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FONDATIONS DE LA VIE CHRETIENNE N1

Fondations de la Vie chrétienne N1 FC 1.3


GRANDIR SPIRITUELLEMENT

Pasteur Isabelle Derain

Le pasteur Isabelle Derain est Co-pasteur avec le pasteur Olivier Derain de


l’église El Shaddaï à Bujumbura au Burundi. Elle est aussi enseignante à l’IBH
(L’Institut Biblique Héritage à Bujumbura). Elle est diplômée de l’école Rhema
aux USA en 1993 (ministère de Kenneth Hagin), ainsi que de ‘School of the Local
Church’ en 1994 (ministère de Bob Yandian) où elle a suivi une formation dans la
louange et l’adoration.
11 H Cours Ce cours va vous permettre de comprendre que la croissance spirituelle est
une réalité et qu’elle est la volonté de Dieu pour votre vie. Lorsque l’on parle de
croissance, il est facile d’en définir les 3 principaux états : le bébé, l’enfant et
l’adulte. Cette croissance se manifeste de la même manière dans le domaine
spirituel, il existe 3 niveaux de maturité : le bébé spirituel qui vient de recevoir
Christ comme son Sauveur personnel, l’enfant spirituel qui découvre les bases de
la Parole de Dieu et l’adulte spirituel qui est apte au service de Christ.
Nous verrons également trois éléments essentiels à notre croissance : marcher
avec le Père céleste, marcher dans l’amour et comprendre comment bien se nourrir
spirituellement pour pouvoir bien se développer, afin de pouvoir grandir
spirituellement.
Ce cours est largement inspiré du livre de Kenneth Hagin : Grandir
Spirituellement.

 La croissance spirituelle.
 Les 3 stades de maturité.
 Marcher avec notre Père céleste.
 Marcher dans l’amour.
 Recevoir la connaissance : Bon et mauvais régime.

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DEBUT COURS N°1

I°) La croissance spirituelle.

 Le passage clé de notre étude est Eph. 4 :7-16.


 En recevant Jésus comme notre Sauveur personnel, nous avons reçu la grâce de pouvoir le connaître,
savoir ce qu’Il a fait de nous et connaître ce qu’il nous a donné pour pouvoir grandir et le servir dans
les plans que Dieu le Père a formé sur nos vies avant la fondation du monde.
 Christ est ressuscité d’entre les morts, il est monté au ciel. Il a libéré les captifs, c’est-à-dire tous les
saints de l’Ancien Testament qui étaient dans un lieu d’attente nommé le séjour des morts, car le ciel
n’était pas encore ouvert. C’est seulement après la résurrection de Jésus il a été possible d’accéder au
paradis.
 Il a fait des dons aux hommes et ces 5 dons sont cités dans le verset 11 :
- Apôtres.
- Prophètes.
- Evangélistes.
- Pasteurs.
- Docteurs (ou enseignants).
Ces dons ont été faits dans un but particulier : le perfectionnement des saints, c’est-à-dire des
croyants en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ qui est l’Eglise
(Eph.4 :12).

Un ministère n’est ni un titre, ni un choix personnel : personne ne peut se réveiller un jour en


déclarant « maintenant je suis pasteur ou prophète ». C’est un don surnaturel qui vient du ciel et qui
dépasse la volonté et la capacité humaine. Il se reconnaît aux fruits portés. Si quelqu’un se dit pasteur
et qu’il n’a que 5 personnes dans son église, il y a des questions à se poser…

 Les chrétiens ont besoin d’être perfectionnés afin de pouvoir entrer dans les choses que Dieu a
préparé pour leur vie : perfectionnement en grec est le mot katartismos, cela veut dire : mettre
quelque chose ou quelqu’un dans une condition appropriée, établir, équiper, arranger, préparer.
Dans 2Tim. 2 :4 l’apôtre Paul nous compare à des soldats. Ce n’est pas parce qu’on donne un
équipement complet et des armes à quelqu’un que cela fait de lui un soldat expérimenté. Il a besoin
d’une formation complète afin d’être mis dans une condition appropriée, établi, équipé, arrangé et
prêt. Sinon ce sera une véritable catastrophe !
L’œuvre du ministère est la raison qui nous retient sur la terre. Il aurait été largement préférable pour
chaque croyant né de nouveau d’aller au ciel après sa nouvelle naissance, car nous sommes des
citoyens des cieux. Jésus nous a préparé une place dans le ciel où tout est parfait et harmonieux, là où
il n’y a aucun problème, aucune tribulation, aucune maladie, aucune souffrance, aucun manque.
Comme le dit Paul : « car Christ est ma vie et mourir m’est un gain… » (Phi. 1 :21) mais il reconnaît
qu’il est préférable pour l’œuvre du ministère qu’il reste sur cette terre.
Nous avons été sauvés de nos péchés afin d’accomplir les bonnes œuvres que Dieu a préparées
d’avance, afin que nous les accomplissions (Eph.2 :10).

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DEBUT COURS N°2

 « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu,
à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. » (Eph.4 :13):

- l’unité de la foi : Il est important, pour pouvoir être efficaces de croire ce qui est juste et
vrai, car ce que nous croyons détermine ce que nous faisons. L’unité de la foi donne aux
croyants une puissance extraordinaire, c’est pour cette raison que le diable essaie de garder
les chrétiens dans l’ignorance, et veut leur faire croire à des fables dans lesquelles il n’y a
aucune puissance.

- La connaissance du Fils de Dieu : Il ne s’agit pas ici d’une connaissance intellectuelle. On


n’apprend pas Christ comme on peut apprendre les mathématiques. Il s’agit d’une
connaissance révélée. Cette connaissance nous a permis de naître de nouveau. Un jour Christ
a été révélé dans nos cœurs et nous sommes nés de nouveau (Gal. 1 :15). Cette connaissance
doit être révélée dans nos vies continuellement, c’est pourquoi Paul dit : « Je connaîtrai
Christ et la puissance de sa résurrection » (Phi. 3 :10). A cet effet, Dieu utilise les
ministères oints, qui parlent par le Saint-Esprit de Christ, de son amour, de son œuvre. Cela
est révélé dans le cœur du croyant, le fortifie et l’édifie.

- A l’état d’homme fait : Le mot ‘fait’ en grec est téléios : ce qui signifie : quelque chose de
fini, de terminé, qui a atteint ses limites, complet, qui ne manque de rien, qui a les qualités
nécessaires, adulte, qui atteint la maturité (en contraste avec l’enfance), accompli. Sans
croissance nous ne pouvons pas accomplir l’œuvre du ministère. Fait ne veut pas dire parfait,
cela veut dire : mûre, adulte. Nous tendons vers la perfection, et tant que nous serons sur
cette terre, nous aurons des progrès à faire, des ajustements et des changements dans nos
caractères et dans nos vies. Mais il existe un stade de maturité que tout croyant doit atteindre
afin d’être ‘apte au service’.

 « Ainsi nous ne serons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la
tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction » (Eph. 4 :14

- Nous ne serons plus des enfants : Un enfant est quelqu’un que l’on peut facilement
tromper, et c’est dans ce sens que la Bible nous dit de ne pas être des enfants. L’enfant est
naïf, il croit tout ce qu’on lui dit et est facilement impressionné. Nous devons avoir un cœur
d’enfant vis-à-vis de Dieu, avoir un cœur simple, ouvert et prêt à recevoir. Pour le reste nous
devons être des personnes avisées. Paul parle de la tromperie des hommes. Il est évident
qu’à son époque, il y avait des loups ravisseurs, des faux ministres de l’évangile qui pour des
motivations impures (escroquerie, soif de pouvoir…) essayaient de détourner la foi des
chrétiens. Nous vivons dans une autre époque, mais les hommes n’ont pas changé, certains
agissent par ignorance, d’autres au contraire savent exactement ce qu’ils font. La
connaissance de la Parole de Dieu produira en nous cette croissance qui nous évitera de
tomber dans bien des pièges ! Concernant ces hommes, il y a dans ce verset un descriptif qui
montrent que des démons agissent au travers d’eux : tromperie, ruse, moyens de séduction.
L’amour de la vérité est aussi une arme puissante qui protège nos vies quand nous faisons
face à ces agissements.

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 « mais en professant la vérité dans l’amour, nous croîtrons à tous égards en celui qui est le chef,
Christ. C’est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps bien coordonné et
formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses
parties, et s’édifie lui-même dans l’amour » (Eph. 4 :15-16).
Ces deux versets nous montrent que non seulement la croissance spirituelle existe, mais encore qu’elle est
nécessaire, voir indispensable pour le croyant né de nouveau.

II°) Les 3 stades de maturité:


 Il existe une croissance naturelle. Un bébé naît dans ce monde, grandit, devient un enfant, grandit
encore et devient adulte. Cette croissance se manifeste naturellement par le temps qui passe. Pour la
croissance spirituelle, il n’en va pas de même. Ce n’est pas le nombre des années dans le Seigneur
qui fait la croissance. Un chrétien peut avoir 10 ans dans le Seigneur et être encore un bébé spirituel.
Nous allons voir 2 textes qui appuient cette affirmation :

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DEBUT COURS N°3

 « Rejetant donc toute méchanceté et toute ruse, la dissimulation, l’envie, et toute médisance, désirez,
comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut,
si vous avez goûté que le Seigneur est bon » (1Pier. 2 :1-3)

- Le lait spirituel et pur : c’est la Parole de Dieu qui va permettre aux chrétiens de grandir,
de croître pour le salut, comme le dit Pierre. Le salut nous est acquis une fois pour toutes
lorsque nous recevons Christ, il est définitif, nous allons au ciel. Le salut n’est pas seulement
d'aller au Ciel, il y a 5 aspects dans le salut dans lesquels nous devons croître : la délivrance
(dans les mauvaises circonstances), la sécurité, la protection, la guérison et la santé
spirituelle. Le lait spirituel de la Parole va produire cette croissance dans la vie des enfants
de Dieu. Vous me direz à juste titre que l’on ne voit pas ce résultat chez tout le monde. La
Parole agit d’une manière conditionnelle à notre obéissance. Dans ce cas précis, nous en
avons les conditions au verset 1 « rejetant donc toute méchanceté et toute ruse, la
dissimulation, l’envie et toute médisance… » Il nous est dit de rejeter ces choses. Si nous ne
le faisons pas, elles annuleront l’effet de croissance que devait produire la Parole en nous.

 Cela est largement prouvé par l’exemple des Corinthiens à qui l’apôtre Paul écrit :
« Pour moi, frères, ce n’est pas comme à des hommes spirituels que j’ai pu vous parler, mais comme
à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ. Je vous ai donné du lait, non de la
nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter ; et vous ne le pouvez pas même à présent,
parce que vous êtes encore charnels. En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie et des
disputes…. » (1Co. 3 :1-3).
Ici Paul parle de lait, pour les bébés et de nourriture solide pour ceux qui ont grandi. Il dit que les
Corinthiens ont des problèmes de croissance, ils n’ont pas grandi parce qu’ils marchent dans la chair
(la jalousie, les disputes et autres choses semblables). La chair étant la partie de l’homme qui n’est
pas renouvelée par la Parole de Dieu, qui s’oppose à Dieu et qui ne veut pas lui obéir. Marcher dans
la chair est un choix qui a des conséquences graves.

A) Le bébé spirituel :
 Connaître les caractéristiques des différents stades de croissance spirituelle nous permettra de nous
situer, de comprendre ce que nous vivons et nous aidera à grandir. Un bébé spirituel est prêt à tout
pour le Seigneur, mais il a besoin d’être encadré pour éviter de faire des erreurs ou de se laisser
tromper.
- Le bébé est innocent : 2Cor. 5 :17 « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création,
les choses anciennes sont passées, voici toutes choses sont devenues nouvelles ». Dans le
domaine naturel, un bébé n’a pas de passé, de même spirituellement, aux yeux de Dieu, c’est
la même chose, un bébé spirituel n’a pas de passé. Au moment de notre nouvelle naissance,
nous avons été pardonnés et purifiés de tous nos péchés. Dans le ciel, il existe un livre
retraçant la vie de chaque personne, et pour nous qui avons cru, il y a des pages blanches.
Mic. 7 :18-20 nous dit que Dieu a complètement oublié nos anciens péchés. Il n’y a plus
aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ (Rom.8 :1).

- Le bébé est ignorant : Cela est aussi vrai dans le naturel que dans le spirituel. On peut dire
et faire ce que l’on veut avec un bébé, il acceptera tout avec bon cœur, croyant qu’on lui veut
du bien (ce qui malheureusement n’est pas toujours le cas). Un bébé spirituel est facilement
impressionné par les manifestations surnaturelles et les prédicateurs qui crient très fort. La
seule chose qui montre qu’ils sont dans la vérité, c’est qu’ils prêchent véritablement la
Parole de Dieu. Le bébé spirituel n’est pas toujours en mesure de s’en rendre compte. Tout
ce qui paraît bon au premier abord ne l’est pas forcément. Un gâteau peut être très bon, mais
s’il est empoisonné, il tuera celui qui en mange. Il faut faire attention à ce que l’on écoute et
ce que l’on lit.
- Le bébé est irritable : Dans le naturel, un bébé pleure ou rit, parfois sans raison évidente.

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- Quand mes enfants étaient bébé, il m’est arrivé parfois de les entendre hurler comme si
quelque chose de terrible était arrivé, et le simple de fait de les prendre dans les bras suffisait
pour les faire éclater de rire l’instant d’après. Spirituellement, un bébé est très changeant et
facilement déstabilisé. Il peut se sentir très bien et sans raison majeure, penser quelques
minutes plus tard que Dieu ne l’aime pas ou bien qu’il n’est peut-être pas né de nouveau. La
vie spirituelle d’un bébé est faite de sommets et de vallées (qui parfois ressemblent à des
précipices).

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DEBUT COURS N°4

 Le sevrage spirituel :

Tout bébé doit à un moment ou à un autre être sevré, c’est-à-dire, sortir de sa totale dépendance de sa
mère. Abraham a fait un festin pour célébrer cet évènement dans la vie de son fils Isaac (Gen. 21 :8).
C’est une période importante qui procure un sentiment et de sérénité dans la vie du croyant (Ps.
131 :2).
Lorsque quelqu’un reçoit Christ, il est dans les premiers temps de sa vie entièrement dépendant des
autres. Dès que quelque chose ne va pas, il demande la prière et voit toujours le résultat. Au bout
d’un certain temps, les choses changent, parce que Dieu veut que nous grandissions et que nous
apprenions chacun pour notre part à exercer notre foi. S’il n’y a pas de croissance spirituelle, les
prières des autres chrétiens deviennent inefficaces. La croissance spirituelle n’est pas dépendante des
années de conversion, ou du service de quelqu’un dans l’église. Elle se voit par la façon dont
quelqu’un met en pratique la Parole de Dieu pour sa propre vie.
Il y a des personnes qui veulent que l’on s’occupe d’elles constamment, il faut grandir. Le pasteur
doit donner du lait au bébé (1 Pier. 2 :2) qui va grandir. L’enfant sevré survivra même s’il arrive
quelque chose aux parents. Le sevrage est un signe de croissance.
Les bébés sont facilement frustrés, distraits et blessés. Dieu veut que nous sortions de cet état.

B) L’enfant spirituel :

 « Nous ne serons plus des enfants… » (Eph. 4 :14)


Paul parle ici du stade de l’enfant et montre que nous pouvons grandir et dépasser ce stade. L’enfant
est différent du bébé, il a une certaine autonomie, une certaine maturité, mais il est encore
influençable et peut se laisser emporter à tous vents de doctrines.
 Beaucoup veulent servir le Seigneur, mais ils ne sont pas stables dans le naturel (incapables de tenir
un emploi par exemple). Dans leur service pour le Seigneur il en ira de même : irrégularité dans le
service et dans l’engagement pour des tas de raisons plus ou moyen valables.
 Au bout d’un moment, l’enfant apprendra à se prendre en charge et à prendre ses responsabilités.
Nous allons étudier les 3 principales caractéristiques de l’enfant spirituel. Ces caractéristiques sont
tout aussi vraies dans le domaine naturel.

- L’enfant est instable : un enfant est instable, impressionnable et facilement influençable. Le


dernier qui a parlé a raison. On peut le manipuler facilement.
On ne peut pas compter sur un enfant en lui confiant une tâche. Dans le naturel, si l’on
demande à un enfant de faire ses devoirs et qu’on ne le surveille pas, quand on rentrera le
soir, il pourra affirmer qu’il les a fait et en contrôlant on verra que c’est fait à moitié, ou
n’importe comment ou même pas du tout, parce qu’il aura été distrait par autre chose (la
télévision ou les amis) et qu’il aura « oublié » ce qu’il était supposé faire. De même on ne
peut pas confier des choses profondes à un enfant spirituel, car il ne le fera pas
convenablement, ou même il ne le fera pas du tout. Un enfant n’est pas quelqu’un apte à
prendre des responsabilités parce qu’il ne comprend pas l’importance des choses à
accomplir.
Même s’il a acquis une certaine autonomie, l’enfant a besoin d’être encadré, corrigé et
conseillé sur les détails de ce qu’il doit faire.

- L’enfant est curieux : Les enfants veulent tout savoir, ils écoutent aux portes. Si vous dîtes
à un enfant de ne pas regarder dans un placard, la première chose qu’il va faire quand vous
aurez le dos tourné, c’est de se précipiter pour aller voir !
Les enfants spirituels s’occupent des affaires des autres, ils jugent et critiquent les autres. Il y
en a qui passent leur temps à parler des autres, ce qu’ils devraient faire ou ne pas faire. Le
remède à cela est la Parole de Dieu qui dit : « …et à mettre votre honneur à vivre tranquilles,
à vous occuper de vos propres affaires et à travailler de vos mains, comme nous vous
l’avons recommandé » (1Thes. 4 :11).
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La discrétion est une qualité. L’amour couvre une multitude de péchés. Parfois, il est
préférable de ne pas savoir ce que les autres disent sur nous !

- L’enfant est bavard : Dans le naturel, les enfants ne connaissent pas la valeur du silence. Ils
parlent tout le temps, de tout et de rien et parfois, pour ne rien dire. C’est aussi le cas des
enfants spirituels. Ils parlent trop ! « celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher,
mais celui qui retient ses lèvres est un homme prudent » (Prov.10 :19) Tout le monde s’est
rendu coupable un jour ou l’autre d’avoir trop parlé et ensuite de l’avoir regretté ! « car, si
les songes naissent de la multitude des occupations, la voix de l’insensé se fait entendre
dans la multitude des paroles » (Ec. 5 :2).
Parfois dans les groupes de prière, les gens racontent pendant une heure tous leurs problèmes
(ce qui tue la foi) et après veulent qu’on prie pour eux.
Rappelons nous que ce que nous disons avec notre bouche, nos oreilles l’entendent. Si nous
parlons trop, il nous sera difficile de rester dans la foi. Un jour, un homme me disait qu’il
avait la foi pour la guérison et ensuite il s’est mis à m’énumérer tous ses symptômes. Il était
rivé dessus et n’avait aucune foi en réalité. Nous devons apprendre à parler la Parole de
Dieu, ce qu’elle dit que nous sommes en Christ et aussi parler la Parole sur nos circonstances
au lieu de parler de nos circonstances, cela n’a rien à voir avec de l’hypocrisie, c’est
simplement : déclarer la vérité, et en la déclarant, elle deviendra réalité.

 Les gens qui parlent trop se rendent coupables de 3 péchés :

1°) dire du mal :


Parler des chutes, des péchés et des fautes des autres alors que ces personnes ne sont pas là.
D’autre part, ceux qui parlent comme cela des autres font bien souvent la même chose et parfois
pire, c’est pourquoi Jésus a dit : « Ou comment peux-tu dire à ton frère: Frère, laisse-moi ôter la
paille qui est dans ton œil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien? Hypocrite, ôte
premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille qui est dans l'œil de
ton frère. » (Luc 6:42). Il faut faire très attention à ce que nous disons, spécialement devant nos
enfants, sinon ils vont développer un esprit critique et cela nuira à leur vie spirituelle, surtout
quand ils grandiront. Tout ce que nous disons sera répété tôt ou tard et quand la personne dont
vous aurez mal parlé le saura, cela pourra être une occasion de chute ou de destruction pour sa vie.
2°) Parler en vain :
Parler pour ne rien dire, ou parler de choses inutiles et sans importance. Cela remplit nos pensées,
et quand nos pensées sont pleines de choses inutiles, il est difficile de passer du temps dans la
prière et de se concentrer sur les choses de Dieu : « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce
qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui
mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » (Phi.
4:8).
3°) Dire des choses insensées :
« Qu’on n’entende ni paroles grossières, ni propos insensés, ou équivoques, choses qui sont
contraires à la bienséance ; qu’on entende plutôt des actions de grâces. » (Eph. 5 :4). Les paroles
équivoques, sont les paroles à double sens qui sont dangereuses et peuvent ruiner la vie des autres.
On parle apparemment d’une manière innocente alors qu’on a un but inavoué dans le cœur, afin
d’amener les gens à croire des choses qui sont fausses, certains sont champions dans l’art de la
manipulation au travers de leurs paroles. Il faut absolument s’en dégager. Quand on parle, nous
devons un seul sens à ce que nous voulons dire : « Mais que votre oui soit oui, et que votre non
soit non, afin que vous ne tombiez pas sous le jugement. » (Jac. 5 :12). Quand Dieu nous parle
dans sa Parole, ce qu’Il dit est vrai, digne de confiance et sujet à aucune interprétation particulière.
Nous devons lui ressembler.

 Vous ne grandirez jamais spirituellement, si vous vous nourrissez des choses du monde, des choses
vaines, et si vous ne parlez que des choses du monde.
 Nous devons prendre du temps à parler des choses spirituelles, cela vous nous édifier.

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DEBUT COURS N°5

C) L’adulte spirituel :
 La Bible nous parle de la maturité spirituelle, c’est-à-dire du stade adulte, elle nous révèle à ce
sujet un certain nombre de caractéristiques. Nous allons en étudier 3.

- L’adulte spirituel estime peu les choses de ce monde : C’est-à-dire qu’il ne considère pas
ses intérêts personnels concernant les choses de ce monde comme étant sa priorité, mais
plutôt, il s’attache avant tout à la volonté de Dieu, parce qu’étant adulte, il l’a connaît et il
comprend que les plans de Dieu sont plus importants et aboutiront pour lui à un avenir
meilleur ici-bas et pour l’éternité ; d’autre part, il comprend qu’il n’est que de passage sur
cette, qu’il est : « étranger et voyageur ». Il attend la manifestation du Royaume de Christ
dans le temps du millénium et investit sa vie dans l’obéissance afin de recevoir du Seigneur
la récompense que Celui-ci a promise. Récompense qui sera manifestée par une position
élevée dans le futur gouvernement que Christ établira sur cette terre durant cette période du
millénium. Autrement dit : l’adulte spirituel investit à long terme.
Cela a été l’attitude de Jésus, lorsqu’Il est venu sur la terre (Phi. 2 :5-11). Il n’a pas considéré
ses intérêts personnels, car Il n’en avait aucun à venir sur la terre pour racheter l’humanité. Il
a obéi à l’ordre du Père et s’est humilié. Il a renoncé pour un temps à sa gloire, il s’est
dépouillé de ses attributs divins :
 omniscience (Il ne savait pas tout : le jour de son retour par exemple).
 Omnipotence (sa toute-puissance : Il ne pouvait rien faire de Lui-même).
 Omniprésence (Il s’est limité dans un corps humain).

Si Jésus a accepté cela, c’est parce qu’Il aimait le Père et qu’Il aimait également les hommes.
Il a été capable de suivre un chemin de souffrance qui aboutirait à la mort, mais Il voyait au-
delà de ces choses : le salut des hommes qui croiraient en Lui. Par son obéissance et son
œuvre, Il a reçu le Nom qui est au-dessus de tous noms. Il est le premier en tout et est au-
dessus de tous.

Nous voyons le même cœur chez Moïse : « C’est par la foi que Moïse devenu grand, refusa
d’être appelé fils de la fille de Pharaon ; il préféra être maltraité avec le peuple de Dieu
plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché ; il regarda l’opprobre de Christ
comme une richesse plus grande que les trésors de l’Egypte, car il avait les yeux fixés sur la
rémunération. » (Héb. 11 :24-26). Moïse aurait pu avoir la vision de rester en Egypte, après
tout c’est là qu’il était né. Il avait miraculeusement échappé à la mort dans les premiers mois
de sa vie et avait été élevé par la fille de Pharaon. Humainement parlant, sa voie était tracée,
il aurait certainement eu une place importante à la cour de Pharaon, reçu les richesses et les
honneurs, être épargné de la souffrance et de la détresse que subissait le peuple d’Israël,
seulement Moïse voyait plus loin que cela. Il voyait Christ et la future rémunération attachée
à son obéissance. Obéir à Dieu occasionne toujours des souffrances : la souffrance de
renoncer à un avenir, une carrière, de l’argent, une sécurité matérielle ; la souffrance aussi
d’être incompris par les autres. Cela a été le cas de Moïse, il a été maintes fois rejeté par le
peuple d’Israël, il a du faire face à l’adversité et autres circonstances difficiles, on a même
menacé de le lapider. Son propre frère ainsi que sa sœur l’ont remis publiquement en
question parce qu’il s’était remarié avec une femme éthiopienne. Moïse préféra servir Dieu
de tout son cœur et jusqu’au bout, il est incontestablement le plus grand leader de l’Ancien
Testament.

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 « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont
vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui
parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient
sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure,
c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a
préparé une cité » (Héb. 11 :16-16). Ce passage montre que notre récompense nous sera donnée
dans le Royaume à venir de Christ qui sera établit sur la terre pour 1000 ans.

 La plupart des hommes investissent toute leur vie et tous leurs efforts sur une très courte duré, la
durée de leur vie terrestre, les 20, 30 ou 40 prochaines années. Tous ce que nous aurons produit
et établit sur la terre, hors des plans et de la volonté de Dieu ne nous servira rien après notre
mort. Nous sommes nés sur cette terre les mains vides et nous la quitterons de la même manière,
sans rien emporter. Dieu nous a préparé une cité céleste, la nouvelle Jérusalem. Nous sommes du
ciel et non de la terre. Comme Jésus le disait : « Mon royaume n'est pas de ce monde, répondit
Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je
ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas. » (Jean 18:36).

 « Attachez-vous aux choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu » (Col. 3 :2)

 « ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les
voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la
rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent » (Mat. 6 :19-20). Estimer
ou valoriser à sa juste valeur, c’est-à-dire : peu, les choses de ce monde est une caractéristique
de la croissance spirituelle, c’est ni plus ni moins : mettre les priorités de notre vie en ordre.
Considérer avant toute chose la rémunération céleste, plutôt que les choses de ce monde, sans
pour autant devenir religieux ou fanatique.

 Dieu veut que ses enfants prospèrent (Es. 1 :19), il est bon de posséder de l’argent, mais il ne
faut pas que l’argent nous possède (1 Tim. 6 : 7-10).

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DEBUT COURS N°6

2-L’adulte spirituel est mort à la censure et à la louange :


 « Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain. Je ne me juge pas
non plus moi-même, car je ne me sens coupable de rien ; mais ce n’est pas pour cela que je suis
justifié. Celui qui me juge, c’est le Seigneur. » (1 Cor. 4 :3-4).
 Lorsque l’on parle de censure, on parle de critique. Paul était mort à la critique, cela est une preuve
de maturité spirituelle. Il y a un serviteur de Dieu qui disait la chose suivante : « certains n’osent rien
faire dans leur vie parce qu’ils ont peur de se faire critiquer, ils ont peur de ce que les gens disent ou
pensent, alors ils s’assoient et ne font rien. C’est alors, qu’ils se feront critiquer parce qu’ils ne font
rien ». La critique est quelque chose d’inévitable, elle a deux racines : la jalousie et
l’incompréhension. Lorsque nous accomplissons quelque chose, les critiques ne manqueront pas de
la part de ceux qui ne peuvent pas le faire eux-mêmes, cela amènera de la jalousie, d’où les critiques.
Parfois, nos paroles ou nos actes ne sont pas compris et mal interprétés, cela amène aussi des
critiques. C’est pour cette raison que nous devons marcher dans l’amour et pardonner à ceux qui sont
faibles, tout en allant de l’avant.

 L’apôtre Paul a vécu ces choses, à partir du moment où il s’est converti, jusqu’au jour de sa mort, il a
du faire face aux critiques dictées par la jalousie des juifs, l’incompréhension, et aussi l’esprit rebelle
des Corinthiens. Paul était le fondateur de l’église de Corinthe, il aimait profondément les
Corinthiens, comme ses propres enfants dans le Seigneur, en tant que serviteur de Dieu, il a du les
reprendre à cause du désordre et du péché d’un certain nombre. Ayant un esprit rebelle et charnel, les
Corinthiens n’ont pas accepté la correction et ont critiqué Paul en allant jusqu’à remettre son
ministère en question. Un esprit rebelle sera également, toujours, un esprit critique. Quand on sert le
Seigneur, on aura à faire avec ce genre de personnes. Dans certaines dénominations, les pasteurs ont
peur de prêcher des choses qui ne plaisent pas à leur congrégation, ils ont peur de les remettre en
question parce qu’ils savent que le lundi suivant on peut voter leur départ.

 L’adulte spirituel ne marchera pas dans le compromis, lorsqu’il voit quelque chose de répréhensible,
il ne se taira pas : « Mieux vaut une réprimande ouverte qu’une amitié cachée. Les blessures d’un
ami prouvent sa fidélité, mais les baiser d’un ennemi sont trompeurs » (Prov. 27 :5-6). Cela ne veut
pas dire non plus qu’on puisse se permettre de reprendre les gens n’importe comment. La sagesse et
l’amour sont indispensables.
 Pour ce qui concerne Paul, il avait remis tout jugement au Seigneur. Il n’était pas lié par ce que les
hommes pensaient de Lui. Cela ne veut pas dire non plus qu’il était orgueilleux, c’était une sainte
dignité. Il savait qui il était et ce qu’il faisait.

 Nous devons néanmoins restés équilibré dans cet enseignement et écouter notre conscience. Ne pas
tomber dans le piège de : « je fais ce que je veux et personne n’a rien à dire. »
 Les chrétiens qui ne sont pas mûrs spirituellement vont facilement se sentir attaqués ou agressés s’ils
sont critiqués, ou s’ils pensent qu’ils le sont. Ces personnes sont difficiles à vivre, irritables et
s’apitoient sur leur sort. D’un autre côté, s’ils sont remarqués et appréciés, ils se sentent important et
pensent qu’ils ont atteint les hautes sphères.

 Le chrétien adulte est également mort à la louange : nous venons de voir que la critique est
dévastatrice dans la vie de ce qui ne sont pas mûrs, il en est de même pour la louange, ou si
préférez : les compliments.
 Il y a des personnes qui ne peuvent rien accomplir, si elles ne sont pas portées par les compliments.
Elles ont besoin de se sentir appréciées et valorisées pour pouvoir continuer à faire ce qu’elles font.

 Nous ne devons jamais recevoir de compliments pour nous-mêmes, mais toujours donner la gloire à
Dieu, car ce que nous sommes, c’est Lui qui l’a fait de nous, et ce que nous avons, c’est Lui qui nous
l’a donné. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il faille rembarrer durement les gens qui sont bénis
ou qui apprécient ce que nous faisons.

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FONDATIONS DE LA VIE CHRETIENNE N1

 Pour ceux qui ne sont pas mûrs spirituellement, les compliments seront pour eux, tôt ou tard une
occasion de chute. Ils commencent à se sentir importants et supérieurs aux autres et cela est très
dangereux, tout particulièrement pour les jeunes prédicateurs, qui vont rapidement se trouver suivis
par un troupeau de fans et dans la plupart des cas, ce troupeau est composé de jeunes filles. Cela est
tout aussi vrai pour ceux qui chantent ou qui sont musiciens dans un groupe de louange.

 Le bébé spirituel a conscience de lui-même, il se soucie de ce que les autres pensent de lui, il
recherche à être vu et apprécié des autres, il cherche à être populaire.

 Un chrétien adulte a conscience de Dieu, il se préoccupe de ce que Dieu pense de lui et cherche en
toute chose à lui plaire. Il est libre dans sa marche avec Dieu et proclame ses convictions, ce qu’il
croit et non pas ce que les autres veulent entendre.

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DEBUT COURS N°7

- L’adulte spirituel a la capacité de reconnaître Dieu à l’œuvre :


 Par sa connaissance de Dieu et de sa Parole, l’adulte spirituel est capable de confronter toutes les
choses qu’il voit ou qu’il entend. Il est capable de dire : ceci vient de Dieu, ou ceci ne vient pas de
Dieu.
 L’enfant spirituel se laisse facilement éblouir par l’éloquence, les coups d’éclats et même les choses
surnaturelles. Tout ce qui est surnaturel ne vient pas forcément de Dieu. Il existe des hommes qui se
disent serviteurs de Dieu et qui opèrent « des miracles » qui ne viennent pas de Dieu. Nous
connaissons tous des histoires dans lesquelles des escrocs sont impliqués. Il y avait un serviteur de
Dieu qui opérait par soit disant révélation et qui escroquait les gens. Une fois, il a demandé dans une
réunion publique à un homme de se lever et de lui donner le diamant qu’il possédait et qui était
enfermé dans un coffre derrière un certain tableau de son salon. Si Dieu avait voulu que ce diamant
soit donné à ce prédicateur, Il aurait parlé directement à son propriétaire. Les mauvais esprits voient
et connaissent les choses naturelles qui nous concernent, le diable savait aussi où se trouvait ce
diamant. Ce serviteur de Dieu, malheureusement, opérait sous l’influence de démons appelés ‘esprits
familiers’. Souvent les enfants et bébés spirituels sont tellement fascinés par ce genre de paroles
qu’ils pensent que cela vient de Dieu et se laissent escroquer.
 Nous avons entendu aussi des témoignages de gens qui disaient que Dieu les avait guéris, et quand
on demande comment ? La réponse était : « Je suis allé à l’hôpital, j’ai pris des médicaments et Dieu
m’a guéri ». En fait, ce n’est pas Dieu qui a guéri, mais les médicaments, cela est aussi une erreur
fréquente. Dieu est un Dieu de surnaturel et de miracles. Lorsque nos situations s’arrangent
naturellement, par nos interventions, ou par hasard, ce qui arrive parfois, Dieu n’a rien à voir dedans.
 Dans le livre de la Genèse, nous lisons l’histoire de Joseph. Il est l’exemple de quelqu’un qui a su
reconnaître Dieu à l’œuvre. (Gen. 45 :5-7) : « Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas
fâchés de m’avoir vendu pour être conduit ici, car c’est pour vous sauver la vie que Dieu m’a envoyé
devant vous… »
 Dans Actes 16 :16-18, une servante possédée par un mauvais esprit, suivait Paul en criant qu’il était
un serviteur de Dieu, cela aurait pu paraître extraordinaire, pourtant Paul a chassé le mauvais esprit
qui parlait au travers de cette femme. Cette femme n’était pas une prophétesse comme on aurait pu le
croire…

III°) Marcher avec notre Père Céleste :


 « C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas… car toutes ces choses, ce sont les païens qui
les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le
Royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous
inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa
peine. » (Mat. 6 :25-34).

 Dans ce passage, Jésus dit 5 fois de ne pas s’inquiéter, parce que nous avons un Père céleste qui nous
aime et qui veut prendre soin de tous nos besoins. Il dit que ce sont les païens qui les recherchent,
cela ne veut pas dire que nous n’en avons pas besoin, ni que ce n’est pas vraiment important. Si les
païens recherchent ces choses, c’est parce que c’est leur seule raison de vivre : pourvoir à leurs
besoins naturels, pour eux, il n’y a rien d’autre. Pour nous, enfants de Dieu, Dieu a bien plus, Il veut
que nous nous occupions de ses affaires, et Lui de son côté s’engage à s’occuper des nôtres.

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FONDATIONS DE LA VIE CHRETIENNE N1

DEBUT COURS N°8

 Jésus est venu pour révéler, dévoiler le Père : Personne n’a jamais vu Dieu, Dieu le Fils unique, qui
est dans le sein du Père est celui qui l’a fait connaître. » (Jn. 1 :18). Cette connaissance ne pouvait
en aucun cas être révélée avant la venue de Jésus. Jésus est venu pour donner sa vie pour le salut des
hommes, pour les réconcilier avec Dieu par son sacrifice, et c’est par cette réconciliation que cette
révélation du Père a été possible. Dieu est saint, aucun pécheur n’est admis dans sa présence. Quand
nous lisons l’Ancien Testament, on voit que le peuple d’Israël vivait une relation de terreur vis-à-vis
de Dieu. Ils étaient pécheurs, leur nature spirituelle était morte à la vie de Dieu, et pour eux la
montagne sur laquelle Moïse est montée était effrayante.

 Dans le Nouveau Testament qui a été écrit en grec, il existe 2 mots pour le mot connaissance : OIDA
qui nous parle d’une connaissance intuitive, sans avoir appris, et GINOSKO qui nous parle d’une
connaissance progressive. Nous avons connu Dieu sans l’apprendre, parce qu’Il s’est révélé à nous
par le Saint-Esprit. Au travers de l’étude de la Parole et aussi par les expériences que nous faisons
nous pouvons grandir dans la connaissance de Dieu, de ses pensées, de ses plans, de ses façons
d’agir.

 Connaître Jésus comme notre Sauveur est le début de la vie chrétienne. Connaître le Père Céleste,
son amour et ses tendres soins envers nous est un élément indispensable pour notre croissance
spirituelle. Le Père nous aime et veut que nous le connaissions : « car le Père lui-même vous aime
parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu » (Jn. 16 :27). L’amour
que le Père a pour nous ne dépend pas de nos mérites, mais du fait que nous avons cru en son Fils
Jésus.
 Beaucoup ont une fausse image du Père, ils s’imaginent un vieillard avec une très longue barbe
blanche, assis sur un très grand trône et ayant à la main un très long bâton au-dessus de nos têtes et
prêt à nous frapper à la moindre erreur. Ils pensent sans l’avouer que Dieu est dur et méchant, et cela
les bloque dans leur marche spirituelle.

 En lisant les chapitres 13 à 17 de l’Evangile de Jean, on peut voir : l’amour du Père et de Christ pour
les hommes, ainsi que la relation que Jésus avait avec le Père, relation qui nous est gratuitement
offerte par le sacrifice de Jésus.

 Connaître le Père passe par le respect de sa personne, car Il est Dieu et nous sommes des hommes.
« La crainte de l’Eternel, c’est la haine du mal » (Prov. 8 :13). Quand on aime vraiment quelqu’un,
on essaiera par tous les moyens de lui plaire et de lui être agréable. Ce que Dieu aime, c’est ce qui
est juste et bon. On ne peut pas se permettre de dire que nous aimons Dieu, quand nous faisons
volontairement ce qui lui déplaît.

 L’amour véritable est basé sur une relation de confiance qui exclue la crainte dans le sens de la peur
ou si vous préférez de la terreur ; « la crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la
crainte… » (1 Jn. 3 :18). Notre relation avec Dieu doit être basée sur l’amour et sur le respect.

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DEBUT COURS N°9

 Il y a des chrétiens qui se permettent de donner des ordres à Dieu comme s’Il était leur domestique et
cela n’est pas du tout juste non plus. Jésus est notre exemple parfait. Nous pouvons voir la relation
qu’Il avait avec Dieu, basée sur l’amour, l’obéissance et le respect. Nous pouvons voir que la
stabilité de caractère et la puissance que Jésus manifestait dans sa vie découlait de sa relation
d’amour avec le Père.
 La religion parle de Dieu, parle du fait de pratiquer un certain nombre de d’œuvres (prière, sacrifices
etc…) en vue de gagner la faveur de Dieu. La vie chrétienne au contraire, est basée sur une relation :
la famille parle du Père, en tant qu’enfants de Dieu, nous faisons partie de cette famille. La première
épître de Jean parle avec beaucoup d’éloquence des « petits enfants et du Père ». Le manque de foi
vient souvent des mentalités religieuses qui ne comprennent pas ce que signifie avoir une relation
avec le Père.
 Dieu est celui qui béni, qui ajoute et multiplie, non pas celui qui ôte. Par sa nature, Dieu est amour et
cela le porte à prendre soin de nous et nous protéger, non pas parce que nous le méritons, mais parce
qu’Il nous aime et que nous sommes ses enfants. « si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez
donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux
donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. » (Mat. 7 :11)

 « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, moi en
eux, et toi en moi, afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé
et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. » (Jn.17 :22-23). C’est la relation d’amour que le Père
veut avoir avec nous. Pourtant, beaucoup de chrétiens ont peur de Dieu et le voient changeant dans
ses humeurs, comme s’Il était un homme qui peut se réveiller de bonne ou mauvaise humeur. Il est le
Dieu qui ne change pas, constant et égal à Lui-même en tout temps.

 Cela prend du temps aux hommes d’arriver à une relation de confiance avec Dieu, mais quand on
expérimente jour après jour sa bonté et sa fidélité, cela devient facile de nous abandonner entre ses
mains et de rejeter sur Lui nos soucis et nos fardeaux comme nous le dit (1 Pier 5 :7) et de voir (Phi.
4 :6-19) devenir une réalité : « mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse avec gloire
en Jésus-Christ. » Paul connaissait son Père (Eph. 3 :16-21) et c’est ce qui lui a permis d’aller
jusqu’au bout sans faiblir ni faillir en rien. L’amour du Père, c’est ce qui nous permet de tenir dans
l’adversité et la persécution et de pouvoir par notre foi amener dans nos vies les plus grandes
délivrances.

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DEBUT COURS N°10

IV°) Marcher dans l’amour :


 Marcher dans l’amour selon la Parole de Dieu est un choix basé sur une décision et non sur un
sentiment. Lorsque nous étions encore des païens, nous aimions les gens qui nous aimaient et nous
n’aimions pas ceux qui ne nous aimaient pas : « vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton
prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous
maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et vous
persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux… » (Mat. 5 :43-44). Si Jésus
a prononcé ces paroles, c’est parce que nous pouvons, du fait que nous sommes nés de nouveau, que
la nature de Dieu qui est amour et que cette nature divine habite en nous, aimer et manifester de
l’amour à tout le monde. Pour ceux qui ont vécu sous l’ancienne Alliance, il leur était impossible de
pratiquer cette parole parce que la nature de Dieu n’habitait pas en eux.
 Lorsque nous choisissons d’obéir en marchant dans l’amour, nous en aurons tous les bénéfices.
Quelqu’un qui vit dans la haine et dans l’amertume ne pourra jamais s’épanouir. Il sera toujours
irrité et frustré. L’amour passe par le pardon. Quand nous pardonnons, nous nous libérons nous-
mêmes émotionnellement et nous donnons à ceux qui nous ont offensés, l’occasion de changer. La
Bible nous dit d’être bons les uns envers les autres et de nous pardonner réciproquement (Eph.4 :32).
 A chaque fois que nous faisons le choix d’aimer, nous sentirons l’approbation du Saint-Esprit, et
dans les circonstances difficiles, cela nous fera grandir spirituellement.
 Il y une différence entre l’amour humain et l’amour divin. L’amour humain est toujours basé sur une
relation d’intérêt : l’amour humain aime les autres pour ce qu’ils donnent : des biens, des choses, de
l’aide de la compréhension, de l’amitié, etc… cet amour est souvent décevant. Nous avons tous un
jour ou l’autre été trahi par nos meilleurs amis. On reconnaît les gens qui nous aiment vraiment dans
les moments difficiles, s’ils sont encore là quand tout va mal, et aussi quand nous-mêmes avons tort.
 Contrairement, à l’amour humain, l’amour divin est gratuit. Dieu nous a aimés quand nous étions
encore des pécheurs (Rom. 5 :8). Dieu n’a pas besoin des hommes, Il n’a ni besoin d’eux ni de ce
qu’ils peuvent Lui donner. Il a choisit de nous aimer tels que nous sommes. Dieu aime les pécheurs
même s’Il hait le péché. Il nous aime tels que nous sommes avec nos qualités et nos défauts et s’Il
veut nous changer, c’est parce que nos défauts, erreurs et péchés causent de la destruction dans nos
vies.
L’amour divin donne et ne prend pas. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné son Fils
unique… » (Jn.. 3 :16)
 Par notre nouvelle naissance, l’amour divin est venu habiter dans nos cœurs. Dieu sait très bien que
nous ne pouvons pas de nous-mêmes produire cette qualité d’amour, mais nous pouvons le laisser se
manifester.
 Dans l’Evangile de Jean au chapitre 15, Jésus enseigne ses disciples sur le fait d’être attaché à lui,
comme une branche l’est au tronc. C’est de cet attachement que la branche pourra porter du fruit
parce qu’elle bénéficie de la sève, de la vie qui vient du tronc. Jésus conclu en disant : « car sans
moi, vous ne pouvez rien faire » (Jn. 15 :5). Cela ne veut pas dire que nous ne pouvons rien faire du
tout, car nous pouvons tout par Celui qui nous fortifie. De notre relation avec Christ, l’amour de
Dieu coule en nous, et nous avons aussi cette parole qui dit : « l’amour de Dieu est répandu dans nos
cœurs par le Saint-Esprit » (Rom.5 :5).
 Un chrétien doit marcher dans l’amour et non dans la critique et le jugement. Dieu seul sait ce qui se
passe dans le cœur et dans la vie des autres, Il est le seul habilité à juger. Rechercher le péché dans la
vie des autres n’est jamais motivé par l’amour, de plus la Bible nous dit de nous occuper de nos
propres affaires (1 Thess.4 :11).
 L’amour n’est pas faible, il sait corriger quand c’est nécessaire, et il sait aussi dire non. Si quelqu’un
vous emprunte de l’argent et ne vous le rend pas, il y va de votre intérêt de ne pas accepter de lui en
prêter à nouveau et ce n’est pas un manque d’amour, c’est une preuve de sagesse.
 Le réel amour consiste aussi dans le respect de son prochain, de son bien-être et de ses intérêts
personnels. On voit trop souvent dans le monde chrétien, des gens qui excusent leur impolitesse et
leur malhonnêteté sous prétexte de l’amour chrétien et qui se permettent envers les autres bien des
actions et indélicatesses en tout genre en disant : ‘Ce n’est pas grave, on doit m’aimer’

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FONDATIONS DE LA VIE CHRETIENNE N1

 Il existe un certain nombre d’idées préconçues sur l’amour :


- L’amour ne contrôle pas, mais il sait gouverner.
- L’amour sait reprendre.
- L’amour sait donner plusieurs chances.
- L’amour sait fermer la porte à ceux qui ne veulent pas changer.
 L’amour ne recherche pas des relations basées sur l’intérêt personnel : ministère, mariage, travail. Si
nous cherchons à connaître quelqu’un que ce soit pour bénir cette personne et entretenir une bonne
relation avec elle, plutôt que de faire sa connaissance en vue de lui soutirer quelque chose.
 Il existe des relations fraternelles de par notre nouvelle naissance, nous avons des frères et sœurs en
Christ. Il existe aussi des relations spirituelles créées par Dieu en vue de l’œuvre à laquelle Il nous
appelle. C’est Lui qui connectent des gens entre eux afin qu’ils le servent.
 1 Co.13 est par excellence, le chapitre de l’amour, il nous décrit magnifiquement l’amour divin, dont
Dieu nous aime. C’est de cette même qualité d’amour que nous devons aimer les autres.

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FONDATIONS DE LA VIE CHRETIENNE N1

DEBUT COURS N°11

V°) Recevoir la connaissance : Bon et mauvais régime :


 Vouloir grandir et comprendre qu’il nous faut grandir est un bon désir, mais pour que cela se
produise, nous avons besoin d’une nourriture spirituelle appropriée.
 La première étape est ‘le lait de la Parole’ (1Pier.2 :2), malheureusement, beaucoup de chrétiens ne
reçoivent jamais de nourriture solide.
 La nourriture solide est réservée à ceux qui ont dépassé le stade charnel de l’enfant en Christ dont
nous avons précédemment parlé. Dans (Héb.5 :11-14), il est parlé de ceux qui sont devenus lents à
comprendre parce qu’ils n’ont pas expérimenté ‘la parole de justice’. La véritable connaissance passe
par l’expérience de la Parole qui n’est produite que par une totale soumission et obéissance à cette
Parole.
 Le lait de la Parole, ce sont les principes de base dont nous parle (Héb.6 :1-2).
 La nourriture solide nous parle de l’aspect spirituel de l’œuvre de Christ à la croix. Ce que nous
sommes devenus en Lui, quel est notre héritage, l’autorité du Nom de Jésus. La connaissance du
ministère céleste que Christ exerce actuellement.

Le mauvais régime :
 Le fait d’être des enfants de Dieu nés de nouveau ne nous garanti pas la croissance spirituelle. C’est
en profitant de bonnes prédications et bons enseignements que nous pourrons grandir.
 Ce n’est pas parce que quelqu’un est appelé au ministère selon Ephésien 4 :11 qu’il est mûr dans son
ministère. Recevoir un don est une chose, le développer en est une autre. Lorsqu’un ministère n’est
pas développé, il sera limité. Bien souvent, il suffit de rester quelques mois dans une église pour
avoir entendu tous les sermons d’un pasteur. Au bout d’un moment, l’ennui s’installe et la croissance
stoppe.
 Le mauvais régime vient aussi d’un tas de mélanges et de doctrines fantaisistes qui fleurissent dans
le monde chrétien, qui sont basées sur l’ignorance des règles d’interprétation de la Bible, parfois sur
des superstitions, un manque de connaissance et une incompréhension de la nouvelle Alliance, un
mélange de psychologie et d’idées personnelles qui font que les chrétiens ne grandissent pas.
 Nous savons aussi qu’un certain nombre d’églises sont en réalité tout sauf des églises. Certaines
personnes s’auto déclarent pasteurs ou évangélistes et ne le sont pas plus que je ne suis pilote. Ce
n’est pas l’étiquette que l’on met sur une bouteille qui en prouve le contenu, mais c’est le contenu
lui-même qui certifie que l’étiquette est authentique.
 Un mauvais régime est parfois le fait de ne pas enseigner des choses profondes. L’église a trop
souvent prêché la culpabilité au lieu de prêcher la grâce (la puissance transformatrice de Christ). Elle
a enseigné sur la faiblesse de l’être humain et son inhabilité à plaire à Dieu au lieu d’encourager les
chrétiens à puiser dans la vie et la nature de Christ. L’église a prêché la non-conformité au monde et
contre l’incrédulité sans pour autant expliquer la foi et construire les chrétiens dans ce qu’ils sont en
Christ. C’est bien de nous dire ce dont nous avons besoin, encore faut-il nous expliquer comment le
recevoir.
 Un autre problème de croissance vient des choses qui sont chantées dans les églises. La plupart des
églises ont des chants qui parlent de la mort de Jésus et de sa résurrection, du pardon des péchés et
du ciel. C’est une bonne chose d’en avoir quelques uns, mais ce n’est pas suffisant. Nous avons
besoin de chants qui proclament ce que nous sommes et de ce que nous avons en Lui, afin que Christ
puisse se glorifier aujourd’hui dans nos vies.
- Nous aurons la victoire un jour doit être remplacé par : nous avons la victoire maintenant
(1Jn. 5 :4).
- Nous aurons du repos dans le ciel doit être remplacé par : nous avons le repos maintenant
(Mat. 11 :28-30)
- Nous aurons la paix dans le ciel doit être remplacé par : la paix maintenant (Rom. 5 :1)
- Nous ne serons plus vaincus dans le ciel par : nous sommes plus que vainqueurs (Rom.
8 :37)

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FONDATIONS DE LA VIE CHRETIENNE N1

Trop de chants sont basés sur des sentiments et non sur la Parole de Dieu, au lieu de construire, ils amènent
la dépression et le doute. Ce n’est pas non plus parce qu’une musique est agréable à écouter, ou qu’un groupe
chante bien que nous serons bénis et fortifiés. Faisons attention à ce que nous entendons et à ce que nous
chantons, afin de ne pas nous empoisonner.
Le manque d’enseignement :
 L’enseignement joue un rôle prépondérant dans la croissance spirituelle. Il y a une différence entre
prêcher, c’est-à-dire déclarer ou proclamer la Parole de Dieu et enseigner, c’est-à-dire expliquer les
principes et mécanismes de cette Parole. Si je peux me permettre de donner cet exemple, on peut
vous donner un ordinateur performant en criant : « gloire à Dieu, tu viens de recevoir cet ordinateur,
regarde comme il est puissant et utile, sois reconnaissant, alléluia, alléluia !! » si personne ne vous
explique comment il fonctionne cela vous sera difficile, voire impossible de l’utiliser à son plein
potentiel.
 Il y a une différence entre ceux qui peuvent enseigner de temps à autres et ceux qui sont appelés à
enseigner comme enseignants de la Parole de Dieu.
 Il est vrai que le Saint-Esprit nous enseigne personnellement (1 Jn. 1 :27) mais cela ne contredit pas
le fait que Dieu a placé des enseignants dans l’église.
 Nous pouvons grandir par nous-mêmes, jusqu’à un certain point, mais nous avons besoin d’être
enseignés par des ministères oints et compétents. Le manque d’enseignement profond bloque la
croissance spirituelle.
Le bon régime :
 Pour grandir, nous avons besoin d’une nourriture adaptée à notre état de croissance.
 La Parole de Dieu dans son intégralité est intéressante à étudier, mais pour grandir nous devons
principalement nous concentrer sur notre alliance au travers du sang de Jésus. On peut faire une
étude complète sur le tabernacle de l’Ancien Testament ou sur le rite des sacrifices, c’est
passionnant, mais ce n’est pas ce qui nous fera nous développer en Christ.
 Ce qui concerne l’église se trouve les épîtres, notamment les épîtres de Paul, c’est lui qui a eu la
révélation de ce que Jésus a accompli à la croix. Les évangiles nous permettent de voir comment
Jésus vivait et exerçait son ministère, ils ont été écrits pour que les non-croyants puissent trouver
Christ comme leur sauveur personnel.
 Un bon régime est un régime équilibré. Lisez chaque jour un passage de l’évangile pour voir Jésus.
Beaucoup de gens voudraient avoir une vision de Jésus, il n’y a aucune promesse à ce sujet, mais
nous pouvons le voir quand nous lisons les évangiles, lisons également une portion des épîtres, un
Psaume et un passage de l’Ancien Testament, cela vous donnera une vraie nourriture, vraiment
équilibrée.

Conclusion :
La croissance spirituelle est une réalité
Dans laquelle Dieu veut amener chaque croyant né de nouveau. Elle ne se produit pas en quelques minutes,
mais prend du temps, de la même manière que la croissance naturelle prend du temps. Il faut du temps pour
que le bébé devienne adulte. Parfois, on pense avoir assimilé et compris les choses de Dieu. C’est notre
réaction face aux circonstances qui nous démontrera où nous en sommes réellement. Lorsque la connaissance
est vécue, la croissance est accomplie.
Tant que nous serons vivants sur cette terre, nous aurons des choses à découvrir et nous aurons besoin de
progresser. Ne vous imaginez jamais que ça y est vous êtes arrivé au sommet. Parce que ce sommet, nous ne
l’atteindrons pas sur cette terre, par contre nous pouvons arriver au stade d’homme fait qui nous permettra de
servir le Seigneur et de rentrer dans les choses qu’Il a prévu pour nos vies.
Prenez courage et quelques soit votre avancement soyez fortifiés, afin de pouvoir aller plus loin.
Que le Seigneur vous bénisse.

FIN !!!

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