III.

efficacité du DI Public

La sanction en cas de violation de droit international.

A. Les mécanismes des sanctions du DI

DI Public repose sur un mécanisme de sanctions décentralisées. La violence, la méconnaisance du DI est

assuré par les états qui appliquent les sanctions appropriées. Des mesures des représailles prises par un
état. La charte de l’ONU interdit les représailles non armées. Les représailles doivent être
proportionnées, on estimera les représailles licites, les contre-mesures. Les états peuvent aussi prendre
des mesures de rétorsions. Ils ont pout objet de réagir à un acte inamical d’un autre état. 2 formes :
sanctions diplomatiques ou culturels (le rappel d’un ambassadeur, la suspension de négociation,
l’exclusion de l’état d’une organisation ou d’événement sportif) ou économiques (un embargo, un
boycott, une suspension d’aide, des discriminations tarifaires, des gelés des avoirs). Interdiction d’un
tarif douanier (OMC – Chine et USA).

Il y a des limites à ce principe, des sanctions unilatérales adoptés

Charte des états unis A2 l’interdiction de recours à la force et la menace de recours à la force.
internationale mais prévoit deux dérogations supposent l’intervention des organes de l’ONU, le conseil
de sécurité de l’ONU peut autoriser une coercition militaire en cas de menace à la paix internationale. .
De même le conseil de sécu de l’ou peut accorder un état un droit de légitime défense en cas de
réaction à une agression armée.

Un mécanisme de juge international chargé de régler les différences entre les états ; les états doivent
reconnaître ce juge. CIJ (cours internationales de justice) sur 193 états membres seules 73 ont reconnus
la compétence de juridiction obligatoire de la CIJ (France fait puis quitter/ enincer en 1974, usa dénonce
en 1984) concrètement, sur les 5 états permanents du conseil de l’ONU, (chine, usa, Russie, France et
GB) seul GB reconnait la CIJ.

Toujours facultative ; les accords de l’OMC (accepter de soumettre des différents éco au juge de l’OMC)
et l’Union Européenne (se soumettre à la juridiction du court européen).

B. Le rôle des juges nationaux

Les juges nationaux ne peuvent pas connaitre du respect du DI entre les états. Les juges nationaux ne
peuvent s’intéresser qu’au respect du DI dans l’ordre juridique interne par l’état et ses institutions =
limite des juges nationaux. Lorsque l’état viole des règles internationaux les juges nationaux
sanctionnent cette action.

Les états assignent une place particulière au DI dans son ordre juridique. Il y a des états ou des règles
internationaux sont inférieures à la constitution, mais supérieur aux lois internes. D’autres états ont une
valeur égale à celle des lois.

A55 France – 1 option : affirme la supériorité de tous les traités internationaux sur la loi française sous
réserve qu’ils sont régulièrement ratifiés, et qu’ils soient réciproquement appliqués par les autres partis

22 jan 1999 interprète que la condition de réciprocité ne concerne pas les traités portant sur les droits
de l’homme ainsi que le traité sur l’Union Européenne.
 Pq le juge interne vérifie -t-il avant d’appliquer le DI ?

Cette vérification lui permet de s’assurer que ces règles de di peuvent jouer comme des dispositions
nationales. Le juge reconnait à toutes les dispositions la CEDH (convention européenne des droits de
l’homme) un caractère clair, inconditionnel et précis. Cette question de l’effet direct de la norme
internationale est essentielle pour l’efficacité de ces normes. Mais aussi car si pas d’effet direct (pas
clair, pas précise, pas inconditionnel) le justiciable (vous, moi, entreprise) ne peut pas s’en prévaloir
devant le juge national. Si le traité est d’effet direct, vous pouvez l’invoquer devant le juge.

Un arrêt du conseil d’état du 11 avril 2012 nommé GISTI et fapil qui précise comment on apprécie l’effet
direct d’une règle internationale. Le conseil d’état nous dit qu’il ne faut pas se limiter à la manière dont
a été rédigé la norme internationale. Cet arrêt nous dit que ce n’est pas parce qu’une disposition d’un
traité vise les états, qu’elle n’est pas d’effet direct, qu’elle ne crée pas des droits dans le patrimoine des
particuliers et qu’elle n’est pas invocable par eux. Le juge nationale est assez souple pour reconnaitre
l’effet direct d’une norme externe. Pour reconnaitre cet effet direct, il regarde la finalité du traite et
lorsque la finalité est d’enrichir le patrimoine juridique des ind physique et morale et lui confère une
présomption d’effet direct.

Conclusion : l’ordre international est un rapport de force avant pour objet de réguler ces rapports de
force entre les états. Régulièrement entravé par les états souverains. Ce DI est surtout un droit des
puissants et on peut remonter à un conflit dans un conflit ou la presse a fait écho : conflit entre
administration Trump et la chine. Trump voulait réduire la dépendance américaine vis-à-vis de la chine
notamment l’acier et augmente les barrières douanières vis-à-vis de la chine et viole ainsi une traite de
l’OMC. Réaction de la chine, semblant de saisir l’organe de l’OMC mais en même temps elle hausse ses
propres tarifs douaniers, et dévalue le yen.

Séance 6 : le Droit européen

Précision terminologique :

Droit européen doit vérifier de quel droit il s’agit. L’expression droit européen, recouvre deux
droits de natures différentes (pas le même contenu ni même règle de fonctionnement) : le droit de
l’Union Européenne (UE) anciennement appelé le droit communautaire (27 états membres de l’eu) et à
côté le droit issu du traité du conseil de l’Europe appelé la convention européenne des droits de
l’homme (CEDH). ). Dans les deux cas sont des branches de droit public car conclue par des états. Le
contenu de ces droits concerne autant l’intervention des personnes publiques et des personnes privées.
Droit de l’union européenne est indifférent à la distinction droit privé et droit publique car il est
indifférent à la spécificité de l’état et des autres personnes physiques, il n’en tient pas compte =
construction économique et englobe toutes les pers.

Cette CEDH est issue du conseil de l’Europe conçu en 1950, organisation internationale
regroupant aujourd’hui 47 états membres, il y a un comité des ministres, une assemblée parlementaire
consultative et l’objet de ce traité est la protection des droits de l’homme.

 A2 : le droit à la vie
 A3 : l’interdiction de la tortue et des traitement inhumains et dégradants
 A8 : droit à la vie familiale normale (droit des étrangers, l’expulsion)
 A10 : la liberté d’expression

La force juridique dépend de la place que lui réserve des états. On peut invoquer les articles de CEDH
devant le juge. Jurisprudence audacieuse qui contraint les états. 2000 dix condamnations de France sur
CEDH notamment sur l’article 3. 30 janvier 2000 JMB contre France : la détention dégradante dans ses
prisons. Arrêt egratigne sur l’efficacité de nos recours devant le juge. 2022 sur le régime français
d’indémnisation des enfants nés handicapés à la suite d’erreur médical. Il y a l’obligation de verser une
somme d’argent et changer les lois. Tous particuliers ou tout état qui peut attaquer qui peuvent
attaquer un état pour violaton de la loi CEDH. Cours de justice de l’union européenne bcp plus difficile
que CEDH. La seule condition est d’avoir épuisé tous les recours possibles en interne. Le juge
condamnera l’état reconnu d’indemnisation, verser l’état a versé une indemnité. La CEDH NE PEUT
ANNULER LA LOI OU ORDONNER D’ADOPTER UNE LOI POUR NE PAS COMMETTRE DES VIOLS. Tous les
arrêts sont déclaratoires. Ils ont autorité de la chose jugé.

Politique interne dépend de la politique de droit européen. Brexit est excessivement cher à la Grande-
Bretagne. Le droit de l’EU ce n’est pas un droit externe comme les autres. Ce droit est intégré au droit
national = égal au droit national. Elle s’insère dans le droit national comme si ça en était une. Crise
migratoire (Italie); crise financière (Grèce) ; crise existentielle (Brexit) ; crise de valeur (extrême droite).
Ce n’est pas juste une union douanière financière. C’est un marché intérieur (=libre circulation de tous
biens, services, marchandises). Un espace de liberté – aucun obstacle sur le marché des biens.

Un traité politique a consacré et a affirmé des valeurs (démocratie, les droits de l’homme…). La double
citoyennéte.

Plan pluriannuel budgétaire – 5 ans 1074 milliard (transport, erasmus…)

73 % vient des états, le reste de TVA. Un plan de relance Covid – Pologne et la Hongrie ne peuvent pas
toucher cet argent à cause de l’absence de soumission aux valeurs européennes

le traité CECA signe le 18 avril 1951 (1 er traité) ; le traité de Rome CEE ; le dernier traité en date est celui
de Lisbonne qui regroupe le fonctionnement de l’UE. Pour assurer le maintient de la paix il faut se servir
de l’économique, s’associer de mettre en commun leur acier et leur charbon, l’économie est le moyen
au service de la réconciliation et l’unité européen. 1992 Traité de Maastricht institue la citoyenneté
européenne ce qui confère un certain nombre de droit : (liberté de circulation des biens, services,
capitaux et population – aucun obstacle). L’union économique et monétaire – une monnaie unique
(euro). Il y a des états qui ont choisi de ne pas le mettre. Dès les années 1950s c’était de réunifier le
continent européen

2004 10 nouveaux pays vont adhérer (25 pays membres). 27 états, dernier entré est l’Hongrie. UN
avantage économique, mais difficile de trouver accord entre 27 états. L’appartenance en UE est marqué
de doute.