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Le régime sénégalais de sécurité sociale

   
2021

1. Généralités
2. Maladie
3. Prestations familiales
4. Accidents du travail et maladies professionnelles
5. Vieillesse et décès (survivants)

A. Généralités
1) Structure

Le régime sénégalais de sécurité sociale des travailleurs salariés vise tous les risques
sauf le chômage.

Les travailleurs indépendants ne sont pas couverts par le régime de sécurité sociale.
Ils peuvent cependant adhérer volontairement aux assurances :

  accidents du travail auprès de la Caisse de sécurité sociale (CSS),


 maladie en contractant une assurance privée auprès d'une mutuelle de santé.

Le risque maladie n'est pas garanti dans le cadre du Code de la sécurité sociale (loi
73.37 du 31 juillet 1973) mais dans le Code du travail (dispositions issues de la loi n° 75-
50 du 3 avril 1975, relative aux Institutions de Prévoyance Sociale).

Le ministère du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des


relations avec les institutions a mis en œuvre la réforme de l'assurance maladie
obligatoire (AMO)  instaurant une Couverture Maladie Universelle (CMU).

Cette réforme,  entrée en vigueur en mars 2013, oblige les employeurs d'entreprises de
plus de 100 salariés à créer ou à affilier leurs salariés auprès d'une institution de
prévoyance maladie (IPM)  leur garantissant une couverture maladie.

2) Organisation administrative

Le régime de sécurité sociale est géré par 2 organismes de droit privé chargés d'une
mission de service public et placés sous la tutelle du ministère chargé du Travail et de la
Sécurité Sociale. Ces 2 caisses ont le statut d'institution de prévoyance sociale.

 La Caisse de sécurité sociale (CSS) gère :

- la branche prestations familiales,


- le régime de prévention et réparation des accidents du travail et maladies
professionnelles,
- le recouvrement des cotisations.

Elle dispose d'agences régionales, de centres de protection maternelle et infantile, de


cliniques et de plannings familiaux.
 L'Institution de Prévoyance Retraites du Sénégal (IPRES) gère le régime national
obligatoire d'assurance vieillesse (retraite de base et retraite complémentaire).

Les organismes compétents en matière d'assurance maladie sont :

 les institutions de prévoyance maladie (IPM) pour les travailleurs salariés sous la
supervision de l'Institution de Coordination de l'Assurance Maladie Obligatoire
(ICAMO),
 les mutuelles de santé pour les travailleurs indépendants, les assurés volontaires, les
travailleurs agricoles, les étudiants, les personnes en situation de pauvreté
bénéficiant d'une Bourse de Sécurité Familiale,
 l'Institution de Prévoyance Retraites du Sénégal (IPRES) pour les pensionnés.

3) Financement

Voir la fiche de cotisations

B. Maladie
1) Soins de santé

Le ministère de la Santé et de l'Action sociale pilote la Couverture Maladie Universelle


(CMU) qui comprend :

 le développement de la CMU de base par le biais des mutuelles de santé (676


mutuelles dont 45 unions départementales des mutuelles de santé) et notamment
pour les travailleurs du secteur informel : subventions partielles ou totales des
cotisations, prise en charge des coûts, renforcement de la réglementation ;
 la mise en place de l'Assurance Maladie Obligatoire (AMO) ;
 le renforcement des dispositifs de gratuité existants (prise en charge des soins aux
personnes âgées de plus de 60 ans, césarienne, dialyse) ;
 la gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans.

Les soins de santé sont assurés à l'ensemble de la population dans les structures
suivantes :

 au niveau local et communautaire (villages) par les postes de santé qui sont tenus
par des infirmiers,
 au niveau intermédiaire par les centres de santé,
 au plan régional par des centres de santé spécialisés (dispensaires),
 au niveau national par les hôpitaux et Centres hospitaliers Universitaires.

a/ Salariés

La couverture maladie est assurée obligatoirement à tous les salariés permanents


d'entreprises ou d'interentreprises par l'intermédiaire des Institutions de Prévoyance
Maladie (IPM).

Les membres de la famille du/de la salarié/e sont également protégés :

 conjoint/e,
 enfants à charge au sens du régime des prestations familiales.

Il leur est remis un livret individuel de santé.

Le droit aux prestations est subordonné à un délai de stage et de cotisations de 2 mois.

Ces institutions couvrent  40 % à 80 % des frais concernant :

 les consultations de médecine générale et spécialisée,


 les examens paramédicaux prescrits sur ordonnance,
 les accouchements, césariennes,
 l'hospitalisation,
 la chirurgie
 les soins dentaires
 les médicaments génériques et spécialités,
 la lunetterie.

b/ Travailleurs indépendants

Les travailleurs indépendants peuvent adhérer volontairement à des mutuelles privées


de santé. Peuvent également s'affilier les assurés volontaires, les travailleurs agricoles,
les étudiants, les personnes en situation de pauvreté bénéficiant d'une Bourse de
Sécurité Familiale.

Sont également protégés, les membres de la famille de la personne affiliée  :

 conjoint/e,
 enfants à charge au sens du régime des prestations familiales.

Le droit aux prestations est subordonné à un délai de stage et de cotisations de 1 mois.

Ces mutuelles ne prennent en charge que les soins dispensés au niveau des structures
de santé publique ou ayant signé une convention.
Les prestations dispensées dans des structures publiques et les médicaments
génériques peuvent être couverts à 80 % par les mutuelles  (50 % dans les pharmacies
privées).

Les personnes couvertes par le programme Bourse de Sécurité Familiale bénéficient


d'une prise en charge de 100 % des frais dispensés.

Elles couvrent :

 les consultations médicales,


 les examens paramédicaux,
 les accouchements,
 les hospitalisations,
 les examens complémentaires,
 les soins spécialisés,
 les évacuations,
 les médicaments.

c/ Pensionnés

Le titulaire de pension bénéficie pour lui et les membres de sa famille des soins de santé
dans le cadre du budget d'action sanitaire et sociale de l'IPRES. Ces soins
(consultations, hospitalisations et médicaments) sont dispensés gratuitement dans les
centres médico-sociaux de l'IPRES  et dans les hôpitaux avec lesquels l'IPRES est liée
par des conventions de prises en charge de ses pensionnés.

c/ Régime d'assistance médicale

Le régime d'assistance médicale est destiné :

 aux personnes âgées de plus de 60 ans qui ne bénéficient pas des structures de
l'IPRES (Plan Sésame),
 aux enfants de moins de 5 ans,
 aux personnes vulnérables (femmes enceintes non assurées, catégories sociales les
plus pauvres).

Les soins sont gratuits et comprennent :

 les consultations médicales,


 les examens paramédicaux,
 les vaccinations,
 les accouchements et les césariennes (séjour hospitalier de 5 jours maximum),
 l'hospitalisation,
 la chirurgie,
 les soins dentaires,
 les médicaments,
 les dialyses.

2) Indemnités journalières de maladie (salariés)

L'employeur est tenu, pendant l'arrêt maladie d'un de ses salariés, de verser une
indemnité qui est variable selon la durée d'emploi dans l'entreprise (convention collective
nationale interprofessionnelle du Sénégal).

Le travailleur en contrat à durée indéfinie qui s'arrête pour cause de maladie ou


d'accident, reçoit de l'employeur une allocation dont le montant est déterminé comme
suit :

Ancienneté dans l'entreprise Montant et durée d'indemnisation


Moins de 1 an de présence Plein salaire pendant 1 mois
Demi-salaire pendant 3 mois
De 1 à 5 ans de présence Plein salaire pendant 1 mois
Demi-salaire pendant 4 mois
Plus de 5 ans de présence Plein salaire pendant 2 mois
Demi-salaire pendant 5 mois

3) Indemnités journalières de maternité (salariées)

La femme salariée enceinte a droit à des indemnités journalières égale à 100 % du


dernier salaire journalier perçu pendant toute la durée de son congé de maternité :

 6 semaines avant l'accouchement,


 8 semaines après.

Le congé de maternité peut être prolongé de 3 semaines au maximum en cas


d'inaptitude à reprendre le travail à la suite d'une maladie consécutive à la grossesse ou
à l'accouchement.

C. Prestations familiales

Les prestations dues au titre de la branche des prestations familiales sont :

 les allocations prénatales,


 les allocations de maternité,
 les allocations familiales,
 les indemnités journalières de congé de maternité,
 les prestations en nature.

Peuvent bénéficier des prestations familiales :


 les travailleurs salariés,
 les femmes salariées non mariées,
 les femmes salariées mariées dont le mari n'exerce aucune activité professionnelle
rémunérée ;
 les veuves d'un allocataire,
 les travailleurs présentant une incapacité permanente totale à la suite d'un accident
du travail ou d'une maladie professionnelle,
 les personnes en incapacité de travail et les chômeurs durant de moins de 6 mois.

Pour ces 2 dernières catégories de personnes, les droits et la durée de maintien de


droits dépendent de la durée d'affiliation préalable :

 1 mois de droits maintenus, si le travailleur a effectué préalablement 6 mois de travail


salarié ;
 2 mois de droits maintenus, si le travailleur a effectué préalablement 12 mois de
travail salarié ;
 6 mois de droits maintenus, si le travailleur a effectué préalablement plus de 12 mois
d'activité salariée.

Le droit aux prestations familiales est subordonné notamment à une activité


professionnelle de 3 mois consécutifs et d'un temps minimal de travail de 18 jours ou 120
heures dans le mois.

Le montant de base des allocations prénatales, de maternité et des allocations familiales


est fixé à 2 600 FCFA par mois, par enfant sans limitation du nombre d'enfants pour les
allocations prénatales et les allocations de maternité et dans la limite de 6 enfants pour
les allocations familiales.

1) Allocations prénatales

Elles sont dues à toute femme salariée dont le mari n'exerce aucune activité
professionnelle, ou à toute conjointe d'un travailleur salarié, ainsi qu'à toute femme
salariée non mariée.

Si une déclaration de grossesse accompagnée d'un certificat médical est adressée à la


CSS dans les 3 premiers mois de la grossesse, les allocations sont dues, en principe,
pendant les 9 mois précédant la naissance.

Pour pouvoir bénéficier des allocations prénatales, la femme enceinte doit passer 3
visites médicales obligatoires :

 la 1ère avant le 3e mois de grossesse,


 la 2e vers le 6e mois de grossesse,
 la 3e au 8e mois de grossesse.
Les allocations prénatales sont payées à la mère sur présentation des volets du carnet
de grossesse et, à raison de :

 2 mensualités (2 x 2 600 FCFA) avant le 3e mois de grossesse,


 4 mensualités (4 x 2 600 FCFA) vers le 6e mois,
 3 mensualités (3 x 2 600 FCFA) vers le 8e mois.

Toute visite médicale non effectuée fait perdre le bénéfice de la fraction de prestations
correspondantes.

2) Allocations de maternité

Les conditions requises sont les mêmes que pour les allocations prénatales.

Versées à la naissance de chaque enfant viable et inscrit sur les registres de l'état civil,
ces allocations sont payées à la mère sur présentation du certificat d'accouchement et
des volets du carnet de maternité attestant que les visites médicales du nourrisson ont
bien été effectuées :

 tous les 2 mois pendant la 1ère année de l'enfant,


 tous les 3 mois pendant sa 2e.

Elles sont versées de la manière suivante :

 6 mensualités (6 x 2 600 FCFA) à la naissance ou immédiatement après la demande,


 6 mensualités (6 x 2 600 FCFA) à 6 mois,
 6 mensualités (6 x 2 600 FCFA) à 12 mois,
 3 mensualités (3 x 2 600 FCFA) à 18 mois,
 3 mensualités (3 x 2 600 FCFA) à 24 mois.

En cas de naissances multiples, chaque naissance est considérée comme une


naissance distincte.

3) Allocations familiales

Les allocations familiales prennent le relais des allocations de maternité.

Elles sont versées à partir du second anniversaire de l'enfant et jusqu'à l'âge de :

 14 ans,
 18 ans s'il est placé en apprentissage,
 21 ans en cas de poursuite d'études ou d'infirmité ou de maladie incurable.

Le nombre d'enfants ouvrant droit aux allocations familiales est limité à 6.


Le taux de base des allocations prénatales est fixé à 2 600 FCFA par mois et par enfant.

D. Accidents du travail et maladies professionnelles

L'assurance accidents du travail couvre :

 les accidents survenus par le fait et à l'occasion du travail,


 les accidents de trajet,
 les maladies désignées dans un tableau listant les maladies professionnelles.

Sont concernés les travailleurs salariés tout comme les travailleurs indépendants ayant
adhéré volontairement à ce risque.

1) Formalités, soins

Aucune condition de stage préalable n'est requise.

En cas d'accident, l'employeur est tenu :

 de faire assurer les soins de première urgence,


 d'aviser le médecin de l'entreprise ou à défaut, le praticien le plus proche,
 de diriger la victime sur le centre de soins ou l'établissement hospitalier le plus
proche.

La réparation accordée à la victime comprend :

 des indemnités financières (journalières et rentes),


 la prise en charge à 100 % ou le remboursement des frais nécessités par le
traitement et/ou l'hospitalisation,
 la réadaptation fonctionnelle,
 la rééducation professionnelle et le reclassement.

2) Incapacité temporaire

L'indemnité journalière est payée à la victime à partir du 1 er jour qui suit l'arrêt de travail
consécutif à l'accident.

Elle est égale pendant les 28 premiers jours à la moitié du salaire/revenu journalier, et
aux 2/3 à compter du 29e jour jusqu'à la guérison ou la consolidation.

Le salaire/revenu journalier maximum utilisé pour le calcul de l'indemnité est égal à 1 %
du revenu/salaire annuel utilisé pour le calcul des cotisations, soit 7 560 FCFA.

3) Incapacité permanente
En cas d'incapacité permanente, la victime a droit à une rente égale au salaire/revenu
annuel multiplié par le taux d'incapacité préalablement réduit de moitié pour la partie de
ce taux qui ne dépasse pas 50 % et augmenté de moitié pour la partie excédant 50 %.

Si le degré d'incapacité de la victime est total (100 %) et requiert l'assistance constante


d'une tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie, le montant de la rente
est majoré de 40 %.

Si l'incapacité est supérieure à 10 % ou s'il s'agit d'un accident mortel, la rente doit être
calculée sur un salaire/revenu annuel qui ne peut être :

 inférieur au  plancher de 1 130 290 FCFA,


 ni supérieur au plafond de 3 805 696 FCFA.

Le taux d'incapacité est fixé par les médecins conseils de la CSS et est révisé tous les
2 ans.

Le paiement de la rente est trimestriel et peut, sur demande, être mensuel si le taux
d'incapacité est d'au moins 75 %. En cas d'incapacité égale à 100 %, le paiement est
obligatoirement mensuel.

4) Décès

En cas d'accident entraînant le décès, les ayants droit de la victime perçoivent une rente
dont le pourcentage du salaire/revenu annuel de la victime diffère selon leur statut.

La notion d'enfant à charge est celle retenue pour la branche des prestations familiales.
Les ascendants doivent être à la charge de la victime au moment de l'accident.

Ayants droit Montant de la rente


Epoux/se 30 %
Enfants Selon le nombre d'enfants :
1 : 15 %
2 : 30 %
3 : 40 %
10 % par enfant supplémentaire
Ascendants à charge 10 % par ascendant
maximum de 30 % si plusieurs ascendants

A noter que l'ensemble des rentes ne doit pas dépasser 85 % du salaire/revenu annuel
de référence. Si tel est le cas, il est procédé à une réduction proportionnelle pour chacun
des ayants droit.
E. Vieillesse et décès (survivants)

Seuls les travailleurs salariés ayant cotisé auprès de l'IPRES ouvrent droit aux 
prestations de l'assurance vieillesse.

1) Pensions de base
a) Vieillesse
Conditions

Pour pouvoir obtenir une pension de retraite de l'IPRES, il faut :

 avoir 60 ans (55 ans en cas de travail pénible),


 avoir cessé toute activité salariée,
 comptabiliser au moins 1 000 points de retraite ou avoir cotisé pendant au moins
10 ans.

La pension peut également être liquidée par anticipation à partir de 55 ans avec
application d'un coefficient de réduction.

L'assuré qui continue de travailler après 60 ans accumule des points supplémentaires de
retraite.

L'assuré qui obtient moins de 1 000 points de retraite ou moins de 120 mois de


cotisations bénéficie d'un versement unique.

Montant

Le montant de l'allocation de retraite est calculé sur la base des points inscrits au compte
du bénéficiaire. Lorsque les cotisations sont versées, elles sont converties en points en
divisant le montant de la cotisation par la valeur du point au moment du versement.

La pension annuelle est calculée selon la formule suivante :

(Points de cotisations + points gratuits – points de minoration + points de majoration) x


valeur du point

Une majoration de 5 % peut être versée pour chaque enfant à charge de moins de
21 ans jusqu'à concurrence de 3 enfants.

En cas d'anticipation, la pension de vieillesse est réduite de 5 % pour chaque année
avant 60 ans.

Le montant de la pension de vieillesse minimun est de 35 000 FCFA par mois.

La pension est versée tous les 2 mois.


L'assuré qui ne réunit pas les conditions pour obtenir une pension peut percevoir un
versement unique d'une valeur maximale de 1 226 000 FCFA.

b) Survivants
Conjoint

L'allocation de réversion peut être servie à la veuve qui été mariée depuis au moins
2 ans avec le défunt, à partir de :

 50 ans,
 45 ans avec application d'un coefficient d'anticipation,
 sans condition d'âge si la veuve a au moins 2 enfants à charge de moins de 21 ans.

Le service de l'allocation est suspendu dès que les enfants cessent d'être à charge et 
reprend lorsque la veuve a 50 ans.

Pour les veufs, l'allocation de réversion est versée à partir de :

 55 ans,
 53 ans si le veuf est atteint d'une invalidité entraînant une inaptitude au travail et était
à la charge de la défunte. Son versement est suspendu si le veuf cesse d'être
invalide.

Le conjoint survivant bénéficie de 50 % de la pension que recevait ou aurait dû recevoir


le conjoint décédé. En cas de demande anticipée de la pension, une réduction de 5 %
pour chaque année d'anticipation entre 45 et 50 ans est appliqué à la veuve.

Orphelin

L'orphelin âgé de moins de 21 ans, bénéficie de 20 % de la pension du parent décédé.

Cette pension est versée jusqu'à concurrence de 5 orphelins.

Les droits sont répartis proportionnellement au nombre d'orphelins s'ils sont plus de 5.

L'orphelin de père et de mère qui peut prétendre à des droits des 2 ascendants bénéficie
de la réversion la plus élevée.

2) Retraites complémentaires

La retraite complémentaire ne concerne que les cadres dont le montant des revenus
mensuels sont supérieurs à 360 000 FCFA. La cotisation à ce régime est obligatoire.

Ce régime est identique au régime général.


En cas d'anticipation, la pension de retraite complémentaire est réduite de 1 % pour
chaque trimestre avant 60 ans.

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