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Après les années de plomb sous le règne du Roi Hassan II le Maroc a du faire face à
un changement de mentalité du peuple marocain qui à découvert avec effrois la
réalité de certains bagnes et des conditions de détention qui ont été rapporté par les
anciens détenu. Condition que l’ont peut définir comme inhumaine où la torture
physique et psychologique étaient la règle. Le Maroc a officiellement fait son Mea
Culpa et a mis en place une instance officielle (Instance
d’équité et réconciliation) qui a eue pour but de rétablir la vérité et de permettre aux
victimes à retrouver leur dignité.
Depuis le 20/02/2011, le Maroc est mis sous pression par une partie de son peuple et
des forces vive du pays qui dans la vague du « printemps arabe » est sortie dans la
rue, pacifiquement pour demander plus de liberté, une justice sociale et politique,
l’arrêt de la corruption endémique qui gangrène le pays et une Justice équitable et
indépendante.Le Royaume du Maroc a modifié une série de lois dans les différents
textes législatifs, qui va du droit des enfants, au droit de presse en passant par le
renforcement de la législation contre les tortionnaires.
Malgré ces efforts que nous encourageons, notre constat sur le terrain est
malheureusement àl’opposé de tous ces textes et des bonnes intentions qui ont
suscité la mise en place de ceux-ci. Et nous sommes persuadé que des textes de lois
restent inefficaces sans un réel outil de contrôle.
Depuis 2002 (lancement de la campagne de lutte contre le terrorisme) les lois
anti-terroristes ont permis aux autorités marocaines d’arrêter des centaines de
prévenus qui ont été traité et condamné dans des conditions qui ne respectent pas
les droits humains. On parle de tortures,de condition inhumaine dans des centres de
détentions secrets (Temara1 revient
systématiquement dans les plaintes) et d’absence de procès équitable.
selon rené cassin ( scientifique ) les droits de l’homme constituent une science , le
critère de cette science est la dignité humain , son objet et la recherche des moyens
de protection de ses droits .
selon karel vasak ( donné par l'ordinateur ) : cette définition se base sur la
technologie , et que les dt d’hom sont une science qui concerne l’homme travailleur
et qui considère l’égalité comme le droit le plus important
selon yves Madiot (bidimensionnelle ) il a pour objet la protection des droits sur le
plan interne et sur le plan international
- universels et inaliénable : Les droits de l'homme sont les mêmes pour tous les
humains sans considération de la race, du sexe, de la religion, de l'ethnie, de
l'opinion politique ou autre, de l'origine sociale ou nationale. Tous les hommes
sont nés libres et égaux en dignité et en droit. Les droits humains sont «
universels » parce qu'ils s'appliquent à tout le monde . Ces droits ne peuvent
être enlevés car personne n'a le droit de priver une autre personne de ses
droits sous aucun prétexte.
- Égaux et non discriminatoires : tous les êtres humains naissent libres , égaux
en dignité et en droit .
Droit humanitaire : Le droit international humanitaire (DIH) est le droit qui réglemente
les situations de conflits armés internationaux ou internes. Son objectif est double :
limiter les cibles et les formes de la violence armée et garantir des secours aux
populations victimes du conflit.Le droit international humanitaire contemporain a
deux sources principales : le droit de Genève, c’est-à-dire, l’ensemble des règles qui
protègent les victimes de la guerre, et le droit de La Haye, c’est-à-dire, les
dispositions qui régissent la conduite des hostilités, il est reconnu comme droit de
paix .
Ceci donc explique pourquoi la notion reste largement utilisée dans les documents
internationaux aussi bien universels que régionaux.
L’expression « libertés publiques » est utilisée, d’une part, pour rendre compte de la
consécration juridique des droits de l’Homme. En effet l’adjectif « public » a pour rôle
de montrer que les libertés sont reconnues et protégées par l’Etat. D’autre part
l’expression « libertés publiques » montre que les droits reconnus font partie du droit
applicable dans un Etat. De ce fait elles sont opposables à la puissance publique
essentiellement à l’administration car généralement c’est le législateur qui leur
accorde la consécration juridique. Les libertés publiques ont un statut législatif.
Comment distinguer les libertés et droits fondamentaux des autres notions qu’est ce
qui fait la spécificité de cette notion ? En d’autres termes quel est le critère de la
fondamentalité ?
Pour répondre à cette question la doctrine est divisée entre deux courants. Le courant
qui privilégie la conception formelle et considère que ces droits sont fondamentaux
car ils sont rattachés à une norme de degré supérieur c'est-à-dire la constitution ou
des dispositions internationales. Ce rattachement à une norme de degré supérieur
explique que ces droits et libertés bénéficient d’une protection complété non
seulement à l’égard de l’administration mais à l’égard de tous les pouvoirs législatif,
exécutif et judiciaire. Le courant qui privilégie la conception matérielle, les droits
fondamentaux sont considérés comme tels eu égard à l’importance qu’ils
représentent pour la société.
A retenir :
Les droits de l’Homme sont des droits inhérents à la nature humaine que chaque
individu peut découvrir en lui-même grâce à sa faculté raisonnante. Les droits de
l’Homme existent en dehors de toute consécration juridique.
Les libertés publiques désignent une consécration juridique des droits de l’Homme
caractérisée par la place et le rôle de la loi. Les libertés publiques ont un statut
législatif et sont opposables essentiellement au pouvoir exécutif.
2- la charte de cyrus : rédigée par le roi de perse pour le peuple de son royaume ,
reconnaissent les droits à la liberté , à la sécurité à la tolérance religieuse,
l’interdiction de l'esclavage .
c’est donc dans l'antiquité grèce qu’on voyait apparaître quelques prémices de droit
de l’homme notamment dans les relations harmonieuse entre l’individu et l’Etat cité
introduire l’idée du vouloir et de la volonté car le monde est crée par un acte de
volonté de Dieu, l’Homme étant crée à l’image de Dieu, lui aussi est doté de volonté ;
l’idée de la dignité humaine car l’Homme est une créature de Dieu, il est donc digne
de respect en dépit de ses appartenances ;
l’idée de l’existence d’une sphère propre à l’individu, une sphère d’autonomie car la
formule évangélique « rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu »
suppose que tout ce qui concerne la conscience échappe au pouvoir ;
Premier texte adopté par une assemblée constituante. Elle reste marquée
par son caractère philosophique et universaliste qui lui a permis une large
diffusion.
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme a été adoptée le 10 décembre 1948 à Paris
par les 58 Etats Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale de l'ONU. traduit dans
plus de 500 langues différentes , continue d'être une source d’inspiration pour promouvoir
l’exercice universel des droits de l’homme /
- La déclaration universelle des droits de l’homme :
DUDH, proclamé par une résolution en date du 10 décembre 1948 , par l’assemblée
générale de l’onu . c’est au début de l’année 1947 , lors de sa première session que la
commission a établit un comité de rédaction . initialement composé de la présidente
eleanor roosevelt , eu du vice président chang et du rapporteur charles malik , la
comité de rédaction sera élargis dans un second temp
Le contenu de la déclaration :
Les droits de l’individu dans ses rapports avec autrui : vie privée, liberté de circuler,
droit à l’asile, à la nationalité, au mariage, à la propriété ( art 12 à 17)
Les libertés publiques et politiques fondamentales pensée, conscience, religion,
réunion, association, participation politique (art 18 à 21)
Les droits économiques et sociaux : droit au travail, droit à un salaire égal, droit
syndical (art 22à 27)
La déclaration se termine par trois articles 28-29-30 qui font le lien entre l’individu et
la société. Ainsi l’article 28 dispose que « toute personne a droit à ce que règne, sur le
plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés
puissent y trouver plein effet. »
La signification de la déclaration :
Le dépassement d’un ordre juridique fondé sur la distinction entre ce qui est interne
et ce qui est externe ; le droit international des droits de l’homme est un droit qui
dépasse cette dualité.
L’apparition d’une protection internationale des droits de l’homme qui fait que les
Etats ne peuvent plus se cacher derrière la souveraineté nationale pour porter atteinte
aux droits.
La déclaration a acquis une valeur plus juridique par l’adoption des deux pactes
internationaux de 1966 relatifs, l’un aux droits civils et politiques entrés en vigueur
en mars 1976( considéré comme droit créance nécessite l’intervention de l’Etat qui
sont le droit à la vie, la sûreté , à la propriété, liberté de penser , droit d’asile ,droit à la
nationalité ,) l’autres aux droits économiques, sociaux et culturel , entré en vigueur
en janvier 1976. ( droit à la protection sociale , au travail , l'éducation , au repos et
aux loisirs ).
D’autres disent que cette philosophie a vu le jour en Europe pendant le siècle des
lumières. elle est le produit d’une vision de l’Homme et des rapports sociaux
produits dans un contexte sociopolitique .
- lors de l’élaboration de la DUDH , la majorité des pays arabo-musulmans
étaient sous-occupation ou en vois de se libérer .
le discours relativiste invitait la communauté internationale à prendre en
considération trois variables :
L’adhésion à l’universel : elle se manifeste dans le fait que la charte africaine reprend
pour son compte l’acquis normatif international c'est-à- dire les droits reconnus par
d’autres instruments internationaux : la déclaration universelle des droits de l’homme
et d’autres déclarations. Ainsi le chapitre 1 de la première partie est réservé aux droits
individuels soit 16 articles (2à 18) dans lesquels sont reconnus les principes de base
des droits de l’homme, les droits politiques et les droits économiques, sociaux et
culturels. ( Egalité et non discrimination, protection de la personne humaine, le droit à
la vie, l’intégrité de la personne, l’interdiction de la torture et de l’esclavage, le droit à
la reconnaissance de la personnalité juridique, le droit à la justice, à un procès
équitable, la légalité des peines, la liberté de mouvement, la liberté de conscience,
l’information, les libertés collectives d’association et de réunion ainsi que les droits
économiques et sociaux tels que le droit au travail, à une rémunération équitable, à la
santé, à l’éducation...)
La charte africaine défend de nouveaux droits tels que le droit au développement (art
22), le droit à la paix (art 23), le droit à un environnement satisfaisant (art24) et lance
de ce fait une nouvelle génération des droits de l’homme qu’on appelle la troisième
génération.
La prise en compte des devoirs individuels puisque la charte établit une liaison étroite
entre les devoirs et les droits. Ainsi la première partie de la charte porte le titre « des
droits et des devoirs » et neuf articles sont consacrés aux devoirs des peuples et
individuels. (devoirs envers l’Etat, la société, la famille, les valeurs culturelles
africaines.)
La charte américaine
continent américain à San José, Costa Rica, elle est entrée en vigueur le 18
juillet 1978.
La déclaration américaine reconnaît une série de droits civils, politiques,
économiques, sociaux et culturels : notamment le droit à la protection
de la maternité et de l’enfance, le droit à l’éducation……
• Cependant, cette Charte n’a pas connu un sort heureux car elle reste un
de rassemblement pacifique (art. 24), le droit au travail (art. 34, § a), le droit
à une protection sociale, y compris l’assurance sociale (art. 36), le droit de
participer à la réalisation du développement (art. 37), de bénéficier
gratuitement des services de santé de base et d’accéder aux centres de
soins médicaux sans discrimination aucune (art. 39, § a).
• La Charte permet le prononcé et l’application de la peine de mort contre des
personnes de moins de 18 ans si la législation interne de l’État partie le
permet.
• La charte asiatique
• En Asie, l’idée de créer un système régional des droits de l’Homme a
conduit à la mise sur pied, en 1993, d’un groupe de travail, qui avait pour
objectif d’élaborer une Charte asiatique des droits de l’Homme. Depuis lors,
les travaux n’ont cependant guère progressé.
• Il n’existe pas en Asie d’organisme intergouvernemental chargé de veiller à
•la Constitution du 29 juillet 2011, réserve une place importante aux droits et libertés
des citoyens à tel point qu’elle paraîtrait comme étant une constitution des droits de
l’Homme.
•Elle énonce une longue liste de droits et de libertés, couvrant 22 articles (articles
19-40), regroupés sous le titre II de la Constitution.
•L’égalité de tous les marocains devant la loi (art. 6)
• l’égalité entre l’homme et la femme dans l’exercice des libertés et droits civils et
politiques (art. 19)
• le droit à l’information (art. 27)
Pouvons-nous dire qu’en matière de Droits de l’Homme au Maroc Tout va très bien ?
• Signataire de plusieurs conventions, protocoles et chartes, le Maroc a
accueilli la 2ème édition du Forum Mondial des Droits de l’Homme du 27 au
30 novembre 2014.
• Après ce forum y a-t-il eu un changement ?
Quel est le but de l’organisation de ce forum mondial des droits de l’Homme au
Maroc ? Est-ce pour la forme ou pour une publicité mensongère ?
Les acquis du Maroc en matière de Droits de l’Homme