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Encadré par :
Mme MOUMENE
Réalisé par :
Adrae Bouziane
fadoua Ben Maâti
Ilham Fala
Naoual EL Mrabet
Introduction
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2- Les conditions du bénéfice de RAMED
3-Les bénéficiaires
3-Les prestations
Conclusion.
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Le système de santé marocain est confronté à une multitude de
problèmes liés essentiellement à la double transition démographique et
sanitaire, à l'insuffisance de la dotation du secteur et à l'iniquité dans
le financement des soins. Seuls 5 millions de Marocains (17%)
bénéficient d'une couverture médicale alors que le reste de la
population se rabat sur le certificat d'indigence, malgré un système de
couverture sociale mis en place depuis 40 ans. Pour parer à ces
dysfonctionnements et pour améliorer la santé de la population et lui
assurer l'égalité dans l'accès aux soins, les pouvoirs publics ont entamé
un énorme chantier de réforme portant sur la Passation d'un régime
facultatif d'assurance maladie à un régime obligatoire.
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Vue l’importance qu’a connu le secteur d’assurance maladie au
Maroc, nous essaierons de traiter successivement dans le présent
travail, les fondements et l’importance de l’assurance maladie au
Maroc et puis nous analyserons le système de fonctionnement de
l’assurance maladie.
1) Définition :
Comprendre l’assurance maladie c’est d’abord définir la maladie selon qu’on se
trouve dans le domaine de l’assurance ou dans ce lui de la médecine.
C'est donc l'ensemble de ces caractères qui est pris en compte par le médecin
dans l'appréciation de la maladie.
Elle doit enfin pouvoir faire l'objet d’un signe précis ou presque exact et être
susceptible de faire l'objet d'un traitement précis.
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La Notion De Maladie Vue Par L'assureur :
Selon l'assureur, la maladie peut être définie comme « une altération de la santé
constatée par une autorité médicale compétente ».
Donc l'assurance maladie est un dispositif chargé d'assurer un individu face à des
risques financiers de soins en cas de maladie, ainsi qu'un revenu minimal lorsque
l'affection prive la personne de travail.
Dans la plupart des pays, une grande part de l'assurance maladie est prise en
charge par l'Etat. C'est d'ailleurs une des composantes fondamentales de la
sécurité sociale, et un devoir de l’État selon la Déclaration universelle des droits
de l'homme de 1948.
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qu'elle n'est pas basée uniquement sur le risque. En effet, le système étatique
remplit à la fois une fonction d'assurance pure et une fonction de répartition dans
lequel les plus aisés payent l'assurance des plus défavorisés.
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également comme (l’environnement et les conditions de travail, les conditions de
vie)
C’est pour cela, nous essaierons de traiter successivement dans le présent travail
l’aperçu historique de l’assurance maladie obligatoire ainsi que son cadre réglementaire
(Axe I), et puis nous analyserons le système de fonctionnement de l’assurance maladie
obligatoire (Axe II).
La souscription d’un contrat d’assurance devient obligatoire pour tous les salariés des
secteurs publics et privés.
L’AMO confère un régime d’assurance de base.
La CNOPS demeure l’organisme assureur pour le fonctionnaire qui doit,
obligatoirement, y adhérer. cette caisse ne connaîtra par conséquent de bouleversements
substantiels sinon que l’Etat se comportera désormais en employeur en versant sa
cotisation.
La CNSS, quant à elle, prend en charge la gestion de régime de base pour les salariés
de secteur privé.
Une assurance complémentaire reste possible pour l’ensemble des salariés auprès des
compagnies d’assurance privés.
Conscient des dérapages possibles et surtout de la nécessité de disposer d’instrument
de régulation, le législateur a prévu la création d’une agence nationale de régulation
chargé d’organiser les flux et de veiller au maintien des équilibres.
L’AMO est un système contributif. cela signifie que le régime sera financé par une
double cotisation patronale et salariale répartie en égalité entre employeur et employé.
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L’AMO a prévu la mise en place d’un fond de solidarité destiné à prendre en charge les
démunis. Ainsi le RAMED (le régime d’assistance médicale) aura la tâche de recenser les
indigents dont il assurera la prise en charge médicale.
a. Les bénéficiaires :
D’après ce que précède, l'Assurance Maladie Obligatoire de base s'applique dans
un premier temps aux fonctionnaires et agents de l'Etat, des collectivités locales, des
établissements publics et des personnes morales de droit public, aux personnes assujetties
au régime de sécurité sociale en vigueur dans le secteur privé, aux titulaires de pension
des deux secteurs public et privé, aux travailleurs indépendants, aux personnes exerçant
une profession libérale et à toutes autres personnes exerçant une activité non salariée et
aux anciens résistants et membres de l'armée de libération et aux étudiants de
l'enseignement supérieur public et privé.
L’Assurance Maladie obligatoire de base couvre outre le salarié assujetti les membres
de sa famille qui sont à sa charge, à condition qu'ils ne soient pas bénéficiaires à titre
personnel d'une assurance de même nature.
Il s’agit du (es) conjoint (s) de l'assuré, des enfants à sa charge, âgés de 21 ans au
plus, sous réserve des dispositions du dernier alinéa de l'article 2 de la loi 65.00 et
des enfants pris en charge conformément à la législation en vigueur.
La limite d'âge est prorogée jusqu'à 26 ans pour les enfants non mariés poursuivant
des études supérieures, à condition d'en apporter la justification.
Sont considérés comme personnes à charge sans limite d'âge, les enfants de
l'assuré atteints d'un handicap physique ou mental et les enfants pris en charge et
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qui sont dans l'impossibilité totale, permanente et définitive de se livrer à une
activité rémunérée.
Parmi les nouveautés que l’Assurance Maladie Obligatoire met à la disposition de ses
bénéficiaires :
Le maintien de la garantie :
La couverture des enfants de moins de 12 ans pour tous les soins y compris les soins
préventifs (vaccins) ;
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Elle est dirigée par un Conseil d'Administration composé de 24 membres titulaires
dont 8 administrateurs représentants de l'Etat, 8 administrateurs représentants les
employeurs et 8 administrateurs représentants les salariés.
C’est l’organisme qui concerne les salariés du secteur publique qui a pour mission
principale d’assurer la prévoyance sociale à travers ses différentes prestations , il dispose
d'une nouvelle organisation administration qui s'articule sur des instruments
d'anticipation, (Etude et actuariat ), de veille (Audit et Contrôle de gestion, de gestion des
prestations Contrôle médical), de liquidation de ces prestations (Liquidation des
prestations), de support financier (Finances et Comptabilité) et d'appui et logistique
(Affaires générales et Logistique). Cette organisation comprend également des structures
renforcées comme les divisions des services aux assurés, des systèmes de l'information et
le service de communication et de la coopération internationale.
d. Encadrement de l’AMO :
L’ANAM a pour mission d’assurer l’encadrement technique de l’assurance maladie
obligatoire de base, de veiller à la mise en place des outils de régulation du système et à
l’équilibre financier du régime AMO dans le respect des dispositions législatives et
réglementaires s’y rapportant.
Le législateur a chargé l'Agence (ANAM) d'encadrer les accords nationaux entre les
producteurs de soins au sens large (médecine privée, pharmacies, dentistes, cliniques,
établissements publics de soins, industrie des médicaments et des biens médicaux) et les
organismes gestionnaire (CNSS & CNOPS). Ceux-ci ne faisant par la suite qu'exécuter
strictement et de façon uniforme les accords ainsi homologués par le gouvernement.
Conditions
Les salariés du privé sont soumis obligatoirement à l'assurance maladie obligatoire sauf
les salariés dont les employeurs assuraient, au moment de l'entrée en vigueur de la loi sur
l'AMO, une couverture médicale facultative. Cette couverture médicale facultative peut
continuer à être assurée pendant une période de 5 ans renouvelable. Pendant cette
période, toute rupture de contrat privé nécessitera l'adhésion à l'AMO de base avec le
choix éventuel de souscrire une couverture complémentaire.
L'ouverture du droit aux prestations d'AMO de base est subordonnée à la réalisation d'une
période de cotisation de 54 jours ouvrables successifs ou non pendant les 6 mois
précédant la maladie, du paiement effectif des cotisations par l'employeur, de
l'identification des membres de la famille de l'assuré ou du pensionné auprès de la CNSS
et de la déclaration des maladies longues et coûteuses à la CNSS.
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En cas d'interruption du travail, l'assuré ou les ayants droit (conjoint, enfant à charge de
moins de 21 ans ou 26 ans si étudiant et sans limite d'âge si handicapé) bénéficient, à
compter de la date à laquelle les conditions pour relever d'un régime d'assurance maladie
de base ne sont plus remplies, du maintien de leur droit aux prestations pendant une
période maximum de six mois.
En cas de dissolution du mariage, l'ex conjoint d'un assuré qui ne bénéficie pas d'un
régime d'assurance maladie obligatoire de base, continue à bénéficier des prestations de
l'AMO pendant un an.
Les ayants droit de l'assuré décédé qui n'ont aucun régime d'assurance maladie
obligatoire de base continuent de bénéficier des prestations de l'AMO pendant une
période de deux années.
Couverture
CNSS
Depuis 2006, entrée en vigueur de l'AMO, le panier de soins de l'AMO du secteur privé
contient le suivi de la maternité, le suivi de l'enfant de moins de 12 ans, le suivi des
affections longues et coûteuses (ALC), le suivi des affections de longue durée (ALD) et les
hospitalisations.
Maternité :
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- La première consultation a lieu à la fin du séjour dans l’établissement de santé où a eu lieu
l’accouchement.
- La troisième consultation a lieu entre le 40ème et 50 ème jour, qui suit celui de
l’accouchement.
Hospitalisation :
Le séjour hospitalier.
La rémunération réglementaire pour les poches de sang humain et les dérivées sanguines
labiles.
ALC/ALD :
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L’assuré social ou l’un de ses ayants droits (conjoint non assuré, enfant à charge),
atteint d’une affection coûteuse ou de longue durée pris en charge par la CNSS (voir liste
des ALD/ALC ci-après).
Dans ce contexte, la Liste des maladies graves ou invalidantes nécessitant des soins
de longue durée ou particulièrement coûteux prises en charge par la CNSS est la
suivante :
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1. Accident vasculaire cérébral ou 21.Maladie de Crohn évolutive
médullaire ou ischémique ou
hémorragique 22.Maladie de parkinson
Enfant
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L’enfant de l’assuré social bénéficiaire de la couverture médicale gérée par la CNSS,
est bénéficiaire au même titre que l’assuré de l’assurance maladie obligatoire.
En fait, l’enfant est bénéficiaire jusqu’à 21 ans sans aucune condition et jusqu’à 26
ans s’il est étudiant non marié et sans limite d’âge s’il est handicapé.
Jusqu'à l'âge de 12 ans, l'enfant ouvre droit à toutes les prestations. Tous les actes
médicaux sont pris en charge ou remboursés selon la tarification et le taux en vigueur
(soins ambulatoires, « consultations médicaux », médicaments, chirurgies, analyses,
radiographies, prothèses, etc…).
Au-delà de l'âge limite de 12 ans, l'enfant rentre dans le cadre du panier de soins prévu
pour les autres catégories de bénéficiaires.
Taux de couverture
CNOPS
Le panier de soins
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Les soins préventifs et curatifs, liés aux programmes prioritaires entrant
dans le cadre de la politique sanitaire de l’Etat ;
La lunetterie médicale ;
L’orthodontie ;
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Le secteur complémentaire composé des mutuelles participe dans la
couverture des soins de santé à hauteur de 16% pour les médicaments et
20% pour les autres soins ambulatoires ( tenant compte du tarif de
responsabilité).
TABLEAU
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2. Ressources et organisation financière de l’AMO
Les ressources des régimes d’assurance maladie obligatoire de base sont constituées
par :
L’assiette des cotisations des assurés est définie par chaque régime d’assurance
maladie obligatoire de base selon le statut de rémunération du salarié ou la nature
du revenu pour le non salarié.
Pour les titulaires de pensions, les cotisations sont assises sur le montant global
de l' ensemble des pensions de retraite, de vieillesse, d' invalidité ou d' ayants cause
servies par les régimes de retraite de l' assuré, à l' exception de la pension de retraite
complémentaire, lorsqu' elle existe.
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Les cotisations des anciens résistants et membres de l’armée de libération sont fixées
par décret. Ainsi la cotisation des étudiants est définie suivant un forfait fixé par voie
réglementaire.
Dans ce cadre, le taux de cotisation doit être calculé de manière à assurer l'
équilibre financier de chaque régime d' assurance maladie obligatoire , en tenant
compte des charges des prestations, des coûts de gestion administrative et du
prélèvement au profit de l' Agence Nationale de l' Assurance Maladie.
Dans cette mesure, le taux de cotisation pour chaque régime et pour chaque catégorie
des assurés est fixé par décret sur proposition de l’Agence nationale de l’assurance
maladie.
En terme chiffré on peut diviser les différents types de cotisation auprès de l’ensemble
des acteurs de l’assurance maladie obligatoire comme suit :
Pour les affiliés versés dans l’assurance maladie obligatoire gérée par la CNSS :
4% répartie à raison de 2% à la charge des salariés et 2% à la charge des
employeurs.
Pour les marins pêcheurs à la part :
- 1.2% du produit brut de la vente de poisson pêché sur les
chalutiers.
- 1.5 % des ventes du poisson pêché par les sardiniers et les palangriers.
Les taux précités sont multipliés par les masses salariales déplafonnées brutes pour
donner le montant à payer par l’employeur à la CNSS.
Ces sommes sont versées mensuellement par ceux-ci dans le but d’assurer une
couverture médicale à leurs salariés.
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Chacune des cotisations est perçue dans la limite d’un montant mensuel minimum
de 70 DH et d’un plafond mensuel de 400 DH.
Ce sont en fait trois compagnies de la place qui ont dévoilé leurs offres il s’agit
notamment de : RMA Watanya, AXA Assurance Maroc, CNIA.
L’offre est quasiment similaire pour les produits d’entrée de gamme chez RMA
Watanya et AXA assurance Maroc. Les deux premières compagnes de la place proposent
des garanties à deux niveaux.
Le deuxième volet de l’offre concerne la prise en charge de tous les risques non
couverts par l’AMO, notamment les soins ambulatoires, ainsi que les soins dentaires et
optiques. Sur ce dernier volet, RMA WATANYA tout comme AXA Assurance Maroc ont
d’ailleurs décliné leur offre en plusieurs options. Ainsi « complémentaire santé RMA
Watanya », c’est le nom du produit complémentaire, propose cinq options comportant trois
possibilités pour l’assuré. Celui-ci peut choisir, en fonction de sa cotisation bien sur, un
taux de remboursement de 70%, 80% ou encore 90% car, par principe dit-on à RMA
Watanya, « nous voulons, pour moraliser le risque, ne pas assurer un remboursement à
100% des soins ambulatoires». Même démarche chez AXA Assurance Maroc qui garantit,
pour les prestations non couvertes par l’AMO, un taux de remboursement à trois paliers,
soit 70%, 80% et 90%.
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• Développement d’une solidarité institutionnelle quantitativement plus importante et
mieux organisée ;
• Accroissement des recettes des hôpitaux publics et donc une meilleure qualité de
soins.
limites
1-Définition
Un régime d’assistance médicale (RAMED) fondée sur les principes de l’assistance sociale
et de la solidarité nationale au profit de la population démunie.
Pour bénéficier des prestations du régime d’assistance médicale les postulants doivent:
En milieu urbain
1) Avoir la qualité de résidant dans une commune dont le taux de pauvreté, calculé sur la
base des indicateurs de pauvreté est supérieur ou égal à 30 % ;
2) Disposer d’un revenu annuel inferieur a 5.650 DH par personne composant le
ménage après pondération du revenu déclaré, y compris les transferts, par des variables
Socio-économiques du ménage ;
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3) Avoir un score des conditions socio-économiques, calculé sur la base de variables liées
aux conditions de vie du ménage, inferieur ou égal a 11.
En milieu rural
1) Avoir un score patrimonial, calculé sur la base de l’ensemble des éléments constituant
son patrimoine, inférieur ou égal à 70 ;
2) – avoir un score des conditions socio-économiques, calculé sur la base de variables liées
aux conditions de vie du ménage, inférieur ou égal à 6.
3-Les bénéficiaires
1-Financement
Les ressources affectées au régime d’assistance médicale sont gérées par l'agence
nationale de l'assurance maladie (ANAM). Les opérations relatives à la gestion financière
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du régime d’assistance médicale par ladite agence font l'objet d'une comptabilité
distincte.
L’Etat doit la prendre en charge notamment pour les soins prodigués et facturés dans les
hôpitaux publics. Ceci permet d’une part, de contribuer à l’amélioration du recouvrement
des coûts de ces établissements et à éviter les abus, d’autre part, à mieux responsabiliser
le personnel de l’hôpital public. On envisage deux formes de gestion :
Cette assistance consiste à payer les prestations facturées par les hôpitaux publics aux
économiquement faibles par un mécanisme de prise en charge de cette partie de la
population. Les fonds nécessaires à cette assistance peuvent avoir plusieurs sources :
*une partie des subventions destinées actuellement aux hôpitaux publics autonomes ;
*une partie des subventions alimentaires dans le cas où la caisse de compensation serait
démantelée ;
*Collectivités Locales ;
*Les dons;…
Cette prise en charge donnera aux hôpitaux publics la possibilité d’améliorer le taux de
recouvrement ainsi que leurs recettes afin d’atteindre une véritable autonomie.
3-Les prestations
- soins préventifs ;
-actes de médecine générale et de spécialités médicales et chirurgicales;
-soins relatifs au suivi de la grossesse, à l’accouchement et ses suites;
-soins liés à l’hospitalisation et aux interventions chirurgicales y compris les actes
de chirurgie réparatrice ;
-analyses de biologie médicale;
radiologie et imagerie médicale
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explorations fonctionnelles;
- médicaments et produits pharmaceutiques administrés
pendant les soins;
- poches de sang humain et ses dérivés;
- dispositifs médicaux et implants nécessaires aux différents
actes médicaux et chirurgicaux;
-articles de prothèse et d’orthèse;
-lunetterie médicale;
- soins bucco-dentaires;
- orthodontie pour les enfants;
- actes de rééducation fonctionnelle et de kinésithérapie; -
actes paramédicaux;
- évacuations sanitaires inter-hospitalières
Conclusion.
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