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FONDATIONS DE LA VIE CHRETIENNE N1

Fondations de la Vie chrétienne N1 FC 1.3


GRANDIR SPIRITUELLEMENT

Pasteur Olivier Derain

11 H Cours Ce cours va vous permettre de comprendre que la croissance spirituelle est


une réalité et qu’elle est la volonté de Dieu pour votre vie. Lorsque l’on parle de
croissance, il est facile d’en définir les 3 principaux états : le bébé, l’enfant et
l’adulte. Cette croissance se manifeste de la même manière dans le domaine
spirituel, il existe 3 niveaux de maturité : le bébé spirituel qui vient de recevoir
Christ comme son Sauveur personnel, l’enfant spirituel qui découvre les bases de
la Parole de Dieu et l’adulte spirituel qui est apte au service de Christ.
Nous verrons également 3 éléments essentiels à notre croissance : marcher
avec le Père céleste, marcher dans l’amour et comprendre comment bien se nourrir
spirituellement pour pouvoir bien se développer, afin de pouvoir grandir
spirituellement.
Ce cours est largement inspiré du livre de Kenneth Hagin : Grandir
Spirituellement.
Il est divisé en 5 parties.
❖ La croissance spirituelle.
❖ Les 3 stades de maturité.
❖ Marcher avec notre Père céleste.
❖ Marcher dans l’amour.
❖ Recevoir la connaissance : Bon et mauvais régime.

I°) La croissance spirituelle.


➢ Le passage clé de notre étude est Eph. 4 :7-16.
➢ En recevant Jésus comme notre Sauveur personnel, nous avons reçu la grâce de pouvoir Le connaître,
savoir ce qu’Il a fait de nous et connaître ce qu’Il nous a donné pour pouvoir grandir et Le servir dans
les plans, que Dieu le Père a formés sur nos vies avant la fondation du monde.
➢ Christ est ressuscité d’entre les morts, Il est monté au ciel. Il a libéré les captifs, c’est-à-dire tous les
saints de l’Ancien Testament qui étaient dans un lieu d’attente nommé le ‘séjour des morts’ ou plus
précisément le ‘sein d’Abraham’, car le Ciel n’était pas encore ouvert. C’est seulement après la
résurrection de Jésus, il a été possible d’accéder au paradis (3ème Ciel).
➢ Il a fait des dons aux hommes et ces 5 dons sont cités dans le verset 11 :
- Apôtres.
- Prophètes.
- Evangélistes.
- Pasteurs.
- Docteurs (ou enseignants).
Ces 5 dons ont été faits à l’Eglise de Christ dans 3 buts particuliers : le perfectionnement des saints
(c’est-à-dire l’ensemble des croyants nés de nouveau), l’œuvre du ministère (accomplir la Grande
Mission laissée par Christ à Son Eglise) et de l’édification du corps de Christ (qui est l’Eglise)
(Eph.4 :12).
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Un ministère n’est ni un titre, ni un choix personnel : personne ne peut se réveiller un jour en déclarant
« maintenant je suis pasteur ou prophète ». C’est un don surnaturel qui vient du Ciel et qui dépasse la
volonté et la capacité humaine. Il se reconnaît aux fruits portés. Si quelqu’un se dit pasteur et qu’il n’a
que 5 personnes dans son église, il y a des questions à se poser…
➢ Les chrétiens ont besoin d’être perfectionnés, afin de pouvoir entrer dans les choses que Dieu a
préparées pour leur vie : perfectionnement en grec est le mot katartismos, cela veut dire : mettre
quelque chose ou quelqu’un dans une condition appropriée, établir, équiper, arranger, préparer.
Dans 2Tim. 2 :4 l’apôtre Paul nous compare à des soldats. Ce n’est pas parce qu’on donne un
équipement complet et des armes à quelqu’un que cela fait de lui un soldat expérimenté. Il a besoin
d’une formation complète, afin d’être mis dans une condition appropriée, établi, équipé, arrangé et
prêt. Sinon ce sera une véritable catastrophe !
L’œuvre du ministère est la raison qui nous retient sur la terre. Il aurait été largement préférable pour
chaque croyant né de nouveau d’aller au Ciel après sa nouvelle naissance, car nous sommes des
citoyens des cieux. Jésus nous a préparé une place dans le ciel où tout est parfait et harmonieux, là où
il n’y a aucun problème, aucune tribulation, aucune maladie, aucune souffrance, aucun manque.
Comme le dit Paul : « car Christ est ma vie et mourir m’est un gain… » (Phi. 1 :21), mais il reconnaît
qu’il est préférable pour l’œuvre du ministère qu’il reste sur cette terre.
Nous avons été sauvés de nos péchés, afin d’accomplir les bonnes œuvres que Dieu a préparées
d’avance, afin que nous les accomplissions (Eph.2 :10).

➢ « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu,
à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. » (Eph.4 :13):
- L’unité de la foi : Il est important, pour pouvoir être efficaces de croire ce qui est juste et vrai,
car ce que nous croyons détermine ce que nous faisons. L’unité de la foi donne aux croyants
une puissance extraordinaire, c’est pour cette raison que le diable essaie de garder les chrétiens
dans l’ignorance, et veut leur faire croire à des fables dans lesquelles il n’y a aucune puissance.
- La connaissance du Fils de Dieu : Il ne s’agit pas ici d’une connaissance intellectuelle. On
n’apprend pas Christ comme on peut apprendre les mathématiques. Il s’agit d’une
connaissance révélée. Cette connaissance nous a permis de naître de nouveau. Un jour Christ
a été révélé dans nos cœurs et nous sommes nés de nouveau (Gal. 1 :15). Cette connaissance
doit être révélée dans nos vies continuellement, c’est pourquoi Paul dit : « Je connaîtrai Christ
et la puissance de sa résurrection » (Phi. 3 :10). A cet effet, Dieu utilise les ministères oints,
qui parlent par le Saint-Esprit de Christ, de Son amour, de Son Œuvre. Cela est révélé dans le
cœur du croyant, le fortifie et l’édifie.
- A l’état d’homme fait : Le mot ‘fait’ en grec est téléios : ce qui signifie : quelque chose de
fini, de terminé, qui a atteint ses limites – complet - qui ne manque de rien - qui a les qualités
nécessaires – adulte - qui atteint la maturité (en contraste avec l’enfance) - accompli. Sans
croissance nous ne pouvons pas accomplir l’œuvre du ministère. ‘Fait’ ne veut pas dire parfait,
cela veut dire : mûre, adulte. Nous tendons vers la perfection, et tant que nous serons sur cette
terre, nous aurons des progrès à faire, des ajustements et des changements dans notre caractère
et dans notre vie. Mais il existe un stade de maturité que tout croyant doit atteindre afin d’être
‘apte au service’.
➢ « Ainsi nous ne serons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie
des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction » (Eph. 4 :14).
- Nous ne serons plus des enfants : Un enfant est quelqu’un que l’on peut facilement tromper
et c’est dans ce sens que la Bible nous dit de ne pas être des enfants. L’enfant est naïf, il croit
tout ce qu’on lui dit et il est facilement impressionné. Nous devons avoir un cœur d’enfant
vis-à-vis de Dieu, avoir un cœur simple, ouvert et prêt à recevoir. Pour le reste nous devons
être des personnes avisées. Paul parle de la tromperie des hommes. Il est évident qu’à son
époque, il y avait des loups ravisseurs, des faux ministres de l’évangile qui pour des
motivations impures (escroquerie, soif de pouvoir…) essayaient de détourner la foi des
chrétiens. Nous vivons dans une autre époque, mais les hommes n’ont pas changé, certains
agissent par ignorance, d’autres au contraire savent exactement ce qu’ils font. La connaissance
de la Parole de Dieu produira en nous cette croissance qui nous évitera de tomber dans bien
des pièges ! Concernant ces hommes, il y a dans ce verset un descriptif qui montrent que des
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démons agissent au travers d’eux : tromperie, ruse, moyens de séduction. L’amour de la vérité
est aussi une arme puissante qui protège nos vies quand nous faisons face à ces agissements.

➢ « mais en professant la vérité dans l’amour, nous croîtrons à tous égards en celui qui est le chef,
Christ. C’est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps bien coordonné et
formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses
parties, et s’édifie lui-même dans l’amour » (Eph. 4 :15-16).
Ces deux versets nous montrent que non seulement la croissance spirituelle existe, mais encore
qu’elle est nécessaire, voir indispensable pour le croyant né de nouveau.

II°) Les 3 stades de maturité:


➢ Il existe une croissance naturelle. Un bébé naît dans ce monde, grandit, devient un enfant, grandit
encore et devient adulte. Cette croissance se manifeste naturellement par le temps qui passe. Pour la
croissance spirituelle, il n’en va pas de même. Ce n’est pas le nombre des années dans le Seigneur qui
fait la croissance. Un chrétien peut avoir 10 ans dans le Seigneur et être encore un bébé spirituel. Nous
allons voir 2 textes qui appuient cette affirmation :

➢ « Rejetant donc toute méchanceté et toute ruse, la dissimulation, l’envie, et toute médisance, désirez,
comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut, si
vous avez goûté que le Seigneur est bon » (1 Pier. 2 :1-3).
- Le lait spirituel et pur : c’est la Parole de Dieu qui va permettre aux chrétiens de grandir, de
croître pour le salut, comme le dit Pierre. Le salut nous est acquis une fois pour toutes lorsque
nous recevons Christ, il est définitif, nous allons au Ciel. Mais le salut n’est pas seulement le
fait d'aller au Ciel, il y a 5 aspects dans le salut dans lesquels nous devons croître : la délivrance
(dans les mauvaises circonstances), la sécurité, la protection, la guérison et la santé
spirituelle. Le lait spirituel de la Parole va produire cette croissance dans la vie des enfants de
Dieu. Vous me direz à juste titre que l’on ne voit pas ce résultat chez tout le monde. La Parole
agit d’une manière conditionnelle à notre obéissance. Dans ce cas précis, nous en avons les
conditions au verset 1 « rejetant donc toute méchanceté et toute ruse, la dissimulation, l’envie
et toute médisance… » Il nous est dit de rejeter ces choses. Si nous ne le faisons pas, elles
annuleront l’effet de croissance que devait produire la Parole en nous.
➢ Cela est largement prouvé par l’exemple des Corinthiens à qui l’apôtre Paul écrit :
« Pour moi, frères, ce n’est pas comme à des hommes spirituels que j’ai pu vous parler, mais comme
à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ. Je vous ai donné du lait, non de la nourriture
solide, car vous ne pouviez pas la supporter ; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous
êtes encore charnels. En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie et des disputes…. » (1 Cor. 3 :
1-3).
Ici Paul parle de lait, pour les bébés et de nourriture solide pour ceux qui ont grandi. Il dit que les
Corinthiens ont des problèmes de croissance, ils n’ont pas grandi parce qu’ils marchent dans la chair
(la jalousie, les disputes et autres choses semblables). La chair étant, tout ce qui est rebelle et qui refuse
de se soumettre à Dieu dans l’âme (la personnalité de l’homme) et qui n’est pas renouvelée par la
Parole de Dieu. Marcher dans la chair est un choix qui a des conséquences graves.

A) Le bébé spirituel :
➢ Connaître les caractéristiques des différents stades de croissance spirituelle nous permettra de nous
situer, de comprendre ce que nous vivons et nous aidera à grandir. Un bébé spirituel est prêt à tout
pour le Seigneur, mais il a besoin d’être encadré pour éviter de faire des erreurs ou de se laisser
tromper.
- Le bébé est innocent : 2 Cor. 5 : 17 « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création,
les choses anciennes sont passées, voici toutes choses sont devenues nouvelles ». Dans le
domaine naturel, un bébé n’a pas de passé, de même spirituellement, aux yeux de Dieu, c’est
la même chose, un bébé spirituel n’a pas de passé. Au moment de notre nouvelle naissance,
nous avons été pardonnés et purifiés de tous nos péchés. Dans le Ciel, il existe un livre
retraçant la vie de chaque personne, et pour nous qui avons cru, il y a des pages blanches. Mic.

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7 :18-20 nous dit que Dieu a complètement oublié nos anciens péchés. Il n’y a plus aucune
condamnation pour ceux qui sont en Christ (Rom.8 :1).

- Le bébé est ignorant : Cela est aussi vrai dans le naturel que dans le spirituel. On peut dire et
faire ce que l’on veut avec un bébé, il acceptera tout avec bon cœur, croyant qu’on lui veut du
bien (ce qui malheureusement n’est pas toujours le cas). Un bébé spirituel est facilement
impressionné par les manifestations surnaturelles et les prédicateurs qui crient très fort….. La
seule chose qui montre qu’ils sont dans la vérité, c’est qu’ils prêchent véritablement la Parole
de Dieu. Le bébé spirituel n’est pas toujours en mesure de s’en rendre compte. Tout ce qui
paraît bon au premier abord ne l’est pas forcément. Un gâteau peut être très bon, mais s’il est
empoisonné, il tuera celui qui en mange. Il faut faire attention à ce que l’on écoute et ce que
l’on lit.

- Le bébé est irritable : Dans le naturel, un bébé pleure ou rit, parfois sans raison évidente.
Quand mes enfants étaient bébé, il m’est arrivé parfois de les entendre hurler comme si
quelque chose de terrible était arrivé et le simple de fait de les prendre dans les bras suffisait
pour les faire éclater de rire l’instant d’après. Spirituellement, un bébé est très changeant et
facilement déstabilisé. Il peut se sentir très bien et sans raison majeure, penser quelques
minutes plus tard que Dieu ne l’aime pas ou bien qu’il n’est peut-être pas né de nouveau. La
vie spirituelle d’un bébé est faite de sommets et de vallées (qui parfois ressemblent à des
précipices !!).

➢ Le sevrage spirituel :
Tout bébé doit à un moment ou à un autre être sevré, c’est-à-dire, sortir de sa totale dépendance de sa
mère. Abraham a fait un festin pour célébrer cet évènement dans la vie de son fils Isaac (Gen. 21 :8).
C’est une période importante qui procure un sentiment et de sérénité dans la vie du croyant (Ps.131 :
2).
Lorsque quelqu’un reçoit Christ, il est dans les premiers temps de sa vie entièrement dépendant des
autres. Dès que quelque chose ne va pas, il demande la prière et voit toujours le résultat. Au bout d’un
certain temps, les choses changent, parce que Dieu veut que nous grandissions et que nous apprenions
chacun pour notre part à exercer notre foi. S’il n’y a pas de croissance spirituelle, les prières des autres
chrétiens deviennent inefficaces. La croissance spirituelle n’est pas dépendante des années de
conversion, ou du service de quelqu’un dans l’église. Elle se voit par la façon dont quelqu’un met en
pratique la Parole de Dieu pour sa propre vie.
Il y a des personnes qui veulent que l’on s’occupe d’elles constamment, il faut grandir. Le pasteur doit
donner du lait au bébé (1 Pier. 2 : 2) qui va grandir. L’enfant sevré survivra même s’il arrive quelque
chose aux parents. Le sevrage est un signe de croissance.
Les bébés sont facilement frustrés, distraits et blessés. Dieu veut que nous sortions de cet état.

B) L’enfant spirituel :
➢ « Nous ne serons plus des enfants… » (Eph. 4 :14).
Paul parle ici du stade de l’enfant et montre que nous pouvons grandir et dépasser ce stade. L’enfant
est différent du bébé, il a une certaine autonomie, une certaine maturité, mais il est encore influençable
et peut se laisser emporter à tous vents de doctrines.
➢ Beaucoup veulent servir le Seigneur, mais ils ne sont pas stables dans le naturel (incapables de tenir
un emploi par exemple). Dans leur service pour le Seigneur il en ira de même : irrégularité dans le
service et dans l’engagement pour des tas de raisons plus ou moins valables.
➢ Au bout d’un moment, l’enfant apprendra à se prendre en charge et à prendre ses responsabilités. Nous
allons étudier les 3 principales caractéristiques de l’enfant spirituel. Ces caractéristiques sont tout aussi
vraies dans le domaine naturel.

- L’enfant est instable : Un enfant est instable, impressionnable et facilement influençable. Le


dernier qui a parlé a raison. On peut le manipuler facilement.
On ne peut pas compter sur un enfant en lui confiant une tâche. Dans le naturel, si l’on demande
à un enfant de faire ses devoirs et qu’on ne le surveille pas, quand on rentrera le soir, il pourra
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affirmer qu’il les a fait et en contrôlant on verra que c’est fait à moitié, ou n’importe comment
ou même pas du tout, parce qu’il aura été distrait par autre chose (la télévision ou les amis) et
qu’il aura « oublié » ce qu’il était supposé faire. De même on ne peut pas confier des choses
profondes à un enfant spirituel, car il ne le fera pas convenablement, ou même il ne le fera pas
du tout. Un enfant n’est pas quelqu’un apte à prendre des responsabilités parce qu’il ne
comprend pas l’importance des choses à accomplir.
Même s’il a acquis une certaine autonomie, l’enfant a besoin d’être encadré, corrigé et
conseillé sur les détails de ce qu’il doit faire.

- L’enfant est curieux : Les enfants veulent tout savoir, ils écoutent aux portes. Si vous dîtes à
un enfant de ne pas regarder dans un placard, la première chose qu’il va faire quand vous aurez
le dos tourné, c’est de se précipiter pour aller voir !
Les enfants spirituels s’occupent des affaires des autres, ils jugent et critiquent les autres. Il y
en a qui passent leur temps à parler des autres, ce qu’ils devraient faire ou ne pas faire. Le
remède à cela est la Parole de Dieu qui dit : « …et à mettre votre honneur à vivre tranquilles,
à vous occuper de vos propres affaires et à travailler de vos mains, comme nous vous l’avons
recommandé » (1 Thess. 4 :11). La discrétion est une qualité. L’amour couvre une multitude
de péchés. Parfois, il est préférable de ne pas savoir ce que les autres disent sur nous !

-L’enfant est bavard : Dans le naturel, les enfants ne connaissent pas la valeur du silence. Ils
parlent tout le temps, de tout et de rien et parfois, pour ne rien dire. C’est aussi le cas des
enfants spirituels. Ils parlent trop ! « celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, mais
celui qui retient ses lèvres est un homme prudent » (Prov.10 :19). Tout le monde s’est rendu
coupable un jour ou l’autre d’avoir trop parlé et ensuite de l’avoir regretté ! « car, si les songes
naissent de la multitude des occupations, la voix de l’insensé se fait entendre dans la multitude
des paroles » (Ecl. 5 : 2).
Parfois dans les groupes de prière, les gens racontent pendant une heure tous leurs problèmes
(ce qui tue la foi) et après veulent qu’on prie pour eux.
Rappelons nous que ce que nous disons avec notre bouche, nos oreilles l’entendent. Si nous
parlons trop, il nous sera difficile de rester dans la foi. Un jour, un homme me disait qu’il avait
la foi pour la guérison et ensuite il s’est mis à m’énumérer tous ses symptômes. Il était rivé
dessus et n’avait aucune foi en réalité. Nous devons apprendre à parler la Parole de Dieu, ce
qu’elle dit que nous sommes en Christ et aussi parler la Parole sur nos circonstances au lieu
de parler de nos circonstances, cela n’a rien à voir avec de l’hypocrisie, c’est simplement :
déclarer la vérité, et en la déclarant, elle deviendra réalité.
➢ Les gens qui parlent trop se rendent coupables de 3 péchés :

1°) Dire du mal :


Parler des chutes, des péchés et des fautes des autres, alors que ces personnes ne sont pas là. D’autre
part, ceux qui parlent comme cela des autres font bien souvent la même chose et parfois pire, c’est
pourquoi Jésus a dit : « Ou comment peux-tu dire à ton frère: Frère, laisse-moi ôter la paille qui est
dans ton œil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien? Hypocrite, ôte premièrement la poutre
de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille qui est dans l'œil de ton frère. » (Luc 6 : 42). Il
faut faire très attention à ce que nous disons, spécialement devant nos enfants, sinon ils vont
développer un esprit critique et cela nuira à leur vie spirituelle, surtout quand ils grandiront. Tout ce
que nous disons sera répété tôt ou tard et quand la personne, sur qui vous aurez mal parlé le saura,
cela pourra être une occasion de chute ou de destruction pour sa vie.

2°) Parler en vain :


Parler pour ne rien dire, ou parler de choses inutiles et sans importance. Cela remplit nos pensées et
quand nos pensées sont pleines de choses inutiles, il est difficile de passer du temps dans la prière et
de se concentrer sur les choses de Dieu : « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est
honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite
l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » (Phi. 4:8).

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3°) Dire des choses insensées :


« Qu’on n’entende ni paroles grossières, ni propos insensés, ou équivoques, choses qui sont
contraires à la bienséance ; qu’on entende plutôt des actions de grâces. » (Eph. 5 : 4). Les paroles
équivoques, sont les paroles à double sens qui sont dangereuses et peuvent ruiner la vie des autres.
On parle apparemment d’une manière innocente alors qu’on a un but inavoué dans le cœur, afin
d’amener les gens à croire des choses qui sont fausses, certains sont champions dans l’art de la
manipulation au travers de leurs paroles. Il faut absolument s’en dégager. Quand on parle, nous
devons un seul sens à ce que nous voulons dire : « Mais que votre oui soit oui, et que votre non soit
non, afin que vous ne tombiez pas sous le jugement. » (Jac. 5 :12). Quand Dieu nous parle dans Sa
Parole, ce qu’Il dit est vrai, digne de confiance et sujet à aucune interprétation particulière. Nous
devons Lui ressembler.

➢ Vous ne grandirez jamais spirituellement, si vous vous nourrissez des choses du monde, des choses
vaines, et si vous ne parlez que des choses du monde.
➢ Nous devons prendre du temps à parler des choses spirituelles, cela nous édifiera.

C) L’adulte spirituel :
➢ La Bible nous parle de la maturité spirituelle, c’est-à-dire du stade adulte, elle nous révèle à ce
sujet un certain nombre de caractéristiques. Nous allons en étudier 3.

- 1- L’adulte spirituel estime peu les choses de ce monde : C’est-à-dire qu’il ne considère pas
ses intérêts personnels concernant les choses de ce monde comme étant sa priorité, mais plutôt,
il s’attache avant tout à la volonté de Dieu, parce qu’étant adulte, il la connaît et il comprend
que les plans de Dieu sont plus importants et aboutiront pour lui à un avenir meilleur ici-bas
et pour l’éternité ; d’autre part, il comprend qu’il n’est que de passage sur cette terre, qu’il est
: « étranger et voyageur ». Il attend la manifestation du Royaume de Christ dans le temps du
millénium et investit sa vie dans l’obéissance, afin de recevoir du Seigneur la récompense que
Celui-ci a promise. Récompense qui sera manifestée par une position élevée dans le futur
gouvernement que Christ établira sur cette terre durant cette période du millénium, puis pour
l’éternité. Autrement dit : l’adulte spirituel investit à long terme, il a la perspective de
l’éternité.
Cela a été l’attitude de Jésus, lorsqu’Il est venu sur la terre (Phi. 2 : 5-11). Il n’a pas considéré
Ses intérêts personnels, car Il n’en avait aucun à venir sur la terre pour racheter l’humanité. Il
a obéi à l’ordre du Père et s’est humilié. Il a renoncé pour un temps à sa gloire, Il s’est dépouillé
de Ses attributs Divins pour un temps :
▪ Omniscience (Il ne savait pas tout : le jour de son retour par exemple).
▪ Omnipotence (sa toute-puissance : Il ne pouvait rien faire de Lui-même).
▪ Omniprésence (Il s’est limité dans un corps humain).
Si Jésus a accepté cela, c’est parce qu’Il aimait le Père et qu’Il aimait également les hommes.
Il a été capable de suivre un chemin de souffrance qui aboutirait à la mort, mais Il voyait au-
delà de ces choses : le salut des hommes qui croiraient en Lui. Par Son obéissance et Son
Œuvre, Il a reçu le Nom qui est au-dessus de tous noms. Il est le premier en tout et est au-
dessus de tous.
Nous voyons le même cœur chez Moïse : « C’est par la foi que Moïse devenu grand, refusa
d’être appelé fils de la fille de Pharaon ; il préféra être maltraité avec le peuple de Dieu plutôt
que d’avoir pour un temps la jouissance du péché ; il regarda l’opprobre de Christ comme
une richesse plus grande que les trésors de l’Egypte, car il avait les yeux fixés sur la
rémunération. » (Héb. 11 : 24-26). Moïse aurait pu avoir la vision de rester en Egypte, après
tout c’est là qu’il était né. Il avait miraculeusement échappé à la mort dans les premiers mois
de sa vie et avait été élevé par la fille de Pharaon. Humainement parlant, sa voie était tracée,
il aurait certainement eu une place importante à la cour de Pharaon, reçu les richesses et les
honneurs, être épargné de la souffrance et de la détresse que subissait le peuple d’Israël,
seulement Moïse voyait plus loin que cela. Il voyait Christ et la future rémunération attachée
à Son obéissance. Obéir à Dieu occasionne toujours des souffrances : la souffrance de renoncer
à un avenir, une carrière, de l’argent, une sécurité matérielle ; la souffrance aussi d’être
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incompris par les autres. Cela a été le cas de Moïse, il a été maintes fois rejeté par le peuple
d’Israël, il a du faire face à l’adversité et autres circonstances difficiles, on a même menacé de
le lapider. Son propre frère ainsi que sa sœur l’ont remis publiquement en question parce qu’il
s’était remarié avec une femme éthiopienne. Moïse préféra servir Dieu de tout son cœur et
jusqu’au bout, il est incontestablement le plus grand leader de l’Ancien Testament.

➢ « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont
vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui
parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient
sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-
à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé
une cité » (Héb. 11 : 13 à 16). Ce passage montre que notre récompense nous sera donnée dans le
Royaume à venir de Christ qui sera établie sur la terre pour 1000 ans. La plupart des hommes
investissent toute leur vie et tous leurs efforts sur une très courte durée, la durée de leur vie
terrestre, les 20, 30 ou 40 prochaines années. Tous ce que nous aurons produit et établit sur la terre,
hors des plans et de la volonté de Dieu ne nous servira rien après notre mort. Nous sommes nés
sur cette terre les mains vides et nous la quitterons de la même manière, sans rien en emporter.
Dieu nous a préparé une cité céleste, la nouvelle Jérusalem. Nous sommes du Ciel et non de la
terre. Comme Jésus le disait : « Mon royaume n'est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon
royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas
livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas. » (Jean 18 : 36).

➢ « Attachez-vous aux choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu » (Col. 3 : 2).
➢ « ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs
percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne
détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent » (Matt. 6 : 19-20). Estimer ou
valoriser à sa juste valeur, c’est-à-dire : peu les choses de ce monde est une caractéristique de la
croissance spirituelle, c’est ni plus ni moins : mettre les priorités de notre vie en ordre. Considérer
avant toute chose la rémunération céleste, plutôt que les choses de ce monde, sans pour autant
devenir religieux ou fanatique.
➢ Dieu veut que ses enfants prospèrent (Es. 1 :19), il est bon de posséder de l’argent, mais il ne faut
pas que l’argent nous possède (1 Tim. 6 : 7-10).

- 2 - L’adulte spirituel est mort à la censure et à la louange :


➢ « Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain. Je ne me juge pas
non plus moi-même, car je ne me sens coupable de rien ; mais ce n’est pas pour cela que je suis justifié.
Celui qui me juge, c’est le Seigneur. » (1 Cor. 4 : 3-4).
➢ Lorsque l’on parle de censure, on parle de critique. Paul était mort à la critique, cela est une preuve de
maturité spirituelle. Il y a un serviteur de Dieu qui disait la chose suivante : « certains n’osent rien
faire dans leur vie parce qu’ils ont peur de se faire critiquer, ils ont peur de ce que les gens disent ou
pensent, alors ils s’assoient et ne font rien. C’est alors, qu’ils se feront critiquer parce qu’ils ne font
rien ». La critique est quelque chose d’inévitable, elle a deux racines : la jalousie et l’incompréhension.
Lorsque nous accomplissons quelque chose, les critiques ne manqueront pas de la part de ceux qui ne
peuvent pas le faire eux-mêmes, cela amènera de la jalousie, d’où les critiques. Parfois, nos paroles ou
nos actes ne sont pas compris et mal interprétés, cela amène aussi des critiques. C’est pour cette raison
que nous devons marcher dans l’amour et pardonner à ceux qui sont faibles, tout en allant de l’avant.

➢ L’apôtre Paul a vécu ces choses, à partir du moment où il s’est converti, jusqu’au jour de sa mort, il a
du faire face aux critiques dictées par la jalousie des juifs, l’incompréhension, et aussi l’esprit rebelle
des Corinthiens. Paul était le fondateur de l’église de Corinthe, il aimait profondément les Corinthiens,
comme ses propres enfants dans le Seigneur, en tant que serviteur de Dieu, il a du les reprendre à cause
du désordre et du péché d’un certain nombre. Ayant un esprit rebelle et charnel, les Corinthiens n’ont
pas accepté la correction et ont critiqué Paul en allant jusqu’à remettre son ministère en question. Un
esprit rebelle sera également, toujours, un esprit critique. Quand on sert le Seigneur, on aura à faire
avec ce genre de personnes. Dans certaines dénominations, les pasteurs ont peur de prêcher des choses
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qui ne plaisent pas à leur congrégation, ils ont peur de les remettre en question parce qu’ils savent que
le lundi suivant on peut voter leur départ.

➢ L’adulte spirituel ne marchera pas dans le compromis, lorsqu’il voit quelque chose de répréhensible,
il ne se taira pas : « Mieux vaut une réprimande ouverte qu’une amitié cachée. Les blessures d’un ami
prouvent sa fidélité, mais les baiser d’un ennemi sont trompeurs » (Prov. 27 : 5-6). Cela ne veut pas
dire non plus qu’on puisse se permettre de reprendre les gens n’importe comment. La sagesse et
l’amour sont indispensables.
➢ Pour ce qui concerne Paul, il avait remis tout jugement au Seigneur. Il n’était pas lié par ce que les
hommes pensaient de Lui. Cela ne veut pas dire non plus qu’il était orgueilleux, c’était une sainte
dignité. Il savait qui il était et ce qu’il faisait.

➢ Nous devons néanmoins restés équilibré dans cet enseignement et écouter notre conscience. Ne pas
tomber dans le piège de : « je fais ce que je veux et personne n’a rien à dire. »
➢ Les chrétiens qui ne sont pas mûrs spirituellement vont facilement se sentir attaqués ou agressés s’ils
sont critiqués, ou s’ils pensent qu’ils le sont. Ces personnes sont difficiles à vivre, irritables et
s’apitoient sur leur sort. D’un autre côté, s’ils sont remarqués et appréciés, ils se sentent importants et
pensent qu’ils ont atteint les hautes sphères.

➢ Le chrétien adulte est également mort à la louange : nous venons de voir que la critique est dévastatrice
dans la vie de ce qui ne sont pas mûrs, il en est de même pour la louange, ou si préférez : les
compliments.

➢ Il y a des personnes qui ne peuvent rien accomplir, si elles ne sont pas portées par les compliments.
Elles ont besoin de se sentir appréciées et valorisées pour pouvoir continuer à faire ce qu’elles font.

➢ Nous ne devons jamais recevoir de compliments pour nous-mêmes, mais toujours donner la gloire à
Dieu, car ce que nous sommes, c’est Lui qui l’a fait de nous, et ce que nous avons, c’est Lui qui nous
l’a donné. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il faille rembarrer durement les gens qui sont bénis ou
qui apprécient ce que nous faisons.

➢ Pour ceux qui ne sont pas mûrs spirituellement, les compliments seront pour eux, tôt ou tard une
occasion de chute. Ils commencent à se sentir importants et supérieurs aux autres et cela est très
dangereux, tout particulièrement pour les jeunes prédicateurs, qui vont rapidement se trouver suivis
par un troupeau de fans et dans la plupart des cas, ce troupeau est composé de jeunes filles. Cela est
tout aussi vrai pour ceux qui chantent ou qui sont musiciens dans un groupe de louange.
➢ Le bébé spirituel a conscience de lui-même, il se soucie de ce que les autres pensent de lui, il recherche
à être vu et apprécié des autres, il cherche à être populaire.
➢ Un chrétien adulte a conscience de Dieu, il se préoccupe de ce que Dieu pense de lui et cherche en
toute chose à Lui plaire. Il est libre dans sa marche avec Dieu et proclame ses convictions, ce qu’il
croit et non pas ce que les autres veulent entendre.
- 3 - L’adulte spirituel a la capacité de reconnaître Dieu à l’œuvre :
➢ Par sa connaissance de Dieu et de Sa Parole, l’adulte spirituel est capable de confronter toutes les
choses qu’il voit ou qu’il entend. Il est capable de dire : ceci vient de Dieu, ou ceci ne vient pas de
Dieu.
➢ L’enfant spirituel se laisse facilement éblouir par l’éloquence, les coups d’éclats et même les choses
surnaturelles. Tout ce qui est surnaturel ne vient pas forcément de Dieu. Il existe des hommes qui se
disent serviteurs de Dieu et qui opèrent « des miracles » qui ne viennent pas de Dieu. Nous connaissons
tous des histoires dans lesquelles des escrocs sont impliqués. Il y avait un serviteur de Dieu qui opérait
par soit disant révélation et qui escroquait les gens. Une fois, il a demandé dans une réunion publique
à un homme de se lever et de lui donner le diamant qu’il possédait et qui était enfermé dans un coffre
derrière un certain tableau de son salon. Si Dieu avait voulu que ce diamant soit donné à ce prédicateur,
Il aurait parlé directement à son propriétaire. Les mauvais esprits voient et connaissent les choses
naturelles qui nous concernent, le diable savait aussi où se trouvait ce diamant. Ce serviteur de Dieu,
malheureusement, opérait sous l’influence de démons appelés ‘esprits familiers’. Souvent les enfants
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et bébés spirituels sont tellement fascinés par ce genre de paroles qu’ils pensent que cela vient de Dieu
et se laissent escroquer.
➢ Nous avons entendu aussi des témoignages de gens qui disaient que Dieu les avait guéris, et quand on
demande comment ? La réponse était : « Je suis allé à l’hôpital, j’ai pris des médicaments et Dieu m’a
guéri ». En fait, ce n’est pas Dieu qui a guéri, mais les médicaments, cela est aussi une erreur fréquente.
Dieu est un Dieu surnaturel et miraculeux. Lorsque nos situations s’arrangent naturellement, par nos
interventions, ou par hasard, ce qui arrive parfois, Dieu n’a rien à voir dedans.
➢ Dans le livre de la Genèse, nous lisons l’histoire de Joseph. Il est l’exemple de quelqu’un qui a su
reconnaître Dieu à l’œuvre (Gen. 45 : 5-7) : « Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés
de m’avoir vendu pour être conduit ici, car c’est pour vous sauver la vie que Dieu m’a envoyé devant
vous… »
➢ Dans Actes 16 : 16-18, une servante possédée par un mauvais esprit, suivait Paul en criant qu’il était un
serviteur de Dieu, cela aurait pu paraître extraordinaire, pourtant Paul a chassé le mauvais esprit qui parlait
au travers de cette femme. Cette femme n’était pas une prophétesse comme on aurait pu le croire !!

III°) Marcher avec notre Père Céleste :


➢ « C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas… car toutes ces choses, ce sont les païens qui les
recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le Royaume et
la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas
du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. » (Matt. 6 : 25-
34).

➢ Dans ce passage, Jésus dit 5 fois de ne pas s’inquiéter, parce que nous avons un Père céleste qui nous
aime et qui veut prendre soin de tous nos besoins. Il dit que ce sont les païens qui les recherchent, cela
ne veut pas dire que nous n’en avons pas besoin, ni que ce n’est pas vraiment important. Si les païens
recherchent ces choses, c’est parce que c’est leur seule raison de vivre : pourvoir à leurs besoins
naturels, pour eux, il n’y a rien d’autre. Pour nous, enfants de Dieu, Dieu a bien plus, Il veut que nous
nous occupions de Ses affaires, et Lui de son côté s’engage à s’occuper des nôtres.

➢ Jésus est venu pour révéler, dévoiler le Père : Personne n’a jamais vu Dieu, Dieu le Fils unique, qui
est dans le sein du Père est celui qui l’a fait connaître. » (Jn. 1 : 18). Cette connaissance ne pouvait
en aucun cas être révélée avant la venue de Jésus. Jésus est venu pour donner sa vie pour le salut des
hommes, pour les réconcilier avec Dieu par Son sacrifice, et c’est par cette réconciliation que cette
révélation du Père a été possible. Dieu est saint, aucun pécheur n’est admis dans Sa présence. Quand
nous lisons l’Ancien Testament, on voit que le peuple d’Israël vivait une relation de terreur vis-à-vis
de Dieu. Ils étaient pécheurs, leur nature spirituelle était morte à la vie de Dieu et pour eux la montagne
sur laquelle Moïse est montée était effrayante.

➢ Dans le Nouveau Testament qui a été écrit en grec, il existe 2 mots pour le mot connaissance : OIDA
qui nous parle d’une connaissance intuitive, sans avoir appris et GINOSKO qui nous parle d’une
connaissance progressive. Nous avons connu Dieu sans l’apprendre, parce qu’Il s’est révélé à nous par
le Saint-Esprit. Au travers de l’étude de la Parole et aussi par les expériences que nous faisons nous
pouvons grandir dans la connaissance de Dieu, de Ses pensées, de Ses plans, de Ses façons d’agir.
➢ Connaître Jésus comme notre Sauveur est le début de la vie chrétienne. Connaître le Père Céleste, Son
amour et Ses tendres soins envers nous est un élément indispensable pour notre croissance spirituelle.
Le Père nous aime et veut que nous le connaissions : « car le Père lui-même vous aime parce que vous
m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu » (Jn. 16 : 27). L’amour que le Père a pour
nous ne dépend pas de nos mérites, mais du fait que nous avons cru en son Fils Jésus.
➢ Beaucoup ont une fausse image du Père, ils s’imaginent un vieillard avec une très longue barbe
blanche, assis sur un très grand trône et ayant à la main un très long bâton au-dessus de nos têtes et
prêt à nous frapper à la moindre erreur. Ils pensent sans l’avouer que Dieu est dur et méchant, et cela
les bloque dans leur marche spirituelle.
➢ En lisant les chapitres 13 à 17 de l’Evangile de Jean, on peut voir : l’amour du Père et de Christ pour
les hommes, ainsi que la relation que Jésus avait avec le Père, relation qui nous est gratuitement offerte
par le sacrifice de Jésus.
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➢ Connaître le Père passe par le respect de Sa personne, car Il est Dieu et nous sommes des hommes.
« La crainte de l’Eternel, c’est la haine du mal » (Prov. 8 : 13). Quand on aime vraiment quelqu’un,
on essaiera par tous les moyens de lui plaire et de lui être agréable. Ce que Dieu aime, c’est ce qui est
juste et bon. On ne peut pas se permettre de dire que nous aimons Dieu, quand nous faisons
volontairement ce qui lui déplaît.
➢ L’amour véritable est basé sur une relation de confiance qui exclue la crainte dans le sens de la peur
ou si vous préférez de la terreur ; « la crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la
crainte… » (1 Jn. 3 : 18). Notre relation avec Dieu doit être basée sur l’amour et sur le respect.
➢ Il y a des chrétiens qui se permettent de donner des ordres à Dieu comme s’Il était leur domestique et
cela n’est pas du tout juste non plus. Jésus est notre exemple parfait. Nous pouvons voir la relation
qu’Il avait avec Dieu, basée sur l’amour, l’obéissance et le respect. Nous pouvons voir que la stabilité
de caractère et la puissance que Jésus manifestait dans sa vie découlait de sa relation d’amour avec le
Père.
➢ La religion parle de Dieu, parle du fait de pratiquer un certain nombre de d’œuvres (prière, sacrifices
etc…) en vue de gagner la faveur de Dieu. La vie chrétienne au contraire, est basée sur une relation :
la famille parle du Père, en tant qu’enfants de Dieu, nous faisons partie de cette famille. La première
épître de Jean parle avec beaucoup d’éloquence des « petits enfants et du Père ». Le manque de foi
vient souvent des mentalités religieuses qui ne comprennent pas ce que signifie avoir une relation avec
le Père.
➢ Dieu est celui qui bénit, qui ajoute et multiplie, non pas celui qui ôte. Par sa nature, Dieu est amour et
cela le porte à prendre soin de nous et nous protéger, non pas parce que nous le méritons, mais parce
qu’Il nous aime et que nous sommes ses enfants. « si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez
donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux
donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. » (Matt. 7 : 11).
➢ « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, moi en
eux, et toi en moi, afin qu’ils soient parfaitement un, et que le mon connaisse que tu m’as envoyé et
que tu les as aimés comme tu m’as aimé. » (Jn.17 : 22-23). C’est la relation d’amour que le Père veut
avoir avec nous. Pourtant, beaucoup de chrétiens ont peur de Dieu et le voient changeant dans ses
humeurs, comme s’Il était un homme qui peut se réveiller de bonne ou mauvaise humeur. Il est le Dieu
qui ne change pas, constant et égal à Lui-même en tout temps.

➢ Cela prend du temps aux hommes d’arriver à une relation de confiance avec Dieu, mais quand on
expérimente jour après jour Sa bonté et Sa fidélité, cela devient facile de nous abandonner entre Ses
mains et de rejeter sur Lui nos soucis et nos fardeaux comme nous le dit (1 Pier. 5 : 7) et de voir (Phil.
4 : 6-19) devenir une réalité : « mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse avec gloire
en Jésus-Christ. » Paul connaissait son Père (Eph. 3 : 16-21) et c’est ce qui Lui a permis d’aller
jusqu’au bout sans faiblir ni faillir en rien. L’amour du Père, c’est ce qui nous permet de tenir dans
l’adversité et la persécution et de pouvoir par notre foi amener dans nos vies les plus grandes
délivrances.

IV°) Marcher dans l’amour :


➢ Marcher dans l’amour selon la Parole de Dieu est un choix basé sur une décision et non sur un
sentiment. Lorsque nous étions encore des païens, nous aimions les gens qui nous aimaient et nous
n’aimions pas ceux qui ne nous aimaient pas : « vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton
prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous
maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et vous
persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux… » (Matt.5 : 43-44). Si Jésus
a prononcé ces paroles, c’est parce que nous pouvons, du fait que nous soyons nés de nouveau et que
donc la nature de Dieu habite en nous - nature qui est amour, aimer et manifester de l’amour à tout le
monde. Pour ceux qui ont vécu sous l’ancienne Alliance, il leur était impossible de pratiquer cette
parole parce que la nature de Dieu n’habitait pas en eux.
➢ Lorsque nous choisissons d’obéir en marchant dans l’amour, nous en aurons tous les bénéfices.
Quelqu’un qui vit dans la haine et dans l’amertume ne pourra jamais s’épanouir. Il sera toujours irrité
et frustré. L’amour passe par le pardon. Quand nous pardonnons, nous nous libérons nous-mêmes

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émotionnellement et nous donnons à ceux qui nous ont offensés, l’occasion de changer. La Bible nous
dit d’être bons les uns envers les autres et de nous pardonner réciproquement (Eph.4 : 32).
➢ A chaque fois que nous faisons le choix d’aimer, nous sentons l’approbation du Saint-Esprit, et dans
les circonstances difficiles, cela nous fera grandir spirituellement.
➢ Il y une différence entre l’amour humain et l’amour Divin. L’amour humain est toujours basé sur une
relation d’intérêt : l’amour humain aime les autres pour ce qu’ils donnent : des biens, des choses, de
l’aide de la compréhension, de l’amitié, etc… cet amour est souvent décevant. Nous avons tous un
jour ou l’autre été trahi par nos meilleurs amis. On reconnaît les gens qui nous aiment vraiment dans
les moments difficiles, s’ils sont encore là quand tout va mal, et aussi quand nous-mêmes avons tort.
➢ Contrairement, à l’amour humain, l’amour Divin est gratuit. Dieu nous a aimés quand nous étions
encore des pécheurs (Rom. 5 :8). Dieu n’a pas besoin des hommes, Il n’a ni besoin d’eux ni de ce
qu’ils peuvent Lui donner. Il a choisi de nous aimer tels que nous sommes. Dieu aime les pécheurs
même s’Il hait le péché. Il nous aime tels que nous sommes avec nos qualités et nos défauts et s’Il veut
nous changer, c’est parce que nos défauts, erreurs et péchés causent de la destruction dans nos vies.
L’amour Divin donne et ne prend pas. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné son Fils
unique… » (Jn. 3 : 16)
➢ Par notre nouvelle naissance, l’amour Divin est venu habiter dans nos cœurs. Dieu sait très bien que
nous ne pouvons pas de nous-mêmes produire cette qualité d’amour, mais nous pouvons Le laisser se
manifester au travers de nous.
➢ Dans l’Evangile de Jean au chapitre 15, Jésus enseigne Ses disciples l’attachement à Sa personne,
comme une branche l’est au tronc. C’est de cet attachement que la branche pourra porter du fruit parce
qu’elle bénéficie de la sève, de la vie qui vient du tronc. Jésus conclue en disant : « car sans moi, vous
ne pouvez rien faire » (Jn. 15 : 5). Cela ne veut pas dire que nous ne pouvons rien faire du tout, car
nous pouvons tout par Celui qui nous fortifie. De notre relation avec Christ, l’amour de Dieu coule en
nous et nous avons aussi cette parole qui dit : « l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le
Saint-Esprit » (Rom. 5 : 5).
➢ Un chrétien doit marcher dans l’amour et non dans la critique et le jugement. Dieu seul sait ce qui se
passe dans le cœur et dans la vie des autres, Il est le seul habilité à juger. Rechercher le péché dans la
vie des autres n’est jamais motivé par l’amour, de plus la Bible nous dit de nous occuper de nos propres
affaires (1 Thess. 4 : 11).
➢ L’amour n’est pas faible, il sait corriger quand c’est nécessaire et il sait aussi dire non. Si quelqu’un
vous emprunte de l’argent et ne vous le rend pas, il y va de votre intérêt de ne pas accepter de lui en
prêter à nouveau et ce n’est pas un manque d’amour, c’est une preuve de sagesse.
➢ Un amour réel consiste aussi dans le respect de son prochain, de son bien-être et de ses intérêts
personnels. On voit trop souvent dans le monde chrétien, des gens qui excusent leur impolitesse et leur
malhonnêteté sous prétexte de l’amour chrétien et qui se permettent envers les autres bien des actions
et indélicatesses en tout genre en disant : ‘Ce n’est pas grave, on doit m’aimer’
➢ Il existe un certain nombre d’idées préconçues sur l’amour :
- L’amour ne contrôle pas, mais il sait gouverner.
- L’amour sait reprendre.
- L’amour sait donner plusieurs chances.
- L’amour sait fermer la porte à ceux qui ne veulent pas changer.
➢ L’amour ne recherche pas des relations basées sur l’intérêt personnel : ministère, mariage, travail. Si
nous cherchons à connaître quelqu’un que ce soit pour bénir cette personne et entretenir une bonne
relation avec elle, plutôt que de faire sa connaissance en vue de lui soutirer quelque chose.
➢ Il existe des relations fraternelles de par notre nouvelle naissance, nous avons des frères et sœurs en
Christ. Il existe aussi des relations spirituelles créées par Dieu en vue de l’œuvre à laquelle Il nous
appelle. C’est Lui qui connecte des gens entre eux, afin qu’ils Le servent.
➢ 1 Cor. 13 est par excellence, le chapitre de l’amour, il nous décrit magnifiquement l’amour Divin,
dont Dieu nous aime. C’est de cette même qualité d’amour que nous devons aimer les autres.

V°) Recevoir la connaissance : Bon et mauvais régime :


➢ Vouloir grandir et comprendre qu’il nous faut grandir est un bon désir, cependant cela ne suffit pas
pour grandir, mais pour que cela se produise, nous avons besoin d’une nourriture spirituelle appropriée.

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➢ La première étape est ‘le lait de la Parole’ (1 Pier.2 :2), malheureusement, beaucoup de chrétiens ne
reçoivent jamais de nourriture solide.
➢ La nourriture solide est réservée à ceux qui ont dépassé le stade charnel de l’enfant en Christ dont nous
avons précédemment parlé. Dans (Héb. 5 : 11-14), il est parlé de ceux qui sont devenus lents à
comprendre parce qu’ils n’ont pas expérimenté ‘la parole de justice’. La véritable connaissance passe
par l’expérience de la Parole qui n’est produite que par une totale soumission et obéissance à cette
Parole.
➢ Le lait de la Parole, ce sont les principes de base dont nous parle (Héb. 6 :1-2).
➢ La nourriture solide nous parle de l’aspect spirituel de l’œuvre de Christ à la croix. Ce que nous
sommes devenus en Lui, quel est notre héritage, l’autorité du Nom de Jésus. La connaissance du
ministère céleste et actuel de Christ.

Le mauvais régime :
➢ Le fait d’être des enfants de Dieu nés de nouveau ne nous garantit pas la croissance spirituelle. C’est
en profitant de bonnes prédications et bons enseignements que nous pourrons grandir.
➢ Ce n’est pas parce que quelqu’un est appelé au ministère selon Ephésien 4 :11, qu’il est mûr dans son
ministère. Recevoir un don est une chose, le développer en est une autre. Lorsqu’un ministère n’est
pas développé, il sera limité. Bien souvent, il suffit de rester quelques mois dans une église pour avoir
entendu tous les sermons d’un pasteur. Au bout d’un moment, l’ennui s’installe et la croissance stoppe.
➢ Le mauvais régime vient aussi d’un tas de mélanges et de doctrines fantaisistes qui fleurissent dans le
monde chrétien, qui sont basées sur l’ignorance des règles d’interprétation de la Bible, parfois sur des
superstitions, un manque de connaissance et une incompréhension de la nouvelle Alliance, un mélange
de psychologie et d’idées personnelles qui font que les chrétiens ne grandissent pas.
➢ Nous savons aussi qu’un certain nombre d’églises sont en réalité tout sauf des églises. Certaines
personnes s’autoproclament pasteurs ou évangélistes et ne le sont pas plus que je ne suis pilote de
chasse ! Ce n’est pas l’étiquette que l’on met sur une bouteille qui en prouve le contenu, mais c’est le
contenu lui-même qui certifie que l’étiquette est authentique.
➢ Un mauvais régime est parfois le fait de ne pas enseigner des choses profondes. L’église a trop souvent
prêché la culpabilité au lieu de prêcher la grâce (la puissance transformatrice de Christ). Elle a enseigné
sur la faiblesse de l’être humain et son inhabilité à plaire à Dieu au lieu d’encourager les chrétiens à
puiser dans la vie et la nature de Christ. L’Eglise a prêché la non-conformité au monde et contre
l’incrédulité sans pour autant expliquer la foi et construire les chrétiens dans ce qu’ils sont en Christ.
C’est bien de nous dire ce dont nous avons besoin, encore faut-il nous expliquer comment le recevoir.
➢ Un autre problème de croissance vient des choses qui sont chantées dans les églises. La plupart des
églises ont des chants qui parlent de la mort de Jésus et de sa résurrection, du pardon des péchés et du
Ciel. C’est une bonne chose d’en avoir quelques uns, mais ce n’est pas suffisant. Nous avons besoin
de chants qui proclament ce que nous sommes et de ce que nous avons en Lui, afin que Christ puisse
se glorifier aujourd’hui dans nos vies.
- Nous aurons la victoire un jour doit être remplacé par : nous avons la victoire maintenant (1Jn.
5 :4).
- Nous aurons du repos dans le Ciel doit être remplacé par : nous avons le repos maintenant
(Matth. 11 : 28-30).
- Nous aurons la paix dans le Ciel doit être remplacé par : la paix maintenant (Rom. 5 :1).
- Nous ne serons plus vaincus dans le Ciel par : nous sommes plus que vainqueurs (Rom. 8 :
37).
Trop de chants sont basés sur des sentiments et non sur la Parole de Dieu, au lieu de construire, ils
amènent la dépression et le doute. Ce n’est pas non plus parce qu’une musique est agréable à écouter, ou qu’un
groupe chante bien que nous serons bénis et fortifiés. Faisons attention à ce que nous entendons et à ce que
nous chantons, afin de ne pas nous empoisonner.
Le manque d’enseignement :
➢ L’enseignement joue un rôle prépondérant dans la croissance spirituelle. Il y a une différence entre
prêcher, c’est-à-dire déclarer ou proclamer la Parole de Dieu et enseigner, c’est-à-dire expliquer les
principes et mécanismes de cette Parole. Si je peux me permettre de donner cet exemple, on peut vous
donner un ordinateur performant en criant : « gloire à Dieu, tu viens de recevoir cet ordinateur,
regarde comme il est puissant et utile, sois reconnaissant, alléluia, alléluia !! » si personne ne vous
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explique comment il fonctionne cela vous sera difficile, voire impossible de l’utiliser à son plein
potentiel.
➢ Il y a une différence entre ceux qui peuvent enseigner de temps à autres et ceux qui sont appelés à
enseigner comme enseignants de la Parole de Dieu.
➢ Il est vrai que le Saint-Esprit nous enseigne personnellement (1 Jn. 2 : 27), mais cela ne contredit pas
le fait que Dieu a placé des enseignants dans l’église.
➢ Nous pouvons grandir par nous-mêmes, jusqu’à un certain point, mais nous avons besoin d’être
enseignés par des ministères oints et compétents. Le manque d’enseignements profonds bloque la
croissance spirituelle.
Le bon régime :
➢ Pour grandir, nous avons besoin d’une nourriture adaptée à notre état de croissance.
➢ La Parole de Dieu dans son intégralité est intéressante à étudier, mais pour grandir nous devons
principalement nous concentrer sur notre alliance au travers du sang de Jésus. On peut faire une étude
complète sur le tabernacle de l’Ancien Testament ou sur le rite des sacrifices, c’est passionnant, mais
ce n’est pas ce qui nous fera nous développer en Christ.
➢ Ce qui concerne l’Eglise se trouve les épîtres, notamment les épîtres de Paul, c’est lui qui a eu la
révélation de ce que Jésus a accompli à la croix. Les évangiles nous permettent de voir comment Jésus
vivait et exerçait Son ministère, ils ont été écrits pour que les non-croyants puissent trouver Christ
comme leur sauveur personnel.
➢ Un bon régime est un régime équilibré. Lisez chaque jour un passage de l’évangile pour voir Jésus.
Beaucoup de gens voudraient avoir une vision de Jésus, il n’y a aucune promesse à ce sujet, mais nous
pouvons le voir quand nous lisons les évangiles, lisons également une portion des épîtres, un Psaume
et un passage de l’Ancien Testament, cela vous donnera une vraie nourriture, vraiment équilibrée.

Conclusion :
La croissance spirituelle est une réalité dans laquelle Dieu veut amener chaque croyant né de nouveau.
Elle ne se produit pas en quelques minutes, mais prend du temps, de la même manière que la croissance
naturelle prend du temps. Il faut du temps pour que le bébé devienne adulte. Parfois, on pense avoir assimilé
et compris les choses de Dieu. C’est notre réaction face aux circonstances qui nous démontrera où nous en
sommes réellement. Lorsque la connaissance est vécue, la croissance est accomplie.
Tant que nous serons vivants sur cette terre, nous aurons des choses à découvrir et nous aurons besoin de
progresser. Ne vous imaginez jamais que ça y est vous êtes arrivés au sommet. Parce que ce sommet, nous ne
l’atteindrons pas sur cette terre, par contre nous pouvons arrivé au stade d’homme fait qui nous permettra de
servir le Seigneur et de rentrer dans les choses qu’Il a prévu pour nos vies.
Prenez courage et quelques soit votre avancement soyez fortifiés, afin de pouvoir aller plus loin.
Que le Seigneur vous bénisse.

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