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Bibliographie
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Manuels
Pour s'investir plus: Droit international public, de P. Daillier et A. Pellet, LGDJ, en 1999, 6è édition
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Textes
Pour les textes, PM Dupuy, Grands textes de droit international public, Dalloz, 1995
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Revues
RGDIP
JDI
Introduction générale
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Il existe des gens pour dire non. Ils font une comparaison entre le système juridique interne et le droit
international.
En DI, il n'y a pas d'état, de parlement, de loi de police. Le DI est faiblement institutionnalisé. L'école de sciences politiques
conteste la juridicité du droit international.
R. Aron dans paix et guerre entre les nations conteste qu'il existe un DIP.
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Morgenthau et Marcel Merle. Merle dit que, en consacrant le dogme de la souveraineté des états les
juristes de DI ne sont pas parvenus à un système juridique international. L'idée est la même que Aron ; l'état souverain bloque
l'idée de droit international.
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Le DIP est quelque chose dont tout le monde parle. Donc cela existe. Les diplomates ; les juristes ; les trib
Le DIP est un système normatif valide. Efficace de manière générale . Cette validité est démontrable, on distingue le DIP des
relations internationales ou de la sociologie des rapports de force entre états.
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donnée par Kant. Les auteurs expliquent que le DIP est le droit des rapports entre états, entités souveraines. On étudie les
règles qui régissent les rapports entre états.
Cette approche est mise en valeur dans une sentence arbitrale. 1928, affaire de l'Ile des Palmes ou île de Palmas, arbitrage
rendu par Max Huber. Huber dit que l'objet du DI est d'assurer la coexistence entre des entités souveraines.
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Positivisme normativiste, de l'école de Vienne (Kelsen, Kunz, Verdross). Ils critiquent les
précédents positivistes en disant qu'ils ne le sont pas assez car leur méthode n'est pas assez scientifique.
Selon Kelsen dans Théorie pure du droit, il faut purifier le droit de tout ce qui est politique, morale, ou approche sociologique.
Kelsen récuse l'idée que l'état crée le droit. Cela conduit à détruire la notion de souveraineté.
Pour lui, l'état est du droit, il ne crée donc pas de droit. L'état est un ensemble de normes. Etat=droit interne.
Les états ne créent pas le droit international , qui est un ensemble de normes, les états sont constitués par le droit
international, d'où une négation de la souveraineté.
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Approche normativiste: approche du droit en terme de normes. Le représentant le plus
connu est Hans Kelsen, juriste autrichien. A consacré la moitié de son œuvre au DI. Il considère que le DI est un ensemble de
normes juridiques. Idée de hiérarchie des normes.
Normes individuelles<normes générales(décrets, lois)<lois<la constitution<norme fondamentale, qui dit qu'il faut obéir à la
constitution, c'est un présupposé.
Pour Kelsen, au dessus des constitutions il y a le droit international. Règles de DI qui disent que les états sont souverains.
Validité de ces règles de DI s'explique selon Kelsen, par le fait qu'il existe la coutume.
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L'approche en terme de rapports est trop stricte. Il y a de grosses lacunes dans l'approche institutionnelle.
INTERNATIONAL
Autrefois, on parlait de droit des gens et non de DI. On avait un tête l'expression ius gentium du droit
romain. Qui voulait dire le droit de la lignée, la nation ou le groupe. Ce ius gentium était le droit commun à tous les individus
divisés en peuples.
Ce ius gentium s'appliquait aux rapports entre les citoyens Romains et les autres.
- Quelque chose est international car l'objet est international et qu'il y a un élément
d'extranéité.
- Si on est dans des relations entre des groupes, international est entre des nations, entre des états. Cette définition n'est
plus au goût du jour. Le DI est international car il n'est pas interne. Il concerne l'ensemble des individus, entant qu'ils sont
constitués en groupes.
Il y a donc un ordre juridique international qui est autonome, distinct des ordres juridiques nationaux.
PUBLIC.
En français on ajoute l'adjectif public, mais en Angleterre on parle de international law. En France, on dit
public car le droit concerne des rapports entre des pers publiques. Aujourd'hui, chose contestable, car concerne aussi des
rapports entre pers privées. La frontière entre les DI public et le DI privé est donc en train de s'effacer.
1°) Distinction entre le droit naturel et le droit positif. Jus- naturalistes et les positivistes.
A) Les jus-naturalistes
La ré-interprétation du droit romain faite à l'époque médiévale a ancré le DI dans le droit naturel. (1.Dieu, 2. l'humanité, 3. la
cité. )
Cette approche a pu exister grâce à l'influence du Pape, qui a tenté de s'ériger en autorité supérieure. Il s'est opposé à
l'empereur. Les 2 adversaires se sont épuisés, l'idée d'empire a disparu au 15è-16è siècle, pour faire place à des états
souverains.
C'est à partir de ce moment là qu'on peut vraiment parler de DI. Car l'empire est universel alors que le DI est fondé sur les
rapports entre les états souverains.
Cette évolution a ennuyé les théologiens, qui étaient également des juristes à l'époque.
Il ont trouvé une solution dans l'école du droit de la nature et des gens. Les auteurs principaux sont Vittoria, Suarez et Grotius
(père du DI moderne).
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Vittoria (1480-1546) reconnaît la souveraineté de l'état, mais selon lui cette souveraineté
doit être limitée par le droit naturel. Maintien des libertés, liberté de la mer, les espaces maritimes ne sont pas apropriables. Il
remplace l'expression de ius gentium par ius inter gentes, droit ente les gens, plus proche de international.
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Suarez(1548-1617) distingue entre le droit des gens et le droit naturel, avec l'idée que le droit des gens doit tjrs être conforme
au droit naturel. Les états souverains dv donc être subordonnés au droit naturel.
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Grotius (Hugo de Groot)1583-1645: son grand ouvrage est De jure belli ac pacis (1625).
Il voit dans le DI 2 catégories :D'une part le droit naturel , qui n'est plus le droit divin mais le droit de la raison et d'autre part un
droit volontaire, qui lie les états par des accords et repose sur la maxime « pacta sunt servanda ». Il estime que les états ont
des droits fondamentaux : le droit à l'égalité, l'indépendance, le respect et le droit à la liberté du commerce et notamment du
commerce maritime.
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Pufendorf (1632-1694) reprend à peu près les même idées que Grotius
Cette école affirmait une limitation de la souveraineté étatique. On est en pleine guerre de religion en Europe. La guerre de
trente ans s'engage et se conclu par des traités qui marquent le début du DI moderne. Ce sont les traités de Westphalie de
1648 qui mettent fin à la guerre de 30 ans.
Dès lors, naissance du modèle Westphalien des relations internationales, où tous les états sont souverains et indépendants.
B) Les positivistes.
Vattel, (1714-1768) pré-positiviste, droit des gens où principe de la loi naturelle. Il étudie les accords entre états, le droit positif.
Il arde des prémices philoso de droit naturel. D'après lui, l'état est le seul à pv apprécier ce que le droit naturel exige de lui. Il
privilégie le droit posé par l'état et qui émane de l'état. « jus positum », qui devient le droit positif.
Influencé par la pensée de Hobbes. L'état crée le droit en droit interne et le droit en droit international lorsqu'il conclue des
traités.
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Positivisme classique est le positivisme volontariste. Illustré par l'école juridique allemande,
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Positivisme normativiste, de l'école de Vienne (Kelsen, Kunz, Verdross). Ils critiquent les
précédents positivistes en disant qu'ils ne le sont pas assez car leur méthode n'est pas assez scientifique. Selon Kelsen dans
Théorie pure du droit, il faut purifier le droit de tout ce qui est politique, morale, ou approche sociologique.
Kelsen récuse l'idée que l'état crée le droit. Cela conduit à détruire la notion de souveraineté. Pour lui, l'état est du droit, il ne
crée donc pas de droit. L'état est un ensemble de normes. Etat=droit interne.
Les états ne créent pas le droit international , qui est un ensemble de normes, les états sont constitués par le droit
international, d'où une négation de la souveraineté.
Le courant jus naturaliste à eu regain après la 2GM et a inspiré le dev des droit de l'homme, le dev du jus cogens ou norme
impérative de droit international.
Les volontaristes
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Jellineck : le DI est issu de la volonté des états, qui ne sont liés que car ils le veulent bien. Ce
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Triepel, qui a mis au centre de sa doctrine une notion de Vereinbarung, volonté commune. Le
DI est fondé sur la volonté des états. Mais qd des états contractent, apparaît une volonté commune qui n'est pas la même
chose que la somme de volontés individuelle des états.
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Kelsen. D'après lui, les normes sont justifiées par une norme fondamentale qui est la suivante : « pacta sunt servanda » (il faut
respecter les traités), sur laquelle l'ensemble du DI est fondé. Les traités sont respectés soit de la volonté expresse (traités),
soit de la volonté tacite (coutume). Anziloti a été le 2er président de la CPJI créée en 1901 (cour permanente de justice
internationale), président au moment où l'arrêt du Lotus a été rendu. Cet arrêt dit que le DI est créé par des accords expresses
ou tacites.
Les objectivistes
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Objectivisme normativiste de Kelsen. (Doctrine suivie par le professeur Charles le Ben à Paris
II).
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Objectivisme sociologique. Principal représentant est Georges Scelle, précis de droit des gens
il refuse la distinction DI public et DI privé. Pour lui le DI concerne l'ensemble des individus et seulement des individus. Les
individus sont représentés par des gouvernants. Ce sont ces gouvernants qui font le DI. Michel Virally est un objectiviste
sociologique français plus modéré que Scelle.
Le cours sera positiviste. Conformément à la tendance de cette université, le cours se rangera franchement dans
l'objectivisme.
Approche , Cf article de Jean Combacau, archives de philosophie de droit, 1986, le droit international,
bric à brac ou système ? pour lui le droit international est bien un système juridique complet car un ensemble de techniques
élaborées permettent de le dire.
Techniques relatives à la responsabilité et techniques d'opposabilité ( les situations juridiques sont opposables aux états qui
se sont engagés). Ce n'est pas cette approche qui va être développée, car elle conduit à dire que le DI repose sur les relations
entre états.
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Analyse en terme de fonctions juridiques. Théorie des fonctions juridiques. Distingue entre la
fonction de création, de contrôle et de application de la règle de droit. George Scelle, Hubert Thierry, George Abi-Saab.
Approche aussi très répandue dans l'école italienne.
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La fonction est décentralisée, c'est les états qui créent le droit, il n'y a pas d'organe ou d'assemblée qui centralise cette
fonction. Il n'est pas possible d'utiliser le terme loi en DI. De même on n e peut pas utiliser les termes législatifs, toujours parce
qu'il n'y a pas de centralisation des fonctions. Idem pour « légalité des actes », on parle donc de licéité des actes.
Certains auteurs estiment qu'il existe une constitution en DI, qui pourrait être la charte des nations unies. Art 1 (buts) et art 2
(principes) de la charte.
Les principes de l'art 2 de la charte : principe d'égalité souveraine, non recours à la force, non intervention dans les affaires
intérieures des états(non ingérence).
Selon le prof, on ne peut pas parler de constitution, car une constitution est un texte propres aux ordres juridiques internes
qui vise à gérer des rapports entre des individus. Le DI reste un droit inter-étatique.
D'autre part la charte est un traité, mais il y a des règles coutumières qui ont un contenu proche, la charte n'est donc pas le
seul texte qui regroupe les grands principes.
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En DI, la sanction n'est pas aussi automatique que dans un ordre juridique interne car il n'y a
- La sanction n'est pas un élément indispensable dans un système juridique. Approche soutenue par Michel Virally dans la
pensée juridique, 1960. l'ennui c'est que le droit se rapproche alors dangereusement de la morale. Dans la morale il n'y a pas
de sanction organisée alors que si dans le droit.
- La sanction existe mais elle vient des états. Chaque état estime pour son propre compte à partir de quand la norme est
violée et comment il peut la sanctionner. Le DI est alors très dépendant des états ; pour ce qui de l'application.
- Il existe des sanctions propres au DI. Position soutenue par Kelsen. Pour lui il y a 2 types de sanctions :
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la guerre: Il fait référence à la théorie de la guerre juste. C'est une guerre qui répond à un acte illicite.
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les représailles: c'est l'équivalent mais en matière non militaire. (représailles économiques par exemple).
Mais aujourd'hui, la guerre est interdite, il ne reste donc plus que les représailles. On les appelle aujourd'hui « contre-mesures
», réaction à une mesure qui est un acte illicite.
Ex : dans le cadre de l'OMC, possibilité d'adopter des contre-mesures, c'est le cas de la viande aux hormones, en réponse, les
américains adoptent des sanctions contre les européens.
C'est un système très présent dans le DI. Défini par un auteur comme un système de « justice privée, chaque état juge de son
propre droit et met en place des sanctions"
La sanction centralisée, que l'on trouve au chap 7 de la charte des nations unies. Le conseil de sécurité est un organe
centralisé qui peut adopter des sanctions art 42 sanctions militaires et art 41 sanctions non militaires (embargo économique).
On dit souvent que le DI n'est pas efficace. Plus les matières sont techniques, plus le DI est efficace.
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Le DI a des spécificités.
Il n'y a pas de système de juridiction hiérarchisée. L'accès au juge est plus compliqué et suppose
l'accord des 2 parties au litige. On est plus proche d'un arbitrage que d'un contrôle juridictionnel.
- 19ème siècle recours à l'arbitrage entre états. Les 2 parties au litige nomment des
- Institutionnalisation du recours à un contrôle. Création de la CPJI (cour permanente de justice internationale) en 1920.
remplacée en 1945 par la CIJ (cour international de justice) qui siège également à La Haye. Il faut accord des 2 parties au litige.
Mais il y a des exceptions à cet accord des parties :
¤ Art 36 du statut de la cour, qui prévoit une possibilité de saisine unilatérale si les états l'ont accepté par avance.
à Ex, en 1974, affaire concernant les essais nucléaires faits par la France dans l'atmosphère, la France avait fait cette
déclaration unilatérale de l'art 36 ? L'Australie et la nouvelle Zélande ont pu contraindre la France d'aller devant la CIJ et elle a
été condamné. Immédiatement elle a dénoncé son acceptation.
à En 1984-86, affaire dite du Nicaragua. Les EU soutenaient au contras (rébellion du Nicaragua) et avaient fait la déclaration, la
CIJ a condamné les EU et les EU ont dénoncé la déclaration de l'art 36 du statut.
¤ Les traités spécifiques, où des clauses dans lesquelles les états
Ex la convention de 1948 contre le génocide, art 9 où les parties s'engagent à accepter la juridiction de la CIJ en cas de litige
entre eux.
D'autres juridictions :
- En matière pénale :
- Le TPIY (tribunal pénal international pour l'ex Yougoslavie) / le TPIR (pour le Rwanda) ,
- La CPI (cour pénale internationale) qui sera créée au début du 21ème siècle.
- Comité des droit de l'homme , mis en place par le protocole n :°1 au pacte international
civils et politiques.
Ces juridictions opposent un état à un individu qui est sous la juridiction de cet état.
- droit de la mer
- matière économique
- Au sein de l'OMC, système de règlement des différends, avec système des panels en 1ère
- Système CIRDI (centre international de règlement des différends relatifs aux investissements) qui oppose un état à un
investisseur.
1ère partie:
Inclus dans le statut de la cour qui lui même est inclus dans la charte des nations unies, qui reprend art 38
A) Ambiguïtés
règle de droit.
Alors que le mode de détermination de la règle de droit renvoie à des autorités qui vont dire ce qu'est le droit.
Coutume : processus d'élaboration d'une loi et normes elles mêmes. Tous ces mots ont un double sens.
B) Lacunes.
Produits par les états. L'état s'engage vis à vis des autres états par des promesses ou par une attitude.
Ex : en 1974, à propos des essais nucléaires, la France était liée juridiquement vis
Instrument juridiques entre le droit et le non droit. Accords qui engagent les états seulement
politiquement.
Ex : les accords d'Helsinki du 1er Août 1975.
De nombreux auteurs estiment qu'il n'y a pas de distinction absolue entre une obligation politique et une
obligation juridique.
Il n'y a pas de hiérarchie des sources mais il y aurait une hiérarchie des normes.
On peut créer une obligation par le biais de la coutume ou d'un traité, elles auront la même valeur.
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Barcelona Traction) on détermine la nationalité d'une personne morale soit par le lieu d'incorporation, soit par le siège social.
Rien n'empêche que les états adoptent une autre définition (1989 affaire dite de l'electronica sicula, un traité entre les EU et
l'Italie qui disait que les relations entre les 2 états, critère du contrôle, une société même de droit italien est considérée comme
américaine si elle )
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Art 27 §3 de la charte des nations unies concerne les règles de vote au sein du conseil de sécurité.
Droit de veto. Dans ce texte, pour adopter une résolution, il faut que les 5 états votent pour cette résolution. Si l'un s'abstient la
résolution n'est pas adoptée. Mais une coutume est apparue : si un état s'abstient, la résolution est quand même adoptée. Ce
qui compte est qu'il n'y ait pas de vote négatif.
Les normes indérogeables : jus cogens, normes d'un niveau plus élevé que les autres. L'existence de ces normes impératives
est contestée. C'est notamment la position de la France, qui refuse l'apparition d'une telle notion en DI.
D'un point de vue quantitatif, la coutume et les traités sont très importants.
La coutume permet le développement et la généralisation du DI, ce qui permet de dire qu'il existe un DI général.
Les traités, source essentielle d'un pt de vue pratique : c'est du droit écrit, plus précis et plus technique.
Il existe plus de 30 000 traités publiés par les nations Unies, parmi lesquels des traités multilatéraux et des traités bilatéraux.
TITRE PREMIER
- LES TRAITES -
Définition :
plusieurs sujets de droit international, et destiné à produire des effets de droit selon les règles du DI ».
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les traités-lois :
posent des règles générales et lient de nombreux états. Les obligations ne sont pas réciproques.
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Les traités-contrats :
Distinction douteuse car les traités contiennent des dispositions type traité contrat et des dispositions type traité-loi.
La doctrine préfère la distinction entre les traités bi-latéraux et les traités multilatéraux.
I. L'engagement conventionnel.
Contrairement au droit interne, on peut trouver en DI des traités non écrits, non formalisés.
la mer Egée, la cour a conclu qu'un traité pv être constitué par un simple communiqué conjoint entre 2 états.
à Ex : 1994, CJCE, délimitation maritime entre le Katar et le Barein, 1er juillet 1994, la Cour dit qu'un ensemble de textes formé
d'échanges de lettres constitue un accord entre 2 états.
Elle ne lie que les états qui sont parties au traité, mais la plupart contenues dans cette convention sont également des règles
coutumières.
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juridiques :
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La convention de Vienne est un traité qui réglemente le droit des traités. C'est une norme qui réglemente la façon dont apparaît
une source du droit.
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Qui négocie ?
missions diplomatiques, représentants accrédités d'un état à une conférence diplomatique ou d'une organisation
internationale.
Le compromis global (« package deal »), tout accord sur une disposition du traité est subordonné à l'accord sur toutes les
autres dispositions.
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La contexture du traité.
- le préambule : annonce les motifs. Il n'est pas obligatoire. Il est très utile pour
l'interprétation du traité.
- les clauses finales : ce qui permet de savoir quelle est la forme choisie pour le traité.
La phase de négociation se termine par l'adoption du texte. Dès lors, les clauses finales sont immédiatement applicables,
indépendamment de la ratification.
Effets de la signature :
Obligation juridique.
- Traité en forme solennel : la signature n'a pas cet effet. Il faut la ratification du traité. La signature a pourtant quelques
effets juridiques : obligation de bonne foi qui pèse sur les états signataires.
Jusqu'à la fin du 18ème siècle, les souverains ratifiaient tous les actes de leurs
plénipotentiaires.
Si rien n'a été prévu, la position la plus partagée est de dire que dans ce cas la ratification serait obligatoire.
Cela dépend également de ce que l'on trouve dans les constitutions des états.
En France, on distingue entre les traités négociés par le président qui doivent être
ratifications pour que le traité rentre en vigueur. Sinon, il restera lettre morte. (80 états ont signé, 4 ont ratifié depuis 1 an, c'est
plutôt pas mal).
5°) l'enregistrement.
En DI, pas d'obligation d'enregistrer le traité. Ils risquent alors de rester secret.
Si le traité n'est pas enregistré, il ne sera pas considéré comme opposable aux institutions et organes des nations Unies. Or, la
CJCE est un organe des Nations Unies, en pratique la plupart des traités sont enregistrés.
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Réserves
C'est un acte unilatéral de l'état. Doit le faire quand s'engage (au moment de la signature, ratification ou adhésion). Sert à
exclure ou modifier les effets juridiques de certaines dispositions.
La technique de la réserve a un caractère supplétif si le traité ne prévoit rien sur les réserves.
A l'origine, il était nécessaire que tous les états acceptent les réserves.
Puis l'on s'est aperçu que cette disposition était trop stricte. La Convention de Vienne a donc apporté un grand libéralisme.
Art 20 §5 de la Convention de Vienne, la réserve est réputée acceptée par l'état s'il ne se prononce pas dans un délai de 12
mois. Cet art concerne tous les traités qui n'ont pas prévu de règle plus stricte.
Exception : si le traité est un acte constitutif d'organisation internationale, il faut une acceptation expresse des réserves par
les autres états.
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C'est une réaction à la réserve. C'est un acte unilatéral défini à l'art 21 §3 de la Convention de Vienne.
L'article sur lequel porte la réserve ne sera pas applicable dans les relations entre états
Art 21 §3, les réserves empêchent l'entrée en vigueur du traité entre les états réservataires
· Déclarations interprétatives.
L'état assorti son consentement de ces déclarations, qui donnent ????. en réalité, camoufle
souvent
une réserve.
Il est possible de faire des réserves dans un traité mais elles doivent être conformes
La cour avait considéré que les réserves dv être interdites quand elles sont en contradiction avec l'objet et le but du traité.
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La 1ère juridiction qui s'est posée la question est la Cour Européenne des Droits de l'Homme, chargée de
- Arrêt Belilos, 29 avril 1988, la cour se prononce sur une réserve Suisse à la convention.
L'art 64 de la CEDH dit que sont interdites les réserves à caractère général.
La cour s'est engagée dans un contrôle de la licéité de la réserve Suisse. Elle est non conforme à la convention en raison de
son caractère général. La réserve a été considérée comme nulle mais l'engagement est valide.
compétences, la Cour invalide des réserves faites par la Turquie, qui portaient sur l'application de la convention dans l'espace.
Problème relatif à Chypre. Réserve nulle au nom de l'efficacité de la convention en tant qu'instrument constitutionnel de l'ordre
public Européen. La Turquie peut être considérée comme responsable des violations de la convention à Chypre.
2ème grande avancée opérée par Comité des droits de l'homme, qui surveille l'application du
PIDCP de 1966.
Cette observation est prise à propos de réserves émises par les USA au moment où ils ont adhéré au pacte en 88, notamment
sur la possibilité d'appliquer la peine de mort au moins de 18 ans.
D'après l'observation, le comité estime qu'il peut se prononcer sur la licéité des réserves, la réserve sera inapplicable. On peut
dissocier le consentement et la réserve elle même.
Cette observation a généré des différences diplomatiques, France, Royaume Uni et USA ont considéré qu'il s'agissait d'une
remise en cause.
La commission du droit international des nations unies s'est saisie de ce problème des réserves.
Tendance, il semble que personne ne souhaite une remise en cause du système classique des réserves. Cela étant, il n'est pas
impossible que certains organes puissent faire des recommandations sur la licéité des réserves.
Les règles qui portent sur la validité des traités ne sont pas supplétives, elles sont obligatoires (art 42 de la convention de
Vienne).
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L'erreur et le dol.
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Art 48 porte sur l'erreur de fait ou l'erreur portant sur une situation.
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Art 49, le dol. Conduite frauduleuse d'un autre état ayant participé à la négociation.
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La contrainte
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Il s'agit seulement de la contrainte par la menace ou l'emploi de la force. (pas les pression s
économiques).
Ex : l'accord entre le président tchèque Hacha de 1939 conclu sous la contrainte d'une menace d'invasion de la
Tchécoslovaque par l'Allemagne Nazie.
Ex : traité de 1915 entre la chine et le japon, dit traité des 21 demandes. Chine obligée par le japon d'accéder à ces demandes.
La chine a demandé que le traité soit abrogé en 1919. mais jamais été abrogé.
Ex : traité conclu en 1941 entre la France et la Thaïlande, sous la pression du Japon. Traité de frontière, qui concernait le
Cambodge. Traité remis en cause après la guerre dans accord franco thaïlandais du 17 nov 1946, les 2 états ont dit que le
traité de 41 était nul et de nul effet car conclu sous la contrainte.
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Pour les traités de paix postérieurs, les nations unies interviennent systématiquement, la question
Situation réglée par le conseil de sécurité des nations unies qui a validé les accords en question. Le statut actuel du Kosovo
repose donc sur une résolution du conseil de sécurité.
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- soit on vérifie que le droit interne a été respecté. Dès lors, si un juge international est
saisi, il doit vérifier cela, il devient alors juge constitutionnel. Atteinte à la souveraineté.
- Soit on se contente d'une apparence. Pas assez loin, risque de rendre l'engagement conventionnel incertain.
è En principe on se contente d'une apparence. Mais en cas de violation manifeste du droit interne et si la règle violée revêt une
importance fondamentale, l'état ne sera pas engagé.
Le tribunal arbitral a considéré que l'accord n'était pas nul, car pas de violation manifeste du droit interne. Dans la pratique, de
très nombreux traités signés par Salazard et jamais ratifiés par le parlement portugais, même pour la charte des nations unies.
2°) Respect des normes impératives du droit international (normes de jus cogens)
L'idée qu'il y aurait des normes supérieures à d'autres n'est pas partagée par tout le monde.
Approche contestée dans l'entre 2 guerres par des auteurs qui ont évoqué l'idée d'un ordre public international.
1931, deux juges les juges Anziloti et Schücking ont écrit une opinion. Ils ont évoqué l'idée que certaines conventions seraient
contraires aux « bonnes mœurs ».
Cette notion de bonnes mœurs n'a pas été retenue par la suite, mais on a parlé de normes de jus cogens, auxquelles aucun
état ne peut déroger.
a).Reconnaissance conventionnelle.
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C'est la convention de Vienne, elle contient trois articles concernant le jus cogens.
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Art 66 qui prévoit que les parties à la convention pourront saisir unilatéralement la CIJ pour un
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Il reflète l'existence d'une communauté internationale. (art 53, communauté internationale des
Suffit-il qu'un état s'oppose à l'apparition du jus cogens pour que celui ci n'existe pas ?
Cela dépend de la doctrine. Les volontaristes répondrait oui. Les objectivistes disent qu'il suffit qu'un nb représentatif soit
d'accord.
Le texte de la convention dit « dans son ensemble », ce n'est pas la somme de tous les états ; il faut un accord général et pas
forcément unanime.
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Il faut donc pv annuler la norme inférieure pour non respect de la norme supérieure. L'art 66 permet de
Le jus cogens lie les états qui sont parties à la convention de Vienne (87 états, pas la France).
Il n'y a pas beaucoup de réserves. Celles qui existent concernent en général l'article 66.
Se dégage l'idée que l'art 66 est une disposition fondamentale, peu de réserves.
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Définition formelle de la norme impérative. On ne sait pas vraiment quel est leur contenu.
- Interdiction du génocide
- Interdiction de l'esclavage
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Pas de pratique relative à l'usage de l'art 66. La CIJ n'était donc pas obligée de se concentrer sur la question.
Distinction entre 2 types d'obligation : les obligations erga omnes et les autres.
ex: génocide, atteintes aux droits fondamentaux de la personne humaine, dont l'esclavage
ou
l'agression.
Cela correspond aux ex de jus cogens. Mais ce n'est pas exactement pareil.
- les autres qui ne pèsent que sur les états qui les ont acceptées.
du 15 décembre 1979..
Les règles relatives à la protection des diplomates dv être considérées comme des obligations impératives.
l'Australie
Selon la cour, le droit des peuples à disposer est un droit opposable erga omnes.
de réponse.
La cour a déclaré que les règles du droit international humanitaire étaient des principes « intransgressibles du droit
international coutumier ».
La cour hésite à reconnaître le jus cogens car elle sait que certains états importants s'y opposent.
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Sentence arbitrale sur la délimitation de la frontière maritime entre la Guinée Bissau et le Sénégal.
Le tribunal arbitral semble avoir considéré que le droit des peuples est une norme de jus cogens.
Avis n :°1 de la commission d'arbitrage de la conférence pour la paix en Yougoslavie. Questions sur le respect des droit de
l'homme. 29 novembre 1991, les normes impératives de droit internationales dv être respectées par les nvx états, par ex les
droit fondamentaux de la personne humaine, les droit des peuples et droit des minorités.
Affaire devant le tribunal pénal international pour l'ex Yougoslavie 10 décembre 1998, Furundzija,
le tribunal a considéré que l'interdiction de la torture était une norme de jus cogens
et une obligation erga omnes. Il ajoute qu'un traité ne peut pas déroger au jus cogens et qu'une norme coutumière ne peut pas
non plus déroger au jus cogens.
Les lois d'amnistie prise par des états pour couvrir des actes de torture devaient être inopposables aux autres états .
Malgré ces incertitudes, certains éléments permettent de dire que la notion jus cogens est présente dans le droit international.
A) La nullité relative.
Tous les vices du consentement sauf la contrainte entraînent une nullité relative.
Sentence arbitrale de 1989 sur la détermination de la frontière maritime entre la Guinée Bissau et
le Sénégal. Traité entre le Portugal et la France. La Guiné Bissau invoquait la question de la ratification imparfaite du Sénégal.
Un autre argument : violation du droit interne français, invoqué par la Guinée Bissau, d'après le tribunal arbitral, le seul état
qui pourrait invoquer la violation du droit français serait le Sénégal qui succède à la France. Seul l'état lésé peut invoquer la
nullité.
Erreur de fait, CJCE, 15 juin 1962 affaire Temple de Préah Vihear, la cour accepte qu'une
La nullité absolue peut être invoquée par tout état partie au traité
•
Cela étant il existe une exception, art 69, §2 de la convention :lorsque les actes ont été accomplis de bonne foi avant que la
nullité ait été invoquée. On doit s'en tenir au principe dans tous les cas et on peut discuter si les deux parties étaient de bonne
foi. Cet art laisse une marge de négociation aux états en cas de nullité du traité. Ils pv s'entendre pour éviter l'effet rétroactif de
la nullité.
•
Cas des traités multilatéraux, si le problème porte sur un vice du consentement, seul le
consentement d'un état est remis en cause. Le traité subsiste entre les autres parties.
Confirmation de cet approche à l'art 71 de la convention de Vienne, lorsqu'il s'agit du jus cogens, l'ensemble du traité est nul.
Chap 2: Les effets juridiques des traités
•
Elle repose sur le principe "pacta sunt servanda". Il faut respecter les traités. Les traités sont
•
Position classique du droit internationale définie par la CPJI en 1923 dans affaire du Vapeur
imposait que le canal de Kiel qui permet de relier mer Baltique et mer du Nord. Ce canal devait être ouvert à l'ensemble de la
navigation maritime. L'Allemagne avait empêché ce vapeur de passer car contenait des armes, remettait en cause sa
neutralité.
L'all ne voulait pas limiter sa souveraineté au pt de ne pas empêcher ce passage qui remettait en cause sa neutralité.
Les autres états parties au traité disent que la souveraineté doit s'exercer dans le respect des obligations conventionnelles.
D'après la cour, on ne peut pas parler d'abandon de la souveraineté, car si l'état s'est engagé, c'est en vertu de sa
souveraineté.
S'il y a une limitation, elle porte sur l'exercice de la souveraineté et non sur la souveraineté elle même.
èLe traité est donc un piège pour la volonté des états ; ils se sont engagés de leur propre fait, et il existe ainsi une obligation
juridique.
•
Mais dès la signature du traité, une obligation juridique en ce qui concerne les clauses du traité apparaît.
Dans quelques cas, une obligation à effet rétroactif peut être déduite de l'intention des parties.
Opposition : à quel pt faut-il respecter la souveraineté des états pour éviter de porter atteinte à leur volonté ?
•
•
Thèse soutenue par des états : les règles de compétence de l'OIT devaient être interprétées de manière
Il semble que la cour ait insisté plutôt sur le sens exact des termes du traité.
Interprétation de la volonté :
•
Soit on s'attache à la volonté au moment où le traité a été négociéà recherche dans les
travaux préparatoires.
•
Soit on dit que les parties ont conclu un traité pour qu'il fonctionneà théorie de l'effet utile, interprétation de type
fonctionnaliste.
Utilisé dans la jurisprudence de la CIJ, avis de 1949, Réparation des dommages subis au service des Nations Unies, (« comte
Bernadotte »).
Une organisation internationale peut-elle faire une réclamation en droit international. Les nations unies sont elles un sujet de
droit international. La CIJ a conclu que les Nations unies avaient la personnalité juridique internationale de manière a donner
un effet utile aux dispositions de la charte. C'est ce qui se passe pour toutes les organisations internationales aujourd'hui.
•
La Convention de Vienne a fait évolué le DI sur les questions d'interprétations en n'étant plus si
attachée à la volonté des parties. On est passé à une interprétation objective des traités (subjective= liée à la volonté des
états).
•
- d'après le sens ordinaire, dans le contexte du traité. Contexte = le texte même du traité, le préambule, les annexes et tous
les instruments connexes.
Les organisations internationales sont des organismes vivants, leurs compétences pv évoluer. Elles ont des compétences
implicites grâce à des techniques d'interprétation.
•
On ne peut faire appel à ces méthodes que si le sens est ambigu ou obscur ou si les méthodes de l'article
Permet de faire une interprétation objective des traités, détachée de la volonté des parties.
•
art 73 : les dispositions de la présente convention ne préjuge aucune question qui pourrait se poser à
propos
le droit de la responsabilité.
•
"Le refus de s'acquitter d'une obligation conventionnelle est de nature à engager la responsabilité
internationale"
CIJ, avis sur l'interprétation des traités de paix, 18 juillet 1950 (2ème phase).
On a un renvoi du droit des traités au droit de la responsabilité.
•
•
règlement amiable. Cas le + fréquent. Principe coutumier, règlement pacifique des différends en DI.
•
•
S'il n'y a pas de juge, recours aux contre-mesures (représailles non militaires) représailles
Il s'agit de savoir si l'obligation juridique ne peut pas être suspendue ou annihilée dans certains cas. Ces causes justifiant la
non exécution sont codifiées dans la convention de Vienne aux art 60, 61, 62 et 64.
•
violation.
Cet art suppose que les obligations sont faites de façon réciproque.
Il faut une violation substantielle du traité pour que l'on puisse suspendre l'obligation ou considérer que le traité est éteint.
Pourquoi ?:
•
Namibie (ancien sud ouest africain), confié à l'Afrique du sud par un mandat de la SDN. Ce mandat est-il un acte conventionnel
ou un acte unilatéral de la SDN ?
L'Afrique du Sud aurait dû renoncer à son mandat. Néanmoins elle a refusé de s'adresser aux Nations Unies considérant
qu'elle était liée à l'ancienne SDN.
Les NU ont trouvé un moyen pour dire qu'il n'y avait plus d'obligation juridique, elles ont dit que l'Afrique du sud avait commis
une violation substantielle du mandat.
L'obligation de faire un rapport annuel aux NU sur l'état du territoire en question. Cette obligation a été violée. La CIJ a estimé
qu'il s'agissait d'une violation substantielle, il y avait donc extinction du mandat.
•
Certains traités ont un régime dérogatoire à ces règles. « self contained regimes »
Un traité prévoit lui-même ce qui doit se passer en cas de non respect de leurs obligations par les états.
Ex : si violation d'un traité communautaire par un état, cela n'autorise pas les
Affaire de référence, CJCE, 7/71, du 14 décembre 1971, Commission contre République Française.
Recours en manquement fait par la commission contre la France.
•
Quand il n'y a pas réciprocité, l'article 60 ne peut pas être appliqué et ne peut pas justifier que le traité soit violé.
CC, 22 janvier 1999 sur la Cour pénale internationale: la condition de réciprocité n'est pas applicable à ce type de traité (traité
de type humanitaire)
•
Il faut une disparition ou une destruction définitive de ce qui fait l'objet du traité.
•
Art 62: Changement fondamental de circonstance, clause rebus sic standibus, (les choses restent si
•
Si une nouvelle norme de jus cogens survient et si elle est contraire aux dispositions du traité, c'est une
•
En DI, il existe des doutes sur les changements de circonstance et sur la FM, peuvent être
Historiquement, on a affirmé que certains traités posaient des obligations valables en dehors des parties, c'est l'hypothèse des
régimes objectifs, applicables à l'ensemble des états.
•
Le canal de Panama, 2 traités de 1901 et 1903 ont posé le régime applicable qui
1er traité signé entre les USA et la GB et 2ème entre les USA et le Panama. Ces traités sont applicables à tous les états.
•
Le détroit de Gibraltar, régime juridique autorise le passage des tous les navires, fondé sur un accord de 1904 entre la France
et la GB.
•
•
Régime sur le Danube entre 1856 et 1948, réformé en 48 par le traité de Belgrade.
Ces régimes sont posés par un nb limité d'états et sont censés être respectés par tous les états.
La Convention de Vienne est revenue au principe de l'effet relatif des traités, mais il reste des hypo de régimes objectifs dans
le droit international contemporain
•
Art 34 de la Convention de Vienne: "Un traité ne crée ni obligations ni droits pour un état tiers
Malgré tout ces régimes continuent de poser des difficultés car tjs en vigueur. Donc art 35 et 36 visent à prévoir de possibles
effets sur les tiers, si ceux-ci donnent leur consentement.
Le régime est compliqué car distingue entre les droits et obligations. Art 35 concernent les obligations, et 36 pour les droits.
•
Dans ce cas, il faut qu'il y ait consentement des tiers. En réalité, on a une construction conforme à la
logique de l'effet relatif car s'il faut le consentement des tiers, c'est qu'on a une double construction conventionnelle:
- En vertu de l'art 35, apparaît un 2ème traité qui va lier le tiers à l'ensemble des
parties qui n'ont fait que proposer. C'est la théorie de l'accord collatéral. Elle permet d'introduire dans le cadre de la
convention de Vienne les cas de régime objectif sans qu'il y ait de dérogation à l'effet relatif.
•
Le droit n'ait à moins que l'état tiers s'y oppose. Cela revient en fait à un accord tacite. Présomption de
consentement (ex du Canal de Panama). Cette règle facilite la construction, mais on reste dans l'idée qu'il s'agit d'un 2nd
accord, donc aucune dérogation à l'art 34.
•
Mais dans la plupart des cas, on ne peut dire qu'un traité confère exclusivement des droits ou
obligations. Dans le traité du Canal, on confère des droits, mais réglementation quant aux flux. Quelle régime s'applique
alors ?
C'est l'art 36, §2: les obligations deviennent des conditions d'exercice du droit. Il y a ici une présomption de consentement.
Grâce à cette construction de l'accord collatéral, on assimile les régimes antérieurs, sans remettre en cause l'effet relatif.
•
Art 37 pour la modification et révision de ces traités, aussi bien pour les obligations (§1) et les
droits (§2). Pour le §1, exigence d'un consentement. Pour le §2, le droit ne peut pas ê révoqué, s'il était destiné à ne pas ê
modifiable ou révocable, sans consentement.
•
Art 38 concerne les rapports entre traités et coutumes. C'est une disposition ambiguë. Il faut
distinguer le traité en tant qu'acte juridique, et le contenu en tant que norme juridique. Ici, on évoque le contenu, normes, du
traité (¹art précédents). Le traité n'a d'effet qu'entre les parties, son contenu peut refléter des normes du droit coutumier. Ce
n'est pas une dérogation à l'effet relatif. Cette article fait penser à la Convention de Vienne
Il y a une persistance de certains régimes objectifs. Après la convention de Vienne, autres ex de régimes objectifs qui sont
apparus
•
1ère hypothèse
•
Le traité de paix entre Israël et Egypte, 26 mars 1979. Certaines dispositions concernent pls
•
Déclaration commune entre France et RU, 2 novembre 1988. Elle réglemente le détroit du Pas de Calais.
•
Ils s'imposent à tout les états, car sont considérés comme régimes objectifs. Ils ne peuvent ê remis en cause
de manière unilatérale. Ce pb se pose lorsqu'il y a succesion d'états. Ces régimes s'imposent aux états nouveaux:
Gabbcikovo Nagymaros:
Entre la Bulgarie et la Slovénie sur un projet de barrage. À l'origine entre la Tchécoslovaquie et Hongrie. La CIJ s'est prononcé
sur un pb de régime objectif à propos de la réglementation du Danube, prévue dans traité de 1977, entre la Tchécoslovaquie et
la Hongrie. Ce traité crée une situation qui a une incidence sur les intérêts de tous les utilisateurs, s'impose donc à tous les
états.
•
3ème hypothèse:
•
traité dans lesquels on invoque la notion de patrimoine commun de l'humanité, que l'on trouve
dans des conventions concernant les corps interstellaires. Un état peut-il s'approprier un corps célestes? Accord de 1979 régit
les activités des états et les autres corps célestes les déclare patrimoine commun de l'humanité.
•
Pour les fonds marins, la convention de Montego Bay de 1982 (entrée en vigueur 1994), on les a proclamés patrimoine
commun de l'humanité. Il faut accord de l'autorité internationale des fonds marins, pour exploitation, qui devra ê dirigé par
l'Entreprise. Régime applicable pour l'exploitation de tous les fonds marins, semble-t-il
Pour l'Antarctique, interdiction d'exploiter provisoire réaffirmée dans l'accord de Washington du 29 juillet 1994.
Il existe donc encore un certain nombre de régimes objectifs, administrés pour la plupart par des autorités internationales.
•
Les principes
•
Principe de la loi postérieure: lex posterior derogat priori, art 30, §3 de la convention de
Vienne
•
Principe de la loi générale: lex specialis derogat generali.
Ce sont les 2 adages utilisés en cas de conflit. Mais ce ne sont que des guides, car réalité plus complexe en fonction du
nombre de parties
•
Lorsqu'il y a 2 traités en conflit avec les mêmes parties, application exacte de ces
•
Le problème arrive lorsque les états sont partiellement différents. Il faut revenir à la règle principale: effet relatif des traités.
Ces règles sont codifiées à l'art 30, §4.
Mais traités où il est difficile de bilatéraliser: on prévoit des clauses pour éviter tt risque de conflit.
•
Etats parties à un traité antérieur. Certaines règles ont été posées, mais la plupart du temps, clauses dérogatoires. Une de ces
règles a été évoquée dans un avis de la Cour permanente sur le régime douanier entre l'Allemagne et l'Autriche, 5 sept 1931.
Conflit avec le traité de Versailles: la cour permanente a considéré que l'accord général l'emportait sur l'accord spécifique.
Solution qui n'a pas de valeur coutumière.
•
Exceptions
•
La plupart des traités ont des clauses de retrait: si un conflit apparaît, c'est une possibilité offerte alors aux états:
A propos du travail des femmes, conflit entre une convention de l'OIT et le traité CEE. La France était partie aux 2: elle a du se
retirer de la convention OIT pour respecter le droit communautaire.
•
" En cas de conflit entre les obligations des membres des Nations Unies,
en vertu de la présente charte, et leur obligations en vertu de tout autre accord international, les premières prévaudront."
Partie de la doctrine a estimé que c'était le début d'une hiérarchisation. Cela revient à dire que la Charte des Nations Unies
serait comme une constitution. D'autres ont estimé que l'art 103 cherchait juste à trouver une solution.
France partie à accord de Marakech et au traité des Nations Unies. Le conseil de sécurité peut imposer un embargo éco
(violation des règles de liberté du commerce !). Cf art 103 de la Charte: obligation de faire prévaloir la charte des Nations
Unies. Alors sa responsabilité risque d'ê engagée. Mais clause dérogatoire permettant de suspendre GATT au cas où il
contreviendrait à la Charte des Nations Unies.
Cette controverse existe depuis que le droit international existe, et est présente dans tous les états
•
le monisme consiste à dire qu'il n'y a qu'un seul ordre juridique qui rassemble droit international et
•
monisme étatiste, qu'on trouve dans la doctrine allemande du 19è, et qui consiste à dire qu'il n'y a que droit étatique (nie
existence du droit international, qui n'est que le droit externe de l'état, régie par le droit interne). Vision trouvée chez Engel, et
reprise par Jellinek. Ce monisme n'est plus du tout soutenu aujourd'hui
•
international doit prévaloir sur le droit interne. Pas de rupture entre les 2: tout le droit international doit ê immédiatement
intégré en droit interne. Cette vision peut ê extrêmement radicale: besoin d'aucune règle d'intégration juridique (vision
soutenue par G. Scelle)
Un certain nb d'états ont adopté la théorie moniste dans leur constitution (art 55 de la
constitution de 1958).
•
le dualisme : il y a 2 types d'ordre juridique: droit interne (destiné à régir les rapports entre les
individus) et le droit international (rapports entre des groupes). Le droit international doit être transposé en droit interne. C'est
l'approche des pays anglo-saxons. Le dualisme est généralement modéré: les juridictions des états dualistes ont une
approche plus souple lorsqu'il s'agit de coutume:
En réalité la plupart des états se trouvent dans une situation intermédiaire (dualisme ou monisme modéré). Si on ignore le
droit international, aucune règle ne peut être invoquée devant eux, mais ils peuvent se voir reprocher la violation d'une règle
internationale. L'approche moniste, à l'inverse, peut être trop radicale.
•
Pluralisme: variante du dualisme. Existence d'un tiers ordre juridique: lex mercatoria (arbitrage
commercial international). Certaines sont apparues qui ne sont ni internationales, ni privées. Mais ce n'est pas un ordre
juridique autonome, car pour ce qui concerne la sanction, il faut revenir dans le droit interne, et procéder à l'exequatur
(procédure de droit interne qui permet d'intégrer une sentence arbitrale ou un jugement étranger).
D'autres hypothèses de tiers ordre invoquées par la doctrine: règles internationales du sport qui applique un droit propre
2°) la position du droit international public sur les ordres juridiques internes
2 façons d'interpréter ce que le droit international dit. Certains auteurs parlent du principe de primauté, d'autres parlent du
principe d'indifférence. Ce dernier est préféré par le prof.
•
•
La Cour dit qu'un état ne saurait invoquer vis à vis d'un autre état sa propre constitution pour se
soustraire aux obligations que lui impose le droit international ou les traités en vigueur.
Cela a été élargit à tous les actes internes, avis 31 juillet 1930.
Un autre avis évoque les actes réglementaires, un autre les jugements à dans tte la jurisprudence, tout type d'acte juridique
interne ne peut être invoqué pour se soustraire obligations
On peut en conclure un profonde indifférence du droit international au droit interne. L'état est obligé d'appliquer le droit
international. C'est pour cela que certains auteurs parlent de primauté (renvoie à une interprétation moniste alors que le
concept d'indifférence renvoie à une conception dualiste).
•
Art 27 de la Convention: une partie ne peut invoquer son droit interne comme justifiant la non
•
2ème principe:
Avis de la CPJI, 25 mai 1926, Haute Sylésie Polonaise. On y trouve une affirmation de principe
constamment réaffirmée:
La conséquence est que tous les actes juridiques internes ne sont pas des actes, mais des faits. Cela
Ces 2 éléments permettent de comprendre pourquoi on parle d'indifférence. C'est également une conséquence du principe de
non intervention dans les affaires intérieures des états, qui est un des grands principes fondamentaux du droit international. Il
implique que le droit international ne se prononce pas sur la façon dont sont construits les ordres juridiques internesà
indifférence.
Les états sont libres de s'organiser comme ils l'entendentà indifférence vis à vis du régime politique qui prévaut dans les
états. La seule chose qui compte est que l'état respecte ses engagements.
Arrêt de la CIJ, 20 juillet 1989, Electronica Sicula, reprend une synthèse de cette vue. Ce qui constitue une violation d'un traité
peut être licite en droit interne, et inversement, qqch d'illicite en droit interne peut ne violer aucun traité. C'est une vision
clairement dualiste.
•
Est-il possible alors de considérer que des traités peuvent avoir des effets en droit
interne?
•
Un accord international ne peut pas créer en tant que tel, directement, des droits et obligations
pour les individus. Ils sont donc exclus du droit international, n'en sont pas les sujets.
•
Mais la Cour ajoute qu'on ne peut contester que l'objet même d'un accord international peut être l'adoption de règles
déterminées créant des droits et des obligations pour les individus et susceptibles d'être appliqués par les tribunaux
nationaux.
Ce n'est pas contradictoire: l'individu ne rentre pas dans le système international, mais états peuvent s'engager entre eux sur
des obligations qui concernent les individus. Au moment ou cela atteindra les individus, ce sera du droit interne.
Depuis, il y a eu une certaine évolution, mais toujours sur la base de traités spécifiques. Dans certains cas auj, les individus
ont accès directement au droit international (nb limité de cas).
En ce qui concerne le droit communautaire, les communautaristes pensent que c'est un droit particulier car il s'applique
immédiatement en droit interne (prof est d'accord)
3°) La place du droit international dans les ordres juridiques internes contemporains
C'est plutôt une question de droit comparé. Avec ce type d'approche, il y a 2 approches
•
Dualisme modéré: à l'origine tous les états étaient dualistes. Donc toutes les constitutions anciennes
sont restées dualistes. L'approche dualiste ne vaut en général que pour les traités, pour ce qui est coutume certaine forme
d'intégration directe.
Art 25 de la loi fondamentale allemande: intégration directe des principes fondamentaux du droit international public. Cela
renvoie au droit coutumier, ce qui fait que les traités ne sont pas visés.
•
Monisme modéré: souvent dans les constitutions récentes. Tendance moniste de 1946 renforcée par
l'art 55 de la constitution.
Art 63 de la constitution des Pays-Bas: un accord peut déroger aux dispositions de la constitution: niveau
supraconstitutionnel des traités.
D'une manière générale, on cherche à éviter tout contrôle de conformité, une fois que le traité est en vigueur.
CC°, 31 décembre 1997 sur le traité d'Amsterdam, qui exclut tout contrôle
•
Al 14 et 15 du préambule de 1946:
Al 15: Sous réserve de réciprocité, la France consent aux limitations de souveraineté nécessaires à l'organisation et à la
défense de la paix
•
possibles
•
Les traités sont supérieurs à la Constitution car si on fait un traité contraire, il faut réviser la constitution. Interprétation
avantageuse pour internationalistes monistes.
•
interprétation dominante: la constitution est supérieure aux traités. La révision peut intervenir. L'art 54
fait partie de la constitution, c'est en vertu de la constitution qu'il y aurait une révision constitutionnelle.
•
pas de hiérarchie d'après l'art 54, sa seule fonction est d'éviter les conflits potentiels. La constitution est
un acte juridique en vigueur, mais pas le traité, donc pas besoin de hiérarchiser. Cette interprétation, qui est la plus
raisonnable, est-elle encore possible en vertu de la jurisprudence ?
Problème de compatibilité entre un traité et la constitution, mais traité est déjà en vigueur. Si on regarde l'art 55 de la
constitution, les traités st supérieures à la loi, mais il ne dit rien sur les rapports entre les traités et la constitution. Il ne peut
pas écarter une disposition constitutionnelle en vertu d'un traité. Il ne peut par conséquent qu'appliquer les dispositions
constitutionnelles.
Dans l'esprit du conseil d'état, c'est une prise de position: la constitution est supérieure aux traités, mais cela n'est pas dit
dans l'arrêt. Le conseil d'état est obligé d'appliquer la constitution.
Cet arrêt ne permet pas de trancher entre les 3 interprétations, mais en pratique, le juge français placé devt un tel problème de
compatibilité, ne peut que faire prévaloir la constitution.
C'est la première fois qu'un tel problème apparaît.
•
•
Dans Al 15, on parle de "limitation de souveraineté", or la Cour dans Wimbledon a estimé qu'un traité n'est
jamais une limitation de souveraineté: Al 15 va à l'encontre. Le CC° lui a préféré l'expression "transfert de souveraineté" qui
apparaît des les décisions:
- CC° 9 avril 1992 sur le traité de Maastricht marque une rupture. Il résulte des textes constitutionnels, que ce que peut faire
l'état français est s'engager par l'effet de transfert de compétence consenti par les états membres. Les compétences sont
transférées, et non plus la souveraineté. L'approche du CC° est conforme à l'approche de la jurisprudence internationale.
Ce n'est pas si simple car certaines compétences sont des conditions essentielles d'exercice de la souveraineté
•
Quelles sont donc les compétences qu'on ne peut transférer sans réforme
constitutionnelle ?
•
D'après la jurisprudence du Conseil dans les décisions évoquées, ci-dessus: Ressources propres de la CEE, le fait d'autoriser
la CEE à avoir des ressources propres ne constitue pas une atteinte à l'exercice de la souveraineté.
•
ils imposent que certaines demandes d'asile ne soit pas examinées par les autorités françaises et cela étant il y a une atteinte
à la constitution elle même. C'est le tout début de l'idée d'atteinte à la constitution. Le résultat est l'introduction de l'art 53-1. Le
moment le plus important est la décision Maastricht de 92, car le concept est fixé le plus clairement. Le CC° estime que
certains points posent problème:
•
•
•
Dès la révision shengen, on a pris habitude de réviser la constitution au cas par cas. Pour Maastricht, on a fait apparaître le
titre 15. La France consent au transfert de compétence nécessaire à la construction communautaire.
•
CC° 31 décembre 1997, sur le traité de Rome, voit un problème aux conditions essentielles
d'exercice de la souveraineté. Problème lié à certaines dispositions du traité, relatives à l'asile, immigration, et franchissement
des frontières intérieures.
Pour ces nouvelles matières règles du consensus (tous les états doivent être d'accord). Au bout de 5 ans, on pourra voter
pour décider de passer à la majorité qualifiée. Et ici apparaît le problème dans le risque de passage. Ce n'est pas seulement la
matière qui pose problème, mais la façon dont la France pourra être liée.
•
CC° 22 janvier 1999 sur la CPI sur l'accord portant statut de la CPI
•
•
Lois d'amnistie qui pourraient poser des problèmes si la Cour décidait de poursuivre des personnes
Supérieur aux lois, en vertu de l'art 55; mais quel juge le fait prévaloirà évolution de la jurisprudence
•
Le rôle du CC° avec la décision 15 janvier 1975, IVG: la loi ne risquait pas de violer la
convention euro des droits de l'homme. Le CC° a refusé de contrôler la conformité de la loi au traité, en considérant que ce
n'était pas sa fonction. Cette jurisprudence a été critiquée par les internationalistes car c'est grâce à l'art 55 qui fait partie de la
constitution que l'on sait que le traité est conforme. Le rôle du CC° est de faire prévaloir la constitution dans l'art 55. Cette
jurisprudence a été très utile car se st les juges de droit commun qui ont été investis de la mission de contrôler la conformité:
•
CC°, 21 octobre 1988, Election dans la 5ème circonscription du Val d'Oise: le CC° accepte
de contrôler conformité d'une loi électorale par rapport à la Convention Euro des droits de l'homme, car le CC° est dans ce
cas un juge électoral, et non constitutionnel.
•
Cette approche a été intégrée par la Cour de cassation avec l'arrêt Jacques Vabre en 1975 (contrôle
•
Le CE avait une jurisprudence compliquée qui datait de l'affaire des Semoules en 1968 (il
acceptait de faire prévaloir le traité postérieur sur la loi antérieure, mais pas le contraire). Puis jurisprudence Nicolo, étendue
par arrêt Boisdet en 1990 aux règlements communautaires, et par arrêt de 1992, Rothman internationale pour les directives
communautaires. Les directives sont intégrées à un niveau supérieur à la loi, mais il faut que le délai de transposition soit
écoulé, et la directive n'est pas d'applicabilité directe, sauf dans ces rapports avec l'adm°. C'est l'effet direct vertical de la
directive, après le délai de transposition, elle prévaudra sur la loi, mais uniquement dans rapports entre individus et adm°,
mais pas entre individus.
Si la jurisprudence du CE conserve le droit communautaire, elle est en réalité applicable à l'ensemble des accords
internationaux (traités et droit dérivé)
associations familiales catholiques. Il concerne la CEDH, et porte sur l'IVG: l'assoc° contestait la mise sur le marché de la
pilule abortive. même situation qu'en 75 pour le CE, mais cette fois ci le problème va trouver son juge à le juge compétent est
le CE, qui considère que la pilule est légale.
CE = juge de droit commun qui opère le contrôle de conventionnalité par voie d'exception
•
•
Cette expression est une traduction de "self-executing", on parle aussi d'applicabilité directe des
traités. C'est la Cour suprême des USA qui a utilisé cette expression la 1ère.
Cela signifie que pour que les dispositions soient directement applicables, il faut qu'elles concernent des particuliers et pas
l'état d'une manière générale.
Svt des dispositions concernent les 2 à la foisà il faut alors décortiquer le traité et regarder chacune de ses dispositions.
mars 1993, X contre Y, qui concernait la garde de l'enfant mineur. Position critiquée car de nombreuses dispositions
concernent directement les enfants.
- Selon le CE certaines dispositions st d'applicabilité directe, et pas d'autres. Arrêt 10 mars 1995, Demirpense. L'art 16 est-il
directement applicable ? Le CE a accepté d'appliquer l'art 16 de la Convention. Cf aussi 23 avril 1997, GISTI, le CE a conclu que
certains articles n'étaient pas directement applicables. Il y a aussi l'arrêt Melle Cinar, 1997, où le CE concerne que l'art 3, §1 est
d'applicabilité directe.
•
•
•
l'objet de la disposition: il doit conférer des droits aux particuliers, et non pas régir les relations
entre états
•
•
Cela n'est pas très éloigné de ce qu'on trouve en droit communautaire (la directive doit être claire, inconditionnelle, et précise)
Pourquoi ne pas faire la même chose en droit international que pour les directives ?
C'est une thèse soutenue par Abraham, Commissaire du gouvernement dans affaire GISTI.
•
L'interprétation du traité
Question très importante en droit international, mais elle l'est encore plus en droit interne: qui doit
•
La Cour de cassation
•
problème soulevé: distinguer les questions qui touchent à l'ordre international public et les autres. S'il concerne une question
d'ordre international public, il faut demander l'avis du Ministre des Affaires Etrangères. Sinon le juge judiciaire peut interpréter
lui même le traité. C'est une jurisprudence ancienne qui a prévalu jusqu'en 1995.
•
L'arrêt du 19 décembre 1995, Banque Africaine du développement, paraît revenir sur cette
position:
"Il est de l'office du juge d'interpréter les traités internationaux sans qu'il soit nécessaire de solliciter l'avis d'une autorité non
juridictionnelle".
Désormais tous les traités peuvent être interprétés par le juge sans renvoi préjudiciel. Cette position est inspirée par la CEDH,
car le fait pour un juge de demander l'avis à un ministre peut être contraire au "procès équitable".
•
Le Conseil d'Etat
•
Traditionnellement, il faisait un renvoi préjudiciel au ministre lorsque la question n'était pas claire.
•
Arrêt GISTI, 29 juin 1990: depuis cet arrêt le CE considère que le juge adm peut interpréter lui
précision relative au droit communautaire, où les choses sont différentes puisque la juridiction (CJCE)
chargée de veiller à l'application uniforme des traités. Art 177 prévoit un renvoi préjudiciel pour les juges statuant en dernier
devant la CJCE. Ici le CE continue à appliquer la théorie de l'acte clair. Mais elle a ici un effet différent: soit le CE interprète lui
même, soit il renvoie à la CJCE. Ici elle bloque le mécanisme de l'art 177, puisque le traité prétend que la question est claire.
•
Le sujet est les pensions des anciens combattants. La dame conteste la façon dont
Il apparaît un problème de discrimination entre 2 catégories de combattants. Elle invoquait l'art 26 du Pacte international sur
les droits civils et politiques.
Le CE indique qu'il pourrait interpréter le pacte. Il dit que l'art 26 n'est pas un article autonome, il faut tjs le lire en relation avec
un autre article du Pacte. Or pas d'autre article qui concerne le droit aux pensions, et par conséquent il exclut l'application de
l'art 26.
èPar la voie d'interprétation, il y a donc des problèmes concrets qui peuvent être réglés sans intervention de l'exécutif.
•
Cf art 55 de la Constitution: le traité doit avoir été régulièrement ratifié, publié et réciprocité dans
l'application
•
ratification régulière
•
régularité pour C cass°, arrêt 11 mars 1953, Gambino et pour le CE, Villat, 1956)
•
Cette position a été reversée par une décision du CE. Il s'agit de l'arrêt 18 décembre 1998, SARL du Parc d'Activité de
Blotzheim et de Haselaecker. Dans cet arrêt, le CE considère qu'il convient de vérifier la régularité de la ratification par rapport
à la Constitution. Du fait de cet arrêt, il y aurait un contrôle de constitutionnalité fait par le juge adm. Mais en fait on ne fait que
contrôler l'acte de ratification.
•
La publication
•
Dans la pratique, le problème se pose puisque le gvt oublie de faire publier au JO certains traités.
La position des juges adm et judiciaire est d'exiger l'existence d'un décret de publication du président de
la République, qui doit garantir l'authenticité du traité (cela s'éloigne de la théorie moniste¹ art 55 constitution).
Ex: dans un litige, on invoque un traité après qu'il ait été publié, à propos
d'un litige ayant eu lieu avant que le traité ait été publié, mais déjà en vigueur en droit international.
Devant le juge peut-on invoquer le traité, mais à propos d'une question qui s'est concrétisée entre l'entrée en vigueur et
publication au JO.
La jurisprudence habituelle consiste à dire que le moment de publication emporte une entrée en vigueur rétroactive à partir du
moment de l'entrée en vigueur au niveau international.
•
la réciprocité
•
Les problèmes
C'est la question la plus délicate de toutes. Certains traités pour lesquelles cette question n'est pas
envisageable: droits de l'homme, humanitaire... Mais l'art 55 pose cette condition de réciprocité sans distinction
De plus, pour les traités multilatéraux: faut-il que la réciprocité soit générale ?
•
la pratique
Dans ces cas on renvoyait au ministre pour être éclairé sur ces questions. Mais pose le même type de
problème de réciprocité (6 mars 1984, Affaire Krila). Cela suppose une suspension de l'application ou dénonciation. Cela règle
l'ensemble des difficultés
- La position classique du CE est qu'il ne peut pas se saisir d'office de la question de la réciprocité. Si la question est posée
par une des parties, il a l'obligation de poser la question préjudicielle au ministre.
Il est rare que les parties soulèvent expressément un problème de réciprocité, sauf pour les conventions bilatérales (avant tout
la matière de l'extradition). Il n'empêche que la question préjudicielle au ministre est tjs possible.
- Jurisprudence du Conseil Constitutionnel qui ne s'était jamais prononcé sur cette question avant le 22 janvier 1999 à propos
de la CPI. Dans cette décision, il dit expressément que la clause de réciprocité n'est pas applicable pour les traités
humanitaires.
•
L'extinction par inapplication: Cas où il y a inexécution par une partie, et l'autre considère qu'elle
•
Dénonciation: de nombreux traités ont des clauses de dénonciation qui permettent aux états de se
•
Traités conclus pour une période de temps fixe: le traité CECA était prévu pour 50 ans. C'est
•
S'il n'y a pas ce genre de clauses: pas de possibilité de retrait ou dénonciation. Mais par un
accord, il pourra y avoir un terme au traité. C'est une question svt évoquée à propos des traités communautaires.
TITRE II
- LA FORMATION
NON CONVENTIONNELLE
DU DROIT INTERNATIONAL -
Formation spontanée du droit internationalàLa base sociale génère spontanément des règles juridiques = interprétation
objectiviste.
L'équité peut-elle être considérée comme une source comme la coutume et les principes généraux ?
•
fonctionnement de la justice. La CIJ a svt évoqué l'équité, comme étant consubstantielle à la fonction de juger:
Arrêt 20 février 1969, Plateau Continental de la Mer du Nord. Cette affaire est centrale pour expliquer le rôle du juge et pour
comprendre ce qu'est la coutume.
•
Sens procédural de l'équité illustré par art 38, §2 du statut de la CIJ: possibilité pour la
Cour de statuer ex aequo et bono, cad en équité. L'équité est une habilitation donnée au juge de faire appel à des principes,
qui ne soient pas exclusivement des principes de droit positif. On dit aussi statuer "en amiable compositeur". Dans tous les
cas, on confère un pouvoir prétorien au juge ou à l'arbitre. Mais lorsque le juge a cette habiliation, peut-il statuer contra legem
ou juste combler des lacunes ? La tendance en droit international est de dire que la CIJ devrait statuer en respectant le droit,
mais du coup elle pourrait combler des lacunes du droit international.
•
En droit international, apparaît une 3ème utilisation de l'équité, qui consiste à en faire le contenu
même d'une norme de droit. La notion d'équité devient elle même une règle de droit.
Ex en matière de délimiation maritime, la règle coutumière dit que pour délimiter le plateau continental, ou la zone éco
exclusive, la règle est le recours à l'équité, qui ici devient un contenue.
En fait on permet au juge de combler des lacunes et de s'appuyer sur sa jurisprudence pour arriver à une solution. Application
de différentes techniques en fonction des circonstances de l'espèce.
Ex: CEDH, art 50 devenu art 41 permet d'accorder une satisfaction équitable
au réquérant dans le cas où le droit interne ne lui permet pas d'être indemnisé par rapport à la convention.
La coutume
"La coutume internationale comme preuve d'une pratique générale acceptée comme étant le droit"
Il y a donc 2 éléments:
Avis CIJ 8 juillet 1996 sur la licéité de la menace et de l'emploi des armes nucléaires
La cour s'interroge pour savoir s'il y a une coutume qui empeche la menace ou l'emploi
de ces armesà La substance du droit international coutumier doit être recherchée dans la pratique et dans l'opinio juris
(sentiement qu'on a de l'existence de la règle de droit)des états
On considère que c'est l'élément prédominant. Jusqu'au 19ème, c'était même l'élément exclusif
•
le contenu
•
Tous les comportements des sujets de droit international. Ce ne sont pas seulement les actes, mais
•
Il faut ensuite distinguer en fonction des différents sujets quels sont les comportements pertinents
•
Pour les états: ce sont les actes qui ont une incidence directe sur les relations internationales et
comportement pertinent
- Actes judiciaires
permettait de juger le capitaine d'un navire pour des actes commis contre des citoyens du pays qui veut le juger
développement de la coutume
Une convention est un acte juridique, mais aussi un comportement qui marque le pt de départ de formation d'une règle
coutumière.
Cf affaire du Plateau continental de la Mer du Nord (affaire essentielle sur les rapports entre traités et coutume). L'art 6 de la
convention de Genève de 1968 était-elle devenue une règle coutumière ?Allemagne ¹ Pays-Bas et Danemark, qui estimaient
que c'était du droit coutumier. Or l'all n'était pas partie, mais liée par le contenu du droit coutumier.
La cour a déclaré qu'un accord international pouvait être le pt de départ d'une règle coutumière (qui peut même s'être formée
durant les négociations). Mais la cour a estimé que l'art 6 n'était pas devenue une coutume, car pas confirmé par la pratique
des états
•
Est-ce que les personnes privées peuvent être à l'origine d'une règle coutumière ?
La doctrine exclut cette idée. Mais on trouve qqs exceptions dans certains domaines du droit
- En matière d'investissement étranger, la pratique des sociétés multinationales peut être prise en compte
- En droit humanitaire, on prend en compte les comportements d'une ONG, qui est le CICR
•
Le critère de la généralité
•
•
- Si on pense que tous les états doivent participer, idée que la coutume est un accord
tacite
- Si un nb suffisant suffit, théorie plus objectivisteà des états dont le comportement n'aura pas participé, pourraient quand
même être liés
•
D'après la jurisprudence, l'idée que tous les états doivent participer est exclue.
Si on regarde les règles concernant les corps envoyés dans l'espace, satellites par
ex ?
Le Togo est moins important que les USA n'enverra pas de satellites. Le comportement pertinent est celui des états qui le
feront.
•
participation très large et représentative suffise, à condition toutefois qu'elle comprenne les états particulièrement intéressés.
à "Représentative" = il faut que soit représentés les principaux groupes d'états. L'approche régionale
Pour le droit de la mer, on regarde le comportement des états qui ont des cotes
Elément temporel
Le fait qu'il ne se soit écoulé qu'un bref laps de temps, ne constitue pas un obstabcle
On a donc un faisceau d'indices, qui doivent être recherchés par le juge à rôle important du juge dans la cristallisation de la
pratique coutumière
On parle aussi d'opinion necessitatis juris= Il faut que lorsque les sujets accomplissent les actes qui constituent la pratique,
ils aient le sentiment de se conformer à une obligation; sentiment de nécessité juridique à agir de cette façon là.
•
Cette idée n'est apparue qu'au 19ème, avec le développement de la théorie volontariste
Il n'est pas inutile d'ajouter cet élément psycho, car permet de distinguer la pratique de la coutume
•
Il faut que les états aient le sentiment d'être liés par une obligation juridique, pour faire
naitre une norme coutumière. Alors au moment où ils agissent la norme coutumière n'est pas encore formée. Donc ils se
trompent qd ils croient agir en fonction d'une coutume. Ce n'est qu'au terme de ce processus, qu'ils seront liés
•
•
La jurisprudence maitient cette vision en maintenant l'élément volontaireà les états avaient la
volonté de faire apparaître du droit anticipation sur le droit à venir, mais elle doit être consicente
•
Bcp d'auteurs la cherchent au moment où on vote, même pour adopter un texte non contraignant,
La théorie de la coutume sauvage: en s'appuyant exlcusivement sur l'opinio juris telle qu'elle
s'exprime dans le vote de résolution, on arrive à créer en un temps très bref du droit coutumier
La théorie de la coutume sage fait appel à des éléments plus matériels: pratique...
Pour résumer ces 2 éléments, la formation de la coutume est un processus, pas fixe et déterminé, qqch qui se construit avec
un faisceau d'indices. On peut pondérer opinion juriset la pratique.
B) La preuve de la Coutume
doctrine
L'art 38 n'est pas très bien rédigé puisque ce n'est pas la preuve de la pratique générale, mais c'est elle qui apporte l'existence
de la coutume.
1°) La codification
•
Dans la Charte des NU, disposition, art 13, §1 qui concerne la codification du droit international.
"l'Ass générale recherche en vue d'encourager le developpement progressif du droit international et sa codification"
Les termes sont imp car font distinction entre le dev prog et la codification
•
Mais en droit international, on fait les 2 en même temps, en général. Ainsi on trouve des conventions
Il faut regarder art / art pour savoir s'il relève du développement progressif ou codification.
•
Il est important de regarder la question des réserves, qui si elles ne sont pas permises, renvoient à la
codification. Si on autorise les réserves, c'était plutôt du développement progressif, car il serait absurde d'autoriser les états à
revenir sur la coutume.
C'est la seule indication que l'on ait pour appréhender les conventions de codification
•
Faire appel à un organe technique. Ainsi la Commission du droit international des Nations Unies
(CDI), organe subsidiaire de l'assemblée générale, créé en 1947 par la résolution 174(II). Elle est composée de 34 juristes élus
par l'assemblée générale, mais qui sont des experts indépendants (ne siègent pas au nom de leur état). Les juristes vont
s'interroger sur le contenu. Les études sont lancées par l'Ass générale, puis les états discutent de travaux de la Commission.
Les conventions qui sortent de ce système ont un contenu technique bcp plus technique. Ainsi la Convention sur le droit des
traités a été préparée la CDI. Son grand chantier actuel est la responsabilité des états
•
C'est surtout l'Ass générale des NU, lançant un projet, mais crée un Comité spécial, composé de
représentant des pays. Elle peut aussi convoquer des grandes conférences
•
Statut de la CPI
La jurisprudence permet de faire passer certaines règles sur lesquelles les états ne seraient pas d'accord
1986 CIJ, Affaires des activités militaires et paramilitaires au Nicaragua et contre celui- ci
La cour a tenu compte de bcp d'éléments pour dire qu'il s'agissait de coutumes. Elle s'est appuyé sur des textes
internationaux: accords d'Helsinki de 1975 (ce n'est pas une convention mais gentlemen's agreement). C'est utilisé comme
argument pour dire qu'il existe une règle de non intervention qui est générale, même si concerne l'Europe. Elle s'appuie aussi
sur des résolutions
La coutume est rendue dépendente des règles de procédure, et plus particulièrement du droit de la preuve;
La partie au litige qui souhaite s'appuyer sur une règle coutumière doit en démontrer l'existence.
•
Elle permet à un état de ne pas être lié par la Coutume à la condition qu'il ait expressément rejeté cette
coutume, pendant le moment de formation de cette coutume. Elle n'est pas opposable à l'objecteur persistant.
Cette notion est apparue dans un arrêt de la CIJ, 18 décembre 1951, Pecheries anglo- norvégiennes.
La question était de savoir si les baies dont l'ouverture sont supérieures à 10 000 marins peuvent être incorporées dans le
territoire.
La CIJ dit que la règle en question n'est pas opposable à la Norvège car celle-ci "s'étant toujours élevée contre toute tentative
de l'appliquer à la côte norvégienne"
C'est une théorie assez limitée et rigide, c'est pourquoi elle a été oubliée pendant quelques années, même si a resurgi dans
années 70-80
La position de l'objecteur est précaire car il faut qu'il se soit opposé de façon constante et expresse. Cette théorie avantage les
pays les plus forts.
Cette théorie est surtout utile à un certain moment du processus de formation coutumier.
Elle a elle même une limite: la question des obligations erga omnes. On ne peut pas invoquer la théorie de l'objector
persistent. Donc on voit apparaître 2 catégories de normes coutumières: "simples" et erga omnes.
•
La coutume régionale
Pour une région du monde, CIJ, 20 novembre 1950, Droit d'asile: règle coutumière concernant l'Amérique du Sud. La CIJ l'a
reconnu
Pour les coutumes bi-latérales, cf 12 avril 1960, Droit de passage en territoire indien
Plus la coutume a un champ d'application limité, plus on exige une pratique unanime
Elle s'applique dans tous les systèmes juridiques grace au principe "International law is a part a part of the law of the land"
Aucune référence expresse au droit coutumier dans la constitution de la France, mais on peut s'appuyer sur l'al 14 du
préambule de 1946.
Ccass surtout en matière criminelle: 7 juillet 1980, affaire Cruijeras Tome: idée que le droit coutumier peut être d'applicabilité
directe
Dans tous ces cas, pas de conflit avec une règle interne
Le CE dit que l'art 55 ne mentionne pas les règles coutumières, mais exclusivement les règles conventionnelles. Pas d'autre
art qui habilite le CE à écarter une règle législative;
On a une approche différente en droit communautaire qui pourrait conduire à un conflit de jurisprudence
La CJCE considère que le droit coutumier, comme le droit international, est invocable devant elle pour tout litige
communautaire. La position de principe de la CJCE se trouve dans arrêt 24 novembre 1992, Poulsen et Diva Navigation: toutes
les règles de droit international doivent être respectées par les communautés dans l'exercice de leur compétence.
La coutume internationale est susceptible d'être invoquée directement par le justiciable en droit communautaire.
A) Définition
Ils font partie des sources telles qu'elles figurent à l'art 38. On dit principes généraux du droit reconnu par les nations
civilisées
Ces principes proviennent des droits nationaux, ils ne sont pas à l'origine propre au droit international.
Dans l'art 38: "reconnus par les nations civilisées". Ce vocabulaire doit être écarté aujourd'hui, et ne peut donc servir d'indice
pour répondre à la question de savoir s'il faut considérer TOUS les ordres juridiques.
En fait on regarde les principaux systèmes de droit, avec une distinction entre les systèmes de common law et les systèmes
dit de droit romano-germanique
Une fois que l'on a réussi qu'il y avait des principes communs aux grands systèmes de droit, il faut les adapter aux droits
internes.
Cette approche a été confirmée dans une affaire récente; affaire Blaskic, 29 ocotbre 1997, question dite des "subpoena".
2 types de subpoena, dont l'un est ne assignation a comparaitre, et l'autre qui consiste à s'adresser directement à des
individus qui détiennent des documents, et à les contraindre à les apporter devant le juge sous peine de sanction pénal. Le
procureur du pays a utilisé ce type de procédure pour l'état croate et Bosnie-Herzégovine, aux ministres des affaires
intérieures.
La Ch d'appel a estimé qu'il ne fallait pas transposer une procédure de droit interne, sans un certain nb de précautions en droit
international. On peut addresser ce type de subpeona à des individus, mais pas à des états, pour lesquelles il faut utiliser une
ordonnance banale pour la communication des doc.
Cette affaire est l'illustration des transpositions de droit interne en droit international: il n'est pas possible de transposer tout
type de procédure, notamment quand on s'addresse à des états.
B) Mise en oeuvre
Deux caractéristiques
•
On est revenu sur cette idée, en disant que les principes généraux viennent du droit interne, pas comme la coutume.
•
Une caractéristique rapproche les 2 éléments: c'est le rôle essentiel du juge pour déterminer ce
•
C'est une question absurde, puisque ils sont censés être présents dans tous les ordres juridiques
nationaux.
Même valeur, mais d'un point de vue quantitatif on les utilise bcp moins et à titre supplétif, à titre secondaire.
S'il n'y pas pas de droit conventionnel ou coutumier, on invoque alors seulement un PGD.
Ils servent surtout à combler certaines lacunes du droit international
Art 38 de la CIJ les met tous au même niveau, mais liste les PGD en dernier
a défaut, les principes généraux du droit dégagés par la Cour à partir de lois nationales représentant
les règles de procédure sont très peu développées, donc on fait massivement appel aux PGD:
Ex de transposition: théorie de Force majeure, ou "nullum crimen, nulla poena, sene lege"
Cette notion de PGD joue un rôle central dans la construction communautaire qui fait appel à des principes constitutionnels
communs aux états membres
principes relatifs à la protection des droits de l'homme: arrêt CJCE, 1970, Internationale Handelsgesellschaft. La,CJCE
intègre dans le droit communautaire le droit de la CEDH. Cette intégration se fait à partir de l'idée qu'elle reflète le droit
constitutionel commun des états membres
Chap 2: Les actes unilatéraux
•
Définition:
C'est un acte juridique qui a pour objet de créer une norme juridique applicable aux rapports entre les
sujets de droit auxquels l'acte est imputable et un des sujets de droit différent.
Ca part de l'idée que dans l'acte unilatéral, il y a deux cotés: celui qui produit l'acte, et le destinataire, mais celui-ci n'a pas
participé à l'acte. En revanche, dans une convention, les parties sont ceux qui ont fait l'acte et à qui il est destiné.
•
•
actes unilatéraux autonormateurs: déterminent la conduite de l'auteur dans ses rapports avec les
destinataires
•
A) Notion et typologie
a invoqué une déclaration du ministre des affaires étrangères du, déclaration Ihlen: 1ère fois qu'on reconnaît cette catégorie
des actes uni des états. La Cour a conclu que la Norvège s'était engagée par cette déclaration, et que désormais le Danemark
était souverain.
déclaration de la France qui s'engageait à ne pas faire d'essai dans l'atmosphère. Cette déclaration avait été faite dans une
conférence de presse par VGE. Déclaration du ministre dans une correspondante diplomatique
La Cour a conclut qu'elles constituait des actes unilatéraux qui avaient crée l'obligation juridique pour la France de renoncer
aux essais dans l'atmosphère.
Sur la base de cette jurisprudence (contestée en doctrine) on peut faire une typologie des actes uni qui peuvent
engager l'état
•
Les réserves
•
Jusqu'à quel point un état peut être engagé par les déclarations de ses représentants?
Il n'existe aucune convention qui règlemente la facon dont l'état peut s'engager
•
Affaire du Groenland: déclaration du ministre des affaires étrangèresà présomption que les actes du
•
Affaire des essais nucléaires: l'auto qui fait la déclaration est l'élément essentiel, tandis que la forme est
plus négligeable. Il n'est pas nécessaire qu'elle soit écrite; le contexte n'est pas déterminant non plus, il faut juste que la
déclaration soit publique. Les discours officiels aussi.
Cela explique une évolution depuis 1974, puisque désormais les chefs d'état, font analyser leur discours pour éviter tout
engagement unilatéral.
•
Arrêt CIJ, 12 octobre 1984, la délimitation de la frontière maritime dans la région du Golfe du Maine.
Opposait les USA au Canada pour délimiter leurs frontières. Le Canada invoquait un gd nb de déclarations et comportements
américains pour conclure qu'il représentait un engagement des Etats- Unis à l'équidistance. La Cour n'a pas suivi le Canada en
considérant qu'il n'y avait pas d'engagement unilatéral: cf critère des autorités n'était pas pertinent (fonctionnaires
subalternes). Il y avait aussi critère sur la faiblesse de la pratique constitué d'actes autorisant des forages expérimentaux, pour
lesquels la publicité n'avait pas été suffisante.
La notion d'acte unilatéral est ancrée dans le droit international, mais reste à préciser les conditions de l'engagement
•
D'après la jurisprudence essais nucléaire, il y a une obligation juridique rigoureuse opposable à l'état
•
On insiste bcp sur intention d'être lié et cette affaire est restée isolée dans cette affirmation. La
jurisprudence cherche à s'appuyer sur d'autres éléments. il n'est pas sur que les tous les états puissent opposer
Théorie de l'acquiescement
Théorie de l'estoppel
Précisions terminologiques
Les OI font svt des déclarations par des résolutions. Ce terme ne donne aucun élément sur la valeur juridique du contenu
(actes normateurs, politiques)
•
•
Ex: dans la Charte des Nations Unies, l'ass générale a un pouvoir général de
Art 18, §2: les décisions sont prise à la majorité des 2/3, dont les recommandations
A) Les recommandations
•
D'après certains auteurs, il y aurait une partie d'obligation dans les recommandations en vertu du
•
Cette position est assez générale. Certains auteurs vont plus loin en estimant qu'il résulte de
recommandations une présomption de licéité des comportements des états conformes à la recommandation.
Cette présomption est apparue à propos d'embargo économique, recommandés par l'Ass générale, sans être décidés par le
Conseil de Sécurité
recommandations condamnant ces affaires. Les états se sont appuyés sur ces déclarations pour prendre des mesures
d'embargo.
Ces mesures sont licites d'après la plupart des auteurs car répondent aux objectifs posées par les Nations Unies.
•
Certaines résolutions ont un effet juridique particulier: états sont obligés de les soumettre aux
autorités internes compétentes, uniquement pour certaines recommandations de certaines organisations internationales,
telles que l'OIT
•
L'arbitre utilise des résolutions de l'Ass générale, notamment concernant les richesses et ressources naturelles.
Dans la pratique contemporaire, selon l'arbitre, ces résolutions ne sont pas dénuées de toutes forces obligatoires. Il faut donc
examiner les conditions de vote et le contenu des résolutions.
L'arbitre examine alors la résolution 108 (XVII) de l'Ass générale en date du 14 décembre 1962 "Souveraineté permanente sur
les ressources naturelles". Les dispositions peuvent être considérées comme reflétant le droit coutumier, elles sont donc
obligatoires: les états ont tjs le droit de nationaliser à condition de verser une indemnisation adéquate. Ce qui permet à
l'arbitre de déterminer lui même ce montant.
Il évoque aussi résolution 3171 (XXVIII) et 3281 (XXIX) qui constituent la Charte des droits et devoirs économiques des Etats.
Dans cette charte, l'indemnisation est précisée, et prévue dans la législation nationale. L'arbitre étudie cette charte et constate
que beaucoup moins d'états ont voté pour que pour la résolution d'avant. Il en conclut l'absence d'obligation juridique sur la
base de cette résolution.
•
Une résolution est essentielle dans la pratique des Nations Unies: résolution 2625 (XXV) du 24 octobre
1970 de l'Ass générale: "Déclaration relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la
coopération entre états, conformément à la Charte des Nations Unies".
Le contenu de cette résolution est l'ensemble du droit coutumier en matière de relations entre états. C'est une espère de
codification.
- devoir de coopération
- égalité des peuples et droit des peuples à disposer d'eux mêmes
Ils peuvent être considérés comme les principes fondamentaux du DIP de nature coutumière
B) Les décisions
•
L'admission
Il est unilatéral car l'entrée d'un état fait apparaître obligations pour les autres membres.
Dans la Charte conditions politiques relatives à l'admission sur lesquelles la CIJ s'est prononcé dans son avis du 28 mai 1948.
•
Ex: Charte des NU, art 5 qui est une suspension générale en cas de non respect des
Art 6 pour l'expulsion d'un état membre par décision de l'assemblée sur recommandation du Conseil de Sécurité (en principe
les 5 états ayant un droit de véto ne pourraient être exclus)
•
Sinon on estime que chaque organe est libre de créer un organe subsidiaire
des Nations Unies. Mais leur fondement est mixte car s'appuient sur le droit des nations unies et il faut en plus un accord d'un
certain nb d'état (accord de l'état hote de l'opération et de tous les états qui vont fournir un contingent militaire).
B) le principe
Il se trouve à l'art 25 de la Charte des NU, dans lequel les etats s'engagent à appliquer les décisions du Conseil de Sécurité
C'est la seule organisation où un pouvoir de décision est confié à un organe indépendant et s'imposant aux états membres (le
seul cas similaire est la communauté euro)
•
Le Conseil peut prendre soit des recommandations, soit des décisions
•
•
Dans le cadre du chap VII consacré au rôle du Conseil en cas de menace contre la paix, rupture
•
La condition préalable est une qualification juridique faite en vertu de l'art 39 de la Charte
•
3 articles les évoquent: art 40 pour mesures provisoires, art 41 pour mesures non militaires et art 42 pour mesures militaires.
•
Mais même dans chap VII, le Conseil peut prendre décisions ou recommandations
D'après la Cour ce qui est important c'est d'analyser le contenu des résolutions pour déterminer si c'est obligatoire
à vocabulaire utilisé
Il y a des signes qui permettent de savoir si c'est une décisions. Le signe majeure dans pratique récente, c'est la mention du
chap VII dans le préambule. Cela signifie que la résolution est au moins en partie une décision.
"Le Conseil décide..." = effet juridique obligatoire pour tous les états
•
•
•
Rhodésie du Sud, résolutions 232 (1966) et 253 (1969), qui imposaient un embargo sur les armes à
destination de la Rhodésie
•
Afrique du Sud, seules les résolutions 418 (1977) et 591 (1986) sont des décisions
•
C'est l'art 41 de la Charte, avec une liste d'exemples, dont le plus important est l'embargo économique.
Ces mesures n'ont connu que 2 cas jusqu'en 1989. Les choses se développent le 2 août 1990, invasion du Koweit par l'Irak.
Le même jour résolution 660 (1990) constate une rupture la paix et de la sécurité internationale. C'est la 1ère étape juridique de
qualification.
Les mesures sont prises 4 jours plus tard, avec la résolution 661 (1990). C'est une ampleur (interdiction de tous les produits de
bases et marchandises) jamais connue. Il faut supprimer toute importation, contrat, transaction et transfert de fond.
Depuis, on utilise cet arsenal à chaque fois qu'on impose des embargos économiques
Ex: contre la Yougoslavie en 1992, le niveau est le même, comme pour tous les embargos suivants
Résolution 841 (1993) oblige les militaires à laisser la place au président Aristide impose embargo éco avec en plus, le gel des
fonds de l'état et de militaires eux mêmes. Mesure très efficace car a déterminé le départ des militaires du pouvoir en Haiti.
•
•
Juridictions pénales internationales: le TPI pour l'ex-Yougoslavie créé par résolution 808 et 827
(1993) en s'appuyant sur l'article 41, et le TPI pour le Rwanda crée par résolution 955 (1994) crée sur le même fondement pour
répondre à une situation de crise
•
Organes de suivi des sanctions, qui apparaissent à partir dela Guerre du Golfe. O les appelles
"Comité de Sanction". Le 1er est créé par la résolultion 670 (1990) pour accorder dérogations lorsqu'il s'agit de denrées
alimentaires acheminées en raison de circonstances d'ordre humanitaire. A chaue fois qu'on impose un embargo important un
comité de ce type est créé.
•
qui fonctionne encore, créée par la résolution 687 (1990) mettant un terme aux opérations militaires. Ce fonds est censé être
financé par l'Irak de manière à indemniser tous ceux qui ont subi des dommages du fait de la guerre du Golfe. La Commission
de Compensation, dépendante du fonds, fixe le montant de l'indemnisation. L'irak alimente-t-il ce fonds ? Depuis la résolution
Pétrole contre Nourriture 986 (1995), acceptée en 1996, l'Irak est autorisé à exporter un certain volume de pétrole, dont une
partie va au fonds, tandis que l'autre partie ne peut être dépensée que pour médicaments ou denrées alimentaires. Cette
résolution doit être renouvellée constamment pour ne pas tomber dans système des sanctions intégrales.
•
militaires. Crée par la résolution 687 (1990), et avait des prérogatives considérables jusqu'à la reprise des bombardements en
1997, où elle fut chassé par Sadam. Il n'est pas prévu que les travaux de l'UNSCOM s'arrêtent un jour.
•
self executing. En France, l'application des sanctions relève du droit communautaire. Les règlements communautaires ne font
souvent que reprendre le contenu des résolutions, et deviennent donc directement applicables.
Cela relève du contentieux communautaire classique pour la Communauté. En droit français, cas où les autorités françaises
avaient pris des mesures d'application:
des étudiants irakiens. Le CE dit que c'est un acte de gouvernement, non attaquable.
Cette approche est confirmée dans l'arrêt Soc Héli Union, 29 décembre 1997, arrêt de principe.
Les résolutions ne st pas considérées d'applicabilité directe, mais sont rigoureusement transposées en droit interne, dans des
actes, considérés en France comme actes de gouvernement non attaquable.
•
Question contestée. Cf exemples historiques prouvant que c'est depuis la guerre du Golfe que s'est
•
autoriser les troupes alliés à autoriser le drapeau des Nations Unies. L'approche dominante dit que ce n'est pas une opération
habilité par les NU, mais juste soutenue
•
C'est avec la Guerre du Golfe qu'apparaît la 1ère vraie résolution imposant des mesures
militaires: résolution 665 autorise les états à établir un blocus naval contre l'Irak et Koweit occupé. Se développe surtout avec
la plus importante des résolutions: 678 (1990). Elle autorise les états à user de "tous les moyens nécessaire pour faire
appliquer les résolutions antérieures". Cela englobe tous les moyens miltaires. C'est une autorisation sans aucune condition
temporelle, ni matérielle.
•
La résolution 678 a été interprétée de 3 façons différentes par la doctrine qui consteste la licéité
•
Théorie qui consiste à dire que le Conseil a pu autoriser le recours à la force en s'appuyant sur art 42 de la Charte de NU,
utilisé de façon autonome. Dans la charte, certaine conception des sanctions militaires (42 et s), et il était prévu qu le recours à
la force aurait lieu par l'envoie de force propre aux NU. Mais ces art n'ont jamais été mis en œuvre car supposaient que les
états fournissent des contingents permanents aux NU. Cela aurait été une véritable police international permanente. Mais
jamais signé. Donc le seul moyen d'avoir recours à la force, c'est de ladéléguer =autoriser Etats à agir aux noms des NU
•
La guerre du Golfe était en réalité de la légitime défense collective, et non une guerre des NU. Le
Koweit a fait appel aux autres Etats pour le défendre. En vertu de l'art 51 de la Charte, la légitime défense collective est licite.
Thèse soutenue par anglo-saxons.
•
Thèse minoritaire: opération complètement illicite, car elle est intervenue 6 mois après opération
initiale (donc ce ne peut être de la légitime défense). De plus art 42 n'était pas possible, car esprit de la Charte c'est art 42 ET s.
Il aurait fallu une force propre aux NU (Monique Chevillier-Gentreau)
•
Auj, les auteurs estiment qu'il est possible d'autoriser les états à recourir à la force sur la base de l'art
La logique de l'art 42 est une autorisation, mais non une délégation. C'est une dérogation à la
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reste auj 2 cas importants: Timor et Kosovo. En 1999, autorisation de recours à la force
On a cherché à encadrer plus strictement les autorisations en limitant dans le temps (opération turquoise limitée à 6 mois),
soit dans modalités d'emploi de la force en disant que seulement certains etats pouvaient recourir à la force, voire certaines
organisations (OTAN), ou système de double autorisation: pour chaque frappe aérienne, il faut autorisation de l'OTAN et des
NU (yougoslavie).
Cette tendance est battue en brèche car autorisations pour Timor et Kosovo sont générales, ampleur inattendue car cela
revient à conférer contrôle sur tout un territoire;
Kosovo: Il y a une crise de syst de recours à la force, car alliés intervenus sans autorisation du Conseil. Opération illicite
apparemment. Mais à la fin de la crise, résolution 1199 (1999): le Conseil ne dit pas un mot sur le caractère illicite des frappes,
et autorise les etats à se regrouper dans opération de la KFOR. On peut voir dans cette résolution une opération rétroactive de
l'opération alliée au Kosovo.
Résolution 1244 (1999) crée une autorité provisoire des NU chargée de gérer le Kosovo grace à la KFOR (aspect militaire) et à
la MINUK (autorité civile qui dépend des NU).
Les NU ont auj un pouvoir considérable car en arrivent à administrer une région entière, en exercant des compétences
étatiques. Mais pas de souveraineté sur la région, mais compétence si proches que Kouchner (dirige MINUK) a un véritable
pouvoir normatif (il adopte des règlements).
C'est le produit d'une procédure très spécifique, à mi-chemin entre acte unilatéral et acte conventionnel.
L'idée est que certaines organisations adoptent règles qualifiées de standard, qui s'imposent aux états, qui ont la faculté de ne
pas les appliquer.
Ca inverse le processus conventionnel: le texte s'impose aux états, qui peuvent dire non, et s'ils ne disent rien, ils sont liés.
Dans le cas de la convention, il faut un accord explicite.
Dans les standards internationaux, il est rare que les Etats refusent car ca porte sur des matières très techniques, où le
standard est souhaité par tout le monde.
Ex: à les standards adoptés par OACI (org de l'aviation civile internationale), qui
à OMS adopte des standards qui sont qualifiés de règlements sanitaires (notamment dans cas d'épidémie avec obligations de
prendre certaines mesures).
Il semble qu'il y ait une différence de nature: les communautés sont une organisation dite d'intégration, qui se caractérise par
le principe d'immédiateté du droit.
Ce principe signifie que les ressortissants communautaires sont des sujets immédiats du droit communautaire, qui s'intègre
dans droits internes.
Cette vision est contestée par certains auteurs, qui assimilent les 2 droits. Alors que le prof pense que le droit communautaire
est du droit interne.
2ème partie:
-Titre 1-
l'Etat
Pour certains auteurs, cela signifie que l'état précède le droit international chronologiquement
Pour le prof, apparition concomitante de l'état et du droit international. D'après Kelsen, pour que le droit international
apparaisse, il faut que la forme état apparaisse.
Historiquement, cela n'est pas faux. L'état est une forme spécifique (fin Moyen-Age/ Renaissance). C'est aussi à ce moment
qu'apparaît le droit international classique, comme droit des relations entre Etats.
L'état, originaire ou pas, est auj encore, le sujet principal du droit international.
•
•
•
Il se peut qu'en droit international, il apparaît un 3ème sens du mot état: le plan est bâti sur cette
problématique.
•
L'état en droit international est une personne morale. Du coup, cela rapproche de l'idée que l'état est
•
L'état n'est pas une personne morale, mais du point de vue du droit international, il est une puissance.
C'est un phénomène social, observé du point de vue du droit international. Selon cette doctrine, si on dit que c'est une pers
morale, cela signifierait que les règles internationales pourraient dire comment on crée un état.
Le prof part de cette seconde conception
Le droit international ne fait que reconnaître des situations, il ne les gènère pas
Définition sociologique
Traditionnellement, les internationalistes le définissent en recourant à la doctrine des éléments constitutifs de l'état
à territoire
à population
à gouvernement
Définition très ancienne car remonte à la Renaissance où on définissait l'état par rapport à la personne du prince. Le roi a une
forme de propriété sur le territoire et forme de pouvoir sur la population. Conception très personnalisée, presque pratrimoniale
Mais évolution: parmi ces 3 éléments, le gouvernement est plus important que les autres, et structure les autres. Derrière le
gouvernement, c'est l'idée de pouvoir.
•
Cette conception est celle de Max Weber, qui donne une définition très classique
Ce monopole, c'est l'exécutif. Sur cette base, structuration du territoire et population, par voie politique
•
Cette définition a été explicitement mentionnée en droit international, par un organe quasi-
juridictionnel: Commission d'arbitrage de la Conférence pour la Paix en Ex-Yougoslavie. Elle avait été créée au début de la
crise yougoslave par l'UE, elle se trovuant au sein d'une conférence diplomatique. Elle a rendu une série d'avis sur les
nouveaux états.
Cf avis n°1, 29/11/91: "l'Etat est communément défini comme une collectivité qui se compose d'un territoire, et d'une
population soumis à un pouvoir politique organisé."
Le surnom de cette commission est "Commission Badinter", car elle était composée des présidents des cours
constitutionnelles de 5 états européens.
•
Cette définition pose des problèmes. Comment définir à l'avance le territoire et la population ?
•
La plupart disent qu'il n'est pas nécessaire que le territoire soit complètement défini pour qu'il y ait
état.
•
Pour la population. Si homogénéité langue, conception objective. Lorsqu'on parle d'unité culturelle,
conception subjective. Il y a des états pluri-culturelles. Bien souvent, elle n'est fixée qu'après que l'état soit apparu.
•
D'après Kelsen, ordre normatif de contraintes, qui est relativement centralisé, qui est efficace
distinguer un ordre normatif normal d'une bande de brigands exerçant un certain pouvoir.
•
•
le territoire devient le champ d'application ratione loci (spatial) des normes étatiques
•
•
L'approche répandue en droit international: du point de vue du droit international, le droit interne est
un simple fait. On va observer l'état comme un fait du point de vue international, et le fait observé est l'apparition d'un fait
juridique.
En fait le droit international a une vision assez neutre car il ne crée pas l'état (même si certains auteurs le soutiennent).
•
L'indépendance est une condition nécessaire à l'existence de l'état. Il s'agit d'une indépendance en
droit: ancune subordination juridique vis-à-vis d'un pouvoir externe.
•
Sentence arbitrale 4 avril 1928, Ile de Palmas rendu par Max Huber
Lorsqu'on a cette vision, cela revient à dire que l'ordre juridique détermine lui même quelles sont ses
C'est un principe qui a été élaboré par juristes allemands au 19ème siècle: la Kompetenz kompetenz, qui signifie que l'état a la
compétence de ses compétences.
La Commission Badinter dans avis n° 1 déclare que l'état se caractérise par la souveraineté, qui
•
•
Etats fédéraux: seul état fédéral doit être considéré comme un état du point de vue du droit
Certains disent que dans certaines consitutions les états fédérés ont des pouvoirs en droit international. En réalité, s'ils ont
parfois un pouvoir de conclure traité, c'est parce que la consitution fédérale l'autorise. C'est donc tjs au nom de l'état fédéral
qu'ils peuvent conclure ces traités
traités dans les limites de leur compétences, avec approbation du gvt fédéral. Donc pouvoir de conclure des traités mais au
nom de l'état. La conséquence est que si traité n'est pas respecté c'est la responsabilité de l'Allemagne qui est engagée, même
si l'exécution relève de la compténce de l'état fédéré.
Art 9 de la constitution suisse de 1874 permettant aux cantons de conclure traités sur certains sujets assez vastes
Constitution Belgique, révisée en 93, art 176, confère pouvoirs aux communautés et régions
•
fédération est un Bundesstaat, la confédération est un Staatenbund. La confédération est un lien entre des états, mais pas un
état souverain. Elle est en réalité une forme transitoire parce q'un état commence à se dissoudre, ou parce que des états se
rapprochent de plus en plus vers la fédération
- CEI construite sur les ruines de l'état soviétique. Elle a été instituée par une déclaration du 21 décembre 1991
- Sommes-nous dans une confédération dans l'UE ? nous ne sommes pas dans une fédération car chacun des etats membres
conserve sa souveraineté. Peut-être forme de confédération d'un type particulier en raison de transfert de compétence dans
certaines matières.
Tous ces phénomènes permettent de comprendre à quel point le critère de l'indépendance juridique est essentiel
•
•
Il s'agissait des états dans l'Empire ottoman qui jouissaient d'une très vaste autonomie
•
Cette hypo fait penser à un autre cas: cas du protectorat. Forme juridique utilisée par états
colonisateurs pour coloniser territoires où il y avait déjà une forte structure politique
Protectorats français sur le Maroc, Tunisie, Indochine. Ils visaient à maintenir l'idée qu'il y avait indépendance, mais états
protégés. Ils n'étaient pas des états indépendants.
Tunisie: les principaux fonctinnaires étaient surveillés par des agents français. De
plus, rédident général qui assurait la présidence du conseil des ministres (preuve d'une subordination juridique)
L'indépendance juridique: il faut regarder comment elle est mise en œuvre dans les faits.
•
Cela explique l'attitude de la communauté internationale vis à vis des états fantoches
•
L'ensemble des états à l'époque a refusé de considérer ce pays comme indépendant. Conséquence sur la responsabilité: ses
actes sont attribués au Japon.
•
Cette république a proclamé son indépendance, reconnue que par la Turquie. Le Conseil des NU a expressément aux états de
ne pas reconnaître cette république.
Me Loizidou est une chypriote grecque qui avait terrains dans la partie nord de l'ile. Depuis la
partition elle n'a plus accès à ses propriétés dans la partie nord. Elle ne bénéficie plus du droit à la propriété privée. Elle
considère que cette privation est imputable à la Turquie, qui contrôle la partie. Ce à quoi la Turquie répondait que c'était la
République de Chypre.
La CEDH attribue la violation à la Turquie: le gd nb de soldats attestent que l'armée turque exerce un contrôle global sur cette
partie de l'île.
B) Reconnaissance
Noeud théorique de l'ensemble des problèmes relatifs aux sujets du droit international
Définition:
Acte par lequel un sujet du droit international établi l'existence d'une situation de
fait
- reconnaissance de gvt
•
Théorie déclarative
La reconnaissance n'est pas nécéssaire pour que l'existence de l'état soit établie juridiquement. L'état n'a
•
Théorie constitutive
L' entité juridique état ne peut apparaître comme un état au sens du droit international que s'il est reconnu
Les 2 théories contiennent une part de vérité, ce qui explique que le débat doctrinal soit tjs actuel
Il est vrai que l'état est un simple fait, mais il faut bien qu'on qualifie juridiquement l'état d'état pour pouvoir lui associer des
effets juridiques.
Or en droit international, il n'existe pas équivalent d'un officier d'état civil (faute de centralisation), capable de décider pour
tout le monde que l'état est là. Dispersion des qualifications juridiques.
Il y a un intérêt de l'état à être reconnu (bénéficier des règles protectrices du droit international). En pratique la
Elle n'est pas centralisée, et peut différer d'un état à l'autre. Approche éclatée:
RDA d'abord reconnue uniquement par les états de l'est. L'Allemagne de l'ouest souhaitait que les
On a cherché à faire de la reconnaissance collective, avec l'idée que les autres états ne contesteraient plus. Cette idée peut
aller jusqu'à la reconnaissance objective
Ces procédures ont été définies dans 2 déclarations adoptées à Burxelles le 16 décembre 1991, "Lignes directrices sur la
reconnaissances des nouveaux Etats.
La communauté européenne reconnaissait collectivement. Cette reconnaissance n'imposait rien aux nouveaux états. La seule
obligation juridique qui apparaît dans cette reconnaissance collective est une obligation des états entre eux, car se sont
engagés à reconnaître au même moment les nouveaux états.
En ce qui concerne les états issues de l'ex-Yougoslavie, certains états étaient favorables à une reconnaissance rapide:
Les états de la communauté s'étaient engagés à ne reconnaître les états issus de l'ex-Yougos qu'ap le 15 janvier 1992
(Slovénie, Croatie). L'Allemagne a fait une annonce le 17 décembre 1991: elle reconnaitrait le 15 janvier.
Elle a quand même anticipé la reconnaissance car à reconnu le 23 décembre mais en distinguant la date de la reconnaissance,
de la date de mise en œuvre de la reconnaissance.
En pratique, la détermination juridique objective de l'existence des états n'est pas possible, il n'y a que des reconnaissances
subjectives. Cela explique pourquoi il n'y a quasiment aucune règle qui porte sur la reconnaissance elle même, mais
uniquement sur la non-reconnaissance
2°) Non-reconnaissance
•
•
On voit apparaître auj des obligations de non reconnaissance de certaines situations juridiques
L'idée de non-reconnaissance est le corollaire de non-reconnaissance des actes illicites, qui correspond à la
Ce principe a été appliqué en droit international à propos de la reconnaissance d'états, si à leur origine figure un acte illicite
C'est la doctrine Stimson (secrétaire d'état américain avt 2ème GM): si à l'origine de la création d'un état on trouve un acte
illicite, obligation de ne pas reconnaître. Cette théorie a été élaborée à propos du Mandchoukouo.
•
Elle a été appliquée plus récemment à propos de l'Afrique du Sud et de la tentative de création des
Bantoustans. Le pays disait que la minorité blanche exerçait un pouvoir légitime. Création de bantoustans à l'intérêt de la
république Sud-africaine. Les populations noires étaients rattachées à ces batoustans. Le résultat est que sur le territoire non
batoustan, ces populations étaient minoritaires
Tentative de manipulation complète sur le plan international, condamnée par l'Ass générale des EU entre 1971 et 1975 dans
différentes résolutions. Aucune reconnaissance des ces batoustans, exeptées par l'Afrique du Sid elle même. L'acte illicite
était le droit des peuples à disposer d'eux mêmes.
•
Cas de la Rhodésie du Sud, qui était un territoire britannique. Le gvt au pouvoir a fait un putsch et a
proclamé l'indépendance de la Rhodésie vis à vis du gvt britannique pour déclarer un gvt d'apartheid, calqué sur Afrique du
Sud. Cet état dans les fait était indépendante. Le gvt raciste au pouvoir exerçait effectivement le contrôle sur le pays. Mais cet
état n'a été reconnu par aucun autre état, sauf Afrique du Sud. On a donc tujours considéré que ce n'était pas un état, d'où les
sanctions facilement adoptées à son égard.
De 1965 à 1980, absence donc de relations diplomatiques (acte illicite est aussi la violation du droit des peuples à disposer
d'eux mêmes)
Les états démocratiques ont cherché à conditionner leur reconnaissance des nouveaux états, souvent liée à l'existence de
l'état de droit.
Après la 1ère GM, la Pologne reconnue à partir de 1919, mais états occidentaux conditionnait reconnaissance à un statut
protecteur des minorités germanophones.
•
•
- conditions relatives aux relations internationales, on souhaite notamment que les nouveaux états
s'engagent à ne pas remettre en cause leur nouvelles frontières, reprise des obligations en matière de désarmement, exigence
de règlement pacifique des règlements
- conditions sur le fonctionnement interne des états qui devaient être respectueux des droits de l'homme, régime de protection
des minorités.
•
Question de l'efficacité
Il semble que oui (Croatie, Slovénie). En ce qui concerne la Croatie on a obtenu une révision de la
•
Dans théorie déclarative, reconnaissance n'est pas une condition de l'existence de l'état. La conditionnalité est purement
politique, car état reconnu accepte ou pas les conditions, mais reste un état. De ce fait, la conditionnalité aparait comme un
instrument politique, même si se trouve dans une déclaration juridique.
Si on opte pour reconnaissance constitutive, il n'y a pas d'ingérence, puisque la reconnaissance est nécessaire pour qu'il y ait
état.
La forme de la reconnaissance:
reconnaissance expresse: acte autonome, dont l'effet juridique est l'opposabilité de l'existence de l'état
•
tacite résulte de relations juridiques nouées entre l'état qui reconnaît et le nouvel état, comme la signature d'un traité, ou
envoie d'un ambassadeur (relations diplomatiques)
Il existe un principe de continuité de la personnalité internationale de l'état alors même que les éléments constitutifs évoluent.
Donc les éléments constitutifs apparaissent comme des objets par rapport à l'état qui exerce leur autorité sur eux.
Dans histoire de nb cas où un état perdit 90% de son territoire sans que cela ait affecté son caractère étatique.
Pour la popultion parfois évolutions considérables (évolution lois nationalité), mais cela n'affecte pas la personnalité étatique.
Donc les éléments constitutifs peuvent changer sans que la pesonnalité ne soit affectée.
Certains nb d'hypo limites où l'état ne semble plus être présent: perte totale de l'efficacité juridique et étatique, lorsque le gvt
n'exerce plus aucun contrôle réel sur le territoire et la population.
•
Cas des gvts en exil pendant la 2ème guerre mondiale, qu'on considérait encore
comme les gvts officiels pour éviter la discontinuité étatique. Qd ils sont revenus au pouvoir on a considéré qu'ils n'avaient
jamais cessé d'exister. Comme il avait continuité de la personnalité étatique, il n'y avait pas rupture
•
Cette fiction juridique peut être comprise quand elle est provisoire
Ex Koweit en 1990
•
Cela devient de plus en plus fictif lorsque elle s'étend dans le temps
Cas des états baltes créés en 1919, annexés par l'URSS en juin 1940. Ils ont resurgie
en 1988, et ont soutenu la thèse qu'il ny avait pas de rupture de la personnalité de l'état.
Fiction juridique mais reconnue par l'ensemble des états. Conséquence: traités lient toujours les états parties vis à vis des
états baltes. De plus en 1940, annexion par URSS, ils ont envoyé leur réserve en or dans banques centrales occidentales. En
1988, ont réclamé cet or, qui leur a été rendu.
•
Cas de changement de gouvernement. On considère qu'il y a continuité de l'état; elle est affirmée même
Révolution bolchévique: thèse occidentale est qu'il n'y a pas eu rupture de la continuité étatique, donc les dettes contractées
sont toujours à la charge de la Russie
Ces questions sont essentielles pour la succession dans le temps des obligations juridiques des états
Droit international est indifférent aux mutations gouvernementales. Ce qui compte est que l'état reste toujours le même. De ce
fait, on ne trouve aucune règle qui impose une forme étatique particulière.
Il a été évoqué par la CIJ dans une affaire du Nicaragua dans l'arrêt du 27 juin 1986:
Au 19ème, on a essayé d'imposer un principe de légitimité monarchique et qui s'est manifesté dans acte de Vienne de 1815.
Idée que si un état n'était plus une monarchie il n'apparaitrait plus comme un état et justifirait une intervention militaire.
On est passé au principe de légitimité démocratique. Tentative en 1907 dans les états d'Amérique Latine, "doctrine Tobar",
ministre des affaires étrangères de l'Equateur. Cela a même été intégré dans la Convention Centre Américaine du 20 décembre
1907. Mais dictaturesà désuètude progressive dans la 2ème moitié du 20 ème siècle.
Pour le moment c'est un principe purement politique pas traduit dans des obligations juridiques au niveau universelle.
Mais la conditionnalité dans la reconnaissance en visait pas juridiquement à imposer une obligation à l'état nouveau pour
l'organisation de son gvt. C'est donc une pression politique exercée par certains états sur autres.
Il se développe aussi dans la conditionnalité de l'aide économique (par ex mentionné dans statut de la Banque Européenne de
développement).
L'idée de condtionnalité démocratique commence à apparaître dans FMI et Banque Mondiale (mais pour eux c'est le
libéralisme éco qui compte).
Juridiquement tout ça ne remet pas en cause l'idée classique, même si politiquement pression très forte.
Pour qu'un état disparaisse, il faut que ce soit autre chose qu'une mutation d'un élément constitutif.
Un Etat disparaît lorsque l'ordre juridique interne disparaît. Cette disparition peut avoir lieur de pls façons:
•
Ordre juridique est aspiré dans un autre ordre juridique: intégration d'un état indépendant
•
Le cas le plus important est l'hypo de la dissolution étatique (ex URSS et Yougoslavie). Dans les 2 cas
système fédérale, et les structures fédérales ont disparu. En ce qui concerne la Yougoslavie, la chose a été constatée par la
Commission Badinter.
à Elle s'est prononcée sur ce sujet dans son avis n°1, 29 novembre 1991. D'après la Commission la république socialiste de
Yougoslavie est engagée dans un processus de dissolution en raison des déclarations d'indépendance et tous les organes
fédéraux ont soit disparu, soit ne fonctionnent plus.
à Avis n°8, 4 juillet 1992: le processus est arrivé à son terme
•
Hyopthèse d'un état rentre dans un processus de dissolution, mais absence de nouvelle structure
étatique.
Ex: Somalie dans années 1990. Auj sa personnalité juridique est maintenue de façon fictive: il y a un siège aux NU, mais
personne pour l'occuper.
De façons très limitées auj car autrefois il y avait des terres inhabitée ou sans autorité centrale.
Auj la seule façon est de regrouper etats existants ou alors démembrement états existants.
•
Regroupement d'Etats
•
République Arabe Unie de 1958 à 1961 regroupait Egypte et la Syrie, puis démembrement
•
Fusion du Yémen du Nord et Yémen du Sud, 22 avril 1990 sur la base de l'Accord de Saana.
C'est un traité à la
Réunification allemande
Il y avait 2 états qui étaient apparus après la 2nde guerre modiale: RFA et RDA. La réunification n'a pas pris la forme d"une
fusion (comme pour le Yemen). Elle est fondée sur le droit de l'un des 2 états: la consitution de l' Allemagne de l'Ouest, 23 mai
1949, art 23, qui permettait l'adhésion à la RFA de nouvelles entités fédérés (Lander). Ca n'est pas la RDA qui a adhéré à la
RFA: chacune des entités fédérées à l'intérieur de l'Allemagne de l'Est a adhéré à la constitution de la RFA. C'est plutôt un
élargissement de l'ordre juridique ouest-allemand.
Mais en réalité, il y avait un problème de la pesonnalité juridique de l'ancien état allemand de 1945.
En théorie, la personnalité continuait à exister, mais c'était les 4 puissances alliées qui exerçaient la souveraineté.
La RFA était censé être un état qui poursuivait en partie la personnalité de l'Allemagne de 1945, mais uniquement pour le
territoire de l'Allemagne de l'ouest.
Traité 2+4, 12 septembre 1990 met un terme aux controverses juridiques de l'Allemagne. Les 2 anciennes allemagnes, et les 4
puissances alliées. Par ce traité, on opère une fusion entre la personnalité de cette Allemagne de 1945 et la personnalité de la
nouvelle Allemagne résultant de la réunification.
L'Allemagne d'auj est donc la même chose que l'Allemagne d'avant 1945.
•
Démembrement d'états
La secession est l'idée évoquée par certains auteurs à propos de la décolonisation. Les états issus de la décolo seraient des
états sécessionistes.
Mais le prof ne pense pas qu'on puisse parler de sécession, qui s'oppose à l'exercice normal du droit des peuples. Dans ces
cas, il y a un état qui subsiste, et qui correspond à la partie de l'odre juridique qui exerce son autorité sur le territoire
métropolitain. Donc pas de rupture de la continuité étatique
Il y a des règles qui visent à encadrer ce phénomène, mais elles jouent à la marge
3 variables qui peuvent affecter la vie des états: population, espace et temps.
A l'origine c'est un principe politique aparu avec la révolution française. Il s'appliquait à l'intérieur de l'état.
Au niveau des relations internationales a été transposé fin 19ème, début 20ème dans 2 courants principaux
- Courant libéral Américain, illustré par Wilson dans les 14 points du président Wilson, 8
janvier 1918. Ces 14 points portent sur l'organisation de l'Europe après la 1ère GM. Parmi eux figurent le droit des peuples à
disposer d'eux mêmes.
- Courant marxiste, ouvrages de Lénine qui font appel au droit des peuples pour critiquer la colonisation
Le principe politique est devenu un principe juridique avec la Charte des Nations Unies. Le principe apparaît très rapidement
sous 2 angles:
- Préambule "Nous, peuples des Nations Unies", représentants des peuples de toutes les nations. Donc identification entre
peuples et Etats. Idée de représentativité: idée de droit des peuples mais dans le sens interne.
"développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du
principe de l'égalité de droit des peuples et de leur droit à disposer d'eux mêmes".
Le droit des peuples n'est plus entendu dans sens d'autodétermination interne, mais externe. Les états doivent être
indépendants vis à vis des autres. En droit international la tendance générale est de comprendre le principe du droit des
peuples que sous l'angle externe.
Le reste de la Charte n'est pas complètement cohérent: éléments qui viennent limiter la portée du droit des peuples à disposer
d'eux mêmes: art 2, §7, principe de non intervention, qui limite le droit des peuples à son aspect exclusivement interne.
Chapitre 12 est consacré à la tutelle: régime qui permet de confier un territoire à un état pour qu'il le mène à l'indépendance
(écopage du syst des mandats qui a été utilisé par les états pour avoir une nouvelle colonie)
•
Cela permet de comprendre pourquoi il est nécessaire de se reporter à l'évolution du droit des peuples.
Elle a eu lieu pour l'essentiel au sein des NU, par des grandes déclarations, qui ont acquis un caractère coutumier
•
résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960: "Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux". C'est
vraiment le fondement du droit des peuples, a acquis un caractère complètement coutumier. Dans cette déclaration, on
présente le droit à la décolonisation comme un principe absolu. Le titulaire du droit est le peuple.
•
résolution 2621 (XXV) du 12 octobre 1970. Affirme que les peuples coloniaux ont droit de lutter
•
résolution 3103 (XXVIII) du 11 decembre 1973: établit que la lutte est légitime et que larépression
constitue une menace contre la paix et la sécurité internationale (compétence du Conseil des NU).
•
pacte de 1966 sur les droits civils et politiques et celui sur les droits économiques, sociaux et culturels.
L'art 1er est commun aux 2, et y figure le droit des peuples à disposer d'eux mêmes, en 1er. Ce droit comprend l'aspect
externe et interne.
Protocole aditionnel du 8 juin 1977 aux Conventions de Genève, art 1er assimile les conflits de lutte de libération nationale à
des conflits internationaux. Il y a donc un régime juridique bcp plus protecteur dans le cadre des conflits internationaux: donc
le droit de la guerre qui s'applique est bcp plus protecteur.
3°)
B) Titre
C) Succession d'Etats
-Titre 2-
Convention de Vienne du 21 mars 1986, art 2: l'organisation internationale est une organisation inter- gouvernementale
(définition limitée). Cet article exclut les organisations qualifiées de non gouvernementales, ainsi que certaines entités qui ne
sont pas qui ont un statut d'organisation internationale mais qui ne sont pas intergouvernementales (CICR)
Il existe une définition doctrinale: L'organisation internationale est une association d'Etats constituée par un traité, dotée d'une
constitution et d'organes en commun et possédant une personnalité juridique distincte de celle des états membres (cette
définition date de 1956)
membre de la FAO.
I. Création et structure
A) Acte constitutif
Il pose des problèmes autour de la nature mixte des actes constitutifs car s'agit d'une part d'un traité et de l'autre est qualifié
de constitution (instrument qui définit des organes)
1°) Particularité des actes constitutifs par rapport aux autres traités
L'approche classique considère les actes constitutifs comme des traités habituels.
•
La Convention de Vienne de 1969 ne fait pas apparaître une catégorie particulière de traités
Avis de la CIJ du 8 juillet 1996, Licéité de l'utilisation des armes nucléaires par un
La Cour constate que les actes constitutifs sont des traités multilatéraux comme les autres auxquels s'appliquent les règles
régissant les traités.
•
Avis de la CIJ 1996 tient à souligner que quand même un traité d'un type particulier car va créer
Particularité: réserves acceptées mais de façon très encadrée (art 20 §3, traité de Vienne), dans cas ou le traité est un acte
constitutif, une réserve exige une acceptation de l'organe compétent de cette organisation. L'organe est celui qui va se
prononcer sur l'admission de nouveaux états.
Il es très rare, en pratique, que les réserves soient acceptées: l'acte constitutif cherche à assurer sa primauté sur d'autres
actes juridiques, apparaît comme supérieur aux actes dérivés. Au sein des organisations, il existe une hiérarchie de normes,
cherchent à organiser leur primauté sur d'autres traités (art 103, charte NU)
à certaines techniques particulières peuvent être utilisées - nature de l'organisation créée, objectifs de l'organisation et
pratique de l'organisation- technique d'interprétation fonctionnelle mais aussi téléologique.
à actes constitutifs d'organisations internationales prévoient une possibilité d'amendement qui repose sur majorité des 2/3
des états membres.
•
L'organe existe en partie pour les actes de la fonction publique internationale. Tribunaux adm qui ont pour fonction de faire
respecter hiérarchie à l'intérieur de l'organisation.
à Tribunal adm de l'OIT (TAOIT) concerne fonctionnaires de l'organisation internationale et ceux de la plupart des
organisations spécialisées
•
Juridiction peut faire respecter primauté de l'acte constitutif. Mais problème des rapports entre
En droit communautaire existe un recours en annulation (art 230 traité Rome) = spécificité du droit communautaire.
Existe-t-il dans la charte une possibilité de controler les actes du Conseil de l'ONU?
S'il agit conformément aus buts et principes des NU (art 2), art 25, membres organisation, applique conformément à la
présente charte.
•
Mais 2 possibilités:
•
Demander un avis
•
•
Utilisation de la voie consultative: il existe 3 précédents où la Cour se prononce sir validité d'un acte
dérivé
•
Avis CIJ 1959, Comité de la sécurité de la navigation maritime. Question sur la composition du comité. La cour conclut que
l'acte constitutif n'a pas été respecté, donc il faut réélir le comité.
•
Avis CIJ 1962, sur Dépenses de l'organisation; 2 états contestaient la validité des actes pris par l'assemblée générale et
Conseil. Cour n'est pas compétente pour annuler ces actes, mais obligée de se prononcer sur la question de la validité des
actes
•
Avis CIJ 1971 sur la Namibie, conteste par voie consultative une résolution du Conseil. Aménée à se prononcer sur validité de
façon incidente.
TPIY, 2 octobre 1995, Tadic, contrôle de la conformité résolution du Conseil à la Charte des NU
B) Structure
On distingue les organes principaux qui sont prévus dans l'acte constitutif et organes subsidiaires qui sont créés par les
organes principaux pour les aider
Distinction organe plénier ou sont représentés les états membres (chaque organisation a au moins un organe plénier) et
organes restreints où sont représentés uniquement quelques états membresà représentation Etat, état quand finance
organisation
Au sein des organisations apparait un véritable ordre juridique spécifique hierarchisé, cf exemple de la constitution des
opérations du maintien de la paix.
Ces opérations participent d'un pouvoir autonome des NU. Elles sont décidées par l'ONU et paraissent reposer sur un acte
unilatéral émis par soit le Conseil soit Assemblée, le plus fréquent étant acte du conseil pris dans cadre du chap 7.
Tentative reposant sur le vote d'une résolution 377 (5) de l'Assemblée générale du 3 novembre 1950 qui porte 2 surnoms
"Union pour le maintien de la paix" ou la "résolution Acheson"
Cette résolution visait à autoriser l'assemblée à prendre intiative dans matières de la compétence du Conseil dans l'hypo du
blocage du conseil. Sur la base de la résolution, l'assemblée générale a décidé la création de 2 opérations de maintien de la
paix:
Ce sont les 2 seules à avoir été décidé par l'ass sur la base de la résolution, toutes les autres ayant été décidées par le
Conseil.
Du point de vue du droit des NU, les opérations sont créées par les organes de l'ONU. Mais le fondement de l'opération est en
réalité conventionnel: il faut l'accord de l'état hote. Donc 2 piliers: décision de l'organisation de créer l'opération et
autorisation de l'Etat hote.
Importance de l'accord car explique certains aléas des opérations de maintien de la paix. Toutes les opérations fonctionnent
ainsi. Il est même nécessaire de négocier condition du déploiement sur le territoire, cadre juridique et même la fin de
l'opération peut être décidée par l'état hote.
Du point de vue de l'organisation interne de l'opération, une fois qu'elle est constituée, elle est dans l'orbite juridique de l'ONU
car elle est considérée comme un organe subsidiaire soit de l'assemblée, soit du Conseil. De ce fait l'opération est placée sous
la direction du Secrétaire Général par délégation de l'ass ou Conseil.
Le commandement de l'opération est exclusivement dans les mains de l'ONU. L'aspect de l'état hote est uniquement pour la
constitution de l'opération.
•
En général ces opérations ont une branche civile et une branche militaire
•
La branche civile est composée d'agents des NU, soit des fonctionnaires, soit agents occasionnels
•
La branche militaire est composée de contingents nationaux: sont-ils alors sous le contrôle de
•
C'est tout ce qui concerne gestion et adm° du personnel militaire, préparation des contingents (inclus le pouvoir disciplinaire)
•
Ce sont tous les ordres et directives concernant les opérations menées. En conséquence si des
militaires sont amenés à témoigner devant une juridiction internationale, doivent obtenir autorisation du secrétaire générale
pour témoigner.
Complexité de ces constructions qui font appel au droit conventionnel bien que son fondement soit le droit de l'organisation.
•
Elle est organisée dans le cadre de l'ordre juridique interne à chacune des organisations.
Hiérarchie normative:
•
Un débat existe sur la nature du lien de fonction publique car il existe pls traditions d'organisation de
la fonction publique (à la française ou anglo-saxonne qui repose sur une approche contractuelle)
•
Les organisations internationales, à l'origine, avt 45, on avait une vision contractuelle du lien de fonction publique. Toutes les
règles internes étaient incorporées dans le contrat par le biais d'une clause.
Petit à petit la jurisprudence a développé la notion de droits acquis, qui consiste à y inclure tout ce qui est statut juridique
émanant de l'organisation elle même pour éviter modifications unilatérales. Cela limite l'approche contractuelle
•
Cette vision a évolué à partir des années 1950: aspect statutaire. Jurisprudence du tribunal adm des
NU, dans affaire Kaplan, 21 août 1953: a partir de cette décision, on assiste à un assouplissement de la vision contractuelle.
Auj, la fonction publique internationale doit être considérée du pt de vue du régime juridique comme un régime mixte.
•
A) Compétences
•
C'est la principale caractéristique des organisations de ne pas avoir des compétences générales
Cela distingue les états des organisations internationales (états ont une universalité de leur compétence,
Leurs compétences sont définies dans l'acte constitutif, donc l'organisation ne peut apparaître comme une organisation
souveraine.
•
Cette idée d'attribution mène à l'idée que les organisations sont gouvernées par le principe de
spécialité, central dans le fonctionnement des organisations. Il a été dégagé par la jurisprudence:
•
Avis CPJI 8 décembre 1927, concernant compétence de la Commission Européenne du Danube. Le principe de spécialité
apparaît pour la 1ère fois
•
Avis CIJ du 8 juillet 1996, Licéité de la menace ou de l'emploi d'armes nucléaires dans un conflit
armé:
"Les organisations internationales sont régies par le principe de spécialité, cad dotées par les états qui les créent de
compétences d'attribution dont les limites sont fonction des intérêts communs que ceux-ci leur donnent pour mission de
promouvoir."
De ce fait les compétence des organisations varient et dépendent de ce qu'on trouve dans l'acte constitutif.
On distingue généralement entre les compétences normatives (créer ou élaborer règles de droit) ou compétences
opérationnelles (activités pratique de gestion et mise en œuvre d'opération sur le territoire de certains états)
Cette théorie à l'origine est une théorie de droit constitutionnel américain élaborée par la Cour supreme. Elle a été transposée
en droit international par la jurisprudence de la CIJ qui en a fait pour 1ère fois usage dans avis du 23 juillet 1926 relatif aux
compétences de l'OIT.
Elle a été surtout utilisée par la CIJ dans l'un de ses principaux avis du 11 avril 1949, "Comte Bernadotte". Il était un envoyé du
secrétaire générale en Palestine et assasiné par des extrémistes juifs. L'ONU peut-elle demander réparation à Israel. D'après la
CIJ l'organisation doit être considérée
"comme possédant ses pouvoirs qui s'ils ne sont pas énoncés dans la charte sont par une
conséquence nécessaire conférés à l'organisation en tant qu'essentiels à l'exercice des fonctions de celle-ci"
En plus des compétences explicitement attribuées, l'organisation jouient de compétences implicites. En l'espèce le pouvoir
implicite déduit était le pouvoir de faire des réclamations internationales de manière à protéger ses propres agents.
La CIJ a fait une application constante de la théorie des compétences implicites. La CJCE utilise fréquemment cette théorie
aussi. Cette technique d'interprétation permet d'étendre les compétences de l'organisation par l'effet utile.
Cette idée est à ce point entérinée, qu'on trouve des statuts qui les mentionnent
section 1: "l'autorité est investie des pouvoirs subsidiaires compatibles avec la convention qui impliquent nécessairement
l'exercice de ces pouvoirs et fonctions."
On voit la théorie des compétences implicites reconnues dans l'acte constitutif lui même, et on ne dit même pas de quels
pouvoirs il s'agit. Normalement les états essayent de définir les compétences de manière précise pour sauvegarder leur
souveraineté, ce qui montre à quel point la théorie est entérinée.
B) Personnalité juridique
Son utilité est de permettre à l'entité qui dispose de la personnalité de s'engager juridiquement, cela signifie en droit
international pouvoir conclure des traités
La personnalité permet aussi d'ester en justice. En droit international, on peut l'élargir aux réclamations juridiques, se
prévaloir de ses droits.
•
Dès que sont apparues les organisations internationales il a été nécessaire de leur reconnaître la
personnalité
L'organisation n'a pas de territoire propre, et doit s'installer sur le territoire d'un autre état, et va devoir établir des relations
juridiques avec les personnes physiques ou morales de l'état hote
•
La personnalité internationale a donc été reconnue très rapidement dans les actes constitutifs des
"L'organisation jouie de la capacité juridique qui lui est nécessaire pour exercer ses fonctions et
atteindre ses buts".
•
Ne sont liés que les états membres, et donc les autres états ne sont pas dans l'obligation de reconnaître la personnalité
juridique interne
problème pour l'ONU en Suisse: il faut donc un accord entre l'état et l'organisation
•
•
en droit interne. Les états dualistes doivent transposer, et même pour les monistes, la disposition est trop générale pour être
d'applicabilité directe. Donc on a besoin de toute une série d'accords complémentaires:
•
Conventions sur les privilèges et immunités de l'organisation, dont la plus importante est celle du 13 février 1946 sur les
privilèges et immunités des Nations Unies, très largement ratifiée.
•
Accords de siège
•
Accord spécifique d'assistance technique pour les missions provisoires sur le territoire d'un état qui n'est pas un état normal
de siège. L'opération de maintien de la paix nécessite un accord avec l'état hote sur la personnalité et immunités.
•
L'agent le plus élevé dans la hiérarchie, secrétaire général ou directeur (pour l'UE, c'est la Commission
dans les droits internes)
•
Le choix de la loi applicable dans les contrats conclus. En général c'est le droit local (contrat de
En cas de litige qui est compétent pour trancher les litiges ? En général, du fait de l'immunité de juridiction, les juridictions
nationales ne sont pas compétentes. Donc les contrats doivent prévoir des clauses d'arbitrage.
Elle a posé de nombreuses difficultés. Ce n'est qu'après 1945 qu'on l'a admis
•
•
Elle est vraiment apparue avec l'avis du 11 avril 1949, Comte Bernadotte
Pour faire une réclamation, l'organisation doit avoir la personnalité juridique internationale.
La CIJ a déduit la personnalité juridique de la mission de l'organisation en utilisant la technique de l'effet utile:
pour exercer ses fonctions, l'organisation doit avoir un certain nb de compétences, éventuellement implicites. De ce fait elle
dispose de la personnalité internationale
•
La doctrine estime que ce raisonnement peut être étendu à toutes les organisations internationales
on trouve désormais des art d'actes constitutifs qui mentionnent personnalité
Art 176 de la Convention de Montego Bay porte sur la personnalité juridique sur l'autorité
Art 4 du staut de la CPI du 17 juillet 1998: c'est une juridiction qui est en même temps une
•
Certaines entités dont le statut est discuté car ne paraisse pas jouir de la personnalité
Question de l'UE créée par Maastricht, qui ne prévoir aucune clause sur la personnalité internationale. Les
compétences conférées à l'UE sont très limitées car l'essentiel des compétences est dans les mains des communautés.
La tendance était de dire que ce n'était pas une organisation internationale. En revanche, la communauté européenne est une
organisation internationale qui dispose de la personnalité juridique internationale.
Cela a évolué avec les traité d'Amsterdam qui accorde une compétence de conclure des traités à l'UE (art 24)
Pour conclure ces traités, il faut qu'il y ait unanimité des états. D'où persistance du débat
Dans tous les cas on est dans une logique d'évolution vers la personnalité internationale. Idée que la personnalité se déduit
des compétences
On peut dire que l'UE est devenue une pers internationale car capacité de conclure des traités
•
Est-il nécessaire que l'organisation soit reconnue pour être une personne internationale?
La personnalité juridique internationale repose sur l'acte constitutif et donc ne lie que les états membres
La CIJ a fait apparaître l'idée de personnalité objective des nations unies, dans l'avis Bernadotte
D'après elle, étant donné qu'il y a 50 états qui sont membres des Nations Unies, et que c'est une majorité. La personnalité est
objective et s'impose à tous les états. Idée que l'ONU représente la communauté internationale parce qu'il y a 50 états.
La personnalité des organisations doit être considérée comme objective indépendamment de la reconnaissance, comme pour
les états. Une fois que le traité commence à être mis en œuvre, l'institution existe. Donc doctrine estime que la personnalité
est opposable
•
C'est ici que la personnalité apparaît comme différente de celle des états.
C) Immunités
1°) Généralités
L'immunité apparaît comme une nécessité pour les organisations pour éviter la pression des états. Sert à préserver leur
indépendance.
le régime juridique des privilèges et immunités est très complexes. Mais dans tous les cas, les immunités sont strictement
fonctionnelles, ne portent que sur les actes accomplis dans le cadre des fonctions de l'organisation.
Concernent agents qui n'ont que des fonctions temporaires au sein de l'organisation
Hypo ou certaines personnes qui ne sont pas des fonctionnaires internationaux sont amenés à travailler pour l'organisation,
soit à être présent au siège de l'organisation
•
Personnes non fonctionnaires, surtout cas des experts, nommés experts à titre indépendant, notamment
dans cadre de protection des droits de l'hommme. Ces experts sont nommés pour faire un travail de rappporteur. Bénéficient-
ils d'une immunité ou peuvent-ils subir une pression des Etats.
•
La 1ère affaire est un avis du 15 décembre 1989 dans l'affaire Mazilu, qui était un expert au service de
la sous-commission des droits de l'homme des NU, nationalité roumaine et a tenu des propos critiques vis-à-vis de son
gouvernement qui l'a par la suite empeché de sortir du territoire pour exercer à nouveau ses fonctions. Les NU ont fait valoir
qu'il bénéficiait d'une immunité en vertu de la Convention sur les immunités.
La réponse de la Cour a été positive car a donné une interprétation très large des agents internationaux, qui ne sont pas
seulement des fonctionnaires, mais toutes les pers qui sont chargées par un organe de l'organisation d'exercer une mission
•
Avis de la CIJ du 29 avril 1999, "Différend relatif à l'immunité de juridiction d'un rapporteur spécial de
la Commission des droits de l'homme". Il était un malaisien, M Cumaraswamy, nommé par la Commission et chargé d'enqueter
sur l'indépendance des juge et avocats. Il a tenu de propos relatif à cette indépendance en Malaisie. Ces propos ont été
rapportés dans un journal et plusieurs entreprises ont fait un procès en diffamation. D'après l'ONU cela se rattachait à ces
fonctions et donc immunités.
La CIJ a donné raison à l'interprétation du Secrétaire Général. Il était un agent, pouvant donc bénéficier d'immunité
Ces 2 affaires montrent que l'immunité est très large car couvre propos de diffamation tenus dans la presse
•
Même type d'immunité que pour les autres juridictions, mais il y a des privilèges et immunités temporaires
Statut de la future CPI, art 38 §4: les personnes qui doivent être présentes au siège sont les
avocats, tous les témoins ou experts appelés à témoigner devant les juridictions. Ils bénéficient d'une immunité temporaire.
L'immunité est en général de juridiction presque complète pendant le temps où ses personnes doivent être présentes pour
témoigner.
L'immunité concerne tous les propos et documents transmis au moment où elles étaient présentes au siège du tribunal.
Cela pose des problèmes du point de vue de l'Etat du siège qui doit laisser rentrer les personnnes: Accords spécifiques:
Convention 5 mars 1996 concernant la CEDH pour les pers devant participer aux procédures
Si on se souvient de l'expression "droit des gens", on pourrait penser que les personnes privées sont des sujets évidents du
droit international
Mais elles ne sont absolument pas de sujets. Elles ne sont concernées que médiatement (une fois que l'Etat a transposé les
normes internationales en droit interne). Les seuls sujets qui sont immédiatement concernés sont les Etats et les
organisations.
Cette vision est auj très contestée car on a vu se développer certaines branches du droit international qui concerne
directement les individus
Il y a d'autres signes qui montrent une évolution: entités qui sont apparues, difficiles à définir, notamment des sociétés civiles
internationales, dans lesquelles entreraient les ONG, et les sociétés transnationales (certaines ont un budget supérieur à
certains Etats)
I. Le débat sur la personnalité juridique des personnes privées
Elles ne sont que de objets, ce qui prend en compte aussi le développement de la protection des droits de l'homme. Cette
position remonte à l'avis du 3 mars 1928, sur la compétence des tribunaux de Dantzig.
D'après la Cour, en droit international, on ne peut créer directement des droits et obligations pour les particuliers. Mais quand
même dans le cadre de certains accords, on peut faire apparaître de règles qui concernent les particuliers.
Les individus du coup se voient donner droits et obligations, objets d'une réglementation posée par les Etats. Les Etats
réglementent alors les droits de l'homme comme le commerce, ou environnement. L'Etat fait apparaître règles en question qui
traité les individus comme des objets.
Cette vision est contestable. On ne peut plus dire que les individus sont des simples objets car on leur a accordé des droits =
sujets
Si on ne retient que le n° 1 et 2, cela est insuffisant car ne renvoie qu'à des sujets de droit passif (mais = objet). Il faut donc au
moins inclure la capacité de se prévaloir de ses droits.
Alors les personnes apparaissent comme des sujets, mais dans un cadre très limité de certaines conventions. Ils ne peuvent
se prévaloir des droits que si conventions leur permettent de s'en prévaloir
La personnalité est donc octroyée par les états, et non originaire, d'une façon assez précaire car tout repose sur les
instruments conventionnels qui ne sont pas universels et qui peuvent être dénoncés.
Dans droit international général, il existe une hypothèse: celle des contrats d'Etat (un état conclut avec une société privée
étrangère un contrat qui prévoit formellement sa soumission au droit international public)
Ces contrats sont très nombreux. La doctrine est assez divisée:
Sentence arbitrale qui se pose la question: 19 janvier 1977, Affaire Texaco-Calasiatic v. Gouvernement Lybien:
Sentence rendue par RJ Dupuis, arbitre unique: idée que la personne juridique n'est pas de la même nature que l'Etat, et le
contrat ne peut être assimilé au traité. Grande réserve que les sociétés en question pourrait être des sujets.
Mais pour que la société puisse s'engager, il faut au moins une petite mesure de personnalité internationale.
On ne recontre quasiment jamais les 4 éléments, car dans contrats d'Etat, il n'y a pas nécessairement la 3ème condition.
La seule hypothèse est en matière économique pour les entreprises dans le cadre de la protection des investissements
étrangers dans des conventions spécifiques.
•
Définition:
•
C'est l'institution qui permet à un état de se substituer à une personne privée qui a sa nationalité pour
mettre en cause la responsabilité d'un autre état qui est à l'origine d'un dommage ressentie par cette personne privée.
•
•
•
2ème condition: il faut que l'Etat exerce effectivement la protection, il a un pouvoir discrétionnaire,
pas d'obligation
•
•
•
Elles sont des sujets de droit, mais sont représentées par leurs Etats: idée d'une personnalité juridique
partielle
•
"L'Etat fait valoir son propre droit, le droit qu'il a de faire respecter le droit international en la personne de ses ressortissants"
Donc par le biais de la protection, ce qui est en cause c'est le droit de l'Etat lui même. On constate qu'on refuse la personnalité
juridique aux personnes privées
•
•
Critère formel: institut° créée /initiative privée ou mixte. Le mode de créat° doit exclure l'accord
intergvtal
•
Critère matériel: pas de but lucratif (catégorie des associations); l'objectif doit concerner action des sujets de droit
international et leur action doit être étendue à plusieurs Etats.
•
•
du 24 avril 1986 qui porte sur la reconnaissance de la personnalité juridique des organisations internationales non
gouvernementales.
Elle regroupe seulement 8 états, dont la France depuis le 26 novembre 99 (Attendre 1er mars)
•
•
•
avoir été créée par un acte relevant du droit interne d'une partie
•
exercer une activité effective dans au moins 2 états
•
avoir leur siège statutaire sur le territoire d'une partie et leur siège réel sur le territoire de
•
En conséquence l'OING n'a pas la personnalité juridique internationale, reste une entité de droit interne. Mais l'effet de la
convention est que l'OING répondant aux conditions, sa personnaltié juridique est reconnue par tous les autres états partis à
la convention
•
•
Nécessité de règlementer davantage les ONG pour éviter l'influence des gouvernements ?
•
Auj, les ONG ne peuvent pas apparaître comme des sujets du droit international, mais sont devenus des
ACTEURS incontournables du droit international. Elles sous-traitent une partie de leur activité sur la base re contrats de
recherche, par ex. L'ensemble de ces contrats sont régis par les droit internes.
•
Le CICR a un statut particulier: reconnue par tout un tas de conventions (de Genève), qui confient à
cette ONG un rôle de surveillance et de contrôle du respect du droit humanitaire. À ce titre il peut passer des accords avec
l'Etat portant sur le respect du droit humanitaire dans les conflits armés. Il dispose donc d'une forme de personnalité
internationale.
•
Difficulté pour les définir. Dans certains textes on parle parfois d'entreprise ou société, multinationale
Cf expression de l'IDI: "Les sociétés transnationales sont des entreprises formées d'un centre de décision localisé dans un
pays et de centres d'activités dotés ou non de personnalité juridique propre, situés dans un ou plusieurs autres pays."
•
Quelques tentatives d'appréhender ces sociétés comme des sujets. Mais tous ces projets ont échoué en
On essayé d'imposer certaines obligations et accorder certains droits. Pour cela on a adopté des codes de conduite (règles
élaborées par certaines organisations internationales, de nature non contraignante), "soft law".
Il y en a principalement 3:
•
OIT a élaboré une déclaration de principe sur les entreprises multinationales et la politique sociale
(16 novembre 1977). Il existe une procédure quasijuridictionnelle pour l'interprétation de cette déclaration
•
Tentatives faites au sein des NU depuis 1976 de négocier un code de bonne conduite des sociétés transnationales, mais il
n'est pas encore adopté
•
OCDE, 21 juin 1976, a adopté des principes directeurs à l'intention des entreprises multinationales
•
CE sont les 1ères qui ont permis une protection des fonctionnaires
•
•
Elle est fondée sur la Convention de Washington du 18 mars 1965, "Convention pour le règlement des
•
Elle a été conclue dans cadre de la Banque mondiale et créé le "Centre international pour le règlement
des différends relatifs aux investissements" (CIRDI). Comment fonctionne ce centre, dont l'activité a surtout démarré dans les
années 80 ?
•
L'art 36 permet de faire une demande d'arbitrage qui peut être faite par un état ou ressortissant d'un
état contractant.
•
Mais en réalité le CIRDI a interprété de façon très large les modalités du consentement. En conséquence il
est surtout saisi par de investisseurs qui le saisissent contre le territoire où ils ont investi
•
Ce peut être uniquement sur la base d'une loi nationale (adoptées par les états pour attirer les
investissements).
•
Le consentement de l'état peut apparaître dans conventions bilatérales de protection des investissements. Il y en a des
milliers, et il existe des réseaux types qui lient des états avec plein d'autres états (France et PVD, USA et PVD...)
On l'a évoqué à propos du l'AMI (accord multilatéral sur les investissements négocié dans cadre de l'OCDE). Il prévoyait une
possibilité de saisir une juridiction internationale, ressemblant au CIRDI. Il y aurait eu une convention multilatéral autorisant
les investisseurs à saisir une juridiction. Cela faisait l'objet de critiques.
Mais auj, existe déjà le CIRDI, mais il ne fonctionne pas de manière multilatéral mais accord bilatéraux d'état à état.
•
Certaines victimes d'événements internationaux, qui sont protégées sur la base d'accords
spécifiques.
•
Le 1er mécanisme est l'accord d'Alger du 19 janvier 1981 qui met en place une juridiction particulière: le tribunal des
différends Irano-Américains, pour indemniser les victimes des procédures menées en Iran au moment de la chute du Sha que
les iraniens victimes de mesures de représailles prises par les USA.
•
Procédure pour indemniser les victimes de la Guerre du Golfe. C'est une procédure quasi
juridictionnelle, par la Commission d'Indemnisation instituée par résolution 692 du 20 mai 1991.
La liste auj s'arrête là. Il y a aussi des tribunaux très spécifiques qui protègent certaines personnes (Montego Bay, CJCE...)
•
•
La déclaration universelle des droits de l'homme, 1948. Texte à l'origine non contraignant qui
•
2 textes du 16 décembre 1966: 2 pactes des NU: à Pacte international relatif aux droits
•
•
Instrument sectoriels
Convention contre la torture du 10 décembre 1984, Convention sur les droits de l'enfant
•
Instruments régionaux
CEDH du 4 nov 1950, Convention américaine ou africaine des droits de l'homme (pas pour
Asie)
En quoi ces textes font apparaître l'individu comme un sujet du droit international ?
•
•
Les droits non réciproques car un état ne peut pas invoquer l'innaplication des textes pour à son tour ne
pas les invoquer. C'est une dérogation à l'art 60, §5 de la Convention de Vienne
C'est un rapport entre un état et les individus placés sous sa juridiction et non plus un rapport entre états.
Donc tous les individus sont concernés sans prendre en compte la nationalité
•
Ce st des droits qui s'incorporent dans patrimoine juridique des individus et qui ne sont donc plus
dépendants de la volonté des Etats: c'est l'approche des organes protecteurs des droits de l'homme:
Comité des droits de l'homme qui surveille le Pacte de droits civils et politiques
Observation générale n°26, d'octobre 1997: comité s'est demandé si un état pouvait
dénoncer le pacte de 1966 alors que celui-ci ne comporte aucune clause de dénonciation. Pourtant la Corée du Nord a
souhaité dénoncer le pacte de 1966 en 1997. D'où une crise avec l'ONU.
Le comité s'appuie sur le droit des traités pour dire qu'il ne peut être dénoncé et dit même que ce n'est pas un traité comme les
autres car fait apparaître droits réels pour les individus
Donc même s'il y a succession d'état, les droits continuent à bénéficier aux individus. Illustration de cette idée dans façon
dont s'est réglé le problème de Hong-Kong:
La Chine n'est pas partie au Pacte. Dans l'accord de rétrocession droits acquis par les citoyens de Hong Kong au titre du pacte
leur sont conservé. Donc 2 syst en Chine s'appliquent en ce qui concerne les droits de l'homme.
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Ce sont des droits indérogeables, ce qui les rapproche du jus cogens; ce qui permettrait que certains droits
CEDH est précise à ce sujet, cf art 15, qui autorise dérogations dans certaines circonstances sauf ces droits:
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Torture, art 3
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Esclavage, art 4
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Principe nullem crimen, nulla puena, sine lege (principe de non rétroactivité de la loi pénale)
On trouve une liste aussi dans Pacte de 1966 qui énumère les mêmes droits en y ajoutant interdiction de l'emprisonnement
pour non exécution d'une obligation contractuelle, reconnaissance de la personnalité juridique, liberté de penser, conscience
et religion.
Sur la base de ces conventions, on peut dire, jurisprudence à l'appui, qu'il existe des droits indérogeables (interdiction
esclavage, torture, respect droit à la vie).
Les autres sont à classer dans 2ème catégorie: droits susceptibles de dérogations ou restrictions.
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Tous les textes relatifs aux droits de l'homme autorisent un syst de dérogations dans certains cas.
Dans ces hypothèses, les droits protégés peuvent être suspendus, mais un contrôle s'exerce pour vérifier que la dérogation
n'est pas abusive. Contrôle exercé par les organes de surveillance
Mais il y a doute rsisque de lacune: cas où on n'est pas dans droit humanitaire mais on est quand même dans dérogations.
CEDH, art 8 à 11: droit à une vie privée et familiale normale, liberté de penser, de conscience et de religion, liberté
d'expression, liberté de réunion et d'association
Chacun de ces articles comportent 2 temps: pose le principe, puis autorisation de certaines restrictions avec certaines
conditions (buts légitimes poursuivis et mesures qualifiées de nécessaires dans une société démocratique)
Il existe 2 catégories
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Obligations de résultat
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Obligations de comportement
Elles sont utilisées notamment s'il y a un problème de développement économique (droit à la sécurité
La tendance consiste à poser de obligations de résultat pour protéger les droits civils et politiques. Alors que comportement
pour droits économiques, sociaux et culturels
Mais certains peuvent ne pas être obligation de comportement: droit syndical par exemple.
Mécanismes de 3 types
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Obligation pour états de faire rapports réguliers examinés par un organe de contrôle
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Mécanisme de plainte interétatique: saisir un organe de contrôle contre un autre Etat; ce n'est
àCar ce ne sont pas des obligations réciproques, donc aspect non interétatique
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Mécanisme de plainte individuelle, qui permet à une victime qui permet de saisir juridiction
En général, il faut une manifestation de volonté supplémentaire pour qu'il fonctionne, il ne suffit pas que l'état soit partie à la
Convention
CEDH: on est passé dans un nouveau syst depuis le protocle 11 du 11 mai 1994, en vigueur depuis
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Les juridictionnels sont limités aux instrument régionaux, Cour Euro ou syst interaméricain avec une
Mécanismes quasijuridictionnels: Comité des droits de l'homme qui dépend du pacte de 1966
uniquement pour droits civls et politiques, comité du même type pour la torture....
Ils sont quasijuridictionnels car fonctionnent comme une juridiction, mais la décision n'est pas juridiquement contraignante
-rejet de la requete lorsqu'elle est incompatible avec règles contenues dans la convention, manifestement mal fondée
(permet de traité le fond au moment de la recevabilité)ou recours abusif
Dispositions pour éviter le non cumul entre les différentes procédures internationales
Derrière les litiges spécifiques, il s'agit de vérfier que l'état applique le droit international.
L'aspect réparatoire n'apparaît que dans textes régionaux, notamment CEDH où on parle de "satisfaction équitable", accordée
que si l'état ne peut plus effacer les conséquences de la violation
Les décisions rendues sont obligatoires en droit international, alors que pas de force exécutoire en droit interne (on ne peut
invoquer un arrêt de la CEDH devant les juridictions)
Certains syt autorisent la réouverture de procès en cas de condamnation par la CEDH (Autriche, Suisse)
Les syndicats peuvent intervenir mais bénéficient d'une procédure originale dans OIT: peuvent saisir le conseil d'adm° en cas
de non respect par un Etat d'une convention.
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Avt 45, de obligations internationales pèsent sur les individus dans les cas de piraterie en haute mer.
En conséquence, l'ensemble des états était compétents pour réprimer ces infractions
Mais pas de responsabilité proprement internationale car chaque état déterminait les règles.
Le développement de la responsabilité intervient avec le développement de droit humanitaire international. Les principales
conventions 1ères sont conventions de La Haye de 1899 et 1907.
On y pose règles relatives aux conflits armés, mais en terme de responsabilité il n'y a que l'article 3 de la convention de 1907,
qui prévoit que la responsabilité des états, et pas celle des individus. On est donc encore dans un shéma classique de
responsabilité purement étatique car répression est laissée au niveau étatique.
D'où l'étrangeté de ce qui s'est passé après 1ère guerre où on a tenté de mettre en accusation des personnes privées pour
crimes de guerre
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Art 227 prévoit le jugement de Guillaume II. On envisage la mise en place d'une juridiction nationale
mais pour "offense aux traités et à la morale internationale": c'est une infraction très vague. Ce qui explique réticence de
certains états à ce procès. En réalité, Guillaume s'est réfugié aux Pays Bas qui auraient refusé de l'extrader pour qu'il soit jugé.
C'est la 1ère tentative de jugement d'un individu au niveau international
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Les autres articles pour les autres criminels de guerre: ils pourraient être jugés par les puissances alliés. C'était donc des
procès internes, mais on s'appuyait sur le droit international. Les puissances alliés ont remis ces affaires à l'Allemagne
finalement.
Le résultat c'est qu'il n'y avait pas de principe de responsabilité des individus. La tentative de création de tribunaux
internationaux ne peut être perçue comme un début.
Il y avait une grande lacune: entre-2-guerre, on a fait apparaître dans conventions quelques cas très limités
Après 1945
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1ère étape pdt conflit: les puissances alliées ont annoncé qu'elles poursuivraient les criminels de guerre
Ils vont décider de créer une juridiction internationale et vont créer le principe de leur responsabilité au moment où ils vont
créer
Déclaration de Moscou du 8 août de 1945 où les 4 grandes puissances signent un accord prévoyant création d'un tribunal
militaire international. Cet accord est l'accord de Londres, dans lequel les 4 états prétendent agir au nom de la communauté
internationale.
Le statut du tribunal de Nuremberg est annexé à cet accord. Y apparaît le principe de la responsabilité des invidus.
Critique: les infractions existaient avant mais le principe de la responsabilité n'était pas clairement posé. Ce peut être de la
rétroactivité en matière pénale.
"Ce sont des hommes et non des entités abstraites qui commettent les crimes dont la
Cette position a été affirmée par une juridiction: est-ce auj applicable ou trop directement lié aux circonstances.
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Résolutions de l'assemblée qui ont confirmé le principe en question juste après le jugement de
Nuremberg. Résolution n°3 et 95 (I), 13 février et 11 décembre 1946. Elles confirment la responsabilité pénale
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Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948, art 6, affirmation de la
responsabilité des individus auteurs d'un crime de génocide
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Conventions de Genève de 1949 développent le droit international humanitaire et surtout font apparaître une nouvelle
catégorie juridique: "infractions graves". C'est à dire que pour cette catégorie, les conventions prévoient une responsabilité
des individus.
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TPIY créé par une résolution du Conseil de Sécurité 827 du 25 mai 1993
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Art 1er, de chaque statut, donne une réaffirmation du principe de responsabilité. Dans
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Le principe de la responsabilité de l'individu est auj codifié dans futur statut de la future CPI, art 25 §2,
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Crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité. Cette catégorie peut être dite internationale
par nature: ce sont les crimes qui portent atteinte à l'ordre public du droit international.
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Crime d'aggression
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Crime de génocide
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Crime de guerre
Le point commun est que la plupart de ces crimes révèlent l'idée de criminalité de système. Il y a rarement des crimes isolés,
toujours contexte criminel collectif. Criminalité de nature étatique donc crimes internationaux par nature
Il y a une responsabilité individuelle qui est posée par le droit international directement uniquement pour cette catégorie.
Auj, c'est uniquement pour cette catégorie qu'il peut y avoir jugement devant une juridiction internationale
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Cette catégorie correspond à ces cas de criminalité accomplie à titre purement privé (alors que fonction
Une convention particulière est à cheval entre les 2 groupes: Convention contre la torture, 10 décembre 1984 (convention de
NY). Plutôt 1ère catégorie car l'infraction concerne uniquement des agents publics et on définit un principe de responsabilité
des individus
de l'état
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Les gouvernants
Art qui écarte tout type d'immunité (statut tribunal Nuremberg, 2 tribunaux actuels). C'est la responsabilité la plus grave qui est
engagée puisque le crime étant un crime collectif, le cœur du crime apparaît dans la planification et organisation.
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L'expression montre qu'on se place dans une hiérarchie militaire ou politique. Ils sont dans une position
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Commette eux mêmes une infraction, par ex en donnant un ordre contraire au droit humanitaire
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Cas où il laisse faire. On a fait apparaître la notion d'ommission criminelle dans cas où ils savaient
que leurs subordonnés allaient commettre des crimes. Elle est apparue dans jurisprudence de Nuremberg et protocole 1 de
1977
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Exécutants
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Pour concilier le devoir d'obéissance et celui de respecter le droit international, les juridictions disent
Nuance: on peut en tenir compte au moment où on détermine la peine. Ca apparaitra comme une circonstance atténuante.
Cela étant c'est peut être une position un peu rigoureuse.
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D'où un léger retour en arrière dans statut de la future CPI, Art 33 qui pose le principe que les
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Le statut donne une précision: l'ordre de commettre un génocide est tjs manifestement illégal. En réalité la responsabilité de
l'exécutant ne pourra être exonérée que pour certains cas de crime de guerre
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Une personne privée qui n'entre pas dans ces catégories peut elle être responsable
pénalement ?
Cela paraît possible, cf manière dont sont rédigées les conventions internationales.
Mais on constate que vu la façon dont sont définis les infractions, il n'y a quasiment jamais de cas où l'individu serait
totalement privé. Ils apparaissent comme de agents, de droit ou de fait, des états
Exception: aviateur anglais parachuté en Allemagne, où il a été linché par des villageois
3°) Responsabilité qui peut être mise en eouvre et réprimé aux niveaux interne et international
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En ce qui concerne les tribunaux actuels, ils exercent une primauté sur les juridictions internationales.
Peuvent juger qui ils souhaitent juger du moment qu'il y a une convention
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Dans cas de la future CPI, statut pas encore ratifié. On ne parle plus de primauté, mais de
complémentarité entre les juridictions nationales et internationales; Art 1er. Idée que la cour ne serait compétente si aucun
état susceptible de poursuivre ne le fait. Niveau de subsidiarité.
Mais cas sont prévus où la cour pourrait exercer sa compétence alors qu'un état aurait décidé de se saisir de la question:
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Etat pourrait essayer de faire échapper qqun à sa responsabilité en faisant un procès qui
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Statut est une convention donc dépend du statut des ratifications, mais pas complètement car
l'ensemble de la communauté internationale est concernée. Certaines règles permettent de se passer de l'accord de l'état
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Il serait saisi par un état, qui le saisit d'une situation et non d'un crime
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Faculté d'autosaisine avec nécessité d'obtenir l'accord de la ch préliminaire. Mais ces 2 modes
-Il faut que soient respecter des conditions relatives aux états parties (art 12). Il faut que soitpartie
SI on se place dans hypo où un américain commet un crime de guerre être Irak qui est partie au
statut mais pas les USA. Si Irak saisi le procureur, condition remplie alors que les USA ne sont pas
Hypo d'une lacune: cas type Tibet si la chine n'est partie. C'est un crime commis sur le territoire dela Chine par des chinois. Il
faudrait l'accord de la Chine. La 3ème hypo ne pourrait fonctionner car la chine est un membre permanent.
Ces hypo concernent les 5 puissances si elles ne sont pas partie au statut.
Art 16 du statut car en vertu de cet art, il peut y avoir sursis à enqueter où à poursuivre. On peut empecher dans certains cas
que la Cour soit compétente: résolution du Conseil prise en vertu du chap 7 de la charte; que pour 12 mois (mais pouvant
recommencer).
Cela est très critiqué car on peut douter que ce soit très utile.
Parmi toutes ces règles l'intérêt de la complication est que ca tend à élargir la compétence. il y a encore réserve interne au
statut en ce qui concerne les crimes poursuivis définis à l'art 5 (ce sont les 4). Mais ce n'est pas si évident qu'ils pourront être
poursuivis car le §2 explique que la Cour sera compétente pour le crime d'agression lorsqu'il sera défini. On essaye de le
définir depuis 45. On négocie toujours.
De plus, pour les crimes de guerre, au dernier moment sur l'initiative de la France on a introduit l'art 124 qui autorise un état au
moment où il ratifie à ne pas accepter la compétence de la Cour pour crimes de guerre pendant 7 ans. Il semblerait qu'au bout
des 7 ans l'effet disparaisse. C'est vraiment une disposition transitoire.
Conclusion du Cours
La place de l'état reste essentielle dans droit international aujourd'hui. Les principaux mécanismes ont pour fonction
d'organiser la coexistence entre les états.
Critique qui dit qu'il n'y a pas de juge est moins vraie (cf juridictions spécialisées, conventions avec clauses des états
s'engageant à l'avance à accepter la juridiction)
Le droit international pourrait-il être autre chose, s'il allait vers un droit très institutionnalisé;
Il y a une 3ème voie: droit international qui deviendrait droit des gens; place aux états et autres sujets du droit international.
60 ratifications pour la CPI, que 4 ratifications fermes, mais bcp d'état dans un processus de ratification