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INTRODUCTION
- Personnalité juridique: le fait d’avoir des droits mais aussi des obligations, tout en
considérant que les droits d’un s’agit des obligations d’autrui.
- Personne: un esprit qui s’exprime à travers un corps qui jouit d'une personnalité
juridique.
- Capacité de jouissance: pouvoir s’avoir ou bien détenir un droit particulier.
- Capacité d’exercice: le pouvoir d’exercer les droits détenus.
- Personne physique: le corps tangible d’une personne formée de sang, organes, esprit
- Personne morale: l’identité d’une entreprise, ayant un nom, un siège sociale mais n’est
pas physiquement reconnue qui détient des droits et imposés à des obligations
- Droit des personnes: droits qui protège la personne, tout le monde a droit à la protection
mais certains nécessitent plus de protection que d’autres tel que les mineurs, les
troubles mentaux…)
Articles (CC: Code civil ; CP: Code pénal) - Arrêts / Lois - Définitions - Dates
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CHAPITRE 1 - L’EXISTENCE DE LA PERSONNE PHYSIQUE
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- 3 CONDITIONS QUI APPLIQUENT LA RÈGLE
1. La conception de l’enfant doit intervenir au plus tard au moment de
l'événement qui conditionne l’existence du droit
2. Y trouver un intérêt légitime. Exemple de recueil de succession, au cas de
mort du père l’enfant n’aurait rien ce qui renforce la nécessité de l'héritage
3. L’enfant devra naître vivant et viable
- Lois de bioéthique du 29 juillet 1994, le législateur a posé un certain nombre d’interdits
figurant dans le Code de la santé publique : interdiction de la création d’embryons à des
fins industrielles ou commerciales, interdiction des recherches sur l’embryon → fait pour
protéger les embryons (n’ayant pas de personnalité juridique) qui sont des futurs vies.
- L’interruption volontaire de grossesse (IVG)
- Avortement: une femme tombe en sainte mais decide librement d’y mettre fin
- La femme est libre de disposée de son corps on donne jusqu’a 12/13 semaines car on ne
parle pas de vie des qu’a la naissance donc avant la naissance se n’est pas un meurtre
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personne peut agir en justice porter par ses héritiers (pénalement sanctionnée par
l’article 225-17, alinéa 1er du Code pénal)
2. Utilisation du cadavre: possibilité de prélever ses organes au cas ou la personne
n’est pas opposé de son vivant
B - Effets patrimoniaux
- Théorie classique de Aubry et Rau: il existe un seul patrimoine donc la mort entraîne la fin
de la personnalité juridique qui est transformé au droit pour les héritiers de bénéficier
de l'héritage
B – L’absence
- Ne résulte pas de circonstances de nature à mettre la vie en danger
- Présomption d’absence: Article 112 CC - On ne sait pas si “la personne a cessé de
paraître à son domicile et ne donne plus de nouvelles”
- Déclaration d’absence: Article 122 CC au terme de 10 années depuis le jugement
déclarant l’absence, l'absent n'est toujours pas reparu, on le présumé mort.
- Jugement de décès: declarer par un juge après 10 ans de l’absence de la personne
- Jugement déclaratif d’absence: déclarée par un juge lors des 10 ans de manque de la
personne en question
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- Cas de réapparition: pouvoir demander et obtenir l'annulation du jugement de décès:
juridiquement la personne est ressuscitée; son mariage reste annulée, par contre il
retrouvera tous ces biens dans l'état où il se trouve au jour de sa réapparition.
B – L’euthanasie
- Euthanasie: douceur de la mort
- Un médecin qui abrège volontairement la vie d’une personne qui possède une maladie
incurable ou de douleurs intolérables
- 2 sortes d’euthanasie
1. Passive: l'arrêt des soins mène à la mort, arrête les médicaments et débranche la
machine
2. Active: on fait mourir la personne —> injection d’un produit létal pour mener à la
mort, interdite par la loi car c’est considérer un homicide volontaire. Au cas de
l’accord des proches ainsi que le médecin. Pourtant, parfois des familles accepte
cela mais l’applique en secret
- La loi Léonetti du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, lutter
contre la pratique de l’obstination déraisonnable et l’acharnement thérapeutique, s’il
n y a pas de chance que la personne guérie alors nous devons arrêter de forcer des
médicaments et préférer les soins palliatifs (accompagner la personne vers l’acceptation
de la mort)
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- La loi du 2 Février 2016: créer de nouveaux droits en faveur des malades par sédation
profonde: faire endormir la personne très profondément pour qu’elle ne souffre plus
(quand le malade décide) puis on laisse faire la maladie jusqu'à la mort vient la chercher
- Directives anticipés: donner une décision / pouvoir en avance au cas de maladie
➔ Depuis la loi du 2 Février 2016 c’est une obligation au docteur de respecter les
directives, avant cela il y avait l’option d’ignorer ses directives
➔ Respect le droit à la dignité
- Le malade peut choisir une personne de confiance: une personne qui représente au
mieux leur intérêt au cas où ils ne peuvent pas prendre leurs propres décisions.
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§1 : L’attribution du nom de famille
A – Par la naissance
- Attribuer par la naissance (filiation)
- Patronyme: la descendance d’un nom selon les ancêtres (pères / grand pères)
- La loi du 4 mars 2002: aspirations d'égalité entre homme/femme, cette loi vise a
re-orienter cette regle coutumiere en introduisant la possibilite d’obtenir le matronyme
(nom de la mere)
➔ Ex: Mme Martin et M Durant. Enfant: Durant, Martin, Durant Martin, Martin Durant
- la loi du 17 mai 2013: en cas de désaccord: l’officier de l'état civil prend les 2 noms de
famille dans l’ordre alphabétique
➔ Ex: M A et Mme B = Enfant A-B
- Quand une personne est majeure elle peut ajouter le nom du parent dont il n’a pas été
attribué s’il le souhaite
B – Par le mariage
- Article 225-1 CC: “le mariage permet à chacun des époux d’user le nom de son conjoint
dans l’ordre qu’il choisit”
- Un droit non pas une obligation, libre à maintenir son propre nom de famille, c’est
donc loisible au couple de trouver le double nom de famille
- Article 264 CC: En cas de divorce: l’épouse n’a plus le droit d’utiliser le nom de son
marie, mais en cas de justification d’un intérêt elle pourra porter le nom de son marie
(souvent lié à l'activité professionnelle d’un époux, accomplie sous son nom de
femme mariée depuis de nombreuses années pour éviter de trouble pour l’exercice)
- Article 57/58 CC: en cas d’enfant trouvés → ce qui découvre l'enfant va lui choisir un
(les) prénom(s) et un nom. Il doit être choisi dans le calendrier, à défaut, l’officier d'état
civil s’en charge.
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➔ Le nom de la famille est indisponible → hors du commerce juridique, ne peut être
l’objet d’une convention. Il n’est donc pas permis de le vendre pour en retirer un profit,
ni de le donner ou encore de le léguer par testament.
- 3 EXCEPTIONS
1. En matière commerciale: si nous donnons notre nom à une société que l’on a créée
et un jour on décide de vendre notre société, dans ce cas on vend le nom et alors la
société a notre nom. Ex: Adidas
2. Changement de nom: Article 61 CC: notion d’intérêt légitime = avoir un nom
grotesque / ridicule, un nom qui a été déshonorer (Hitler) ou bien la Francisation de
la personne: quand il obtient la nationalité française, on traduit le nom de la famille
en français
3. Pseudonyme: cacher son identité réelle (ex: Yasmina khadra, Pablo Picasso)
Section 2: Le domicile
- Article 102 CC: « le domicile de tout Français quant à l'exercice de ses droits civils est au
lieu où il a son principal établissement. »
- Détermination du domicile
➔ Par la loi: la loi détermine le lieu de domicile. Cas avec les mineurs non émancipés
qui résident chez leurs père et mère (Article 108-2, al. 1) ou celui des deux chez qui
il réside quand les père et mère ont des domiciles distincts (Article 108-2, al. 2).
➔ Par la volonté de la personne: soumise à la règle du libre choix.
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2 critères déterminent le domicile:
1. Critère matériel: lieu du principal établissement, moyens garantissant la
présence d'une personne dans l'habitation considérée
2. Critère intentionnel: intention de fixer à tel endroit son domicile (Article 104
CC). A défaut des déclarations prévues, l'intention doit être prouvée à partir de
circonstances (Article 105 CC). Quand une personne a plusieurs habitations et
qu'elle travaille dans un lieu différent, la détermination de son domicile pourra
être plus difficile. C’est le juge du fond qui y procédera alors (pouvoir souverain
d'appréciation).
- La nécessité du domicile: Toute personne est censée avoir un domicile et alors
concernant les populations nomades (voyages) et les SDF (sans domicile fixe), loi du 3
janvier 1969 prévoit leur domiciliation dans une commune de rattachement.
- Principe d’unicité du domicile : chaque personne ne peut avoir qu’un domicile
- Unicité du domicile: Chaque personne ne peut avoir qu’un domicile
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➔ Changement de la position juridique: le transsexualisme était considérée une
maladie alors un médecin doit la considérer puis une conversion sexuelle puis une
chirurgie pour changer son apparence
➔ Il fallait que la personne adopte le comportement social de son sexe
➔ Conditions par lesquelles les personnes peuvent obtenir des modifications à l’état
civil - Loi 18 Nov 2016: codifié à l’article 61-5 CC: personne majeure doit démontrer
par une reunion de faits comme elle le veut et bien que la mention relative a son
sexe a l’état civil ne correspond pas au sexe auquel il est connu —> distinction entre
ce qu’il est ce que son esprit resent. Le juge ordonne que l’état civil soit changer
➔ Article 225 CP: prohibe la discirmination contre les orientations sexuelles d’autrui
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- Auparavant il n y avait pas une distinction entre l’esprit et le corps
- 2 lois du 29 juillet 1994 créé un statut juridique du corps humain
- Le respect du corps s'enchaîne à la mort. loi du 19 décembre 2008 l'humanité du corps
impose son respect
B - L’inviolabilité du corps humain
- Inviolabilité: intangibilité constituant, pour une personne, un droit fondamental à son
intégrité corporelle
- Article 16-1 al. 2 CC: « Le corps humain est inviolable »
- Proche au principe de l'intégrité du corps humain protégeant le corps contre les atteintes
de tiers Article 16-3 al 1er
- Interdiction des atteintes à l'intégrité corporelle
➔ Le corps humain inviolable entraîne l’interdiction de toute atteinte à son intégrité
➔ Une personne n’est pas sensé porter atteinte à sa propre intégrité
➔ Les textes protègent le corps humain contre les atteintes illicites des tiers: droit
pénal (homicide, coups et blessures) ou du droit civil (responsabilité civile)
- Atteintes légitimes
➔ La vaccination obligatoire: dans l'intérêt de la protection de la société, donc c’est
une inviolabilité légitime
➔ Port de ceinture / casque de sécurité
➔ Peines d’emprisonnement
➔ Article 16-3 CC: en matière médicale ce sont des mesures dans l’intérêt de la
personne ou de la collectivité, en ce cas la personne ne peut pas s’opposer
C - L’extrapatrimonialité du corps humain
- Article 16-1 al.3 CC: “le corps humains, ses éléments et ses produits ne peuvent faire
l’objet d’un droit patrimoniale” (corps n’est pas une chose, on ne peut pas être
propriétaire)
- Article 16-5 CC: les conventions qui ont comme effet de donner une valeur patrimoniale
au corps humain sont nulles (au cas de valeur économique les conventions sont nulles)
- Patrimoine d’une personne: l’ensemble des droits de cette personne qui sont évaluables
en argent, pas de valeur économique
Préciser avec 2 sous principes
1. Indisponibilité du corps humain
➔ Indisponibilité = hors la volonté humaine, ne peut pas être vendu, cédé par un contrat
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➔ Le corps n’est pas objet d’un contrat mais plutôt le travail fourni
➔ Ex: Gestation pour autrui (GPA) = porter un enfant pour une autre personne;
convention de mère porteuse (moyen de “loyer” son corps a un couple autrui ce qui
rend le corps un objet)
➔ La Cour de cassation refuse d’admettre la GPA en droit français au nom du principe
de l’indisponibilité du corps humain = Arrêt de l’assemblée plénière du 31 Mai 1991 et
désormais sous l’article 16-7 CC, quelques gens échappent et partent ailleurs ou
c’est légitime (Canada…)
➔ Le droit français ne considère pas l’enfant français ni du couple ceci a changer le droit
et sanctionne les parents non pas l’enfant
➔ Auparavant on n’acceptait pas la nationalité française au bébé mais avec le temps les
sanctions sont transférés aux parents non pas le bebe qui se trouve victime
2. Gratuité des opérations juridiques portant sur le corps humain
➔ Exception à l'indisponibilité du corps humain
➔ Don d’organe / sang / gamète —> pour des intérêts médicales on accorde qu’une
personne DONNE (ne vend pas) ses organes a une autre —> doit être gratuite
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- Retrouver dans: la Constitution, le droit de l’Union européenne (Article II-7), Convention
européenne des droits de l’homme (CEDH; Article 8), la Déclaration universelle des
droits de l’homme (DUDH; Article 12)
- L’intérêt général > intérêt particulier
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§2 : Le droit à l’image
- Reconnu par la jurisprudence dès le 19e siècle, permet à toute personne de s’opposer à
ce qu’un tiers prenne une photo ou une vidéo d’elle et peut interdire que son image soit
publiée dans la presse ou exposée au public.
A – Le domaine de la protection
- Lier en 2 temps = la captation et la diffusion
- Image: representation graphique d’une personne
- Ce qu’on est (l’image qu’on renvoie), nous sommes les seules titulaires de ce que l’on
fait
- Toute captations de la représentation physique concerne le droit à l'image
- Chaque personne a un monopole d’exploitation sur son image: céder son image pour
une période déterminée et la récupérer
- la Cour de cassation a, dans un arrêt du 7 mai 2004, affirmé que le propriétaire d'une
chose ne dispose pas d'un droit exclusif sur l'image. Le droit de s’opposer à la
reproduction du document comporte d’autres limites: d’une part, le droit à l’information
justifie parfois la reproduction; d’autre part, le lieu de la photographie peut justifier sa
publication
- Mort marque la fin du droit à l'image mais les proches peuvent récupérer les
récompensent au cas ou la scène d’une funéraire pour réparer leur mal à eux mêmes
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CHAPITRE 4 – DROIT DES INCAPACITÉS: PROTECTION DU MAJEUR VULNÉRABLE
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C. Cumul des deux actions
- Article 466: possibilité d’agir conjointement sur le terrain de la nullité de droit
➔ Art 414-2 + nullité de la période suspecte
- Majeur incapable vivant: représenté par tuteur, curateur peut y agir
- Majeur incapable mort: les héritiers agissent et peuvent invoquer les 2 fondements
§ 2 : La responsabilité pour les dommages causés sous l’empire d’un trouble mental
- Dommages causés par un majeur atteint de troubles mentaux sont susceptibles
d'engager sa propre responsabilité et celle de ceux qui doivent répondre de lui
A. Responsabilité personnelle
- Article 414-3 CC: « celui qui a causé un dommage à autrui alors qu'il était sous l'empire
d'un trouble mental n'en n'est pas moins obligé à réparation. »
- Nécessaire de prouver une faute à l’origine du dommage
- Ne pas confondre la responsabilité pénale et civile:
➔ Le droit pénal vise à punir l'individu responsable de sa faute on suppose donc que
le coupable ait eu conscience de ses actes
➔ L'absence de conscience entraine dès lors la déclaration d'irresponsabilité Article
122-1 CP: « n'est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment
des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou
le contrôle de ses actes. »
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§1: La protection générale (les règles communes): Régime ouvert sous 2 conditions
A. Altération des facultés mentales ou corporelles
- Article 425 al.1 CC: « Toute personne dans l’impossibilité de pourvoir seule à ses intérêts
en raison d'une altération, médicalement constatée, soit de ses facultés mentales, soit de
ses facultés corporelles de nature à empêcher l'expression de sa volonté peut bénéficier
d'une mesure de protection juridique »
- Certificat rendu obligatoire déterminant la mesure de protection envisagée →
médicalement édicter
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Décision judiciaire: décision du juge des tutelles à prononcer dans deux situations. , il
peut être spécifiquement saisi aux fins d'ouverture d'une sauvegarde de justice quand
la personne a besoin d'une protection juridique temporaire ou d'être représentée pour
l'accomplissement de certains actes déterminés (Art. 433, al. 1 CC)
Décision médicale: constatation faite par un médecin, que la personne à laquelle il
donne soins a besoin d'être protégée dans les actes de la vie civile (Art. 434 CC)
- EFFET → Rescision pour lésion: annulation des actes faites par le majeur protégé
3. L'habilitation familiale
- Article 494-1 CC: La personne doit être hors d'état de manifester sa volonté et céder son
mandat à un proche. Nécessité de la mesure renforcée par le besoin de certificat médical
- Distinction du tutelle: pouvoirs de la personne en charge seront déterminé par le juge
- Cession: jugement de mainlevée, expiration du délai prévu, décès, placement sous
autre régime de protection.
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B. Les régimes emportant dessaisissement de la personne
1. La tutelle
- Régime specifique a une personne majeure ayant besoin d'être représentée de manière
continue dans les actes de la vie civile du fait de l'altération de ses facultés mentales ou
physiquement incapable d'exprimer sa volonté.
- Tuteur: personne qui la représente
- Ceux en mesure de demander la protection
➔ La personne voulant être protégé, ou avec qui elle vit
➔ Un parent ou un allié (guardian)
➔ Personne entretenant avec le majeur des liens étroits et stables
➔ Cruteur / tuteur
➔ Procureur de la Republique (Public Prosecutor)
- Tuteur choisi en priorité parmi les proches de la personne à protéger (impossibilité =
professionnel; mandataire judiciaire à la protection des majeurs)
Effets
- Juge autorise les actes de disposition
- Tuteur effectue les actes d’administration
- Décisions familiales: strictement personnels par la personne
- Mariage: peut se marier sans autorisation ; mais informe préalablement le tuteur
- Vote: il vote par lui même
- Droit des personnes: Peut porter plainte seul
- Logement principal: décisions doit être autorisé par le juge
- Testament: nécessité l’autorisation du juge, et donation doit être assistée
- Durée: limité 5 ou 10 ans (pas susceptible d'amélioration) , peut renouveler directement
vs le juge peut alléger la mesure à tout moment (réduire la durée fixée)
Fin
- Annulation de la part du juge
- Expiration de la durée fixée
- Cas de remplacement par une une curatelle
- Décès de la personne protégée
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2. La curatelle
- Mesure judiciaire destinée à protéger un majeur, qui peut agir lui-même mais qui a
besoin d’être conseillé ou contrôlé dans certains actes de la vie civile.
- Il y a plusieurs degrés de curatelle: le juge des contentieux désigne
1. Curatelle simple: seule actes de gestion courante (actes d’administration, actes
conservatoires) mais assisté pour les actes de disposition
2. Curatelle renforcée: curateur perçoit les ressources et règle ses dépenses sur un
compte ouvert
3. Curatelle aménagée: juge énumère les actes que la personne peut faire seule ou non
Ouverture
- Curatelle demandée par la personne à protéger, celle qu’elle vit avec, possèdent des
liens étroits, procureur de la République
- Le curateur en priorité s’agit d’un des proches de la personne
Effets
- Actes de la vie courante: seuls les décisions relatives à la personne si son état le permet,
conserve le droit de vote
- Décisions familiales: Lieu de résidence, actes strictement personnels, mais marriage
informer, doit être assistés
- Intervention du curateur: Pour les actes de disposition tel que la vente appartement,
assistance curateur pour dons et testament
- Durée 5 ans max, quand c’est renouveler pour même durée mais pas plus de 20 ans
Fin
- Que ça ne soit plus nécessaire, suite à un avis médical
- Expiration de la date fixée
- Cas de non renouvellement de la date
- Temps de voeux que la tutelle souhaite remplacer curatelle
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CHAPITRE 5 – LES PERSONNES MORALES
Personne morale: personne juridique constituée d’un regroupement de personnes / biens.
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