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Droit des libertés fondamentales :

Paul eriaut/eriot
Valeur juridique/normative de ce qu’on appelle les droits de l’homme. Pas seulement de la
philosophie/politique mais du droit. QU’est-ce qu’être libre, voir sa dignité protégée etc..
3 parties dans le cours :
les fondements de la matière ( tlm se réclame des droits de l’homme mais nouveauté dans
l’organisation des droits de l’homme, prima de l’individu sur la communauté)
Organisation juridique qui permet d’appliquer les droits de l’homme : Etat de droit,
juridiction, hiérarchie des normes.
Le régime des libertés : Libertés physiques, intellectuelles, libertés relationnelles. Régime
juridique précis des libertés. Xavier duprès de boulois. Stephanie haudret et
Libertés publiques/droits de l’homme etc… Plusieurs appellations pour la même matière.
Intro historique :
Enjeux de la matière. Porte sur la dimension normative des droits de l’homme. Après la 2 nd
GM, on considère qu’il est important pr les juristes d’avoir un cours sur les libertés publiques.
Façon dont les valeurs portées par 89 sont réalisées.
Il semblait que les juristes ont péché par esprit d’obéissance : approche positiviste du droit à
combattre. Approche qui considère que le droit n’est que le droit posé, soutenu par l’Etat et
qu’en dehors de ce droit pas de droit naturel. Pq positiviste accusé de collaboration ? Car de
fait, les juristes du conseil d’Etat ont aidé le gouvernement de vichy et donc le gouvernement
allemand à appliquer leur programme antisémite. Danièle L/eochak : régime de vichy où les
mésaventures du positivisme.
Elle dit que si les juristes n’avaient pas donné une portée juridique aux intentions de Vichy
alors les politiques de vichy n’auraient pas pu aboutir. Travail d’application juridique : qu’est-
ce qu’une personne juive. Qu4est-ce qu’une entreprise juive… Pas seulement antisémitisme
mais aussi pur positivisme. Adhésion pétainisme/positivisme. Eric Voegelin : Allemagne,
considère que le positivisme a préparé des générations à se soumettre à la volonté de l’Etat.
Tout le droit est dans l’Etat. L’Etat de droit est une philo allemande porté par des valeurs
libérales mais progressivement les juristes allemands n’ont retenu que la dimension
instrumentale. Evidemment l’Etat peut-être démocratique mais également nazi. Sans valeur
particulière derrière le droit : on ne peut résister.
L’ordre juridique n’est pas que l’expression de la volonté de l’Etat. L’ordre juridique fr est en
ref à des valeurs particulières les DH.
Matière en construction/transversale : progressivement des codes mais pas un code
civil/consti. Car transversale.
On étudie tts les brnaches du droit sous l’angle des droits/libertés fondamentales :
Adminsitratif : manière dont la personne est protégée de l’Etat
Constit : manière dont les mécanismes consti mettent en peuvre les droits/libertés.
Privé : lois concernant le mariage/divorce/filiation.
Aucune brnache du droti n’y échappe. La matière est en lien avec des débats d’actualité
brulant.
Judiciarisation de l’ensemble des relations sociales/démocratie : la démocratie n’est plus
conçue comme volonté de la majorité du peuple (3eme Rep) mais ce sont les droits de
l’homme qui sont au cœur de l’action politique. Des débats pols vont être posés en termes
juridiques : droits de l’homme.
Laïcité : aménagement cultes/Etat. Lutte politique contre la pénétration d’idées qui peuvent se
retourner contre la démocratie.
Mais termes juriduqes : libertés de conscience, liberté religieuse respectées ?
Problème non plus pol mais juridique.
Droits de la famille : droits de la personne, homo, lgbt.
Immigration : question saisie pr le droit.

1) Les fondements théoriques des droits et des libertés fondamentales :


A) Pourquoi parler de droits de l’homme : Paéssage des droits de l’homme aux droits
fondamentaux/droits humains
Manière dont les mots ont changé pr signifier une même réalité. 18eme : s’impose l’idée des
DH. Les termes pr les désigner ont évolué. 4 expressions en droit français :
Droits de l’homme 1789, libertés publiques 3rep, droits fondamentaux et droits humains.
Débats pols dans cette querelle de mots.
1° : Les droits de l’homme
C’est d’abord un concept philosophique. Naissent en europe à partir de la renaissance,
16/17eme notion dominante. Rattachement à l’idée de droits naturels : détachée du droit
positif. Cette noion permet de penser la légitimité des régimes politiques. L’absolutisme
commence à être contesté : les philosohes essaient de repenser la légitimité politique.
Pensée de l’état de nature et du contrat social par lequel on poserait un état légitime
respectueux des droits de l’homme. Tlm n’est pas d’accord sur le contenu de ces droits. Droits
que l’on possède par nature. Liberté sûreté et résistance à l’oppression. Egalité qui sous tend
ces droits là.
Notion qui porte la modernité politique. Peuple autonome : démocratie. Notion centrale.
Texte majeur : 26 aout 1789, déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Avt : d’autres
textes portée universelle : 1689 en ngleterre déclaration du parlement bill of right.
Déclaration d’indépendance américaine : idée des droits naturels qui justifie l’indépendance à
l’égard de la couronne britannique.
1948 : 10 décembre, adoptée par l’assemblée générale des nations unies. Ces textes ont une
valeur déclarative mais pas normative. Au moment où ils sont proclamés personne ne peut
saisir les tribunaux pr dire qu’ils portent atteinte aux DH.
1789 : assemblée nationale, les acteurs de la RF, nouveaux critère légitimité pouvoir : les DH.
Idéal qui se maintient jusqu’à nous. Même projet qui se éveloppe jusqu’à nous.
Idée commune à ces déclarations c’est que l’individu par sa seule naissance a le droit à des
droits.
Débat : quels sont ces droits ?
Plusieurs générations de droits :
TT le débat pol porte sur la réalisation des dh, quels sont les plus importants. Important de
comprendre qu’il y a une idée commune consensuelle et des interprétations conflictuelles.
Génération libérale : 18eme, les droits de l’individu. Droits négatifs contre le collectif. Droits
libertés
Chacun maître de son destin.
2eme génération : les droits économiques et sociaux. Reconnaître le fait que chacun aurait le
droit à un minimum d’aides matérielles afin de soutenir sa liberté. Demander une aide à l’Etat.
Droits créances
Il s’agit de demander à l’Etat d’agir pr réaliser les droits de la personne.
Libéraux socialistes : les seuls droits sont les premiers les autres les droits de 2nd généraztion.
Mais au fond les deux droits vont ensemble. Edco de marché avec droits sociaux : social
démocrate.
3eme génération : droits espèces humaines, droits environnementaux + droits à la paix. Droits
non individualisables. Charte de l’environnement Jacques Chirac. Il ne s’agit plus d’individus
isolés comme dans la 1ere génération ni d’individus sociaauxmais de protéger les conditions
de vie.

Deuxième débat sémantique : quel choix des termes. Dimension masculine qu’aurait le mot
droit de l’homme donc de nouveaux droits sont nés : droits du quebec, l’expression qui se
développe en France c’est les droits humains.
Droits de l’homme : Suprématie homme sur femme ? Débat ouvert. Dans un premier sens, ces
droits ne concernent pas que les hommes c’est les droits de l’humanité et les femmes jouissent
des 4 droits naturels. Droits de l’homme générique homme comme humanité. Droits de
l’homme proclamés dans un contexte qui met les femmes sous tutelles : en matière de droit
de la famille, les femmes n’ont pas les mêmes droits que les hommes. L’ordre social du
18eme siècle relègue les femmes dans la sphère privée donc les acteurs qui proclament la
déclaration : ne considèrent pas les femmes.
Nouvelle expression ? Droits Humains ?
Diane Roman : droits humains, elle explique que c’est une façon de combattre la dimension
genrée de l’expression et d’inclure tt l’humanité dans une réflexion pour l’accès aux droits.
Choix tjr militant.
Danièle lochak : féministe, droit de l’homme. Son argument est que l’on ne peut pas se couper
de l’éhritage de 89 qui donne sens au combat pour la démocratie. On peut utiliser cette
expression en ayant en tête les limites historiques du traitement des femmes.
2° les libertés publiques :
Avec les libertés publiques, on touche à la première inscription juridique de la philosophie des
droits de l’homme. Dès la RF, l’expression apparaît. Reprise dans plusieurs textes
constitutionnels. Reprise dans la constitution de la 2 nde république, 2nd empire, 3rep.
Proclamation des grandes lois libérales : loi liberté presse, syndicats etc..
Libertés publiques va être utilisé pour désigner la reconnaissance de ces libertés. Pq cette
expression ? Car au fond c’est l’individu. On dit public car cela concerne tous les citoyens, au
sens de la communauté des citoyens. Expression qui imprègne tt.
Les manuels l’utilisent. Liberté publique : les républiques se sont construites apr ces libertés
publiques ;ù
1958 : constitution, confie au législateur les règles d’exercice des libertés publiques, article
34.
Pas de def légale des libertés publiques, expression utilisée pr décrire la manière dont les
libertés de l’individu sont inscrites dans la loi.
Est-ce que cela englobe tous les droits de l’homme ? Droits économiques et sociaux ?
Les libertés publiques ont certaines caractéristiques qui limitznt leur accès :
Les libertés publiques ne concernent que les droits de 1ERE génération. Ce sont des libertés
que l’on reconnait aux individus. Ca renvoie à un pouvoir d’indépendance sans que le
concours d’autrui ou de l’état ne soit nécessaire. La liberté publique ne s’occupe pas de la
liberté politique, participer à la loi. Ca ne relève pas de cette catégorie. On ne reconnait que
les droits de l’homme et non ceux du citoyen ni les droits éco et sociaux. Libertés strictement
individuelles : aller et venir = liberté publique mais il y aussi la questio, de l’usage publique
de la liberté : manifestation, réunion. Ce ne sont des libertés qui n’ont de sens que public.
Le droit au syndicat est une liberté individuelle et non collective comme en Italie.
Valeur formelel des libertés publiques :
Valeur législative. Libertés garanties par la loi. C’est plus que la décla formelle de 1789 mais
c’est moins qu’une protection par la constitution. Acquis par rapport à la notion philo. Mais il
suffit que la majorité législative change pr que les libertés publiques soient modifiées dans le
cadre de la 3eme rep. AUjourdh’ui le conseil constitutionnel joue le rôle de protecteur.
Question de la remise en cause du droit à avorter. Décision cours surpreme américaine, les
parlementaires fr veulent constitutionaliser le droit à avorter en France. Liberté publique
protégée par la loi. Principale critique c’est que les libertés publiques ne sont protégées que
par la loi, les juridictions, consolidation par le conseil d’état. Jurisprudence administrative
favorable aux libertés publiques, arrêt benjamin 1933, liberté règle limitation exception. On
protège de l’intervention du gouvernement mais on laisse les libertés publiques au législatif.
+ limitation substantielle : ne concerne que les droits de l’homme
D’où la naissance de droits fondamentaux.
3°) droits fondamentaux :

Cette catégorie va naître pour répondre aux limites de la liberté publique. SSur le plan
substanitel/formel.
Substantiel : permet d’inclure toutes les générations de droits de l’homme.
Formel : les droits fondamentaux sont garantis au niveau constitutionnel + conventionnel et
pas seulement législatif.
Double insuffisance des catégories DH/libertés publiques est compensée par l’méergence
d’une nouvelle réalité juridique qui est celle des droits fondamentaux. L’expression s’impose
de manière récente. La charte de lUE des droits fondamentaux en 7 décembre 2000 : victoire
sur le continent.
Notion venue en réaction aux atrocités de la seconde guerre mondiale et aux régimes
autoritaires. En Allemagne, la constitution en 1949 : parle des droits fondamentaux. Post-
nazisme, fallait expliquer que les droits e l’homme sont la réalité fondamentale de l’ordre
juridique. Expression pr expliciter l’importance fondamentale de la philo po. Expression
utilisée par l’Espagne 78, 76 pour le Portugal. Le terme va être porté au niveau européen :
dialogue des juges, expression accueillie en fr et depuis 20 janvier 1990 , le conseil
constitutionnel utilise ce terme./droits et libertés constitutionnellement garantis. Expression
qui n’est pas dans la constitution même. Fondamentalité pas définie. On est dans l’ordre du
symbolique. Tous les droits de l’homme deviennent fondamentaux ? Uniquement certains ?
Seuls les premiers droits ? Ce qui fait qu’un droit est fondamental c’est qu’il est protégé au
niveau supra-législatif. On s’inscrit dans un cadre positiviste. Il suffit qu’un droit soit protégé
au niveau constitutionnel pr qu’il soit un droit fondamental ; Ca gomme le débat des
générations de droit. Plus de hiérarchie au sein des droits de l’homme mais tous les droits
peuvent être protégés au niveau constitutionnel. Pr certains la clôture de ce débat est
inacceptable politiquement ?
Absurde de ne plus distinguer : droit vie privé/service public. Différence de nature entre ces
droits.

Otto pfersman ? : droits libertés/droits créances = distinction purement factice. Pq ? Car tous
les droits relèvent des deux à la fois.droit qui n’est possible que si l’état éclaire des routes :
aller et venir.
Toute liberté peut devenir une créance pr l’Etat. Toute créance est aussi une liberté, le droit à
la culture fonde la liberté culturelle. D’un pt de vue juridique, tous les droits de l’homme sont
à la fois des libertés et des créances juridiquement.v
Etat : interdit/oblige/permet. Les droits de l’homme sont des permissions d’agir. Unification
des droits de l’homme : permission de participer à la loi/citoyen , préserver de ‘lingérence
étattique (1ere gén) l’etat agit en notre faveur (droits éco et sociaux)
Ils sont trois types de permission d’agir garanties par le niveau constitutionnel. Cadre
positiviste volontariste.
Favoreau dalloz
B) Fondements philosophiques :
C) Critique des droits de l’homme :

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