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Introduction :
Tout droit, quel qu’il soit, repose sur un ensemble de règles et de principes, généraux
et obligations, qui prétendent soustraire la conduite humaine à la force anarchique et à
l’injustice des déterminations arbitraires. Le droit international n’échappe pas à cette
définition. Mais il se singularisée par la spécificité profonde de la société qu’il gouverne et
par l’originalité du système des normes qu’il produit. Le DIP se compose en effet de
l’ensemble des règles juridiques qui régissent les rapports entre États, c’est l’ordre juridique
international.
Parler d’un ordre juridique international revient à désigner l’ensemble des règles qui, à
un moment défini et dans un état donné, établissent les rapports juridiques qui existent
entre les personnes publiques.
Tout l’enjeu du problème est là, Existe-t-il un ordre juridique international uni ?
comment ça existe ? comme étant un principe auquel les États s’attachent ? ou bien c’est un
idéal et donc quelque chose d’assez utopique qu’essaie le droit international de réaliser ?
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international ( I ). Et d’autre part, on va traiter la question l’unité de l’ordre juridique
international comme étant çà la fois principe et idéal ( II ).
Dans cette partie on va traiter, dans une première partie, l’ordre juridique international
comme droit positif, et dans une deuxième partie, des changements dans l’ordre
juridique international.
Il existe au sein de chaque État, une direction juridique au ministère des Affaires
étrangères spécialisée dans l'analyse du droit international. Il existe dans chaque État des
normes constitutionnelles qui prévoient les conditions d'application du droit international
(Article 55 en France). Le droit international existe car les États reconnaissent qu'ils y sont
soumis. Il existe car même s'il n'y a pas de législateur international il existe une variété de
sources du droit international. Ensuite la violence qui caractérise les relations internationales
n'est pas une caractéristique exclusive du système international.
Il existe aussi un ordre juridique international qui est formé par l'ensemble des Traités,
Conventions, Accords, Ententes et décisions pris en commun par les États, soit qu'ils les aient
directement conclus entre eux d'une manière bilatérale ou plurilatérale, soit que ces
décisions résultent d'un accord multilatéral par exemple, par un vote au sein d'une
organisation collective comme les Nations Unies.
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2- Des changements dans l’ordre juridique international
En 19è siècle, Le droit international public a été élaboré par les états en vue de régler
leurs relations mutuelles conformément à des normes communes fixées essentiellement par
voie conventionnelle. Ce droit était parvenu, au milieu du 20è siècle, à un degré raisonnable
d’unification. Depuis lors cependant, l’unité ainsi acquise s’est trouvée quelque peu
menacée et il n’est pas inutile de s’interroger, à l’aube du 21è siècle, sue les dangers qui la
menace.
La société internationale est avant tout composée d’États souverains. Longtemps, ces
derniers ont été les seuls sujets de droit international. Bien plus, ils étaient en nombre
restreint. La situation est toute différente à l’heure actuelle, car le vaste mouvement de
décolonisation qui a suivi la seconde guerre mondiale a conduit à une multiplication du
nombre des états : 189 sont aujourd’hui membres de l’organisation des nations Unies.
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II- L’unité de l’ordre juridique international à la fois principe et idéal
Moins une société est homogène, plus l'ordre juridique qu'elle produit tend à se limiter
à des règles garantissant tout au plus la coexistence des êtres qui la composent. De fait, le
droit international se compose principalement des règles qui doivent permettre à des États
juxtaposés de mener leurs affaires sans interférence mutuelle ; droit d'une société
individualiste, c'est par conséquent un droit « libéral » : le bien de chaque État n'y dépend
pas d'une organisation légale de la solidarité interétatique, mais des possibilités que les
autres lui reconnaissent de mener dans sa propre sphère les activités qui l'intéressent de la
façon qui lui convient. La coopération, qui suppose une société plus intégrée, ne trouve sa
place que dans des groupements d'États plus restreints et dès lors plus unis, et aussi, au
niveau universel, dans les domaines techniques où l'attachement des États à leur
indépendance cède devant les besoins d'action commune nés de leur interdépendance ;
ainsi dans le cas des transports internationaux, où la réalisation par chacun de ses propres
fins passe par l'aménagement de règles communes qui ne peuvent être de simple
abstention.
Quand il s'agit de coexistence, les rapports entre États reposent principalement sur des
règles d'abstention et, comme dans toute collectivité organisée suivant le mode libéral, sur
des interdictions de faire ce qui porterait atteinte à la liberté des autres. Cet objectif discret
est à la mesure des modes rudimentaires de formation du droit international général. Il est
relativement aisé en effet de définir par accord entre États les sphères d'activité à l'intérieur
desquelles chacun consent à se tenir, à condition que les autres s'abstiennent
réciproquement d'intervenir dans la sienne. À ce schéma obéissent la plupart des principes
fondamentaux des relations interétatiques.
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2- L’unité, solution idéale pour un ordre juridique international universel et
effectif
À l’inverse, les États sont contraints à ce que soit rognée leur souveraineté lorsqu’ils
sont la cible d’une action militaire multinationale organisée par l’Organisation des Nations
unies (ONU) ou lorsqu’ils sont obligés de laisser entrer sur leur territoire les organisations de
défense des droits de l’homme ou les secouristes de l’action humanitaire. Il s’agit alors de ce
fameux droit d’ingérence, conceptualisé et mis en pratique par Mario Bettati et Bernard
Kouchner au Biafra entre 1967 et 1970. Depuis lors, ce concept de droit d’ingérence a été
employé à de nombreuses reprises de façon impropre, et il faut reconnaître que le droit
d’ingérence a vocation à disparaître puisque le paradoxe veut que sa disparition soit la
signature de son succès. En effet, droit et ingérence sont antinomiques, car plus il y a
d’ingérence, moins il y a de droit, et plus il y a de droit, moins il y a d’ingérence.
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d’autre part, à laisser les mandataires des victimes, c’est-à-dire les organisations non
gouvernementales (ONG), expertiser in situ les éventuels manquements à la parole donnée.
Quel est alors ce consensus éthique – et son fondement – qui semble être le levier
conduisant les États à accepter qu’une partie de leur souveraineté soit déléguée à d’autres
ou qui conduit les Nations unies à dépêcher des forces militaires pour porter secours à des
populations en danger ?
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La construction de l’ordre public international qui se dessine est à la fois une promesse
de paix et d’une plus grande diffusion, sinon d’un plus grand respect, des valeurs les plus
protectrices du droit des individus. Mais elle est également lourde de menaces. C’est en
prenant en compte cet antagonisme permanent que les problématiques peuvent
véritablement émerger. Promesses et menaces sont au cœur de la construction de la justice
pénale internationale et, au premier chef, de la CPI.
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Bibliographie :
Webographie :
- https://www.doc-du-juriste.com/droit-public-et-international/droit-international/
dissertation/existe-t-il-ordre-juridique-international-457687.html
- https://books.openedition.org/iheid/1335?lang=en
- https://www.cairn.info/le-droit-international--9782130787075-page-25.htm
- https://www.universalis.fr/encyclopedie/droit-international-public/2-l-ordre-
juridique-international-coexistence-et-cooperation/