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Le champ des sciences sociales.
a) Un problème théorique.
L’anthropologie, c’est l’histoire de l’homme en société. C’est aussi une science interprétative et non
expérimentale (on ne peut pas analyser l’homme dans un laboratoire). C’est une science empirique et
non de sens commun. La validité de l’anthropologie repose sur un « aller-retour » entre les
observations et les énoncés. On doit travailler sur une série de même problèmes pour comprendre car
si on se base sur un cas isolé, ça ne marche pas…
b) Un héritage historique.
c) Conclusion.
- Indiscernabilité logique.
- Convergence historique.
- Maintien de sensibilité différentes : objets, références, méthodes, approches,…
La singularité...
a) L’observation participante.
Immersion dans la société.
- Coupure avec les semblables.
- Séjour de longue durée.
- Proximité avec les « indigènes ».
L’ambition comparatiste.
C’est une recherche dans des groupes limités (rapport interne). On compare pour savoir si c’est
différent ou pareil.
Conclusion.
La naissance de l’anthropologie.
Introduction
b) La notion de progrès.
a) L’étude de l’homme.
- Dieu comme grand horloger > découvrir les mécanismes de l’univers. On considère que
Dieu a créé un ensemble de mécanisme dont l’homme doit découvrir les lois.
- Lois naturelles et lois sociales >théorie du contrat social (Hobbes, Locke, Montesquieu,
etc.) Les hommes cherchent comment sont apparues les notions de liberté, la
propriété,…
Apparition d’une science nouvelle de l’homme comme sujet et l’objet du savoir. Les hommes
produisent leur histoire, il ne faut plus passer par Dieu pour étudier l’histoire de l’Homme.
Critère synthétique de la civilisation (le savoir, la natalité, …) pour essayer de classer les
hommes entres eux.
d) La figure du sauvage.
L’Autre est passé du statu de païen au statu de sauvage. Cette culture est tantôt considérée comme
débilité, tantôt comme noblesse.
a) Le « bon » sauvage.
- Relation de voyage du 16e siècle :
- C. Colomb.
- A. Vespucci.
- Les bases du relativisme culturel :
- J. de Léry.
- M. de Montaigne.
- Caractère systématique au 18e siècle :
- Rousseau.
En effet, la passion pour l’indigène est devenue énorme.
b) Commentaire sur le « bon » sauvage.
- Rêve d’un monde parfait situé ailleurs.
C’est un monde sauvage qui est en tout opposé à la société occidentale pour échapper à notre vie
quotidienne et pour donner des leçons à la société occidentale qui est considérée come mauvaise.
- Ce mythe remplit deux fonctions :
- Échapper au quotidien.
- Critique de la société.
- Importance de cette utopie dans le succès de l’anthropologie.
c) Le « mauvais » sauvage.
Sans morale, sans religion, sans passé ni avenir, sans art, sans écriture, sans raison, … La vie à l’état de
nature le rapproche de l’animal et de la plante ce qui le différencie du civilisé.
Les « sauvages » comme miroir. Débat sur l’homme civilisé, l’histoire est-elle un progrès ?
e) Conclusion.
a) Une révolution ?
- Naissance de l’anthropologie :
- Éviction de Dieu.
- Méthode analytique (classification).
- Introduction du temps : raison, progrès et civilisation.
- Nouvelle exigence empirique :
- Objectifs des voyages.
- Enquête ethnographique.
- Importance de la description.
b) L’éloge.
- L’unité de l’homme (>< racisme)
- L’humanisme (liberté, égalité, fraternité)
- Le relativisme culturel (>< ethnocentrisme)
- La science : éviction de Dieu ; méthode analytique ; et exigence empirique.
c) La critique.
- Humanisme ? Le langage de l’universalisme cache un ethnocentrisme arrogant qui
annonce la colonisation.
- Relativisme ? Les mythes du « bon » et du »mauvais » sauvage dénient l’agencéité
(capacité d’action) de l’autre.
- Science ? L’empirisme des Lumières préfigure le positivisme (la science pourrait dire la
réalité tel qu’elle est).
Avec l’éloge comme avec la critique, on a à faire avec deux lectures différentes. Une qui voit les
Lumières comme les précurseurs des meilleurs, l’autre qui les voit comme les précurseurs du pire. Ces
deux lectures ne font pas justice des philosophe compte tenu qu’elles reposent sur moins les pensées
des philosophes dans leur contexte que sur la suite que leur successeur en on fait
L’évolutionnisme.
a) Héritage des Lumières
- Locke (1690): « in the beginning, all the world was America ».
- Diderot (1773): « Le tahitien est en contact avec les origines du monde, l’Européen avec
son propre passé »
b) Le contexte du 19e siècle
- Croissance économique et démographique: industrie, trafic, villes, etc
- Consolidation démocratique et bureaucratique des États-nations.
- Colonisation du monde.
c) Influence sur les intellectuels
- Biologie : Darwin, Huxley, Galton, Wallace, etc.
- Sociologie : Tönnies, Spencer, Marx, Durkheim, etc.
- Anthropologie : Morgan, Mac Lennan, Tylor, Frazer, etc.
Fils d’un médecin de Shrewbury, étudie à Cambridge avec Henslow, voyage à bord du beagle (1831 –
1836), l’arrêt aux Galápagos où il remarque que les espèces de cette île sont différentes de ceux du
continent américain. => Les espèces ne sont pas fixes (Lamarck)
B Le développement de l’homme.
- L’ancêtre de l’homme a dû être soumis à la sélection naturelle.
- Au stade de l’homme, la sélection a laissé la 1ère place à l’éducation morale.
- L’éducation est contre le principe éliminatoire de sélection.
C La question des « races »
- Les hommes ont une même origine.
- Les « races » sont le produit de l’évolution humaine.
Intégration du racialisme dans le schéma de l’évolution : les « primitifs » sont placés entre les
grands singes et les « civilisés ».
c) Darwin et les anthropologues.
« Darwin ne fut certainement pas le père fondateur de l’anthropologie tout au plus son oncle
protecteur » (J.K. Burrow (1966) Evolution and Society)
- Un héritage commun.
- Comme les premiers anthropologues, Darwin fut influencé par :
o Évolutionnisme culturel du 18e siècle.
o Racialisme de la première moitié du 19e siècle.
- Intégration de deux courants dans un modèle évolutionniste unique : les
« civilisés » sont blancs.
- Influence anthropologues > Darwin
- Darwin était contemporain des anthropologues.
- Contacts personnels avec Tylor, Lubbock, Morgan, etc.
Influence des anthropologues sur Darwin ?
- Influence Darwin > anthropologues
- L’homme est partie intégrante de la nature.
- Les différences raciales résultent de l’adaptation à des environnements différents.
Le darwinisme semblait donner raison aux théoriciens qui étaient d’accord avec
les différences raciales.
- Frilosité par rapport à la théorie de la sélection. Les anthropologues ne reprirent
pas les principes de la sélection.
Influence superficielle du darwinisme sur l’anthropologie évolutionniste.
L’anthropologie évolutionniste
La structure du cerveau est la même mais l’homme civilisé est capable de l’utilisé mieux que ces
prédécesseurs.
Primitifs Civilisés
Promiscuité sexuelle Monogamie
Gentes (tribu, clan, village) Famille nucléaire
Communisme Propriété privée
Absence d’invention Machinisme
Anarchie ou tyrannie Démocratie
Magie sciences
f) La notion de survivance.
- Définition : les institutions, coutumes ou idées d’un stade évolutif antérieur qui ont
persistés dans le présent et qui peuvent, de ce fait, être considérés comme des
témoignages de l’évolution.
- Exemple du rituel de combat lors des mariages comme « survivance » du mariage par
capture.
g) Le but de l’évolutionnisme
- Embrasser la totalité de la culture humaine.
- Retracer les origines des institutions modernes.
- Proposer une typologie des sociétés par stades sur l’échelle de l’évolution.
a) La société archaïque.
Stades Périodes Traits
Sauvagerie Inférieur Cueillette ; langage
Moyen Pêche ; feu
Supérieur Arc et flèche
Barbarie Inférieur Poterie
Moyen Domestication ; agriculture ;
architecture en pierre
Supérieur Métallurgie
Civilisation Écriture ; alphabet phonétique
b) La critique de Morgan.
- Datation des faits : chasse et cueillette.
- Lien entre traits économiques et sociaux : les chasseurs-cueilleurs pratiquent la
monogamie et vivent en famille nucléaire.
- Pertinence des critères (la poterie ?)
Théorie hautement conjecturale. Un peu inventée comme il veut, selon ses critères…
Le bilan de l’évolutionnisme.
a) Les critiques.
- Invention ou diffusion.
Selon l’évolutionnisme, chaque société aurait découvert le feu, chaque société aurait inventé qqch,…
alors que ça n’a été inventé qu’une fois !
- Une histoire conjecturale
o Méconnaissance des premières sociétés.
o Evolution unilinéaire.
o Evolution téléologique.
o Evolution nécessaire.
- Un jugement de valeur.
b) Les apports.
- Création d’un champ de savoir.
- Entrée vers cette « science » à l’université.
- Orientation vers l’étude de la parenté et de la religion.
- Nouveaux concepts et premières intuitions ; l’exemple de Morgan.
- Science comparative et historique.
Malinowski (1884 – 1942).
Né à Cracovie, il a étudié les mathématiques et la physique. Il fait étudie à Leipsig puis il part en
Nouvelle-Guinée et alors qu’il se trouve en Australie, la première guerre mondiale éclate et risque de
lui poser des problèmes. Il commence sa carrière d’ethnographe à trente ans chez les Mailu (sud nv-
guinée). Les faibles résultats lui font réaliser qu’il est nécessaire d’être proche de la population (au
niveau de la langue notamment). Il réside pendant deux ans aux Trobriand pour étudier la vie sociale
des habitants (1915-1918). Il deviendra professeur à la University of London dans laquelle il s’intéressa
à la présence coloniale en Afrique. En 1938, il part aux USA où il devra rester en raison de la guerre. Il
s’éteint à New-haeven.
L’observation participante
a) L’inventeur du terrain ?
Il est l’inventeur de l’anthropologie en quelque sorte. Malinowski remarqua que les évolutionnistes ne
savaient se baser que sur des ouvrages fait par les missionnaires qui portaient des jugements de
valeurs. Donc, les évolutionnistes créèrent des questionnaires. Les naturalistes soutinrent les
évolutionnistes car eux aussi ne disposaient que de peu de choses.
Au début du 20e siècle, les anthropologues commencent à faire de long séjour à l’étranger.
Il faut prendre compte des catégories d’indigène, développer avec eux des rapports de sympathie et
marquer de l’attention avec les informations qui sont fournies spontanément. Il faut travailler seul et
avoir des connaissances méthodologiques. (Notes and querries)
b) La nouveauté de Malinowski
- Lieu : mission > village.
- Mode : questionnaire > participation. Il faut une participation à l’étude, pas
étudier de loin.
- Approche : histoire > fonctionnalisme. Quelle est la place de la personne dans la
société ?
- Revendication de la nouveauté.
- Codification de la méthode.
c) Principes
- Se couper de ses semblables.
- S’installer dans un village.
- Être proche des « indigènes » (langue)
- Prendre en compte leur point de vue.
- Reconstruire le squelette et la chair de leur société.
Une méthode ?
Il faut mettre l’anthropologue en situation à partir de laquelle il doit être capable de produire des
données pour une enquête. Une forte incertitude est dans cette pratique (c’est apprendre à qqun à
nager en le jetant dans la mer).
La kula
c) Sociologie de la Kula.
- Tout le monde ne participe pas à la Kula.
- Transmission des biens de père en fils.
- Exclusion des femmes de la Kula.
- Nombre de partenaires est proportionnel au rang social.
- L’échange tisse des liens durables d’assistance mutuelle entre partenaires.
Les partenaires deviennent alliés entre eux. C’est donc logique que les hommes les plus puissants aient
le plus de partenaires.
b) L’uribugu.
- Les Trobriandais cultivent plus qu’ils ne consomment.
- Un homme doit donner ses meilleurs ignames (50%) au mari de sa sœur.
On donne la moitié de la récolte à son beau frère et en échange, on recevra la moitié de la récolte du
frère de sa femme.
- Le don de l’uribugu a un caractère cérémoniel.
c) Un compromis entre filiation matrilinéaire et mariage virilocal.
- Les enfants appartiennent au clan de leur mère.
Les femmes détiennent les privilèges mais les hommes les exercent.
- Les enfants vivent dans le village de leur père.
- L’uribugu comme compensation pour la prise en charge des enfants.
- Le pouvoir des chefs repose sur la polygamie et l’uribugu.
Tous les frères de toutes les femmes du chef doivent donner la moitié de leur récolte. Mais le chef se
doit de redistribuer la nourriture.
d) Critiques théoriques.
- Critique du communisme primitif > importance de la propriété.
- Critique de l’autosubsistance > importance de l’échange.
- Critique de l’homo economicus (maximisation des profits) > importance du prestige.
Chacun travaille pour le compte d’un autre et chacun reçoit de l’autre.
La vie sexuelle
a) De l’enfance au mariage.
- Enfance : les premiers jeux sexuels.
- Adolescence : la liberté sexuelle dans les maisons de célibataires (bukumatula).
Les adolescent doivent partir de la maison et vont dans des maisons de célibataires où ils pourront voir
leur compagne. Il y a une énorme liberté sexuelle !
- Le mariage : la fidélité entre époux.
c) La paternité sociale.
- La paternité physiologique : le donneur de sperme.
- La paternité physiologique du point de vue indigène : l’esprit de l’ancêtre.
- La paternité sociale : celui qui éduque les enfants. (le mari qui est le père de tous les
enfants auxquels sont épouse a donné naissance depuis son mariage ; les enfants d’une
femme non mariée n’ont pas de père)
Aux Trobriand, la paternité est un rapport social lié au mariage.
Conclusion
a) Contribution.
- Critique de la contribution théorique de Malinowski au prochain cours.
- Mais importance la contribution méthodologique.
- On retrouve dans ses ethnographies trois thèmes.
De la fonction à la structure.
Le fonctionnalisme biologique : Malinowski
c) Critiques
- L’explication est tautologique
Raisonnement à posteriori. Les critiques disent que les idées de Malinowski coulent
de source. Il est normal qu’on réponde à nos besoins.
- Le problème de la complexité
L’homme n’a pas besoin de la famille.
- Le problème de la diversité des institutions
Exemple de la littérature.
- Le problème des changements sociaux
- Le problème de la morale
Le besoin de l’esclavage ?
Le structuro-fonctionnalisme : Radcliffe-Brown
Il est né en Angleterre en 1881, il se retrouve orphelin de père très jeune. Il fut admis à Cambridge. Il
effectua des recherches aux iles Andaman et en Australie. A son retour, il forma des étudiants qui
allaient devenir la génération de l’anthropologie du XXe siècle. Il mourut à Londres en 1955. Il fut
influencé par Spencer, et s’inscrivit dans une tradition de pensée française.
a) Les trois concepts clés
1. Processus : le flux de la vie sociale.
2. Structure : une disposition ordonnée de parties ou éléments constituant un tout.
3. Fonction : le vecteur entre la structure sociale et le processus de la vie sociale. Expl : la religion
Une métaphore organiciste (Spencer).
b) Métaphore organiciste.
- Corps
structure : disposition des organes
processus : circulation des fluides
fonction : le cœur
- Société
Structure : classes, clans, castes, etc.
Processus : les activités des hommes.
Fonction : la religion.
c) La statique sociale
- L’anthropologie est définie comme la science des sociétés primitives.
- Deux méthodes possibles :
La méthode historique : particulière. Il est difficile d’utiliser cette méthode dans les
sociétés sans écriture.
La méthode comparative : générale
- Le privilège de la méthode comparative.
d) La méthode comparative
- Comparer les formes de vie sociale.
- Établir une typologie.
- Découvrir les lois de la statique sociale.
- Rechercher les lois de la dynamique sociale.
e) La dynamique sociale
- Reprise des postulats de H. Spencer :
La diversification des formes de vie.
Complexification des formes de vie.
- Radcliffe-Brown se limita à la statique.
a) Présentation générale
- Relation codifiée entre deux individus qui se caractérise par une grande licence
A taquine, insulte et/ou vole B sans que B puisse en prendre ombrage.
b) Cas de figure
- Le gendre et la belle-famille.
- Les grands-parents et les petits-enfants.
- Les rapports enter cousins croisés.
- L’oncle maternel et le neveu utérin.
- Les rapports entre groupes sociaux.
c) Pourquoi ces rapports sociaux ?
- Ces rapports impliquent des intérêts divergents.
- Ils sont de ce fait potentiellement conflictuels.
- Attitude provocatrice/permissive désamorce la tension sous-jacente à ces liens obligatoires.
- Deux exemples :
Le gendre et la belle-famille.
L’oncle maternel et le neveu utérin.
d) Le gendre et la belle-famille
- Avant le mariage : situation claire
=> Disjonction : ils sont des étrangers.
- Après le mariage : ambiguïté
=> Disjonction : ils restent des étrangers.
=>Conjonction : lien par l’épouse
Il faut éviter toute querelle
f) L’oncle et le neveu.
- Le cas des Bathonga (cfr. Dia)
g) La relation avunculaire.
See slight!
b) La démarche comparative
1) rechercher les cas similaires
-sociétés patrilinéaires de l'Afrique Australe
-sociétés de Polynésie
2) Faire le lien entre institutions dans chaque société
-Relation à plaisanterie avec l'oncle maternel
-Relation d'évitement avec la tante paternelle
3) Chercher le principe structural de ces rapports sociaux (qui permet de comprendre ces
rapports sociaux.
c) Plaisanterie et évitement
Points communs
-Exigence empirique: la méthode
-Présentisme (il faut dégager, expliquer le présent par le présent non pas par le passé)
-Holisme: la totalité de la société (ne s'interesse pas à des traits sociaux pour retracer l'origine mais
plutôt de la place de chacun des traits dans un tout.
-Positivisme: Les lois de la vie sociale
Points de divergence
Malinowski Radcliffe-Brown
-Un Homme de terrain -Un théoricien: le terrain n'est qu'une étape
(terrain et propre justifiaction) pour comparer les sociétés
-Determinisme biologique (exemple les besoins) -Determinisme social: expliquer le
social par le social
2) Critiques de Radcliffe-Brown
-Présentisme > Les chagements sociaux (doivent être pris en compte, il est indispensable de se
replacer dans leur contexte historique
-Culture comme fonction > sens réduit la culture = n'est pas une structure
-Rôles, normes, institutions > actions (Malinowski lui s'interesse) Il passe sous silence les choses telles
qu'elles devraient être et donc les choses telles qu'elles sont. Différent de Malinowski
3) Héritage
Anthropologie et histoire
Positivisme Interprétation
Lois Pratiques
Fonction Sens
Antrhopo=sc. Généralisante différent sc.généralisante
=>Evinction de l’histoire =>Intégration de l’histoire
Il ne faut pas généraliser sinon la généralisation perd toute valeur ! Evans collecte les sources écrites et
la tradition orale pour en réécrire l’histoire.
a) Les Azande
Les Azande se situent sur trois pays, le Soudan, le Congo et la République centrafricaine. Evans aura
une approche plus interprétative.
- Royaumes et provinces.
Avant la période coloniale, les Azande formaient un empire. Cet empire fut éclaté en royaumes et en
provinces. Les villages, à la colonisation, furent rassemblés le long des routes.
- Une aristocratie princière.
L’aristocratie a continué a exercé des privilèges après la colonisation. Notamment celui de ne pas
cultiver la terre.
- Agriculture.
- Clans patrilinéaires.
- Mariage virilocal.
Le couple s’installe dans le village de l’homme.
b) Le socier et le magicien.
Les Azande pensent que certaines personnes sont des sorciers et que ces sorciers peuvent leur faire du
mal. Ces sorciers ne possèdents aucun accessoire, ne prononce aucune malédiction et ne fait aucun
rite de la mm façon qu’il na pa de charme. Ca le différencie des magicien.
Un phénomène organique.
La sorcellerie est qqch d’héréditaire.
- La sorcellerie est une substance rouge qui se trouve près du foie.
- Cet organe était autrefois extrait par autopsie.
- Cette substance maléfique croît avec le corps.
Au plus un sorcier est vieux, au plus il est dangereux ! Les Azande expriment de l’appréhension
vis-à-vis des personnes âgées.
Un phénomène héréditaire.
- La sorcellerie concerne les hommes et les femmes.
- Elle est transmise par voie unilinéaire. (Mère>filles ; père>fils)
- La substance peut rester inopérante.
La croyance des Azande ne traduit-elle pas une défaillance à trouver les causes des problèmes ? Les
Azande ne voient pas dans la sorcellerie une chaine de causalité unique et exclusive.
~Le cas du grenier comme exemple.
Un homme meurt écrasé lorsqu’il fait une sieste sous le grenier. Les Azande savent que les termites
sont responsable de l’effondrement du grener. Les Azande savent que l’homme était là pour être à
l’ombre. L’explication rationnel n’est pas rejetée mais ils vont se demander pourquoi à ce moment là ?
Pourquoi ce grenier là ? Pourquoi sur cet homme là ? La science est incapable de résoudre ce mystère
en revanche la sorcellerie fournit une explication raisonnable. Cela est appelé hasard en Europe mais
les Azande appellent cela sorcellerie^^
La sorcellerie telle qu’elle se manifeste en France ou chez les Azande est différente. Elle évolue et est
toujours présente aujourd’hui. Elle peut être ou non associée au pouvoir, peut donner lieu à des
affrontements, etc.
a) L’importance du bétail.
- Una activité adaptée au milieu.
- Une activité qui satisfait à l’essentiel des besoins.
L’élevage bovin y est au paradis, les Nuer tirent tout des vaches pour ainsi dire.
- Une activité qui médiatise l’ensemble des rapports sociaux.
Les vaches sont liées au prestige.
- Une activité dont l’importance se reflète dans l’ensemble de la culture.
La cloche du bétail.
La ronde des taches pastorales règlent la journée, l’ordonnent. Le moment où le bétail sort, la traite, le
départ pour le pâturage, le nettoyage de l’étable. Cela contribue à l’organisation du temps.
Durkheim.
Voir ppt.
La catégorie du temps naît du social
- Le temps n’est pas un phénomène objectif.
- La représentation du temps est créée à partir des périodes de l’activité sociale.
C’est ce que veut montrer Evans-Pritchard à partir du cas des Nuer.
b) La structure politique
- La société nuer comprend plusieurs tribus.
Les Nuer représentent 30.000 âmes qui vivent de la culture et de la pêche.
- Une tribu est la communauté politique la plus élargie.
- Une tribu est divisée en sections primaires, secondaires et tertiaires.
On a affaire à une société segmentaire.
Le système tribal.
Voir ppt.
La relativité des groupes politiques.
- Un groupe n’existe politiquement que face à un groupe du même ordre.
- La violence des conflits est proportionnelle à la distance structurale.
- Le système politique est travaillé par une dialectique entre fission et fusion.
c) Critiques.
- Abstraction du modèle : 1. Règle et action 2.Histoire de la structure
Evans-Pritchard nous fourni un modèle trop parfait.
- Territorialité et parenté= 1. Système tribal et système clanique 2. Nuer et Dinka.
- Occultation du contexte colonial.
Exemple : Evans-Pritchard ne prend pas en compte que de nombreux Nuer s’étaient déjà converti au
christianisme. Il y a eu une influence de la Grande-Bretagne et des arabes du Nord.
d) Qualités.
- Écriture limpide, on retrouve la société Nuer tel quel !
- On a affaire à une combinaison entre une approche écologique et structuraliste et
culturelle.
Conclusion
F. Boas
I/ L’ethnographie de F. Boas.
a) De la physique à l’ethnographie
- Né à Minden en Westfalie en 1858
- Etudes en mathématiques et en physique
- Thèse sur les variations de la couleur de l’eau de mer (1881)
- Intérêt pour la géographie
- Etude sur le rapport des Eskimos à leur milieu 1883,1884
b) Expédition de Baffin (1883-1884).
- Conditions difficiles: froid
- Exp° a 1 objectif géographique: cartografier la région. identifier route commerciale, voix
d'immigration, climat...
- Vie avec les Eskimos=>apprend la langue,i nterroge les anciens sur leur tradition, retranscri les
contes que se racontent les eskimos.
- Importance de la culture pr comprendre la migration des eskimos.
- Conversion de la géographie et de l'histoire à ethnographie
c) Recherches sur la côte Nord-Ouest.
Boas est captivé par les objets d'art de la côte N-O.
- 1886-1930
- 12 séjours (29 mois) entre 1886 et 1930.
- Zone géo allant de l'Alaska-Oregon
- 5 de ses séjours étaient éffectués à lile de vancouver=>Importance des Kwakiutl de l’île de
Vancouver (Canada)
- Collaboration avec G. Hunt
d) Une observation participante?
Boas se rapproche de l'idéal de la méthode participante de Malinowski:
- séjour de longue durée
- apprendre la langue
- respecter les coutumes
- cerner le point de vue des Indiens
Suite d) Une observation participante?
F. Boas :
• Patrimoine du passé: objets culturels, souvenirs des anciens, les mythes...
>ne s'intéresse pas à la vie quotidienne du village.
• Dissociation théorie et observation
• >débarrassés des présuposés de l'ethnographe.
>produit 1 oeuvre descriptive( texte en langue indienne ac traduct° en anglais, environ
10000pages).
=> porte sur la culture des Indiens avt l'arrivée des blancs, mais son oeuvre
tombe ds l'oubli.
• Aucune indication méthodologique.
>n'a jamais écrit sur les méthodes à faire sur le terrain.
• Au lieu de vivre ds 1 village, va de campement en campement.
B. Malinowski :
• Culture du quotidien
• Articulation théorie et observation
• Charte méthodologique
Arguments
• remise en cause de la race sur le plan biologique: les théoriciens de la race partaient du
principe du principe que les blcs étaient supérieurs aux noirs, aux indiens, aux asiatiques et
que cette supériorité avait une cause biologique: le volue du cerveau. >ils calculaienrt le
volume du cerveau en mesurant le crâne et le visage => =indice céphalique.
=>cette méthode de calcul montre que la hiérarchie des races repose sur 1 classification
arbitraire.
> Les différences entre types sont plus faibles que les différences à l’intérieur d’un type
• La race n’est pas une catégorie stable
> Le type physique est influencé par le milieu de vie et l'environnement:: il étudie les migrants en
amérique et remarque que le corps a changé en f° mode de vie des indiv.
>> Prises de position publiques contre le racisme: dénonce les mesure d'immigration et la pseudo
science nazie...
b) Critique de l’évolutionnisme.
• La diffusion des traits culturels entre groupes: il a remarqué que les traits cult qu'il étudiait
(contes, mythes, style artistique) circulaient entre les différents grpes.
> la similitude de ces traits délimite géographiquement les aires culturelles.
• La synthèse des traits culturels par un groupe: chaque grpe territorial réalise une synthèse à
partir des traits partagés, selon un style qui lui est propre.
> même si elles reposent sur des emprunts, chaque culture est originale =>La notion de volkgeist.
==>Boas conçoit la culture de manière duale:
-comme le produit d'un tout.
-comme une unité psychique.
Arguments
Critique du paradigme évolutionniste:
• L'évolutionisme repose sur une histoire conjecturale de l’humanité
> il faut étudier l’histoire locale,nn écrite des peuples indigènes en collectant souvenirs des anciens.
• L'évolutionnisme occulte les différences:
>avt de vouloir comparer les cult entre elles,il faut comprendre leurs spécificités.
=> il faut étudier la cohérence de chaque culture.
=> Prises de position publiques contre l’évolutionnisme:
>sa 1ere: critique de l'org° des collection ds les musées am: ils rassemblaient les objets par types:1
pièce pr armes, 1 pièces pr pots => pr montrer évolution des techniques. >> pr Boas: il vaut mieux
organiser objets par aires culturelles.
- => la cult est 1 tout, elle est apprise (dc elle n'est pas naturelle), elle
comprend tout à l'exceptio de la biologie.
• Le mot ‘culture’ n’a pas été inventé ex nihilo par des indiv isolés.
d) La contribution de F. Boas.
C ds les écrits de Boas qu'est formulée la conception anthropo de la culture. => il n'a jamais fourni 1
def précise de la cult, mais a dvpé 1 approche à partir de laquelle il est possible d'extrapoler cette
conception.
• Historicité: la cult est le produit d'1 Histoire qui est contingente et pa determnée par des lois.
• Relativisme: il faut respecter les cult des autres,on ne peurt pas mesurer cult des autres par
rapport à notre cult => ya pa de cult sup a dotre.
d) 3 thèmes fondamentaux.
1. La culture remplace la race: pr classr et expliquer les différences entre les stés humaines =>
elles ne st pas nat,elles st acquises.
• La culture est le produit d’une histoire contingente et nn d'1 Histoire déterminée: tire leur
origine de différents lieux et différente epoques
f) Le paradoxe du culturalisme.
=> Le culturalisme cache un nouveau racisme : oui à la culture de l’autre, mais loin de la nôtre.
=> si culture appartient en propre à 1 groupe particulier, alrs le culturalisme ressemble au racisme
(ex:le pen).
• Organisée en groupes de parenté bilatéraux (famille du père + famille de la mère) >c grpes
s'appellent nanima.
– Des privilèges cérémoniels: des noms, des chansons, des danses, des objets d'arts...
– Des traditions: récits mytiques sur l'origine de la famille, les grdes actions des ancêtres
et les privilèges acquis par le grpe.
o le principe de primogéniture.
- >fonction du potlach: ratifier les prérogatives familiales: utilisat° noms et privilèges reçus à la
naissance associés à 1 position en l'échange d'un potlach. =>don par lequel l'indiv
maintien posit° soc et affirme sin influence po ds 1 système à rang héréditaire, on fait étalage
de sa richesse.
c) Le potlatch.
• Contexte cérémonial
• Occasions :
• Coordination de la cérémonie par les chefs car elle suit 1 rituel précis: l'H qui veut faire 1
potlach pr valider sa posit° invite chef + chefs des autres nanima.
>il faut inviter des gens bien précis pr valider et organiser l'ordre des cadeaux.
• Une autre modalité, une autre forme de potlach : vente d’un cuivre pour des couvertures. > Le
prix du cuivre devait etre sup au prix que le vendeur l'a otenu.
• Oppose prétendants à une même position ou oppose différents namina pr un même privilège.
• Compétition de dons: pr prétendre au rang, les rivaux organisent tour à tour des potlach + imp.
• Pr défier leurs concurrents: offre cuivres ou canoës puis les détruit devant lui pour que celui
qui les reçoit ne puissent + les utiliser pr son propre compte.
• Décision ultime des chefs: c pas forcément celui qui donne le + qui accède à la posit°, mais c les
chefs qui décident.
f) La politique du potlatch.
• Aide de la famille pour organiser un potlatch (ex: lui prête couvertures à donner).
• Déclin démographique (1000 pers.) > Yavé + assez de survivants qui pouvaient prétendre aux
positoions de haut rang.
• Adaptation à l’économie coloniale: la col° a apportée des biens de c° standardisés bon marché
(ex:couvertures) en l'échange de ressources locales disponibles en grde quantité (fourrures,
saumons...) puis deviennent salariés (W ds manufactures).
=> Abondance des biens importés (couvertures, argent, etc.) et non + en fourrure.
>potlach est contraire à l'étique bourgeoise des missionaires et des autorités: W, épargne.
V/ Conclusion.
a) Contribution de F. Boas.
b) Postérité de Boas.
Culture et personnalité
Ce courant s’intéressa au comment la personnalité détermine la culture et vis versa. C’est donc le
point de départ de l’anthropologie psychologique.
1. Ruth Benedict
1.1. Biographie
Exemple :
On reconnait le visage de notre mère avant d’en percevoir les détails.
Lorsqu’on regarde le ciel la nuit, on reconnait les constellations mais on ne voit pas les étoiles.
On reconnait un paysage dans une peinture et non une superposition de couleurs.
Le pattern de la culture
- Chaque culture est plus que la somme de ses traits.
- La sélection des traits est opérée par la culture en fonction de ses orientations.
- Ce processus de configuration échappe à la conscience des individus.
Relativisme
- Chaque culture tente de réaliser un idéal qui leur est propre.
- Une culture ne peut êtres jugée à l’aune des valeurs d’une autre culture.
- La comparaison permet de mettre en relief les choix existentiels de chaque
culture.
-
1.2. Apolliniens et dionysiens
1.4. Critiques
2. Edward Sapir
2.1. Biographie
Argumentation.
- La langue détermine la pensée (Nous pensons avec des mots).
- Différence de langue > différence de pensée (nous n’évoluons pas dans le même
univers)
- Exemple : Distinctions lexicales.
Structures grammaticales.
- Les langues indiennes sont plus précises.
Je vois que c’est rouge : perception.
Je vois que c’est nouveau : inférence.
2.4. Critiques
3. Conclusion
- Postulat du conditionnement.
Diversité des situations.
Participation active des enfants.
- Postulat de la continuité
Importance des expériences extérieures.
Capacité de changement des adultes.
- Postulat de l’uniformité.
Diversité des trajectoires.
Hypothèse invérifiable.
- Postulat de la causalité.
La culture n’est pas une chose
Les dangers du relativisme.
L’anthropologie française.
Robert Hertz. Une anthropologie du deuil.
Biographie
• Etudes à l’ENS (école normale supérieure)
• Nomination à l’EPHE (école pratique des hautes études)
• Ecrits dans l’Année sociologique (revue fondée par Durkheim)
– Représentation de la mort
– Prééminence de la main droite
• Ethnographie du culte de Sainte Besse dans le val d’Aoste (Italie)
• Mort durant la guerre 1914-1918
Biographie
• Etudes de philosophie (Bordeaux).
• Chaire à l’EPHE (1901-1930).
Traducteur des travaux anthropologiques.
• Participation à l’Année sociologique.
• Membre du parti socialiste.
• Chaire au Collège de France (1930-1940).
• Institut d’ethnologie (1925).
1ère génération d’ethnographes.
Un théoricien de l’anthropologie
• Mauss n’a pas écrit un livre où on trouverait les lignes directrices de sa pensée
• Il a laissé des textes expérimentaux qui montrent une remarquable intuition théorique
• Textes fondateurs sur la notion de personne, les techniques du corps, le sacrifice, etc.
L’essai sur le don (1924)
Biographie
1898 - 1956
Etudes en mathématiques.
Débuts dans l’armée.
Cours à l’EPHE avec Mauss.
Institut d’ethnologie dès 1925.
Expéditions de 1928 à 1939.
Professeur à la Sorbonne.
Conclusion
• Thèmes : les mythes, la notion de personne, les systèmes de pensée, le sacrifice, etc.