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Sous cet angle, le Dip synonyme de droit des gens est une science qui
décrit dans le temps la révolution des rapports internationaux.
Le droit des gens (droit des nations) est celui qui s’applique à toute la
communauté. Telle est de façon résumée la partie introduction ou
liminaire du cours.
portant sur
- vers le XVII ème siècle, le terme droit international a fait son apparition
chez les anglo-saxons et ce dernier avait pour signification: droit qui régit
les rapports entre États. Avec l’apparition du terme droit international,
l’on a cru que le vocable de droit des gens ou jus gentium tendait à
disparaître.
- Cest alors que le Professeur Georges Scelle fera une petite nuance en
disant que le terme droit des gens ne doit pas être compris dans son
sens étymologique (en son sens romain où il renvoie à une communauté
allogène), mais le concept droit des gens doit être compris comme étant:
individu.
Question1 (osée) :
Le droit international public d’après ma compréhension est un droit
destiné à régir les relations internationales
La question est la suivante qu’entend on par relations internationales au
juste ?
Question 2 ( Tokodi ) :
Pourquoi politique ?
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Après cela, vient alors l’aspect juridique d’autant plus que tout doit se
faire dans le respect de textes juridiques en RDC.
- Jelinek, qui estime que les États sont seuls souverains dans leurs
relations et par conséquent peuvent donc s’autodéterminer.
- Triepel: d’après cet auteur, la volonté commune n’est pas à confondre
avec la volonté individuelle. Et par conséquent, le fait que cette volonté
des États de créer des normes est commune, c’est une obligation pour
eux de s’y soumettre.
- Anzilloti: d’après lui, il existe une norme supérieure acceptée lorsque
les États sont liés par leur propre volonté.
- Léon Duguit: d’après lui, étant donné que la société ait créé des normes,
une fois que ces normes sont violées, cette même société devra réagir
notamment pour sanctionner les auteurs des manquements.
- Georges Scelle: il part de la conception selon laquelle le droit
international n’est pas une simple nécessité sociale, mais bien plus une
nécessité biologique et par conséquent ses règles doivent revêtir d’un
caractère qui s’impose à tous.
- la première concerne les sources. Parmi les sources cités, je n'ai pas
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Question 4 (tokodi) :
Une dernière question de toutes les écoles cités quel est l'école qui a
plus d'estime ?
SOURCES
Alors, l’alinéa 2 de l’article précité pose une incise en disant que la Cour
peut statuer ex aequo et bono, après interprétation de cette disposition
par la Cour et au regard de la pratique judiciaire internationale, l’équité a
été alors considérée comme étant une source du droit international mais
à la condition qu’elle soit acceptée par les parties pour qu’elle soit
appliquée.
LE TRAITE
- Notion de traité ;
- Classification des traités ;
- Négociation des traités.
1. Notion de traité
N.B: les traités conclus entre un État et l’Etat de la Cité de Vatican sont
appelés Concordats.
Question 5 (Osée) : Et les traités conclus entre États et États c’est
l’accord ??
Puisque avec le Vatican c’est le concordat
R/ Oui, nous y reviendrons sûrement pour la partie qui est prévue pour
demain. Mais de façon assez rapide, c’est le président de la République,
le 1er Ministre et le Ministre des affaires étrangères qui en ont la
compétence à moins de déléguer une personne.
Point suivant:
Les traités nationaux ne sont pas propres aux nationaux ? C'est quoi
l'impact sur le plan international ? Parce qu'il est rédigé par rapport au
pays c'est ma compréhension
R/ Quant à la première question, la réponse est non. Les concordats
étant réservé uniquement aux traités conclus entre un État et la cite du
Vatican.
Le traité conclu entre un État et une organisation internationale peut
porter toute autre appellation sauf concordat.
de la négociation,
l’engagement à être lié
• et l’entrée en vigueur du traité.
a) Négociation
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C’est au cours de cette phase ou de cette étape que les États échangent
et discutent sur les termes du traité avant de passer à la phase suivante.
Alors, chaque Constitution au monde détermine l’organe habilité pour
aller conclure un traité. Dans un régime présidentiel c’est au Président de
la République à qui revient ce pouvoir et dans un régime parlementaire
c’est au premier ministre.
En RDC, la compétence de négocier et ratifier les traités revient au
Président de la République (voir l’article 213 de la Constitution du
18/02/2006).
Mais le président de la République peut mandater une autre personne
pour aller négocier un traité à sa place en lui donnant les lettres de pleins
pouvoirs.
Cependant la convention de Vienne de 1969 sur le droit des traités en
son article 7 a élagué le problème relatif aux négociations des traités en
citant les personnes qui ont en eux le plein pouvoir d’aller négocier le
traité; il s’agit: du président de la République, du 1er ministre et du
ministre des affaires étrangères.
Question 9:
Si vous pouvez me donner l'exemple d'un Traité inter-etatique qu'il y a eu
dans l'histoire ?
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Nous allons poursuivre avec les échanges. Et pour cette soirée, nous
verrons essentiellement deux notions:
- la validité du traité
- les effets du traité
En outre, un traité ne peut être valide s’il est illicite. D’où il faut que l’objet
du traité soit licite, c’est-à-dire conforme à l’ordre public.
Le principe étant posé que le traité ne produit ses effets qu’à l’égard des
États qui l’ont conclu. Néanmoins, il existe 2 cas où les traités peuvent
s’appliquer même à l’égard de ceux ne l’ayant pas signés: c’est la clause
de la nation la plus favorisée et la stipulation pour autrui.
3. Traités dits objectifs: il s’agit des traités qui par leur objet visent à
établir un véritable droit objectif entre les États. Ces traités concernent
pour la plupart des cas des matières sur les fleuves internationaux, les
canaux, la neutralité, la démilitarisation des certains espaces ou
territoires.
Il s’agit ici de parler des moyens dont dispose-les parties ou dans le cas
exceptionnel le juge international pour interpréter un traité:
1. Il y a le texte lui-même. La personne qui interprète doit être en
présence du texte à interpréter.
2. Il y a des moyens auxiliaires: il s’agit ici des travaux préparatoires (il
s’agit de tous les travaux qui ont concouru à l’élaboration du texte).
tout à fait normal parce que dans un sens vraiment très large, le traité
est synonyme d’une loi au niveau international
R/ Étant donné que le traité est issu de l’accord des volontés entre les
parties, au nom même de cette autonomie de la volonté, les États
peuvent décider d’y mettre fin. Parce que, l’idée est de ne pas concevoir
un traité éternel!
Voilà pourquoi les parties peuvent y mettre fin.
Le cas d’un traité portant sur la mise en place d’un tribunal ad hoc pour
juger des crimes dans un État x, une fois que cette juridiction ad hoc sera
installée et videra l’objet de sa création , automatiquement le traité
prendra fin pcq l’objet du traité serait réalisé.
*formation de la coutume:
La formation de la coutume procède de l’existence d’une pratique
générale d’un certain nombre de faits qui se sont succédé dans le
temps.
- LE JUS COGENS
Ex: les traités portant sur le génocide, l’esclavage par exemple seraient
nuls parce qu’il serait contraire au jus cogens.
Avec ça, nous avons fini l’analyse des sources du droit international.
international
l’Etat qu’ils représente et manifeste une volonté d’entretenir avec eux des
relations.
b) théorie de la succession:
Il existe deux sortes de succession: la succession d’Etats (c’est la
substitution d’un État à un autre État) et la succession des
gouvernements (c’est la substitution d’un gouvernement à un autre).
- Droit de légation:
Cependant, lorsque les relations entre les États ne tiennent plus, cela
peut aboutir à la rupture des relations diplomatiques. La rupture des
relations diplomatiques est un acte discrétionnaire de l’Etat qui se traduit
par la décision unilatérale de cet État.
Mais aussi, la fonction de tout membre du personnel diplomatique peut
prendre fin dans un État accréditaire si celui-ci le déclare persona non
grata (c’est-à-dire personne indésirable) et demande son rappel.
Question 18 : Aussi de tout ce que vous avez évoqué y’a-t-il une loi
signée portant sur les relations diplomatiques ??
R/ Au niveau international (droit international), l’on ne parle plus des lois
mais plutôt de convention, traité, accord, protocole. La loi est un acte
éminent du droit interne.
Pour répondre à la question, il existe une convention qui régit les
relations diplomatiques et consulaires: c’est la convention de Vienne de
1961 sur les relations diplomatiques. Cette dernière était entrée en
vigueur le 24/04/1964
cours.
Il s’agit dans cette partie de parler des faits qui permettent de déterminer
la responsabilité d’un État qui n’a pas respecté les règles du droit
international.
Ainsi, l’on distingue deux faits pour établir une responsabilité
internationale dans le chef d’un État:
1. Le fait générateur ;
2. Le dommage qui résulte du fait générateur.
1. Le fait générateur
Il est question ici de parler des actes engendrés par l’Etat ou un de ses
sujets qui peut être à la base d’établir la responsabilité internationale de
l’Etat.
Ainsi, cette nature des responsabilités portera successivement sur:
- Les actes émanant du fait de l’organe législatif;
- les actes administratifs;
- les actes juridictionnels ;
- les actes des particuliers.
Ex: un État qui par son organe législatif prend une loi sur les
nationalisations, ces nationalisations peuvent donc frapper les nationaux
et les étrangers, quand elles frappent les étrangers, elles violent le droit
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5. La responsabilité individuelle
Question : Par quel mécanisme l'état protégera les étrangers qui sont
dans un territoire qui n'est pas les leurs?
R/ Le mécanisme dit de la protection diplomatique, c’est le mécanisme
qui consiste à ce que l’Etat puisse protéger ses nationaux dans tout
autre État (cfr l’affaire de la protection diplomatique dite affaire Diallo
Guinée contre RDC). L’Etat peut utiliser tous les moyens nécessaires
licites pour ce faire.
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1. Négociation diplomatique
Cette technique consiste pour les Etats en conflit de faire appel à un tiers,
c’est-à-dire à une personne étrangère à leur conflit pour leur aider à
régler le différend. Il peut s’agir de faire appel à un autre État ou à une
organisation internationale.
Dans le cadre de cette technique, l’on distingue:
C. L’enquête internationale
Elle consiste à rechercher les faits qui sont à l’origine du litige. Cette
mission est confiée spécifiquement à un organe appelé commission
d’enquête.
Pour ce mode de règlement, la doctrine est d’avis qu’il ne s’agit pas
réellement d’un mode de règlement de différend d’autant plus qu’elle ne
règle pas un différend. Mais si l’on a classée parmi les modes de
règlement de conflit, c’est parce que si elle permet de trouver l’origine du
différend, elle peut permettre d’apporter des solutions pour sortir de ce
conflit.
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D. La conciliation internationale
C’est une technique qui consiste pour les parties en conflit de faire
examiner leur différend par un organe déjà constitué avant dans le cadre
d’une conciliation.
Ex: le cas de la commission de conciliation sur la délimitation du plateau
continental entre l’Islande et l’île norvégienne en vertu d’un accord du
28/05/1980.
N.B: il vous est convié de revoir certaines notions élémentaires sur l’ONU,
notamment: ses organes principaux et subsidiaires, leurs compétences,
le siège de l’ONU, le nom du SG de l’ONU (à ne pas oublier)
- règlement juridictionnel
1. L’arbitrage
Les États en conflit peuvent soumettre leur litige auprès des arbitres par
voie d’arbitrage. Le recours à l’arbitrage a été introduit à l’occasion de
l’affaire de l’Alabama. À l’occasion de cette affaire, le gouvernement des
USA reprochait au RU d’avoir manqué au devoir de neutralité pendant la
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*il peut trancher une contestation entre les parties portant sur l’étendue
de sa compétence ;
*il a des pouvoirs spéciaux: notamment le pouvoir de régler amiable le
différend, le règlement ex æquo et bono (faire application de l’équité).
Un conflit international entre État peut être réglé par une juridiction
permanente, c’est-à-dire une juridiction qui a une existence appelée à
perdurer dans le temps.
Deux juridictions permanentes feront l’objet de notre étude: la Cour
internationale de Justice (CIJ) et la Cour Pénale internationale (CPI).
B. La CPI
- compétence de la cour:
* compétence ratione materiae: elle est compétente pour les crimes
suivants: crime de génocide, crimes contre l’humanité, crimes de guerre,
crime d’agression.
*competence ratione personae: elle est compétente à l’égard des
personnes physiques sans distinction de leur qualité officielle. En
d’autres termes, la qualité d’une personne n’opère pour le faire échapper
à la compétence de la Cour.
*compétence ratione loci: elle peut exercer ses compétences sur le
territoire de tout États partie au Statut de Rome. Mais, un État qui n’est
pas partie au Statut de Rome peut accepter la compétence de la Cour
par une déclaration facultative de la compétence de la Cour qu’il faudra
déposer auprès du greffier de la Cour.
*compétence ratione temporis: la compétence de la CPI est limitée aux
crimes énumérés à l’article 5 du Statut de Rome commis après l’entrée
en vigueur dudit Statut.
Brève introduction
Pour Vattel, une guerre est dite juste lorsqu’elle répond à certaines
conditions, notamment la déclaration préalable, c’est-à-dire elle
doit s’annoncer à l’avance.
Quant à Grotius dans son ouvrage phare (Jus belli), il a estimé
quant à lui que la guerre doit être déclarée en avance avant que les
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internationale.
- Compétence du conseil de sécurité et exercice en cas d’action :
Le Conseil fonctionne conformément à l’article 27 de la Charte des
Nations Unies.
Le conseil de sécurité peut procéder à la technique de
désarmement, càd procéder à la diminution du volume absolu, en
nombres d’armes et en puissance de feu.
Le désarmement comprend 2 grandes techniques :
- la démilitarisation: elle consiste à exclure toute activité militaire
dans un milieu donné;
- la dénucléarisation : elle consiste au retrait des armes nucléaires
d’un territoire ou d’un espace donné.
Il faudrait aussi savoir que les routes transafricaines (les routes qui
relient les États) ont une importance considérable, car elles
constituent la base de l’intégration africaine conformément à la
Déclaration de la Conférence sud-sud de mars 1977 et au Plan de
Lagos.
Pour bien réguler et gérer le projet sur les routes transafricaines,
une autorité de régulation fut alors créée. Il s’agit de l’autorité de la
route transafricaine qui a été créée en 1979 à Kinshasa. Elle était
dirigée par un directeur général désigné à Bangui en 1980.