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Le Droit de la famille

 Le droit de la famille est l’ensemble des règles qui régissent les relations des
personnes unis par des liens de filiation ‫ علقة قرابة‬ou d’alliance ‫ علقة تحالف‬au
regard de différentes institutions familiale telle que le mariage,
le divorce, la représentation légale, le testament ‫ إرادة‬et les successions ‫خلةفة‬.
 Si l’on parle généralement du droit de la famille, on ne trouve aucune définition
de la famille en droit marocain, il on est de même en droit français dans le code
civil, les seule disciplines qui définissent la famille sont des définitions de
sociologique..
 Les définitions qu’on trouve de la famille on pour source le droit international de
droit l’Homme ou dans la déclaration universel de droit de l’Homme de 1948,
l’article 16 défini la famille comme la cellule de base et d’unité naturel de la
société qui a droit à la protection de l’état et de la société, de même le pacte
international de droit civil et politique de 1968 retient la même définition que la
déclaration universelle, la convention de droit de l’enfant adopté en 1989
reprend cette définition de la famille dans le préambule et y ajoute que c’est
l’environnement naturel pour l’établissement et le développement de l’enfant.
 L’étude de droit de la famille appelle l’étude de l’évolution historique de la
formation de ce droit, en effet avant l’adoption du code la famille en 2004 le
Maroc a été régie par la disposition du code de statut personnel de 1957 /1958 et
avant l’adoption de ce code , les relations familiale et les règles les régissent
aussi bien au niveau personnel que patrimonial ont été régie par une disposition
du droit musulman principalement Malikite , à l’Independence du Maroc se
dernier ne voulais pas rester étranger au mouvement de codification entre pris
de nombreux pays musulman (Tunisie, Série, L’Irak ) c’est ainsi le 19 aoûte 1957 ,
une commission des oulamas a été instituer par feu le Roi Med 5, présider par
feu Hassan 2 dont le rapporteur été feu Allal fassi.
La commission de codification du droit musulman mais en fin de compte ces
travaux en concerner la codification du seul statut personnel.
 les directives donné par le Roi Med 5 est de revenir au source de richesse de
notre tradition juridique musulman, en faisant revivre cette tradition juridique
riche qui n’a pas besoin d’emprunter aux autres sources, L’objectif principal était
d’uniformiser l’application des règles régissant le statut personnel à l’ensemble
des marocain musulman et pour lutter et débarrasser le Maroc des divisions
opérer par le protectorat français notamment : en luttant contre la pratique
coutumière qui s’éloigne quelque fois des enseignements musulmans
orthodoxes.
 La commission de codification a fait preuve de grande célérité/ Rapidité en
travaillant à partir d’un projet élaborer par le ministère de la justice et en
adoptant la totalité de 5 livre composant le code de statut personnel entre 1957
et 1958. Le code de statu personnel marocain contrairement à la Majallat
tunisienne de 1956 était considérer comme le plus respectueux de la tradition
juridique orthodoxes, en effet il s’agit d’une reprise des enseignements de
l’école Malikite représenter sous forme d’un digeste( ‫ )مدونة‬permettant de
mettre entre les mains des praticiens un code uniforme, facile d’utilisation au
lieu de se disperser dans la nombreuse quantité des sources Malikite néo-moins
si l’on considère que ce code n’a pas eu des apports totale ils n’ont demeurent
pas moins qu’il a eu le mérite de consacrer des dispositions pertinente
considérer à l’époque comme une révolution il s’agit notamment de :
1/ -L’ institution d’un âge de majorité matrimonial de 15 ans pour les filles et 18
au garçons mettant ainsi fin au mariage de impubère.
2/- L’institution du consentement comme étant une condition de fond au mariage
pour mettre fin au droit de contrainte matrimonial (‫)الجبر‬.
3/ -En matière de Dot le code de statut personnel a souligné la propriété
exclusive de la Dot pour l’épouse.
4/- en matière de représentation légale le code de statut personnel à institué à
coté de la tutelle légale exercer par le père et la tutelle testamentaire exercer
par le tuteure désigner par le juge, il a institué une tutelle datif.
Malgré ces apports le code de statut personnel véhiculait le modèle d’une
famille patriarcal consacrant l’autorité maritale et fragiliser par la persistance de
deux institutions la répudiation (mettre fin au mariage par la seule volonté
unilatéral de l’humain) et la polygamie, Allal fassi avait demandé son absolution
pure et simple mais il n’a pas été suivie par les membres de la commission.
 Ce code a résisté pendant longtemps, en 1961, 1965,1979 et 1981 car c’est un
domaine qui touche la religion (Chariaâ). Or la 1ère réforme a été que le 10
septembre 1993 mais d’une manière très limitée.
En 2000 : une préparation du projet du plant d’intégration de la femme au
développement. Le changement qui a eu entre 1993 et 2000= changement de
conception/ En 2004 L’adoption de code de famille

Les réformes :
 La première réforme du code de statut personnel date de 10 septembre 1993,
Les principales réformes avaient concerné la tutelle matrimonial ‫الوصاية الزوجية‬
qui a d’avantage pour objet la protection des intérêts de l’épouse ; avec un
assouplissement concernent les femmes majeures orphelines de père qui pouvait
conclure elle-même mariage avec toute fois une préférence à la représentation
patrimonial.
 Toujours en matière de mariage le consentement autant comme élément de fond
de mariage est renforcé.
La polygamie est désormais soumise au contrôle du juge.
 La garde l’enfant a connu deux réforme substantiel, la 1er concerne les
dévolutaire de droit de garde en rétablissant le père dans son droit autant que
gardien de l’enfant qui vient directement après la garde ,
La 2éme réforme vient de la fixation d’âge de fin de garde , malheureusement
diversement fixé pour le garçon (12 ans) et pour la fille (15 ans).
 En matière de dissolution de mariage les réformes ont touché la répudiation qui
ne peut se faire qu’avec la présence que l’épouse. de même le statut personnel à
intégré la possibilité d’un don de consolation (article 52 bis) pour couvrir les
préjudices subit par la femme répudier
 En matière de représentation l’égale la mère peut désormais devenir tutrice
légale de ses enfants en cas d’incapacité ou décès du père, mais pouvoir reconnu
à la mère (tutrice légale) sont nettement inférieure par rapport à ceux reconnu
au père, dans la mesure ou la majorité des actes fait par la mère sont soumis au
contrôle de juge soumis au contrôle du juge de tutelle.
 Malgré l’importance de ces réformes, elles étaient moins de répondre aux
revendications intellectuelles, politiques et notamment féministes.
 Quels sont les principaux acquis de droit de la famille ?
- Depuis l’adoption de dahir de 10 sep 1993 constituant la 1er réforme de code
de statut personnel, les demandes pour aller en profondeur dans les réforme ont
été poursuivis grâce notamment à une société civile très active, c’est ainsi le
gouvernement de 1998 , est engager dans sa déclaration politique
gouvernementale à assurer l’application des dispositions positives du code de
statut personnel est devrait progressivement à sa réforme.
le secrétariat d’état chargé de protection social, de la famille et de l’enfance a
présenté un plan globale d’intégration de la femme dans le développement dont
le référentiel étais d’avantage une disposition des traités internationaux en
matière de droit de l’homme. Ce projet de plan d’intégration de la femme au
développement portait sur les différents domaines devront faire l’objet de
réforme pour accompagner le développement de la femme marocaine. Or les
proposition relatives à la réforme du code de statut personnel ont été mal
accueillit par les conservateurs qui voyait dans ce projet une anhélation aux
idées étrangères à notre culture, et c’est ainsi que la société marocaine de ses
différents niveaux a connu un réel affrontement entre les partisan et adversaire
de ce plan. Un affrontement qui a connu sont paroxysme le 12 mars 2000 avec
l’organisation de la marche de rabat qui soutient le plan et la marche de casa qui
été au style au plan d’intégration.
 Le gouvernement dans l’incapacité de gérer la sensibilité de cette période même
s’il a mit en place une commission en mai 2000, mais cette dernière n’a jamais
vu le jour, et il a fallu attendre la nomination de la commission royale de réforme
du code de statut personnel mise en place de 27 avril 2001.
 la commission royale de 27 avril 2001 présentait de nombreuse spécificité par
rapport au commission précédente tout d’abord : la composition est
pluridisciplinaire où il y a aussi bien des juristes, mes magistrats , des
scientifique… des nombre de la société civil ainsi que la présence de l’élément
féminin , des directives contenu dans le message royal adressé aux nombres de
la commission les appelaient à opérer un subtile d’dosage entre notre héritage
culturel, le principe de l’Islam et nos engagement internationaux en matière de
droit de L’homme avec une ouverture sur El IJTIHAD , Dans le messages royal, la
réforme du statut personnel à adopter la position du projet de plan d’intégration
de la femme en inscrivant cette dernière dans le cadre du développement
humain durable, Si l’arbitrage royal a permit de désamorcer les problème et
d’initier une réforme intégral , mais le travail a été loin d’être facile au sain de la
commission qui a connu des affrontement entre les conservateur et moderniste
au point qu’il a fallu changer le président de cette commission et le replacer par
un homme politique qui a pu amener l’établissement d’un consensuel au tour du
projet de code de la famille, ce dernier a été publiquement présenter par le Roi
de 10 octobre 2003 à l’occasion de l’entre parlementaire.

 Le code de la famille est un code tout en restant dans l’observation des


dispositions du droit musulman malikite à innover dans différents domaines, en
effet des le départ le code de la famille à considérer que le mariage est un
pacte / contrat, légale entre un homme est une femme dans l’objet est de la
désutilité en vu du fonder une famille sous la responsabilité des deux époux ,
désormais la famille est soumise à la coresponsabilité des époux contrairement
au code de statut personnel ou elle a été sous l’autorité du seul mari, Le code de
la famille à véhiculer des dispositions égalitaire aussi bien entre les époux contre
les sexes, les époux ont des droits réciproques, Article 51 : l’âge de mariage est
désormais uniforme pour les hommes que pour les femme ( 18ans) , La fin de la
garde est de 15ans pour les deux sexes, La dissolution du mariage est ouverte
pour les deux époux chacun sous ses condition outre l’introduction des nouveau
mode, en matière de polygamies cette dernière est désormais soumise à de
sérieuse restriction sous contrôle judiciaire. Les droits des enfants ont requis
une grande importance dans la mesure où l’intérêt de l’enfant est mentionné
dans plusieurs dispositions.
 De même le code de la famille a intégrés des dispositions de la compensions
relative au droit de l’enfant est l’article 54 est spécifiquement dédié au droit de
l’enfant de même une égalité est désormais reconnu au enfant issus du coté de
la fille avec ceux issus du coté de fils pour avoir une part dans la succession du
grand-père. Toujours en matière de droit de l’enfant , L’actuel code de la famille
a garantie l’établissement de la filiation des enfants connu pendant les
fiançailles sous certaines conditions de même le code de la famille tout en
maintenant le régime de la séparation de bien à introduit la possibilité pour les
époux de pouvoir convenir d’une gestion commune des bien acquis pendant le
mariage ,
 Et enfin en matière de représentation légale si la mère ne peut être
représentante légale de ses enfants qu’on cas de décas de d’incapacité de ce
dernier le père comme la mère sont désormais soumis à des conditions de
gestions de la tutelle sous le contrôle du juge. Le code de famille contrairement
au code de statut personnel a introduit de nombreuse disposition procédural est
le ministère public est désormais une partie principale dans la mise en œuvre du
code de famille._________________________________________________
 Le code marocain de la famille à pour la 1ère fois fixer l’étendu d’application de
ces dispositions, en effet avant l’adoption de ce code l’ancien code de statut
personnel ne mentionner pas les catégories à qui s’appliquer t-il ce travers a été
rattraper par le dahir du 6 septembre 1958 forment code de la nationalité c’est
ainsi dans son article 3 : il est expressément spécifier que les marocain
d’obédience Israelite relève de leur statut personnel et que les marocain qui ne
sont ni juif ni musulman relève du code statut personnel mais avec certains
aménagements, en effet la polygamie leur est interdite, les règles régissant
l’allaitement ne leur son pas imposable et toute dissolution de mariage doit être
judiciaire après une tentative de réconciliation demeurait infructueuse.
le mariage des étranger était organiser par les dispositions du dahir sur la
condition civil (DCC), adopter le 12 aout 1913 et qui pose le principe selon le
quel l’état et la capacité est régit par la loi national, Le DCC a consacré le
principe de la personnalité de loi qui pouvait même donner lieu à des situations
contradictoire quand les lois personnelles des deux parties par exemple sont
contradictoire ,
(Exemple : La dissolution du mariage autorisé par la législation française est
interdite par la législation espagnol), cette situation absurde a reçu un semblant
de solution dans le cadre de l’article 3 du code de la nationalité qui énonce qu’on
cas de conflit c’est la loi du père ou du mari qui prévoit.
Le 4 mars 1960 un dahi relative au mariage mixte a été adopté, l’objectif de ce
dahir est de s’assurer que les mariages mixtes dans les quelles une partie
marocaine respecte les conditions de fond et de forme du mariage musulman,
c’est ainsi que la possibilité ouverte au conjoint de célébrer leur mariage devant
l’officier civile doit être précéder par la célébration du mariage est la rédaction
de l’acte du mariage par les adouls (notaire traditionnel).
L’avantage avec l’actuel code de la famille non seulement l’étendu de
l’application a été fixé mais on a également introduit les solutions
jurisprudentiels c’est ainsi que le code de la famille s’applique à tous les
marocains même ceux ayant une autre nationalité, s’applique aux réfugier
étrangers, s’applique dans une relation mixte ou se trouve une partie marocaine,
s’applique également à toutes relation entre deux parties marocaines quand
l’une des deux parties musulman.
De ce qui précède, il apparait que le code de la famille a intégré certains
principes retenu par la jurisprudence marocaine à différent degrés, notamment
le privilège de la nationalité dans un rapport mixtes et le privilège de la religion
mais en le limitant seulement à une relation entre deux partie marocaine, la
communauté Israelite reste régie par son statut personnel Hébraïque.

Chapitre 1 : Le mariage
- Le mariage musulman est un mariage consensuel basé sur l’échange de
consentement et le recueille de se consentement par des adouls devant
témoins, malgré l’importance du mariage il demeure un contrat dissoluble.
Le mariage en droit marocain s’il garde son caractère consensuel, il devient de
plus en plus formel, ce formalisme a prit naissance dans l’ancien code de statut
personnel en 1955 ; 1958 pour atteindre un degré plus important aussi bien on
se qui concerne la conclusion du mariage que les formalités administratives
nécessaire pour cette conclusion, le code de la famille a accordé une assez
grande importance à la période précédent le mariage à savoir les fiançailles
Section 1 : les fiançailles :
- Comme dans la majorité des législation les fiançailles constitue une promesse
de mariage entre un homme et une femme qui peut être faites par tout moyen
utiliser ou admis par la coutume, les usages y compris la récitation de
FATIHA ou l’échange de cadeaux et présents, de ce qui précède les principales
conclusion a tiré sont les suivantes :
- Les fiançailles ne sont pas un mariage.
- Rien ne s’opposer a ce que les fiançailles fassent l’objet d’un acte notarial.
- La récitation de la FATIHA qui atteste du consentement des deux fiancés n’a
pas valeur de mariage.
En effet le code de la famille précise que les fiancés restent on période de
fiançailles jusqu'à la conclusion du mariage dûment constaté (l’établissement
et l’enregistrement de l’acte de mariage).
Le code de la famille a repris et maintenu le principe de la liberté de rupture
des fiançailles, chacun des fiancés libre de mettre fin au fiançailles , toute fois
sans que cela ne donne lieu à un certain dédommagement
Toute fois si la rupture a occasionné un préjudice quelconque la partie victime
peut demander une sorte de dommage est intérêt
Exemple : arrêt des études, de travail, changement de ville, investissement
pour la cérémonie de fiançailles.
En ce qui concerne les présents et les cadeaux la loi a prévu le droit de
récupérer ces cadeaux sauf si la rupture incombe à la personne qui a donné les
cadeau, par contre la dot peut être demander par le fiancé ou ses héritiers en
cas de décès, elle peut être donner en argent ou en équivalant,
Si une dépréciation touche la partie de la dot qui a été transformer en
trousseau c’est la personne qui est à l’origine de la rupture qui supporte la
dépréciation de cette valeur
Section 2 : Condition de fond du mariage :
1 - la capacité matrimoniale : c’est la 1ère condition de fond de mariage,
constitué deux éléments à savoir :
L’attende de 18 ans grégorienne révolue aussi bien pour l’homme que pour la
femme et la jouissance des faculté mentale, le code de la famille a prévu une
dispense d’âge pour garçon ou pour fille âgé de moins de 18 ans de demander
une autorisation au juge charger du mariage auprés de la section de la justice
de la famille du lieu de résidence, le juge statuera sur la demande en
s’assurant que le candidat ne fait pas l’objet d’une contrainte et que ce
mariage est accepté par le tuteur qui appose sa signature ainsi que celle du
demandeur sur la demande d’autorisation, le juge doit motiver sa décision
d’autorisation ou de reçu dans l’intérêt de l’enfant (candidat du mariage
mineur) pour se faire le juge peut faire recoure à l’expertise médical ainsi qu’à
une enquête social, l’autorisation du juge n’est susceptible de recoure, si le
tuteur légale (père) refuse t’autorisé le mariage du mineur, ce dernier peut
saisir le juge charger qui statuera dans les même condition.
Le mariage autorisé avec l’âge autorisé émancipe le mineur pour tous ce qui
est conséquence et effet du mariage, ce qui signifie que cette personne peut
ester en juste pour tous ce qui concerne la pension alimentaire, la dissolution
du mariage etc. sans la présence de son tuteur par contre elle reste soumise a
la tutelle sur les bien jusqu’à sa majorité.
Le mariage avant l’âge autorisé ne peut être conclu si l’autre partie souffre
d’un handicape mentale.

La deuxième : concerne la jouissance de ces faculté mentale connait également


une exception, en ce qui concerne le mariage de la personne souffrant d’un
handicape mentale, le juge peut autoriser le mariage de l’handicapé mentale
sur la base d’un ou plusieurs rapport d’expertise, l’autre partie doit être
majeure, saine d’esprit, elle doit consentir à ce mariage en connaissance cause,
ce consentement est dûment retranscrit sur un procès verbal ,

2 - La dot : L’absence d’accord sur la suppression de la dot signifie que pour la


validité du mariage, les future époux ne doivent pas insérer une clause dans
laquelle il se met d’accord, quand à la suppression de la dot, contrairement à
l’ancien code de statut personnel ou la dot faisait l’objet de mention expresse
dans l’acte de mariage, en précision sa nature, sa valeur, si elle a était rendu
devant les témoins ou s’ils ont seulement pris connaissance.
Avec le nouveau code de la famille on peut conclure mariage sans mentionner
la dote « mariage de délégation » c'est-à-dire que la dote est déléguer aux
deux époux.
L’avantage avec la nouvelle formulation du code de la famille c’est d’évité
certain situation embarrassent quand il s’agit de conclure des mariages dans
des pays qui ignore l’institution de la dot, La dot est purement symbolique, il y
a pas de seuil minimal ou maximal, tout ce qui peux faire l’objet d’une
obligation peut constituer la dot, elle est la propriété de l’épouse et elle est
imprescriptible (article 1248 du DOC).

3- La tutelle matrimonial : dans le code de la famille n’est plus une obligation a


défaut de laquelle le mariage sera vicier, c’est désormais un droit de la femme
qu’elle utilise dans son propre intérêt et selon son choix, La tutelle
matrimoniale est facultative dans le cas de la femme majeure et saine d’esprit,
en effet le mariage des mineurs ou des handicapés mentaux sont soumis à
l’accord et la présence du tuteur matrimonial. En droit comparé, la plus part
des pays du Maghreb conçoivent de plus en plus le mariage de la femme
majeure et saine d’esprit sans tuteure matrimoniale, c’est un emprunt des
hanafites.
L’avantage est d’avoir mit fin a la liste des personnes pouvant jouer le rôle de
tuteur matrimonial :
le fils, le père, le frère, l’oncle, le grand père, et tout nombre masculin de la
communauté musulman ,
et malgré cette réforme la majorité des mariages marocain , sont conclu en
présence de tuteure matrimonial.

4- L’offre et l’acceptation : Le mariage musulman est un mariage consensuelle


pour sa formation , il exige l’échange de consentement devant témoin , cet
échange s’il a toujours été promu et encourager par de multiple hadit et
tradition , il n’on demeurais pas moins que cette échange se heurtait à la
survivance et la puissance de l’institution de contrainte matrimonial, le
consentement s’il a constitué une condition de fond sous l’ancien code, il a fait
l’objet d’une rédaction très précise dans l’actuel code de la famille, et il a été
parmi les rares conditions qui pouvaient entrainaient des sanctions aussi bien
au civile comme au pénal, en effet l’offre et l’acceptation doivent être exprimer
verbalement par des mots consacré par la langue ou par la tradition et la
coutume, c’est mots doivent signifier le consentement à conclure mariage .
Si les candidats au mariage sont dans l’incapacité de se prononcer
verbalement, ils peuvent le faire par écrit sinon par des signe très claire «
intelligible » qui signifie mariage compréhensible par l’autre partie et par les
adoules.
L’offre et l’acceptation doivent signifier la même chose, être prononcer séance
tenante et être définitif c’est à ta dire non soumis à un délai ou a une
condition, exemple : entrer en possession d’héritage , c’est condition ou c’est
délai sont considérer contre l’objectif du mariage, ils sont considérer nul et le
mariage demeure valable.

5- l’absence d’empêchement légal :


les empêchement à mariage sont de deux sortes : des empêchements
permanent ou temporaire :
Les permanent ont pour source la parenté , l’alliance, ainsi que la parenté par
le lait .
L’actuel code de la famille a permit de mettre fin à la diversité doctrinal
entourant l’allaitement,
en effet l’actuel code de la famille précise que l’empêchement a mariage pour
cause de parenté par le lait ne s’établit contre l’enfance allaiter et la famille de
la nourrice en dehors de ses frères et sœurs biologiques,
de même on ne peut parler de l’établissement d’une parenté par le lait que si
l’allaitement a eu lieu pendant les deux 1ère année de l’enfant avant le
sevrage , autrement dit s’il a lieu pendant les 2 première année mais après le
sevrage il y aura pas de parenté par le lait .
Les empêchements temporaire disparaisse quand les conditions qui les ont
suscité ont disparu,
on y trouve le mariage simultané avec deux sœur ou une femme et sa tante
paternel ou maternel par parenté ou par le lait, un nombre supérieure
d’épouses supérieures a celui légalement autorisé ce qui pose une
interrogation : est ce qu’il s’agit du nombre supérieure autoriser par la charia
ou du nombre supérieure autorisé par la loi.
un empêchement temporaire : qui ne peut épouser un non-musulman ou le
musulman qui ne peut épouser une non- musulmane sauf si elle appartient au
gens de livre « Scripturaire »
enfin le mariage ne peut être conclu avec une femme marié ou en retraite de
continence ou de viduité

Section 3 : Les conventions consensuelles


Les convention consensuelle: Sont des conventions que les deux époux
peuvent introduire dans l’acte de mariage , les conventions à conditions qu’elle
ne soit pas contraire au but et objectif du mariage
toutes les conventions sont contraignante et chacune des parties peut
introduire les conventions ou des clause qui présente un intérêt .
Toute fois quand c’est conventions deviennent difficile à respecter et à
honorer , la partie concerner peut demander au juge une révision , un
réaménagement sous réserve de la clause de monogamie qui a un statut
particulier conformément a l’article 40 du code de la famille, parmi les clauses
consensuelle nouvelle introduite par le code de la famille :
- La possibilité offerte par l’article 49 de code de la famille, de prévoir à
coté de l’acte de mariage un document constituant accord ou convention
concernant la gestion des biens acquis pendant le mariage .
Section 4 : Les formes de mariage et sanctions des conditions de validité :

1-Les conditions de fond :


Le non respect des conditions de fond entraine soit la nullité soit le vice
a-la nullité : la nullité est prononcé quand il y a non respect des conditions
de l’offre et l’acceptation, les empêchements légaux permanents et
temporaires et la non concordance de l’offre et de l’acceptation.

Les effets du mariage nul : le principe : le mariage est sensé n’avoir jamais
existé et donc ne produit aucun de ses effets.

Exception : lorsqu’il y a consommation de mariage, elle donne droit à la dot, et


la femme doit observer une retraite de purification dite « Istibrae » et s’il ya
bonne foi les enfants sont rattachés aux époux avec les effets qu’entraine la
filiation notamment les empêchements à mariage.

b-le vice : Le mariage est considéré vicié pour non respect de l’une des
conditions de fond de mariage selon les cas :

 le mariage vicié est résilié avant la consommation et validé après cette


dernière dans le cas suivant :

Le non respect des conditions légales relatives à la dot, par la nomination par
le juge d’une dote de parité (l’attribution à l’épouse d’une dot de la même
valeur que celle attribuée aux femmes du même milieu économique et social)

 le mariage est résilié avant et après la consommation du mariage dans


les cas suivants :

1. le mariage en état de maladie grave sauf rétablissement ultérieur

2. le mariage de complaisance ayant pour objet de rendre licite une épouse


divorcée trois fois successives

3. le mariage sans tuteur matrimonial quand sa présence est obligatoire.

Les effets du mariage vicié : Le principe c’est qu’un mariage vicié produit les
mêmes effets qu’un mariage valable et valide, s’il y a décès de l’un des époux
il y a vocation successorale réciproque.

L’exception tient à la non consommation du mariage auquel cas ce dernier ne


produit aucun effet.

2-Les conditions de forme :

Au Maroc depuis l’adoption du CPC le mariage doit remplir certaines question


de forme dont l’objectif majeure est de protéger les intérêts des parties
notamment l’épouse et les enfants. L’actuel code de la famille exige pour la
conclusion du mariage : la présentation au juge d’une demande d’autorisation
de conclure mariage, jointe d’un nombre de documents administratifs
constituant le dossier du mariage, notamment un extrait d’acte de naissance
délivré en vue de mariage, un certificat administratif délivré par les autorités
administratives fixant l’état matrimonial de chacun des candidats (certificat de
célibat), un certificat médical, une autorisation du mariage pour les mineurs,
les personnes handicapées mentales, les mariages polygamiques, les convertis
à l’islam et les étrangers et le certificat d’aptitude délivré par le services
consulaires ou diplomatiques de la personne étrangère.

le juge après avoir visé les documents du mariage, autorise les adouls à rédiger
l’acte de mariage. Ces derniers doivent y mentionner le n° et la date
d’autorisation de mariage, l’identité complète des futures mariés accompagnés
des justificatives d’identité, leur situation légale par rapport au mariage
(premier mariage, divorce, décès..), toute mention relative à la dot si il y a lieu,
si le mariage a été contracté par procuration, le recueille de l’offre et de
l’acceptation. L’acte du mariage doit être signé par les époux, le tuteur
matrimonial s’il est présent et par les deux adouls aven mention de leurs noms
et la date de l’établissement de l’acte. Une fois établi par les adouls, l’acte de
mariage est envoyé au juge pour homologation. Un extrait de l’acte de mariage
est envoyé à la section du tribunal de la famille du lieu de naissance de chacun
des époux, ainsi qu’à l’officier d’état civil du lieu de naissance des chacun des
époux. si l’un des époux ou les deux ne sont pas nés au Maroc l’extrait d’acte
du mariage est envoyé au procureur du Roi près du tribunal de première
instance de Rabat. L’épouse a doit à l’original de l’acte de mariage et l’époux a
droit à une copie de l’acte.

Mariage des marocains à l’étranger (articles 14 et 15 du CF) : le mariage des


marocains à l’étranger est désormais soumis à des procédures ui assouplissent
sa célébration. En effet sous l’ancien du CPS, le mariage des marocains à
l’étranger devait être célébré devant les autorités marocaines dans le respect
des conditions de fond et de forme. La seule célébration devant les autorités
civiles du pays d’accueil n’octroyait aucun effet juridique au mariage, par
conséquence cette situation aboutissait à une double célébration des mariages
marocains à l’étranger. Avec le code de la famille une disposition du droit
international privé a été introduire et qui consiste à reconnaitre la valeur des
actes conclus à l’étranger quant à leur forme pour vue que soit respectées les
conditions liées à la capacité, qu’il n’y ait pas d’accord sur la suppression de la
dot, qu’il y ait présence du tuteur le cas échéant, l’absence
. la reconnaissance de ces mariages conclus à l’étranger n’imposent plus la
double célébration devant les autorités consulaires marocaines, il suffit
d’envoyer dans un délai de 3 mois à compter de la date de la célébration du
mariage un extrait de l’acte du mariage au service consulaire marocain à
l’étranger, ce dernier envoie l’acte du mariage au service des affaires
étrangères et de la coopération, qui à son tour l’envoie à la section de justice à
la famille du lieu de naissance de chacun es époux et à l’officier d’état civil du
lieu de naissance de chacun des époux. Si ces dernier ou chacun d’eux n’est
pas né au Maroc, l’extrait de l’acte de mariage est envoyé au procureur du Roi
auprès du tribunal de première instance de Rabat.
__________________________________________________________________________________________
_
Section 3: La preuve du mariage
- le code de la famille comme le code de statut personnel considère que la
preuve du mariage est constitué par l’acte du mariage, or il arrive que certain
mariage sont conclue en l’absence d’acte du mariage a cette égard l’ancien
article 5 aliéna 4 du code de statut personne , disposait qu’à titre
exceptionnel , le juge peut connaitre de toute action en reconnaissance du
mariage est fera recoure à tous moyen de preuve l’égaux , toute fois la
référence au moyens de preuve légaux signifiait notamment les moyens de
preuves charaique qui consistait la plus part du temps dans le témoignage lafif
( de 12 personne) la présente rédaction de cette aliéna écartait le recoure à
l’expertise ou à tout ce qui était permit pat le progrès scientifique. La
conséquence et l’existence d’une jurisprudence qui est loin d’être unanime.
Dans certaine situation, l’existence d’enfant, leur inscription sur les registre
d’état civile prouvait l’existence d’un mariage dans d’autre cas ces même
éléments ne justifiait pas l’existence du mariage de même le témoignage lafif
pouvait prouvait l’existence de mariage comme il était écarté dans certain cas
pour motif qui ne faisait pas état des éléments constitutif prouvant l’existence
de se mariage exemple : le nom du tuteure, la dot… Cette situation a entrainé
beaucoup de problèmes sociaux. Avec le code de la famille l’article 16
considère également l’acte de mariage comme la preuve de ce dernier et
reconnait également la possibilité d’intenter des actions en reconnaissance du
mariage, toute fois si l’article 5 du CSP parlait seulement du caractère
exceptionnel de ces actions le code la famille considère que ces actions ne sont
intenté que si des raisons impérieuse ont empêché l’établissement de l’acte du
mariage, cette disposition rigoureuse à pour principale objectif de pousser à
l’établissement des actes du mariage et à lutter contre les mariages non-
enregistrer,
L’avantage avec la nouvelle disposition de l’article 16 c’est l’élargissement des
moyens de preuve aux quelles le juges pourras recourir y compris l’expertise
De même le législateur à instamment demander au juge lors de toute action en
reconnaissance de mariage de prendre en considération l’existence d’enfant ou
pas , la durée de mariage, si l’action a été intenté du vivent des époux…
Le désavantage de cette article ( si on peut exprimer ainsi) est d’avoir fixer une
période transitoire pour régulariser l’ensemble des mariage non instrumenté .
Cette période était de 5ans prolongé de 5ans encore, mais qui sont loin d’avoir
pu régulariser l’ensemble de ces mariages

Section 5 : La polygamie :

- La polygamie : Le nouveau code de la famille s’il n’a pas aboli la polygamie , l’a entouré
de membre de condition de fond et de forme à la lecture des disposition du code en la
matière la polygamie est l’exception et la monogamie est le principe , le code de la
famille considère d’entrer de jeu que le la polygame est interdite quand il y a un clause le
monogamie introduite par l’épouse , elle est également interdite quand un injuste est a
craindre entre les épouses, Le juge n’autorise pas la polygamie s’il voit d’après les
éléments du dossier que l’époux demandeur n’est pas en mesure de prendre en charge
deux famille et de répondre à l’ensemble de leur besoin de manière équitable pour
autoriser la polygamie l’époux demandeur doit adresser un demande d’autorisation au
juge dans laquelle précise le motif objectif et exceptionnelle qui fonde sa demande de
mariage polygamique , Exemple : (stérilité, maladie, incapacité d’avoir des relation
conjugale…) cette demande doit être assortie de l’ensemble des document justifiant la
situation financière du demandeur.
- Le juge convoque l’épouse à une audience qui aura lieu à huit clos en chambre de
conseil, lors de cette audience un réconciliation est tenté après avoir écouté les deux
époux, les débat en chambre de conseil, peuvent donné lieu à 3 situation :
1- L’épouse accepte le mariage polygamique avec au sans condition (Exemple : avoir un
logement propre, pension alimentaire, droit des enfants…)
2- refus de l’épouse qui s’obstine a demander le divorce si le marie persiste à vouloir
contracté un nouveau mariage, dans ce cas le tribunal fixe un mentant couvrant les droits
de l’épouse et des enfants à consigner dans la caisse du tribunal dans un délai d’une
semaine , à l’expiration de ce délai , le défaut de consignation de la somme est
équivalent à la renonciation de l’époux de son projet de mariage polygamique.
3- L’épouse refuse le mariage polygamique et ne demande pas le divorce dans le cas le
tribunal déclenchera d’office la procédure de la discord
Le mariage polygamique dans le cadre du nouveau code a également prévu le droit à
l’information de la seconde épouse, cette dernière doit être mise au courant que le future
marie est déjà engager dans les liens de mariage , elle doit donné sans accord en
connaissance de cause , l’information et l’accord de la 2 épouse sont notifier sur un
procès verbale officiel

Chapitre 2- Les effet du mariage :


Le mariage valable est valide produit ses effets en droit et devoir entre les époux leur enfant et les proches parents,
- Section1 : vis-à-vis des conjoints :
Entre les conjoint : les effet des mariage vis-à-vis des conjoint , l’actuel code de la famille ne prévoir que des droit et devoir
réciproque qui font l’objet de l’article 51 du CF , le choix opérer par le législateur met fin en au différente manifestation de
l’autorité maritale qui prévalait sous l’ancien de code de statut personnel en effet le code statut personnel de 57 / 58 dés le
1er article consacré le principe de la puissance maritale en mettant la famille sous la direction de l’époux , les effets de
mariages était subdivisait en trois catégorie :
- les droit des devoir réciproque
- les droit de l’épouse sur son époux
- le droit de l’époux sur son épouse
Si les effets patrimoniaux consacrait toujours une Independence des patrimoine des époux et une vocation successorale
réciproque il ont allaient différemment des effets personnel , ces derniers consacrés l’inférioté de l’épouse, en l’obligeant à
garantir d’une maniére unilatéral la fidéléter et la pureté des rapports sexuel dans le mariage, le devoir d’obélissance , le
devoir de veiller au charge du foyer ( tache ménagére) et le respect due au parent de l’époux .

L’actuel code de la famille considère : Que le mariage valable entraine vis-à-vis des conjoint premiérement la coahbitation
légale , les rapports conjugaux , légalité des traitements entre les épouse en cas de polygamie, les bon rapport entre les
époux , la fidélité resciproque et la présérvation des intérêt de la famille, - la participation de l’épouse ainsi que de l’époux à
la prise en charge de la famille et des enfants cette prise en charge commune ne signifie pas forcement l’obligation de
l’épouse de participer pécuniairement , en effet la prise en charge de l’épouse incombe à l’époux et le défaut d’entretient
constitue un cause de divorce judiciaire
Les autre effets : la concértation entre les époux pour toutes les question conscérnant la
famille, les enfants, le planing familliage ( nombre d’enfant) enfin les effet réciproque
reconnaissent à l’un comme à l’autre conjoint de devoir de respect vis-à-vis des parents
et proches de l’autre et leur acceuille dans la limite des convenance .
Section 2 : vis-à-vis des enfants
Vis-à-vis des enfants le mariage entraine des effets que le législateur à consacré
expertement dans son article 54 le 1er constat qui peut être fait c’est l’influence des
disposition de la convention de droit de l’enfant sur le contenu de cette article en effet
l’article 54 regroupe aussi bien des droit de l’enfant à la vie , à la survie , au
développement et à la protection en effet, les droit consacré par cette article , concerne
la pretection de l’enfant depuis sa conception jusqu’à l’âge adulte , la préservaition de
l’identité de l’enfant par l’auctroit d’un nom, prénom nationalité et son inscription sur les
registre d’ Etat civil , la protection de la santé de l’enfant son allaitement au sein dans la
mesure possible , la protection contre la violence et mauvais traitement , l’orientation
religieuse, l’éducation et la formation selon les capacipté phisique et intelectuel , la prise
de disposition spécifique quand il s’agit d’enfant souffrant d’un handicape notamment en
matiére d’éducation et de formation ,
cette article précise …. Doivent être garantie dans le cas de divorces ou de décès
conformément aux dispositions du code régissant la garde de l’enfant et la représentation
légale

Section 1 : Etablissement de la filiation :


- La filiation est le lien de consanguinité qui lie l’enfant à ses parent biologique; en droit
marocain à l’instar de pays musulman, l’établissement de la filiation paternel constitue
une frontière étanche entre reconnaissance ou délégation des droits de l’enfant.
En effet seul l’établissement de la filiation paternelle confère à l’enfant la jouissance de
ce droit.

- L’actuel code de la famille s’il l’a innover par certain coté, cette innovation est resté
dans la stricte orthodoxie musulman régissant la filiation.
Le code de la famille a néanmoins développer l’établissement de la filiation en prévoiant
la filiation parentale, la filiation maternel avant de se consacrer à l’établissement de la
filiation paternel
Le code de la famille à souligner que la filiation parentale c'est-à-dire la relation
biologique qui lie l’enfant à ses deux parents peut être légitime ou illégitime ( elle ne
produit aucun effet vis-à-vis du père ) mais produit les même effet qu’une filiation
légitime vis à vis de la mère en vertu du lien naturel qui lie la mère à son enfant),

- Le droit marocain à écarter l’établissement de la filiation adoptif , en effet le droit


marocain conformément à la disposition de la charia , ne reconnais pas l’adoption
quelque soit sa forme ( il y a deux forme l’adoption plénière ou simple) contrairement au
législateur tunisien , sénégalais et Türk ) seul l’adoption de gratification est prévu par le
droit marocain musulman et n’entraine pas l’établissement de la filiation ni vocation
successorale.
L’auteur du recueil (Kafil) peut instituer l’enfant recueillit comme un enfant pouvant
bénéficier un lég qui ne dépasse pas 1/3 de la succession du (Kafil)

Fondement de l’établissement de la filiation : La filiation découle du mariage : de l’aveu


(i9rare) ou reconnaissance subséquente ( Istil7a9) , les rapports par erreur (Choubha)

1- la filiation dans le mariage :


- Le mariage : qu’il soit valable ou irrégulier constitue une forte
présentions de paternité toutefois pour que se dernier puisse jouer se rôle,
certaine condition doivent être réuni à savoir « la cohabitation des
époux », « la possibilité des rapports conjugaux c'est-à-dire si l’époux est
atteint d’une maladie ou d’une malformation l’empêchant d’avoir des
rapports conjugaux cette 2ème condition n’est pas remplis », « La possibilité
de procréation mais avec beaucoup d’attention », « Délai légal »: pour que
le mariage fonde l’établissement de la filiation il faut que la naissance aie
lieu dans les délais légaux ses derniers son constituer par un délai minimal
de 6 mois depuis la conclusion de l’acte de mariage et un délai maximum
d’un an depuis la dissolution du mariage soit par divorce soit par décès ou
résiliation au-delà de ce délai maximal d’un an s’il y a des doute quant à la
grossesse d’une femme, en fait appel à l’expertise médical pour statuer s’il
s’agie d’un grossesse ou d’un maladie,
en se faisant le législateur marocain à mit fin à la théorie de l’enfant
endormi reconnu par toute les écoles, la seules différence qui existait c’est
la duré maximal , dans la mesure ou les malikite considérait qu’un
grossesse peut durai jusqu’à 5 ans, les hanafite considéré qu’elle ne
pouvait dépasser 2 ans, les dahi rite qui est un courant considérer qu’une
grossesse ne pouvait excéder une année grégorienne et c’est cette avis qui
a été retenu par l’ensemble des législations musulman .

Le mariage constitue certes un forte présentions d’établissement de la


filiation mais cette préemption est simple et l’enfant peut faire l’objet d’un
désaveu de paternité, au regard des conséquences préjudicielles du
désaveu de paternité le législateur l’a entouré d’un ensemble de garantie
dans la mesure où seule une décision judicaire peut prononcer le désaveu
d’un enfant. Le droit marocain s’il a reconnu dans l’actuel code de famille le
recoure à l’expertise judiciaire s’il y a une action en désaveu de paternité
l’ordonnance de cette expertise n’est faite que si le marie apporte des
preuve qui fonde c’est allégation,
mais le code de la famille à également retenu la procédure de Liân qui
constituait la seul procédure de désaveu de paternité en droit musulman de
la famille, ce Liân est une procédure de désaveu pour adultère de l’épouse,
le marie qui souhaite désavouer la grossesse de son épouse ou quand
l’enfant est née doit prêter 4 fois serment que cette enfant n’est pas de lui
est le 5ème serment qui l’encoure le châtiment divin en cas de mésange ou
calomnie. Pour éviter l’application les peines textuelle prévu par le coran
en cas d’adultère l’épouse peut repousser c’est risque en proposant à son
toue 4 fois de suite le serrement comme quoi elle n’a pas commis
d’adultère est le 5éme serrement appelant le châtiment divin sur elle si elle
a menti.
Le Liân désaveu l’enfant par rapport a son père mais arrête l’application
des peines que l’un ou l’autre risque,
La mère peut selon une partie de la doctrine devenir définitivement
prohibait (moharama) par rapport a son mari.
L’aveu : est un mode d’établissement de la filiation par lequel une
personne peut reconnaitre un enfant comme étant le sein même en dernier
état de maladie à condition que cette enfants soit de filiation inconnue ( en
vue d’évité les conflit de paternité, que cette reconnaissance ne soit
démontie ni par la raison ni par la logique d’où l’importance d’un différence
d’âge entre l’auteur de l’aveu et l’enfant reconnu ou bien le cas ou une
personne reconnais comme étant le sein un enfant venant d’un pays ou
cette personne n’a jamais y été et qu’il est aucune ressemblance entre
l’auteur et le sujet,
Le code de la famille en retenant à l’instar du Fi9h l’aveu comme un moyen
d’établissement de la filation à innover en introduisant certain disposition
mettant en relief les référentiel onision en matiére.
Conferment au convention de droit de l’enfant , l’enfant s’il est majeure
doit donné son avis sur la reconnaissance de cette filiation , s’il est mineur
il peut arriver à la majorité et démonsser cette reconnaissance de patérnité
, de même est contrairement à l’école malikit ou l’opinion de la mére qui
dénoncais l’aveu de reconnaissance paternel n’a pas pris en considération
le code de la famille à consacrer dans son article 160 que si l’auteur de
l’aveu de patérnité à désigner la mére de l’enfant cette dernier peut
démancer si elle n’est pas la mère de l’enfant de même toute personne qui
a des éléments pour démontrer la non véracité de l’aveu peut saisir la
justice ; il s’agit souvent des héritier
Le code de la famille à également prévu l’aveu de maternité ( filiation
maternel , dans les même condition que celle prévu par le père)

-Les Rapports par erreur (choubha) : sont des rapports qui ne peuvent être
ni totalement illicite ni totalement licite le parcoure de la litérature à permis
de dégager certain situation de choubha tel que les relations d’un homme
avec une femme croyant avoir à faire à son épouse ou d’autre auteur
considère que les rapport de choubha peuvent avoir lieu dans le cas de
rapports avec un 5éme femme ou avec une épouse 3 fois divorcer sans
avoir contracter de mariage etc. le législateur marocain à retenue les
rapports par erreur comme fondement de la filiation paternel aussi bien
dans CST que son CF et c’est par le biais qu’il a pu établir la filiation d’un
grossesse qui a lieu pendant les fiancaille enffet l’article 156 prévois la
possibilité d’établir la fialation d’une grocesse pendans les fiancaille si
pour des rapport par erreur si pour des raisons impérieuse l’acte de
mariage n’a pas pu être établis, a condition qu’il aie fiançaille connu ,
échange de consentement , présence et accord du tuteur matrimonial le
cas échant et que la grossesse à lieu pendant les fiancailles , si le fiancer
nie que cette grocesse et de lui le tribunal ordonera une expértise
judiciaire.
L’établissement de la filliation pendant les fiancaille n’entraine pas
établissement du mariage les seuls effet qui découle c’est l’établissement
de la filliation vis-à-vis du fiancer qui entraine les empêchement réciproque
à mariage et droit et devoir réciproque
Les effets de la filiation :
-L’établissement de la filiation ouvre droit à des effets personnels et des effets
patrimoniaux
Dans l’actuelle semestre on s’adressera principalement aux effets personnels de la
filiation. Ces dernier son régis par La HADANA ou la Garde.

-La garde est une institution qui a pour objet la protection de l’enfant son éducation et sa
préservation, de tous ce qui peut lui porter préjudice.
La HADANA requière une grande importance pendant les 1ères années de l’enfant.
Le FIQH musulman lui a accordé une grande importance partagé par les différents rites, la
HADANA a été principalement une prérogative féminine.
les malikites et les hanafites s’inscrivait dans se cadre en privilégiant l’exercice de la
HADANA Par la mère ou ses parentes
contrairement au hanbalite qui considère qu’on dehors des 1ères années de l’enfants, la
HADANA devait être exercer par les parents males par les males ( ‫ العصبة‬les agnats).

-Le droit musulman distinguait entre la protection de la personne et des celle des biens
de l’enfant par conséquence, il prévoyait deux institution distincte à savoir la HADANA et
la représentation légale.
le code de statut personnel de 57/ 58 à pratiquement reprit la même distinction avec un
assouplissement introduit en 1993 et une organisation plus au moins conjointe de ces
deux institution.

Qu’on est il de la HADANA en droit marocain ?


Le droit marocain sous l’ancien code de statut personnel a reprit scrupuleusement
l’organisation et la dévolution de HADAHA conformément aux enseignements malikite.
C’est ainsi que l’article 99 énumérait les dévolutaire de la garde dans le respect de la
priorité féminine, et le père n’intervenait qu’on 6éme position.

Le 10 septembre 1993 le père est désormais placer après la mère mais avec toute la liste
des parentes maternelles et paternelles.
L’actuel code de la famille qui balance entre la notion de responsabilité parentale et de
responsabilité paternel octroi en priorité le droit de garde à la mère suivit du père et de
la grand-mère maternelle, en l’absence ou dans le cas d’incapacité de ces derniers le
juge l’octroi au proche parent de l’enfant en fonction de l’enfant en fonction de l’intérêt
supérieur de l’enfant.

Les conditions de dévolutions de la garde :


- pour exercer la garde le dévolteur doit remplir un nombre de condition la majorité
l’honnêteté et la rectitude.

-être en mesure d’élever l’enfant ; de le protéger et protéger ses intérêt

-le fait d’habiter une ville différente du représentant légal , ne s’oppose pas à l’exercice
de droit de garde,
-l’exercice d’un profession ou d’un commerce de la mère ne s’oppose pas à l’exercice de
la garde
-par contre des maladie contagieuse ou un âge très avancer dans le cas de la grand mère
, peut constituer des motif pour reconsidérer l’octroi de la garde
Les attribue de la garde :
la personne qui exerce la garde doit veiller à la protection physique psychologique et
morale de l’enfant, cela signifie que la personne à qui incombe de droit de garde doit
prendre toute les mesures pour assurer une bonne éducation de l’enfant pour voir à ses
besoins veiller à son éducation scolaire à son orientation religieuse, c’est attribue de la
HADANA même s’il sont exercé par la personne qui exerce la garde, le père non gardien
entant que représentant légale à un droit et une obligation de regard sur l’éducation de
l’enfant

L’actuel code de la famille à accorder une réel attention à l’éducation et la scolarisation


de l’enfant en introduisant des dispositions permettent de saisir la justice en cas de
conflits entre le gardien et le représentant légale quand il s’agit de la scolarisation de
l’enfant
L’orientation religieuse revient à différente reprise entant que droit de l’enfant et attribue
de la HADANA cela signifie que si le gardien ne veille pas à l’orientation religieuse de
l’enfant en occurrence l’islam en essayant de détourné l’enfant de sa religion musulman,
le représentant légale, le ministère publique et toute personne intéresser peut saisir la
justice .
_________________________
En effet contrairement a l’ancien code de statut personnel qui évoquait l’exercice de la
garde par une non- musulman en distinguant s’il s’agit de la mère ou si elle est étrangère
à l’enfant ,

si la non musulman gardienne est la mère de l’enfant elle exerce le droit de garde au
même titre que la mère musulman à condition de ne pas chercher à détourné l’enfant de
sa religion,
si la gardienne non- musulman elle ne peut exercer cette garde que 15

L’actuel code n’a pas introduit cette distinction mais il a largement souligner l’impotence
de l’orientation religieuse

Le droit de regard du père ou du représentant légale interdit le déplacement de l’enfant


en dehors du Maroc sauf accord de ce dernier.
En cas de refus la mère gardienne peut saisir le juge des référés pour autorisé le
déplacement de l’enfant à l’étranger , le juge ne l’autorise que s’il s’agit d’un
déplacement provisoire et s’il est sur du retour de l’enfant au Maroc,

Les cause de déchéance :


Les principales causes : le titulaire de droit de garde peut se voir dessue s’il ne remplis
pas les condition et ne respecte pas les obligations vis-à-vis de l’enfant, toute fois
certaine raison de déchéance de droit de garde on été assouplit avec l’adoption de
l’actuel code de la famille
En effet de remariage /mariage de la gardienne n’entraine plus automatiquement la
déchéance de droit de garde.
Le code de la famille distingue entre le mariage de la gardienne qui n’est pas la mére et
le remariage de la mère, si la gardienne n’est pas la mère son mariage lui fait perdre son
droit de garde sauf si mari est un parent de l’enfant à un degrés prohibé ou si le mari est
représentant légale ou si le gardienne est la représentent légale de l’enfant
Si la gardienne est la mère sont remariage n’entraine pas la perte de droit de garde si
l’enfant est âgé de moins 7 ans, si la séparation avec la mère lui porte préjudice à
l’enfant , si l’enfant souffre d’une maladie ou d’un handicape rendant sa garde difficile
pour une autre personne autre que la mère et bien entendu si le mari est le représentant
légale de l’enfant ou si le marie est parent à degré prohibé………………………

Nous voyons qu’il est diff de privé une mère gardienne de la garde de ses enfants
par son remariage
Si la mère gardienne se remarie le père n’est plus tenu de payer les frais de logement ni
le salaire de la garde, par contre il reste chargé de la pension alimentaire de son mari.

Le droit de visite :
- la garde de l’enfant par un parent ne prive l’autre parent du droit du visite de l’enfant
en effet qu’il s’agissent du csp ou du cf l’organisation de la garde s’accompagne de
l’organisation de droit de visite ; les parents peuvent se mettre d’accord d’un manière
volontaire sur les modalité d’exercice du droit de visite et de soumettre à la justice en cas
de conflits le juge fixe le droit de visite en précisant minutieusement les modalité ( lieu,
heur, jour) pour éviter toute sorte de fraude ou autre
de même le tribunal peut reconsidérer l’organisation de droit de visite si des
circonstances rendent difficile l’exercice de ce droit tel qu’il était prévu
Si le titulaire de droit de visite vient à décéder son père et sa mère bénéficient de ce droit
de visite

La fin de la garde

La fin de la garde est fixée à l’atteinte de la majorité. Toutefois, à partir de 15 ans, le garçon
comme la fille peut choisir le parent avec lequel il souhaite vivre. Ce choix est validé en
fonction de l’intérêt de l’enfant. Le nouveau CF a fixé uniformément l’âge à partir duquel
l’enfant peut choisir le parent avec qui il souhaite vivre. Contrairement au CSP qui fixait un
âge différent selon il s’agisse du garçon à 12 ans ou de la fille à15ans. De même le nouveau
CF a mis fin à la tradition malikite selon laquelle la fi, de la garde se prolonge pour la fille
jusqu’à son mariage indépendamment de toute limite d’âge.
Chapitre 4 : la dissolution du mariage.

La dissolution de lien de mariage peut résulter du décès de l’un des époux, de l’absence de la
résiliation du mariage (en cas de vice) et le divorce. Le nouveau CF définie le divorce comme
la dissolution du mariage à l’initiative de l’époux ou de l’épouse chacun selon les conditions
fixées par le code et sous contrôle judiciaire. Le nouveau CF a introduit des nouveautés en
matière de procédure ainsi que de nouveaux modes de dissolution de mariage. C’est ainsi
qu’en matière de procédure :

 La réconciliation est obligatoire sauf en cas d’absence contrairement aux dispositions du CSP
de 57/58 qui ne prévoyait cette réconciliation que pour les marocains ni musulmans ni juifs.

 La durée de la procédure est fixée à 6mois dans le CF, même si ce délai n’est pas toujours
respecté

 La dissolution du mariage qu’elle soit l’œuvre de l’épouse ou de l’époux est soumise au


contrôle judiciaire càd à l’autorisation d’enregistrer le divorce.

Les nouveaux modes de dissolution, introduites par le nouveau CF, portent sur le divorce par
discorde ou ce que l’on appel « chiquaq » ou le divorce par consentement mutuel.

- Le divorce par discorde contrairement à l’utilisation qui on a été faite, elle a été institué
comme une procédure de règlements de différents entre les époux.

- Le divorce par consentement mutuel est la formule la plus simple pour mettre fin aux liens
conjugaux notamment dans le cas de la communauté marocaine résidente à l’étranger.

1. Le divorce sous contrôle judicaire

Il peut être exercé aussi bien par l’époux que par l’épouse, à des conditions qui leur sont
propre.

Dans le cas de l’époux.


Si la dissolution du mariage émane de l’époux, il doit présenter une demande au tribunal
l’autorisant à enregistrer le divorce, cette demande est adressée au tribunal où se trouve le
domicile conjugal, à défaut au tribunal du lieu de résidence ou du domicile de l’épouse ou au
lieu où l’acte du mariage a été dressé. La demande d’autorisation doit comporter :

- L’identité des deux époux

- Adresse

- Profession

- Les enfants, leurs noms, l’âge, l’état de santé, le niveau scolaire

- La situation financière de l’époux, elle doit être accompagnée d’un acte de mariage ou du
jugement établissant le mariage. (art 16 du CF) le cas échéant.

Le juge convoque les époux, en vue de leur réconciliation, si l’époux reçoit personnellement la
convocation, elle ne se présente pas, il est considéré avoir renoncé à la demande du divorce.
Si l’épouse reçoit la convocation et ne se présente pas ou ne présente pas d’observations
écrites, une mise en demeure lui est adressée pour se présenter ou à défaut, il sera statué sur
la demande de l’époux.

Quand les époux se présentent devant le tribunal, il est procédé à une tentative de
réconciliation en chambre de conseil, le tribunal pourra convoquer toute personne qui estime
en mesure de jouer un rôle dans cette réconciliation. Si cette réconciliation est aboutit, un
acte est dressé remis à chacun des époux et dont une copie est conservée dans le dossier. Si
la réconciliation n’aboutie pas, et qu’il y a des enfants, une autre réconciliation est entreprise
dans un délai d’au moins de 30 jours. Si la réconciliation n’aboutie pas, le tribunal fixe un
montant couvrant les droits de l’épouse et les enfants le cas échéant, que l’époux doit
déposer dans la caisse de tribunal dans un délai de 30 jours. A l’issue de ce délai, si la somme
fixée par le juge n’est pas consigné, le mari est considéré renoncer à sa demande. Dès que la
somme fixée par le juge est déposée, le mari est autorisé à enregistrer le divorce près de deux
adouls du ressort territorial du tribunal qui a donné l’autorisation.

L’acte adulaire de divorce est homologué par le juge qui l’envoie au tribunal à la section de la
justice de la famille, en vue d’une décision de justice. Le juge rend une décision constatant le
divorce dans laquelle mention est faite, de l’identité des deux époux, des enfants, un résumé
des allégations des deux parties, les efforts entrepris en vu de la réconciliation, les droits du à
l’épouse (pension alimentaire, la dot, logement…) et aux enfants, l’organisation de la garde
s’il y a lieu, le droit de visite, et le caractère de ce divorce (s’agit il d’un divorce révocable ou
irrévocable.)

Le divorce judiciaire sous contrôle à l’initiative à l’époux est un divorce révocable, ce qui
signifie que l’époux peut reprendre la vie conjugale avec son épouse avant l’expiration de la
retraite de viduité fixé à 3 mois. Le droit de reprise de la vie conjugale était entièrement
reconnu à l’époux sous l’ancien CSP. Dans l’actuel CF, l’époux qui désire reprendre la vie
conjugale, ne le fait que si l’épouse donne expressément son accord en présence du juge qui
l’a convoque à cet effet. Si l’épouse est d’accord, un acte de reprise est dressé envoyé à
l’officier d’état civil et remis également à l’épouse dans les mêmes conditions que l’acte du
mariage. Si l’épouse n’est pas d’accord, le juge déclenche automatiquement la procédure de
discorde.
Le divorce révocable est un divorce qui laisse subsister l’ensemble des effets du mariage en
dehors des relations charnelles. Il s’agit d’un simple relâchement des liens conjugaux, si le
décès de l’un des époux intervient pendant la retraite de viduité, ils s’héritent mutuellement.

Tout divorce à l’initiative de l’époux est un divorce révocable cela signifie que
l’époux peut reprendre la vie conjugale sans nouvel acte si la reprise a lieu
pendant la retraite de viduité et à condition que l’épouse consent à cette reprise.
Pour ce faire, le juge convoque l’épouse et lui fait part de la volonté de l’époux si
elle est d’accord, un acte de reprise est dressé par le tribunal il sera conserver
dans le dossier des époux et une transmission sera faite à l’officier d’état civil
des lieux de naissance de chacun des époux, ou il sera destiné au procureur du
roi près du TPI de Rabat si les époux ne sont pas nés au Maroc.

Si l’épouse n’est pas d’accord, la procédure de divorce par discorde est


automatiquement déclenchée par le tribunal. A l’expiration de la retraite de viduité, le
divorce devient irrévocable et la reprise de la vie conjugale est soumise par un
nouveau mariage.

Le divorce à la demande de l’épouse

Si le CF a maintenu la dissolution du mariage à l’initiative de l’époux, il a


également reconnu la possibilité de dissoudre le mariage à l’initiative de l’épouse, si le
mari lui a concédé un droit d’option.
L’épouse respectera la même procédure que celle du divorce à l’initiative de l’époux,
le tribunal vérifiera le droit d’option et procédera dans les mêmes conditions à une
tentative de réconciliation voire deux tentatives quand il y a des enfants.

Si la réconciliation s’avère impossible, le tribunal autorise l’épouse à enregistrer le


divorce et le faire constater par deux adouls du ressort du tribunal qui a donné cette
autorisation. Pour la validité de l’acte adoulaire, il faut qu’il soit homologué par le juge
et une décision de justice sera rendue dans les mêmes conditions que le divorce initié
par l’époux.

Le divorce à l’initiative de l’épouse ne l’oblige pas, contrairement à l’époux, de


déposer préalablement la somme fixée par le tribunal couvrant les droits de l’épouse
et éventuellement les droits des enfants.
Par contre dans la décision du divorce, le juge fixera les droits de l’épouse et les
enfants (l’organisation de la garde, le droit de visite…). Le divorce par option
exercé par l’épouse est un divorce irrévocable.

Le divorce par consentement mutuel

C’est un nouveau mode de dissolution introduit par le CF, inspiré davantage de


la loi du 11 juillet 1975 concernant le divorce par consentement mutuel du droit
français. La nouveauté de ce mode de dissolution est le fait qui peut être demandé par
l’un ou par l’autre une fois ils se sont mis d’accord sur la dissolution du mariage.
La requête est présentée au tribunal, accompagnée de l’accord des deux époux,
aucun formalisme n’a été demandé, cet accord peut être fait avec ou sans conditions,
le tribunal aura à vérifier les conditions de l’accord. Le rôle du tribunal est de s’assurer
et d’examiner de prés les conditions de l’accord qui ne doivent pas porter préjudice
aux tiers notamment les enfants. L’accord des époux pour dissoudre le mariage
n’empêche pas l’entreprise de tentative de réconciliation dans les mêmes conditions
prévues par le code à défaut d’une réconciliation, les époux sont autorisés à
enregistrer le divorce.

Le divorce par compensation (‫)الخلع‬

Le CF a repris le divorce moyennant compensation qui était pratiquement la seule voie


ouverte à l’épouse pour dissoudre un mariage quand la voie judiciaire lui parait difficile
et surtout très longue. Le divorce moyennant de compensation est également appelé,
par une bonne partie d’orientaliste, le divorce par rachat dans le sens où l’épouse
rachète sa liberté.

Le divorce par compensation est un divorce à l’initiative de l’épouse uniquement dont


lequel elle se met d’accord avec l’époux pour mettre fin aux liens conjugaux
moyennant une compensation. Les conditions du divorce par ‫ الخلع‬concernent la
capacité de l’épouse, sa liberté de consentir à ce divorce et la contrepartie de ce
divorce.

En ce qui concerne la capacité, en principe seule une épouse majeure en possession


de ses facultés peut choisir en toute liberté de rompre le mariage par ‫الخلع‬. Mais étant
donné que le CF reconnait le mariage des mineures et que ce dernier émancipe la
mineure quant aux conséquences liées au mariage.

Toutefois, si l’épouse est encore mineure, elle peut choisir le divorce par ‫ الخلع‬mais ne
peut se libérer de la contrepartie (la compensation) qu’avec l’accord de son tuteur
légale.
Qu’en est t-il de la contrepartie ? è Tout ce qui peut constituer une obligation,
peut servir de contrepartie. Le plus souvent la contrepartie de la compensation est la
renonciation de l’épouse à l’entretient ‫ النفقة‬de ses enfants. Cette contrepartie est
acceptée à condition que la mère soit en mesure de prendre en charge ses enfants. Si
la mère, qui a donné en contrepartie la pension alimentaire de ses enfants, devient
insolvable l’époux doit prendre en charge ses enfants. Ce dernier peut demander un
remboursement à la mère quand elle revient à de meilleures conditions.

La nouveauté du CF concernant la contrepartie du ‫ الخلع‬est très intéressante à


plusieurs égards. En effet, quand l’époux est d’accord de divorcer moyennant la
compensation, mais n’est pas d’accord sur la nature de la compensation, le tribunal
intervient pour essayer de rapprocher le point de vue des époux et surtout éviter les
cas d’abus. Si les époux sont d’accord, le tribunal les autorise à enregistrer le
divorce. Mais si l’époux n’est pas d’accord, le tribunal déclenche automatiquement
la procédure de discorde. Le divorce par compensation est un divorce
irrévocable.

Le divorce par discorde (‫)الشقاق‬, une seconde nouveauté de législateur marocain en


matière de droit de la famille, est une procédure qui a été envisagée davantage pour
réconcilier les époux. Or, depuis l’adoption du CF s’est devenue le moyen le plus
utilisé pour dissoudre le mariage dans la mesure où il constitue un choix des époux et
également un dernier recours du tribunal qui le déclenche automatiquement. Ex : (en
cas de polygamie, divorce par compensation, défaut de reprise…).

Le divorce par discorde est soumis à une procédure dont l’objectif premier et dernier
est la réconciliation des époux. L’époux ou l’épouse qui saisit le tribunal par une
demande de divorce par discorde et avant tout désireux de solliciter une aide du
tribunal pour régler les différents conjugaux qui risquent de briser son mariage. En
effet, le tribunal saisit par les requêtes en discorde diligentes tous les moyens
permettant de réconcilier les époux ; il choisit deux arbitres de la famille de l’époux et
de l’épouse à qui il fixe un délai pour remettre un rapport consignant les causes des
différents entre les époux, la part de chacun dans ce différent et ce qui a été entrepris
pour les rapprocher.

Si à l’expiration de ce délai, les époux ont refusé la réconciliation ou s’il y a un


des époux qui l’a refusé ou si les arbitres ne se mettent pas d’accord sur des causes
(le contenu du rapport) ou s’ils ne remettent pas le rapport dans les délais, le tribunal
peut faire recours à tous moyens qu’il juge utile.

Si les époux acceptent de se réconcilier, un procès verbal est rédigé, signé par les
arbitres et les deux époux, réalisé en 3 exemplaires pour chacun des époux gardent
un exemplaire et le 3ème classé dans le dossier du tribunal. Si les époux refusent la
réconciliation, le tribunal les autorise à enregistrer le divorce près de deux adouls et le
tribunal dans sa décision, constatant le divorce, statue sur le droit dû à l’épouse et aux
enfants, et peut prévoit un dédommagement pour la partie lésée. Le divorce par
discorde est un divorce irrévocable.

Tout divorce à l’initiative de l’époux est un divorce révocable sauf quand il s’agit d’un
divorce avant la consommation.

2- Le divorce judiciaire
Le divorce judiciaire est un divorce que le CF a reconnu à l’épouse dans certain cas
limitatifs. Le divorce judiciaire, contrairement au divorce sous contrôle judiciaire, est
un divorce prononcé par le juge, il est rendu sous forme de jugement. Tout divorce
judiciaire est irrévocable sauf le divorce pour défaut d’entretien, et le divorce pour
délaissement. L’épouse peut demander le divorce judiciaire pour non-respect des
conditions de l’acte ou pour préjudice, pour défaut d’entretient, pour absence de
l’époux, délaissement, vices rédhibitoires, serment de continence.
En ce qui concerne le non-respect des conditions de l’acte de mariage, cela
signifie que si les conditions volontaires est consensuelles, introduites dans l’acte du
mariage par les époux ne sont pas respectées, l’épouse peut demander le divorce ;
même si une bonne partie des malikites considèrent que le non-respect de ces clauses
volontaires ne doit pas entrainer la dissolution du mariage. Le préjudice a été traité
dans le même point que le respect des conditions de l’acte. Le préjudice signifie aussi
bien un préjudice physique que moral qui rend la vie conjugale difficile et porte
atteinte à l’épouse ou aux conditions de vie de la famille et des enfants.
Le CF dispose que l’épouse peut démontrer le préjudice par tous les moyens de
preuves possibles y compris le recours à l’expertise ou autres. Le divorce pour
préjudice ouvre les effets patrimoniaux relatifs aux droits dû à l’épouse et aux enfants,
ouvre également le droit à un dédommagement pour préjudice subie.

En ce qui concerne le défaut d’entretient, le code a envisagé différentes


situations :
o Si l’époux a des biens, le tribunal définit les moyens d’entretient de l’épouse
et ne répond pas à sa demande de divorce.
o Si l’époux a des biens et refuse d’entretenir son épouse, le tribunal prononce
immédiatement le divorce.
o Si l’époux a des difficultés de subvenir aux besoins de son épouse, le
tribunal lui apporte un délai de 30 jours pour montrer la possibilité de
prendre en charge son épouse.
o Si à l’expiration de ce délai d’un mois, et en l’absence de circonstances ou
de causes indépendantes de la volonté de l’époux (maladie, chômage,…), le
juge prononce le divorce mais c’est un divorce révocable.

En ce qui concerne l’absence de l’époux, cette dernière porte préjudice à


l’épouse, et porte atteinte également aux objectifs du mariage. L’épouse est fondée à
demander le divorce pour absence, même si le marie a laissé des biens pour son
entretient.
Contrairement aux Chaféites et aux hanafites, les malikites considèrent que l’épouse
peut demander le divorce pour absence si cette dernière est supérieure à une année.
Pour ce faire, le juge déploie tous les moyens y compris le recours au ministère public
pour avertir l’époux que s’il ne vient pas vivre avec son épouse, ou s’il ne la pas fait
venir près de lui, le divorce sera prononcé.
Le CF a également prévu le cas de l’absence quand il s’agit de l’emprisonnement de
l’époux, auquel cas il autorise l’épouse à demander le divorce si l’époux est condamné
à une peine supérieure à 3 ans, l’épouse peut demander son divorce à partir de la fin
de la 1ère année.
La position du CF diffère de la majorité des écoles dont la mesure où la plupart
considèrent que la femme de l’emprisonné n’a pas à demander le divorce. Le
fondement légal du CF en la matière porte sur le préjudice que subit l’épouse en
raison de cet emprisonnement.

Les vices rédhibitoires concernent les maladies présentant des dangers pour la
santé ou la vie de l’autre époux ou des males formations empêchant les relations
conjugales. S’il s’agit de maladie, le juge fait recours à une expertise si la guérison
peut intervenir dans un délai maximum d’un an, on sursoit sur la demande et on
accepte la demande du divorce si l’expertise démontre qu’il s’agit d’une guérison.

En ce qui concerne les vices rédhibitoire, si l’époux connaissait l’existence de ces


vices avant le mariage, et il a accepté le mariage, sa demande de divorce sera
refusée. S’il a appris l’existence des vices, et qu’un acte de mariage a été dressé et
qu’il avait divorce avant la consommation, l’épouse a le droit à la moitié de la dot, et
elle a droit à la totalité de la dot, quand il y a consommation du mariage.

Le CF a également repris le serment de continence et le délaissement


comme cause de divorce judiciaire. L’épouse peut demander le divorce si son mari ne
remplit plus ses devoirs conjugaux, le tribunal accorde au mari un délai de 4 mois, si à
l’expiration de ce délai, l’affection n’est pas revenue au sein du couple, le juge
prononce le divorce mais c’est un divorce révocable.

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