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Institutions internationales
Les institutions internationales sont conçues par des États → sont des organisations
internationales
Chapitre 1
Les Institutions Internationales → création des états ( 196 ) → très différents ( géo, culture,
économie, … )
Mais échange entre eux → les coopérations sont encadrées par le droit international public créé par
les états → les Traités.
L'État a une particularité qui diffère avec les institutions internationales qui elles sont créées au-
travers des textes alors que l'État est un fait social → on constate l'existence d'un État.
→ Sujet originaire de l'ordre juridique international → un sujet de droit est une entité qui a la
personnalité juridique → titulaire de droits et d'obligations → au départ la personnalité juridique
n'existait que pour les États. Les institutions n'étaient que secondaires ( pas nécessaires ) à
l'existence de l'ordre juridique puisque c'est l'État qui les a mises en place.
→ des normes de droits internationales
On considère qu'il y en a 3 :
1 → le territoire ( terrestre )
2 → la population ( humaine ) → personnes physiques → lien d'allégeance avec l'État → nationalité
3 → une organisation politique indépendante ( pouvoir politique qui va encadrer la population en
toute indépendance → sans qu'on lui ai donné d'ordres )
Arrêt de la Cour Permanente de la Justice internationale ( pendant la SDN ) → qui avait pour
fonction de régler les différents entre les États. N'existe plus → est devenu la Cour internationale de
Justice.
L'arrêt du Lotus → affaire qui opposait la France à la Turquie → un navire français est rentré dans
un navire turc en haute-mer. Le navire turc a coulé provoquant beaucoup de mort. Lorsque les
français, et les survivants turcs ont accosté à un port turc le capitaine français a été arrêté pour être
jugé. Mais la France est contre car comme il a la nationalité française il doit être jugé en France par
des français. Désaccords F/T donc l'affaire est amenée devant la Cour Permanente de la Justice
internationale. La question est alors « Est-ce que la Turquie à l'obligation de s'abstenir de juger le
capitaine français ? »
Conclusion → aucune obligation pour la Turquie de s'abstenir car le droit international → État
indépendant et le droit international s'applique à ceci.
Les limitations à l'indépendance des États ne se présente pas.
→ anarchique → il n'y a pas de pouvoir qui s'impose aux États → pas de hiérarchie car les États
sont égaux. Il n'y a pas 1 pouvoir centralisé car tout les États sont souverains. Il n'y a pas de
constitutions internationales.
Pas de pouvoir législatif, juridique, comme on connaît, pas de parlement mondial, pas de « loi ».
Pas d'action « légale ou illégale » mais licite ou illicite, pas de légalité mais de licéité. L'Assemblée
générale des NU ne peut rien imposer aux États. Les juridictions internationales ne sont
compétentes qu'à l'égard des États qui ont accepté leur compétence. Les États doivent consentir à
être jugé pour l'être. Par exemple, la Cour pénale internationale ne juge jamais un État mais une
personne.
→ Société régit par le droit international → anarchique mais pas sans droits Ce qui est la base du
Droit international est le principe d'autonomie → les États se fixent eux-même des règles, ils se
limitent avec des traités et des conventions internationales.
En 1969 → convention des traités → accord international conclu entre États par écrit et régit par le
droit international qu'il soit consigné dans une instrumentation unique ou dénomination particulière
( peuvent être très différentes ).
Par ces traités, les États vont s'obliger / s'engager à suivre un certain comportement ( règles ). Ce
qui est à la base de la société internationale.
Fluviale car traverse le territoire de plusieurs États → question sur l'autorisation de traverser ou non
les États par les fleuves. Il y a donc eu la création d'une organisation afin de gérer les actions sur ces
fleuves. La première a été la commission centrale du Rhin → conçue au moment du Congrès de
Viennes ( 1815 ) → 1831 la convention de Mayence → gérer circulation sur le Rhin.
1856 → commission du Danube.
Principe de l'unanimité.
Secrétariat permanent qui va recevoir les sollicitations, préparer les réunions, …
L'idée vient de … car la SDN, sous des alliances spécifiques, ayant pour objet d'offrir une mutuelle
aux petits États comme aux grands la Sécurité collective est mise en place → sécurité de chacun est
l'affaire de tous. ( en même temps il y a l'organisation internationale du travail dont le siège est à
Genève en Suisse car État qui est neutre. )
A. La structure diplomatique
→ organisation créé par les États ( et ouvert à ceux qui veulent y entrer, mais on doit y être admis )
on peut aussi en sortir → l'article 1er étant que les membres peuvent sortir ou être exclus de la
SDN. ( alors que d'habitude c'est à la fin des conventions ) Il y a 16 États qui vont quitter
l'organisation.
Les EU ne sont pas dans la SDN car le droit constitutionnel américain refuse ( le Sénat américain ).
B. Structure institutionnelle
4 institutions :
• le secrétariat → organe administratif divisé en plusieurs parties. A sa tête il y a le
secrétariat général, organisation qui est composée
• d'une Assemblée générale ( représentant de l'État, org qui réuni tout les membres au moins
une fois par an )
• et d'un Conseil ( organe restreint → nombre limité d'États → 13 membres → les membres
permanents : le Royaume-Uni, la France, l’Italie et le Japon, et d'autres qui ne sont pas
permanents mais élus ).
• Cour permanente de la justice internationale → première juridiction judiciaire qui a une
vocation permanente.
Les arrêts sont obligatoires une fois qu'un état a accepté la règle, mais si un état ne respecte pas
l'arrêt il n'y a aucun moyen de lui faire respecter cet arrêt.
13/09
L'objectif de la SDN est la paix → on interdit la guerre, mais dans le cas où on ne parvient pas à un
règlement pacifique du conflit on utilise la force.
Prise en charge de question particulière comme la Q de la Sarre ( Dantzig ) → ville libre.
Règlement sous mandat → par exemple mandat britannique en Palestine mandat de l'Afrique du sud
sur la Libye
Question de la protection des minorités → le pacte lui-même ne les protège pas mais on a imposé à
des états à s'engager à respecter le droit des minorités s'ils voulaient intégrer la SDN.
AP la 2GM on va liquider la SDN en constatant que c'était pas un grand succès → quelques litiges
ont été réglé dans ce cadre. Plusieurs états ont quitté la SDN comme l'Allemagne car considéraient
que la SDN se mêlait un peu trop des histoires du territoire.
2 conventions qui parlent de manière générale des organisations internationales : convention des
NU sur la représentation des états dans leur relation avec les org internationales. → texte de 1975
convention de Viennes sur le droit des traités entre états et org internationales et entre org
internationales. → 1986
Dernière définition : donnée par la commission du droit international a codifié en 2011 les règles de
la … des commission internationales.
L'expression org internationale s'entend de toute organisation instituée par un traité ou un autre
instrument régit par le droit international et dotée d'une personnalité juridique international propre.
Outre des états, une org internationale peut comprendre parmi ses membres des entités autres que
des états.
Section 2 : la composante intergouvernementale de l'organisation internationale
A une époque, quand on disait org internationale on pouvait viser 2 choses : les org
intergouvernementales ( OIG ) → qui réunissaient des états les org non gouvernementales ( ONG )
→ association de droit privé Aujourd'hui on parle toujours d'organisations intergouvernementales
Dans une org internationale on peut avoir un membre autre qu'un état, il peut avoir pour membre
une autre org internationale. ( par exemple l'organisation mondiale de la vigne et du vin, l'org
mondiale du commerce, l'UE → membre de la FAO )
En dehors des org internationale il y a aussi des territoires autonome qui peuvent être membres avec
un statut a part. ( territoire outre-mers notamment dans des org de types techniques )
Il y a aussi des critères politiques divers, par exemple, au moment de la création de l'org des NU ils
trouvent injustes d'avoir qu'une voix.
L'Inde est aussi entré dans l'org des NU alors qu'elle n'était pas encore indépendante ( mais avait
pour vocation d'être indépendante ).
( Org dans lesquelles le statut est contesté : la république arabe sahraouie démocratique qui est
admise dans l'org d'unité africaine qui devient l'Union africaine. L'organisation de la libération de la
Palestine est devenu observateur des NU, puis la Palestine )
Normalement l'organisation international repose sur un traité qui peut avoir des intitulés différents
mais qui a pour particularité de présenté les institutions et le fonctionnement des institutions
internationales.
En générale dans l'acte constitutif → avoir un certain nombre de ratifications. L’acte constitutif est
un traité pour les états signataires. Pour l’organisation internationale, c’est la règle de droit suprême.
Quand un état signe une convention internationale il ne s'engage pas à la respecté, il faut que l'état
ratifie la convention et en particulier l'acte constitutif.
Les organes se distinguent aussi par leur composition : organes indépendants avec des personnalités
indépendantes
– ?
On va distinguer 2 périodes :
A. Avant 1945
Ce qui pose problème à certain c'est que à ce moment la le seul sujet qu'on a c'est l'état et si l'OI se
voit dotée d'une PJ elle pourrai être considérée comme un état.
D'abord, on voit les organisations signer des traités avec les états.
Autre affaire sur le questionnement sur la PJI .. → qui a été jugée par la cour de cassation italienne,
l'affaire Profili → ce qui correspond aujourd'hui à la FAO ( qui lui donne raison car la cour de
cassation considère que l'organisation de l'agriculture à une personnalité juridique propre, qui a son
propre mode de fonctionnement ).
B. Après 1945
Un avis consultatif de la cour internationale de justice rendu en 1949 s'intitulant « réparation des
dommages subit au service des NU ». Question : est-ce que l'ONU peut demander réparation à
l’Israël ? » → oui , donc l'ONU a des droits. Sachant que dans cette affaires, la difficulté est
qu’Israël n'est pas membres de l'ONU. ( mais veut devenir un membre )
La cour international de justice va chercher l'effet utile → chercher volonté tacite.
L'ONU réponds à un besoin et à un but qui peut être atteint que si on reconnaît sa PJ.
L'organisation est parfois vu comme un sujet face à ses membres. Quand le fonctionnaire agit pour
l'organisation agit au nom de l'organisation et non pas de l'état dont ils ont la nationalité. Folke était
suédois mais n'agissait pas pour le compte de la Suède. La cour en déduit que l'org des NU a la
capacité d'avoir des droits et des devoirs internationaux et la capacité de faire valoir ses droits par
voie de réclamation internationale. L'étendu de ses droits et devoirs des NU dépends des buts et
fonctions de celles-ci. On fait référence à l'Acte constitutif de la charte des NU et à la pratique de
l'organisation.
A cette époque il y a 50 états membres, ce qui confère à l'ONU la personnalité objective ( elle
s'impose à tous et pas seulement à ses membres ). Les états ne sont liés que par les traités qu'ils vont
signer. Donc l'ONU normalement n'existe que pour ceux qui ont ratifié la charte des NU. ( Mais
existe aussi pour les autres états )
Certaines conventions précise que l'org a la PJ mais pas pour l'ONU. Mais c'est le cas pour la cour
pénale internationale par exemple. Pour d'autres c'est implicite.
A. La personnalité objective
L'organisation internationale, si elle détient la PJ détient des droits et des obligations même envers
des non-membres de l'institution.
Le raisonnement premier est que l'ONU a la personnalité objective en raison des 50 états
( majorité ).
On considère que les organisations internationales ont la PO.
B. Le principe de spécialité
Renvoi à ce que nous dit la cour quand elle dit que la personnalité juridique de l'organisation est
limitée à ses missions, à ses buts. On détermine ce que l'organisation doit faire et ne peut
revendiquer des obligations que dans ses limites là.
Pas très grandes limites pour l'ONU car elle a des missions très larges dans la paix et la sécurité
internationale. Mais cela a des conséquences quand une organisation est dite spécialisée.
Demande d'avis à la cour internationale de la justice. Licéité de l'utilisation des armes nucléaires
lors d'un conflit armée. Elle réponds qu'elle ne peut pas répondre à cette question posée par l'OMS
(organisation mondiale de la santé ) car cela sort de leur domaine de compétences → régit par le
principe de spécialités → dotées par les états de compétences d'attributions dont les limites
dépendent des intérêts communs qu'elles ont pour missions de promouvoir. L'OMS avait conclu un
accord avec l'agence internationale de l'énergie atomique donc s'était engagée à ne pas poser de
questions sur l'arme nucléaire.
A partir du moment où des missions ont été données et où on lui interdit pas d'agir d'une certaine
manière on peut admettre que l'organisation a des compétences implicites. On lui reconnaît la PJ
pour qu'elle puisse mener à bien ses mission.
D. Le principe d'indépendance
Les OI ont une personnalité distincte de celle de leur membres ce qui veut dire que les droits et
obligations de l'organisation internationale ne sont pas identiques des D et O de ses états membres.
Cette indépendance, autonomie, se manifeste à travers une identité qu'a l'OI ( des drapeaux, un
symbole ).
3. L'exercice de la PJ de l'organisation
A. La capacité de contracté
1) Dans l'ordre juridique interne
L'OI peut avoir la PJ de droit interne. On peut écrire dans l'acte constitutif un article, ou disposition
dans l'accord de siège, ou dans le droit interne de l'état. Il y a des état pour lesquels la PJ de l'ordre
juridique interne de l'organisation n'a d'effets que si cela figure dans leur droit interne.
Il y a des états qui acceptent que le droit international produisent des effets dans leur ordre juridique
interne → les monistes. Mais il y a des états dans lesquels ce n'est pas le cas comme les RU car
pour eux le droit international n'entre pas dans l'ordre juridique interne. Pour avoir effet → doit être
dans la loi où règles de l'état.
États dualistes.
Convention de Viennes 1986, le droit des traités entre états et organisations internationales entre
organisations internationales.
B. La capacité d'avoir des relations extérieures
C. La capacité processuelle
1) Dans l'ordre juridique interne
Possibilité de saisir des juridictions internationales. Recourt à l'arbitrage ( solution la plus souple ).
Recourt à un tribunal arbitrale qui a deux caractéristiques :
• créé par les parties au différend
• le tribunal arbitral est éphémère → disparaît quand le différend est réglé.
Pas un état mais on veut s'assurer qu'elle peut agir en toute indépendance par rapport aux états
notamment aux états membres. Pour cela, l'OI et son personnel jouissent de privilèges et
d'immunités. Qui existent déjà pour les états car il est souverain. Pour les OI on a un système
comparable mais pas identique → est moindre que celle des états.
Celles des OI découlent des textes alors que ceux des états découlent de la pratique et de la
coutume. Peuvent être dans les actes constitutifs, accords de sièges ou droit interne des états.
( Art 105 des NU prévoit l'immunité de l'organisation et de ses représentants. ) Convention générale
sur les P et I des NU de 1946 et en 1947 : convention de P et I des institutions spécialisées ( qui
travaillent conjointement avec l'ONU ).
Aujourd'hui on considère que ces accords ont un caractère coutumier, Càd que même quand il n'y a
rien dans les textes ont peut considérer que l'organisation jouit quand même de P et I.
Cela a été admis par des juridictions internes et internationales en suivant le même raisonnement
que l'avis de 1949 ( réparation des dommages subit ). Pour que l'organisation puisse mener à bien
ses missions elle doit jouir de privilèges et d'immunités.
• Privilèges : ne pas être soumis aux lois fiscales, aux système fiscale de l'état.
• Immunités : immunité de juridiction, d’exécution.
Une OI ne doit pas être soumise à l'autorité des états et des états membres.