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Droit des personnes

20/01
→ Pierre/ Justine.

INTRO:

Le droit est friand des catégorisation. Il existe donc une distinction fondamentale entre les choses et
les objets, la classification se porte sur être/avoir.
Les choses sont ,par rapports aux personnes, tout le reste c’est-à-dire qu’elles sont élevés au rang
résiduelles et les personnes à la catégorie principale.
Les choses peuvent être matérielles et immatérielles. Au sein des matérielles on peut avoir des
choses inertes (table) et vivantes (fleur).
Ce sont avant tout des notions juridiques, ce sont des idées abstraites qui se concentrent sur le
caractére essentiel de l’objet.
Une autre qst se pose sur le régime juridique, c’est le traitement que le droit réserve à cette
chose/personne. La qualification dépendra du régime juridique.
Les choses peuvent être des biens tout les biens sont des mais toutes les choses ne sont pas des
biens. Sont qualifiées de biens les choses qui sont appropriables en opposition à ce qui ne peut pas
l’être (l’air). Les choses appropriables font partis du commerce juridique.

Est une personne celui ou celle qui a la personnalité juridique, la personnalité juridique c’est une
aptitude à être titulaire de droit et à être assujeti à des obligations.
Le mot personna vient du latin et dans l’antiquité ça désigné le masque que portaient les comédiens.
Ces masques désignaient des émotions, c’était une sorte de porte-voix. Le droit ce sert toujours de
ce masque et l’a qualifié de personne car il procède à par analogie. L’individu est dc identifiable et
il permet à l’individu de se faire entendre donc a les droits et obligations, on peut agir en justice et
être responsable.
Ce masque permet aussi très rapidement de savoir quel rôle juridique joue la personne. Il lui permet
d’être identifié mais il dissimule aussi la personne humaine cachée derriére surtout lorsqu’on pense
à la personne morale, elle ne correspond pas toujours à la réalité, EX→ on a toujours considéré que
l’esclave est un H mais on l’a traîté comme une chose, dissociation personne/être humain.
Ajd tout être H à la personnalité juridique.
L’individu c’est l’atôme du droit car il a été crée par les Hommes et pour les Hommes. Il place
l’individu au centre du monde.
L’H est la seule personne qui à la personnalité juridique et tout le reste entoure l’Homme.
Le droit c’est le reflet des moeurs, de la société, etc..

En Inde il n’y a pas de théorie de la personnalité juridique. On l’a reconnaît quand on a besoin, on
l’a reconnaît ponctuellement→ EX, les idoles dans les temples hindous on la personnalité juridique.
Elle donne la force à tt ce qui existe, il n y a donc aucunes raison de placer l’H au centre du sytème,
il est juste un élément. Par conséquent le légi voir le juge peut reconnaître la personnalité à une
entité ou à des animaux.
→ Haute court de Delhi, on a reconnu aux oiseaux des dts fondamentaux qui sont de voler dans le
ciel et ?
L’art 51 de la constit indienne impose, aux citoyens, un devoir de compation envers les animaux.

En Amérique latine il ne faut pas de distinction entre l’être H et le reste de la nature, leur culture se
base sur une notion de terre/mer.
L’art 71 de la constit défini la pacha mama comme celle qui a le droit qu’on l’a respecte, l’art
suivant reconnaît le droit de la restauration de la nature. Il y a un système de réprésentation qui
permet à tt individu de respecter les dts de la nature.
La constit de la Bolivi instaure le dt des être vivants n-humains de se dvlp normalement.
En Nouvelle-Zélande les autochtones voient la nature comme un ancêtre. Par conséquent le fleuve à
des représentant humains, il y a donc des droits et des devoirs.

Le procés des animaux: si on reconnaît la personnalité aux animaux leur responsabilité pénal,
administratives, civile sont un danger, cela l’a été du 13 au 18e siècle. Lorsqu’ils étaient incarcérés
ils subissaient des procès. Ils étaient assistés par un avocat, ils pouvaient être exorcisés,
excommuniés ou condamnés à la peine de mort.
→ Procès de la truie de falaise qui a duré 9 jours, un bb n’a pas survécu aux blessures faites par la
truie. Le juge a fait appel à un peintre qui a peint le procès. Elle a été déguisé en femme. De plus le
juge avait invité des paysans avec leur cochons pour qu’il y est un effet disuasif sur les cochons et
qu’ils ne fassent pas ça. Elle a été pendue et brûlée.

L’histoire a connu la déshumanisation de l’Homme avec l’esclavage car ils étaient qualifiés de biens
meubles. Quand il y a un drame, il y immédiatement des insultes, un langage animalier. Les
victimes de génocides réduites au rang d’animaux nuisibles (juifs→ rats), les méthodes nazis étaient
les méthodes des abattoirs.

Les robots intelligents→ pour certains il faut leur donner la personnalité juridique→ Hong Kong, ils
ont reconnu un robot comme membre du conseil de l’administration. En Arabie Saoudite on a
reconnu la citoyenneté à un robot. Ici se pose un problème de collecte de données, de dts
fondamentaux (robot sexuelles, robot SM, machistes, «mineures»)→ marché du viol. Si on donne la
perso juridique à un robot ça abaisse l’H au rang d’une chose.

Les H sont tous égaux, on retrouve une dignité dans n’importe qu’elle société démocratique, c’est
une valeur éthique. On parle de la dignité qui renvoie à la vulnérabilité, on est tjr exposé au danger.
Le pouvoir de la perso juridique est d’agir sur la scène juridique. Cpdt cela déshumanise les enfants
qui ne peuvent pas faire certains actes→ traîté comme des demi-personnes.

L’Humain ne peut être qu’une personne, il ne peut pas être une chose.

Les sources sont l’ensemble des règles sur lesquels s’appuient les juges. En général c’est les lois, la
coutume, etc mais en dt des personnes il y a quelques spécifités. Ce dt se fonde sur le code
Napoléon qui n’accordait pas une place importante aux dts des personnes. Il y a un livre entier
intitulé, Des Personnes mais on parle surtout de la famille car elle est vue comme le fondement de
l’État. De ce fait le c.civ était incomplet en terme des personnes. La protection de la vie privée n’est
arrivé qu’en 1970. En 68, réforme des incapacités des majeurs. En 94 on a adopté le titre Ier, Du
respect du corps humain.
Cpdt tout n’est pas dans le c.civ, le don d’organe est cité dans le code de la santé publique. Certains
ne sont pas codifiés. Dans le bloc de constitutionnalité également on trouve des droits des
personnes→ IVG.
Les conventions internatioles sont aussi des sources très importantes, leur force est dc très grande et
la valeur est dc supra-législative.

L’aptitude de la perso juridique est liée à l’exercice des dts qui va vaier selon l’âge, les facultés, etc.
Tout le monde à la perso juridique mais il y aura des personnes incapables.

Partie 1: La personnalité.
Une personne peut être défini comme tout titulaire de droit. En droit la catégorie de personne est
large car elle inclus les personnes morales et physiques. Le sujet de droit signifit qu’on peut
participer au commerce juridique, ces droits sont des droits subjectifs→ elle peut se marier,
embaucher qq1,...

Chapitre 1. Les personnes physiques.

Par principe tout individu lorsqu’il existe à la perso juridique. Encore faut-il existre, autrement dit
être en vie.

Section 1- L’existence de la personne physique.

§1.La vie.

La vie est la durée de la perso juridique de son commencement jusqu’à la fin .


En principe la perso juridique commencence à la naissance mais la loi peut profuire des effets.

A) La naissance.

L’art 16 du c.civ est le seul qui touche au commencement de la vie mais il est décévant. Ce moment
de la vie n’est pas défini, à partir de qd ça commence, quelles sont les conditions, etc.
Pour être considéré comme une perso juridique, l’enfant doit naître viable, la viabilité est défini de
façon prétorienne (jsp) comme la capacité naturelle de vivre, il ne doit pas être né prématurement,
manquer d’un organe indispensable à la vie ou avoir une malformation qui rend la mort inéluctable.
L’art 79 alinéa 1er du c.civ autorise un acte de naissance et de décés pour un enfait naît viable mais
dcd avant la déclaration à l’état civil. Il faut présenter un acte médical, on peut lui attribuer un
prénom mais pas de nom de famille et la filiation ne peut pas être établie.

Mais comment on fait avec un enfant à naître?


→ femme enceinte avec accident, la jsp a refusé l’homicide involontaire car l’enfant n’était pas
encore vivant dc pas de perso juridique.

B) La conception.

Par exception l’enfant à naître peut recevoir une succession ou une donation, art 705 du c.civ à
condition qu’il naisse ensuite viable pr qu’il puisse recevoir les dts rattachés.
→ père qui décéde avant la naissance du gosse = succession/donation.

Cette régle repose sur un adage latin→ ‘Infance conceptus’→ l’enfant qui n’est pas né mais conçu
pourra avoir la perso si c’est à son avantage.

L’art 318 du c.civ ne permet pas d’intenter une action contre la filiation quand l’enfant n’est pas naît
viable.
L’art 311 du c.civ pose la présemption de la période de conception de l’enfant, entre 300 et 180 j
avant la naissance. Si c’est durant cette période c’est à l’avantage pour l’enfant. Ce délai est une
présemption simple , elle n’est pas irréfraguable et peut être renversée.

27/01

La loi du 17 janvier 1975 relative à l’IVG pose un délai de 12 semaines.


La jsp interprète l’art 16 qui dispose que le début de la personne humaine = commencement de sa
vie. Cet article n’est pas applicable à l’embryon.
La qst est laissé à l’appréciation de Etats, la loi du 27 août 2015→ Parillo c/ Italie.

Au départ l’expérimentation sur les embryons étaient interdites (clonage, création d’embryon
transgénique et chimérique av). En 2013 les recherches sur l’embryons avaient étaient autorisées
dans des conditions très claires fixées par l’art L 215-5 du Code de la Santé publique.

La loi du 2 août 2021 est intervenu et est venu le changer. On l’autorise pour l’intérêt collectif de
l’humanité pour progresser en science et en médecine. On autorise mtn les recherches sur embryons
si elles poursivent un but précis qui est l’amélioration de la connaissance de la vie humaine et
recherche en matière d’éviction du génome (cellules humaines dans animal).
Lisa Carayon→ embryon = chose mais qui n’en est pas réellemnt une, pas comme une chaise, c’est
un objet juridique n-identifié.

La personnalité juridique dure toute la vie, elle peut apparaître lors de la procréation en cas
exceptionnel. Elle cesse avec la mort.

C) La mort.

Bossuet ‘Le corps prendra un autre nom, il deviendra un je ne sais quoi qui n’a plus de nom dans
aucune langue’
→ 2e chb civile c.cass, 8 juillet 2004, dt d’agir pour le respect de la vie pv d’un mort. Les héritiers
ne peuvent pas agir en justice pour faire respecter la vie privée du mort.

La tentative de meurtre sur un mort est punissable car la personne est dc dangereuse.

L’art R1232-1 du code de la santé publique qui exige le constat de décés pour marquer la fin de la
vie juridique, il peut être rétabli après un arrêt cardiaque et respiratoire persistant, défaut totale de
conscience, abolition de tt les réflexes du tronc cérébrale, absence d’activité motrice et de
ventilation spontanée.
L’art 78 du c.civ exige le respect d’un délai de 24h pour déclarer la mort à l’officier d’état civil.
N’importe qui peut déclarer le décés.

Le diagnostique de la mort autorise le prélévement d’organes, si la personne n’a pas manifesté son
n-consentement alors on peut prélever les organes. Si on ne le veut pas il faut s’inscrire sur un
registre national.
Dep la loi du 2 août 2021 on a étendu la présemption du consentement aux majeurs sous tutelles.
Il faut un consentement du vivant si on accepte les expérimentations sur le corps. On autorise aussi
les tests génétiques post-mortème sauf si il y a eu un n-consentement. Cela peut être une bonne
chose dans le cadre d’une maladie génétique.

Il existe une exception où la perso juridique ne s’éteint pas avec la mort.


→ testament = volonté manifesté du vivant ms sur ce qui se passe une fois mort. Cela produit des
effets une fois que la personne décéde→ art 895 du c.civ.
→ funérailles = volontés de la personne morte observées sinon on est coupable d’une infraction
situé à l’art 433-1-2 du c.pénal. L’inummation a lieu entre les 2h jusqu’à 6 jours ap la mort, en cas
d’absenvce de volonté ou d’opposition de la famille, c’est le juge qui va dire quel membre de la
famille choisit le lieu et la méthode de funérailles.
Le respect dû au corps humain ne cesse pas avec la mort, l’art 16-1-1 du c.civ ‘On doit prêter avec
reste, dignité et décence le cadavre’. En cas d’autopsie le méd légiste doit restituer tout le corps et
avec le + d’attention possible.

* La reproduction de l’image d’une personne morte est interdit c’est une atteinte à la diginité→
civile 1ère, 20 décembre 2000, la publication de la photo permettait d’octroyer la réparation d’un
préjudice aux proches ms il y a atteinte à la memoire de la personne décécé.
Outrage à la mémoire des morts et à l’intégrité du cadavre→art 225-17 code pénal, cette sanction
vise les dépouilles des tombes, restes, etc.

* Certaines décorations peuvent être donnés à titre-postum.

§2. L’incertitude sur l’existence de la personnalité.

C’est qu’on ne sait pas si la personne existe, cela renvoi à deux hypothèses: mort et disparition.

A) L’absence (art. 112-132 c. civ).

C’est envisagé par les articles 122 à 132 du c.civ.


C’est l’état d’une personne n-présente et dont l’existence est incertaine→ Dupont de Ligonnès. On
parle aussi des personnes éloignées (otages, prisonniers).
Le régime juridique de l’absence comporte 2 phases:

- La présomption d’absence, c’est que l’absence est présumée. On l’a suppose en vie, on l’a traîte
comme si elle l’était. La loi est silencieuse sur la durée à partir de laquelle on présume une personne
absente. Il n’y a pas de délai légal mais un automatique de 20 ans qui fait passer à la deuxième
phase. Elle est déclarée par le juge des tutelles à la demande tout intéressé (conjoint, héritiers,
associé, ..) ou le ministère public. Le but est d’assurer la représetation des intérêts de la personne,
on va désigner le représentant de l’absent. Le juge des tutelles va décider de la somme qui ira à
l’entretient annuel de la famille et va déterminer comment le budget est réparti ( 4 catégo→ famille,
enfant, rémunération de l’administrateur et jsplusquoi).
Le partage de l’indivision est possible mais sera soumis par le juge. Cela est applicable si la
personne absente n’a pas laissé d’indications pour administrer ses biens.

- La déclaration d’absence, ici on considère la personne morte. Il y a deux délais, le premier est
celui de 10 ans depuis la constatation d’absence dc la première phase a abouti et celui de 20 ans si
on a pas fait de présomption d’absence. Le tribunal peut être saisi à la demande de tt intéressé ou
par le ministère public. Les effets de la déclaration d’absence sont les mêmes que ceux d’un décés
(dissolution de mariage,…).
Si la personne réapparaît dans ce cas-là le jugement déclaratif est annulé et l’absence va recouvrir
ses biens en l’état où il se trouve.

B) La disparition (art. 88-90 c. civ).

La personne est morte mais on n’a pas son corps (catastrophe naturelle, naufrage,…), on déclare le
décés judiciairement à la demande de tt intéressè ou du ministère public. Ce jugement produit les
effets à la date de la mort présumée par le jugement. Le jugement est annulé si le disparu réapparaît.

Section 2- L’individualisation de la personne physique.

§1. Le nom.
A) Les éléments constitutifs.

Ils sont au nombre de deux, le nom et le prénom + des accessoires qui s’ajoutent.

1) Le nom de famille.

Avant on disait le nom patronymique mtn on dit le nom de famille. Il existerait 1 mio 300 milles
noms de famille en Fr. Le nom s’acquière avec la filiation mais on peut le changer, il se distingue du
nom d’usage.

a) L’acquisition.

Il peut se faire grâce à la filiation ou une autorité.


* La filiation apparaît dans la majorité des cas, c’est-à-dire que l’enfant porte le nom du père. La loi
du 4 mars 2002 a permit de transmettre le nom de la mère à l’enfant. Lorsque la filiation est établi à
l’égard des deux parents, on choisi le nom de l’enfant→ soit celui du père, de la mère ou des deux
acollés de plusieurs manières(Dupont/Acossa/Dupont-Acossa/Acossa-Dupont). En l’absence de
choix on prend le nom du père. Le nom choisi pour le 1 er enfant vaudra pour tt les autres enfants.
L’enfant ne peut pas prendre les 4 noms des parents si ses parents ont déjà des noms acollés, il doit
se limiter à deux.

Lorsque la filiation est établi à l’égard que d’un seul parent il prend le nom de celui dont la filiation
est établi en 1er→ art 311-23 du c.civ permet lorsque le second lien est établi, de modifier le nom
de famille. À partir de 13 ans on va demander le consentement de l’enfant.

Dans le cas d’une adoption simple, l’individu va avoir le nom de l’adoptant ajouté au sien. Si elle
est pléinière le nom de famille de l’adoptant va être substitué à celui de l’adopté, en gros il prend le
nom du parent adoptif.

* L’acquisition peut aussi se faire via une autorité si on ne connaît pas les parents de l’enfant. C’est
l’officier d’état civil qui va attribuer son nom à l’enfant. Et si une personne ne retrouve plus son
nom, il sera fixé par le tribunal.

b) Le changement.

En principe le dt des noms de famille est gouverné par l’immutablité du nom de famille. Une fois
qu’on l’a on l’a pour toujours. Il ne peut pas changer par la volonté privée.
- Il peut y avoir des exception si par ex on change d’état→ porter le nom du père mais en fait c’est
pas le nôtre alors on change de nom. Si l’enfant est majeur le changement de filiation ne va pas se
voir son nom, changé sauf si il est consentant.
- Le changement par décret, art 61 du c.civ, c’est que l’individu qui souhaite changer va déclencher
une procédure de changement. Dans ce cas là il faut justifier l’intérêt légitime, en cas de nom à
consonance ridicule, nom étranger,..
La procédure se fait au coeur du ministère de la justice et il y aura la publication d’un décret.
→ CE, 31 janvier 2014, enfant ne veut pas du nom de son père bc c’est un connard.

- Un nom acquis dans un autre Etat, loi consacré à une hypothèse nv: lorsqu’un individu bénéfici
d’un nom dans un autre état il pourra changer et prendre celui qu’il porte à l’étranger.

- La francisation des noms pour les naturalisé, on peut franciser son nom et même son prénom pour
une meilleure inétgration.
c) Le nom d’usage.

Il y a une tradition selon laquelle la femme garde son nom de ‘jeune fille’ mais utilise le nom de son
époux. L’art 225-1 c.civ est modifié par la loi du 2013 et impose que chacun des époux puissent
porter le nom d’usage de l’autre. Ce droit disparait en cas de divorce sauf exceptions lorsque
l’époux donne son accord. Ça peut être justifié pour des raisons personnelles.
→ enfant qui s’appelle Dupont mais peut porter en nom d’usage le nom de sa mère Acossa.

Ce nom n’est pas obligatoire et n’est pas transmissible aux héritiers.

2) Le prénom.

C’est un élèment qui précède le nom. Il a pour but d’individualiser la personne au sein de la famille.
Celui qui déclare l’enfant à l’état civil choisit le prénom. En Fr on ne peut en avoir que 4 max mais
1 seul suffit.
Si les parents sont en désaccord le juge des affaire familiales et saisi et statuera. Ils choisissent le
prénom à leur guise mais l’officier d’état civil peut déclencher un contrôle judiciaire si le prénom
seul ou l’association nom-prénom est contraire à l’intérêt de l’enfant.
→ Lucifer, Coronavirus,..
→ Lara Clette, Pierre Tombale,…

Si le prénom est contraire alors il faudra en choisir un autre et s’ils refusent c’est le juge qui choisi.
Loi du 18 janvier 2016→on peut modifier son prénom en faisant une demande à l’officier d’état
civil.

3) Les accessoires.

Ce sont les pseudonymes et le surnom donné à la personne par son entourage.


Il ne s’agit pas d’éléments qui appartiennent au nom juridiquement. Ils ne sont pas mentionnés à
l’état civil. Mais dans certains doc officiels on peut faire apparaître le nom avec a mention ‘dit..’

Il y a une protection juridique contre l’usurpation par les tiers pour les pseudonymes (on peut pas
s’appeler Stromae). Si on connaît lé véritable nom d’une personne qui a prit un pseudo et qui ne
souhaîte pas être connu et qu’on le relève→ violation de la vie pv.

Les titres de noblesse avaient été abolies mais rétablis en 1814 et juridiquement c’est tjr applicables.

B) Régime juridique du nom.

Juridiquement ça un double rôle. D’une part c’est une institution de police civile car permet
d’identifier la personne, mais d’autre part le droit de la personnalité. Cela permet de prendre place
au sein de la société.
Il est interdit d’en disposer entre libres ou d’en donner un testament. On ne peut pas léguer à
quelqu’un . Si le nom est un nom commercial ça devient un élément d’un fond de commerce, on
peut le vendre avec ce nom là. On a le dt de consentir à donner son nom à des fin commerciales
(Picasso).
Par exception la jsp confère à la possession très prolongée d’un nom, un effet acquisitif. La famille
pourra conserver ce nom, si l’usage en a été «loyal, public et incontesté».

Le nom est protégé en dt civil contre l’usurpation. Cette action protège la propriété du nom. C’est
une action en nullité de dt commun. La CEDH peut veiller au respect du nom de famille.
En dt pénal le fait de modifier son nom assigné par l’état civil dans un document est passible de
sanction → art 433-19 du c.civ.

§2. Le sexe.

Il permet d’identifier une personne. En Fr il en existe que 2→ masculin/féminin. Le sexe neutre


n’est pas reconnu en dt Fr.
Ttfois ,exceptionnellement, il est possible de ne pas mentionner le sexe à la déclaration de la
naissance →art 57 du c.civ.

* Le ministère de justice est entrain de réfléchir à l’ajout d’un état civil provisoire pour les enfants
intersexe, c’est possible avec la loi du 2 août 2021. Lorsqu’il est compliqué de déterminer le sexe,
pdt 3 mois minimun, l’enfnat peut ne peut avoir de sexe. Aux yeux de la loi c’est une donnée
médicale.
L’art 99 du c.civ permet de rectifier la mention du sexe si il l’enfant à une attestation médicale que
son sexe ne corresond plus à la variation qu’il a subit.
Les opérations sur enfants intersexes existent et permettent aux parents de consentir au fait que leur
enfant subisse des opératios pour lui faire appartenir à un sexe. Le risque et qu’en grandissant
l’enfant dvlp des caractèristiques de l’autre sexe.
La prise en charge de ces enfants dep la loi de 2021 permet une prise en charge spé dans des centres
médicaux spé.

03/02

* Pour les personnes transgenres: Une loi de 2021 a inscrit de changer la mention du sexe sur l’état
civil dans le c.civ de l’art 1055-5 à 1055-9. Un mineur emancipé ou un majeuv peut solliciter le
changement de la mention du sexe à l’état civil à condition d’avoir un consentement libre et
éclairé→ 61-6 alinéa 1 et 2.
L’art 61-5 du c.civ dit ‘Que la personne doit démontrer par une réunion des faits que la mention de
sexe ne correspond pas à celui dans lequel la personne se présente et est connue’. La preuve est
libre, elle se fait par tt moyen, elle se présente elle-même comme appertenant au sexe indiqué.
La CEDH a reconnu ce droit il y a longtemps et a condammné la Fr dans un arrêt.
La c.cass exige que la personne est subi une oprération. La CEDH dit que la personne ne doit pas
modfier son corps pour pouvoir changer de sexe sur l’état civil.
Maintenant on dissocie le sexe biologique et ce que le personne prétend être.

La procédure:
C’est le TJ qui est compétent, il doit constater si toutes les conditions de prénoms et de sexes sont
faites. Ces changements de sexe n’ont aucun impact sur l’alimentation (pension alimentaire), la
filiation

§3. Le rattachement à un lieu.

1) Le domicile.

C’est le siège é=légal de la pers physique. Il se définit comme ‘Le lieu du principal établissement
d’une personne’ selon l’art 102 du c.civ.
Tout le monde doit avoir un domicile dc pour les sdf il est prévu un domicile de secours.
La personne va fixer un endroit où elle veut centraliser ses affaires pour ça il faut le factum, ce ce
sont des éléments matérielles (liste électorale, où elle bosse,…). Mais il y a aussi l’animus, c’est le
choix de la personne, elle peut changer de domicile.
La pers peut changer de domicile selon l’art 103 du c.civ, pour cela il faut une habitation réelle dans
un autre lieux + l’intention d’y habiter. Pour le prouver on fait une double déclaration à la mairie du
lieu de départ et celui de l’établissement. Il y a une obligation de notifier le changement de
domicile.

Par exception le domicile peut être imposé→ par ex, le mineur non émancipé et domicilé chez son
pére ou sa mére ou les deux. Le majeur sous tutelle est domicilié chez son tuteur. Les fonctionnaires
liés à vie (notaire, magistrat) ont un domicile au lieu de leur fonction.
En fonction du lieu de domicile on va savoir où publier les bancs du mariage.

C’est une composition de la vie très importante. Il est protégé par les normes à valeurs supra-
législatives. L’employeur ne peut pas resteindre l’habitation de son salarié.
Le domicile est inviolable notamment lorsqu’il faut effectuer des perquisitions, elles sont interdites
de nuit (21h à 6h).
En dt pénal le domicile est définit par la jsp comme tout lieu d’habitation possible (mê chb d’hôtel)
où la personne a le droit de se dire chez elle.

2) La résidence.

C’est un lieu ayant pour fonction de seconder le domicile. C’est un lieu où la personne vit pdt une
certaine durée. Le lieu de résidence et différent du domicile, si le domicile est inconnu c’est la
résidence qui sera pris en compte pour les actes.

§4. Les actes de l’état civil.

Ce sont des écrits instrumentaires dressés par l’officier d’état civil qui vont recevoir et publier les
événements civil d’une personne.
Les officiers d’état civil appartiennent à la commune, ils sont laiques et sont les maires adjoints et
peuvent déléguer leurs pouvoirs.Il peut y avoir des registres de livrets (je t’aime suce moi) de
famille, ils sont rédigés à la demande des futurs époux ou pour les enfants nés depuis 3jours.

L’art 47 a était modifié par la loi de 2021, cette loi a combattue la jsp notamment qu’il n’y a pas de
boucle de filiation paternel. La filiation est toujours attaché à l’accouchement les mère rest tjr celle
qui a accouché.

Le répertoire civil on y mentionne et publi les incapacités des majeurs (tutelle, curatelle).

Section 3- Les attributs de la personne physique.

En dt toutes les personne physiques sont égales mais pdt très longtemps on l’est associés à leur
patrimoine.

§1. L’égalité civile.

C’est un trait distinctif des personnes physiques qui est un héritage. Sous l’Ancien Régime c’était
un principe.
L’égalité civil est prévue à l’art 1 de la DDHC ‘égaux en droit’.
Le CC et la CEDH art 14 la consacre aussi, elle dit qu’il ne faut pas faire de distinctions entre le
sexe, la couleur de peau, etc.
Le traitement indifférencié par le droit, c’est qu’on va traiter différemment les personnes dans des
situations différentes.
Avant les enfants nés hors mariage était discriminés ils étaient appelés les enfants ‘légitimes’, ceux
des mariages étaient appelés ‘naturel’.
La loi du 3 décembre 2001 a fait disparaître l’inégalité des traitements des enfants nés d’un adultére
car ce n’est pas leur faute.
La femme mariée dans le code napoléonien était soumise par la puissance maritale qui l’a rendait
incapable. On considérait que le domaine de la femme mariée était un domaine d’Eglise, de l’enfant
et de la cuisine (3k en allemand). Certains auteurs considéraient que c’était pas une discrimination
mais un régime matrimonial.
Le droit discrimine également les hommes avec les pères notamment.

§2. Le patrimoine.

A) La notion de patrimoine.

Ça peut être comparé à une envlp, d’un côté l’actif (toutes les valeurs qui représentent les droits) et
de l’autre le passif (les dettes). Toute personne à un patrimoine et qu’un seul. Le patrimoine c’est
une masse de droits et d’obligations et toute personne est responsable de ses dettes.

B) La composition du patrimoine.

Les dts patrimoniaux sont susceptibles d’être évalués en somme d’argent. Il existe le droit de
propriété et celui de créance, c’est lorsqu’on emprûnte une somme d’argent (ex 2000 euros) à qq’1
on a une crénce dans le patrimoine (ici 2000 euros).
Il y a les droits réels, personnles et intellectuels.

1) Les droits réels.

a) Définition du droit réel.

C’est un droit qui s’exerce directement sur une chose. Ce sont ceux qu’on détient sur des choses
corporelles ou incorporelles. Il définit le rapport entre le titulaire et l’objet.

b) Caractéristiques des droits réels.

- Le titulaire peut toujours exercer son droit sur la chose objet où qu’elle soit, entre quques mains
qu’elle se trouve→ c’est le droit de suite.
- Les titulaires de droits réels bénéficient d’une priorité sur les titulaires d’obligations à savoir les
créanciers→ c’est un droit de préférence.

c) Distinction entre droits réels principaux et droits réels accessoires.

Les droits réels principaux portent sur une chose, le droit de propriété et eses démembrements en
sont. Le démemrement consiste en un partage entre plusieurs personnes des prérogatives que donne
un droit réel→ utiliser la chose, en tirer des revenus et en disposer→ EX, un contrat de vente en
viager peut partager la propriété d’une maison entre l’usufruitier qui loue le bien et le nu-
propriétaire qui est le seul détentoire de vendre.

2) Les droits personnels.

Ils s’exercent entre deux personnes. Il y a le créancier qui est le titulzire du droit et le débiteur qui
est la personne qui a le droit d’ordonner de s’exécuter et qui est débitrice d’une obligation. Le
débiteur doit une somme d’argent au créancier. Cela peut concerner autre choses que du pécunier.
3) Les droits personnels.

Ce sont des droits courants de propriété incorporel, immatériel→ brevet, écrivain, …


C’est protégé par le plagiat. On a des droits moraux qui sont attachés à l’oeuvre pour garantir le
respect de son intégrité.

§3. Les droits de l’Homme et les libertés.

Ce sont des droits qui ne s’acquièrent pas. Ils sont inés, on naît Humain, on a ces droits. On les
appellent droits de l’Homme et du citoyen pour montrer qu’ils limitent les pouvoirs de l’État (EX,
initimité), ce sont ceux de la 1ère génération.
Ensuite ils se sont individualisés. Ce sont en général des droits de la personnalité.

§4. Les droits de la personnalité.

La personnalité désigne tout les éléments qui caractérisent une personne en général. Ils renvoient à
une individualité. La personnalité vise la singularité de l’individu.

A) Le respect de l’intégrité physique de la personne humaine.

1) La protection du corps humain.

Cela renvoit au corps de la personne. L’art 16-1 du c.civil dispose que chacun a le droit au respect
de son corps. Le corps humain ne peut pas faire objet d’une convention.
Un corps humain est une enveloppe charnelle, tout ce qu’elle renferme et tout ce qu’elle produit.
Tant que ces éléments ne sont pas détachés ils font partis du corps.

Cet article dispose également que le corps humain est inviolable, il est protégé. Cette protection
peut être pénale. Ce principe admet des atténuations tel que la vaccination obligatoire, les peines
d’emprisonnements. En matière thérapeutique il y a deux conditions, la nécessité thérapeutique et le
consentement préalable→ art 16-3, il faut une nécessité medicale ou thérapeutique.

L’art L1111-4 du code de la santé publique dispose que le médecin est obligé d’informer le patient
des conséquences de ses choix. Aucun acte médical n’est fait sans consentement:ibre et éclairé, ce
consentement peut être retiré à tout moment.
Il existe une jsp contra-legem, illégale→ CE, 26 octobre 2001, un témoi de Jéhovah a refusé une
transfusioon sanguine pour des raisosn religieuses mais les médecins l’ont tout de même fait pour
lui sauver la vie.

Le corps humain n’est pas patrimonial. On ne peut pas conférer une valeur patrimonial au corps
humain et ses produits→ art 16-3.
S’il y a des conventions sur le corps humain elle sont nulles→ art 16-5.
Ttfois, exceptionnellemnt il peut faire l’objet d’une convention à titre gratuit dans le cas
d’expérience médicale ou que de son vivant on a accepté de faire don à la science.
L’art 16-6 dispose qu’aucune expérimentation peut être alloué. Cpdt il y a une coutume qui
concerne le lait, les dents et les cheveux.

2) La protection de la vie.

Le droit à la vie à une valeur supralégislatif, il est protégé par des textes internationaux:
- art 61 de la Convention de New York sur le droit des enfants,
- art 3 Déclaration Universelle des Droits de l’Homme,
- art 2 CEDH,
- art 6-1 du Pacte relatif aux droits civils et politiques.
Ce droit n’est pas absolu car on peut tuer en cas de guerre ou encore en cas de légitime défense. Ce
droit implique donc le droit à la mort, le droit de se suicider. Ce n’est pas puni mais le dt pénal le
réprime.
Il n’existe pas de droit à donner la mort à quelqu’un dc à l’euthanasie→ c’est le fait de donner la
mort à un individu atteint d’une maladie incurable. L’interdiction de ce droit met en balance deux
droits: le droit à la vie mais également le droit de mourir en dignité urr une personne qui souffre. Il
existe donc des mesures d’accompagenements en fin de vie. Il y a tout d’abord des soins palliatifs
qui vont soulager des douleurs et angoisses de la mort, on va arrêter les soins thérapeutiques et
laisser la mort venir. Cela vient de la loi Kouchner du 4 mars 2022 et la loi Leonetti du 22 avril
2005 va plus loin et dissuade les médecins de continuer les soins avec obstination déraisonnable.
L’individu peut refuser de recevoir un traîtement, le médecin est lié part les directives du patient. Il
peut écarter ces directives par deux hypothéses: cela concerne l’inaptitude du patient de donner son
avis (majeur protégé) ou en cas d’urgence vitale pdt le temps nécessaire. Le patient peut désigner
une personne de confiance pour qu’elle choisisse.

Le droit à la sédation profonde et continue c’est un droit de dormir avant de mourir. On l’endort
avant sa mort via un traitement chimique. Ce traitement ne donne pas la mort, elle va survenir
naturellement quand la personne dort.

B) Le respect de l’intégrité morale de la personne humaine.

Il existe un droit général de la personnalité fondée sur le droit au respect de la vie privée qui a son
fondement général dans l’art 9 c.civ.

1) Le droit au respect de la vie privée.

Selon l’article 9 ali 1 c.civ chacun a le droit au respect de la vie privée. Peu importe son rang, sa
naissance, sa fortune, ses fonctions.
→ Civ. 1ère, 23 oct 1990.
Ce droit a une valeur supranationale ‘Nul ne fera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée,
sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute
personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes’→ art 8, le
dt au repect de la vie pv et familiale. L’art 3 de la CEDH ‘le dt à ne pas se voir infliger des
traitement dégradants et cruels’. La vie pv couvre l’identité, la filiation (l’adoption), la vie
sentimentale (conjugale ou extraconjugale), familiale, la santé, le domicile, la résidence, l’héritage,
la religion, données personnelles.
Le lieu public n'exclut pas nécessairement la vie privée, la différence entre lieu privé et lieu public
ne coincide donc pas avec celle entre vie privée et vie publique.
→ Ex: stade de foot où un couple (footballer/mannequin) qui avaient été pris en photos sans leur
consentement pour accompagner un article sur leur vie sentimentale.

En matiére de vie privée, le principe est que la personne doit consentir à la révélation ou
l’immixtion dans la vie privée, mais également aux modalités de celles-ci. En vertu de l'art 9 c.civ
la personne est la seule à pouvoir décider de livrer ou non au public des informations d'ordre intime
la concernant (TGI Nanterre, 30 avr. 2007).
→ CEDH → droit de l’individu de nouer et de développer des relations avec ses semblables.
Elle couvre notamment la liberté sexuelle même pour des pratiques extrêmes→ Ex:
sadomasochisme→décision K. A et A. D c/ Belgique, la cour a approuvé la condamnation des
rapports sado-masochistes quand la victime n’est pas consentante.
À l’inverse, s’il y a le droit de disposer de son corps, la possibilité de s’adonner à des activités
perçues comme étant d’une nature physiquement ou moralement dommageables ou dangereuses
pour les personnes peut, en principe, intervenir, dans le domaine des pratiques sexuelles qui relèvent
du libre arbitre des personnes → magistrat et un médecin se livraient à des pratiques BDSM sur
l’épouse du magistrat qui était consentante. Ils avaient un contrat où il avait un mot limite: « Pitié ».
Ils n’avaient pas respecté son contentement et avaient été condammnés.
Le Comité des droits de l'Homme des Nations Unis avait interdi le lancé de nains sur des critéres
objectifs et raisonnables.

On a aussi la protection pénale du domicile, le siége de la vie privée→art 226-4 du c.pénal par la loi
du 24 juin 2015 «l'introduction dans le domicile d'autrui à l'aide de mansuvres, menaces, voies de
fait ou contrainte, hors les cas où la loi le permet» (ali 1) ainsi que «le maintien dans le domicile
d'autrui à la suite de l'introduction mentionnée au premier ali, hors les cas où la loi le permet» (ali
2)→trois ans d emprisonnement + 45 000 euros d’amende.

On a l’anonymisation des décisions de justice: loi du 23 mars 2019 érige l’anonymat pour les
«noms et prénoms des PP mentionnées dans la décision, lorsqu’elles sont parties ou tiers». Cette
anonymisation déhumanise la justice et porte atteinte à la recherche car si on fait des etudes sur les
décissions on risque 5 ans d’emprisonnement et jusqu à 300.000 euros d’amende..
La vie privée en droit du travail→ l’employeur ne peut pas s’imicer dans le vie pv des salariés sauf
si c’est fait dans l’interet du salarié. On ne peut pas licencier un salarié pour des éléments tirés de la
vie privée, sauf si cet élément cause un trouble caractérisé à l’entreprise (tenue vestimentaire
incompatible avec ses fonctions et ses conditions de travail).
La JP apporte des atténuations:
- Les personnalités publiques→débat d'intérêt général autorise une certaine atteinte à la vie pv des
personnalités publiques→ mise en balance du dt à la vie pv et le débat de l’interet général (liberté
de la presse.)
→ La révélation de l'orientation sexuelle d'un homme politique, dans un ouvrage portant sur un
sujet d'intérêt général se rapportant à l’évolution de la position d'un parti politique sur la question de
l'union des personnes de même sexe n'est pas contraire à l'article 9 du code civil. Cette révélation
concernait le secrétaire général du FN.

Aujourd'hui encore des victimes assignent sur le fondement des articles 9 et 1382. Mais cela n’etait
pas interressant. Mtn on assigne juste sur l’art 9. On n’a plus à prouver le préjudice.
→ Art 9 ali 2 = les juges peuvent, sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire toutes
mesures, telles que séquestre, saisie et autres, propres à empêcher ou faire cesser une atteinte à
l'intimité de la vie privée ces mesures peuvent, s'il y a urgence, être ordonnees en référé. Il y a donc
deux conditions du référé pour réagir en cas d’urgence:
- urgence,
- atteinte à l'intimité de la vie privé.

2) Le droit à l’image.

a) Le principe.

Ce droit permet de s’opposer à la captation, la reproduction, la conservation ou la publication de sa


photographie sans son autorisation par un tiers. Quand on parle de l’image, on parle des photos et
des vidéos, mais aussi peinture ou dessins représentant le portrait de la personne. La publication
peut se faire via la presse, la télévision, un site internet, un réseau social.
CEDH→ «l'image d'un individu est l'un des attributs principaux de sa personnalité, car l’image
dégage l’originalité de l’individu et lui permet de se différencier de ses congénères. Le droit de la
personne à la protection de son image constitue ainsi l'une des composantes essentielles de son
épanouissement personnel et présuppose principalement la maîtrise par l'individu de son image.
Ce consentement peut être tacite ou express, oral ou écrit.
Le consentement est donné pour une occasion déterminée, il vaut pour une fois. Si il est donné dans
un contrat il faut respecter les clauses. Pour des photos deja publiées, il faut avoir le contentement
de l’individu pour les republier (TGI Paris, 8 sept. 1999).

La charge de la preuve incombe au défendeur. Il appartient à celui qui publie la photographie d'une
personne ou qui publie des informations sur sa vie privée, de rapporter la preuve du consentement
de l'intéressé.
Pour la CEDH, le dt univ à l’image est une obligation positive.
Il n’existe pas de texte pour ce drt néanmoins les juges utilisent systématiquement l’art 9. Le non
consentement suffit pour octroyer une réparation. C’est une responsabilité sans faute. Il faut que sur
l’image apparaisse le visage de la personne ou meme une silhouette si la personne est identifiable.
Si un baileur prend en photo l’appartement de son locataire, ceci est constitutif d’une atteinte à la
vie pv.

Cpdt on admet qu’il n y a pas d’atteinte si:


- la photographie montre l'orteil d'un nourrisson ne permettant pas de le reconnaître,
- une personne de trois-quarts arrière,
- un visage correctement masqué,
-une photo de si mauvaise qualité qu'il est impossible de reconnaître la personne.

On peut avoir une atteinte à la dignité par l’image. Il peut y avoir des photos où la vie privée n'est
pas en cause, mais la dignité de la personne est affectée par la publication du cliché→Ex : un article
de presse sur la prostitution par une photographie issue d'un film dans lequel l'actrice jouait le rôle
d'une fille de joie.

b) L’exception.

Le principe du consentement peut être écartés dans quatre hypothéses:


-le dt pv concerne les personnalités publiques dans l’exercice de la vie publique ou pour les sujets
d’interet général. Pour les personnes impliquées dans un évènement d’actualité sous réserve du
respect de leur dignité,
- si la photo est prise dans un lieu public, le consentement des personnes prises en photo est
présumé, si on ne vise pas une personne. L’idée est de ne pas individualiser la personne,
- les exigences de la sécurité publique (ex: surveillance vidéo dans un lieu public).

c) Sanctions.

Le n-respect du droit à l’image est accompagné de sanctions civiles et pénales parfois.


Si notre image est publiée sans notre consentement il faut contacter l’auteur ou la plateforme. Si il
n’y a pas de réponse il faut contacter la CNIL qui peut donner différents types de sanction. Ensuite
on peut saisir le juge y compris en urgence pour obtenir le retrait de l’image, des DI et le
remboursement des frais d’avocats. Il n’est pas nécessaire d’apporter des preuves pour ce droit.

Les sanctions pénales ne sont pas automatiques. Une incrimination c’est une loi interdisant un
comportement. Le droit pénal protège des valeurs étatiques légitimes, c’est pour ça qu’il peut porter
atteinte.
L’art 226-1 c.pénal réprime le fait de fixer, d’enregistrer, de transmettre, sans le consentement de
l’individu les images dans un lieux privé. C’est une atteinte à la vie privée de qq1. Une voiture, une
cour de prison, un lieu de culte on été qualifiés de lieux privés.
L’art 226-2 c.pénal réprime le fait de conserver, de porter, ou de laisser porter à la connaissance du
public ou d’un tier, ou d’utiliser d’une manière quelconque, l’enregistrement obtenu dans des
conditions de l’art précédent.
L’art 226-1 c.pénal→ Le revenge porn, lorsque des images à caractère sexuel sont prisent dans un
lieu privé ou public la peine sera plus lourde.
L’art 226-8 c.pénal, une incrimination specifique protège la représentation des personnes, ‘le fait de
publier, par qql voix que ce soit, le montage réalisé avc les paroles ou l’image d’une pers ss son
consentement, s’il n’apparaît pas à l’évidence qu’il s’agit d’un montage ou s’il n’en est pas
expréssement fait mention’.
Happy-slaping, le fait de filmer des scènes de violences.
La loi de la presse du 29 juillet 1981 réprime les images d’une reconstituion de crimes ou délit +
l’image d’une perrsone arrêté mais pas jugé + l’image d’un mineur en fugue.

3) Le droit à la voix.

C’est un des attribus de la personnalité défendu par l’art 9 du c.civ. On ne peut pas enregistrer la
voix d’une personne même si c’est un chanteur. Ce sont les mêmes sanctions que pour le droit à
l’image. L’art 226-1 ali 1 du c.pénal protège le droit à l’image.

4) Le droit à l’honneur.

Il faut le concilier au droit à l’humour, il protège la satire et l’humour. C’est pr cela que l’on peut
faire des caricatures et les satires tant qu’elles n’excedent pas les loi du genre. Il est difficile de
savoir si la limite est acceptable ou non, c’est dc au juge d’apprécier souverainement.

a) La diffamation.

C’est une forme de protection pénale du droit à l’honneur, on a pls éléments constitutifs
- Élément matériel, le fait de faire matériellement ce que la loi interdit
- Élément moral, intention de commettre l’infraction.

L’allégation c’est le fait de reprendre, reproduire des propos à un tiers contenant des propos
diffamatoires. L’imputation c’est qu’on affirme personnellement un fait et on endosse la
responsabilité.
Les propos doivent viser une personne determinée ou un corps non nommé mais dont
l’identification est possible.
La délai de prescription est de 2 mois
La diffamation est un délit et est sanctionné de 12 000 euros et de 38 euros lorsque ce n’est pas
public.
Il existe des immunités et des faits justificatifs:
- Les immunités concernent les parlementaires qui ne peuvent pas être poursuivis pénalement.
- L’immunté judiciaire concernent les discours en tribubaux et les comptes-rendus, de journalistes,
fidéles et fait de bonne foi des débats judiciaires.
- 2e, la bonne foi, c’est d’origine prétorienne (jsp), poursuivre un but légitime par le propos, absence
d’animosité personnel, travail sérieux d’enquête et prudence et mesure dans l’expression.

03/03
b) L’injure.

C’est une expression outrageante, terme de mépris qui ne renferme l’imputation d’aucun faits. Le
but est d’insulter une personne.
→ jsp = tout propos grossiers ou désobligeants→ prise en compte, du ton, contexte, évolution des
mœurs, etc.
Elle peut viser une personne ou un groupe déterminé.
→ ‘la derniére des pourritures’/ ministres Durafour→ ‘Durafour au crématoire’/ magistrat
‘irresponsable’.
Il doit y avoir une publicité de l’injure pour qu’elle soit public.

On a pls remarques:
- concilier le droit à la satire (po) avec le droit à l’humour.
- l’art 34 de la loi du 29 juillet 1881 réprime l’injure faites à la mémoire des morts.
→ élement moral = injure faite avec l’intention de nuire.
En ce qui concerne les sanctions elle est sanctionnée de 12 000 euros d’amendes si elle est public et
de 38 euros si non.

Il existe une excuse légale de provocation. C’est un fait justificatif propre à l’injure et qui permet de
rendre irresponsable l’auteur des propos injurieux s’il avait été provoqué. Il n’y aura ni
comdamnation pénale ou civile.
La provocation est toujours volontaire, la jsp prévoit que:
- elle doit être personnelle→ prévenu ou ses proches;
- injuste→ faute mais pas exercice normale d’un droit;
- directe→ lien de causalité entre la provoc et la réponse;
- rapprochée→ lapse de temsp entre les deux.
→ appréciation du juge.
→ La charge de la preuve incombe à celui qui tend à bénéficier de l’excuse de provocation..

c) La présomption d’innocence.

C’est un principe directeur de la procédure pénale. Il est énoncé à l’art préliminaire du cpp, il dit
que toute personne poursuivie est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été établie.
La culpabilité est une déclaration juridictionnelle. Pour ne pas en bénéficier il faut qu’une décision
juridictionnelle impute l’infraction.
Cela renvoit à la dimension matérielle et inclut la qualification des faits.
Cette présemption incombe à l’accusation c’est-à-dire au ministère public. S’il y a un doute il
profite à l’accusé.

C’est un droit fondamental de l’Homme et un principe universel. Il est dc protégé par les
instruments internationaux et européens. Au niveau constit il y a:
- art 9 de la DDHC,
- 11 § 1 Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH),
- 14 § 2 du Pacte de NY,
- 6 § 2 de la CEDH,
- 38 de la Charte des droits fondamentaux de l’UE,
- 40 § 2 de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant,
- 8 § 2 de la Convention interaméricaine relative aux droits de l’Homme,
- 7 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples,
- 16 de la Charte arabe des droits de l’Homme.
Il est aussi garanti par les juridictions internationales. Elle est accordée aux suspects jusqu’à ce que
la culpabilité soit légalement établie. Cette culpabilité doit être irrévocablement et légalement
établie.
C’est une garantie procédurale et un droit subjectif.

L’art 9-1 du c.civ dispose que chacun à le droit au respect de la présomption d’innocence. Il permet
à la personne dont la présomption n’est pas respectée d’avoir une protection. S’il y a une atteinte à
cette présomption, elle doit être réparée.
Elle peut entrer en contradiction avec le droit à la liberté d’expression. On peut divulger le nom de
la personne (majeur) mais il ne faut pas faire de commentaires de natures à montrer son préjugé
quand à la culpabilité.

L’art 11 ali 1 du cpp précise que toute personne qui concours à la procédure est tenu au secret pro.
Le 226-13 du c.pénal précise la violation du secret pro→ 1 an d’emprisonneemnt et 15 000 euros
d’amende.
Ceux qui concours à cette procédure sont les policiers, les juges, etc mais pas les avocats sauf e,
vertu d’un décret qui régit la profession.
Le secret de l’enquête garanti l’efficacité des enquêtes, le droit au fespect de la vie pv, la bonne
admi de la justice et la présomption d’innocence. Pour éviter des violations on a protégé également
ce secret.

Art 9-1 ali 2 du c.civ→ prescription de toutes mesures faisant cesser l’atteinte à la présomption
d’innocence.
Il y a une réparation pécuniaire mais aussi en nature. On peut le faire sous astreinte, on peut
demande une rectification, le retrait de l’art ou la saisi de la publication.

→Ce droit s’applique pdt la procédure pénale. Elle disparaît lorsque la condamnation devient
irrévocable. Cette notion disparaît avec la mort de la personne mais il y a la diffamation envers une
personne morte.

Sanctions pénales→ fondement de la diffamation.

Chapitre 2. Les personnes morales.

C’est un groupement d’entités auquel on reconnaît la personnalité juridique. La personnalité


juridique de la personne morale est abstraite

Section 1- La classification des personnes morales.

Il en existe de droit public et privé.

§1. Les personnes morales de droit public.

Il y a tout d’abord l’État puis les collectivités territoriales (communes, …) ainsi que les
établissements publics (hôpitaux, univ,..)

§2. Les personnes morales de droit privé.

Il existe des groupements de personnes ou des masses de biens appellés fondations.

A) Les groupements des personnes.


1) Les sociétés.

L’art 1832 du c.civ défini la soc comme celle qui est instituée par deux ou plusieurs personnes par
un contrat d’affectation à une entreprise commune de biens ou de leur industrie en vue de partager
le bénéfice des économies qui pourront en résulter. Parfois elle peut être unilatérale ou personnelle.
Il faut une immatriculation, elle peut avoir une perso juridique seulement si elle est immatriculée.

* Les sociétés peuvent être civiles, leur activités ne peuvent pas être qualifiées de commerciales→
Société Civile Immo (SCI) ou Société Civile de Profession (SCP d’avocats).

* Certaines peuvent être commerciales. Elles sont de personnes ou de capitaux.


Les Sociétes de Personnes → les qualités de l’associé sont très importantes→ intuitu persone =
l’attachement à la personne. On parle de parts sociales qui ne peuvent pas être vendus.
Les Société à Nom Collectif (SNC) → tout les salariés sont responsables et solidaires.
Les Sociétés en Commandite simple → on a les commandites et les commanditaires.
Les Sociétés de Capitaux→ la perso de l’associé est indifférente, on céde les actions librement.
Les Sociétés en Commandite par action.
Les Sociétes par Actions Simplifiés (SAS).
Les Sociétés A Responsabilité Limitée.

2) Les associations.

Loi du 1er juillet 1901→ convention par laquelle 2 ou plusiuers personnes mettent en commun leurs
connaissances ou leurs activités ,dans un but autre que le partage des bénéfices. Elle va utiliser
l’argent pour ses activités. Pour devenir une personne morale il faut faire une déclaration à la
préfecture et elles peuvent recevoir des dons manuels.
Certaines peuvent être reconnus d’utilité publique par un décret après avis du CE, elle aura une
perso juridique + complète avec des avantages et elle pourra recevoir des libéralités et des
testaments (amesti international).

3) Les syndicats.

Ce sont des groupements de personnes qui ont pur l’objet la défense des droits et des intérêts des
salariés. Il peut y en avoir pour les employeurs. Il peut y en avoir plusieurs par profession. Pour
avoir la perso juri il faut l’acquérir à la mairie.

4) Les groupements d’intérêt économique (GIE).

Ils ont pout but de faciliter la coopération entre entreprises comme les centrales d’achats.

B) Les fondations.

Une fondation c’est un acte par lequel une ou plusieurs personnes physique ou morales décident
d’affecter d’une façon irrévocable des biens, des droits ou des ressources à la réalisation d’une
œuvre d’intérêt général et à un but non lucratif. Pour avoir la personnalité juri, la fondation doit
avoir un décret qui accorde la reconnaîssance de l’utilité publique.
On peut en avoir sans personnalité morale→ Karl Lagerfeld en a crée une pour s’occuper de
Choupette.

Section 2- Le régime juridique de la personnalité morale.


La personne morale n’a pas de dignité humaine. Leur personnalité juridique est technique,
instrumentale, on est guidé par l’utilité pour l’Homme. Les persM peuvent être pénalement
responsable, elle peut payer une amende par ex.

§1. La création et la disparition.


§2. Les attributs de la personnalité morale.

Les PM n’ont pas de dignité humaine, leur personnalité juridique est plutôt « technique », utile,
instrumentale. « La personnification (…) semble répondre qu’à un critère d’utilité. Utilité pour qui ?
Pour l’homme précisément ». « En clair : quand l’homme est un sujet de droit-fin (c’est pour lui,
pour ce qu’il est, pour sa valeur propre, et rien d’autre, qu’il reçoit la qualité de personne), la PM,
elle n’est jamais qu’un sujet de droit-moyen (elle n’est pas personnifié pour elle, mais dans l’intérêt,
pour l’utilité d’autrui).

Droits de la personnalité - La question de la reconnaissance des droits de la personnalité au profit


des personnes morales recoupe celle de savoir si ces dernières peuvent subir un préjudice moral. À
cette dernière interrogation, la jurisprudence répond par l’affirmative dans de nombreux domaines
(V. Ph. STOFFEL-MUNCK, Le préjudice moral des personnes morales).
La reconnaissance dans ce cas précis d’un préjudice moral ne coïncide pas nécessairement avec
celle de droits de la personnalité au bénéfice des personnes morales. Si la jurisprudence admet de
longue date la réparation du préjudice moral de la personne morale victime de diffamation, elle
admet également de façon constante, indépendamment de tout droit de la personnalité, que les
agissements de concurrence déloyale causent à la société qui en est victime un préjudice « fût-il
seulement moral » (par ex. : Com. 9 févr. 1993).

Mais en retenant l’existence d’un préjudice moral des personnes morales, la jurisprudence laisse
bien entrevoir la reconnaissance d’une personnalité des personnes morales autre que purement
juridique.
Comme l’a fait remarquer justement un auteur, « le préjudice économique d’une personne morale
est constitué par ce qu’elle perd dans son avoir là où son préjudice moral est constitué par ce qui
l’atteint dans son être. Ceci recouvre tout ce qui fait sa singularité, tout ce qui participe de son
identité propre : sa culture, ses valeurs, ses emblèmes, son image, etc. Or il est évident que ces
éléments existent bel et bien dans le cas d’une personne morale : certaines personnes morales ont
une histoire, une culture, une réputation, bref une personnalité au sens sociologique du terme… ».
Et cet auteur d’ajouter de façon très pertinente : « Conformément à la distinction entre l’aspect
extrapatrimonial et patrimonial d’une personne, le préjudice moral d’une personne morale
s’apprécie ainsi au regard de l’atteinte portée aux éléments qui participent de son “être” propre, aux
éléments qui font, comme l’on dit couramment, elle est ce qu’elle est” » (Ph. STOFFELMUNCK).

Cette analyse peut être transposée dans la réflexion sur les droits de la personnalité. La PM a une
individualité perçue par les tiers, qu’elle peut souhaiter protéger contre les atteintes qui pourraient
avoir pour effet de l’altérer. De fait, plusieurs auteurs se sont prononcés, ces dernières années, en
faveur d’une reconnaissance des droits de la personnalité – ou du moins de certains d’entre eux – au
profit des personnes morales (F. PETIT).
Cette position de la doctrine majoritairement favorable à l’extension des droits de la personnalité
aux personnes morales ne signifie pas que tous les droits de la personnalité peuvent leur être
reconnus ou le sont effectivement en droit positif. Mais il est incontestable que le droit positif n’est
pas hostile à une extension au profit des personnes morales d’un certain nombre de droits de la
personnalité. « On admet en général que les personnes morales sont investies des mêmes droits que
les personnes physiques, sauf ceux qui sont étroitement liés à la personne humaine »
Ajouter l’art. La jurisprudence en matière de diffamation est traditionnellement citée comme signe
de l’extension au profit des personnes morales d’une protection prévue par le législateur pour « la
personne » sans autre précision (L. 29 juill. 1881, art. 29).
Jurisprudence pénale et jurisprudence civile sont à l’unisson pour considérer, de façon constante,
que l’article 29 de la loi du 29 juillet 1881 s’applique aussi bien aux personnes morales qu’aux
personnes physiques (Crim. 10 juill. 1937). Aussi, la Cour de cassation a-t-elle admis qu’une
personne morale soit victime d’une dénonciation calomnieuse (Crim. 22 juin 1999).
L’admission des personnes morales au bénéfice de ces dispositions se justifie par le fait qu’elles ont
une image sociale à défendre, comme les personnes physiques. De même faut-il considérer que le
droit au respect de la présomption d’innocence doit être reconnu aux personnes morales.

Mais il est d’autres droits de la personnalité dont la reconnaissance aux personnes morales soulève
davantage de difficultés. Un des points les plus délicats relativement à l’extension des droits de la
personnalité aux PM concerne le droit au respect de la vie privée.

Vie privée - Concernant les PM, la CEDH se montre disposée à faire bénéficier les personnes
morales de la protection du domicile. Elle considère en effet qu’au sens de sa jurisprudence, le
terme « domicile » a une connotation plus large que le mot « home » et que dès lors, dans le
prolongement de l’interprétation dynamique de la Convention, il est temps de reconnaître, dans
certaines circonstances, que les droits garantis sous l’angle de l’article 8 de la Convention peuvent
être interprétés comme incluant pour une société, le droit au respect de son siège social, son agence
ou ses locaux professionnels (CEDH 16 avr. 2002, Sté Colas Est et autres c/ France).

Aix-en-Provence, 10 mai 2001: les juges ont considéré que les personnes morales sont susceptibles
de subir une atteinte à leur vie privée dès lors qu’elles sont titulaires de droits, non pas identiques,
mais analogues aux droits de la personnalité tels que le droit au nom, le droit au secret de leur vie
intérieure parallèlement à la vie publique qui justifie leur existence en raison de leur objet social. La
cour d’appel a précisé qu’une vie secrète peut se dérouler dans les locaux privés de personnes

Partie 2: Les incapacités.

Le système juridique français est régi par le principe de la capacité. Les incapacités (exception
prévue par la loi) sont un régime de protection pour les personnes vulnérables.
Les incapacités peuvent être divisées en deux catégories : les incapacités de jouissance et les
incapacités d’exercice.
 Les incapacités de jouissance ont pour effet de priver une personne de l’aptitude à acquérir
ou transmettre des droits, des biens. Elles sont toujours spéciales et concernent un ou
plusieurs droits déterminés > exceptionnelles car ponctuelles
 Les incapacités d’exercice concernent la possibilité d’exercer des droits seuls. Elles
représentent qui exerce des droits à sa place→ titulaire des droits MAIS interdit de les
exercer soi même

*** Ex. : pas droit de contracter un mariage pour les moins de 18 ans (en principe). Les incapacités
d’exercice, quant à elles, ne privent pas la personne d’acquérir des droits, mais l’empêchent
d’exercer tel ou tel droit.
*** Ex. : vendre une maison, emprunter, agir en justice, etc.

Un individu frappé d’incapacité d’exercice a les mêmes droits qu’une personne capable, mais il ne
bénéficie pas du droit de les exercer seul (il ne peut pas les mettre en œuvre seul). Une telle
restriction s’explique essentiellement par la volonté de protéger l’incapable. Ces incapacités
d’exercice ont pour but d’assurer la protection des personnes vulnérables, dépourvues d’expérience
(les mineurs) ou atteintes d’une altération de leurs facultés corporelles ou mentales (les majeurs
protégés). S’ils sont dits incapables, la loi prévoit que leurs droits seront exercés à leur place et pour
leur compte par un représentant légal : c’est le système de la représentation.
Le but est de protéger les personnes vulnérables: le représentant légal est la personne chargée de
s’occuper et d’exercer les droits des personnes incapables.

Chapitre préliminaire: L’autorité parentale, l’administration légale et la tutelle.

L’autorité parentale (relation parents/enfants): ensemble de droits et devoirs exercés par les parents
dans l’intérêt de leur enfant mineur. Les parents sont titulaires de l’autorité parentale si le lien de
filiation est établi.

Le domaine de l’autorité parentale : s’exerce sur la personne du mineur, en tant que personne
vulnérable, il faut la protéger. Les parents gèrent ses biens et exercent leur autorité jusqu’à sa
majorité. Il s’agit là d’un intérêt général et d’ordre public; on ne peut y déroger.
Au moment de son émancipation = arrêt exceptionnel.

Concernant les droits et devoirs:


* Résidence: l’enfant est domicilié chez ses parents. Un droit de réagir et d’agir pour
réintégrer l’enfant au domicile des parents est envisageable.
→ Sanction pénale en cas de soustraction du mineur: les parents ont la garde de l’enfant ; ils sont
ainsi responsables des dommages et intérêts causé par lui-même (civilement).
En cas de garde exceptionnelle par un seul parent, l’autre parent est également responsable.
Sanction pénale en cas de manquement au devoir de résidence : retrait de l’autorité parentale.

* Droit de surveillance: limiter ou interdire des relations avec des tiers.


Sanction pénale : mesure éducative, délégation ou retrait de l’autorité parentale.
En matière d’éducation : les parents doivent surveiller l’éducation des enfants, en veillant à leur
scolarité, obligatoire, études supérieures…
En cas d’éducation à domicile, ils disposaient autrefois d’un devoir de correction: l’art 371-1 du
code civil indique que l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques et psychologiques.

Fessée éducative: violence volontaire sans ITT. La sanction pénale dépend du dommage causé,
l’usage de ce devoir correctionnel est prohibé, et aucune tolérance n’est admise.
La méthode éducative est libre. Les parents assurent la santé de l’enfant: ils décident ce qui relève
des soins médicaux.
→ Exception: Le médecin peut passer outre le refus des parents si ce dernier a des conséquences
graves sur la santé de l’enfant. Ex: vaccination obligatoire.
L’enfant demeure soumis, doit être consulté et associé aux décisions en fonction de son âge et de sa
maturité.

Ainsi, l’autorité parentale s’exerce de manière commune. Dans le cas d’une famille monoparentale,
la filiation est établie à l’égard d’un seul parent. Mais l’autorité parentale peut être exercée seul,
l’autre pouvant obtenir un droit de visite.
Dans le cas d’une séparation, les devoirs envers les enfants persistent.

Résidence alternée: le parent qui ne vit pas avec l’enfant contribue aux charges de ce dernier.
Si l’intérêt de l’enfant le commande, le juge peut choisir à qui confier l’autorité parentale.

Délégation de l’autorité parentale: elle peut être partielle ou totale, volontaire ou imposée. Cela
signifie qu’elle est transmise à un tiers. Elle est retirée si l’intérêt des parents le commande. Partielle
ou totale, selon une décision du juge pénal dans le cas d’une infraction pénale (ex: viol, inceste), ou
du juge civil en cas de mise en danger ou de désintérêt des parents à l’égard de l’enfant.

A) L’administration légale.

Ensemble de pouvoirs de représentation et de gestion du patrimoine que la loi confère au


titulaire de l’autorité parentale, donc dévolue aux parents de l’enfant (1 ou 2 parents:
administrateur légal). Il agit ainsi en justice au nom de l’enfant, toujours guidé par l’intérêt
supérieur de ce dernier.
Droit de jouissance légale sur les biens de l’enfant: le jouissance cesse dès lors que l’enfant a 16
ans.
Avant cela, l’administrateur légal est contrôlé par le juge, qui peut demander des comptes.
Chaque année, l’administrateur légal présente un inventaire du patrimoine/des biens de l’enfant au
juge.

B) La tutelle de l’enfant mineur.

Art 390 du code civil: la tutelle est ouverte lorsque les parents sont décédés ou privés de l’AP ou
lorsque les enfants n’ont pas de lien de filiation.
Le juge des tutelles peut à tout moment ouvrir la tutelle pour cause grave: les parents se voient
privés de l’AP. Le conseil de famille est convoqué, il nomme le tuteur, qui sera surveillé par le juge
et le conseil de famille, et l’administrateur légal dans certains cas. Le juge des tutelles désigne le
conseil de famille qu’il préside.
On peut prévoir un tuteur dans un testament dans le cas d’un décès, mais ce dernier peut refuser
d’exercer ce rôle.

Conditions générales relatives à l’éducation et à l’entretien de l’enfant mineur:


Pour certains actes, il faut une autorisation du conseil de famille.
Le tuteur représente l’enfant dans tous les domaines, comme l’administrateur légal. Il gère les biens
de l’enfant, prend soin de l’enfant, pourvoit à son éducation…
Le conseil de famille détermine le budget.
L’acte administratif (ex: consentir à un bail) par le tuteur n’a pas besoin d’autorisation,
contrairement à l’acte de disposition qui nécessite l’autorisation du conseil de famille.

 Le tuteur ne peut pas accepter une succession, même si il est parfois héritier d’une dette.
 Il ne peut pas consentir d’aliénations gratuites (ex: offrir la maison)
 Il ne peut pas acquérir les droits et créances d’un tiers contre le mineur protégé
 Il ne peut pas exercer une activité de commerce ou profession libérale au nom du mineur
 Il ne peut pas acheter les biens de l’enfant ou prendre les biens du mineur à bail
Les organes de la tutelle ne sont pas responsables des dommages. Le tuteur demeure contrôlé et
surveillé par le juge et le procureur, afin d’éviter les abus de faiblesse.

Chapitre 1. La condition juridique du mineur.

Le mineur est « l’individu de l’un ou l’autre sexe qui n’a point encore l’âge de dix-huit ans
accomplis », l’article 388 c. civ. Le jour du dix-huitième anniversaire un passage de l’incapacité
générale à la pleine capacité de l’enfant s’opère (art. 414 c. civ).
Pendant la minorité, l’enfant est représenté par ses parents ou, à défaut, par un tuteur. Pendant
cette période, l’enfant fait l’objet d’une protection particulière, due à la vulnérabilité qui découle de
son jeune âge, qu’il s’agisse de sa personne ou de son patrimoine.
Toutefois, le Code civil établit une distinction entre deux catégories de mineurs : les émancipés et
ce qui ne le sont pas. La non-émancipation est le principe (Section 1), c’est le statut par défaut.
L’émancipation comme « accession anticipée à la majorité » est l’exception (Section 2).

Section 1- Le mineur non émancipé.

Si, en principe, les actes accomplis par le mineur sont frappés de nullité du fait de son incapacité, il
n’en reste pas moins que le droit admet la validité de certains actes par exception.

§1. L’incapacité du mineur.

Selon l’article 1124 c. civ., le mineur non émancipé n’a pas la capacité de contracter d’actes
juridiques. Les actes juridiques du mineur doivent être accomplis par son représentant légal du fait
de l’incapacité générale d’exercice du mineur. A défaut l’acte est frappé de nullité pour incapacité
de son auteur.
Remarque 1 : Si dans une procédure civile ou pénale les intérêts du mineur entrent en opposition
avec ceux de ses représentants légaux, le JAF ou le juge saisi d’instance doit désigner un
administrateur ad hoc chargé de sa représentation, aux termes de l’art. 388-2 c. civ.
Remarque 2 : l’article 371-1 al. 3 c. civ. préconise aux parents d’associer l’enfant aux décisions le
concernant « selon son âge et son degré de maturité ».

Action en nullité – La nullité est donc relative. L’action en nullité est exercée par le représentant
légal du mineur ou l’ancien incapable devenu majeur. Le délai de prescription (5 ans) court à
compter de la majorité, contestable par l’enfant majeur ou le tuteur.
Toutefois, la personne qui a contracté avec l’incapable peut faire obstacle à l’action en nullité,
conformément à l’article 1151 c. civ. si elle établit que l’acte était utile au mineur et exempt de
lésion ou bien que ledit acte a profité au mineur.

Actes rescindables pour lésion – Si le mineur a accompli un acte que son représentant légal aurait
pu accomplir sans autorisation, cet acte n’est pas nul. Il sera nul, ou plutôt rescindé, s’il y a une
lésion, c’est-à-dire « un préjudice qu’éprouve un contractant du fait de la disproportion de valeur
entre les prestations promises ou échangées en vertu du contrat ». Il y aura un versement d’un
complément de prix, une compensation pour réparer la disproportion. La disproportion en question
est laissée à l’appréciation souveraine du juge.

§ 2. La validité de certains actes accomplis par le mineur.

Par exception l’incapacité du mineur sera sans effet sur certains actes, à la condition que le mineur
soit doué du discernement, étant précisé que l’âge n’est pas défini par le législateur dans le code
civil. [Le discernement est la capacité de distinguer le bien et le mal].

Remarque : Le Code de la justice pénale des mineurs, qui entre en vigueur le 1er octobre 2020, pose
une présomption de capacité de discernement pour les mineurs âgés de treize ans. Cette
présomption est simple (on peut la renverser donc). La pratique judiciaire se fonde sur une analyse
au cas par cas, mais on peut remarquer que l’âge du discernement se trouve souvent entre 6 et 8
ans.
Les prérogatives que le mineur peut exercer lui-même sont les suivantes :
 Le mineur peut accomplir valablement les actes de la vie courante autorisés par l’usage
(variables selon l’âge) : acheter une baguette, par exemple (v. art. 389-3 et 408 al. 1er c. civ.).
 Si le mineur est doué de discernement (appréciation in concreto), aux termes de l’art. 388-1
c. civ., il peut être entendu par le juge dans toute procédure le concernant.
En cas de divorce par consentement mutuel, les parents doivent avertir l’enfant et il pourra
demander à être entendu par le juge ; cette décision orientera la procédure : elle sera judiciaire
ou extrajudiciaire (art. 229-2 c. civ.).
 A l’âge de 13 ans, le mineur doit consentir à certains changements de son état : changement
de prénom, de nom, son adoption.
 A l’âge de 16 ans, le mineur intervient personnellement pour la nationalité, il peut être
autorisé à créer et gérer une EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée) ou une
société unipersonnelle, il peut disposer d’une partie de ses biens par testament, il peut
retirer de l’argent sur son livret de caisse d’épargne, il peut requérir la convocation du
conseil de famille et il reçoit le compte de gestion de la tutelle qui le concerne.

Section 2- Le mineur émancipé.

→ Pas fait.

17/03

Chapitre 2. Les majeures protégés.

Ce sont des personnes vulnérables dû à leurs facultés morales ou corporelles, on va mettre en place
un régime de protection. Cela doit être certifié par un certificat médical certifié par un médecin.
Le procureur, un mbr de la famille, etc peut saisir le juge des tutelles. Le juge des tutelles et le
procureur ont un devoir de surveillance, ils peuvent déssaisir la personne chargée de la protection.
En principe les services sont gratuits et les indémnités vont au majeur protégé.

Section préliminaire – la protection générale des majeurs.

Dans le code civil il y a un titre appellé ‘De la majorité et des majeurs protégés’ composé de deux
chapitres où on trouve 5 mesures de protection, il y en a d’ordres générales:
- un individu avec des problémes mentaux et qui passe des actes juridiques → nullité des actes.
- dommage causé sous l’empire d’un trouble→ il va devoir répondre du dommage causé.

§1. La nullité des actes accomplis sous l’empire d’un trouble mental.

L’art 4 du c.civ dit qu’un acte doit être accompli par une personne saine d’esprit. Cela vaut pour
tout acte juridique que ce soit fait à titre onéreux ou gratuit. S’ils ne sont pas accomplit pas
unepersonne saine d’esprit ils ne sont pas malade et peuvent être remis en cause.
Il incombe à ceux qui agissent en nullité de prouver l’existence d’un trouble mental, il y a deux
situations:
- l’auteur de l’acte ne va pas être placé sous une mesure de protection→ art 414-2,
- l’auteur de l’acte va être ultérieurement placé sous un régime de protection→ art 464.

A) L‘action de droit commun.

L’article 414-2 prévoit pls situations.

1) Les conditions de l’action.

La loi distingue si la nullité est formé pdt la vie de l’auteur de l’acte ou après son décés.

a. Action intentée du vivant de l’auteur de l’acte.


Selon l’art 414-2, de son vivant l’action en nullité est reservé à l’auteur de l’acte. La jp précise qu’il
faut prouver le trouble mental au jour de l’accomplissement de l’acte, la preuve se fait par tout
moyen.

b. Après le décés de l’auteur de l’acte.

Ce sont les héritiers qui vont agir en nullité:


- Il faut apporter la preuve de la faculté mentale, elle doit être dans l’acte.
→ Exception: la preuve se fait par tout moyen pour seulement actes comme les libéralités
(testament). La preuve est plus souple car ce sont des actes gratuits.

Imminence de l’incapacité: action en nullité est aussi ouverte quand on pense que la placement sous
protection est imminent, ce placement avait été empêché par le décés de la personne.

2) La prescription.

Pour les deux hypothéses il y a le même délai de 5 ans car c’est une nullité relative. Il y a une
imprécision dans le texte, le point de départ n’est pas prévu par la loi. Le point de départ est la date
du contrat de l’auteur, la deuxième action faites par les héritiers est au jour du décés.

B) L’action spéciale.

Elle permet de remettre en cause les actes d’une personne non protégée.

1) Les conditions.

Avant l’ouverture d’une tutelle ou curatelle on peut remettre en cause les actes d’une personne n-
protégée.
Il faut regarder pls détails:
- on peut les remettre en cause avant 2 ans l’ouverture d’un régime de protection, dans cette limité
tout les actes peuvent être annulés.
- délai de prescription de 5 ans à l’ouverture du jugement pour agir en nullité des actes accomplit.
- la preuve est conditionné à la preuve d’un trouble mental, elle se fait par tout moyen.

2) Les effets.

- Les obligations des actes qui avaient été accomplit peuvent être réduites.
- La nullité de l’acte est prononcée que s’il y a eu un préjudice.
L’article 466 du c.civ prévoit la possibilité d’agir sur les deux fondements.

§2. La responsabilité pour dommage causé par qui a un trouble mental.

A) La responsabilité personnelle.

L’art 4 dispose que celui qui cause dommage a autrui aloirs qu’il a été sous trouble n’en est pas
obligé à le réparer. Une personne atteinte d’un trouble mental peut échapper à sa responsabilité
pénale.

B) La responsabilité du fait d’autrui.


L’art 2142 du c.civ permet de tenir comme responsable civilement les personnes qui ont acceptés la
charge d’organiser et de contrôler à titre permanent le mode de vie des personnes handicapés
mentales.

Section 1- La sauvegarde de justice.

Cette protection est très légère et permet de prépater un régime bcp + lourd. Elle se fait soit par une
décision judiciaire ou médicale, le but est de préparer une protection temporaire d’un an qui peut
être renouvellé par certificat médical ou décision judiciaire. La sauvergarde est arrêté si les actes
pour lesquels elle a été accomplit ont été accomplit ou qu’u autre régime est mit en place. Cette
sauvergarde vaut pour les actes de la vie civile. On va représenter un individu dans
l’accomplissement de certains actes prévus, la personne reste capable et son mandataire peut faire
des actes conservatoires.
L’art 435 dispose que les actes que la personne va passer pdt cette période vont être rescinder. Dans
certains cas on va parler de la nullité des actes pour trouble mental.

Section 2- L’habilitation familiale.

C’est une mesure de protection légère, c’est une habilitation donné par le juge des tutelles qui va
permettre de passer, assiter des actes au nom du majeur. Le majeur n’a pas toutes ses capacitézs
corporelles ou a des troubles mentaux.
L’habilitation est donnée à un mbr de la famille, si la personne est mariée cela va être attribué au
conjoint si le régime matrimonial ne suffit pas.
La personne elle même peut provoquer cette protection ou toute personne intéressée. Le juge peut la
faire + lourde ou + légère selon les cas. Quand le juge examine les requêtes il va entendre la
personne visée et les proches parfois.

Le principe de l’habilitation est d’avoir un champ réduit, on a une incapacité partielle pour des actes
visés. Ces actes sont visés et on va préciser ceux que la personne peut accomplir seule, toutefois le
juge doit donner son accird pour les actes à titre gratuit.
L’habilitation générale dure 10 ans, elle peut être renouvelable jusqu’à 20 ans si l’état ne s’est pas
amélioré.

Si la personne fait un acte seule, cela engendre la nullité de l’acte. Si un acte est passé seul alors que
la pêrsonne devait être assisté on va annuler l’acte s’il a porté préjudice.
Si la personne habilité abuse de son pouvoir l’acte est rendu nul de plein droit.

Section 3- La curatelle.

Art 440 et suiv→ c’est un régime de protection bcp + fort qui contrôle l’individu protégé.
Il y a des actes que la personne peut prendre seule et d’autres où elle a besoin d’une assistance.
L’art 447 permet au juge des tutelles de désigner un curateur par un ordre hiérarchique:
- curateur datif désigné par la personne elle-même (désignation par les parents d’un enfant mineur
ou majeur dont ils ont la charge, cela vaut à compter du décés),
- conjoint, partenaire d’un PACS ou concubin (sauf si la vie commune a cessé),
- un parent, un allié ou un epersonne résidant avec la personne ou entretenant des liens étroits et
stables avec elle,
- un mandataire judiciaire à la protection des majeurs.

→ Il peut y avoir plusieurs curateurs avec plusieurs missions. Il peut se retirer en cas d’ingratitude
ou de fraude. Il peut être accompagné d’un subrogé curateur qui va être choisi par les proches pour
remplacer le curateur si la question suscite un conflit intérieur (conflit de divorce où le conjoint est
le curateur.

Sa mission générale est d’assister l’individu quand à son patrimoine et les actes personnels. Le juge
peut limiter ses missions.

Les actes personnels seul sont l’autorité parentale,le nom de l’enfant, etc. Les décisions portant
atteinte à l’individu sont assistés→ pour le mariage il faut avertir le curateur qui peur s’y opposer,
pour le PACS il doit être présent pour la fin du contrat, le divorce judiciaire est interdit il peut
seulement faire un divorce extra-judiciaire.

Les missions générales de protéger l’individu sont:


- gestion des biens, on distingue des types d’actes:
* actes de disposition,
* acte de commerce,
* le juge peut en ajouter dautres comme
→ le juge peut aller jusqu’à affirmer une curatelle renforcé, il va y avoir un compte au nom de la
personne mais c’est le curateur qui aura la possession de l’argent. Le curateur n’est pas libre, pour
éviter les abus le juge contrôle le curateur. Le curateur engage sa responsabilité en cas de faute
lourde ou de dol.
Si le majeur agit seul, l’acte sera annulé à conditions d’avoir un préjudice. Si le curateur agir au-
delà de ses missions la nullité est encourue de plein droit.

La fin de la curatelle se prend par la mort, on peut y mettre fin ou la modifier pour avoir des
mesures plus lourds ou plus faibles.

Section 4- La tutelle.

L’idée est de protéger une personne de l’altération de ses capacités mentales ou corporelles→ art
425 c.civ. Ces incapacités sont telles qu’elles sont contraignantes dans la vie continue.
Il y a un principe de subsidiaire.

L’art 448 fixe la liste du tuteur:


- tuteur datif (vivant les parents ont désigné pour l’enfant),
- le conjoint,
- parents, alliés ou toute personne qui a vécu avec de manière stable,
- mandataire judiciaire (rémunéré).
Il peut y avoir plusieurs tuteurs et un tuteur subrogé qui va le sureviller et le remplacer. Il peut
également être accompagné par un conseil de famille qui est un organe collégiale qd le patrimoine
est lourd et complexe.

Les missions du tuteur:


‘Le tuteur représente les intérêts du majeur protégé’, il gére:
- le patrimoine sauf s’il y a un texte express qui limite ses missions,
- le majeur est incapable et est représenté dans tout les actes de sa vie. Le juge peut préciser danss la
décision peut faire seul certains actes ou avec assistance.

Les actes personnels→ le tuteur va l’assister et le représenter, il faut une décision du juge ou du
conseil des familles, tout doit être autorisé par l’un des deux: mariage, avec audition des époux et
validation des parents, divorce par consentement mutuel, PACS = assistance pour la fin et le tuteur
peut le rompre sur autorisation.
Les actes patrimoniaux→ il les exerce seul, pur ceux de disposition le juge doit se prononcer.

Les sanctions→ si le majeur agit seul l’acte va être annulé sous réserve d’un préjudice. À l’inverse
si le tuteur agit seul l’acte sera nul de plein droit. Si le majeur agit seul sans la réponse du tuteur les
actes seront nul de plein droit sans preuve.

Le délai est de 5 ans, peut être de 10 et renouvelé à 20 ans.

La tutelle prend fin par le décés, l’expiration du délai, un jugement à main levé,…

Section 5- Le mandat de protection future.

L’art 477 du c.civ prévoit la disposition de cette protection future qu’on anticipe. C’est un mandat
en vertu duquel on prévoit un régime de protection et on va charger une ou pls personnes pour
protéger la personne et gérer ses intérêts personnels et patrimoniaux.

Le mandataire peut être une personne physique ou morale qui doit être inscrite sur la liste.
L’accord de ce mandat est notarié pour le mandat qui concerne autrui, les parents vont s’organiser
pour prévoir une protection, représentation des enfants. Ils vont désigner qq1 avec un lien affectif
qui va veiller sur les intérêts affectifs et matériels de l’enfants.

Le mandat pour soi peut s’agir d’un acte sous seing-privé contresigné par un avocat ou il doit suivre
les modalités établit dans un décret.

S’il s’agit d’un mandant sous signature privé, le mandataire va faire seul ce que le tuteur peut faire
seul.
Si c’est un acte sans autorisation le juge des tueturs doit autoriser l’acte.
Si c’est un acte pour autrui/notarié les actes à titre gratuit vont être autorisé par le juge.

Fin du mandat:
- récupére ses facultés,
- décés ou tutelle ou curatelle,
- révoquation du mandataire par le juge qui peut susprendre le mandat.

24/03

La loi du 2 mars 2022 entre en vigueur le 1er juillet 2022:


- le nom de famille des enfants→ transmission du nom de famille du parent dont il ne porte pas le
nom à titre d’usage,
- un parent peut de façon unilatérale adjoindre le nom de famille à celui de l’enfant s’il a moins de
13 ans, l’autre parent peut saisir le JAF et s’opposer à l’injonction,
- l’époux qui porte le nom de son conjoint à nom d’usage peut se faire dans la limite de deux noms,
- la possibilité de faire une procédure de changement de nom par une déclaration en mairie, on peut
substituer ou ajouter le nom de l’autre parent à l’enfant. Ce changement ne se fait qu’une fois, il
faut un motif légitime. Il y a un délai de réflexion d’1 mois.
- la juridiction compétente peut se prononcer pour retirer l’autorité parentale (JAF),
- le majeur sous tutelle peut demander à changer sans assistance son prènom auprès de l’OEC.

La loi du 14 février 2022 distingue un double patrimoine: le patrimoine professionnel et individuel.


Entraînement:

Julie, une vedette de cinéma, a été prise en photo dans son jardin à l’occasion d’un pique-nique
d’anniversaire de son enfant. Elle voit cette photo d’elle et son nouveau concubin, dont la relation
était secréte, dans un journal suivi d’un article parlant de cette relation.

I. Droit au respect à la vie privée.

A) Principe.

En vertu de l'article 9 du code civil en matiére de vie privée, le principe est que la personne doit
consentir à la révélation ou l’immixtion dans la vie privée, mais également aux modalités de celles-
ci, la personne est la seule à pouvoir décider de livrer ou non au public des informations d'ordre
intime la concernant.
En l’espèce Julie n’a pas consenti à la publication de ces photos.
En consèquence la presse n’a pas le droit de révéler une information sur une personne sans son
consentement.

Cependant il existe une exception concernant les personnes publiques mais en ce qui concerne leur
vie publique.
→ arrêt de la CEDH, 10 novembre 2015: Couderc et Hachette Filipacchi associés c/ France:
révélation par un magazine d’un enfant caché du prince de Monaco→ magazine condamné par la
France. La CEDH n’était pas d’accord avec cette condammation car cela touche la responsabilité du
prince, ainsi que sa succession, il y a un intérêt général.

Cela concerne la vie privée et n’a aucune influence sur le travail. L’article est sensationnel donc la
limite n’est pas respecté→ violation du respect au droit à la vie privée.

B) Réparation.

En vertu de l’article 226-1 du code pénal la captation d’image dans un lieu privé est puni.
En l’espèce les photos ont étaient prises dans un lieu privé et le consentement n’a pas été donné.
En conséquence 45 000 euros d’amende + 1 an d’emprisonnement.

II. Droit à l’image.

A) Principe.

En vertu de l’article 9 du code civil chaque individu à le droit de donner son accord et de décider de
l’utilisation de son image qui va être utilisé.
En l’espèce la publication a été faiutes à l’insu de la personnalité qui n’a pas donné son
consentement à la prise des photographies et à leur publication.

B) Réparation.

→ même chose.

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