Vous êtes sur la page 1sur 21

Droit des personnes - Cours

INTRODUCTION
- Personnalité juridique: le fait d’avoir des droits mais aussi des obligations, tout en
considérant que les droits d’un s’agit des obligations d’autrui.
- Personne: un esprit qui s’exprime à travers un corps qui jouit d'une personnalité
juridique.
- Capacité de jouissance: pouvoir s’avoir ou bien détenir un droit particulier.
- Capacité d’exercice: le pouvoir d’exercer les droits détenus.
- Personne physique: le corps tangible d’une personne formée de sang, organes, esprit
- Personne morale: l’identité d’une entreprise, ayant un nom, un siège sociale mais n’est
pas physiquement reconnue qui détient des droits et imposés à des obligations
- Droit des personnes: droits qui protège la personne, tout le monde a droit à la protection
mais certains nécessitent plus de protection que d’autres tel que les mineurs, les
troubles mentaux…)

Articles (CC: Code civil ; CP: Code pénal) - Arrêts / Lois - Définitions - Dates

Schéma du cycle de vie juridique

1
CHAPITRE 1 - L’EXISTENCE DE LA PERSONNE PHYSIQUE

Section 1: L’acquisition de la personnalité juridique


§1 : Principe : la naissance
- La naissance: résultat de l’accouchement qui est un fait juridique qui donne la
personnalité juridique, avec l'arrivée au monde on est titulaire des droits et des
obligations.
- Conditions d’obtention de la personnalité juridique: enfant vivant et viable
- Viabilité: capacité naturelle à vivre. Vivant: qu’il soit déjà capable à respirer
- Article 55 CC: 5 jours qui suivent l’enfant doit être inscrit auprès de l’officier d’état civil
du lieu
- Article 57 CC: composants de l’acte de naissance: jour, heure, lieu de naissance, sexe,
prénoms, nom de la famille, les prénoms / noms / ages / professions et domiciles des
parents
- Enfant non-viable: un enfant dont la médecine ne peut rien faire, n’a pas la personnalité
juridique
- Article 79-1, al. 2 CC: Acte d’enfant sans vie: grossesse qui dure 13 semaines ou
l’enfant mort, droit à reconnaître l’enfant comme une personne et lui donner un nom sans
acte de filiation mais la loi ne le reconnait pas comme membre de la famille puisqu’il n’y
aura pas un nom de famille

§2 : Exception : la règle Infans Conceptus


- Infans conceptus: un enfant conçu est considéré comme né au cas où qu’il va de son
intérêt
- Arrêt du 14 décembre 2017 Cour de cassation: couple conçoit un enfant et le père est un
victime de l'attentat terroriste et meurt, l’enfant aurait eu rien de l’indemniser pour la perte
de son père ce qui pousse la Cour à permis à l’enfant d’hériter de son père décédé avant
sa naissance
- Indemnisation: récompenser les préjudices provoqués à la victime
- L’enfant aura la personnalité juridique du jour de la conception mais la date de naissance
du jour de l’accouchement

2
- 3 CONDITIONS QUI APPLIQUENT LA RÈGLE
1. La conception de l’enfant doit intervenir au plus tard au moment de
l'événement qui conditionne l’existence du droit
2. Y trouver un intérêt légitime. Exemple de recueil de succession, au cas de
mort du père l’enfant n’aurait rien ce qui renforce la nécessité de l'héritage
3. L’enfant devra naître vivant et viable
- Lois de bioéthique du 29 juillet 1994, le législateur a posé un certain nombre d’interdits
figurant dans le Code de la santé publique : interdiction de la création d’embryons à des
fins industrielles ou commerciales, interdiction des recherches sur l’embryon → fait pour
protéger les embryons (n’ayant pas de personnalité juridique) qui sont des futurs vies.
- L’interruption volontaire de grossesse (IVG)
- Avortement: une femme tombe en sainte mais decide librement d’y mettre fin
- La femme est libre de disposée de son corps on donne jusqu’a 12/13 semaines car on ne
parle pas de vie des qu’a la naissance donc avant la naissance se n’est pas un meurtre

Section 2: La perte de la personnalité juridique


- Mort: fait juridique volontaire ou involontaire auquel la loi attache des effets de droit
➔ Met fin à la personnalité juridique
➔ Déclarer par un acte de décès qui marque la fin de l'état juridique
- La mort civile (traiter une personne vivante comme morte) a été supprimée par une loi du
31 mai 1854
- Article 79 CC: jour, heure, lieu de décès ; Les prénoms, nom, date et lieu de naissance,
profession et domicile de la personne décédée; prénoms, noms, professions et domiciles
des parents; prénoms et nom de l'autre époux, si la personne décédée était mariée,
veuve ou divorcée

§1 : Le cas général : la mort constatée


A - Effets extrapatrimoniaux
- Met fin au mariage
- Génère un terme à la protection des droits de la protection
- Les testaments ne produit leurs effets qu'à la mort de la personne
1. Respect du Cadavre (corps d’une personne morte): Article 16-1-1 CC: “le respect
du corps humain ne cesse pas avec la mort” ; Au cas de non respect au cadavre un

3
personne peut agir en justice porter par ses héritiers (pénalement sanctionnée par
l’article 225-17, alinéa 1er du Code pénal)
2. Utilisation du cadavre: possibilité de prélever ses organes au cas ou la personne
n’est pas opposé de son vivant

B - Effets patrimoniaux
- Théorie classique de Aubry et Rau: il existe un seul patrimoine donc la mort entraîne la fin
de la personnalité juridique qui est transformé au droit pour les héritiers de bénéficier
de l'héritage

§2 : Les cas particuliers : la mort envisagée


A – La disparition
- Mort non confirmée
- Article 88 CC: la possibilité de déclaration judiciaire de décès de tout Français disparu en
France ou hors de France, dans des circonstances de nature à mettre sa vie en
danger, lorsque son corps n’a pu être retrouvé.
Procédure:
- Article 88 al.1: Requête de disparition doit être présentée par le procureur de la
République ou d’autres intéressés
- Article 89 al.1: Tribunal judiciaire du lieu de disparition est compétent
- Article 90 par.2: Si le décès est suffisamment établie elle a la capacité de faire des
investigations pour avoir plus d’informations

B – L’absence
- Ne résulte pas de circonstances de nature à mettre la vie en danger
- Présomption d’absence: Article 112 CC - On ne sait pas si “la personne a cessé de
paraître à son domicile et ne donne plus de nouvelles”
- Déclaration d’absence: Article 122 CC au terme de 10 années depuis le jugement
déclarant l’absence, l'absent n'est toujours pas reparu, on le présumé mort.
- Jugement de décès: declarer par un juge après 10 ans de l’absence de la personne
- Jugement déclaratif d’absence: déclarée par un juge lors des 10 ans de manque de la
personne en question

4
- Cas de réapparition: pouvoir demander et obtenir l'annulation du jugement de décès:
juridiquement la personne est ressuscitée; son mariage reste annulée, par contre il
retrouvera tous ces biens dans l'état où il se trouve au jour de sa réapparition.

§3 : Les cas très particuliers : le suicide, l’euthanasie


A – Le suicide
- Suicide: acte délibéré de mettre fin à sa propre vie
- Ne constitue plus une infraction pénale puisque le Code pénal n’en fait plus mention
- La tentative de suicide est une infraction pénale considerer un crime
- 1945-6: on a dépénaliser le suicide, on ne le sanctionne plus mais plutôt l’aide
- Cependant, si la répression pénale ne concerne plus la personne qui décide de mettre fin
à ses jours, elle peut s’appliquer à un tiers qui interviendrait dans le suicide. Ainsi
certaines infractions entourant cet acte sont réprimées par le Code pénal : cas de la
provocation au suicide (Art. 223-13 CP) et de la propagande ou publicité en faveur de
moyens de se donner la mort (Art. 223-14 CP). Ces 2 infractions constituent des
infractions de mise en danger des personnes.

B – L’euthanasie
- Euthanasie: douceur de la mort
- Un médecin qui abrège volontairement la vie d’une personne qui possède une maladie
incurable ou de douleurs intolérables
- 2 sortes d’euthanasie
1. Passive: l'arrêt des soins mène à la mort, arrête les médicaments et débranche la
machine
2. Active: on fait mourir la personne —> injection d’un produit létal pour mener à la
mort, interdite par la loi car c’est considérer un homicide volontaire. Au cas de
l’accord des proches ainsi que le médecin. Pourtant, parfois des familles accepte
cela mais l’applique en secret
- La loi Léonetti du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, lutter
contre la pratique de l’obstination déraisonnable et l’acharnement thérapeutique, s’il
n y a pas de chance que la personne guérie alors nous devons arrêter de forcer des
médicaments et préférer les soins palliatifs (accompagner la personne vers l’acceptation
de la mort)

5
- La loi du 2 Février 2016: créer de nouveaux droits en faveur des malades par sédation
profonde: faire endormir la personne très profondément pour qu’elle ne souffre plus
(quand le malade décide) puis on laisse faire la maladie jusqu'à la mort vient la chercher
- Directives anticipés: donner une décision / pouvoir en avance au cas de maladie
➔ Depuis la loi du 2 Février 2016 c’est une obligation au docteur de respecter les
directives, avant cela il y avait l’option d’ignorer ses directives
➔ Respect le droit à la dignité
- Le malade peut choisir une personne de confiance: une personne qui représente au
mieux leur intérêt au cas où ils ne peuvent pas prendre leurs propres décisions.

CHAPITRE 2 - L’IDENFICIATION DE LA PERSONNE PHYSIQUE


- Utilité de l'identification de la personne: permet l’affirmation d’une identité propre et
unique pour distinguer les personnes les uns les autres
- L'état de la personne: ensemble d'éléments permettant d’identifier chaque personne
de la société
➔ Caractéristiques
1. Impérative: volonté individuelle n’a aucun effet sur l’état, c’est la loi qui impose
que l’identité ne soit pas changer sauf pour un nombre d'exceptions.
2. Personnelle: attachée à la personne, individuelle
3. Indisponible: nous ne pouvons pas vendre / donner notre identité, insaisissable,
immuable et imprescriptible
- Les éléments qui identifient la personne: les informations sur la carte d’identité /
Passport (nom, prénom, date de naissance, sexe, religion, statut familiale) = prouve
l’identité, les informations
- France: nom de famille, domicile, l’identité sexuelle (homme/femme), taille, age

Section 1: Le nom de famille


- Permet la distinction sociale et juridique d’une famille dans une société mais non pas au
sein de la famille
- Marque l’attribution d’une personne à une famille
- Vu comme titre de noblesse

6
§1 : L’attribution du nom de famille
A – Par la naissance
- Attribuer par la naissance (filiation)
- Patronyme: la descendance d’un nom selon les ancêtres (pères / grand pères)
- La loi du 4 mars 2002: aspirations d'égalité entre homme/femme, cette loi vise a
re-orienter cette regle coutumiere en introduisant la possibilite d’obtenir le matronyme
(nom de la mere)
➔ Ex: Mme Martin et M Durant. Enfant: Durant, Martin, Durant Martin, Martin Durant
- la loi du 17 mai 2013: en cas de désaccord: l’officier de l'état civil prend les 2 noms de
famille dans l’ordre alphabétique
➔ Ex: M A et Mme B = Enfant A-B
- Quand une personne est majeure elle peut ajouter le nom du parent dont il n’a pas été
attribué s’il le souhaite

B – Par le mariage
- Article 225-1 CC: “le mariage permet à chacun des époux d’user le nom de son conjoint
dans l’ordre qu’il choisit”
- Un droit non pas une obligation, libre à maintenir son propre nom de famille, c’est
donc loisible au couple de trouver le double nom de famille
- Article 264 CC: En cas de divorce: l’épouse n’a plus le droit d’utiliser le nom de son
marie, mais en cas de justification d’un intérêt elle pourra porter le nom de son marie
(souvent lié à l'activité professionnelle d’un époux, accomplie sous son nom de
femme mariée depuis de nombreuses années pour éviter de trouble pour l’exercice)
- Article 57/58 CC: en cas d’enfant trouvés → ce qui découvre l'enfant va lui choisir un
(les) prénom(s) et un nom. Il doit être choisi dans le calendrier, à défaut, l’officier d'état
civil s’en charge.

§2 : Les caractères du nom de famille


- Un droit d’avoir un nom de famille, indispensable de distinguer une personne dans la
société
- Immutabilité du nom (permanence du nom) —> le nom de la famille est immuable on
ne peut pas modifier le nom de la famille l'article 433-19 CP au cas d’usage d’un faux
➔ Utilisation d’un nom de famille d’autrui est une infraction pénale (fraude d’identité)

7
➔ Le nom de la famille est indisponible → hors du commerce juridique, ne peut être
l’objet d’une convention. Il n’est donc pas permis de le vendre pour en retirer un profit,
ni de le donner ou encore de le léguer par testament.
- 3 EXCEPTIONS
1. En matière commerciale: si nous donnons notre nom à une société que l’on a créée
et un jour on décide de vendre notre société, dans ce cas on vend le nom et alors la
société a notre nom. Ex: Adidas
2. Changement de nom: Article 61 CC: notion d’intérêt légitime = avoir un nom
grotesque / ridicule, un nom qui a été déshonorer (Hitler) ou bien la Francisation de
la personne: quand il obtient la nationalité française, on traduit le nom de la famille
en français
3. Pseudonyme: cacher son identité réelle (ex: Yasmina khadra, Pablo Picasso)

§3 : L’accessoire du nom de famille : Le prénom


- Distingue un individu au sein de sa famille
- Un accessoire au nom de famille / le complète
- Principe: Les parents choisissent librement le nom de leurs enfants: le prénom ne doit
pas être contraire à l'intérêt de l’enfant
➔ Limite - l'intérêt de l’enfant: on peut refuser le nom et l’officier de l’état civil va aller
devant le juge qui choisira le nom (se passe quasiment jamais) dans ce cas l’officier
d'état civil est en contrôle selon l’article 57, al. 4 CC
➔ Ce qui compte comme contraire à l'intérêt: des prénoms de personnage obscure de
l’histoire / notion péjoratif des prénoms / noms de voiture ex: Megan Renault Cleo

Section 2: Le domicile
- Article 102 CC: « le domicile de tout Français quant à l'exercice de ses droits civils est au
lieu où il a son principal établissement. »
- Détermination du domicile
➔ Par la loi: la loi détermine le lieu de domicile. Cas avec les mineurs non émancipés
qui résident chez leurs père et mère (Article 108-2, al. 1) ou celui des deux chez qui
il réside quand les père et mère ont des domiciles distincts (Article 108-2, al. 2).
➔ Par la volonté de la personne: soumise à la règle du libre choix.

8
2 critères déterminent le domicile:
1. Critère matériel: lieu du principal établissement, moyens garantissant la
présence d'une personne dans l'habitation considérée
2. Critère intentionnel: intention de fixer à tel endroit son domicile (Article 104
CC). A défaut des déclarations prévues, l'intention doit être prouvée à partir de
circonstances (Article 105 CC). Quand une personne a plusieurs habitations et
qu'elle travaille dans un lieu différent, la détermination de son domicile pourra
être plus difficile. C’est le juge du fond qui y procédera alors (pouvoir souverain
d'appréciation).
- La nécessité du domicile: Toute personne est censée avoir un domicile et alors
concernant les populations nomades (voyages) et les SDF (sans domicile fixe), loi du 3
janvier 1969 prévoit leur domiciliation dans une commune de rattachement.
- Principe d’unicité du domicile : chaque personne ne peut avoir qu’un domicile
- Unicité du domicile: Chaque personne ne peut avoir qu’un domicile

Section 3 : L’identité sexuelle


- S’agit de l’identification de l’apparence physique d’une personne, déterminé
biologiquement soit masculins ou féminins
- Cas particuliers
1. Intersexualité: Personne né avec à la fois des organes masculins et féminins
➔ Apparaît sur l’identification, le droit croit ce qu’il voit donc l’enfant se rattache a un
sexe: le sexe chromosomique (effectuation d’une analyse chronomosomique)
➔ Récemment on introduit le concept de “sexe neutre” comme 3ème sexe qui fu
accepter par la Cour de Cassation mais refuser par la cour d’appel et adhère
seulement le sexe masculin et féminin et trouve que c’est impossible de s’identifier
sous sexe neutre ou intersexe
2. Transsexualisme: un corps d’une sexe et un esprit de l’autre sexe (LGBTQ+)
➔ Profile chromosomique masculin mais esprit d’une femme et vice versa
➔ Juridiquement c’est questionnable de changer son identité non pas son sexe
➔ Cour de cassation a admit en 1992 qu’une personne avait le droit d’avoir a l’état civil
le sexe de son apparence sous pretexte du respect de vie privé

9
➔ Changement de la position juridique: le transsexualisme était considérée une
maladie alors un médecin doit la considérer puis une conversion sexuelle puis une
chirurgie pour changer son apparence
➔ Il fallait que la personne adopte le comportement social de son sexe
➔ Conditions par lesquelles les personnes peuvent obtenir des modifications à l’état
civil - Loi 18 Nov 2016: codifié à l’article 61-5 CC: personne majeure doit démontrer
par une reunion de faits comme elle le veut et bien que la mention relative a son
sexe a l’état civil ne correspond pas au sexe auquel il est connu —> distinction entre
ce qu’il est ce que son esprit resent. Le juge ordonne que l’état civil soit changer
➔ Article 225 CP: prohibe la discirmination contre les orientations sexuelles d’autrui

CHAPITRE 3 – LES DROITS DE LA PERSONNE HUMAINE

Section 1: Les droits relatifs à l’intégrité du corps


- Chaque personne a la protection de son individualité, y compris son corps et son esprit.
Les prérogatives permettant à la personne de mettre en œuvre cette protection
constituent les droits de la personnalité.

§1 : Dignité et primauté de la personne humaine


- Article 16 CC: la loi interdit toute atteinte à la dignité (appartenance de l’homme à
l'humanité) de la personne. La dignité établit l'égalité de droits
- Le Conseil constitutionnel confère une valeur constitutionnelle le 27 juillet 1994 sur les
lois de bioéthique
- Principe de dignité: une valeur primordiale qui la hors hors de la libre volonté des
personnes. 27 octobre 1995, le Conseil d’État (Morsang sur Orge :à propos d’un
spectacle de « lancer de nains ») a retenu que le principe de dignité était indisponible =
nul ne peut valablement consentir à un acte portant atteinte à sa dignité
- Article 225-1 & -2 CP: le principe de la dignité prohibe les discriminations sanctionnées
pénalement

§2 : La protection du corps humain


Code civil dégrade la protection en 3 notions: le respect, l’inviolabilité et l’extra-patrimonialité
A - Le respect du corps humain
- Corps humain: partie matérielle d’un être animé (Aspect exterieur)

10
- Auparavant il n y avait pas une distinction entre l’esprit et le corps
- 2 lois du 29 juillet 1994 créé un statut juridique du corps humain
- Le respect du corps s'enchaîne à la mort. loi du 19 décembre 2008 l'humanité du corps
impose son respect
B - L’inviolabilité du corps humain
- Inviolabilité: intangibilité constituant, pour une personne, un droit fondamental à son
intégrité corporelle
- Article 16-1 al. 2 CC: « Le corps humain est inviolable »
- Proche au principe de l'intégrité du corps humain protégeant le corps contre les atteintes
de tiers Article 16-3 al 1er
- Interdiction des atteintes à l'intégrité corporelle
➔ Le corps humain inviolable entraîne l’interdiction de toute atteinte à son intégrité
➔ Une personne n’est pas sensé porter atteinte à sa propre intégrité
➔ Les textes protègent le corps humain contre les atteintes illicites des tiers: droit
pénal (homicide, coups et blessures) ou du droit civil (responsabilité civile)
- Atteintes légitimes
➔ La vaccination obligatoire: dans l'intérêt de la protection de la société, donc c’est
une inviolabilité légitime
➔ Port de ceinture / casque de sécurité
➔ Peines d’emprisonnement
➔ Article 16-3 CC: en matière médicale ce sont des mesures dans l’intérêt de la
personne ou de la collectivité, en ce cas la personne ne peut pas s’opposer
C - L’extrapatrimonialité du corps humain
- Article 16-1 al.3 CC: “le corps humains, ses éléments et ses produits ne peuvent faire
l’objet d’un droit patrimoniale” (corps n’est pas une chose, on ne peut pas être
propriétaire)
- Article 16-5 CC: les conventions qui ont comme effet de donner une valeur patrimoniale
au corps humain sont nulles (au cas de valeur économique les conventions sont nulles)
- Patrimoine d’une personne: l’ensemble des droits de cette personne qui sont évaluables
en argent, pas de valeur économique
Préciser avec 2 sous principes
1. Indisponibilité du corps humain
➔ Indisponibilité = hors la volonté humaine, ne peut pas être vendu, cédé par un contrat
11
➔ Le corps n’est pas objet d’un contrat mais plutôt le travail fourni
➔ Ex: Gestation pour autrui (GPA) = porter un enfant pour une autre personne;
convention de mère porteuse (moyen de “loyer” son corps a un couple autrui ce qui
rend le corps un objet)
➔ La Cour de cassation refuse d’admettre la GPA en droit français au nom du principe
de l’indisponibilité du corps humain = Arrêt de l’assemblée plénière du 31 Mai 1991 et
désormais sous l’article 16-7 CC, quelques gens échappent et partent ailleurs ou
c’est légitime (Canada…)
➔ Le droit français ne considère pas l’enfant français ni du couple ceci a changer le droit
et sanctionne les parents non pas l’enfant
➔ Auparavant on n’acceptait pas la nationalité française au bébé mais avec le temps les
sanctions sont transférés aux parents non pas le bebe qui se trouve victime
2. Gratuité des opérations juridiques portant sur le corps humain
➔ Exception à l'indisponibilité du corps humain
➔ Don d’organe / sang / gamète —> pour des intérêts médicales on accorde qu’une
personne DONNE (ne vend pas) ses organes a une autre —> doit être gratuite

§3 : L’intégrité de l’espèce humaine


- Article 16-4 al.1 CC: “Nul ne peut porter atteinte à l'intégrité de l’espèce humaine”:
interdit tout ce qui peut modifier l’espèce humaine pour s'échapper des risques du
développement de la génétique
1. Prohibition des pratiques eugéniques: incriminée par l’article 214-1 du CP
2. Thérapies géniques germinales: intervention médicale ou on insère le matériel
génétique dans un patient

Section 2 : Les droits relatifs à l’intégrité de l’esprit


- Article 9 CC: « Chacun a droit au respect de sa vie privée » Impose à respecter l’intimité
et l’image de la personne
§1 : Le droit au respect de la vie privée
- Respect de la vie privé possède une valeur constitutionnelle, décidé par le juge
constitutionnel dans sa décision du 23 Juillet 1999, s’attache à l'article 2 de la DDHC; le
respect de la vie privée implique: liberté, propriété, la sûreté, la résistance à l’oppression

12
- Retrouver dans: la Constitution, le droit de l’Union européenne (Article II-7), Convention
européenne des droits de l’homme (CEDH; Article 8), la Déclaration universelle des
droits de l’homme (DUDH; Article 12)
- L’intérêt général > intérêt particulier

A – Le domaine de la protection de la vie privée


- La vie privé: regroupe plusieurs éléments et informations rattacher à la sphère
personnelle / l’intimité de la personne, une personne a une vie publique / civil et une vie
privé
- Le Code civil ne définit pas ce qui est considéré comme la vie privé mais le juge,
puisqu’elle différencie d’un cas à un autre
- Domaines: identité & orientation sexuelle / domicile / santé / finance / profession

B - Les limites à la protection de la vie privée


- Lorsque la personne en question a une notoriété particulière → une personne connue
Ceci dépend de son comportement antérieur et de son droit du public à l'information lors
d’une litige nous cherchons un équilibre
- La vie professionnelle: une information de vie privée est importante pour justifier le
licenciement d’un employé au cas où nous trouvons une menace face à l'entreprise. La
Cour de cassation a aussi consacré le droit au secret de la correspondance électronique
du salarié sur son lieu de travail (Cass. soc., 2 octobre 2001, Nikon)
- Valable que pour les vivants, révélation d’infos privées du défunt est inutile
- Des faits appartenant à l'histoire, leur divulgation n’est une atteinte à la vie privée

C - Les atteintes à la vie privée


- Article 9 CC: sanctions si il y a une atteinte à la vie privée
Vérification si il y a atteinte
1. Demander si la personne avait auparavant divulgué des informations sur la vie privé→
une divulgation conduira à diminuer la responsabilité de l’auteur
2. Affirmer la présence d’autorisation donnée par la victime aux atteintes qu’elle réclame
3. Sanction: al. 2: le juge peut prescrire toutes mesures a travers les dommages-intérêts
4. Si une personne n’a pas agit en justice, on assume qu’il est d’accord

13
§2 : Le droit à l’image
- Reconnu par la jurisprudence dès le 19e siècle, permet à toute personne de s’opposer à
ce qu’un tiers prenne une photo ou une vidéo d’elle et peut interdire que son image soit
publiée dans la presse ou exposée au public.

A – Le domaine de la protection
- Lier en 2 temps = la captation et la diffusion
- Image: representation graphique d’une personne
- Ce qu’on est (l’image qu’on renvoie), nous sommes les seules titulaires de ce que l’on
fait
- Toute captations de la représentation physique concerne le droit à l'image
- Chaque personne a un monopole d’exploitation sur son image: céder son image pour
une période déterminée et la récupérer
- la Cour de cassation a, dans un arrêt du 7 mai 2004, affirmé que le propriétaire d'une
chose ne dispose pas d'un droit exclusif sur l'image. Le droit de s’opposer à la
reproduction du document comporte d’autres limites: d’une part, le droit à l’information
justifie parfois la reproduction; d’autre part, le lieu de la photographie peut justifier sa
publication
- Mort marque la fin du droit à l'image mais les proches peuvent récupérer les
récompensent au cas ou la scène d’une funéraire pour réparer leur mal à eux mêmes

B - Les atteintes au droit à l’image


- Preuve de l’atteinte: la captation et diffusion continent une atteinte au cas ne non consent
- Autorisation peut être gratuite ou onéreuse (payant)
- Limites justifier comme nécessité d’information
1. Personne célèbre: jurisprudence concilie le droit à l’image avec le droit du public à
l’information: dans le cadre des activités publiques ne nécessite pas d’autorisation:
mais ne doit pas être dans la recherche du sensationnel
2. Les personnes impliquées dans un événement d’actualité
- Sanctions: prononcer selon l'article 9 du Code civil qui sont de même nature à celles
imposées au droit à la vie privée. De plus à cela des sanctions pénales peuvent être
envisagées selon l’article 226-1 du Code pénal

14
CHAPITRE 4 – DROIT DES INCAPACITÉS: PROTECTION DU MAJEUR VULNÉRABLE

Section 1. La protection générale du majeur vulnérable : le trouble mental


§ 1 : La nullité des actes accomplis sous l’empire d’un trouble mental
- ​Article 414-1 CC: “pour faire un acte valable il faut être saint d’esprit.” Les actes prises
d’une personne trouble mentale ne sont pas admissibles
- Tous les actes juridiques passés par un majeur sous l’influence d’un trouble mental sont
nulles
- Le type d’acte qui passe ainsi que le type et niveau du trouble mental sont des facteurs à
considérer.

A. Action de droit commun


- ​Action en nullité: demander à une formation de jugement, d'annuler un acte juridique non
conforme aux règles légales au cas de trouble mentale
- Article 414-2 CC: les conditions qui qualifie l’action de nullité formé par une personne
- Conditions de l’action de nullité
1. L’action intentée du vivant de l’auteur de l’acte: ni son conjoint ni ses enfants ne
peuvent introduire l'action; seule la personne doit initier l’annulation
2. Suite à sa mort: actions poursuivies par ses héritiers → l’acte doit lui-même prouver
un trouble mental par un médecin
3. Exigence d’un délai de 5 ans max
B. Action spéciale
- Article 464 CC: existence d’action spéciale visant à remettre en cause les opérations
accomplies par la personne protégée antérieurement avant la mise en place du régime
de protection
- Conditions de l’action spéciale
1. Action provoquée au cas d’ouverture de tutelle ou curatelle pour remettre en cause les
actes juridiques pris des 2 années précédentes au jugement d’ouverture de la mesure
de protection
2. 5 ans dès l’ouverture de la mesure de protection
3. Les obligations résultant des actes peuvent êtres réduites/ la nullité est possible à
condition que la personne protégée avait subi un préjudice du fait de l’acte.

15
C. Cumul des deux actions
- Article 466: possibilité d’agir conjointement sur le terrain de la nullité de droit
➔ Art 414-2 + nullité de la période suspecte
- Majeur incapable vivant: représenté par tuteur, curateur peut y agir
- Majeur incapable mort: les héritiers agissent et peuvent invoquer les 2 fondements

§ 2 : La responsabilité pour les dommages causés sous l’empire d’un trouble mental
- Dommages causés par un majeur atteint de troubles mentaux sont susceptibles
d'engager sa propre responsabilité et celle de ceux qui doivent répondre de lui

A. Responsabilité personnelle
- Article 414-3 CC: « celui qui a causé un dommage à autrui alors qu'il était sous l'empire
d'un trouble mental n'en n'est pas moins obligé à réparation. »
- Nécessaire de prouver une faute à l’origine du dommage
- Ne pas confondre la responsabilité pénale et civile:
➔ Le droit pénal vise à punir l'individu responsable de sa faute on suppose donc que
le coupable ait eu conscience de ses actes
➔ L'absence de conscience entraine dès lors la déclaration d'irresponsabilité Article
122-1 CP: « n'est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment
des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou
le contrôle de ses actes. »

B. Responsabilité du fait d’autrui


- Article 1242, al.1: on est responsable du dommage causé par les personnes auxquelles
on doit répondre
- Possible d’inclure la responsabilité d’un tiers. Ce tiers → susceptible de fonder la
responsabilité qui accepte la charge d'organiser et de contrôler, à titre permanent, le
mode de vie d'un handicapé

Section 2. Les régimes spéciaux de protection du majeur vulnérable


- Article 415 Code civil: Principes directeur
➔ Respect de la dignité de la personne et de ses droits fondamentaux,
➔ Intérêt de la personne protégée,
➔ Péservation de son autonomie
➔ Devoir des familles et de la collectivité.

16
§1: La protection générale (les règles communes): Régime ouvert sous 2 conditions
A. Altération des facultés mentales ou corporelles
- Article 425 al.1 CC: « Toute personne dans l’impossibilité de pourvoir seule à ses intérêts
en raison d'une altération, médicalement constatée, soit de ses facultés mentales, soit de
ses facultés corporelles de nature à empêcher l'expression de sa volonté peut bénéficier
d'une mesure de protection juridique »
- Certificat rendu obligatoire déterminant la mesure de protection envisagée →
médicalement édicter

B. Nécessité du régime de protection


- Article 428 CC: mesure de protection ordonnée par le juge en cas de nécessité
1. Suppléance de la protection: mesure de protection nécessaire, règle interdisant de
la mettre en œuvre dès lors qu'il est possible de faire autrement
2. Proportionnalité du régime: loi impose de proportionner la mesure par rapport au
besoin. (+ la personne est troublé mentalement + on va la protéger)
➔ + troubler = réaction à la place de la personne, la représenter
➔ - troubler = régime d’assistance dans l’exercice du droit
3. Limitation dans le temps de la mesure de protection: La durée n'est pas la même
pour toutes les mesures.
➔ Sauvegarde de justice limiter à 1 an, renouvelable une fois (art. 439 CC)
➔ Tutelle et la curatelle ne peuvent excéder cinq ans (art. 441 CC)
➔ Prononcer d'un certificat médical ; renouvellement possible pour les 2 mesures, le
juge peut, à tout moment, mettre fin à la mesure, la modifier ou substituer une
autre mesure, après avoir consulté la personne chargée de la protection.

§2: Les protections particulières: sauvegarde de justice, mandat de protection future,


habitation familiale, curatelle, tutelle
A. Les régimes n’emportant pas dessaisissement de la personne
1. La sauvegarde de justice
- Régime de protection temporaire d’1 an, prépare l’ouverture de régime de représentation
Conditions
1. Altération des facultés personnelles
2. Décisions d’ouverture de sauvegarde de justice

17
Décision judiciaire: décision du juge des tutelles à prononcer dans deux situations. , il
peut être spécifiquement saisi aux fins d'ouverture d'une sauvegarde de justice quand
la personne a besoin d'une protection juridique temporaire ou d'être représentée pour
l'accomplissement de certains actes déterminés (Art. 433, al. 1 CC)
Décision médicale: constatation faite par un médecin, que la personne à laquelle il
donne soins a besoin d'être protégée dans les actes de la vie civile (Art. 434 CC)
- EFFET → Rescision pour lésion: annulation des actes faites par le majeur protégé

2. Le mandat de protection future


- Mandat de protection future: contrat prévoyant l'organisation ultérieure d'une
protection; acte par lequel une personne donne à une autre le pouvoir de faire quelque
chose pour le mandant et en son nom. Gratuit ou à titre onéreux
- Mandant: celui qui donne le mandat Mandataire: celui qui reçoit le mandat
Conditions: Article 577 CC distingue 2 modalités de mandat de protection
1. Mandat pour soi même: acte par lequel toute personne majeure ou mineures émancipée
ne faisant pas l’objet d’une mesure de tutelle peut charger une ou plusieurs personnes
par un même mandat de le représenter
2. Mandat pour autrui: mandat donné pour autrui conclu par les parents, quand le second
parent décéde ou n'est plus en mesure de prendre soin de son enfant que la mesure
entre en application
Pouvoir du mandataire: en charge de la gestion des intérêts patrimoniaux (certains ou
totalité des biens)
Cession du mandat: Article 483 CC provoque 3 causes:
1. Rétablissement des facultés personnelles de la personne protégée, affirmer d’un
médecin
2. Le décès de la personne protégée ou le mandataire
3. Abrogation prononcée par le juge des tutelles, placement en curatelle / tutelle

3. L'habilitation familiale
- Article 494-1 CC: La personne doit être hors d'état de manifester sa volonté et céder son
mandat à un proche. Nécessité de la mesure renforcée par le besoin de certificat médical
- Distinction du tutelle: pouvoirs de la personne en charge seront déterminé par le juge
- Cession: jugement de mainlevée, expiration du délai prévu, décès, placement sous
autre régime de protection.

18
B. Les régimes emportant dessaisissement de la personne
1. La tutelle
- Régime specifique a une personne majeure ayant besoin d'être représentée de manière
continue dans les actes de la vie civile du fait de l'altération de ses facultés mentales ou
physiquement incapable d'exprimer sa volonté.
- Tuteur: personne qui la représente
- Ceux en mesure de demander la protection
➔ La personne voulant être protégé, ou avec qui elle vit
➔ Un parent ou un allié (guardian)
➔ Personne entretenant avec le majeur des liens étroits et stables
➔ Cruteur / tuteur
➔ Procureur de la Republique (Public Prosecutor)
- Tuteur choisi en priorité parmi les proches de la personne à protéger (impossibilité =
professionnel; mandataire judiciaire à la protection des majeurs)

Effets
- Juge autorise les actes de disposition
- Tuteur effectue les actes d’administration
- Décisions familiales: strictement personnels par la personne
- Mariage: peut se marier sans autorisation ; mais informe préalablement le tuteur
- Vote: il vote par lui même
- Droit des personnes: Peut porter plainte seul
- Logement principal: décisions doit être autorisé par le juge
- Testament: nécessité l’autorisation du juge, et donation doit être assistée
- Durée: limité 5 ou 10 ans (pas susceptible d'amélioration) , peut renouveler directement
vs le juge peut alléger la mesure à tout moment (réduire la durée fixée)

Fin
- Annulation de la part du juge
- Expiration de la durée fixée
- Cas de remplacement par une une curatelle
- Décès de la personne protégée

19
2. La curatelle
- Mesure judiciaire destinée à protéger un majeur, qui peut agir lui-même mais qui a
besoin d’être conseillé ou contrôlé dans certains actes de la vie civile.
- Il y a plusieurs degrés de curatelle: le juge des contentieux désigne
1. Curatelle simple: seule actes de gestion courante (actes d’administration, actes
conservatoires) mais assisté pour les actes de disposition
2. Curatelle renforcée: curateur perçoit les ressources et règle ses dépenses sur un
compte ouvert
3. Curatelle aménagée: juge énumère les actes que la personne peut faire seule ou non
Ouverture
- Curatelle demandée par la personne à protéger, celle qu’elle vit avec, possèdent des
liens étroits, procureur de la République
- Le curateur en priorité s’agit d’un des proches de la personne
Effets
- Actes de la vie courante: seuls les décisions relatives à la personne si son état le permet,
conserve le droit de vote
- Décisions familiales: Lieu de résidence, actes strictement personnels, mais marriage
informer, doit être assistés
- Intervention du curateur: Pour les actes de disposition tel que la vente appartement,
assistance curateur pour dons et testament
- Durée 5 ans max, quand c’est renouveler pour même durée mais pas plus de 20 ans
Fin
- Que ça ne soit plus nécessaire, suite à un avis médical
- Expiration de la date fixée
- Cas de non renouvellement de la date
- Temps de voeux que la tutelle souhaite remplacer curatelle

20
CHAPITRE 5 – LES PERSONNES MORALES
Personne morale: personne juridique constituée d’un regroupement de personnes / biens.

Section 1. L’existence de la personne morale


§1: La personnalité morale: de la fiction à la réalité
A – La théorie de la fiction vs la théorie de la réalité
- Théorie de fiction: personnes morales ne sont pas de veritable personnes mais des
fictions de personnes, elles ne jouit pas des droits reconnus aux personnes
- Un législateur (la loi) doit intervenir pour reconnaître une personne morale
- Théorie de réalité: la loi constate l’existence de réelles personnes morales de
groupements entretenus de la personnalité leur permettant d'exercer les droits qui leur
sont attribués, personne morale s'impose au législateur; sont des êtres sociaux ; animés
d'une volonté propre, organisés pour satisfaire ces intérêts.
- Indépendamment de l’intervention étatique, l’existence de la personne morale est grâce
à l’existence de la volonté collective et la possibilité de l'exprimer et les organes sociaux,
B - La consécration de la théorie de la réalité
- Cass., Civ 2ème , 28 janv. 1954: « la personnalité civile n'est pas une création de la loi »
Droits reconnus aux personnes physiques doivent l'être au profit des personnes morales

§2: L’apparition et fin (= « naissance et mort ») de la personne morale


A - Apparition de la personnalité
1. Accord des individus sur la constitution du groupement
2. Plus souvent, il est nécessaire de procéder à une formalité de publicité (article 1842,
al.1 CC, sociétés « jouissent de la personnalité morale à compter de leur
immatriculation au registre du commerce et des sociétés »)
B - Fin de la personnalité
- Volonté de ses membres d'y mettre fin, réalisation de l'objet pour lequel elle avait été
créée, liquidation prononcée par un tribunal (Art. 1844-7 CC).

Section 2. La diversité des personnes morales


- Personnes morales de droit public : collectivités territoriales : État, Région, Département,
établissements publics [2 catégories]: Universités et établissements publics industriels et
commerciaux (SNCF).
- Personnes morales de droit privé : sociétés, associations, fondation

21

Vous aimerez peut-être aussi