Vous êtes sur la page 1sur 16

Terminale EMC :

Thème 1 :

L’évolution de l’islamophobie impacte-t-elle sur l’application de


laïcité en France ?
Notions : laïcité et démocratie

La protection de la démocratie, enjeux et sécurité.

I. Introduction :
. Le 19e siècle marque la séparation entre l’église et l’état.

. La laïcité fondements dans la démocratie, car émergent au même moment avec les lumières.

II. Laïcité et démocratie :


1.Evolution de la laïcité :

. Laïcité : neutralité de l’état par rapport aux religions

. Liberté de conscience, expression et religion sont garanties par la constitution.

. Sécularisation : Processus d’autonomisation de l’État à l’égard des religions.

. On sécularise par l’école, jusqu’ici sous l’aile de l’église.

. 1905 l’État donne un cadre institutionnel à la laïcité.

. Constitution 1958 « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle
assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion »

2. La laïcité, un principe fondateur :

. La laïcité PF de la démocratie/ liberté, et s’exprime dans la sphère privée. Dans la sphère publique
démocratique, chaque citoyen doit respecter la loi.

. Ex : IVG/ Corée / Services publiques.


. En France, la République ne reconnaît/favorise ni ne subventionne aucun culte. C’est la neutralité.

. La laïcité protège l’ensemble des croyants et des non-croyants.

. La liberté de conscience (donc la liberté de culte en //) et la neutralité de l’État sont


complémentaires.

. La liberté de culte est l’un des principes forts d’un État démocratique.

III. Limites de la Laïcité :


1. Valeurs laïques remises en questions :

. La laïcité fait débat dans la sphère publique. Et semble même s’opposer à la liberté de culte.

. L’espace public : lieu d’expression de la démocratie, (principe de neutralité/d’égalité de traitement.)

. Ajd, remontée de la place des religions dans l’espace public. (Régression de la laïcité v/s ouverture
démocratique)

. En 2003, à la demande de Jacques Chirac, une commission se réunit pour réfléchir sur l’application
du principe de laïcité dans la République.

. En Fr, le débat porte sur la place de l’Islam dans la société française, (pratiques différentes de celles
du christianisme.)

. Ex: Arrêtés municipaux interdisant le port du burkini sur les plages publiques. (Hijab / nikab / burqa)

. Les tensions concernent la question du voile islamique (hijab), dans les écoles. La loi du 15 mars
2004 introduit l’encadrement de tenues manifestant une appartenance religieuse.

2. Islamophobie, une limite à la laïcité :

. Islamophobie : Hostilité envers l'islam et les musulmans. Actes de haines, réprimés par la
constitution.

. Dû à la montée de l’islamisme radical. Perpétuation d’actes terroristes. Organisés au sein de


Mouvements extrémistes tels qu’Al-Qaïda ou l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL).

. Terrorisme : Action violente commise par un individu ayant pour but de mettre à terre un
gouvernement par le recours à la violence et en instaurant d’un climat de peur.
. Il faut donc un consensus international pour considérer un mouvement comme étant terroriste.

. Le terrorisme pose de graves défis à la démocratie. Porte atteinte à la sécurité.

. Le plan Vigipirate instaure une sécurité renforcée, notamment avec la multiplication des contrôles
et des fouilles dans les lieux publics. Des sociologues ont notamment protesté contre la création d’un
climat anxiogène. Et on assiste à une restriction des libertés.

. Amalgame entre Islam et Islamisme radical. Frustration, insécurité, rejet de l’autre, ce qui rend
d’autant plus difficile la pratique du culte, (ex : football et ramadan) + MEDIAS + DESINFORMATION
(Éric Zemmour).

Conclusion : La laïcité, remise en question en permanence depuis le XVIII e siècle : les débats actuels
montrent que sa construction se poursuit.
En quoi les institutions démocratiques sont elles remisent en
question sur l’application de leurs principes dans des sociétés à
multiples ethnies ?
Notions :

La démocratie et le peuple souverain

I. Introduction :
Le modèle démocratique s’est imposé dans les pays développés.

Tiens ses racines d’Athènes, en constante mutation, évolution. Fruit d’un long processus.

Démocratie : Le terme « démocratie » vient du grec démos, qui signifie « peuple », et krátos, qui
signifie « pouvoir » (littéralement, il s’agit donc du pouvoir du peuple).

II. Institutions démocratiques :


1. L'égalité civique : Dans une démocratie, les citoyens sont tous soumis aux mêmes lois. La pauvreté
n’empêche pas de prendre part à la vie de la cité. Garantir l'égalité de tous devant la loi (droits/
libertés) grâce à l'impartialité de la justice. C'est l'État de droit.

Les droits libertés : liberté d’expression, d’opinion, de réunion, d’association.

Les droits créances : Ces droits sont économiques et sociaux. Le droit à l’instruction, le droit à la
santé, l’égalité de l’accès au travail, la protection sociale.

Droits naturels : désignent l’ensemble des droits que chaque individu possède en tant qu’être
humain. Ils concernent notamment la liberté d’expression, le droit à la propriété, ou encore l’égalité.

2. Le pluralisme politique : Préserver des droits politiques, comme le droit de vote, d’éligibilité par le
pluralisme politique. Ce par la tenue d'élections libres, par suffrage universel, égal et secret. C'est
la démocratie représentative.

3. La séparation des pouvoirs : Principes élaboré par Montesquieu philosophe des Lumières. Afin
d’empêcher l’absolutisme. Il distingue trois fonctions : législative, exécutive et judiciaire.

. Le pouvoir exécutif : désigne le pouvoir d’exécuter les lois. Il est détenu par le chef de l’État et son
gouvernement. (Motion de censure par la Constitution de 1958.)

Le pouvoir législatif : Le pouvoir législatif désigne le pouvoir de voter les lois.

Système bicamériste : Le pouvoir législatif est composé de deux chambres. L’Assemblée nationale et
le Sénat. (Parlement).

. L’Assemblée nationale est composée de députés. Elle compte 577 députés qui sont élus
directement pour 5 ans. Elle peut être dissoute par le Président. (Navette parlementaire).

Le Sénat regroupe 348 sénateurs. Les sénateurs sont élus indirectement. Le Sénat ne peut être
dissout et son président peut assurer l’intérim en cas de décès ou d’incapacité du président.

Le pouvoir judiciaire : sa mission est l’application de la loi. Organisé sous la forme de tribunaux et de
magistrats (les juges). Ils s’appuient sur les textes de lois pour les appliquer.
II. Principes démocratiques et remises en question :
1. La protection des libertés :

. Les droits des citoyens et leurs libertés figurent dans les textes fondateurs. Parmi eux la Déclaration
des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Sans eux, comme dans les États totalitaires, les droits
et libertés du peuple ne seraient pas protégés.

. En France, un rôle protecteur est assuré par le Conseil constitutionnel qui vérifie que les lois
respectent les droits définis par les textes.

. De plus il est possible en Europe de saisir le Défenseur des droits s’ils constatent que leurs droits
sont bafoués. Afin de défendre les droits du peuple et d’éviter les abus de pouvoir. (Mobilisation)

2. remise en questions des principes démocratiques :

. Société cosmopolite, il est important d’être impartial face aux différences d’ethnies, de situations,
de tendre aux respect des principes démocratiques.

. Hors dans les faits la situation semble conflictuelle.

. Dans le monde : George Floyd, et les bavures du système judiciaire, aboutissant au Black Lives
Matter.

. Le racisme et la discrimination sont exacerbés par la crise de la COVID-19

. L’islam carcéral sera, dès les premières décennies du XXIe siècle, un problème important dans les
sociétés d’Europe occidentale. (2nd religion carcérale). + (désinformation Éric Zemmour). + (Cas de
Farid el Haïry).

. Le but est donc de pouvoir au mieux gérer les difficultés au sein de ces instituions pour pouvoir au
mieux gérer les répercussions sur la vie sociétale.

. Contre des procès qui s’éternisent pour les politiques.

Conclusion :

La démocratie repose avant toute chose sur la séparation des pouvoirs (exécutif, législatif et
judiciaire). Elle est aussi garante de la protection des libertés défendues par les textes : la démocratie
se fait par et pour le peuple. Malgré tout, fait face à des difficultés, des limites, et est donc en
constante mutation afin de garantir l’égalité pour tous.
Thème 2 :

En quoi le Greenwashing est un danger pour la démocratie ?


Notions : Faire vivre le débat dans une démocratie

Le modèle démocratique en question : exemplarité et transparence

I. Introduction : La crise financière de 2008 -> manque de confiance au modèle démocratique.


Démocratie entachée par des scandales, des affaires politiques, des problèmes qui nuisent à son
image et à son fonctionnement. L’incapacité à réinventer un modèle crédible -> crise démocratique.

II. Lobbying et greenwashing :


1. Une perte de confiance : Le lobbying et la corruption sont deux reproches régulièrement formulés
à l’encontre de notre système démocratique.

Lobbying : Mener une campagne de communication ciblée, faisant pression sur les politiques lors des
votes, afin d’obtenir gain de cause dans un projet les concernant.

Ex : Joe Biden, campagne publicitaire.

. Les lobbies, (groupes organisés) autour d’intérêt commun (transport, énergie, grande distribution).

. Les actions peuvent être légales (campagne de communication, participation à des réunions
d’informations, etc.) ou bien illégales (corruption).

. S’ajoutent affaires politiques, scandales, qui ternissent le monde politique et qui remettent en
question son exemplarité.

Ex : l’affaire Tapie/corruption, l’affaire Juppé/abus de confiance, l’affaire Cahuzac/fraude fiscale.

. Sans compter qu’avec des procès souvent très longs, le sentiment d’une justice à deux vitesses.

2. Un exemple de lobbying, le greenwashing :

Le greenwashing : éco blanchiment, est un procédé de marketing (relations publiques) utilisé par une
organisation pour se donner une image trompeuse de responsabilité écologique.

Ex : Mc Donald/ Total avec la bioénergie (huile de palme). Lush et la campagne I vote nature.

Greenwashing et lobbying :

. Can Europe, (ONG écolo) référencé lobby à Bruxelles. 2nd plus gros financeur : Commission
européenne.

. Menace la neutralité politique, et envie de se faire voir par les politiques.

. Hors on parlerait d’un système démocratique, placé sous la tutelle du capitalisme, incapable de
s’engager dans des actions décisives pour le climat.

. Désinformation : transmettre au grand public une information non vérifiée, non sourcée ou bien,
dans le pire des cas, une fausse information (fake news) dans le but de manipuler l’opinion avec une
finalité politique. (Zemmour et prisons).
. L’arrivée d’Internet et des réseaux sociaux n’a fait qu’amplifier le développement de la
communication politique, accentuant l’idée qu’une bonne armée de communicants vaut mieux qu’un
programme travaillé.

III. Tenter de faire face à la crise de confiance :


1. Une recherche de la vérité : Michel Foucault est un philosophe français du XX e siècle connu pour
avoir défini le concept de parrêsia, qui est une forme de rapport à la vérité.

Parrêsia : C’est un concept hérité de la Grèce antique, qui signifie étymologiquement « parler de
tout, librement », « franc-parler ».

. Cet idéal repose sur une recherche constante d’objectivité, et donc la nécessité pour l’individu de se
libérer de ses influences.

La parole est un pouvoir : il convient donc de se distancer des influences extérieures ; de mobiliser
son esprit critique pour interroger efficacement des informations et des discours, de manière à
répondre au mieux à la recherche de vérité.

. Les citoyens doivent s’interroger face aux discours des partis politiques et de la presse, puisque ces
derniers sont forcément influencés par leur histoire, leur idéologie, parti pris.

Ex : Débat Hugo décrypte et marine le Pen.

Il convient donc, afin de clarifier les débats, de constamment remettre en question les discours
institutionnels. Particulièrement le contexte actuel d’une critique croissante de la communication
politique et des médias.

2. Exemplarité et transparence :

Le pouvoir politique doit faire preuve d’exemplarité et de transparence afin de faire vivre un lien de
confiance entre les citoyens et les représentants politiques.

Exemplarité : En politique, l’exemplarité désigne un idéal que doit atteindre le pouvoir, afin qu’il
puisse inspirer positivement l’ensemble des citoyens.

Transparence : Action selon laquelle le pouvoir politique donne librement accès aux informations,
afin de permettre à la population de comprendre les enjeux d’une réforme ou d’une loi spécifique.

La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique : est un organisme créé en 2013, sous le
mandat de François Hollande. Cette autorité travaille en coopération avec l’administration fiscale,
afin de vérifier les déclarations d’intérêt des responsables publics. (Transparence).

Conseil Supérieur Audiovisuel : Sa mission est de garantir l’exercice de la communication


audiovisuelle en France, et notamment une réelle pluralité des débats et un temps de parole plus
justement réparti.

Conclusion :

De graves problèmes remettent en question la bonne santé de la démocratie, notamment le


lobbying, les affaires politiques et la désinformation. Les initiatives citoyennes se multiplient donc
pour réclamer plus de démocratie.
En quoi les réseaux sociaux peuvent ils être source de fake news et
de manipulation ?
Notions : Faire vivre le débat dans une démocratie

I. Introduction : Jusqu’au XIX e siècle, l’information est strictement contrôlée par l’État : la
possibilité d’un débat public est donc limitée.

Arrivée des réseaux sociaux, nouvelles perspectives dans la sphère démocratique, dans la sphère du
débat.

Les réseaux sociaux, proposent d’ouvrir le débat, de permettre de partager discuter, au-delà des
limites préétablies.

II. les réseaux sociaux face aux fake news :


1. Le rôle informatif des médias :

. Le débat démocratique repose sur l’information et son accès pour tous les citoyens, puisqu’elle
permet d’obtenir les connaissances nécessaires à la discussion sur un sujet particulier.

. Sur le plan social, le développement des médias de masse (la radio, la télévision, et Internet) a
contribué à démocratiser l’information pour tous les citoyens, (ne se limite plus à l’élite).

. On relèvera une stabilité du numérique qui, s’est implanté dans l’usage des Français. La
consultation de la télévision est en baisse, loin devant les réseaux sociaux en nette augmentation.

Ex : presse engagée, d’opinion : « J’accuse » affaire Dreyfus.

2. Les médias, source de fake news :

. Michel Foucault, philosophe français du XX, défini la Parrêsia. Cet idéal repose sur une recherche
constante d’objectivité, et donc la nécessité pour l’individu de se libérer de ses influences.

. Parrêsia : C’est un concept hérité de la Grèce antique, qui signifie « franc-parler ».

. Désinformation : transmettre au grand public une information non vérifiée, non sourcée ou bien,
dans le pire des cas, une fausse information (fake news) dans le but de manipuler l’opinion avec une
finalité politique. (Zemmour et prisons).

. L’arrivée d’Internet et des réseaux sociaux n’a fait qu’amplifier le développement de la


communication politique, accentuant l’idée qu’une bonne armée de communicants vaut mieux qu’un
programme travaillé.

Ex : Terme Fake news repris inlassablement par Donald Trump pour dénoncer des faits.

. Rapport avec la vérité difficile.

. Avec l’IA, c’est d’autant plus simple de falsifier des documents.

. Fake news dans la manipulation politique.

Ex : Zemmour/ Marine et Hugo Décrypte.


III. Les réseaux sociaux source de manipulation :
1. La dépendance des médias :

De nombreux titres de presse ont été rachetés par de grosses fortunes, que ce soit dans la presse
écrite, la radio, la télévision ou sur Internet. C’est la concentration des médias.

Ex : groupe M6.

Permet de toucher une plus forte audience, tout en faisant des économies substantielles, un même
reportage pouvant être proposé aux différentes plateformes du groupe.

Ex : Partout le même discours sur toutes les chaines.

Questionnement sur l’indépendance de la presse dans un contexte de concentration des médias.


Difficulté d’objectivité journalistique pour des sujets déplaisant, par leur idéologie, à des
propriétaires (bailleurs de fonds).

88 % de la population pense qu’un média est influencé par celui qui le finances. La liberté de la
presse est globalement en recul en France.

La précarisation du métier de journaliste payés à la tâche, les pressions exercées par les des lobbies,
concentration des médias expliquent le recul de la France.

Ajd à la recherche du scandale, faire parler, au-delà de l’éthique.

Ex : Scandale François Hollande, Procès Johnny Depp surmédiatisé.

2. Le cas des réseaux sociaux :

Fournir un accès à l’information, faciliter la prise de parole des citoyens sur des questions d’actualité
parfois brûlantes, ils posent aussi la question de leurs déviances.

Ex : Pétitions-> inclusion. 2018 dans le cadre de « l’Affaire du siècle ». Condamner l’inaction


climatique. La pétition la plus signée de de France.

Cependant, les réseaux sociaux sont difficilement contrôlables et ils sont donc aussi le lieu de
différentes dérives. Cette médiocrité des contenus menace le débat démocratique.

La déconstruction du métier journalistique pollue la sphère démocratique d’un point de vue


qualitatif.

+ tt le monde est sur les réseaux mm Donald Trump, tous les politiques.

Cherchent à toucher du monde, à se faire valoir positivement, changer leur image.

Ex : campagne Joe Biden, Une nouvelle forme de lobbying.

Conclusion : Les médias, en tant que vecteurs de l’information auprès des citoyens, constituent des
piliers de la démocratie. Leur liberté est aujourd’hui remise en question. Les freins à l’établissement
d’un débat de qualité sont multiples. La multiplication des informations non vérifiées et autres fake
news sapent les bases du débat démocratique.
Première EMC :
Thème 1 :

Dans quelle mesure l’insertion sociale des prisonniers ayant purgés


leur peine peut elle être reconsidérée dans les société ?
Notions : Nouvelles formes d'expression de violence et de délinquance

Repli sur soi et communautarisme

Les fragilités du lien social liées aux transformations sociales

I. Exclusion sociale et délinquance :


1. Délinquance :

La responsabilité de la violence et de la délinquance actuelles est à partager entre les institutions


(grandes entreprises, États) et les individus (internautes anonymes, individus violents, etc.)

La propagande des idées haineuses est un des moyens utilisés par celles et ceux qui veulent
s’opposer frontalement à la société pour diffuser leur vision de la violence.

Des groupes politiques et groupuscules peuvent inciter à la violence contre des individus ou des
groupes d’individus. Pour ce faire, ils n’hésitent pas à sortir du cadre de la loi.

L’affaiblissement des normes sociales constitue le principal terreau pour l'émergence de la


délinquance.

Un grand nombre d'études établissent une corrélation entre le niveau de vie et la criminalité : la
pauvreté, le chômage, la résidence dans des quartiers défavorisés, la dureté des contrôles policiers
expliquerait l'entrée en délinquance.

2. Exclusion sociale :

On parle d’exclusion sociale lorsque l’individu ne parvient plus à s’intégrer ni à être accepté par la
société. Ce phénomène intervient lorsque l’individu s’exclut de la société.

Il intervient aussi lorsque la société n’arrive plus à faire valoir ses normes sur les individus : dans ce
dernier cas on parle d’anomie.

Une société avec un taux de chômage élevé est une société plus susceptible d’être confrontée à
l’anomie des individus qui la composent.

On peut également citer entre autres facteurs d’exclusion sociale : la maladie, le handicap ou encore
la sortie de prison.

Seuls 25 % des sortants de prison réussissent à trouver une activité professionnelle régulière dans les
douze mois après la sortie.

Plusieurs travaux ont montré que le chômage impacte positivement le taux d’incarcération et donc le
risque de récidive.

CESE, travaille sur cette question.


Peur du regard des autres, impression d’être tatoué prisonnier sur le front, difficile même de
reprendre les courses.

Essayer de travailler dans les prisons, afin de conserver une certaine dignité, surtout pour les longues
peines.

Ex : livre Rédemption, itinéraire d’un enfant cassé, Karim Mokhtari.

Idées reçues, Médias, Cinéma, qui conditionnent l’individu et l’excluent socialement.

Vidéo sur les cités, et Karim Mokhtari

3. Repli sur soi :

Cela augmente le risque de solitude des individus et donc de repli sur eux-mêmes.

Une des conséquences du repli sur soi est de placer les individus à l’écart de la communauté
nationale. L’induisant à refuser toute forme d’autorité extérieure à lui-même et à ses intérêts.

Le repli sur soi sont parfois justifiés par un double problème : celui du manque d’égalité, d’une part ;
et celui du manque d’équité, d’autre part.

Il est néanmoins possible de recréer des liens entre les citoyens.

Le repli sur soi n’est pas forcément une fatalité. L’engagement citoyen et associatif est un exemple
de solidarité envers les personnes isolées qui auraient tendance à se replier sur elles-mêmes.

Aujourd’hui des aides psychologiques sont mises à disposition lors de la réinsertion. En prison ½
décès est dû au suicide.

4. Solutions :

La prévention (assurée notamment par l’école ou les associations) est la première arme pour aider
les individus à se prémunir contre la violence.

Il est donc essentiel de rester attentif aux signaux de détresse émis par un individu en situation de
fragilité. La solidarité peut permettre à une victime de faire entendre sa voix en réaction à l’injustice.

Aujourd’hui, réseaux sociaux, mettent en lumière cette problématique, donnent une image
différente.

Conclusion :

Troubles peuvent mener à des situations plus graves. Il faut toujours faire plus, insuffisant, aides
psychologiques, car la réinsertion ne se fait pas post, mais durant l’incarcération, c’est un travail qui
doit se faire sur le moment, afin d’éviter la récidive, et éduquer les populations.
Dans quelle mesure la violence conjugale impacte t elle Le lien
social ?
Notions :

Nouvelles formes d'expression de violence et de délinquance

Les différentes formes de défiance vis à vis de la société

I. Introduction : La notion de lien social signifie en sociologie française l'ensemble des


appartenances, des affiliations, des relations qui unissent les gens ou les groupes sociaux entre eux

II. Différentes formes de déviance :


1. L’essor d’internet :

On assiste à une démocratisation de l’information.

L’apparition successive des réseaux sociaux a encore accentué ce phénomène : en 2004, Mark
Zuckerberg crée Facebook ; en 2006 Twitter fait son apparition.

Ces plateformes auront notamment permis l’expression d’envergure (cf. #Me too). Qui aura permis
d’ouvrir les perspectives vers des problématiques bien trop négligées jusqu’alors : le cas des
violences faites aux femmes.

Ex : #balancetoporc, chanteuse Angèle.

Internet, en garantissant l’anonymat aura émancipé la parole, poussant les femmes à s’exprimer sur
leur situation.

2. Violences conjugales, répercussions familiales :

Les plaintes doublent depuis 2017. (#Me too).

87% des violences conjugales sont faites aux femmes, selon vie publique.

14% des françaises se disent subir des violences conjugales, et 9% se disent victimes de violences
physiques.

On parle de près de 2*10**5 victimes en 2021.

Augmentation des féminicides depuis 2021, souvent suite à la séparation.

Depuis le Covid, on parle de pandémie fantôme, Nicole Kidman pour l’ONU.

Emission ça commence aujourd’hui, souvent les violences conjugales touchent les enfants aussi, ou
du moins les traumatisent.

Difficulté de gérer les violences, situations.

III. Repli sur soi et limites :


1. Repli sur soi : Sur ces séquelles physiques et psychiques viennent souvent se greffer des
difficultés sociales. De nombreuses victimes ont honte des violences subies et n'osent pas en
parler. Ceci a pour conséquence un repli sur soi de plus en plus prononcé. Elles commencent à
s'isoler.
Tombent dans l’alcoolisme.

Peur de ne pas etre écouté, de ne pas etre compris.

Peur de ne pas s’en sortir si on quitte le conjoint.

On parle d’exclusion sociale lorsque l’individu ne parvient plus à s’intégrer ni à être accepté par la société.
Ce phénomène intervient lorsque l’individu s’exclut de la société.

Une personne en situation d’exclusion sociale est fragilisée : elle perd de la considération, soit vis-à-vis
d’elle-même, soit vis-à-vis des autres individus de la société.

Difficile de devoir s’affirmer lorsqu’il s’agit d’une personne proche de la famille.

Peur de porter plainte.

2. Difficulté de gestion du système français :

Si d’importants progrès ont été faits ces 20 dernières années, avec la loi du 30 juillet 2020,
notamment sous l’impulsion des associations féministes, pour protéger les femmes des violences
conjugales, l’accueil des victimes reste très inégal et trop souvent maltraitant.

Plaintes classées sans suite.

Difficulté à croire la victime.

Remise en question de l’acte, des perceptions de la personne.

Procès long, couteux, et sinueux.

Ex : Charlotte Werkmeister, le monde.

Conclusion :
Les violences conjugales, touchent ainsi la sphère familiale, et le tabou est levé grâce aux réseaux
sociaux, et mouvements féministes.

Malgré tout, les femmes continuent au sein de leur vie privé de devoir faire face aux déviances en
continuelle augmentation, suite à la crise du Covid 19.

Des précautions sont prises par le système judiciaire, mais celui-ci fait face à des contestations, qui
demandent à revoir certaines prises en charge, afin de prévoir aux mieux des solutions face à ce
fléau, qui ne cesse de défier le lien social.
Thème 2 :

En quoi la sécurité sociale prévient-elle de l’exclusion sociale ?


Notions :

Les politiques publiques en faveur de l'égalité et de la citoyenneté

Nouvelles solidarités et nouveaux liens sociaux

I. Introduction : Les transformations actuelles de la société française font évoluer le lien social
qui nous unit et nous incitent à imaginer de nouvelles formes de solidarité.

II. Exclusion, cohésion sociale :


1. l’exclusion sociale :

On parle d’exclusion sociale lorsque l’individu ne parvient plus à s’intégrer ni à être accepté par la
société. Ce phénomène intervient lorsque l’individu s’exclut de la société.

Il intervient aussi lorsque la société n’arrive plus à faire valoir ses normes sur les individus : dans ce
dernier cas on parle d’anomie.

Une société avec un taux de chômage élevé est une société plus susceptible d’être confrontée à
l’anomie des individus qui la composent.

On peut également citer entre autres facteurs d’exclusion sociale : la maladie, le handicap ou encore
la sortie de prison.

Cela augmente le risque de solitude des individus et donc de repli sur eux-mêmes.

Une des conséquences du repli sur soi est de placer les individus à l’écart de la communauté
nationale. L’induisant à refuser toute forme d’autorité extérieure à lui-même et à ses intérêts.

Le repli sur soi sont parfois justifiés par un double problème : celui du manque d’égalité, d’une part ;
et celui du manque d’équité, d’autre part.

Il est néanmoins possible de recréer des liens entre les citoyens.

2. la cohésion sociale :

Contre ex : Démarche de mise à distance volontaire est contraire à l’idée de vivre ensemble :
quartiers résidentiels clôturés, et essor du capitalisme, fragmente la population.

De nombreuses nouvelles associations se créent néanmoins encore aujourd’hui, pour répondre aux
défis de l’époque actuelle (aide aux migrants, cours d’informatique, agriculture urbaine, etc.).

Les actions de solidarité peuvent prendre différentes formes en fonction de l’actualité ou du


contexte international.

III. Sécurité sociale, et politiques d’égalité :


1. Politique d’égalité :

Le terme « politique publique » désigne l’ensemble de mesures prises et financées par une
institution relevant de l’autorité de l’État visant à lutter contre les inégalités sociales.
Les politiques publiques menées par l’État permettent de lutter contre les discriminations qui
menacent la cohésion de notre société.

Ex : c’est à l’école de s’adapter aux besoins particuliers des élèves et non l’inverse.

Toutefois, l’application des textes législatifs et réglementaires se heurte parfois à des difficultés très
concrètes qui en limitent les effets positifs escomptés.

On peut cependant faire de nombreux reproches au système capitaliste (compétition exacerbée,


recherche systématique du profit, pressions sur les employés etc.).

2. Sécurité sociale :

19 octobre 1945 : Sous De Gaulle, grâce aux impôts.

Inclusion : un effort démocratique pour que tous les citoyens, en situation de handicap ou non,
puissent participer pleinement à la société, selon un principe d'égalité de droit.

4 branches de la Sécurité sociale :

La branche Famille, gérée par les Allocations familiales.

La branche Maladie, gérée par l'Assurance Maladie.

La branche Accidents du travail – maladies professionnelles, également gérée par l'Assurance


Maladie, car frais trop élevés, donc on gère. (Carte vitale).

La branche Retraite, gérée par l'Assurance Retraite.

. Allocations chômage, pôle emploi, permet d’intégrer les personnes en marge dans la société.

Conclusion :

Afin de préserver la société des déchirements, exclusion, plusieurs politiques, parmi elles la sécurité
sociale.
L’engagement Vegan est-il réellement en accord avec l’engagement
environnemental ?
Notions :

Étendre les droits, étendre les responsabilités

Les nouvelles causes fédératrices

I. Introduction :
II. Responsabilités citoyennes et engagement environnemental :
1. Responsabilité citoyenne :

Se comporter en citoyen responsable implique d’agir en ayant pleinement conscience de ses droits et
de ses devoirs.

Ces droits, sont répartis en plusieurs catégories : droits fondamentaux ; droits politiques ; droits
économiques et sociaux ; droits environnementaux.

Depuis une vingtaine d’années, émerge le souhait de voir évoluer le fonctionnement démocratique
de notre société.

Des citoyens se sont récemment mobilisés pour réclamer de nouveaux droits.

Ex : Environnent Greta, France.

Cette mobilisation menée par la jeunesse à l’échelle mondiale aura permis d’alerter l’opinion et les
pouvoirs publiques et de remettre en perspective les responsabilités de chacun.

2. Engagement environnemental :

Les sociétés industrialisées sont à l’origine d’une concentration de plus en plus importante de gaz à
effet de serre dans l’atmosphère. A l’origine d’un dérèglement climatique.

En découle : une multiplication de phénomènes météorologiques extrêmes ; une fonte des glaces au
niveau des pôles ; une hausse du niveau de la mer.

Le dérèglement climatique a donc un impact direct sur la biodiversité. Lutter contre les
conséquences du dérèglement climatique implique la prise de décisions politiques, mais aussi
l’engagement des citoyens.

L’engagement des citoyens se manifeste avant tout par des gestes simples de la vie quotidienne, par
exemple : pratiquer le tri sélectif des déchets ; privilégier les circuits courts ; pratiquer le covoiturage.

Greta Thunberg notamment a vu son appel à la grève lancé le 15 mars 2019, très vite relayé sur
Facebook, Instagram et YouTube, permettant de réunir de très nombreux lycéens autour d’une cause
commune, la lutte contre le dérèglement climatique.

En décembre 2018, elle est intervenue pour la COP 24. « Nous sommes venus ici pour vous informer
que le changement s’annonce, que cela vous plaise ou non ».

En 2015, la COP 21 se conclut par la signature de l’accord de Paris par 195 États à agir afin de
maintenir le réchauffement climatique sous la barre 2° des d’ici à 2100. (Engagement non respecté).
III. Limites du Veganisme :
1. Veganisme :

Le véganisme : dit également végétalisme intégral, est un mode de vie qui refuse l'exploitation des
animaux, et exclut donc la consommation de produits d'origine animale.

Le végan à pour mode de vie d’exclure tout produit provenant de l'exploitation animale. Par
exemple, un végan n'achète pas cuir/ fourrure.

L'élevage émet l'équivalent en ammoniaque de 60 M d'habitants, soit 80%. La France est le premier
pays émetteur d'Europe. Ce dernier se dissout dans les précipitations et provoque des pluies acides.

L’élevage est la 2e cause d’émissions de GES d’origine anthropique, représentant 14,5 % des
émissions globales, avant les transports.

L’élevage est responsable 70 % de la déforestation mondiale. (Amazonienne)

L’industrie agroalimentaire animale est responsable de 30 % de toute la consommation d’eau douce


dans le monde.

Les océans, déjà perturbés par le réchauffement climatique, le sont aussi par le pillage de leurs
ressources. Selon l’ONU, les ¾ des océans sont surexploités ou déjà vidés de leurs poissons.

2. Dérive de ce mode de vie :

On parle d’un mode de vie avec des répercussions importantes sur la santé ; qui ne peuvent être
comblées que par des compléments alimentaires.

Fausse bonne idée, car pas plus écologique que les autres.

Interprétations douteuses.

A l’échelle planétaire près de ¾ des substituts végétaux contiennent du soja. Or cette légumineuse,
réputée pour sa richesse en protéines, est principalement cultivée aux États-Unis, au Brésil et en
Argentine. Et ces pays ne s’embarrassent pas vraiment de contraintes écologiques ou scientifiques.

Le veganisme inadapté pour nourrir les populations futures.

Conclusion : Il ne s’agit pas d’adopter des méthodes drastiques, mais bien d’évoluer en fonction,
diminuer ses consommations quotidiennes de viandes, sans pour autant leur tourner le dos, tout est
question de balance.

Vous aimerez peut-être aussi