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Le Droit des personnes

A l’examen de TD, on va devoir faire une fiche arrêt


Le partiel final ça sera un gros cas pratique
La veille des TD il faut déposer le devoir sur la plateforme Moodle.

La fiche d’arrêt : une analyse de décision de justice


(= compréhension d’une décision de justice)
1er temps : Les faits (comprendre la décision de justice, les qualifiés juridiquement)
2ème temps : La procédure (voir schéma)
3ème temps : Le problème de droit (point désaccord sur une règle de droit, identifié les parties à
sollicité la Cour de cassation)
4ème temps : La solution de droit (solution de droit apporté par la Cour de cassation)  Arrêt de
cassation,  Arrêt de rejet

La cas pratique
(= consultation juridique)
1er temps : Qualification juridique des faits (ex : voisin bruyant la nuit = tapage nocturne)
2ème temps : Problèmes de droit
3ème temps : La règle de droit
4ème temps : L’application aux faits
5ème temps : Conclusion éventuelle

Le commentaire d’arrêt (Analyse d’une décision de la Cour de cassation)


Introduction : étapes de la fiche d’arrêt (Semestre 1)
Développement : I/A et B II/A et B (Semestre 2)
(Civ 3è 27 juin 1973) ça veut dire Civile 3ème chambre (car il trie par 3 chambres) avec la date.
Introduction générale :
1 : La notion de personne
Une personne en Droit à ce qu’on appelle la « personnalité juridique » en d’autres termes une
personne en Droit ce sont les sujets de Droit, être sujet de Droit ça veut dire être titulaire de Droit,
exemple : Droit de vote,
Définition de la personnalité juridique : c’est l’aptitude à être titulaire de droit et assujetti (contraint,
soumis) à des obligations.
Exemple : fœtus, embryon n’as pas la personnalité juridique pourtant c’est un être humain, mais au
sens du Droit ce n’est pas une personne.

2 : La distinction entre les personnes et les choses


En Droit il faut retenir qu’il existe une distinction fondamentale c’est ce qu’on appelle la « Suma
diviso », division entre les personnes et les choses.
De plus en plus il y a des voies qui s’élèvent pour que certaines choses au sens juridique passent dans
la catégorie des personnes (exemple : plante, animaux etc…) On appelle ça des voies de
personnifications. Et l’inverse c’est la réification (traiter une personne comme une chose exemple :
une mère porteuse peut être un local, de location) *
Personne = sujet de droit donc avoir la personnalité juridique, ça possède la conséquence d’être
titulaire de droits et soumis assujetti à des obligations.
Deux exemples d’entités :
A) Les Animaux
Trois remarques : - L’animal n’as pas de personnalité juridique en droit Français, elle n’est pas
titulaire de Droit, ni soumise a des obligations.
Exemple : Karl Lagerfeld son chat choupette héritât de toute sa fortune. Ce n’est pas un être
humain donc il n’a pas pu, car en Droit c’est une chose. A la place on lui a dit de mettre toute sa
fortune sur une personne pour que cette personne s’occupe de Choupette.
- L’animal c’est une chose particulière elle est qualifiée « être vivant doué
de sensibilité » Art 515-14 C.civ loi du 16 Février 2015
C’est pour cette raison que le code Pénal sanctionne ou réprime les sévices grave et les actes de
cruauté vis-à-vis des animaux.
- Le droit indemnise une perte d’animal, ça peut constituer un préjudice
moral.
A) Les Robots
Deux remarques : (ce n’est plus d’actualité car cela à été abandonné par le Parlement européen)
- Les robots ou IA n’ont pas la personnalité juridique en droit ce sont des
choses sous régime d’un bien.
- Il y a une discussion concernant la possibilité de leur autroyer la
personnalité juridique. Il y aurait une responsabilité des robots mais à
l’inverse des humains.

3 : La distinction entre les personnes physiques et les personnes morales


Les personnes physiques se sont des personnes de chair et de sang, les êtres humains.
Des entités abstraites désincarné les personnes morales, les personnes morales on la personnalité
juridique.

PARTIE 1 PERSONNES PHYSIQUES :


Titre 1/ L’existence
Chapitre 1 : Début et la fin
La personne physique renvoie à l’être humain, les deux sont synonymes (Article 16 du code civil « la
loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le
respect de l’être humain dès le commencement de sa vie. »). Tous les humains n’ont pas la
personnalité juridique. Comme les métèques qui étaient dépourvus de Droit.
Paragraphe 1 : La naissance de l’enfant
La naissance c’est le point de départ de la personnalité juridique donc dès la naissance la personne
titulaire de Droits est soumise à des obligations.
Deux conditions cumulatives : - l’enfant doit être né vivant et viable (l’enfant viable est un enfant qui
est apte à vivre en dehors du corps de sa mère) Il faut déclarer sa naissance à l’état civil et ça donne
lui à l’acte de naissance (Article 55 Code civil « Les déclarations de naissance sont faites dans les 5
jours de l’accouchement, à l’officier de l’état civil du lieu »)
Mais si un enfant qui naît vivant et viable mais qui meurt juste avant sa déclaration à l’Etat civil, il
possède quand même la personnalité juridique, c’est le médecin qui déclare la mort à l’Etat civil.
(Article 79-1 alinéa 1 (premier paragraphe) du Code civil : « l’officier d’Etat civil va rétablir à la fois un
acte de naissance et un acte de décès ») néanmoins les parents devront fournir le certificat. Cette
naissance à pour d’établir une filiation et pour la mort le Droit funéraire.
L’hypothèse de l’enfant mort-né donc juste avant ou après l’accouchement ou alors il est né vivant
mais non viable, il ne possède pas la personnalité juridique. Pour tenir compte de ce traumatisme, le
législateur permet dans ce cas d’établir un acte d’Etat civil particulier pour montrer l’existence de
l’enfant. Un acte d’enfant sans vie. Article 79-1 Alinéa 2.
En 2001, il y a une circulaire qui arrive et qui va apporter une modification dans le texte posant une
condition : que l’enfant soit né mort après un terme de 22 semaines d’aménorrhée ou 20 semaines
de grossesse, ou que le bébé fasse au moins 500 grammes.
La jurisprudence s’en mêle et en 2008 la Cour de cassation va rendre 3 arrêts (6 février 2008)
« L’établissement d’un acte d’enfant né sans vie n’est pas conditionnée par le poids de l’enfant ni par
la durée de la grossesse. »
En 2009 autre circulaire modification texte : « ouvrir la possibilité de donner un prénom à cet enfant,
mais les parents ne peuvent pas donner de nom »
Le nom de famille est un attribut de la personnalité juridique.
Loi 6 décembre 2021 modifie l’article 79-1 alinéa 2 : permet aux parents de faire figurer le prénom et
le nom à l’enfant. C’est juste symbolique, aucun effet juridique. L’enfant né sans vie sera inscrit dans
le livret de famille. Il y a des cas où la mère ne pourra établir un acte d’enfant sans vie. Mais il y a des
cas où il n’y a pas d’accouchement, comme les IVG volontaire ou spontanée (fausse couche précoce)
ne permette pas la délivrance d’un acte d’enfant sans vie.
Pourquoi faire un acte d’enfant sans vie ? Cela permet de faire le deuil, mais aussi les parents
peuvent organiser des obsèques, ainsi que l’enfant est inscrit sur le livret de famille puis ça permet
d’obtenir des congés.

Paragraphe 2 : Le cas particulier de l’enfant à naître.


Il y a ce que l’on appelle « des tempéraments » ou encore des « statut particuliers » deux types de
statut particulier :
A) L’enfant simplement conçu
C’est une fiction juridique crée par un législateur « l’enfant simplement conçu est traité comme s’il
était né toutes les fois qu’il y va de son intérêts » on appelle ça le principe de « l’infans conceptus »
peut devenir titulaire de Droit et cet avant même sa naissance et dès sa conception l’enfant peut
faire d’abord l’objet d’une reconnaissance. Il peut recueillir une succession, il peut être sur le
testament on peut même faire une donation à cet enfant. Ce principe de « l’infans conceptus »
permet de reconnaitre à l’enfant une personne juridique provisoire avant sa naissance, c’est une
fiction juridique qui anticipe une réalité donc la naissance de l’enfant. Mais si l’enfant meurt il
n’héritera jamais.
Mais la question est de savoir quand est-ce qu’il a été conçu ? Le législateur établi une présomption
pour estimer la date de conception de l’enfant. Pour ce faire, il va estimer une période entre 300
jours et 180 jours avant le jour de naissance. Article 311 « un enfant est conçu entre le 10ème mois
…»
B) L’embryon
L’embryon comme le fœtus sont des choses particulières en Droit. Ils n’ont pas la personnalité
juridique.
Des auteurs considèrent que l’embryon est particulier car c’est un humain potentiel. Et notamment
une protection de son intégrité physique. Avec une exception pour porter atteinte à l’enfant, L’IVG.
Interruption volontaire de grossesse : (IVG) désormais depuis la loi du 4 mars 2022, l’IVG doit être
pratiqué avant la fin de la 14ème semaine de grossesse avant le 5ème mois.
Interruption médicale de grossesse : (IMG) il peut être réalisé à n’importe quel moment, c’est quand
la mère ou l’enfant est en danger de mort, il faut qu’une équipe de médecin se mette d’accord pour
voir si la vie de l’enfant met en danger celle de la mère ou pas. Ou que l’enfant soit atteint d’une
maladie grave et incurable au moment de diagnostic.
Il y a une volonté de mettre l’IVG dans le bloc de constitutionnalité. Les médecins peuvent dire
« Non » à l’interruption volontaire de grossesse.
La protection pénale de l’enfant à naître, Cour de cassation Assemblée plénière de janvier 2001
stipule qu’un enfant à devenir ne peut être l’objet d’homicide. « L’enfant à naître est exclu du champ
d’application du déni d’homicide involontaire. »
La liberté des femmes à disposer de leurs corps doivent primer sur toutes autres considérations.
Dans le cas contraire les médecins faisant une IVG serait auteur d’homicide.
Section 2 : La fin de la personnalité juridique
Jusqu’en 1854, il y avait la mort civile, il existait une sanction qui faisait perdre la personnalité
juridique, ça pouvait concerner les condamnés à mort, ça consiste à perdre toute forme de droits.
Comme ceux qui était en asile.
Paragraphe 1) Le décès de la personne
Avec l’acte de décès il doit obéir à un certain formalisme. (Art 79 du code civil) Le médecin doit
constater la mort du défunt.
Trois éléments qui doivent être simultanéments présent : - Absence totale de conscience et d’activité
motrice spontanée, - Abolition de tous les réflexes du tronc cérébrale, - Absence totale de ventilation
spontanée.
Dans certains cas, quand on ne retrouve pas la personne au bout d’un certain moment incertitude
sur la mort.
Paragraphe 2 : La cas particulier du cadavre
La volonté d’une personne peut produire des effets juridiques après ma mort. Comme le testament,
les dispositions du testament doivent être exécuté. Même après la mort la personne peut avoir des
décorations à titre posthume, on peut faire des enfants, se marier. La célébration d’un mariage
posthume il faut que l’époux ou l’épouse doit prouver le consentement sans équivoque.
Le respect du cadavre, juridiquement le cadavre appartient à une chose d’une nature particulière
sacrée. Article 16-1-1 « le respect du au corps humain ne cesse pas avec la mort, le reste des
personnes décédés doivent être traité avec respect dignité, décence » Cet article à été utilisé
également dans « Our Body » en fermant l’expo des corps car pas de consentements. Rien
n’empêche d’utiliser le cadavre pour des expériences scientifiques, une personne majeure peut
consentir à donner son corps pour des recherches scientifiques.
La loi bioéthique du 2 août 2021 qui est venu règlementer le don du corps à la science.
Le don d’organe est autorisé sous couvert de principe d’anonymat, de gratuité, et la dignité, en Droit
on est tous présumer à être des donneurs d’organes.
Le pénal vient instaurer une protection part du cadavre, deux types de sanctions pénales :
- Le code pénal réprime l’atteinte à l’intégrité du cadavre Article 225-17
alinéa 1 du code pénal, exemple : la nécrophilie
Autre atteinte, une personne qui s’approprie les bijoux et les dents du
défunt, la nécrophagie est une atteinte au cadavre
- La répression de violation de sépulture alinéa 2 (frapper avec un bâton sur
la tombe des morts)
Il y a une législation sur l’organisation des funérailles, nous avons deux choix l’inhumation ou la
crémation.
Chapitre 2 : Absence et disparition
Pour qu’un acte de décès soit établi il faut qu’il y soit un cadavre, il y a des cas ou la constatation des
cadavres n’est pas possible (exemple : avalanche), le législateur à envisager les possibilités deux
procédures :
Section 1 : L’absence
Dès qu’il y a une absence la situation est régit par les article 121 à 132 du code civil ; une personne
absente c’est celui dont on ignore s’il est vivant ou mort, dans ces cas-là il y a deux étapes :
Paragraphe 1 : La présomption d’absence
Toute absence prolongée doit faire l’objet d’un constat judiciaire, toute personne intéressée
(proches, créancier, ou le ministère publique) peut saisir le juge, on appelle le juge du contentieux de
la protection (avant c’était le juge des tutelles) ce juge va pouvoir contester qu’il y ait une absence a
deux conditions :
- La personne a cessé d’apparaitre à son domicile
- La personne ne donne plus de nouvelles
Dans ce cas, on peut présumer l’absence, (exemple : une femme mariée qui se retrouve seule car le
marié est partie chercher du lait, donc elle ne peut pas vendre la maison familiale car le biens
appartient aux mariés) = la part présumée absente va être représentée = quelqu’un va pouvoir agir a
sa place.
Il peut y avoir une annulation de la présomption d’absence : 1) la personne réapparait, cela annule la
présomption d’absence, 2) son cadavre est retrouvé la personne était décédé, il faut annuler la
présomption d’absence vu qu’il est mort.
Paragraphe 2 : Déclaration d’absence
Ici l’absence à nouveau va être déclarée auprès du tribunal judiciaire, dans sa décision le jugement
rendu par le tribunal judiciaire ne va pas fixer de date de décès, mais une date de déclaration
d’absence il va y avoir un jugement transcrit sur les actes d’État civil,
Il faut attendre 10 ans avec une présomption d’absence pour déclarer l’absence. L’absence de
jugement de présomption d’absence = il faut attendre 20 ans.
Les effets de la déclaration d’absence :
La personne n’est pas déclarée officiellement décédé, il n’y a pas d’acte de décès, mais en Droit tout
va se passer comme si la personne était décédé, conséquence juridique : ouverture de la succession
aux héritiers, exécution du testament s’il y en as un.
Il est possible que le déclaré absent réapparaisse, a ce moment-là, le jugement de déclaré absent est
annulé, si la personne est marié le mariage reste dissous. Pas de rétroactivité.

Section 2 : La disparition
La disparition on présume qu’il est mort, il est réagi par les article 88 à 92 du code civil, dans cette
hypothèse la disparition est quasiment certain, la mort va être déclaré par le juge qui va fixer la date
de la mort dans le jugement. Ce jugement va être transcrit sur les registres de l’Etat civil.
La condition pour être disparu :
Article 88 il faut qu’il y ait une circonstance de nature à mettre sa vie en danger, les cas de
déportations durant la seconde guerre mondiale on constatait la mort d’une personne à partir de 5
jours après l’entrée dans les camps de la mort.
La procédure de déclaration judiciaire de décès est également applicable lorsque le décès est certain
mais que le corps n’a pas pu être retrouvé.
Un jugement de décès = Le jour du décès ça sera le jour fixer par le jugement.
Titre 2/ Identification d’une personne physique
L’identification de la personne physique, dont le droit privé va établir des règles qui permettent
d’identifier des personnes physiques, cela permet d’individualiser les personnes d’un groupe, et ces
éléments d’identifications font partie de ce que l’on appelle « l’état des personnes » elle est composé
de : prénom, nom, sexe, situation familiale. Elles sont d’ordre public, on ne pourrait pas disposer
librement de notre état, = exemple : vendre son prénom est impossible.
Ce principe d’indisponibilité est remis en cause car cela peut être une question de sexe, car nous
pouvons changer, modifier certains éléments de notre état comme le sexe, le nom de famille.
Chapitre 1 : Le nom (prénom et nom de famille)
Section 1 : Le nom de famille
Déf du nom de famille : C’est une appellation qui avec le prénom permet de désigner une personne
c’est un élément de l’état civil et ce nom de famille a fait l’objet de beaucoup d’évolution législative :
1ère loi du 4 mars 2002 entrée en vigueur le 1 janvier 2005, Loi du 2 mars 2022 entrée en vigueur en 1
janvier 2022, ordonnance du 5 octobre 2022 entrée en vigueur le 1er janvier 2023
Paragraphe 1 : L’attribution du nom de famille
Tout dépend de la filiation du nom, à l’époque on appelait ça un nom patronymique (nom du père),
ça met fin a la suprématie paternel.
Le nom de famille présente un caractère familiale il est en lien avec la filiation, l’attribution du nom
est héréditaire, c’est l’officier d’état civil qui va attribuer trois prénom si l’enfant est né sous
accouchement sous x, le dernier prénom fera office de nom.
L’attribution du nom quand il y a une filiation 4 différences :
- Entre ses deux parents
- Avec un parent
- L’adoption
- La PMA

A) Filiation avec les deux parents


Il faut se référer à l’Article 311-21 alinéa 1 du code civil, « les parents disposent d’un libre choix » on
peut choisir soit le nom du père, ou de la mère, il peut avoir les deux noms accolé.
1er tempérament : Lié aux noms composé, les deux noms a collé oui mais dans la limite d’un seul nom
à chacun, éviter les noms à rallonge.
2ème tempérament : Premier enfant d’un nom de famille le nom doit valoir pour les autres enfants, ça
permet d’assurer l’unité dans la fratrie Article 311-21 alinéa 3 code civil.
3ème tempérament : Si les parents ne sont pas d’accord, et que ça va jusqu’au contentieux, en cas de
désaccord l’enfant prend les deux noms, accolé dans l’ordre alphabétique. Celui du père et de la
mère.
B) Le cas ou la filiation est établi à l’écart d’un seul parent
Quand il y a un parent qui n’as pas reconnu l’enfant, ou le père ou la mère est aller chercher du lait
mais n’est jamais revenu, Article 311-23 du code civil, pendant sa minorité il pourra changer de nom
de famille et prendre celui de la personne qui la reconnu a posteriori.
C) Le cas de la filiation plénière et simple
Filiation adoptive, en droit français il y a deux types d’adoption plénière/simple.
Adoption plénière :
Dans le cas de l’adoption plénière, l’attribution du nom est régit par l’article 357 du code civil, une
adoption plénière il y a pleinement rupture entre l’enfant et sa famille d’origine.
Dans le cas d’un enfant adopté, il prendra le nom de l’adoptant et perd son nom d’origine, si c’est un
couple qui adopte on remet le système classique.
Adoption simple :
Il n’y a pas de rupture totale a la famille d’origine, l’enfant est rattaché à sa famille adoptive et
d’origine, dans ce cas le nom de l’enfant va prendre le nom de sa famille d’origine auquel est ajouté à
celui de l’adoptant. Ça sera un nom composé exemple : Tom DURAND-DUPONT, si tom fait un enfant
avec une personne se nommant Léa MARTIN alors l’enfant sera Paul DUROND-DUPONT MARTIN, car
un nom composé ne peut pas être séparé, c’est insécable, c’est pour ça qu’il y a un tiret entre les
deux noms.
D) Le cas de la filiation par PMA
La PMA est ouvert aux couples de femmes et aux femmes seules, Article 342-12 alinéa 2 Code civil
Pour qu’il y a une filiation établi de PMA, le législateur instaure ce qu’on appelle la reconnaissance
conjointe, la reconnaissance suppose une reconnaissance conjointe de l’enfant c’est comme ça que
la filiation s’est établi. Elles vont donc déclarer, le nom qu’elle on choisit pour l’enfant.
Dans ce cas-là, le nom peut être le même, les deux, même système.
S’il n’y a pas de déclaration conjointe, le législateur va prendre les deux noms dans l’ordre
alphabétique.
Paragraphe 2 : La modification du nom de famille
Pour modifier le nom de famille plusieurs raisons :
- Changement de nom en raison d’un intérêt légitime
- L’acquisition de la nationalité française
- En raison d’un ascendant mort pour la France
- En raison de la filiation

A) Le changement de nom en raison d’un intérêt légitime


L’hypothèse est prévu à l’article 61 du code civil, c’est le cas en cas d’un nom déshonoré, c’est une
procédure administrative et non judiciaire, la demande est adresser aux gardes des sceaux et le
changement de nom va être décider par le décret qui sera publier au journal officiel.
B) L’acquisition de la nationalité française
On peut décider dans ce cas de franciser son nom, même procédure.
C) En raison d’un ascendant mort pour la France

D) En raison de la filiation
Le fondement juridique article 61-3-1 alinéa 1 du code civil, 2 mars 2022 entrée en vigueur le 1 juillet
2022, c’est une nouveauté à l’initiative d’une personne majeure qui souhaite porter le nom du parent
qui n’as pas été transmis à la naissance.
Paragraphe 3 : L’utilisation du nom de famille
Le nom de famille a deux fonctions : 1/ c’est une institution de police civile qui permet d’identifier les
individus dans une société, 2/ Un droit subjectif.
A) Utilisation du nom de famille inscrit sur l’état civile dans les rapports avec les autorités
publiques.
Face à l’état public il y a des règles à respecter dans l’usage de notre nom de famille, le fondement de
la législation, loi du 6 fructidor ans 2, « chaque citoyens à l’obligation de porter les noms et prénoms
qui sont inscrit sur son acte de naissance afin d’éviter tout acte de confusion. » Si on ne respecte pas
ces rapports avec les pouvoirs publiques on peut subir une sanction pénale. Cette loi a été invoquer
l’élection présidentielle pour déclarer nulle la candidature de Marine LEPEN car elle s’appellerait en
réalité Marie-Anne Périne.
B) Utilisation d’un autre nom, un pseudonyme
On a le droit d’utiliser dans nos rapports privé un pseudonyme, librement choisi par une personne,
c’est pour masquer au public son identité véritable, dans l’exercice d’une activité particulière.
Exemple : Voltaire
Dans le domaine médicale, les professionnels de santé il est impossible de prendre un pseudonyme.
C) L’utilisation d’un nom d’usage
Un nom d’usage est d’abord utilisé par l’enfant, l’enfant peut ajouter un nom à son nom de famille,
23 novembre 85 « toute personne majeure peut ajouter a son nom à titre d’usage, le nom du parent
qui n’as pas été transmis » On peut ajouter le nom de l’autre parent, il n’y a donc pas d’injonction à
l’état civil. Dans le cadre d’un mariage nous avons le droit d’ajouter ou de remplacer mon nom de
famille, il est de coutume que la femme l’épouse prenne le nom de famille de son mari, mais le mari
peut aussi prendre le nom de famille de sa femme.
A l’article 225-1 du code civil « les deux conjoints on la possibilité de prendre le nom de l’autre » il
peut être mentionné dans des actes administratifs, dans les actes juridique ce nom d’usage ne peut
pas être utilisé. Si on prend le nom d’usage on ne perd pas le « nom de jeune fille ».
A l’occasion d’un divorce, Article 264, au divorce on perd le nom du conjoint, on peut conserver ce
nom d’usage.
1er tempérament : Que les deux soit d’accord, à défaut d’accord il faut l’autorisation du juge pour
déroger à la perte d’usage suite au divorce.

Section 2 Le prénom :
Déf : le prénom est avec le nom de famille c’est ce qui permet de désigner une personne et de
l’individualisé.
Paragraphe 1 : Le choix du prénom
Le choix du prénom des parents et sur un principe de liberté mais il est possible qu’il y a un refus à
l’état civil
A) Le choix libre
Il est fixé par l’article 57 alinéa 3, c’est du libre choix des prénoms par les parents.
B) Un choix contrôlé
Au départ c’était une loi du 11 germinal ans 11, il fallait à cette époque choisir les prénoms dans les
calendriers ou alors choisir des prénoms de personnages connus de l’histoire ancienne. La loi s’est
faite abrogée.
L’admission d’un certain libéralisme des choix du prénom, il y a une limite, il faut que ce soit un choix
de prénom avec l’écriture française.
Désormais il y a un contrôle du choix du prénom, et s’il semble que le prénom choisit soit contraire à
l’enfant, l’officier de l’état civil doit en aviser le procureur de la république et celui-ci va saisir le juge
des affaires familiales.
La procédure est visée à l’article 57 alinéa 5 du code civil, le juge peut ordonner sa suppression, il
demande alors au parents de choisir un prénom et si le nom est toujours ridicule le juge décidera lui-
même un prénom à l’enfant.
Paragraphe 2 : La modification du prénom
A) En raison d’un intérêt légitime
On peut le faire à la demande des parents quand l’enfant est mineur, mais si l’enfant à plus de 13 ans
il doit consentir à ce changement de prénom. Elle doit être portée devant l’officier d’état civil, ou du
lieu ou l’acte de naissance à été dressé. C’est seulement si le changement peut contraindre l’enfant,
que l’officier d’état civil va saisir le procureur et que le procureur va saisir le juge.
Article 60 du code civil.
B) Dans le cas d’une adoption, le ou les adoptants peuvent demander à changer son prénom.
C) L’acquisition de la nationalité française, loi du 4 octobre 1972, les étrangers qui deviennent
français peuvent modifier leur prénom pour le franciser.

D) La modification du prénom en raison du développement génitale.


A la naissance Article 57 du code civil, il est médicalement impossible de définir le sexe de l’enfant
dès lors la loi prévoit qu’il ne peut pas tout de suite figurer le sexe sur la date de naissance. On va
attendre un délai de 3 mois pour savoir le sexe.

CHAPITRE 2 : LE SEXE
Le sexe est un élément essentiel de l’individualisation des personnes au même titre que le nom, c’est
ce qui permet d’individualiser une personne au sein d’un groupe social, la notion du sexe est faite sur
l’acte de naissance, cette mention elle est obligatoire, cette obligation est visée à l’article 57 alinéa 1
du code civil, l’acte de naissance énoncera le jour, l’heure et le lieu de naissance de l’enfant ainsi que
son sexe.
Elle subit une modification 2 Aout 2021 la loi de la bioéthique, la PMA. Elle envisage les cas où il est
impossible à la naissance de l’enfant de déterminé son sexe.
Attributs de sexe masculin et féminin = L’intersexualité,
La question du sexe est particulièrement complexe en Droit car le sexe est fait de deux composantes
d’un coté une composante physique, le sexe est une réalité physique, elle renvoi à l’autre sexe
anatomique.
Seconde composante dite psychique, psychologique, ici on parle on évoque le sentiment
d’appartenance à un sexe, indépendamment de notre sexe physique. Ici il est question de genre,
d’identité de genre.
 Possibilité de discordance entre le sexe anatomique et psychique.
Le Droit Français repose sur la binarité on est soit homme soit femme.
Deux cas de discordance :
1) Le sexe anatomique est en opposition avec le sexe psychologique = le transsexualisme
2) Le sexe anatomique est indéterminable il a les attribut sexuel homme et femme = intersexe.
(Mettre tous les types de genre et les définir)
Section 1 : Le transsexualisme
C’est un trouble de l’identité sexuelle marqué entre les discordances entre les composantes physique
du sexe et les composantes psychiques.
C’est un Homme d’un point de vue psychique mais qui se sent femme d’un point de vue
psychologique.
Cet homme qui se sent femme peut avoir recours à la chirurgie pour devenir une femme et
inversement.
Paragraphe 1 : les conditions de la modification du sexe à l’état civil
A) Avant la loi du 18 novembre 2016
Ce n’étais pas possible, la Cour de cassation estime que la transformation du sexe anatomique ne
peut entrainer une modification du sexe à l’état civil. Le sexe psychique pour la Cour de cassation
n’existe pas. Elle ignore le sexe psychique.
Se fonde sur le principe d’indisponibilité des personnes, pour la Cour de cassation à cette époque le
sexe psychique n’existe pas.
A cette époque la Cour de cassation (Haute juridiction) estime que seul le sexe chromosomique
compte.
 France se fait condamnée par la CEDH (Cour européenne des droits de l’homme) le 25 mars
1992 car elle refuse le changement de sexe à l’état civil.
 France porte atteinte a droit au respect de la vie privée.
Elle va admettre le changement du sexe à l’état civil = l’arrêt de l’assemblée plénière du 11
décembre 1992 à condition qu’il y ai eu une opération chirurgicale.
+ 7 juin 2012  1ère Ch.civ exige le caractère irréversible de l’apparence
 Le droit impose une opération dangereuse  condamnation de la France par le CEDH le 06
avril 2017 car elle exige une opération et une transformation irréversible.

A) Après la loi du 18 novembre 2016  modernisation de la justice


Cette loi précise que la modification du sexe à l’état civil n’est plus subordonné à une condition
médicale.
 Art 61-5 du Code civil issu de la loi de 2016
= plusieurs éléments de faits par changer à l’état civil  démédicalisation du changement de
sexe à l’E.C.
C’est le juge judiciaire qui est compétent  le tribunal va ordonner le changement sur l’acte de
naissance ? Le TJ va rendre un jugement constitutif.
 Jugement constitutif = qui ne vaut que pour l’avenir = effectif a compté du jugement
(jugement déclaratif  effet rétroactif)
La personne qui change de sexe à l’Etat civil au titre de l’article 61-5 peut changer de prénom, mais la
modification de son prénom ne pourra pas être faite sur l’acte d’état civil de son conjoint et de ses
enfants, si ces derniers n’y consentent pas.
 Le changement de sexe à l’état civ a des conséquence.
Paragraphe 2 : Les effets juridiques de la modification du sexe à l’état civil
A) Les effets à l’égard du couple
1) Le mariage a lieu avant le changement de sexe  avant la loi de 2013 pas de mariage du
même sexe = invalidation du mariage
Aujourd’hui = depuis le 17 mai 2013 qui ouvre le mariage aux personnes du même sexe, la différence
de sexe entre les époux n’est plus une condition au mariage = le changement de sexe n’a plus
d’impact.
2) Le mariage a lieu après le changement de sexe  Pas de problème, on peut célébrer le
mariage

A) Les effets à l’égard des enfants


1) Les enfants né avant le changement de sexe à l’état civil.
 Jugement constitutif = pas d’incidence sur les filiations antérieures
Article 61-8 Code civil

 Homme transgenre = lien de filiation maternelle avec les enfants


1) Ces enfants nés après le changement de sexe à l’état civil
*Cas ou le changement de nom à l’état civil s’est accompagné d’une opération = conversion sexuelle
ayant entrainé une stérilité.
 1ère la personne peut recourir à l’adoption
 2ème la PMA  (distribution couple homosexuel et couple hétérosexuel)
Loi 02 aout 2021
Exemple : si le couple est hétéro sexuel, une femme transgenre (homme devient femme) est avec un
homme. = impossible PMA possible mais c’est la compagne qui porte l’enfant et se fait inséminer par
un donneur.
Exemple : un homme transgenre (femme devient homme) est avec un homme = PMA impossible car
il y a aucune femme dans le couple à l’état civil.
 Une femme transgenre à l’état civil qui a conservé ses gamètes mâle
Problème de droit = Quel est la nature du bien de filiation avec l’enfant.
La CA va déclarer que la personne transgenre est un parent biologique par l’enfant = ne prend pas
parti.  Affaire va jusqu’à la Cour de cassation 1ère chambre civil 16 septembre 2020.
 Le lien de filiation établit avec la femme transgenre est un bien de filiation paternel = sur
l’acte de naissance, la femme transgenre sera le père, même si c’est une femme à l’état civil
car il ne peut pas y avoir deux mères = CASSE ET ANNULE
 Affaire renvoyé devant CA de Toulouse
Arrêt 09 février 2022  CA reconnait à l’époux devenu femme la qualité de mère =
possibilité d’établir deux filiations maternelle

Section 2 : L’INTERSEXUALISME
 Principe de binarité en droit français hermaphrodisme en France 200/an
Paragraphe 1 : L’opération médicale
Article 16-3 = on ne peut pas porter atteinte à l’intégrité corporel sans qu’il y ait de nécessité
médicale.
 Opération justifié si la variation du div génitale vitale est engagé.
Le CE s’est prononcé sur la bioéthique et sur cette question.
 Il conseil de retarder l’intervention.
Paragraphe 2 : La mention du sexe à l’état civil des personnes intra sexe
A) Le report de la mention du sexe à l’état civil
Article 55 code civil  la déclaration de naissance à l’officier d’état civil doit être fait dans les 5 jours
après accouchement.
 Article 57 alinéa 2 = possibilité d’un report ( loi bioéthique) en cas de sexe indéterminé 
3 mois délai
 On choisit un prénom et un sexe pour l’enfant  puis rectification.

A) La rectification de la mention du sexe à l’état civil


Loi 2 Aout 2021  Article 57 alinéa 2 et article 99 code civil prévoient que la rectification de la
mention du sexe et du prénom sur l’acte de naissance est possible lorsqu’il est question d’une
personne intersexe.
Rectification = rétroactive (modification)  car répare « une erreur » = jugement déclaratif.
B) La question de la mention du sexe neutre à l’état civil
 Article 57 exige de préciser le sexe de l’enfant.
MAIS il ne précise pas que ce sexe doit être féminin ou masculin.

 Jurisprudence ferme  arrêt 1ère chambre civile 04 mai 2017


 Intersexe état civil homme  va se marier avec une femme
 64 ans demande changement état civil  sexe neutre
= REFUS DE LA COUR DE CASSATION pour l’individu d’un sexe neutre en précisant que la mention de
sexe neutre remettrait en cause la binarité du sexe en droit positif français.

Chapitre 3 Le domicile
Il permet la localisation de la personne juridique, on identifie donc alors une personne par rapport a
un lieu.
Le domicile c’est un attribut de la personne.

§1 Différenciation entre domicile et résidence :


La résidence c’est le lieu où la personne demeure de manière effective en outre il est possible d’avoir
plusieurs résidence, a l’inverse il ne peut y avoir q’un seul domicile.
Le texte précise qu’il est possible de se marier dans la commune du domicile ou de la résidence d’un
des époux.
Un lieu d’hospitalisation peut avoir valeur de lieu d’habitation.

§2 Les caractères du domicile :


L’unicité du domicile :
La personne physique n’a en principe qu’un seul domicile.
La nécessité du domicile :
Par principe la personne physique doit avoir un domicile a la naissance le domicile de l’enfant est fixé
chez les parents.
Il y a des personnes sans domicile stable, Toute personne peut cependant bénéficier d’un domicile et
peut recourir a le faire dans un centre d’action sociale. Elle pourra dès lors bénéficier de prestation
sociale lui permettant d’être inscrit sur les liste électorale. Les personnes logeant dans un abri
mobile. Elle doivent donc être munis d’un titre de circulation et elle doivent être rattacher a une
commune. Par principe le domicile est inviolable. Le domicile doit être respecter car il relève de la vie
privée de la personne.
Dans le cas des perquisitions on peut perquisitionner un domicile mais c’est un principe très encadré.

Titre 2 : La protection de l’intégrité


La protection de l’intégrité physique :
Elle est assurée par ce qu’on appelle les droits de la personnalité. Ces droits sont reconnus a toutes
personnes physiques. On dit qu’il sont opposables, il s’impose donc au tiers.
C’est un droit extra-patrimoniale ils sont cités en dehors du droit de patrimoine.

La protection de l’intégrité morale :

Dans le code civil en 1804 les rédacteurs n’avait pas de conscience sur le corps humain au départ.
Il va falloir attendre les lois de bio-éthiques et plus particulièrement la première du 19 juillet 1994
relative au corps humain. Cette loi va insérer un chapitre dans le code civil, celui-ci étant dédiée au
respect du corps humain. Les articles 16 à 16-9 du code civil sont consacrés au respect du corps
humain.
Article 16-1 : Chacun a droit au respect de son corps.
Le corps humain est inviolable.

Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l'objet d'un droit patrimonial.

Le corps humain est inviolable, et l’article consacre également le principe de non-patrimonialité du


corps humain et de ses éléments.

Section 1 Le principe de l’inviolabilité du corps humain


Par principe il ne peut être porter atteinte au corps sans le consentement de la personne. Ainsi la
personne a une auto-détermination de se porter atteinte (suicide auto-mutilation). De cette manière
comment les tiers peuvent porter atteinte au corps d’autrui. Le simple fait de faire un vaccin ou de
réaliser un examen médicale c’est une atteinte a l’intégrité corporelle. Et le code civil régit l’intégrité
du corps humain a l’article 16-3. Cet Article précise que l’atteinte a l’intégrité corporelle, est licite a
deux conditions :
-La finalité de l’atteinte, pourquoi il y a atteinte.
-Le consentement de la personne concernée.
§1 La finalité de l’atteinte au corps
Le texte a l’article 16-3 prévoit deux atteinte possibles :
A/ La nécessité médicale :
La considération est vaste et même les actes de chirurgie esthétique est comprise pour établir un
confort psychologique de la personne. De même pour le recours a la PMA
B/ L’intérêt thérapeutique d’autrui :
De cette manière le don d’organe est autorisé. Lorsque le donneur est vivant le don ne peut être
effectuer entre proche. C’est un acte a titre gratuit. De même pour une personne décédée le cas est
possible est chaque personne est présumer donneur sauf exception.
§2 Il faut le consentement de la personne
L’exigenge du consentement repose sur la dignité de la personne,
A/ Les fondements du consentement
La conception subjective est l’une des premières manière de consentement et elle permet un certain
libre arbitre sur soit et son propre corps, si on est consentant a l’atteinte elle est légitime. Arrêt KA et
AD contre Belgique 17 février 2005, arrêt rendu par la cour Européenne des droits de l’Homme
(CEDH).
Il était question d’un professionnel du Droit et d’un médecin qui se livrent a des pratiques sado-
masochistes, La cour européenne des droits de l’homme avait retiré son consentement en
prononcent le mot « pitié » qui était utilisé comme comme par les pratiquants pour stopper les
pratiques dès lors la cour estime que la sanction pénale est justifiée. A contrario la décision de la cour
européenne des droits de l’homme avait été consentie elle aurait permis de légitimer l’atteinte a
l’intégrité corporelle.
B/ Les critères du consentement
Pour rendre licite l’atteinte au corps il doit être libre et éclairé.
1) Un consentement libre
Il doit être libre de l’atteinte porter a son corps. Dans le cas d’un patient visant un acte médicale,
quand est t’il en cas de refus de soin ? La question s’est posé dans la pratique et avec les témoins de
Jéhovah car ces derniers refusent d’un point de vue médicale les transfusions sanguines, arrive une
affaire où un pronostic vitale est engagée et un patient refuse une transmission de soin. Néanmoins
le médecin est forcé de porter secours a la demande en péril. Ainsi le conseil d’état le 26 octobre
2001, estime, que le médecin qui passe outre le refus de la personne de recevoir une transfusion
sanguine ne commet pas une faute. Les juges ont admis qu’il était possible de passer outre le refus
car la transfusion était le seul moyen de sauver la vie du patient.
En 2002 arrive la loi du 4 mars, la loi Kouchner, mais la loi du 4 mars 2002 va consacrer l’article
L1111-4 du code de la santé public qui établit que le médecin a l’obligation de respecter le refus de
soin qu’importe si cela met la vie de la personne en jeu. Ainsi si le ou la patiente meurt il ne sera pas
tenu responsable de la mort. A l’inverse le médecin passe outre mais ce dernier à le droit du moment
que l’acte soit indispensable a la survie du patient.
2) Un consentement éclairé
EN matière d’acte médicale le médecin a une obligation d’information. La jurisprudence a estimer
que le droit d’information du patient sur les risques d’un traitement médicale, c’est un droit
subjectif. Le seul fait de constaté un manquement a cette obligation entraîne réparation.
Dans les faits, un patient subissant une adénomectomie de la prostate, les effets secondaires sont la
présence de troubles érectiles. Mais ce dernier ne connaissait pas les effets secondaires et le
médecin n’a commit aucune faute technique a part le manque de prévention. La cour d’appel refuse
alors a l’indemnisation du patient car elle estime que l’opération était indispensable. Même si il en
avait été informé il aurait dû consentir à l’opération. Cependant la cour de cassation considère que le
manque d’information au patient entraîne indemnisation du patient.
Section 2 La non patrimonialité du corps humain.
Article 16-1 dernier Alinéa, et article 16-5
Les éléments du corps humain que l’on cède a titre onéreux est nulle.
§1 La distinction avec le principe d’indisponibilité :
Cela interdit la personne d’effectuer des actes juridique ayant pour objet son corps humain en entier.
On invoque le plus souvent le principe d’indisponibilité du corps humain à la GPA consacrée dans le
code civil a l’article 16-7.
§2 L’application du principe de non-patrimonialité :
Le principe de non patrimonialité du corps humain interdit la session du corps humain a titre
onéreux.
Un tatouage avait été réalisé par un artiste sur le dos d’une personne. Le tatouage s’est vendu a une
somme de 43000 euros. De cette manière le tatoué s’est engagé a léguer l’œuvre après sa mort. En
France ce genre de pratique n’est pas possible car elle est premièrement rémunérer.
Les cheveux les poils les ongles et les dents sont des exceptions au principe de non patrimonialité.

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