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Définition de dt de l’homme

Après les années de plomb sous le règne du Roi Hassan II le Maroc a du faire face à
un changement de mentalité du peuple marocain qui à découvert avec effrois la
réalité de certains bagnes et des conditions de détention qui ont été rapporté par les
anciens détenu. Condition que l’ont peut définir comme inhumaine où la torture
physique et psychologique étaient la règle. Le Maroc a officiellement fait son Mea
Culpa et a mis en place une instance officielle (Instance
d’équité et réconciliation) qui a eue pour but de rétablir la vérité et de permettre aux
victimes à retrouver leur dignité.
Depuis le 20/02/2011, le Maroc est mis sous pression par une partie de son peuple et
des forces vive du pays qui dans la vague du « printemps arabe » est sortie dans la
rue, pacifiquement pour demander plus de liberté, une justice sociale et politique,
l’arrêt de la corruption endémique qui gangrène le pays et une Justice équitable et
indépendante.Le Royaume du Maroc a modifié une série de lois dans les différents
textes législatifs, qui va du droit des enfants, au droit de presse en passant par le
renforcement de la législation contre les tortionnaires.
Malgré ces efforts que nous encourageons, notre constat sur le terrain est
malheureusement àl’opposé de tous ces textes et des bonnes intentions qui ont
suscité la mise en place de ceux-ci. Et nous sommes persuadé que des textes de lois
restent inefficaces sans un réel outil de contrôle.
Depuis 2002 (lancement de la campagne de lutte contre le terrorisme) les lois
anti-terroristes ont permis aux autorités marocaines d’arrêter des centaines de
prévenus qui ont été traité et condamné dans des conditions qui ne respectent pas
les droits humains. On parle de tortures,de condition inhumaine dans des centres de
détentions secrets (Temara1 revient
systématiquement dans les plaintes) et d’absence de procès équitable.

selon ​rené cassin ( ​scientifique ​) ​ les droits de l’homme constituent une science , le
critère de cette science est la dignité humain , son objet et la recherche des moyens
de protection de ses droits .

selon​ karel vasak ( ​donné par l'ordinateur ​) ​: cette définition se base sur la
technologie , et que les dt d’hom sont une science qui concerne l’homme travailleur
et qui considère l’égalité comme le droit le plus important

selon​ yves Madiot​ (bidimensionnelle ) il a pour objet la protection des droits sur le
plan interne et sur le plan international

les caractéristiques des droits de l’homme

- universels et inaliénable : ​Les droits de l'homme sont les mêmes pour tous les
humains sans considération de la race, du sexe, de la religion, de l'ethnie, de
l'opinion politique ou autre, de l'origine sociale ou nationale. Tous les hommes
sont nés libres et égaux en dignité et en droit. Les droits humains sont «
universels » parce qu'ils s'appliquent à tout le monde . Ces droits ne peuvent
être enlevés car personne n'a le droit de priver une autre personne de ses
droits sous aucun prétexte.

- Interdépendants et indivisibles : ​Les droits de l'homme sont indivisibles​.


Qu'ils soient civils, culturels, économiques, politiques ou sociaux, ces ​droits
sont​ inhérents à la dignité de la personne humaine. l'amélioration d’un droit
facilite le progrès des autres , de la même manière , la privation d’un droit a un
effet négatif sur les autres

- Égaux et non discriminatoires : ​ tous les êtres humains naissent libres , égaux
en dignité et en droit .

Les générations de dt de l’homme

la première générations : ​( droits civil et politiques) .


ce sont des droits et liberté que l’individu peut opposer à l’Etat , celui ci ne pouvant
agir en sens contraire pour les limiter ou les supprimer . on les nomme aussi “libertés
-résistance “ ou “ droit - liberté” .

la deuxième génération :​( droit économique et sociaux ).


ce sont des droits qui nécessitent l’intervention de l’Etat pour être mise en oeuvre ,
on les nomme aussi “ droit - créance “ telle que le dt au travail , à la sécurité sociale ,
et droit de se syndiquer . la différence entre la 1 et la 2 réside dans le fait que dans la
première les Etats doivent respecter ces droits , quant aux secondes , les Etats
doivent mobiliser des fonds pour les mise en oeuvre .

la troisième génération : ​( les droits de solidarité)


cette nouvelle génération comporte plusieurs éléments qui entrent tous dans une
logique de solidarité . telle que les droits environnementaux , le droit de
développement , le droit à la paix , à l’eau , à l’air pur , ou encore au respect du
patrimoin commun de l’humanité .

la quatrième génération : ( ​information , et communication , médecine et biologie )


cette génération recouvre les droits liés au développement des moyens d'information
et de communication .
exemple , dans la domaine de la biomédecine , les nouveaux droits portent sur la
question de l’euthanasie et du droit à la vie .

les différentes notion de droit de l’homme :

Droit humanitaire : ​ Le droit international humanitaire (DIH) est le droit qui réglemente
les situations de conflits armés internationaux ou internes. Son objectif est double :
limiter les cibles et les formes de la violence armée et garantir des secours aux
populations victimes du conflit.​Le droit international humanitaire contemporain a
deux sources principales : le droit de Genève, c’est-à-dire, l’ensemble des règles qui
protègent les victimes de la guerre, et le droit de La Haye, c’est-à-dire, les
dispositions qui régissent la conduite des hostilités, il est reconnu comme droit de
paix .

libertés publiques :​ l'ensemble des ​droits​ et des ​libertés​ individuelles et collectives


garantis par les textes législatifs et donc par l'​Etat​. Les libertés ne sont dites
publiques​ que si l'Etat intervient pour les reconnaître et les aménager, quel que soit
l'objet de cette liberté.

droits et libertés fondamentaux : ​les droits fondamentaux (ou ​libertés​ fondamentales)


sont l'ensemble des ​droits​ subjectifs primordiaux de l'individu, assurés dans un ​Etat
de droit​ et une ​démocratie​. C'est une notion abstraite dont il n'existe pas de définition
faisant l'​unanimité​.

II - Libertés publiques et droits de l’Homme.


1- L’expression « droits de l’Homme » dans l’acception que nous lui donnons de nos
jours remonte au XVIII e siècle et la philosophie des lumières. L’idée à la base de cette
notion c’est que l’Homme de par sa nature a des droits qui sont inaliénables car ils
constituent sa propriété personnelle. Ces droits que l’Homme tient de sa nature
existent en dehors de toute consécration étatique. En conséquence , ces droits
s’imposent et ont un caractère obligatoire même s’il n’ y a pas un texte de droit : la
seule affirmation leur donne un caractère obligatoire.

La notion droits de l’Homme introduit aussi une idée d’universalité : la nature


humaine est partout la même, les droits de l’Homme sont en conséquence, communs
à tous les Hommes.

Ceci donc explique pourquoi la notion reste largement utilisée dans les documents
internationaux aussi bien universels que régionaux.

2- Les libertés publiques est une expression propre à la terminologie juridique


française. Elle a été employée dans des textes y compris constitutionnels.

L’expression « libertés publiques » est utilisée, d’une part, pour rendre compte de la
consécration juridique des droits de l’Homme. En effet l’adjectif « public » a pour rôle
de montrer que les libertés sont reconnues et protégées par l’Etat. D’autre part
l’expression « libertés publiques » montre que les droits reconnus font partie du droit
applicable dans un Etat. De ce fait elles sont opposables à la puissance publique
essentiellement à l’administration car généralement c’est le législateur qui leur
accorde la consécration juridique. Les libertés publiques ont un statut législatif.

3- Les droits fondamentaux : la notion de « droits fondamentaux revient à la tradition


constitutionnelle allemande. Utilisée pour la première fois dans la constitution
allemande du 28/mars/1848 dans une section VI, reprise dans la seconde partie de la
constitution de Weimar de 1919, elle occupe une place de choix dans la loi
fondamentale de la république fédérale allemande de 1949 puisque 19 articles relatifs
aux droits fondamentaux sont placés à la tête de la constitution. Par la suite plusieurs
autres Etats européens à l’instar de l’Espagne, la France, la Suède vont utiliser
l’expression de libertés et droits fondamentaux qui sera reprise aussi par des textes
internationaux.

Comment distinguer les libertés et droits fondamentaux des autres notions qu’est ce
qui fait la spécificité de cette notion ? En d’autres termes quel est le critère de la
fondamentalité ?

Pour répondre à cette question la doctrine est divisée entre deux courants. Le courant
qui privilégie la conception formelle et considère que ces droits sont fondamentaux
car ils sont rattachés à une norme de degré supérieur c'est-à-dire la constitution ou
des dispositions internationales. Ce rattachement à une norme de degré supérieur
explique que ces droits et libertés bénéficient d’une protection complété non
seulement à l’égard de l’administration mais à l’égard de tous les pouvoirs législatif,
exécutif et judiciaire. Le courant qui privilégie la conception matérielle, les droits
fondamentaux sont considérés comme tels eu égard à l’importance qu’ils
représentent pour la société.

A retenir :

Les droits de l’Homme sont des droits inhérents à la nature humaine que chaque
individu peut découvrir en lui-même grâce à sa faculté raisonnante. Les droits de
l’Homme existent en dehors de toute consécration juridique.

Les libertés publiques désignent une consécration juridique des droits de l’Homme
caractérisée par la place et le rôle de la loi. Les libertés publiques ont un statut
législatif et sont opposables essentiellement au pouvoir exécutif.

Les libertés et droits fondamentaux ont une consécration constitutionnelle et sont


opposables à tous les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire.

les droits de l’Homme dans les anciens civilisations :

1- le code de hammurabi ​: ​ ​le Code dit d'Hammourabi représente le premier embryon


de Droits de l'Homme puisque, dans ses considérants, il est exposé que le propos est
de "faire éclater la Justice pour protéger l'individu contre 'l'arbitraire du pouvoir".

2- la charte de cyrus​ : rédigée par le roi de perse pour le peuple de son royaume ,
reconnaissent les droits à la liberté , à la sécurité à la tolérance religieuse,
l’interdiction de l'esclavage .

3- En Égypte :​ les rois se considéraient comme des dieux . comme le pharaon


4- En Inde : ​les rois sont des dieux ou des semi-dieux. la soumission aveugle et à
l'obéissance total envers eux ne laissent guère de place aux droits de l’Homme .
6- Romaine :​ connaissent pas “la liberté autonomie “ il n'y avait ni liberté ni droits .
exemple un roi interdit au homme de rester célibataire .

c’est donc dans l'antiquité grèce qu’on voyait apparaître quelques prémices de droit
de l’homme notamment dans les relations harmonieuse entre l’individu et l’Etat cité

Les droits de l’homme dans les religions monothéistes :

le judaïsme​ : la religion juive se base sur la torah qui correspond à l’ancien


testament et sur ses développements dans le talmud . dans le judaïsme , l’homme
est créé à l’image de dieu ; dans les 10 commandement appelé aussi table de loi ;
interdisant le vol , le meurtre , l'adulte , ainsi se trouvait l'égalité et la liberté mais ,
au cour de l’histoir le torah a été falsifié , dont quelque droit sont reconnue que pour
les juifs.

la christianisme :​ l’émergence du christianisme provoque une véritable révolution


intellectuelle . dans le christianism , l’homme et le fils de dieu , chaque individu est
créé à l'image de dieu et que tous les hommes sont égaux en dignité . le christianisme
a légitimité ensuite la limitation du pouvoir dont rend compte la formule évangélique
« Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ! .
autrement​ dit , le christianisme distingue le monde des hommes et celui de dieu . il
faut s'arrêter là ou commence le sphére de dieu . mais mais , au cour de l’histoir le
bible a été falsifié .

a- L’influence de la religion chrétienne: ​la religion chrétienne est considérée


comme une source indirecte à la théorie des droits de l’Homme car son rôle a été de
former les mentalités pour une nouvelle conception de l’Homme. Son apport se
résume en :

introduire l’idée du vouloir et de la volonté car le monde est crée par un acte de
volonté de Dieu, l’Homme étant crée à l’image de Dieu, lui aussi est doté de volonté ;

l’idée de la dignité humaine car l’Homme est une créature de Dieu, il est donc digne
de respect en dépit de ses appartenances ;

l’idée de l’existence d’une sphère propre à l’individu, une sphère d’autonomie car la
formule évangélique « rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu »
suppose que tout ce qui concerne la conscience échappe au pouvoir ;

l’idée de la limitation du pouvoir car la dualité temporel/spirituel veut dire que le


domaine de la conscience religieuse est soustrait à l’autorité de l’Etat. Le pouvoir est
donc limité et l’individu est en droit de désobéir lorsque le pouvoir dépasse ses
limites ;

l’idée de la légitimité de la résistance à l’oppression.


(((les courants ))))

Les textes anglaise

la magna carta ( la grande charte )


En 1215, à la suite de violations par le roi d’Angleterre Jean sans Terre d’un certain
nombre de lois anciennes et de coutumes qui régissent l’Angleterre, ses sujets le
forcèrent à signer la Magna Carta, qui énumère ce qui plus tard allait être considéré
comme les droits de l’Homme. Parmi eux figure le droit de l’Église à ne pas être
soumise à l’influence d’un gouvernement, le droit de tous les citoyens libres à
posséder et à hériter des biens et à être protégés contre des impôts excessifs et que
tous citoyens ne peut être arrêté ou emprisonné , dépossédé de ses biens sans
jugement .

L’​Habeas corpus 1679


− ​(Loi d')Habeas Corpus.​ Loi votée au ​xviie siècle​ par le Parlement anglais et garantissant
la liberté individuelle, qui évite l'arbitraire de la détention par une justification judiciaire de
celle-ci en donnant le droit au détenu de comparaître immédiatement

Le bill of rights 1689 :


La Déclaration des droits (ou ​Bill of Rights​ en anglais) est un texte imposé en 1689
aux souverains d'Angleterre (Guillaume III et Marie II) à la suite de la Glorieuse
Révolution. Il définit les principes de la monarchie parlementaire en Angleterre.

Le Habeas Corpus 1679: c ​ onstitutionnalise la pétition; il dispose que tout homme


arrêté a le droit d’être présenté dans les trois jours à un juge qui statue sur la légalité
de son arrestation et en cas d’actes arbitraires, cette procédure protectrice garantit
des dommages et intérêts et la sanction des responsables.

​ e Bill of Rights de 1689 i​ mposé par le parlement de Westminster à Guillaume III


L
d’Orange qui a été contraint de le signer avant son couronnement. Le bill rappelle les
droits traditionnels du peuple anglais et de ses représentants. Il met fin au concept de
royauté de droit divin et subordonne l’autorité royale à la loi car il stipule que le roi ne
peut plus suspendre l’application d’une loi ou ne pas appliquer une loi. La loi donc
est au dessus de tout, ce qui marque la naissance de la monarchie parlementaire.

Les documents anglais s’adressaient aux citoyens anglais et étaient le produit de


circonstances propres à l’Angleterre mais leur apport est certain par la place accordé
au droit, le fait de présenter des documents écrits et l’association qu’ils ont fait entre
le respect des droits de l’Homme et la limitation du pouvoir royal.

la déclaration d’indépendance américaine :


​ a déclaration d'indépendance américaine​ détermine les ​droits​ fondamentaux des
L
hommes​.tous les ​hommes​ sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains
droits ​inaliénables ; parmi ces ​droits​ se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur

la déclaration française des droits de l’homme et citoyens 1789 :


La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 est un texte fondamental
de la Révolution française, qui énonce un ensemble de droits naturels individuels et
les conditions de leur mise en œuvre. Ses derniers articles sont adoptés le 26 août
1789.
elle était inspirée par le christianisme , et universel . la déclaration établit un lien étroit
entre les principes relatif à la forme de gouvernement et l'ensemble des droit et des
libertés .
les principes qui régissent la forme de gouvernement : la séparation de pouvoir , la
souveraineté de la nation et le principe de la primauté de la loi et de l'égalité des
citoyens , la liberté d’opinion , d’expression et de religion .
- les caractère de la déclaration de 1789
- l'universalisme : les droits valent pour tous les humains
- l'individualisme : seule l’individu est titulaire de droit
- l’abstraction : la déclaration reconnaît des principes sans précision

La déclaration française des droits de l’Homme et du citoyen :

Premier texte adopté par une assemblée constituante. Elle reste marquée
par son caractère philosophique et universaliste qui lui a permis une large
diffusion.

La déclaration contient 17 articles. La liberté, l’égalité, la sureté, la


propriété et la résistance à l’oppression constituent les principaux droits
proclamés par la déclaration. Ainsi l’article 1 rappelle que « les hommes
naissent libres et égaux en droit. » L’article 4 définit la liberté : « la liberté
consiste à pouvoir faire ce qui ne nuit pas à autrui. » Elle ne s’arrête que là
où commence celle d’autrui. En dehors de cette limite, seul le législateur
peut déterminer d’autres bornes à la liberté et ce selon les termes de
l’article 5 qui stipule que « tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut
être empêché, nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas. »

La déclaration présente plusieurs caractéristiques. Ainsi elle reste marquée


par son individualisme car elle ne reconnait des droits qu’aux individus et
les libertés collectives sont ignorées. De même le légicentrisme de la
déclaration est frappant : la loi traverse tout le texte : elle fixe les droits et
leurs limites ; elle défend et réprime ; elle fixe l’ordre public. En résumé la
déclaration est une réaction contre les maux de l’ancien régime c'est-à-dire
les privilèges, l’arbitraire, le poids des impôts, les ordres et les
corporations. C’est pourquoi l’article 16 pose les principes de
l’organisation de l’Etat et affirme que « toute société dans laquelle la
garantie des droits n’est pas assurée ni la séparation despouvoirs
déterminée, n’a point de constitution. »

Les instruments de droit de l’homme à vocation universelle

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme a été adoptée le 10 décembre 1948 à Paris
par les 58 Etats Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale de l'ONU. traduit dans
plus de 500 langues différentes , continue d'être une source d’inspiration pour promouvoir
l’exercice universel des droits de l’homme /
- La déclaration universelle des droits de l’homme :
DUDH, proclamé par une résolution en date du 10 décembre 1948 , par l’assemblée
générale de l’onu . c’est au début de l’année 1947 , lors de sa première session que la
commission a établit un comité de rédaction . initialement composé de la présidente
eleanor roosevelt , eu du vice président chang et du rapporteur charles malik , la
comité de rédaction sera élargis dans un second temp

Le contenu de la déclaration :

Considérée comme le point de départ du droit international des droits de l’homme, la


déclaration exprime aussi l’accord des Etats participants sur un idéal commun à
atteindre par tous les peuples. Sur le plan juridique, la déclaration est une
recommandation donc sans valeur contraignante, mais on lui reconnait une valeur
morale en raison de son contenu.

La déclaration est un document en 30 articles. Les deux premiers articles s’inscrivent


dans une philosophie libérale et individualiste des droits de l’homme. Ainsi l’article 1
dispose que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.
Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres
dans un esprit de fraternité. » L’article 2 complète le précédent en prohibant toute
discrimination dans l’accès aux droits. Sur la base de ces deux articles sont reconnus
: Les droits attachés à la personne, indispensables à l’exercice de tous les autres :
droit à la vie, à la liberté, à la sureté , interdiction de l’esclavage ( art 3à 11)

Les droits de l’individu dans ses rapports avec autrui : vie privée, liberté de circuler,
droit à l’asile, à la nationalité, au mariage, à la propriété ( art 12 à 17)
Les libertés publiques et politiques fondamentales pensée, conscience, religion,
réunion, association, participation politique (art 18 à 21)

Les droits économiques et sociaux : droit au travail, droit à un salaire égal, droit
syndical (art 22à 27)

Parmi les innovations de la déclaration il y a l’affirmation de droits qui ne peuvent être


satisfait dans le cadre d’un seul Etat : droit à l’asile, droit de quitter son pays et d’y
revenir, droit de se voir reconnaitre en tous lieux une personnalité juridique.

La déclaration se termine par trois articles 28-29-30 qui font le lien entre l’individu et
la société. Ainsi l’article 28 dispose que « toute personne a droit à ce que règne, sur le
plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés
puissent y trouver plein effet. »

cependant la déclaration reste silencieuse sur les deux “ libertés-résistance”


essentiels qui sont le droit de grève et le droit d’entreprendre

La signification de la déclaration :

La déclaration universelle des droits de l’homme est une consécration internationale


de ces droits, elle traduit de ce fait :

Le dépassement d’un ordre juridique fondé sur la distinction entre ce qui est interne
et ce qui est externe ; le droit international des droits de l’homme est un droit qui
dépasse cette dualité.

Le dépassement du cadre étatique car le contenu des droits ne dépend plus


seulement des textes nationaux mais aussi de textes internationaux.

L’apparition d’une protection internationale des droits de l’homme qui fait que les
Etats ne peuvent plus se cacher derrière la souveraineté nationale pour porter atteinte
aux droits.

Le vote de la déclaration de l’Homme


elle a été adoptée par un vote massif de l'assemblée générale des nations unies, avec
40 voix pour et aucune voix contre. le vote est obtenue à une large majorité , sur les
48 États , qui y prennent part , 40 se prononcent pour oui et 8 s’abstiennent et aucun
voix contre n’est enregistrée .
ce succès est dû à la raison suivante : la déclaration n’a été admise que parce
qu'elle est dépourvue de toute force juridique contraignante . elle s’analyse comme
une résolution ayant simple valeur de recommandation , et non comme un traité .
les 8 pays abstentionnistes sont l’afrique du sud , l’arabie saoudite,L’URSS et 5 pays
satellites d'Europe de l’est .
l'Afrique du sud s’est abstenue parce que la ségrégation raciale lui semblait
inacceptable . son régime d’apartheid est basé sur le refus de la proclamation de
l’égalité entre tous les hommes .
l’arabie saoudite s’est abstenue parce que la déclaration stipule dans l’article 18 la
liberté de changer sa religion , ce qui est incompatible avec la chariaa aussi le
représentant de l’arabie saoudite avait déploré qu’il ne soit pas fait mention de dieu.
et dans le même sens , la république islamique de l’Iran avait déclaré à l’onu que “ le
gouvernement iranien ne reconnaît d’autres autorités ou pouvoirs que ceux de dieu
tout -puissant . la déclaration universelle des droits de l’homme qui illustre une
conception laïque de tradition judéo-chrétienne ne peut être appliquée par les
musulmans .
si les Etats marxiste sont abstenus , c’est parce qu'ils ont considéré que la
déclaration n'étaient pas parvenus à tenir la balance à égalité entre les 2 conceptions
“ l’occidentale et la socialiste “

La déclaration de droit de l'homme entre contestation et adhésion


certains rappellent qu’elle a ponctuellement servi de paravent l’impérialisme et les
pays européenne . d’autres la rejettent au prétexte qu’elle serait purement
“occidentale”. pour d’autres elle vise à abattre la conception marxiste et islamique.
cette déclaration de Dh a donné un coup de pouce pour les Etats colonisé pour
s’émanciper du joug colonial .

La déclaration a acquis une valeur plus juridique par l’adoption des deux pactes
internationaux de 1966 relatifs, l’un aux droits civils et politiques entrés en vigueur
en mars 1976(​ considéré comme droit créance nécessite l’intervention de l’Etat qui
sont le droit à la vie, la sûreté , à la propriété, liberté de penser , droit d’asile ,droit à la
nationalité​ ,) l’autres aux droits économiques, sociaux et culturel , entré en vigueur
en janvier 1976. ( ​droit à la protection sociale , au travail , l'éducation , au repos et
aux loisirs ).

La problématique de l’universalité ou spécificité des droits de l’homme :


le débats théorique de droit de l’homm ne cesse d'être ramené sur la scène
international . avant 1945 , les droits de l’homme était une affaire internationaal de
chaque Etat . cette position s’appuie sur le postulat de la souveraineté de l’Etat .
Tout au long du 20ème siècle , un clivage EST/OUEST a dominé le débat sur les droits
de l’homme .

les arguments avancé par les relativismes :


ceux qui sont pour la spécificité des droits de l’homme ; ils avancent que chaque
société produit ses propres valeurs . ainsi un Etat musulman ne peut adhérer aux
divers conventions des dt de l’homme si c’est principes contredisent la charia .

D’autres disent que cette philosophie a vu le jour en Europe pendant le siècle des
lumières. elle est le produit d’une vision de l’Homme et des rapports sociaux
produits dans un contexte sociopolitique .
- lors de l’élaboration de la DUDH , la majorité des pays arabo-musulmans
étaient sous-occupation ou en vois de se libérer .
le discours relativiste invitait la communauté internationale à prendre en
considération trois variables :

la variable culturelle, il faut sauvegarder la traditions sociales et religieuse .


la variable économique
la variable politique .
ces arguments sont avancés par les pays du sud pour justifier les violations des
droits de l’homme . dans ces pays la liberté d’expression n’est pas respectées et les
élections sont toujours entachées de fraudes

La technique des réserves


la quasi totalité des pays musulmans formulaient des réserves sur les traités relatifs
aux femme ,aux enfants et à la liberté religieuse . donc toute disposition qui n’est pas
compatible avec la charia a faisait l’objet des réserves .

Les instruments régionaux des droits de l’Homme

’adhésion africaine : la charte africaine des droits de l’Homme et des peuples :

La charte africaine a été adoptée en 1981 par l’organisation de l’unité africaine


(devenue union africaine) La lecture de la charte nous montre que les africains, en
matière des droits de l’homme, adhèrent à l’universel même imprégné d’une touche
occidentale mais posent une empreinte africaine.

L’adhésion à l’universel : elle se manifeste dans le fait que la charte africaine reprend
pour son compte l’acquis normatif international c'est-à- dire les droits reconnus par
d’autres instruments internationaux : la déclaration universelle des droits de l’homme
et d’autres déclarations. Ainsi le chapitre 1 de la première partie est réservé aux droits
individuels soit 16 articles (2à 18) dans lesquels sont reconnus les principes de base
des droits de l’homme, les droits politiques et les droits économiques, sociaux et
culturels. ( Egalité et non discrimination, protection de la personne humaine, le droit à
la vie, l’intégrité de la personne, l’interdiction de la torture et de l’esclavage, le droit à
la reconnaissance de la personnalité juridique, le droit à la justice, à un procès
équitable, la légalité des peines, la liberté de mouvement, la liberté de conscience,
l’information, les libertés collectives d’association et de réunion ainsi que les droits
économiques et sociaux tels que le droit au travail, à une rémunération équitable, à la
santé, à l’éducation...)

Des lacunes sont à signaler : elles concernent l’abolition de la peine de mort,


l’interdiction du travail forcé ou obligatoire, le traitement des détenus, et certains
droits matrimoniaux, la nationalité, le droit de ne pas être expulsé de son territoire.

L’adhésion à l’universel se remarque aussi dans le système de protection choisi.


D’abord la charte africaine a prévu la constitution d’une commission des droits de
l’homme, puis par la suite une cour africaine des droits de l’homme a été instituée
permettant à l’Afrique d’avoir une protection juridictionnelle à l’instar des continents
américain et européen.

L’empreinte africaine : cette empreinte africaine se remarque à plusieurs niveaux : La


charte africaine porte l’appellation de charte africaine des droits de l’homme et des
peuples, donc les africains lient entre ces deux droits et considèrent que les droits
des peuples sont une condition nécessaires à la réalisation des droits de l’homme.
Ainsi le §6 du préambule de la charte reconnait que « la réalité et le respect des droits
du peuple doivent nécessairement garantir les droits de l’homme. » La charte
africaine défend une conception globalisante des droits de l’homme qui insère dans
un seul instrument les droits de l’homme, les droits des peuples, les droits civils et
politiques, les droits économiques, sociaux et culturels et les devoirs. De ce fait la
charte africaine a procédé à une triple corrélation, corrélation entre les droits des
peuples et les droits de l’homme, corrélation entre les droits civils et les droits
économiques et corrélation entre les droits et les devoirs.

La charte africaine défend de nouveaux droits tels que le droit au développement (art
22), le droit à la paix (art 23), le droit à un environnement satisfaisant (art24) et lance
de ce fait une nouvelle génération des droits de l’homme qu’on appelle la troisième
génération.

La prise en compte des devoirs individuels puisque la charte établit une liaison étroite
entre les devoirs et les droits. Ainsi la première partie de la charte porte le titre « des
droits et des devoirs » et neuf articles sont consacrés aux devoirs des peuples et
individuels. (devoirs envers l’Etat, la société, la famille, les valeurs culturelles
africaines.)

Les textes européens,


Les textes européens, a cause de la deuxième guerre mondiale, l’Europe en ruine
cherche à échapper au cauchemar totalitaire du nazisme et du stalinisme.
La création du conseil d’Europe en mai 1949, issu d’une volonté largement partagée
d’organiser politiquement l’association des Etats démocratique d’Europe
occidentale, sera une avance spectaculaire dans la garantie des droits de l’Homme .

Le conseil d’Europe élabora deux textes très importants :


Le premier système régional de protection des droits de l’Homme a été institué en
1959 par le Conseil de l’Europe qui est la principale organisation européenne à veiller
à la défense des droits de l’Homme, créé en 1949.
Il a lancé deux textes :
•​ ​ l​a Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des
libertés fondamentales (CEDH),​ qui contient un catalogue des principales
libertés fondamentales ; elle est un texte juridique qui définit les droits et
les libertés, précise les garanties, délimite le champ d’application et définit
les restrictions, elles est désignée en France, riche et très détaillée , elle
protège les droits humaine , garantie les biens des personnes physiques et
morales ainsi que les libertés individuelle et collective , elle a évolué au fils
de temps plusieurs protocole , par exemple le protocole 6 interdit la peine
de mort .
Les mécanismes de protection :
A-​ ​ une commission des droits de l’Homme :
Reçoit les requêtes de tout État, individu ou organisation désirant porter
plainte pour une violation à son encontre.
Si la requête était considérée comme recevable, la commission avait pour
mission d'essayer d'établir un règlement à l'amiable et, à défaut d'un tel
règlement,la requête était transmise à la Cour européenne des droits de l‘Homme.
B-​ ​une cour européenne des droits de l’Homme.
- ​C’est un véritable organe judiciaire contrôlant l’applicabilité des droits de
l’Homme. Une cour appelée cour européenne des droits de l’Homme, siège
à Strasbourg, que les personnes peuvent saisir pour faire prévaloir leurs
droits même contre leurs États.
​ ​la Charte sociale européenne de 1961, révisée en 1996 qui garantit les droits
économiques, sociaux et culturels qui ne sont pas mentionnés dans la CEDH .
Les droits fondamentaux énoncés dans la charte sont le logement , la santé ,
l’éducation , l’emploie , la protection juridique et sociale , la circulation des
personnes et la non discrimination .

La charte américaine

C’est sur le continent américain que l’expérience européenne trouve son


équivalent le plus proche
•​ ​La Convention américaine relative aux droits de l‘Homme, appelée aussi
Pacte de San José, est un traité international majeur du système
interaméricain de protection des droits de l‘Homme.
•​ ​Adoptée le 22 novembre 1969 lors d'une réunion de la plupart des États du

continent américain à San José, Costa Rica, elle est entrée en vigueur le 18
juillet 1978.
La déclaration américaine reconnaît une série de droits civils, politiques,
économiques, sociaux et culturels : notamment le droit à la protection
de la maternité et de l’enfance, le droit à l’éducation……

Les mécanismes de convention américaine :


A-​ l​ a commission interaméricaine des droits de l’Homme :

•​ ​Le respect de ces droits est surveillé par la Commission interaméricaine


des droits de l’Homme et la Cour interaméricaine des droits de l’Homme.
•​ ​La Commission est notamment compétente pour se prononcer sur des

plaintes individuelles pour violation de la Convention américaine relative


aux droits de l’Homme et adresser des recommandations aux Etats
membres.
B-​ l​ a cour interaméricaine des droits de l’Homme :
Quant à la Cour, elle constitue l’organe juridictionnel, à condition
toutefois que les Etats signataires de la Convention l’aient reconnue
compétente en la matière. Elle tranche les litiges, elle dispose de
compétences consultatives extrêmement vastes.
Les jurisprudences de cette cour reste modeste quantitativement
avec la cour européen de droit de l’Homme .
à ce jour, les efficacités réelle du système internationale concernant les
droits économiques , sociaux et culturel est pratiquement nulle . il ya une
violence systématique et massives des droits civils et politiques qui avaient
lieu sous les féroces dictatures militaires de nombreux pays d’Amérique latine
.
la charte arabe des droits de l’Homme ( voir la page 76)

Elle a été adoptée en 1994 par la Ligue arabe et révisée en 2004, avant d’entrer
en vigueur en 2008. L’un de ses principaux acquis est qu’elle reconnaît
l’égalité entre femmes et hommes.
Le Conseil de la Ligue des Etats arabe a adopté, le 14 septembre 1994, la
Charte arabe des droits de l’Homme. Le texte comporte un préambule et
quarante-trois articles. Les ratifications ou adhésions sont très peu
nombreuses :
Les sept premiers pays ayant ratifié la Charte sont : la Jordanie (28 octobre
2004), l’Algérie (11 juin 2006), Bahreïn (18 juin 2006), la Libye (7 août 2006), la
Syrie (6 février 2007), la Palestine (28 novembre 2007) et les Émirats arabes
unis (15 janvier 2008).

•​ ​ ​Contenue de la charte ​: la charte reprend des droits traditionnellement


garantis par les instruments de protection des droits de l‘Homme tel que la
liberté individuelle, l'égalité devant la loi, la protection contre la torture, la
propriété privée.
•​ ​Les lacunes de la Charte arabe

•​ ​Cependant, cette Charte n’a pas connu un sort heureux car elle reste un

texte lacunaire quant à la reconnaissance et à l’affirmation de certains


droits:
•​ ​ ne garantit pas aux enfants le droit à l’éducation obligatoire et gratuite que

pour les niveaux primaire et fondamental (art. 41).


•​ ​ seuls les citoyens de l’État ont le droit à la liberté de réunion et à la liberté

de rassemblement pacifique (art. 24), le droit au travail (art. 34, § a), le droit
à une protection sociale, y compris l’assurance sociale (art. 36), le droit de
participer à la réalisation du développement (art. 37), de bénéficier
gratuitement des services de santé de base et d’accéder aux centres de
soins médicaux sans discrimination aucune (art. 39, § a).
•​ ​La Charte permet le prononcé et l’application de la peine de mort contre des
personnes de moins de 18 ans si la législation interne de l’État partie le
permet.

On note l’absence de mécanisme arabe de protection des droits de l’Homme,


et la seule existence d’une Commission arabe permanente des droits de
l’Homme créée au sein de la Ligue arabe en 1968, mais dont l’essentiel de
l’action se limite, jusqu’à aujourd’hui, à la question des territoires occupés.

La notion de spécificité des sociétés arabes faces aux valeurs universelles :


Les Arabes annonce comme argument que chaque société a sa spécificité , et
certains droits ne peuvent être protégée à cause de la charia , mais à ce qu’on
voit c’est juste pour la violation des droits des femme et des enfants , tous le
droit marocain est positif sauf quelque exception qui concernent la femme
notamment dans le droit de la famille ce qui est en contradiction avec la loi
fondamental

•​ ​ La charte asiatique
•​ ​ En Asie, l’idée de créer un système régional des droits de l’Homme a

conduit à la mise sur pied, en 1993, d’un groupe de travail, qui avait pour
objectif d’élaborer une Charte asiatique des droits de l’Homme. Depuis lors,
les travaux n’ont cependant guère progressé.
•​ ​Il n’existe pas en Asie d’organisme intergouvernemental chargé de veiller à

la protection des droits humains, ni d’instrument ratifié au niveau régional


en ce qui concerne ces droits. En conséquence, la société civile asiatique
doit parfois intervenir pour faire connaître les droits fondamentaux et pour
les défendre dans la région. Toutefois, l’action des organisations non
gouvernementales (ONG) n’élimine pas la nécessité d’un mécanisme
intergouvernemental.
•​ ​Un des développements les plus remarquables des dernières années en

Asie au niveau des droits humains est la création de la Commission


intergouvernementale des droits de l'homme de l'Association des Nations
du Sud Est asiatique (ASEAN), ou AICHR, en 2009.

Droits et libertés fondamentaux au Maroc :


•Depuis son indépendance, le Maroc s’est engagé dans le processus de l’édification
d’un Etat moderne fondé sur la démocratie et la primauté de la loi, Ainsi, il a initié
plusieures mesures et réformes importantes au niveau juridique, institutionnel et
réglementaire afin de garantir le respect des droits de l’Homme dans les différents
domaines de la vie citoyenne.
•le statut juridique ​des droits et des libertés trouvait son fondement dans la
constitution de 1996 qui proclamait un certain nombre de libertés dont la liste restait
limitée.

•la Constitution du 29 juillet 2011, réserve une place importante aux droits et libertés
des citoyens à tel point qu’elle paraîtrait comme étant une constitution des droits de
l’Homme.

•Elle énonce une longue liste de droits et de libertés, couvrant 22 articles (articles
19-40), regroupés sous le titre II de la Constitution.
•L’égalité de tous les marocains devant la loi (art. 6)

•le libre exercice des cultes (art. 41)

• l’égalité entre l’homme et la femme dans l’exercice des libertés et droits civils et
politiques (art. 19)
• le droit à l’information (art. 27)

•le droit de propriété et la liberté d’entreprendre (art. 35)

• la liberté de circuler, la liberté d’opinion, la liberté d’expression, la liberté


d’association, de rassemblement et d’appartenance syndicale (art. 28/29)
•le droit de constituer une famille et préserver les droits des enfants (art.32/ 33/34).

•la Constitution affirme l’indépendance de l’Autorité Judiciaire et prévoit un conseil


supérieur du pouvoir judiciaire (art.113)

La constitution prévoit des instances de protection et de promotion des droits et des


libertés, à savoir :
• le Conseil National des droits de l’homme (art.161)
• le Médiateur (art.162)
• le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (art.163)
•l’autorité chargé de la parité et de lutte contre toutes formes de discrimination
(art.164) ;
•Les instances de la bonne gouvernance et de régulation à savoir : la Haute autorité
de la communication audiovisuelle (art.165)
•le Conseil de la concurrence (art.166)
• l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption
(art. 167)
•des instances de promotion du développement humain et durable et de la démocratie
participative à savoir : le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la
recherche scientifique (art.168)
• le Conseil consultatif de la famille et de l’enfance (art.169)
• le Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative (art.170).
II- Les mécanismes de protection
Le Maroc s’est engagé depuis quelques décennies à se donner des moyens ayant
pour finalité la protection et la garantie des droits de l’Homme.
On distingue, la protection d’ordre juridictionnel et la protection d’ordre
non-juridictionnel

•​ ​La protection d’ordre juridictionnelle


• ​Les garanties juridictionnelles sont assurées soit par « le juge » soit par
un organisme supra- juridictionnel qui est la Cour constitutionnelle.
le juge est vu comme le meilleur garant des droits et libertés. Cette confiance au juge
tient au fait qu’il a pour mission de dire le droit, faire prévaloir la loi, qu’il est à la fois
indépendant du pouvoir politique et neutre par rapport aux parties aux différends
• ​La protection des droits de l’Homme et des libertés par la Cour
constitutionnelle.
La Cour constitutionnelle (Titre VIII) a pour attribution de :
-Apprécier la conformité à la Constitution des lois organiques, et des lois ordinaires.
Protéger et garantir toutes les libertés ainsi que les droits qui sont proclamés par la
Constitution et en assurer le respect par le législateur

Les mécanismes de protection non juridictionnelle


• ​le respect et la protection des droits de l’Homme dépendent aussi et
surtout de la capacité des citoyens à se mobiliser pour les défendre et pour
les transformer en cause civique.
• ​Depuis quelques décennies, l’apparition de nouveaux acteurs (ONG,
mouvement d’opinion, médias, etc.)
•​ ​La contribution de la société civile:
• les ONG ont participé à une diminution de la répression qui va se traduire
par la libération de plusieurs prisonniers politiques et le retour au Maroc de
plusieurs exilés politiques, la défense des droits de la femme, des
enfants…ect
• ​Les organes de protection non juridictionnelle initiés par le pouvoir
politique
•​ ​Le Maroc a institutionnaliser les droits de l’Homme
•​ ​- Un Conseil national des droits de l’Homme.
•​ ​- Un ministère des droits de l’Homme
•​ ​-Une institution du Médiateur
- le Conseil National des droits de l’Homme (art 161) :
• ​Il concrétise l’engagement du Maroc dans la protection des droits et
libertés des citoyens et affirme l’attachement du pays au respect de ses
engagements internationaux.
• ​le CNDH est une consécration du processus de consolidation de l’Etat de
droit et des Institutions.

Le Conseil national des droits de l’Homme intervient en matière de protection à


cinq niveaux :
• -​ Le Monitoring : Le Conseil national des droits de l’Homme veille à
l’observation, à la surveillance et au suivi de la situation des droits de
l’Homme aux niveaux national et régional. Les autorités publiques
concernées sont tenus d’accorder toutes les facilités à même de lui
permettre de s’acquitter de ses missions dans les meilleurs conditions
• ​- Le traitement des plaintes : Le CNDH reçoit les plaintes des citoyens et
examine les cas des violations des droits de l’Homme.
Médiation et intervention par anticipation : Le Conseil peut intervenir par
anticipation et d’urgence chaque fois qu’il s’agit d’un cas de tension qui
pourrait aboutir à une violation individuelle ou collective des droits de
l’Homme
Les enquetes et investigation : il peut procedert aux investigations et enquetes
necessaires chaque fois qu’il dispose d’infotmation confirmés et fiables sur la
surevenance de ces violations , et ce quelle qu’en soit la nature ou l’origine
L’institution de Médiateur :
• ​Le Médiateur du Royaume est nommé par Dahir pour une période de cinq
ans, renouvelable une seule fois Art 162.
• ​Médiateur: «une institution nationale indépendante et spécialisée qui a
pour mission, dans le cadre des rapports entre l'administration et les
usagers, de défendre les droits, de contribuer à renforcer la primauté de la
loi et à diffuser les principes de justice et d'équité, et les valeurs de
moralisation et de transparence dans la gestion des administrations, des
établissements publics, des collectivités territoriales et des organismes
dotés de prérogatives de la puissance publique ».

Pouvons-nous dire qu’en matière de Droits de l’Homme au Maroc Tout va très bien ?
• ​Signataire de plusieurs conventions, protocoles et chartes, le Maroc a
accueilli la 2ème édition du Forum Mondial des Droits de l’Homme du 27 au
30 novembre 2014.
•​ ​Après ce forum y a-t-il eu un changement ?
Quel est le but de l’organisation de ce forum mondial des droits de l’Homme au
Maroc ? Est-ce pour la forme ou pour une publicité mensongère ?
Les acquis du Maroc en matière de Droits de l’Homme

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