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Anthropologie : CM 1 Du 10 Janvier 2024

Rudy.amand@unicaen.fr

13x2H de CM pour écrit de 2h aux partiels :


Examen : 100% de la note : examen= 100% note finale.
Séance 1 : Qu’est-ce que l’anthropologie ?

Anthropologie : discipline qui s’intéresse de manière privilégiée aux faits de culture et de civilisation,
à leurs diversités et aux sociétés, groupes ou organisations qui en sont le support.

La société : groupe relativement important d’êtres humains avec une appartenance commune.
Mais l’on peut-être une société en étant seulement 600.
Culture et civilisation : distinction difficile.
VOIR DEF CULTURE

La culture, la civilisation et la société ne sont pas fixés-> processus qui conduit à une redéfinition
perpétuelle.
Les peuples d’Amérique du Sud vs les colons au 18ème

Edward Tylor : Anthropologue britannique : 1832-1917

D'après Tylor, la culture est un « ensemble complexe qui englobe les connaissances,
les croyances, les arts, la morale, les lois, les coutumes, et tout autre capacité et
habitude acquise par l'Homme en tant que membre d'une société ».

Différence entre anthropologie, ethnologie, et ethnographie.


Ethnographie : le moment où le chercheur va sur le terrain-> il s’occupe de rapporter les faits qu’ils
ramènent de son vécu avec les sociétés.
Mais commencer à traiter les infos, à interpréter=> c’est de l’ethnologie.
Et comparer ses infos avec celles des autres, c’est de l’anthropologie.

Il s’avère parfois assez difficile de distinguer ethnologie et anthropologie.

Livre de Marie Odile Géraud, Richard Pottier, Olivier Leservoisier, Les notions clés de l’ethnologie :
Selon elle, l’ethnologie est plus associé à la tradition française alors que les anglosaxons préfèrent
l’anthropologie.

Anthropologie physique/ préhistorique : Paléoanthropologie


1)Une seule anthropologie ?

A)Qu’est-ce que l’anthropologie physique ?


Selon le manuel de Francois Laplantine : L’anthropologie
C’est l’étude des variations des caractères biologiques de l’Homme dans l’espace et dans le temps.

Les nourrissons ont besoin de consommer du lait pour leur croissance


Lactose= essentiel pour les premières semaines de la vie.
Après être sevré= difficile de consommer du lait
Mais les humains : toujours possible : mais les humains, seulement 30% des gens sont capables de
digérer le lait.

La consommation du lait a notamment intéressé Robert Lowie :


Robert Harry Lowie : 1883 – 1957 : ethnologue américain né en Autriche.
Selon lui, la non consommation de lait au Moyen-Orient est lieu à un caprice.
Mais plusieurs travaux ont conduits à dire que cela est lié à une mutation génétique qui a permit à
des populations de digérer le lait .
La mutation génétique serait apparue après la révolution néolithique :
Transformation génétique des individus a été influencé par des façons de faire culturels :
Ceux qui digéraient le lait ont transmit leurs gènes aux futures générations.

La paléoanthropologie, ou paléontologie humaine, est la branche de l'anthropologie physique ou de


la paléontologie qui étudie l'évolution de la lignée humaine.

L'évolution de la lignée humaine désigne les différentes étapes qui ont permis d'aboutir à l'homme
moderne à partir de ses ancêtres primates. Elle ne se limite pas à l'étude du genre Homo mais inclut
plus généralement tous les membres de la sous-tribu des Hominina (ou hominines), y compris
les taxons collatéraux.

Ancêtre commun avec les singes mais : l’Homme ne descends pas du singe.
Dernier ancêtre commun : remonte à 7 ou 8 millions d’années.
Plusieurs types d’hommes et de femmes ont cohabité au fil du temps.
Indonésie : sur l’île de Florès : découvertes de squelettes, cranes qui couvrent la description de
l’homme de Florès : homme d’à peine à 1m
L’homme de Florès aurait vécu en même temps que les homo-sapiens.
L’homme de Florès avec son petit crane, savait tout de même développé des choses.

Comme les animaux, l’espèce humaine est parfois confronté à la raréfaction des ressources
alimentaires-> sélection naturelle.
Il est probable que les hommes de petite taille aient été favorisés.

Selon François Laplantine, l’anthropologie préhistorique, c’est l’étude de l’homme à travers les
vestiges enfouis dans le sol dans le but de reconstituer les sociétés disparus aussi bien dans leur
technique, leur organisation sociale…
La principale distinction entre l’anthropologie préhistorique et l’anthropologie sociale et culturelle,
c’est tout simplement que l’anthropologie sociale, ce sont des sociétés actuelles.
James C. Scott : Homo-Domesticus : Livre paru en 2017 -> il s’interroge sur le récit civilisationnelle
standard comme il le décrit.
L’humanité aurait pu s’extraire d’une manière hostile par le biais d’une agriculture
Scott remet en cause le récit civilisationnelle .
La sédentarisation n’a pas permis aux sociétés d’avoir des ressources à disposition mais, l’agriculture
en est la conséquence.
Sédentarisation= meilleure organisation de l’agriculture.

L’anthropologie : les institutions comme objet et la sociologie comme concurrents ?

L’étude de l’humanité
Faire de l’anthropologie une science des institutions posent un problème :
Un problème de distinction avec la sociologie

1 : Le champ de l’anthropologie : l’homme et la femme sont ils des animaux comme les autres ?

Le fait de manger un sandwich n’est pas tout à fait du même ordre que participer à une remise des
diplômes.
Manger de manière mécanique : besoin vital
Aller à une remise des diplômes : le symbolique prend le pouvoir.
Manger un repas quotidien sans aucun symbole : rapidement oublié.
Remise des diplômes : réelle existence sociale : symbolisation conservée à travers la mémoire
collective.
Cela ne signifie pas que les animaux ne sont pas intelligents mais, ils ont moins cette notion
symbolique.

Distinguer sociologie et anthropologie :


La distinction serait que l’anthropologie aux objets d’études restreints :
Ex : les paysans mayennais
Ou alors quelque chose de plus général pour la sociologie
Etudier une communauté locale, l’on peut aller sur le terrain pendant longtemps pour en tirer un
certain nombre d’informations.
Sociologie : liée aux études d’enquêtes quantitatives.
La sociologie utilise des techniques qui relèvent de l’information depuis très longtemps désormais.
Dans la mesure ou ni le terrain ni les techniques d’enquêtes permettent réellement de différencier les
deux : il y a une mobilisation différente.

Emile Durkheim : est tantôt sociologue et tantôt anthropologue


C’est pour cela que l’on parle parfois de socio-anthropologie.
Laboratoire de sociologie ou d’anthropologie : les deux disciplines sont séparés mais restent
néanmoins très proches.

Anthropologie préhistorique= l’anthropologie sociale ?

Pour Durkheim, l’anthropologie et l’ethnologie allait devenir des branches de la sociologie.


CM du 17 Janvier 2024- CM2

Séance 2 : les prémices de l’anthropologie.

Florence Weber-> se demande si Hérodote pourrait être considéré comme un historien ou un


ethnographe
Hérodote-> grec-> retrace l’histoire des peuples.
Pendant longtemps, les européens pensaient être les seuls porteurs d’ordre civilisationnel

Les européens se posent des questions vis-à-vis de cette altérité


Mais ils se rendent compte que les indiens dits « sauvages » sont porteurs de civilité

L’anthropologie explique à la fois la diversité des sociétés humaines et du genre humain


Pour se développer, l’anthropologie a alors besoin d’outils

1 : La figure de l’altérité : conceptualiser l’autre pour ouvrir la voie à l’anthropologie :

Déterminer les différentes manières dont l’autre a été évalué lors de la conquête de l’Amérique
1ère distinction entre travail démographique et ethnologie
a)L’altérité dans la conquête coloniale

Quand Christophe Colom débarque par hasard sur le continent américain, on assiste à un tournant
dans la manière dont les européens vont traiter l’altérité.

A l’époque, gros décalage entre les américains et les européens


A l’époque l’Amérique était dominée par un certain nombre de civilisations

Todorov : La conquête de l’Amérique


Au cours de la colonisation, les regards changent

Période de colonisation :
La découverte, conquête, amour et connaissance
Chacune de ses périodes est marquée par une figure historique
1ère période : période que l’on peut associer à Christophe Colomb
Pour Todorov, Colomb ne voit pas les indiens-> il ne les distingue pas du reste du paysage
Pour Todorov, l’ altérité est à la fois révelée et évitée
Selon Todorov, Colomb n’aime pas l’autre, ne le tolère pas et ne s’identifie pas à lui..
2ème période : période de la conquête-> figure de Cortez
Malinche-> femme offerte par les mayas à Cortez

Moctezouma prenait cortez pour un dieu


Quand Todorov parle de Cortez, il considère que Cortes comprend l’autre et en profite pour le
soumettre.
Cortez comprend les astèques mais, c’est une compréhension qui tue.
Selon Todorov, les indiens ne sont plus considérés comme des objets mais, pas accord considérés
comme des sujets.

Las casas connait une forme de prise de conscience-> marquée par la faiblesse physique des indiens.
Cette prise de conscience ne remet pas en cause la nécessité de dominer les peuples.

Las Casas privilégie le colonialisme à l’esclavagisme


Las Casas-> partie prenante de la controverse de Valladoid

Controverse de Valadoid : oppose Las Casas et Sepulveda


Las Casas : soutenu par le pape
L’objet de cette controverse est : si les indiens disposent d’une âme
Si les indiens ont une âme : on ne peut plus les traiter comme des animaux.
S’ils n’ont pas d’âme, il faut les évangéliser.

Sepulveda insiste sur l’infériorité des indiens


Las Casas-> égalité de fait entre les colons et les indiens
Las Casas-> insiste sur l’égalité de tous les humains-> selon lui, le Christ dit que l’on doit aimer les
autres comme soi-même .

Ce qui apparait à cette époque, c’est que la religion chrétienne serait une religion universelle
Projet évangélique-> colonisé de manière pacifique ces altérités qu’on rencontrent

1537-1588 : période de la connaissance

Objectif de Duran : convertir les espèces indiennes au Christianisme

Sahagun-> figure très importante puisqu’il mène un grand travail d’éducation des indiens.
Il a alors fait un travail sur ce que sont les indiens
Sahagun fait un important travail d’éducation-> apprendre le latin aux indiens avec eux
Sahagun-> besoin de prêtre susceptible de convertir d’autres indiens.
Cette apprentissage du latin a permit des échanges assez riches entre les colons et les indiens.
Sahagun : protocole d’enquête entre les locaux
Sahagun se rend compte que les indiens ont des choses à raconter et qu’il peut se servir de leur
expérience pour ses enquêtes
Dans un ouvrage, il revient sur la langue astèque, sur l’astronomie des astèques, sur la religion des
astèques…
Il participe alors grandement à la connaissances de ces sociétés.

Duran anticipe sur ce que sera l’ethnographie


Pour eux, l’objectif reste totalement de transformer cette altérité donc impossible d’avoir un réel
projet d’ethnologie ou d’ethnographie

2 : Jean de Léry et Michel de Montaigne : aux origines du « bon sauvage »

Jean de Léry : 1536-1613


Michel de Montaigne : 1533-1592
Jean de Léry passe 1 an dans une île à proximité du Brésil
Ce poste avancé de la France au Brésil fut marquée par l’irusion de la guerre de religions-> les
protestants ont du quitter l’ile
Jean de Léry écrit alors : histoire d’un voyage que Florence Weber considère comme un monument
d’ethnographie.
L’auteur y décrit alors la vie quotidienne des indiens en cherchant à être le plus précis possible.
Jean de Léry n’hésite pas à mettre en avant la cruauté des indiens.
Quand Jean de Léry étudie les topinambas-> différence entre les êtres civilisés et les sauvages.
Mais à ce moment-là, les sauvages sont moins dévalués par rapport aux êtres civilisés.
Les sauvages commencent à représenter une figure positive
Il y a l’idée que si le sauvage est cruel, on remet en perspective sa cruauté avec celle des européens.
Si l’on considérait que le sauvage devait être convertit malgré son cannibalisme, il est désormais
considéré comme proche de la pureté originelle.
Cela questionne alors sur les sociétés européennes.
Jean de Léry participe alors à la transformation du regard que l’on porte sur ces cultures.

Michel de Montaigne s’appuie sur les idées de Jean de Léry mais, travaille également avec 3 indiens
du Brésil
Cette rencontre a lieu à Rouen en 1562 (PAS SUR)
L’ethnographie consiste à rencontrer un matériau et l’anthropologie sert à utiliser ces matériaux.

Jean de Léry : témoin idéal décrit par Montaigne-> bon observateur des indiens mais aussi bon
observateur des européens.

Montaigne écrit les cannibales.


Même si on a un retournement dans la figure du sauvage, le sauvage existe toujours seulement, ils
deviennent une figure positive.

Dans les cannibales,

Montaigne : « Il y a plus de barbarie à manger un homme vivant qu’à manger un homme mort. »
Montaigne utilise la conversation qu’il y a eu avec les indiens du Brésil pour interroger la diversité.
Indiens-> au cours de leurs voyages en France, (jspp)*

Montaigne ne comprenait pas que de nombreux grands hommes forts barbus obéissait à un petit
enfant qui n’est d’autre que le roi.
Indiens-> avaient remarqué qu’il y avait parmi les sociétés de Montaigne des hommes forts et répu.

Montaigne rapporte une conversation qu’il a eu avec ces chefs de guerre-> en dehors des périodes de
guerre, bénéficie-t-on d’avantage ?
Ce que Montaigne laisse entendre, c’est que l’on ne peut pas bénéficier de droits supplémentaires.
Finalement,

B) Utiliser l’anthropologie : le tournant Joseph Marie de Gerando (1772-1842)

La fin du 18ème et le début du 19ème : faim de découvertes


1800 : organisation d’une expédition organisée par Nicolas Baudin
Société des observateurs de l’Homme : souhaitaient fonder une science empirique de l’Homme
Pour cette expédition, la société des observateurs de l’Homme ont demandé à deux hommes de faire
un guide.
1er guide= guide naturaliste : qui a comme but d’étudier l’humain dans sa dimension physique.
La société des observateurs de l’Homme : Crée un guide pour l’observation des sociétés.
Gerando évoque déjà les premiers défauts des expéditions
Gerando considère que comprendre les sociétés, c’est comprendre les origines de ces dernières

Selon De Gerando, l’on doit considérer les indiens comme des parents= de la famille
De Gerando : faites leur oublier que des sociétés ont voulu les dépouiller
Le premier défaut que repère De Gerando, c’est l’incomplétude des éléments relevés.
De Gerando se plaint que les hommes se sont plus intéressés à l’Homme finale qu’à son éducation
La question que De Gerando pose, c’est si les observateurs sont libres d’écrire ce qu’ils voulaient
4ème défaut : les observations seraient trop liés au normes et aux valeurs-> l’observateur ne prenait
pas de distance sur sa propre situation .
6ème défaut : les observateurs ne se sont pas suffisamment questionnés sur ce que provoqueraient
leurs présences sur les peuples colonisés.
Ex : la présence suscitait de la crainte donc les réponses pouvaient être liés à cette crainte
7ème défaut : il considère que la langue des indigènes n’est pas suffisamment étudiée

2 : Ce que les observateurs doivent observer


L’homme moral : il propose une étude systématique de l’homme moral
Le premier enjeu de De Gerando est d’apprendre leur langue puisque connaitre leur langue permet
de s’introduire dans leurs sociétés

De Gerando propose de développer le language des signes


Ce regard qui change sur l’autre concerne l’altérité à l’intérieur des sociétés
Mais il existe toujours selon une différence entre les indigènes et les « sociétés civilisés. »
Pour De Gerando, arriver à communiquer avec les sourds et muets, est important puisque cela va lui
permettre de mieux connaitre ces peuples.
A ce moment-là, ils reconnaissent désormais l’histoire des sociétés indigènes.

Anthropophagie : comportement qui consiste à ingérer de la chair humaine.

De Gerando s’intéresse également à l’autorité des pairs

De Gerando termine son guide en s’intéressant à la justice, à l’art militaire


Ouverture à ce qui est l’anthropologie
3 : Le paradigme de Gerondo : une manière de saisir l’altérité parmi d’autres

Hérodote : dans ses voyages, il voyait la différence des sociétés et leurs différences de pratiques
culturelles
L’idée centrale dans ce paradigme d’Hérodote

Le but n’est pas simplement de s’intéresser à la figure de l’altérité mais, aussi de connaitre pour
élever
La découverte de cette altérité à l’intérieur= interroge sur le folklore dans ces sociétés
Patois : considéré comme une sous-langue-> cette langue ne permettrait pas de créer une réelle
réflexion.
3ème paradigme : le paradigme de Bérose : prêtre né 4siècle avant J-C-> il aurait été le dernier
représentant d’une religion particulière : ce paradigme considère qu’il faut s’intéresser au dernier
représentant d’une culture-> accéder à cette individu serait accéder à cette culture .

Joseph Marie de Gerando :


Nicolas Baudin :

CM 3 : 24 Janvier 2024 :

Dernière séance introduction :


Séance 3 : De la recherche du primitif à l’observation des relations entre le global et le local : retour
sur les objets de l’anthropologie

Introduction :
Le 19ème siècle : période intense de colonisation de la part de l’Europe
Colonisation-> ouverture à ces sociétés lointaines
Laplantine rappelle que « dans le mouvement de cette conquête, l’anthropologie moderne se
constitue.

L’anthropologie va donc prendre pour objet ces sociétés lointaines.


Critères permettant d’objectiver les différences entre l’ethnologie et l’anthropologie
Survivance de toutes les sociétés-> dignes d’intérêts.
Théorie de l’évolutionnisme : les sociétés évoluent dans le temps
Sociétés organisées autour d’individus porteurs d’une mentalité particulière-> conduirait à une
pétrification.
Les individus qui composent les sociétés ont une mentalité particulière-> qui fait qu’ils n’évoluent pas
pour certains.

Phénomène de globalisation avec l’effet de la colonisation : les sociétés lointaines se mettent à vivre
comme les sociétés « européennes » .

I-A la recherche du primitif


Le 19 -ème siècle qui représente le début de l’anthropologie où l’on étudie plus le « sauvage »
comme le faisant Montaigne mais, on cherche le primitif.
Primitif= représentant moins avancé dans la construction humaine.
Paradigme de Gerondo = l’autre est amendable
Sociétés lointaines :

Edouard Burnett Tyler : le primitif comme survivance


Il peut être considéré comme l’un des fondateurs de l’anthropologie .
C’est le premier professeur d’anthropologie à Oxford
Il a écrit notamment Socialisation Primitive

Anahuac : livre de Edward Tylor avec Henri Christie : ce livre est plus un récit de voyage qu’un livre
ethnologique ou anthropologique.
Ce voyage contribue à le façonner intellectuellement.
Ce texte serait marqué par une forme d’ethnocentrisme : il pense que la culture des aztèques est
systématiquement comparé aux sociétés européennes.
Pour Tylor, la culture aztèque serait restée perméable à toutes évolutions
Les aztèques : marquées par une incapacité à réguler les connaissances.
Un des éléments qui frappe Fréderic Regard : l’absence de compassion de Tylor-> il considère que
Tylor voit les sociétés lointaines comme des « sauvages »

Si Tylor n’établit aucun lien avec les autres, c’est parce qu’il n’est pas tout seul.
L’un des enjeux du travail ethnographique, est de rompre avec la culture d’origine : impossible pour
Tylor puisqu’il a un alter ego britannique.
Tylor : pense que les aztèques auraient du être colonisés par les anglais plutôt que les espagnols.
Le développement de la société mexicaine aurait été différent si les mexicains auraient imités une
autre société.
Tylor-> évolutionniste -> ouvrage Civilisation primitive

Culture pour Tylor : permet de mesurer le stade auquel se trouve une société.
On compare non seulement les sociétés lointaines et européennes mais aussi, les cultures
préhistoriques.

Les techniques utilisées permettraient de mesurer les stades d’avancements dans les processus de
civilisation.

Tylor va essayer de voir comment les sociétés ont évoluer en regardant quel type de religion s’y
déploit.
Tylor repère le stade initial de la religion : l’animisme : ce stade serait le stade des sociétés les moins
avancées : si une société a une religion quelque chose qui ressemble a de l’animisme : ce serait une
société peu avancée.

Animisme : considérer que les ancêtres ont une âme analogue aux humains.
Chez les animistes : a la mort, l’âme survivrait
La mort : ravive cette distinction
L’idée que les morts auraient un esprit : s’étendrait aux identités naturelles.
Le 2ème stade est que l’attribution d’une âme aux différentes entités.
3ème stade : monothéisme.

L’on peut classer les sociétés par rapport à ces religions.


Tylor considère que les sociétés avancées sont pour la plupart monothéistes.
Mais en même temps, il considère que la religion est une trace archaïque qui perdure.
L’on peut essayer de trouver dans les sociétés, des témoignages de ces archaïsmes.
Tylor-> pratiques étranges-> liés à un stade de développement inférieur
Tylor : le christianisme, c’est une survivance considéré comme le vestige d’une vieille culture grossière
devenu superstition néfaste.
Anthropologie : une science de réformateur.
L’évolutionnisme de Tylor n’est pas sans apport.
Quand il a étudié le mariage, Tylor a étudié a étudié 360 sociétés

Pour construire des stades d’évolutions, il y a un énorme processus de simplification.


Chez Tylor, il y a peu de travaux véritablement mobilisés

2 : Lucien Lévy-Bruhl : le « primitif » n’est plus une survivance, mais il pense différemment :*
C’est un personnage assez important de l’anthropologie française
Il a participé à la création de l’insitut de Paris-> qu’il confie à Marcel Mauss et à …
Son œuvre est pourtant remise en cause encore aujourd’hui : lui-même s’est remis en cause à la fin
de sa vie.
Pour Lévy-Bruhl, les « primitifs » penseraient tout simplement différemment.
Pour lui, la manière dont le monde serait perçu par les primitifs serait mystique
Premier point : pas de distinction entre le monde naturel (mystique) et le monde surnaturel
Deuxième : il existe une loi de la participation
Troisième : implique des lois de causalités
Venir en voiture et qu’elle tombe en panne : loi de causalité : que la voiture tombe en panne
Sociétés primitives : idée que d’autres entités ont participé à cette panne
Quatrième point : la personne s’effacerait dans l’identité du groupe
Deux énoncés contradictoires pourraient être vrais : être à la fois un humain et la tortue du clan.
Lévy-Bruhl : 1857-1939
Lévy-Bruhl : les primitifs ont un mode de pensée complétement différent : ils ont alors une histoire
propre à eux
Identifier les primitifs comme l’objet de l’anthropologie.
2 : retour sur quelques évolutions de l’objet anthropologique
1 : Les sociétés sans écriture : l’objet de l’anthropologie ?

The invention of primitive society


Claude Lévi-Strauss : absence de pertinence d’un recours aux sociétés primitives
Pour lui, la proximité avec la nature est lié avec le fait d’être sauvage ou non.
Claude Lévi-Strauss : les sociétés naturelles compteraient plusieurs millions de personnes.

Les sociétés primitives seraient celles situées en dehors de la société industrielle.


Mais le problème est que, dans les sociétés industrielles, tous n’ont pas les mêmes conditions de vies.
La société industrielle ne peut pas être prise d’une seul bloc.
Parler de primitif, c’est dire que ces peuples représentent le début de l’humanité.
Ce critère pose néanmoins problème à Lévi-Strauss
Lévi-Strauss : le processus de civilisation aurait largement touché ses sociétés appelés primitives->
remise en perspective du fait que ces sociétés seraient éloignées des autres.
Agriculture et élevage=> apparu il y a 10 000 ans
Certaines sociétés pourraient se rapprocher des sociétés originelles
Les sociétés utilisant une technique rudimentaire, auraient souvent abandonnées.
Les sociétés primitives ont tout connu et un réel processus historique les a transformé.
Mais ce processus est méconnu puisque selon Lévi-Strauss, ce sont des sociétés qui n’ont pas
l’écriture.
Sans l’écriture, il ne semble pas possible de conserver la mémoire de ces sociétés concernées.
La spécificité de sociétés dites primitives, ce serait la manière dont est conserver la mémoire
historique.
2 : La dynamique contemporaine d’élargissement de l’objet.
Idée de société traditionnelle : l’expression société traditionnelle permet à la fois d’élargir le champ
initial de l’anthropologie

Mondher Kilani : 1948-

Les sociétés traditionnelles ne sont pas évidentes à définir, c’est pour cela que ce terme va également
disparaitre.
L’idée que l’anthropologie doit se focaliser sur des sociétés « sauvages » est remise en cause.
Kilani : anthropologie : science des diversités culturelles et sociales. Et de façon générale, la science
de l’homme et de la femme dans la société.
Mais l’anthropologie est surtout dés lors qu’il y a diversité culturelle.
Remise en cause de certaines notions comme celle de mentalité primitive.
Phénomène de décolonisation : on a l’idée que le progrès et le développement qui laissent entendre
que des sociétés seraient supérieurs à d’autres
Avec ce basculement, les anthropologues se retrouvent en difficulté.
Décolonisation=> plus d’administration coloniale.
Comment l’anthropologue peut faire de l’anthropologie dans les sociétés industrielles ?
L’anthropologue s’intéresse à des groupes restreints à l’intérieur de la société industrielle.
L’anthropologie s’intéresse surtout à ce que l’on appelle les marginaux= les paysans bretons/ les
adeptes de sectes religieuses.
S’intéresser à la marginalité dans les sociétés globalisées.
Les groupes sont marginaux car ils sont pris dans une dynamique globale qui les marginalise.
Mais il faut alors également voir les rapports des marginaux à la société qui les marginalise.

4 éléments qui perm

1 : unité concrète d’étude : chez Augé : unité sociale de faible ampleur/ groupe relativement restreint
2 : démarche : cette unité d’études concrète doit permettre d’éclairer le fonctionnement de la société
globale.
3 : cadre méthodologique scientifique : La personne qui l’observe est à la fois à l’intérieur du groupe,
mais aussi à l’extérieur

4 : Finalité analytique : puisque l’objectif de l’anthropologie consiste à analyser les transformations


des rapports sociaux à l’intérieur de ces unités afin d’expliquer la logique du monde qui entoure ces
mêmes unités.

CM 4 – 31 Janvier 2024

L’on peut considérer que quelqu’un de notre famille est quelqu’un qui vit sous le même toit que nous
ou alors, l’on peut dire que nos cousins font partie de notre famille.
Mais cousine de notre cousin ?
Et fille ou fils de notre beau-père/belle-mère
Lien de parenté :
Lien de consanguinité

Lien d’alliance : à partir du moment où l’on a une union entre deux individus : ce lien d’alliance forme
un lien de parenté

Tante : soit sœur du père ou de la mère-> consanguinité


Tante-> femme de l’oncle-> lien d’alliance

Beau-père/ belle-mère : parents de son compagnon ou compagnon/ compagne de ses parents


Alors qu’en anglais, ces deux termes sont distingués

Anthropologie= la famille y est un sujet assez pertinent .


L’importance accordée à la parenté dépend des familles et des définitions
Les manières de faire famille démontre qu’elle ne peut-être réduite aux faits biologiques.
Martine Segalin -> selon elle, c’est à partir de son étude que les anthropologues ont prit conscience
de la spécificité sociale des autres.

1 : La parenté : d’abord un lien de filiation ?


Quand l’anthropologie n’en était qu’à ces prémices, le lien de filiation apparaissait comme le lien de
parenté privilégié pour procéder à son étude.
Filiation : reconnaissance de liens entre des individus qui descendent les uns des autres-> définition
de Ségalen et Martial

La filiation peut-être à l’origine d’un certain nombre de règles notamment l’héritage.


Filiation a des implications dans nos rapports sociaux avec les autres : on se n’adressent pas à sa
cousine comme on s’adresse à sa sœur.

Filiation uni-linéaire : l’individu qui nait dans ce groupe-là est rattaché aux groupes de ces parents.
Filiation matri-linéaire : appartenir au groupe de sa mère
Filiation patri-linéaire : appartenir au groupe son père

Annaki : système matri-linéaire

Filiation bi-linéaire : chaque groupe de filiation (patri et matri) a une fonction particulière

Yako du Nigéria : patrilignage : résidence et agriculture, appartenance à un clan et matrilignage :


meubles, argent, le culte des esprits de fertilité .
Filiation indifférenciée : aucune différence entre deux sexes

Les sociétés à filiation indifférenciée : dans les sociétés occidentales

Lewis Harry Morgan (1818-1891)


La parenté fonctionne comme un système de repérage social qui s’effectue par la terminologie
Cette terminologie sert à distinguer l’univers des parents que la consanguinité, l’alliance nous donne
La terminologie employée dans les sociétés occidentales n’est pas unique.

Ces termes de pères et mères ne sont pas utilisés de la même façon dans tous les pays

Morgan étudie les iroquois et remarque que l’héritage suivrait les lignes maternelles puisque le fils
hériterait des biens de sa mère.
Le deuxième point que Morgan repère, c’est que l’enfant semble appeler celle qui reconnait comme
mère mais aussi, les sœurs de sa mère

1 : les sociétés Eskimo :


Le type de parenté Eskimo est globalement similaire à celui des sociétés occidentales.
Première parenté : classificatoire
Deuxième : parenté descriptive

La parenté classificatoire, c’est ce que l’on retrouve chez les iroquois pour Morgan

Parenté classificatoire : plusieurs catégories de parents


Classer les gens de manière analogue : il faut traiter les gens de la même manière

Parenté descriptive : terminologie qui décrit les choses de manière plus précise
Morgan : vision neutre mais, type de parenté ds une perspective évolutionniste

Pensées évolutionniste : étapes à passer avec un but final, les sociétés occidentales
Parenté descriptive : la plus avancée selon Morgan

Son travail avec les iroquois lui permet de poursuivre ses recherches sur les sociétés.

Morgan : La société archaïque


1er stade que les sociétés traverseraient : la sauvagerie-> technique associée = poterie et des
chasseurs cueilleurs n’auraient pas de vrai orga politique
2ème stade : l’état barbare

Invention de l’écriture : certaines sociétés là refusaient


C’est à ce moment-là que naitrait la famille monogame qui correspond à l’arrivée de la société
descriptive.
On considère dans l’évolutionnisme que toutes les sociétés sont réuni : que tout le monde doit suivre
les mêmes voix.
Evolutionnisme de Morgan : si l’on arrive à repérer le stade dans lequel se trouve une société :
possibilité de resituer dans l’espace

Constituer une base de comparaison entre les sociétés :


3 : Radcliffe-Brown : les fonctions de la parenté
Radcliffe-Brown est un anthropologue de la parenté-> à cette époque, l’anthropologue commence à
aller sur le terrain en effectuant des séjours réguliers-> iles andaman
Il a vécu au Tonga, au Brésil, en Indonésie
Radcliffe-Brown prend également ses distances vis-à-vis de l’évolutionnisme des anthropologues qui
nourriraient une idéologie raciste

Structure et fonction dans la société primitive


Règles associés à la parenté : assurer la pérennité du groupe / sa stabilité

Radcliffe-brown : maintient les structures de la société visible à nos yeux


La parenté : assure la stabilité de la société
Le fait qu’il y a des règles est assez nouveau au moment de Radcliffe-brown
Ce système de parenté à ce moment à une forme de légitimité
Filiation : reconnaissance de liens entre les individus
Ce qu’explique Radcliffe Brown, c’est que les rapports qu’unissent les enfants et les parents sont
différents en fonction du type de filiation
Matrilinéaire : oncle -> frère de la mère> peu de lien avec le fils.
Cette relation dans un cadre patrilinéaire : relation beaucoup plus détendu et ludique
Radcliffe-brown : recours à l’humour selon les représentants de nos types de parentés
L’humour qui traverse les relations entretenues entre beaux-frères : la relation entre le mari et les
frères de la femme-> cette humour pourrait avoir pour fonction d’apaiser les éventuels fonctions du
fait que le mari aurait « volé » l’épouse aux frères

Formes d’évitement avec la belle-famille


Radcliffe-brown : rôle analogue : éviter sa belle-famille ou rire avec elle, relation de passification

2ème point : question de l’alliance : on a vu que ce qui était central dans l’étude de la parenté pour
l’anthropologie, c’est la filiation.
Avec la publication de l’ouvrage de Lévi-Strauss, les choses changent

La parenté est étudiée avec l’idée qu’elle est faite d’un vaste phénomène d’échanges cristallisés par
l’alliance.
Lévi-Strauss considère que certaines femmes jouent un rôle analogue.
Analogue= ??

1er point : l’alliance comme manifestation de l’échange.


Lévi-Strauss : anthropologue français le plus célèbre à l’internationale.
Il s’inspire de travaux de Jacobsen ou de Saussure mais aussi de Marcel Mauss pour poser les bases
d’une anthropologie structurale.

Cette anthropologie repose sur l’étude des infrastructures inconscientes de la société.


Les éléments d’un système doivent être reconnus comme des entités dépendantes d’un système de
relations qui les unit ou les oppose les une aux autres.

Le mariage doit alors être reconnu comme un système de relation.


Chercher à situer ses relations dans un système plus large pour définir les règles.
Dans le cadre de cette approche.
L’anthropologue s’intéresse à la structure inconsciente de la société
Les acteurs concernés par le mariage= n’ont pas conscience de l’ensemble du système qui a établit à
ce mariage
Marcel Mauss : met en avant que le don est le fait de donner, recevoir et rendre
D’une certaine manière, les groupes vont s’échanger des femmes de cet façon
L’exogamie : les membres du groupes doivent trouver leurs conjoints en dehors du groupe
d’appartenance.
Le versant négatif de cette règle, c’est la prohibition de l’inceste
Cette prohibition de l’inceste aurait un caractère universel et serait …

Lévi-Strauss : l’échange est quelque chose d’essentiel


Dans les sociétés marquées par des structures élémentaires, les règles qui établissent les structures
d’une mariage.
D’un côté, un groupe donne l’une de ses cousines pour un mariage et de l’autre côté, l’on récupère un
conjoint.
Système d’échange généralisé

Dans les structures complexes, les règles se contentent d’affirmer que certaines unions sont
interdites.
Certaines unions étant considérés comme incestueuses.
Lévi-Strauss n’est pas le premier à parler de l’inceste mais, il change vraiment la vision de cet inceste
L’inceste est surtout le fait d’aller chercher un conjoint dans un autre groupe

Certaines sociétés mossau : ce sont les oncles (frères de la mère) qui s’occupe des enfants

Liberté sexuelle dont les membres d’une société peuvent jouir


Pouvoir détenu par les femmes qui sont cheffes de famille
Les femmes sont également souvent cheffes de village
Il peut quand même exister des cas où la cohabitation est plus cloisonnée : l’homme achète sa
présence dans la maisonnette en pouvant apporter une stabilité financière
Les relations très libres dans les villages n’ont pas toujours été du gout de tout le monde : l’idée que
la civilisation sont les sociétés occidentales-> l’attaque la plus importante aura été celle des autorités
communistes chinoises.
Ces tentatives de régulation ont eu des effets contrastés : les « Na » ont d’abord refusés ce modèle et
ont privilégiés l’originalité de leurs parentés.
Deuxième effet : les personnes les plus vulnérables, ces individus ont eu tendance

L’absence d’union est parfois compliqué.


La parentalité reposerait sur un système d’échanges généralisés
L’idée qu’une théorie générale peut être mis en œuvre : des sociétés où la filiation peut-être
indifférenciée

La place de la parenté dans l’analyse est cependant à critiquer


Claude Lefort refusait les grands modèles éducatifs
Livre en plus :
L'exercice de la parenté :Livre de Françoise Héritier : paru en 1981
Françoise Héritier : Né le 15 Novembre 1933 au 15 Novembre 2017 : anthropologue, ethnologue
et militante féministe française
Françoise Héritier est issue, selon ses termes, d'une « petite bourgeoisie raisonnable sortie de la
paysannerie » de la Loire. Elle étudie à Paris, au lycée Racine puis en hypokhâgne au lycée
Fénelon. Lors d'un séminaire de Claude Lévi-Strauss en Sorbonne, où il évoque la « parenté à
plaisanterie à Fidji », elle a une « révélation » et décide d'étudier l'ethnologie. En 1957, elle part
en mission en Haute-Volta (actuel Burkina Faso) avec l'anthropologue Michel Izard, avec qui elle
se mariera3. Ils partagent leurs sensibilités aux présences des corps : il travaille sur les
manifestations charnelles du pouvoir, comme la cérémonie de prosternation chez les Mossi
(peuple) ; elle organise le corps au centre de sa méthode anthropologique4.
Lors d'une interview par Libération, Françoise Héritier soutient la thèse de son élève Priscille
Touraille selon laquelle la différence de gabarit entre les hommes et les femmes serait « une
différence construite » notamment par « une pression de sélection » imposée par l'homme15. Elle
déclare ainsi : « L'alimentation des femmes a toujours été sujette à des interdits. Notamment
dans les périodes où elles auraient eu besoin d'avoir un surplus de protéines, car enceintes ou
allaitantes – je pense à l'Inde, à des sociétés africaines ou amérindiennes. Elles puisent donc
énormément dans leur organisme sans que cela soit compensé par une nourriture convenable ;
les produits « bons », la viande, le gras, etc. étant réservés prioritairement aux hommes. (…)
Cette « pression de sélection »

CM 7 Février 2024- Rudy Amont

Cours, magie et religion : une vision restreinte du symbolique

La symbolique est l’ensemble des phénomènes de signification, pour autant que ce sont des

phénomènes sociaux

Pour Bondt Pierre Bonte= ethnologue et Michel Izard, le symbolique a une dimension restreinte :

seulement l’étude des mythes , celle des rites et celles des croyances.

En réalité, les groupements humains auraient une capacité à investir de sens l’ensemble de leurs

environnements et l’ensemble de leurs activités.

La conséquence de tout cela : peut-on faire du symbolique un thème spécifique de

l’anthropologie.

Symbolique-> caractéristiques de l’ensemble des sociétés humaines-> difficulté d’en faire une

étude spécifique.

Symbolique : participe à la mise en ordre

1 : La religion : L’anthropologie ne cherche pas à déterminer la vérité derrière la religion

La question que pose l’anthropologie c’est : après avoir enlevé l’idée de Dieu : que reste-il ?

A : la définition de la religion chez Emile Durkheim


« La religion est un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses

sacrées, c’est-à dire séparées, interdites, croyances et pratiques qui unissent en une même

communauté morale, appelée Eglise, tous ceux qui y adhèrent » (Durkheim, 2008-> édition du

livre)

Les rites pour Durkheim sont les modes d’actions déterminées, les manières d’agir prescrites qui

se distinguent d’autres prescriptions par le fait qu’elles sont déterminées par la croyance.

Pour Durkheim, les croyances sont des représentations, des états de l’opinion.

Ces croyances sont en réalité lié à une classification singulière entre des choses sacrées d’un

coté et des choses profanes de l’autre.

Les choses sacrées : protégées par des interdits et, qui s’appliquent aux profanes selon

Durkheim

Le profane : des choses du quotidien selon Durkheim

Durkheim : le sacrée est universel, se retrouve dans toutes les sociétés et est alors supérieur aux

profanes

Philippe Steiner : la sociologie de Durkheim

Livre Le symbolique et le sacré

Pourtant, le sacré et le profane sont deux choses incomparables : il n’y a alors pas de réelle

hiérarchie entre les deux.

Enfaite, même si ce sont deux catégories différentes, il y a des rites qui font communiquer le

sacré et le profane.

Le corps du Christ-> ayant été en contact avec le profane-> reste quelque chose de sacré

Des objets sont profanes et deviennent sacrés

=Un maillot de foot de Maradona devient sacré à partir du moment où il devient très célèbre->

pourtant un maillot est quelque chose de profane.


La religion serait lié à une communauté morale-> signifie que la religion est nécessairement

collective, avec des fonctions spécifiques dans le cadre de la communauté.

Cette fonction-> réguler les individus

Camille Tarot-> ancien enseignant du département de sociologie

Camille Tarot-> cette définition ne fait face à aucune divinité spécifique

Pour Durkheim, la religion fait communauté quand la magie serait une activité individuelle

Autre spécificité de la magie, elle se spécialiserait sur la sphère domestique.

Durkheim se focalise notamment sur les aborigènes car ils voyaient dans leurs religions une des

formes élémentaires de la vie religieuse qui donne son titre à l’ouvrage

Quand Durkheim donne sa définition, il est bien question d’un système

Durkheim s’intéresse surtout aux religions australiennes et, notamment au totémisme

2 : retour sur le totémisme

Dans le totémisme, les membres revendiquent un lien avec une espèce animale ou végétal et, ils

pensent être membres de cette espèce, ce qui implique un certain nombre de comportements

spécifiques vis-à-vis de cette espèce.

Ex : la tortue : si l’on se revendique un lien avec cet animal, l’on ne peut pas le manger

Totémisme : médiation entre nature et culture : un espoir de transcender l’opinion entre les deux

Cet aspect apporte un élément supplémentaire vis- à vis des travaux anthropologiques sur la

parenté.

Le clan prend également un appui sur des éléments non humains avec lequel ils entretiennent

des relations spécifiques : rappelé par Pierre Charbonnier

Au début du totémisme, raconter l’histoire des religions aborigènes, c’est faire référence à des

êtres de rêves.

Ces êtres de rêves auraient connu de nombreuses aventures et auraient façonner le paysage en

quelque sorte.
Avant de disparaitre de la surface de la terre, ces espèces de la Terre auraient fait disparaitre ces

espaces d’enfants.

Si les humains et les tortues appartiennent au même clan, c’est qu’elle appartiennent aux âmes

enfants.

Rêve de la carotte sauvage : œuvre faite dans le sable par les représentants de la société

totémique : les cercles que vous pouvez voir représenter correspondent à un campement.

Le totémisme est une religion élémentaire puisqu’elle ne s’appuie pas sur les liens du sang

Durkheim : totémisme australien : transformer un agrégat d’individus en une société à part

entière

Durkheim : le totémisme fait ressortir deux aspects centraux des religions.

2 éléments centraux : les religions ne peuvent pas être comprises si l’on ne fait pas référence à

un groupe social : impossible d’étudier les religions sans faire référence au groupe social.

Religieux : indissociable du lien entre le sacré et le profane

André Mary : les anthropologues et la religion : totémisme repose sur 3 choses sacrés :

-Le clan : première chose sacrée : communauté de nom, pas lié au lien du sang ou à un espace

partage

-L’animal ou la plante totémique : deuxième chose sacrée

-Le nom totémique : qui serait une marque qui se retrouverait parfois sur les membres du clan.

Durkheim insiste sur l’importance du symbole-> la chose la plus sacrée : représentation de la

tortue et non la tortue elle-même.

Lorsqu’ils voient une tortue, ils ont un comportement particulier non pas parce que la tortue est

sacrée mais parce que son symbole est sacré

Pierre Charbonnier : sacré de second ordre : tortue croisée en tant qu’espèce ne peut pas être retiré
du monde profane
Pour Durkheim, cela ne fait pas de doute : le totem est l’expression matérielle de quelque chose
d’autre.
3 : la naissance des religions pour Durkheim
Durkheim défend la thèse selon laquelle le sentiment religieux s’inscrirait dans la continuité du
sentiment d’appartenance à une communauté, à une société qui serait à l’origine des rites associés à
la religion.
Les rites associées à la religion serait une manière d’affirmer son appartenance à une société
Mana : représenterait la force du groupe avant toute chose
La force totémique qui pourrait passer par la tortue ne serait en réalité que la force sociale qui se
projetterait dans quelque chose d’autre.
Marcel Mauss : essai sur les variations saisonnières des sociétés esquimaux publié en 1904.
Il revient sur les morphologies différentes prises par les sociétés esquimaux en hiver et en été
Mauss revient sur le fait que l’été, les groupes sont dispersés alors, la religion ne prend pas de place.
Maintien de quelques interdits : interdits alimentaires par exemple
L’hiver : les magiciens sont particulièrement présents
La concentration de la population l’hiver aurait un impact sur la vie religieuse
Hiver : population extrêmement concentré : le fait qu’il y ait énormément d’échanges entre les
individus
Ces tranches collectives expliquent le sacré par l’effervescence collective.
Ce qui n’apparait pas chez Mauss par rapport à Durkheim, c’est la projection de la force collective.
Mauss : forme d’effervescence chez les religions mais effervescence collective : symbole inanimé de
l’ensemble du groupe.
Lévi-Strauss : le rite contribuerait à l’effervescence et non l’inverse comme chez Durkheim
C’est donc le groupe effervescent qui crée la religion

Deuxième point : magie et sorcellerie


Ouvrage important : les mots, la mort de Jeanne Favret
Mauss : la place de la magie dans la société
James Georges Frazer : la magie serait individuelle et fondée sur de fausses conceptions des liens de
causes à effets.
La religion aurait une fonction d’intégration et, il y aurait toujours un problème avec la religion.
Que la magie soit fausse ou que la religion soit invérifiable, magie et religion s’impose aux
connaissances scientifiques selon Frazer.
Les sociétés archaïques seraient alors les plus attachées à la magie et à la religion.
La magie des hommes primitifs fonctionnent selon un principe de sympathie
Principe de sympathie : certaines concordances des choses : le semblable appelle le semblable
Les houmi : faire un feu et si la fumée ressemble à un nuage, c’est un signe.
Dans le faits, il y aurait dans la magie un principe de similarité et un principe de contact.
Premier principe : le principe de principauté et, analogie homéopathique et magie par imitation
Principe de similarité dans la magie
Récupérer un vêtement de quelqu’un à qui l’on en veut-> les rites agissent
Frazer-> magie serait une forme de préfiguration de la pensée scientifique
L’action des hommes ont pour seul objectif d’agir sur les choses.
Frazer-> la religion nait de tous les rites magiques liés à la magie
Frazer-> essayer de convaincre les dieux d’agir en notre sens
Face aux mouvements que la religion n’aurait pas pu résoudre selon Frazer, les hommes finissent par
se tourner vers la science.
Marcel Mauss et Henri Hubert : la magie est pragmatique et cherche à agir directement sur des forces
impersonnelles pour atteindre un but personnel.
Si pour Frazer, la religion succède à la magie, comment la religion et la magie peuvent cohabiter à
l’intérieur d’une même société.
Certains prêtres peuvent s’adonner à des rites qui visent une certaine forme d’efficacité
Bénir le champ de blé : les récoltes sont bonnes
Mauss et Hubert : il n’y aurait pas un rapport de succession entre magie et religion
Pour Henri Hubert et Marcel Mauss, la magie n’a rien d’incohérent : forme un système, faite de
croyances partagées
Magie socialement partagées : rend cela efficace.
Le magicien suit des réseaux de sens qui passe par des symboles qui sont déjà dans sa culture.
Le magicien tente de contrôler des réseaux de sens
Pour Mauss, manas sont autant nécessaires dans la religion que dans la magie
Les phénomènes magiques s’expliqueraient de manière analogue à celle employée par les
phénomènes religieux.
Deuxième point : magie et religion auraient la même origine
Troisième point : rite magique et rite religieux serait l’objet de croyances du même type et serait tous
réputé comme ayant une forme d’efficacité

2 : les mots, la mort, les sorts : Jeanne Favret : la sorcellerie dans le bocage
Jeanne Favret : travail entre l’Orne, la Mayenne, la Manche

Cette démarche de se tourner vers le proche illustre la fin de l’évolutionnisme


En s’intéressant à la sorcellerie dans le bocage, Jeanne Favret montre que ces pratiques ne sont pas
seulement liées à des sociétés archaïques.
Pourtant, dans des sociétés développés : cela a également existé.

Pour faire un travail de qualité, l’anthropologue doit se tenir proche de son objet
Jeanne Favret devient un sujet de la sorcellerie : à la fin de son enquête, elle a un mal de dos et
certains se demandent si elle n’a pas été elle-même ensorcelée.
Pour elle, pour faire un travail de qualité sur la sorcellerie, cela peut aider d’avoir été considérée
comme ensorcelée.

La sorcellerie vécue par Jeanne Favret, c’est davantage une forme de thérapie que, de la sorcellerie
spectaculaire.
Cette sorcellerie ne nécessite quasiment pas de formule magique et se fait sans rite.
Cette magie se fait sans sorcier.
Certains sont désignés en tant que sorcier mais, ne le sont pas
Quand Jeanne Favret Saada arrive sur le terrain, personne n’indique avoir été victime de sorcellerie->
soit que cela existe.
A l’endroit de son enquête, l’on dit que cela à exister avant ou alors, que ce sont les naïfs qui y croit.
Mais si les gens lui disent qu’ils ne sont pas concernés, c’est pour éviter de passer pour des imbéciles.
Mais ce qui fait que les gens se taisent, c’est aussi car ce système repose sur la parole :
Parler de la sorcellerie, c’est aussi faire partie de ce système.
C’est au bout de 6 mois qu’elle obtient ses premières réelles informations.
C’est un couple où la femme dit que l’époux a été ensorcelé.
C’est alors à partir de son mal de dos qu’elle comprend comment fonctionne la sorcellerie dans le
bocage.
A partir du moment où ses proches la considèrent comme victime de la sorcellerie, elle peut
pleinement étudier la sorcellerie dans le bocage.
Ce qui est intéressant dans les récits, c’est qu’elle découpe cela en plusieurs temps.

1er temps : Moment où la personne subit plein de malheurs et rien ne semble pouvoir arrêter cela.
2ème temps : l’annonciation : c’est l’annonciateur qui finit par demander aux gens s’ils trouvent normal
ce qui leur arrive.
C’est d’une certaine manière l’annonciateur qui propose de l’aide à la personne ensorcelée
3ème temps : Quête de désenvouteur : le désenvouteur rencontre les personnes ensorcelées et va
avoir tendance à leur demander si quelqu’un pourrait leur en vouloir.
Mais selon cette théorie, la plupart du temps, le sorcier ne sait pas qu’il est le sorcier
4ème étape : lutte entre le désenvouteur et le sorcier lorsque la mise à distance entre le sorcier et la
personne ensorcelée : mise en place de rites.*
Dans une crise de sorcellerie, il y a un certain nombre de personnes impliquées : la victime : souvent
le chef de famille qui serait quelqu’un de trop gentil, l’annonciateur, le désenvouteur qui mène la
lutte contre le sorcier et enfin, le sorcier qui n’est pas forcément au courant qu’il est sorcier.

Jeanne Favret : l’Eglise n’aurait plus de rôle thérapeutique.


La magie est fondamentalement collective et la sorcellerie aussi, lié à des croyances communes
Magie : ambivalence : peut être liée aux charlatanisme nécessitant l’action de la justice ou de la
police.
Les problématiques dans le monde agricole des années nécessite une forme de réparation :
Exode rural/ transformation de l’agriculture.
Moins en moins de monde à l’agriculture : moins de moins de relations pour les agriculteurs.
Jeanne Favret : la magie aurait une fonction réparatrice.
Sorcellerie : prise en main du mal-être.

Définition de la religion chez Durkheim : à connaitre absolument

CM 14 Février : l’échange

La multiplication des échanges marchands est généralement questionné :


-Problématique environnementale notamment
Dans les sociétés occidentales : la place prise par les échanges est fondamentale
Les lois du marché sont difficiles à mettre en cause-> économie libérale.
Grace aux nombreux terrains investigués par les anthropologues, l’on voit qu’il existe d’autres
systèmes d’échanges : ce n’est plus le système achat vente.
Si les dynamiques contemporaines tendent à anhiler ces systèmes d’échanges, ces systèmes
d’échange produit ailleurs produisent un certain nombre de questions.
Malinowski -> 1884-1942
Marcel Mauss- 1872-1950

1 : la révolution méthodologique fonctionnaliste au cœur de découvertes majeures sur les situations


d’échange.
Place prise par l’évolutionnisme en anthropologie
L’évolutionnisme est très présent au début-> opposition à cette manière d’analyser la société.
Rupture de l’évolutionnisme : dire que chaque société à sa propre historicité.
Travail d’observation des faits sociaux
Robert de Liège-> fonctionnalisme britannique, acteur de cette rupture
1 : le fonctionnalisme : principes fondamentaux
Article de Ernest Geliner : principes fondamentaux du fonctionnalisme : c’est d’abord une méthode,
cette méthode est l’idée qu’il faut décrire de manière précise tous les faits dans une société donnée
et il faut systématiquement replacer ces faits dans le contexte dans lequel ils prennent formes.
2ème point : l’idée selon laquelle le fait social s’expliquerait par le fait de voir le fonctionnement de la
société se maintenir
Fonctionnalisme : principe d’ordre méthodologique
Rompre avec une anthropologie hors sol= que des personnes des sociétés étudiées rapportent des
faits étudiés par des anthropologues qui restent dans leur bureau= ce que faisait Marcel Mauss
->il faut vivre avec cette population dans une période relativement longue : 1 voir 2 ans.
Recueillir des éléments sur une société donnée-> il faut que cette société soit relativement restreinte.
Les fonctionnalistes britanniques imposent une manière de faire de l’anthropologie qui allait en faire
la manière de faire normale de l’anthropologie.
Nigel Barley : Un anthropologue en déroute-> livre
Nigel Barley-> académicien exceptionnelle, mais son arrivée sur le terrain au Cameroun est folle
Fonctionnalisme : voir comment les pratiques ont une utilité dans la société.

Malinowski-> né en Pologne, a débuté par des études de mathématiques et de physique


Il va s’intéresser à l’ethnographie en lisant notamment le Rameau d’or
Il suit à Leipzig des cours rattachés au courant évolutionniste.
Il écrit : Les Argonautes du Pacifique occidental ou Journal d’ethnographe
Malinowski, pense qu’il faut se couper des blancs lorsque l’on arrive sur le terrain
Se prévenir des risques associés au traducteur-> même si le traducteur est bon et honnête, il y a une
forcément une perte d’informations.
Ex : si l’on doit traduire son grand-père raciste, l’on ne peut faire attention à ce que l’on dit et changer
ses propos.
Selon Malinowski, il est très important d’apprendre la langue pour apprendre de manière optimisée

S’intéresser à la trajectoire des techniques s’oppose au fonctionnalisme : s’intéresser au présent.


Remise en cause du sentiment de supériorité des premiers travaux anthropologiques

Journal d’ethnographe de Malinowski : c’est un journal de terrains, qu’il prenait en polonais.


En mettant ses notes en polonais, il espérait que cela ne soit pas publié.
Il a un rapport assez ambivalent avec les personnes qu’il étudie.
Difficile pour lui de laisser ses proches pour partir 1 an à l’étranger en tant qu’anthropologue.
Petit à petit, il lui arrive de laisser libre cours à de nombreux stéréotypes :
Il emploie dans son journal de terrain des termes clairement racistes.

Malinowski-> certaine ambivalence envers ses populations-> il éprouve une grande délicatesse pour
ces habitants mais, les insulte également -> il faut prendre ce travail pour ce qu’il est, à savoir un
ouvrage qui n’aurait jamais du être publié.
3 : un système d’échange aux iles Trobriand : la « kula »
Les argonautes du pacifique occidental-> monographie.
L’idée de la monographie, c’est de décrire en étant exhaustif
« Petite kula » : système d’échange assez restreint
« Grande kula » : grand système d’échange : sur 150 000 km carré
Choses qui s’échangent : Mwali et Soulava
Système d’échange : il y a un sens donné
Echange répetée de Mwali et Soulava.
Pourtant, cela n’est jamais porté.
Un Mwali est toujours échangé avec un Soulava.
Ces objets mettraient 2 à 10 ans à faire le tour de l’Archipel.
L’idée est que cet échange doit se faire sur des produits de valeurs similaires.
Femmes et hommes, réseaux d’échanges similaires.
Les adolescents-> ne peuvent pas participer à ses échanges.
Avoir Mwali et Soulava-> vient des héritages.
Plus l’on arrive à échanger de Mwali et de Soulava, plus l’on est quelqu’un de prestigieux
A l’échelle des gens qui y participent, le monde se divise en deux
Ceux qui donnent un bracelet et à qui on donne un collier et, ceux qui donnent un collier à qui on
donne un bracelet.
Tout un cérémonial à respecter avant qu’un échange ait lieu : déjà présenter une hache

Ces Mwali et Soulava sont liées à une histoire particulière qui caractérise les individus.
Certains objets ont même un nom-> ce sont des objets personnes.
La « kula » est un système d’échange qui repose sur un principe essentiel de la vie des sociétés
étudiées : la réciprocité.
Un don doit être suivi d’un contre don mais, un contre don trop rapide= refus de la relation.
Mais rendre trop longtemps après-> la personne sera dévalorisée.
Fonctionnalisme-> comprendre un fait social à l’aune de la société.
Il existe aussi une forme de commerce-> les habitants qui partent vers la « kula » partent pour un
temps important donc ils vont faire d’autres types d’échanges pour revenir avec ces biens sur leur ile
d’origine.
Malinowski-> l’ensemble des événements sont associés à la « kula »
Pour Deliège, le problème de Malinowski est qu’il se concentre trop sur une société donnée

Le fonctionnalisme de Malinowski repose sur une analogie organiciste.


Il ne faut pas mettre de côté la dimension conflictuel en société.
Par ailleurs, le fonctionnalisme
Le risque est que l’on ne cherche pas à faire des comparaisons pour faire le parallèle entre les
différentes sociétés : voilà pourquoi il faut essayer de ne pas trop se généraliser sur une société

Camille Tarot : ancien enseignant de l’Université de Caen-> grand spécialiste de Mauss


2 : Le don Maussien et ses perspectives contemporaines
Que ce soit Malinowski ou Mauss, les deux insistent sur la recherche de profit.
Il y a des échanges qui s’effectuent sans recourir au
Certain nombre de dons sans recherche de profit-> remet en cause la théorie économique.
Être capable d’échanger avec un maximum de personnes, c’est avoir de nombreux alliés.
Enjeux de la rivalité : si l’on essaye d’avoir tel ou tel bracelet, cela signifie que quelqu’un d’autre ne
l’aura pas.
Potelage : échange où les gens donnent toujours plus gros-> arrivent où certains donnent des enfants
/des maisons
Potelage/ potlatch : don-> cérémonie au moment d’un mariage, du baptême d’un enfant.
Dans ces cérémonies : toute l’argent est dépensée en cadeaux / en préparation de la fête.
Potelage : les ennemis ne s’affrontent plus en combat mais se donnent toujours plus gros jusqu’à
perdre la face.
Mauss : Deliège exagère la réalité
Deliège : opposer le système des amérindiens ou des océaniens ne serait pas évident.
Si le marché est bien le système d’échange, ils cohabitent : le prestige peut-être associé à
l’accumulation de richesses ou, au don.
Certains travaux remettent en cause la triple obligation attachée au don.
Gloria Goodwin Raheja -> en Inde, les dons ne peuvent être effectués par les castes situés au niveau
inférieur de la hiérarchie des castes vers le niveau supérieur des castes.
Transférer des éléments impurs-> lorsque l’on fait partie des castes les plus élevées
L’essai sur le don de Marcel Mauss est aussi intéressant dans les sciences sociales.
Le don, ici, contraint les individus à travers les obligations qui s’y rattachent.
Mais la particularité de ce don, c’est qu’il s’exprime dans des pratiques plus larges.
La « kula » : dimension physique, esthétique.
Dimension économique, politique, relation de pouvoir, à partir du moment où l’on est en présence
d’un fait social total.

2 : Ce que le don d’organes nous apprend des échanges à l’époque contemporaine (voir la vidéo)

CM 21 Février : Gouverner
Question du pouvoir : de l’utiliser dans l’intérêt général
Nécessité d’un Etat comme instance de pouvoir naturalisé
Si les anthropologues au cours de leurs travaux ont du apprendre à identifier des systèmes
alternatifs : pendant longtemps, ils ont considérés que ces instances étaient voués à disparaitre.
Processus historique propre : conduit à développer une instance politique particulière.
Nombreuses sociétés -> ont mis en place des défenses pour se protéger de l’Etat.
Evans Prichard, Balandier et Charles-> trois auteurs principaux du pouvoir

Edward Evans-Pritchard et la question du pouvoir dans les sociétés sans Etat


Evans Pritchard a suivi des cours de Malinowski
Radcliffe Brown et Malinowski voulaient se défaire du souci historique.
Evans Pritchard : excellentes monographies qui questionnent la magie et la manière dont les sociétés
qui ne connaissait pas l’Etat s’organisait.
Monographie : étude complète et détaillé sur un sujet précis
Azande/Nuer

La où la science se questionne, la magie explique pourquoi

Ce que remarque Pritchard, c’est que plus les groupes sont de petites tailles, plus les membres de ce
groupes sont solidaires.
Dans ces groupes, chaque personne se considère comme un membre d’un groupe local.
Chaque conflit crée alors des bouleversements de l’identité de chaque individu.
Si tribu A conflit avec tribu B
Ancêtres en commun-> lien entre les individus.
Segments les plus petits-> ceux au contrôle social le plus important
Les segments-> sont segmentés
L’on n’en finit jamais avec la division.
Troisième point de Pritchard : il y a un conflit entre tous les segments.
Segment qui vole le bétail d’un autre segment :
Déliège appelle cela le principe de Pritchard : fision-fusion
Evans Pritchard : absence d’une autorité
Forme d’égalité entre tous les membres d’un même segment et aucun individu n’aurait plus de
légitimités que les autres pour aller au nom d’un segment.
Fonction lié au fait que les personnes sont rattachées aux grands ancêtres.
Pritchard : insuffisant pour que ça explique une véritable hiérarchie chez les Nuer.

Comment les Nuer sont près à se mobiliser contre un individu d’un autre groupe sans qu’une pression
soit exercée ?
Plus les groupes ont un ancêtre commun proche, plus ils s’associeront rapidement en cas de conflit.
Ex : avoir un grand-père en commun et 1 membre du segment rentre en conflit avec le un membre
d’un autre segment qui est le frère du grand-père.
Mais si il y a le segment de l’arrière-grand-père, il va venir en aide à sa famille.
Georges Balandier : Une anthropologie dynamique au service de l’analyse du pouvoir.
Balandier : 1920-2016.
Ce que dit Balandier, c’est que les courants ne s’intéressent pas forcément au changement social.
Balandier cherche à imposer une anthropologie dynamique qui laisse la place au changement social.
Balandier ne semble pas vouloir distinguer les sociétés modernes des sociétés traditionnelles.
Il n’existe pas de société figée et de société dynamique.
Balandier se focalise sur la dynamique des conflits qui lui apprend la manière dont les sociétés se
transforment
Balandier s’intéresse à des terrains souvent abandonnés par les anthropologues.
Les anthropologues recherchent ce qui présentent comme les sociétés traditionnelles.
Balandier cherche toujours à mettre en relation les sociétés entre elles.
Balandier : un des premiers anthropologues à rompre avec les termes neutres.
Ex acculturation : terme neutre
Balandier dit : nous sommes dans des situations coloniales et non dans l’acculturation.
Evans Pritchard : dans un ouvrage de 1940 : les sociétés seraient organisées dans un système de
parenté, et qui serait relativement égalitaire. Pritchard et Cortes : fortes
2ème type de société : sociétés plus complexes-> les sociétés avec un Etat prendrait le relai des
sociétés avec des liens de parentés.
Balandier remet en cause que les sociétés seraient égalitaires.
Inégalités : liés au genre/ à l’âge.
Sociétés organisés autour de la parenté.
Balandier : différents systèmes étudiants la parenté.
Georges Balandier : livre Anthropologie politique
La manipulation des généalogie est plus récurrente que ne laisse entendre les ethnographes.
Autre chapitre consacré au pouvoir et à la religion : le sacré est une des dimensions de champs
politiques.
Inégalités entre hommes plus âgés et plus jeunes : liés à la place que l’on a dans la lignée.
Balandier remet en cause le fait que l’on aurait des sociétés égalitaires
Balandier s’appuie sur Middleton

Pierre Clastres et l’analyse des sociétés qui refusent l’Etat.


Pierre Clastres :1934-1977-> a réalisé sa thèse avec Lévi-Strauss.
Il propose une lecture singulière de la manière dont les sociétés sud-américaines luttent contre
l’avènement d’un Etat.
Toutes les sociétés seraient traversés par la question politique mais toutes les sociétés n’auraient pas
crées une instance pour la contrôler.
Ouvrage La société contre l’Etat
Robert Lowie : a étudié un certain nombre de caractéristiques d’un chef d’une société sud-américaine
qu’il a étudié.
Robert Lowie : toutes les sociétés ont un chef : les chefs.
Le chef doit se montrer généreux avec ces propres biens-> faire un lien avec la logique du don et du
prestige.
Clastres précise même que chez certaines populations, il y a un pillage en règle qui s’effectue auprès
du chef.
Si le chef venait à refuser cet échange, son prestige serait totalement dévalué.
Troisième trait du chef amérindien : que le chef soit un bon orateur : son rôle est d’assuré la paix à
travers le dialogue et de rappeler les traditions.

Toba du Gran Chaco : le chef parle et les gens s’en moquent


4ème trait qui caractérise les chefs d’Amérique du Sud : les seuls à pouvoir être polygame
Le chef ne peut pas accumuler de bien/ son pouvoir est limité dans le temps.
Ces sociétés selon Clastres refuseraient la mise en œuvre de moyens coercitifs : sociétés qui
refusaient qu’il y ait un pouvoir ou alors, pouvoir très contrôlé.
Les sociétés dans lesquels un Etat a pu se former repose sur un Etat extérieur à la sphère sociale.
Opposition entre les sociétés étudiées par Clastres et, pouvoir extérieur qui ce serait formé

1 : James C.Scott : l’anthropologue de l’infrapolitique

James C.Scott : Né en 1936


Les pratiques : relèveraient de l’infrapolitique : résistance qui serait l’œuvre du presque invisible et
qui participerait à l’érosion du pouvoir.
James C.Scott : La domination et les arts de la résistance
James C. Scott : il y a d’abord un discours publique : quand les dominants sont là et que les dominés
s’expriment.
Le texte caché : quand les dominés sont critiques envers de leurs dominants-> discours caché.
Pratique de domination : appropriation du gain/ impôts.
Pratiques de domination qui consistent à justifier l’esclavage : développer une contre idéologie qui
prône l’égalité.
Intériorisation univoque de la domination : une partie de la population serait désavantagé dans la
structure sociale.
Gilets jaunes : rendre publique des discours cachés : de critiquer l’augmentation d’un certain
nombres de taxes.
Blocage de ronds-points : tester le pouvoir.
Quelque chose qui passe de l’infrapolitique au politique-> forme de montée en tension.
2 : Une remise en cause contemporaine du récit civilisationnel standard :
Les hommes et les femmes s’extraient d’une nature hostile :
Sédentarisation des chasseurs cueilleurs.
Petit à petit : instance qui serait garante du droit de chacun.
Texte de James C.Scott : idée qu’il faut remettre en cause le récit civilisationnel
Fait que l’environnement naturel des chasseurs-cueilleurs serait source de vulnérabilité :
Mais les chasseurs-cueilleurs ne seraient pas dans un environnement aussi vulnérable : ex= maitrise
du feu.
Idée que les chasseurs-cueilleurs ne sont pas simplement victimes de leurs environnements mais, le
modèle.
Les premiers Etats auraient permis de protéger les individus
Aux yeux de Scott : l’agriculture aurait contribué à domestiquer les hommes et les femmes.
Ce processus d’autodomestication : se focaliser sur un seul type de produit.
Mortalité lié à ces nouveaux types de vies : aurait pu être compensé par un nombre de naissances
justement parce qu’il y « avait du grain. »
Lien présenté comme automatique entre la constitution de regroupement, l’agriculture et la fin des
Etats.
Scott : il a un lien entre l’agriculture et l’Etat
L’agriculture permet de dégager un surplus où l’Etat y trouve quelque chose qui peut servir de base à
l’impôt.
Esclavage= forme de travail forcé parmi tant d’autres.
Pour James C.Scott : forme de désagrégation : le fait que l’on abandonne ces grandes unités
politiques.
Ces premiers Etats auraient été liés à des désagrégations.
Désagrégation : lié à des caractères systémiques.

CM 6 Mars 2024

Séance 8 : les mythe et les langues


Si la lague peut être un champ d’étude pour l’anthropologie on peux se demander si la langue est un
produit de la culture ou si la culture est un produit de la langue.
Mais est ce a l’anthropologie d’étudier la langue ?
L’étude de la langue chez les linguiste na pas évolué sans s’inspirer de l’anthropologie
I l’étude anthropologique des langues
Auteur franz boas ce n’est pas un culturaliste officiellement mais il y est très liées.
Boas est comme un marcel Mauss il n’a jamais écrit un grand ouvrage synthétique de son approche .
mais son importance en anthropologie est tres importante, il a notamment formé de nombreux grand
sociologue, anthropologue.
Il a d’ailleurs fondé des collection ethnographique dans des musés.
Il née en Allemagne et suit des étude scientifique, mais il décide d’aller dans une iles a coté du
Groenland et va y étudier les société eskimo.
Il deviens par la suite professeur a l’université de Colombia
Boas a plusieurs champ de travail :
-L’anthropologie physique soit l’étude des variation du corps humain dans l’espace et le temps.
déjà a son époque il critique l’approche de race et de hiérarchisation, pour lui de tel race n’existe pas
car les élément physique qui permettrai de démontrer les race non rien de stable. En effet la taille du
crane ne dépend pas d’une hérédité mais peut évoluer en fonction de l’environnement de la société.
Il constatate que chez les migrants de 2eme génération il y a déjà certaine caractéristique physique qui
se modifie.
-la question de la culture. Lévistross identifie 2 élément principaux
1) boas cherche a marqué une rupture avec les école anthropologique soit l’évolutionnisme et le
diffusionnisme . le diffusionnisme va contre l’évolutionnisme, il recherche des point commun entre
des société qui sont dans des zone géographique restreinte et vont regarder comment certain trait
culturel se diffuse dans ces sociétés. L’un des problème du disusionisme est que quand a deux endroit
tres loin si la meme culture est présente c’est qu’il y a forcément eu contacte entre les deux.
L’approche de la culture de boas se constante de montrer que la culture dispose d’une coérance
interne. il n'y a pas d’idée de fonction du fait sociale en tant que fondement de la société.
Lévi-Strauss : le génies propre de boas c’est d’analyser les changement de la société grace au individu
eux meme .
Le culturalisme dit que l’individu est modelé par sont environement. Que les trait culturel des individu
au sein d’une meme société sont les memes.
Boas a l’époque se distingue par l’importance quil donnait au terrain, tout doit etre ecrit, répétorier. Il
réalise a la foi le terrain et l’analyse des donnés.
-la langue
2. Franz boas et les langues amérindiennes : une analyse pré-culturaliste.
Toute démarche d’interprétation de fait culturel doit etre faite en connaissant la signification
Partiel ? point de vu de l’observé et de l’observateur.
Il faut connaitre la langue pour comprendre le fait sociale car sela permet de connaitre .
Boas a réussi a comprendre une douzaine de grammaire nouvelle. Pour lui chaque langue aurai une
coérance propre. Et a l’époque les chercheurs qui étudiait ces langue indigene le faisait sous le prisme
de leurs propore coérance de langue et donc parfois avaient l’impression que ces langue n’avait pas de
sens. Par exemple le concempte de passé présent nexiste pas chez les eskimo et chez certain indien le
singulier pluriel n’existe pas. Il faut donc étudier la langue dans la contexte culturel quelle contribue a
façonné.
Boas va demander au représentant des sociétés de lui décrire la grammaire de la langue . boas
critiquera notamment les chercheurs qui considérai que certaine langue étaient marqué par une
certaine forme d’instabilité.
Boas nous dit que les langues amérindienne étaient marqué par une forme d’hybridation.
Il montre que bcp de langue on des caractéristique très similaire sans doute du a des interaction entre
les différente sociétés. pour lui l’étude des langue est essentiel pour comprendre l’histoire des sociétés.
Mais finalement il na tjrs pas de modèle ou de théorie général a ce propos il se contente de théorie de
moyenne porté.
3. l’hypothese sapir wharf ou les risque du relativisme
Pour sapir la langue est a la fois d’une culture particulière mais modèle aussi les culture des individu.
Hypothèse sapir warf affirme que le comportement culturel des membre d’une société est déterminer
par la langue qu’ils parlent. « La langue classe détermine l’expérience de ses locuteur et par
conséquent leurs vision du monde » .
Donc les langue sont difféente et changerai la manière de penser dans la même situation. Les individu
ne serai donc plus que le produit de leurs environnement mais serai aussi modelé par la langue quils
parlent. Le monde objectif est transformé par la langue.
Cette théorie nous amène a un certain relativisme culturel.
Chez les hopi le passé présent futur n’existe pas. De la même manière les hopi n’aurai pas de manière
de décrire les forme prise par l’ espace. (grand petit).whorf semble remarquer que la langue des hopi
distingue les choses qui ne se sont pas manifesté vs les chose qui se sont déjà manifesté et qui se
manifeste en ce moment.
Mais il y a des contres arguments
Si la langue visait a déterminer des manière de penser aussi mécanique alors comment expliquer que
l’adoption d’une nouvelle langue par une société de change pas sa culture.
Exemple des langue créole, les esclave non pas changé leurs manière de penser.
Également certain mots similaire dans une même langue peut changer en fonction de la société .
exemple le mot compromis pour les anglais est positif mais négatif pour les américain.
II. Comment la systématisation de l’étude des langues a transformé l’anthropologie.
1.Retour sur quelque principe de linguistiques et d’anthropologie structurales.
Ferdinand de saussure rappel que une langue est un système qui peut être étudié selon les évolution
qu’il a connu au fil du temps mais que la langue peut aussi être étudié a l’instante.
Dessausure distingue langue et parole pour lui la langue es sociales et la parole individuel. Donc il faut
se détacher de la parole pour se concentrer sur la langue . dans une langue formé par des signe il ya un
signifiant et un signifié.
Lévi-Strauss repère des principes :
 La phonologie passe de l’étude des phénomène linguistique conscient a ceux inconscient.
 La linguistique refuse de traiter les terme comme des entités indépendante mais traite leurs
relation entre eux
 La notion de système
 La linguistique essaye de crée des lois général
Lévi-Strauss va s’appuyer des ces 4 principes de la linguistique pour faire de l’anthropologie.
L’analyse anthropologique doit porter sur les relation entre les terme. Cela laisse entrevoir le sens des
choses qui reste en partie cacher au individu.
L’objectif de l’évistross est formé des lois générales notamment quand il étudie les mythes.
2. l’analyse structural des mythes.
Un mythe est un récit qui permet d’expliquer les origines d’une société.
Pour lui l’ensemble des société ferai référence a des mythe, et donc les mythe permettrai de montrer
des lois général qui échappe a la conscience des acteurs.
Robert de liège permet d’indenter les éléments centraux de l’analyse des mythe de Lévi-Strauss.
-l’analyse du mythe chez lévistsoss n’est pas fonctionnaliste.
- les mythe malgré leurs incohérences cacherai un sens profond que l’anthropologue doit reconstituer.
-les mythe sont marqué par de constante transformation, notamment car il sont transmis par la voie
orale.
Analyse de l’évistross d’un mythe récupéré grâce a boas.
Lévi-Strauss reproche des choses a boas a propos de son analyse qui dit que le mythe explique les
règles et les institution mais Lévi-Strauss dit que dans le mythe certaine choses décrite sont l’inverse
de ce qu’est en réalité la société.
Le personnage hérite de son père donc on se dit que dans la société l’héritage va du père au fils. Mais
enfaite ce n’est pas le k dans la société en question.
Dans le mythe des choses s’oppose et pour Lévi-Strauss cela relève d’un sens caché.
En fait Lévi-Strauss dit que ce récit témoigne de ce que doit être un mariage. De ce que doit être un
mariage réussi.

CM 13 Mars :

Deux techniques du corps inefficaces=> monter les marches en talon


Le fait de monter à cheval en amazone, monter les deux jambes du même côté du cheval.
La marche avec des talons hauts-> depuis le XVII è siècle, technique qui parait inefficace et difficile à
maitriser.
L’on voit alors que les techniques ne sont pas simplement des techniques et qu’ils ne doivent pas
simplement être regardé selon leurs degrés d’efficacité.
Robert Merton-> fonction manifeste de la monte en amazone ou de la marche-> permet
fondamentalement de se déplacer.
Catherine Tourre-Malen-> dés lors que ce n’est pas lié à une forme d’efficacité-> idée que c’est une
forme de démarcation.
Fonction latente -> constitue un obstacle à la fonction manifeste et à son efficacité

Maurice Godelier : le consentement des dominés à leur domination.

II : la maison kabyle : une introduction à l’œuvre ethnologique


Pierre Bourdieu, ethnologue :
1955 : Service militaire en Algérie, il trouve un poste à Alger, et repart d’Alger en 1960
Durant cette période, il étudie la société kabyle
Regards croisés sur l’anthropologie de Pierre Bourdieu :
Il y a deux éléments : Bourdieu plaide pour une unité des sciences sociales : en Algérie, il décrit la
société, fait des entretiens avec les informateurs privilégiés.
Tout ce qu’on rattache habituellement, le point de vue de l’observateur sur l’observé
Lien entre le travail de Bourdieu en Algérie et son Béarne natal.
Conviction qui se forge : recourir à une objectivation participante
Marcel Mauss dit : il y a les habitations et l’on doit alors s’intéresser à leur construction, leur
orientation.
Bourdieu : Esquisse d’une théorie de la pratique
Ce texte évoque une technique : la construction de la maison
Texte de Bourdieu : rédigé au début de sa carrière
3 ème élément : le texte de Lévi-Strauss repose sur une approche structural.
L’homme est la lampe du dehors et la femme, la lampe du dedans. -> proverbe et non de Pierre
Bourdieu.
Quand Bourdieu a mis en exergue cette citation, il fait un plan de la maison kabyle.
Partie basse de la maison : celle des objets humides
Partie basse de la maison : celles des actes les plus naturelles.
Bourdieu constate que cette opposition recouvre une opposition entre masculins et féminins.
Maison kabyle : construite autour d’une poutre principale.
Cette poutre qui recouvre l’ensemble de l’espace de la maison est principalement lié au masculin.
Les femmes qui n’arrivent pas à avoir des enfants peuvent attacher une ceinture pour « devenir
fécondes »
Bourdieu constate que le monde extérieur est organisé selon un principe analogue.
Les femmes sont limitées au monde de l’intime
Alors que les hommes sont également dans le monde extérieur
Ce qui se passe, c’est que la maison kabyle est soumise à une organisation qui reproduit l’ensemble
des organisations sociales.
Ce qu’explique Bourdieu, c’est que la maison est inversée par rapport au monde extérieur.
Bourdieu : fondamentalement, ce monde reste définit par le masculin, c’est-à-dire par le monde
extérieur-> maison établit selon les hommes.

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