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Culture Juridique (2)

Protection des libertés par les juges.

XXe siècle marqué par l’affirmation de la prééminence de l’État de Droit.


Définition : Système institutionnel et pol. Dans lequel la puissance publique est soumise au Droit.
Structure autour de grds principes :
-Protection des DH (hiérarchie des normes) autour de juridictions indépendantes

Juge protège l’exercice des Droits par un tiers. Intervention du juge est indispensable. Ex
(Déclaration univers. des DH – DUDH).

I/ Protection par le Juge interne


Juge interne = Juge national. Ex : Juge(s) des libertés. Le juge n’est pas forcément seul
> Juge Constit, Juge Administratif et Juge judiciaire

§1 : Protection par le Juge Constitutionnel : le Conseil Constitutionnel.


A/Le principe de la justice Constitutionnelle.

Hiérarchie des règles juridiques


= Normes supérieures aux autres, appellées pyramide des normes.
Constitution > Traité > Loi > (Règlement)
Constit norme Suprême.
Conseil Constit. va controler la bonne application
à priori en France (avant la loi), puis aussi posteriori depuis 2010.
Question prioritaire de Constitutionnalité (QPC) Crée en 2008. Permet à tout justiciable de contester
la Constitutionnalité d’une disposition législative à l’occasion d’un procès devant toute juridiction
relevant du Conseil d’État ou de la Cour de Cassation.
Justice Constit permet que les règles deviennent des normes obligatoires !
Question de la loi conforme ou non :
> Si contraire à la Constit, la Loi peut être annulée.
On accorde des pvrs très importants au juge. Il a par ex le pouvoir d’interprétation, le + important.
Cad que le juge va interpréter la Constit.
Ex 1971 En France, principe de liberté d’association.

Seulement une Loi se conteste, il faut se fonder sur ‘atteinte aux droits et libertés’
Justiciable = à l’occasion d’un procès seulmnt.
La QPC peut se saisir une fois ces conditions réunies.

La QPC se transmet ensuite soit à la Cour de cass soit au Conseil d’État.


-On vérifie si loi est applicable au litige. (ex meurtre : code pénal)
-La disposition ne doit pas avoir été déclarée conforme à la Constit
-La Q est sérieuse, pas dépourvue de caract sérieux.
Si la Loi est contraire : le procès est gagné.

§2 Protection par le juge Administratif : Conseil d’Etat

Compétente pour le Droit Administratif


Droit Administratif : Etat, collectivités, établissements publics
Administration touche au niveau des Règlements (en bas de la pyramide)
Juge Administratif. Conseil d’État > Cour Administrative d’Appel > Tribunal Administratif
Conseil d’État est de dernière instance.
Juge des référés : spécialisé sur les libertés. Consiste en cas d’urgence peut ordonner toute mesure
nécessaire à la sauvegarde des libertés fondamentales à laquelle l’administration aurait portée une
atteinte et manifestement illégale.
Référé = procédure des référés.
3 conditions =
-Urgence ! (jugée par le juge)
- Liberté fondamentale doit être en cause (au sens du juge des référés), atteinte grave et illégale.

§3 Protection par Juge Judiciaire : Cour de Cassation

Cour de Cass. Equivalent Conseil d’État


Art 66. : Juge Judiciaire est le gardien des libertés. Par nature, des matières seront reservées au J.J
Liberté individuelles sont fondamentales, mais toutes les libertés fondamentales ne sont pas
forcément individuelles.
J.J Intervient d’abord pour que le droit soit arbitraire. Toute privation de liberté est placée sous
contrôle du J.J
Vie privée par ex Etat Civil, gestation autrui
Référé aide pour protéger la vie privée ou la présemption d’innocence.

II/Protection par le juge Européen.

Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH)


Conseil de l’Europe (créé après WW2) permet de construire un espace démographique et juridique
commun en Europe. (promouvoir les DH)
Convention Européenne des DH : Droits civ et pol.
> Faire respecter la Conv.EDH
2 recours :
-ouvert aux individus. Cour peut être saisie d’un recours pr toute personne morale et physique, toute
ONG ou tout groupe de particuliers qui se prétendent victimes d’une violation par un Etat des
Droits reconnus dans la convention
-ouvert aux Etats.
Pour saisir la CEDH il faut avoir epuisé toutes les voies internes
Requête inter-étatique.

CJE : Cour de Justice Européenne


Besoin de reconnaître des droits et libertés fondametales à l’échelle de l’UE
Charte des droits fonda. De l’UE.
Plsrs recours devant la CJE (saisie par des organes de l’UE) :
-Si elle estime qu’un Etat ne respecte pas les traités
Recours inverse (en carence) contre l’UE :
-Inaction d’un organe européen (ex environnement)
Recours en annulation si acte de l’UE contraire à un traité
-Renvoi préjudiciel en interprétation

Pré-éminensce du Droit à la vie :


I. Affirmation du Droit à la vie
protéger la vie, empêcher de provoquer la mort.
C’est un droit particulièrement protégé. (Art 2 CEDH) Droit intangible.
Insusceptible de dérogation, même pr cas exceptionnel.
Droit primordial de la convention.
Ex : légitime défense, arrestation régulière on peut autoriser l’atteinte à la vie.
CEDH met en place des obligations pr que le Droit à la vie soit respecté.
Surtout > violences policières.
Ex : Royaume Uni condamné pour violences policieres excessives, McCann contre R-U 1995.
Etat obligation de protéger la vie des individus. > obligation de moyens

2.Interdiction de tuer
Peine de mort s’applique. Fin années 80 la CEDH considère que la peine de mort ne s’aligne plus
avec les normes Euro. de justice.
Début années 2000, CEDH déclare la peine de mort comme une sanction « inacceptable » et n’est
plus autorisée.
Expulsion d’un étranger vers un pays avec la peine de mort interdit.
Peine de mort interdite en toute circonstance sur fondement de :
-Droit à la vie (art. 2)
-Traitement inhumain et dégradant.
En FR, peine de mort supprimée en 1981 par R.Badinter.
2007 : Art 66-1 dispose que nul ne peut être condamné à la peine de mort
Opération militaires : L’État ne serait pas responsable des opérations militaires. Donc pas de recours
au juge pour être indemnisés en cas de mort.
Recours inter-étatiques : Ex Ukraine-Russie, ces requêtes n’aboutissent pas généralement.
CEDH régit le comportement des militaires (ex lors d’occupation)

Pdv médical, avortement : mettre fin ou non à sa grossesse.


En Droit avortement : Un acte subjectif, la volonté de la personne est déterminante.
Simone Veil 1975 : dépénalise l’avortement.

Au niveau Européen : pas de règle de la CEDH, mais prudence.

Q juridique: Savoir si on est son propre corps, ou si on a un droit sur son corps ?
Bioéthiques.
2 principes :
-Inviolabilité du corps humain : protège le corps humain contre autrui. Il est ‘inviolable’. Nul ne
peut porter atteinte à l’intégrité de l’espèce humaine. Art 16-1 Code Civil.
Toute pratique eugénique est interdite. On ne peut pas modifier le caractère génétique.
Clonage interdit
-Indisponibilité du corps humain.

Médecin peut porter atteinte à l’intégrité physique du patient si on lui sauve la vie.
Par ex le cas avec la vaccination obligatoire.

Indisponibilité du corps humain :


Ne peut pas faire l’objet de convention. Corps humain hors du commerce juridique.
Code Civil, Art 16-1 dispose que les éléments et produits du corps humain ne peuvent faire l’objet
d’un droit patrimonial. Droit patrimonial = vendre toute partie de son corps.
Aliénation totale du corps interdite.
Interdit de vendre organe, produit ou élément du corps humain
le don est cpdnt possible (don d’organe etc) mais conditions très strictes

Absence de Droit à la mort :


1 : Liberté du Suicide
Suicide n’est pas reprimée par le code pénal depuis 1810.
Pas de droit au suicide : Pas d’assistance au suicide.
Suicide Assisté interdit en France. Autorisé par ex en Suisse et au Pays Bas.

2 : Liberté de refuser les soins : fin de vie


Loi 2005 Léonétti donné aux malades une fin de vie digne.
Liberté de refuser les soins vient du malade qui refuse qu’on le soigne. Respect de la dignité de la
personne. Co décision de l’acte médical.
Loi complétée en 2016 autorise le recours à une sédation profonde et irréversible en mm temps que
l’arrêt de l’hydratation et la nutrition ce qui entraine la mort.
Lorsque le traitement a pour effet le maintien artificiel de la vie ou semble inutile, on peut l’arrêter.
Soit conformément à la volonté du patient, soit si ce dernier ne peut plus s’exprimer à l’issue d’une
procédure collégiale.
Si le patient peut exprimer sa volonté, c’est bon. Si il n’est pas en l’état d’exprimer sa volonté :
> On regarde si il y a des directives anticipées de la perso.
> Si il n’y a pas d’anticipation, les médecins doivent consulter la/les personnes de confiance pour
connaître la volonté du malade.
Le terme personne de confiance est flou, peut générer des conflits (ex Vincent Lambert, famille
déchirée sur cette Q). Recours possible.

Absence de droit à l’Euthanasie :


FR Pas de droit à l’Euthanasie.
Peut être active ou passive ou par le médecin qui arrête de soigner son patient

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