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Le droit civil c’est avant tout le code civil, qui a était promulguer le 21 mars
1804 par Napoléon Bonaparte qui souhaitait ainsi unifier le droit applicable
sur le territoire français. En effet jusqu’alors on avait un droit coutumier qui
s’appliquait au nord de la France, tandis qu’au sud de la France on appliquait
un droit écrit, héritier du droit romain.
qu’en droit des obligations, droit des biens, on trouve une multitude de
définitions ; on chercherait en vain quelque chose d’analogue concernant les
personnes.
nombreuses sauf dans le droit des personnes ou les institutions étant vécues
n’ont pas besoin de définition. »
Le droit des personnes est donc la partie du droit civil qui étudie les personnes
en tant que sujet de droits c’est-à-dire qui étudie la personnalité juridique dont
dont on est titulaire. C’est donc sa capacité à agir par exemple : d’agir en
justice.
A côté des personnes physiques le droit à créer des personnes morales par
exemple des sociétés commerciales, des associations. Afin de les doter des
même caractéristiques que les personnes physiques c’est ainsi que les
personnes morales vont avoir des droits mais aussi des devoirs et des
pourrait le faire en justice. Ces pers morales sont titulaire d’un patrimoine.
temps.
Là encore pdt longtemps il n’a pas été question d’épiloguer longuement sur les
bornes temporelles dans lesquelles la personne juridique est insérée, le bon
Toutes fois depuis 1804 les choses se sont compliquées et ont évolué. De
nombreux débats sont ouverts aujourd’hui sur la définition même de la
II. Des évolutions qui rendent plus complexe mais qui rendent aussi plus
intéressante la matière.
Ainsi par exemple aujourd’hui grâce aux progrès scientifique on peut prélever
des organes sur une personne et les réimplanter sur une autres. On peut
intervenir sur les gènes, on peut se servir des cellules sexuelles, donner ses
ovocytes, son sperme. On peut mettre à disposition une partie de son corps,
Tous ces éléments qui peuvent être détachés de la personne grâce à l’évolution
et à la science, concrètement sont-ils des biens ordinaires? ou doivent-ils
Les réponses du droit sont multiples et variées et ne sont pas toujours très
claires, mais une tendance se dégage tout de même ; celle de la volonté de
protéger le corps humain.
Depuis plusieurs années certains juristes militent pour que l’animal soit
considéré comme une personne juridique à part entière. Ces juristes soulignent
que les animaux tout comme les êtres humains sont confrontés à la vie, à la
part entière.
2 Citations :
Notre droit a évolué et a pris en compte la spécificité de l’animal qui, s’il n’est
pas tout à fait une personne, n’est pas non plus une chose ordinaire.
Pendant longtemps les animaux n’étaient protégés que par la loi Grammont de
1850 loi qui ne punissait les mauvais traitements infligés aux animaux que
s’ils
étaient donné en public. Il a fallu attendre une loi du 12 Novembre 1963 pour
que soit institué un délit pénal, le délit d’acte de cruauté envers les animaux
droit de l’abandonner.
dans le CC art 515-14 , cet article dispose que « les animaux sont des êtres
vivants doués de sensibilité ».
aussitôt que « sous réserve des lois qui les protègent les animaux sont soumis au
régime des Biens Corporels ».
Certains juristes pensent qu’il faut aller plus loin ils font valoir que l’animal de
assez souvent en des termes de droits, de garde ou de visite, plus que dans des
termes d’attributions de biens.
particulier voudraient abolir la distinction selon les espèces. Pour eux tous les
êtres vivants devraient faire l’objet de la protection.
chimpanzé dénommé Cecilia. Dans cette affaire une plainte avait été déposée
par une association de défense des droits des animaux, faisant valoir que le
ordonnance qui confère aux êtres humains le droit de ne pas être emprisonné
sans jugement. Et c’est ainsi que le chimpanzé a été libéré.
Jurisprudence n°1 : Une exposition à paris en 2009 "à corps ouverts" -->
exposition de cadavres chinois qui avaient été platinés (rendu imputrescibles)
et avaient étaient écorchés afin d'exposer les organes ou les muscles. Deux
associations avaient demandé l'interdiction de cette exposition au motif : que
l'on ne pouvait pas traiter ces corps comme de simples objets. L'affaire est allée
jusque devant la Cour de Cassation, le 16 septembre 2010, et a donné raison à
ces deux associations qui demandaient l'interdiction de cette exposition. Pour
cela la Cour de Cassation s'est appuyée sur l'art 16-1 du CC qui dispose " le
respect dû au corps humain ne cesse pas avec la mort, les restes des personnes
décédées doivent être traités avec respect, dignité et décence » Cours de
Cassation "une exposition de cadavres à des fins commerciales méconnait cette
existence" Donc ces cadavres s'ils ne sont plus des personnes ne sont pas pour
autant tout à fait des choses, ils sont encore imprégnés de la personne
humaine qu'ils étaient et à ce titre sont protégés par la loi.
I. La Composition du Nom
A l’origine chaque individu n'avait qu'un prénom, ainsi par exemple dans la
bible tous les personnages (Adam, Eve, Noé) n'ont qu'un prénom qui les
désigne. Mais très vite dans la plupart des civilisations, l'usage a été pris
d'accoler au prénom, celui du groupe familial auquel appartenait l'individu. Par
exemple chez les Romains on ajoutait un surnom : l'auteur latin Cicéron
s'appelait en réalité Marcus (prénom) Tullius (nom du groupe familial) Cicero
(surnom/sobriquet qui voulait dire pois chiche). Au Moyen-Âge, pour identifier
les individus dans le village, on ajoute souvent un surnom au prénom, c'est
comme cela que se forge des noms de familles actuels (Paul Dubois, le Paul qui
habitait près du bois), (Baptiste Cheval, celui qui a un cheval) Ce qui va être
déterminant dans la fixation des noms de familles, c'est l'adoption d'une
célèbre ordonnance en 1539, l'ordonnance de Villers-Cotterêts , texte qui oblige
les curés des paroisses à tenir un registre de l'état civil mentionnant donc les
noms, prénoms et éventuellement surnom des personnes. Le nom est composé
de plusieurs éléments certains sont essentiels tant dis que d'autres sont
facultatifs et accessoires.
1. Le Nom de Famille :
Il s'agit tout d'abord du nom de famille, ce qui le caractérise c'est qu'il est
transmis par filiation. Il nous rattache à une famille. On considère aujourd'hui
qu'il y a 1.300 Nom de familles différents cela s'explique par l'histoire
mouvementée de la France. Qui a été de tous temps une terre d'immigration où
les brassages de populations sont nombreux. Toutes fois ces noms de familles
sont assez mal repartis, ainsi on considère qu'il y a 1000 noms qui sont
extrêmement fréquents (Dupont, Martin, Dupois) 25% de la pop porterai ces
mêmes Noms. 2. Le Prénom : En principe il permet d’individualiser un individu
dans une même famille. Car par tradition les mêmes prénoms reviennent dans
une famille de génération en génération.
o Première Remarque : Le prénom est choisi par les parents mais ça n’a pas
toujours été le cas. La tradition voulait que le prénom soit choisi par le Parrain
ou la Marraine. Par ailleurs le code civil de 1804 qui n’envisageait le prénom
que sous l’angle technique et juridique du service de l’état civil mettait plutôt
en lumière la personne qui venait déclarer la naissance de l’enfant. Ainsi il a
longtemps été affirmé que le choix du prénom appartenait au déclarant de
l’enfant à l’état civil. Il a fallu attendre une loi du 8 janvier 1993 pour que soit
inscrit dans le code civil, le principe selon lequel les prénoms de l’enfant sont
choisis par ses pères et mères dans l’article 57 du Code Civil “le choix
appartient aux pères et mères de l’enfant” Selon une enquête le prénom est une
source de conflit chez les parents dans 20% des cas le choix du prénom est fixé
avant même la conception de l’enfant. Tant dis que dans environ 6% des cas le
choix du prénom se fait après l’accouchement. il n’y aura pas de lien de laUne
mère qui demande à accoucher sous X filiation entre l’enfant et la mère,
depuis 1993 cette mère est autorisée, voir même encouragée à faire connaître
les prénoms qu’elle aimerait voir attribués à l’enfant.
Il est choisi par le concerné. L'usage d’un pseudo est autorisé même dans les
actes juridiques des lors qu’il n’en résulte aucun préjudice pour les tiers. Le
droit d’auteur reconnait l’usage des pseudonymes auxquels il consacre un
article du code de propriété intellectuelle, cet usage est extrêmement fréquent,
L'auteur est même en droit de faire respecter son pseudonyme, il peut par
exemple poursuivre en responsabilité, l’éditeur qui révèlerait sa véritable
identité. Toutes fois cette liberté d’usage de pseudonyme et doublement limitée,
en premier lieu : - le pseudo ne peut pas remplacer le nom dans tous les actes
officiels. - en second lieu, dans certaines professions l’usage de pseudonyme
est interdit, ainsi le code de la santé publique interdit l’exercice de la médecine
sous pseudonyme, de même à (l’exception des légionnaires, qui ont une identité
d’emprunt) les militaires n’ont pas le droit de porter des pseudonymes.
Loi du 4 mars 2002 sur le nom de famille, modifié par la loi du 17 mai 2013 loi
du mariage pour tous. Institue désormais une égalité dans le couple s’agissant
de la transmission du nom de famille de l’enfant. Le principe est posé à l’art
311-21 du CC « lorsque la filiation de l’enfant est établie avec ses deux parents
» règle : si les deux parents sont d’accord, ils choisissent soit le nom du père,
soitle nom de la mère, soit les deux noms accolés dans l’ordre qu’ils ont choisi.
En cas de désaccord l’enfant prend leurs deux noms dans la limite du premier
nom de famille pour chacun d’eux accolés selon l’ordre alphabétique. Une fois
cette attribution faite le nom de famille devra ensuite être le même pour tous
les enfants communs. Pars ailleurs lorsque la filiation n’est établie qu’à l’égard
d’un seul parent l’enfant porte le nom de ce parent. Si le lien de parenté avec le
second parent n’est établi que plus tard, mais pendant la minorité de l’enfant
les parents peuvent faire une déclaration conjointe pour changer le nom de
celui-ci. Si l’enfant a plus de 13 ans, il faut obtenir son consentement pour
modifier son nom.En cas d’adoption, plénière l’enfant est assimilé à un enfant
légitime, lien avec la famille d’adoption sont totalement rompus.En cas
d’adoption simple le principe c’est l’ajout du nom de l’adoptant a celui que
possède déjà l’enfant. Si l’enfant est adopté par un couple qui ne porte pas le
même nom, on ajoutera au nom que portait déjà l’enfant un des deux noms des
parents adoptifs. Et en cas de désaccord on ajoutera le premier par ordre
alphabétique. Cette réforme qui vise à supprimer la conception patriarcale de
la transmission du nom. Mais cette réforme pour l’instant n’a remporté qu’un
très faible succès.
Pendant le mariage chaque époux peut porter le nom de son conjoint il s’agit là
d’une règle coutumière qui remonte au 18ieme sc. Qui existait au départ pour
les familles nobles et qui s’est étendu au peuple. Cette règle coutumière a été
inscrite de manière explicite dans le CC à l’occasion de la loi du 17 mai 2013
Art 225-1 « chacun des époux peut porter à titre d’usage le nom de l’autre
époux par substitution ou adjonction à son propre nom dans l’ordre qu’il
choisit. » Cet usage n’est pas une obligation, mais bien un Droit. L’autre
conjoint ne peut s’y opposer qu’en cas d’abus. Ex : dans un jugement du 25
Février 1986 le TGI de bordeaux a refusé à Jean- Marie Le Pen le droit
d’interdire à son épouse se présenter sous son nom de femme mariée comme
candidate dans un élection politique sous une étiquette opposée à la sienne.