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La cas pratique
(= consultation juridique)
1er temps : Qualification juridique des faits (ex : voisin bruyant la nuit = tapage nocturne)
2ème temps : Problèmes de droit
3ème temps : La règle de droit
4ème temps : L’application aux faits
5ème temps : Conclusion éventuelle
Section 2 : La disparition
La disparition on présume qu’il est mort, il est réagi par les article 88 à 92 du code civil, dans cette
hypothèse la disparition est quasiment certain, la mort va être déclaré par le juge qui va fixer la date
de la mort dans le jugement. Ce jugement va être transcrit sur les registres de l’Etat civil.
La condition pour être disparu :
Article 88 il faut qu’il y ait une circonstance de nature à mettre sa vie en danger, les cas de
déportations durant la seconde guerre mondiale on constatait la mort d’une personne à partir de 5
jours après l’entrée dans les camps de la mort.
La procédure de déclaration judiciaire de décès est également applicable lorsque le décès est certain
mais que le corps n’a pas pu être retrouvé.
Un jugement de décès = Le jour du décès ça sera le jour fixer par le jugement.
Titre 2/ Identification d’une personne physique
L’identification de la personne physique, dont le droit privé va établir des règles qui permettent
d’identifier des personnes physiques, cela permet d’individualiser les personnes d’un groupe, et ces
éléments d’identifications font partie de ce que l’on appelle « l’état des personnes » elle est composé
de : prénom, nom, sexe, situation familiale. Elles sont d’ordre public, on ne pourrait pas disposer
librement de notre état, = exemple : vendre son prénom est impossible.
Ce principe d’indisponibilité est remis en cause car cela peut être une question de sexe, car nous
pouvons changer, modifier certains éléments de notre état comme le sexe, le nom de famille.
Chapitre 1 : Le nom (prénom et nom de famille)
Section 1 : Le nom de famille
Déf du nom de famille : C’est une appellation qui avec le prénom permet de désigner une personne
c’est un élément de l’état civil et ce nom de famille a fait l’objet de beaucoup d’évolution législative :
1ère loi du 4 mars 2002 entrée en vigueur le 1 janvier 2005, Loi du 2 mars 2022 entrée en vigueur en 1
janvier 2022, ordonnance du 5 octobre 2022 entrée en vigueur le 1er janvier 2023
Paragraphe 1 : L’attribution du nom de famille
Tout dépend de la filiation du nom, à l’époque on appelait ça un nom patronymique (nom du père),
ça met fin a la suprématie paternel.
Le nom de famille présente un caractère familiale il est en lien avec la filiation, l’attribution du nom
est héréditaire, c’est l’officier d’état civil qui va attribuer trois prénom si l’enfant est né sous
accouchement sous x, le dernier prénom fera office de nom.
L’attribution du nom quand il y a une filiation 4 différences :
- Entre ses deux parents
- Avec un parent
- L’adoption
- La PMA
D) En raison de la filiation
Le fondement juridique article 61-3-1 alinéa 1 du code civil, 2 mars 2022 entrée en vigueur le 1 juillet
2022, c’est une nouveauté à l’initiative d’une personne majeure qui souhaite porter le nom du parent
qui n’as pas été transmis à la naissance.
Paragraphe 3 : L’utilisation du nom de famille
Le nom de famille a deux fonctions : 1/ c’est une institution de police civile qui permet d’identifier les
individus dans une société, 2/ Un droit subjectif.
A) Utilisation du nom de famille inscrit sur l’état civile dans les rapports avec les autorités
publiques.
Face à l’état public il y a des règles à respecter dans l’usage de notre nom de famille, le fondement de
la législation, loi du 6 fructidor ans 2, « chaque citoyens à l’obligation de porter les noms et prénoms
qui sont inscrit sur son acte de naissance afin d’éviter tout acte de confusion. » Si on ne respecte pas
ces rapports avec les pouvoirs publiques on peut subir une sanction pénale. Cette loi a été invoquer
l’élection présidentielle pour déclarer nulle la candidature de Marine LEPEN car elle s’appellerait en
réalité Marie-Anne Périne.
B) Utilisation d’un autre nom, un pseudonyme
On a le droit d’utiliser dans nos rapports privé un pseudonyme, librement choisi par une personne,
c’est pour masquer au public son identité véritable, dans l’exercice d’une activité particulière.
Exemple : Voltaire
Dans le domaine médicale, les professionnels de santé il est impossible de prendre un pseudonyme.
C) L’utilisation d’un nom d’usage
Un nom d’usage est d’abord utilisé par l’enfant, l’enfant peut ajouter un nom à son nom de famille,
23 novembre 85 « toute personne majeure peut ajouter a son nom à titre d’usage, le nom du parent
qui n’as pas été transmis » On peut ajouter le nom de l’autre parent, il n’y a donc pas d’injonction à
l’état civil. Dans le cadre d’un mariage nous avons le droit d’ajouter ou de remplacer mon nom de
famille, il est de coutume que la femme l’épouse prenne le nom de famille de son mari, mais le mari
peut aussi prendre le nom de famille de sa femme.
A l’article 225-1 du code civil « les deux conjoints on la possibilité de prendre le nom de l’autre » il
peut être mentionné dans des actes administratifs, dans les actes juridique ce nom d’usage ne peut
pas être utilisé. Si on prend le nom d’usage on ne perd pas le « nom de jeune fille ».
A l’occasion d’un divorce, Article 264, au divorce on perd le nom du conjoint, on peut conserver ce
nom d’usage.
1er tempérament : Que les deux soit d’accord, à défaut d’accord il faut l’autorisation du juge pour
déroger à la perte d’usage suite au divorce.
Section 2 Le prénom :
Déf : le prénom est avec le nom de famille c’est ce qui permet de désigner une personne et de
l’individualisé.
Paragraphe 1 : Le choix du prénom
Le choix du prénom des parents et sur un principe de liberté mais il est possible qu’il y a un refus à
l’état civil
A) Le choix libre
Il est fixé par l’article 57 alinéa 3, c’est du libre choix des prénoms par les parents.
B) Un choix contrôlé
Au départ c’était une loi du 11 germinal ans 11, il fallait à cette époque choisir les prénoms dans les
calendriers ou alors choisir des prénoms de personnages connus de l’histoire ancienne. La loi s’est
faite abrogée.
L’admission d’un certain libéralisme des choix du prénom, il y a une limite, il faut que ce soit un choix
de prénom avec l’écriture française.
Désormais il y a un contrôle du choix du prénom, et s’il semble que le prénom choisit soit contraire à
l’enfant, l’officier de l’état civil doit en aviser le procureur de la république et celui-ci va saisir le juge
des affaires familiales.
La procédure est visée à l’article 57 alinéa 5 du code civil, le juge peut ordonner sa suppression, il
demande alors au parents de choisir un prénom et si le nom est toujours ridicule le juge décidera lui-
même un prénom à l’enfant.
Paragraphe 2 : La modification du prénom
A) En raison d’un intérêt légitime
On peut le faire à la demande des parents quand l’enfant est mineur, mais si l’enfant à plus de 13 ans
il doit consentir à ce changement de prénom. Elle doit être portée devant l’officier d’état civil, ou du
lieu ou l’acte de naissance à été dressé. C’est seulement si le changement peut contraindre l’enfant,
que l’officier d’état civil va saisir le procureur et que le procureur va saisir le juge.
Article 60 du code civil.
B) Dans le cas d’une adoption, le ou les adoptants peuvent demander à changer son prénom.
C) L’acquisition de la nationalité française, loi du 4 octobre 1972, les étrangers qui deviennent
français peuvent modifier leur prénom pour le franciser.
CHAPITRE 2 : LE SEXE
Le sexe est un élément essentiel de l’individualisation des personnes au même titre que le nom, c’est
ce qui permet d’individualiser une personne au sein d’un groupe social, la notion du sexe est faite sur
l’acte de naissance, cette mention elle est obligatoire, cette obligation est visée à l’article 57 alinéa 1
du code civil, l’acte de naissance énoncera le jour, l’heure et le lieu de naissance de l’enfant ainsi que
son sexe.
Elle subit une modification 2 Aout 2021 la loi de la bioéthique, la PMA. Elle envisage les cas où il est
impossible à la naissance de l’enfant de déterminé son sexe.
Attributs de sexe masculin et féminin = L’intersexualité,
La question du sexe est particulièrement complexe en Droit car le sexe est fait de deux composantes
d’un coté une composante physique, le sexe est une réalité physique, elle renvoi à l’autre sexe
anatomique.
Seconde composante dite psychique, psychologique, ici on parle on évoque le sentiment
d’appartenance à un sexe, indépendamment de notre sexe physique. Ici il est question de genre,
d’identité de genre.
Possibilité de discordance entre le sexe anatomique et psychique.
Le Droit Français repose sur la binarité on est soit homme soit femme.
Deux cas de discordance :
1) Le sexe anatomique est en opposition avec le sexe psychologique = le transsexualisme
2) Le sexe anatomique est indéterminable il a les attribut sexuel homme et femme = intersexe.
(Mettre tous les types de genre et les définir)
Section 1 : Le transsexualisme
C’est un trouble de l’identité sexuelle marqué entre les discordances entre les composantes physique
du sexe et les composantes psychiques.
C’est un Homme d’un point de vue psychique mais qui se sent femme d’un point de vue
psychologique.
Cet homme qui se sent femme peut avoir recours à la chirurgie pour devenir une femme et
inversement.
Paragraphe 1 : les conditions de la modification du sexe à l’état civil
A) Avant la loi du 18 novembre 2016
Ce n’étais pas possible, la Cour de cassation estime que la transformation du sexe anatomique ne
peut entrainer une modification du sexe à l’état civil. Le sexe psychique pour la Cour de cassation
n’existe pas. Elle ignore le sexe psychique.
Se fonde sur le principe d’indisponibilité des personnes, pour la Cour de cassation à cette époque le
sexe psychique n’existe pas.
A cette époque la Cour de cassation (Haute juridiction) estime que seul le sexe chromosomique
compte.
France se fait condamnée par la CEDH (Cour européenne des droits de l’homme) le 25 mars
1992 car elle refuse le changement de sexe à l’état civil.
France porte atteinte a droit au respect de la vie privée.
Elle va admettre le changement du sexe à l’état civil = l’arrêt de l’assemblée plénière du 11
décembre 1992 à condition qu’il y ai eu une opération chirurgicale.
+ 7 juin 2012 1ère Ch.civ exige le caractère irréversible de l’apparence
Le droit impose une opération dangereuse condamnation de la France par le CEDH le 06
avril 2017 car elle exige une opération et une transformation irréversible.
Section 2 : L’INTERSEXUALISME
Principe de binarité en droit français hermaphrodisme en France 200/an
Paragraphe 1 : L’opération médicale
Article 16-3 = on ne peut pas porter atteinte à l’intégrité corporel sans qu’il y ait de nécessité
médicale.
Opération justifié si la variation du div génitale vitale est engagé.
Le CE s’est prononcé sur la bioéthique et sur cette question.
Il conseil de retarder l’intervention.
Paragraphe 2 : La mention du sexe à l’état civil des personnes intra sexe
A) Le report de la mention du sexe à l’état civil
Article 55 code civil la déclaration de naissance à l’officier d’état civil doit être fait dans les 5 jours
après accouchement.
Article 57 alinéa 2 = possibilité d’un report ( loi bioéthique) en cas de sexe indéterminé
3 mois délai
On choisit un prénom et un sexe pour l’enfant puis rectification.
Chapitre 3 Le domicile
Il permet la localisation de la personne juridique, on identifie donc alors une personne par rapport a
un lieu.
Le domicile c’est un attribut de la personne.
Dans le code civil en 1804 les rédacteurs n’avait pas de conscience sur le corps humain au départ.
Il va falloir attendre les lois de bio-éthiques et plus particulièrement la première du 19 juillet 1994
relative au corps humain. Cette loi va insérer un chapitre dans le code civil, celui-ci étant dédiée au
respect du corps humain. Les articles 16 à 16-9 du code civil sont consacrés au respect du corps
humain.
Article 16-1 : Chacun a droit au respect de son corps.
Le corps humain est inviolable.
Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l'objet d'un droit patrimonial.