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- invite à réfléchir, à partir d'outils d'analyse des sciences humaines, sur les questions d'identité
sociale et culturelle dans un contexte de crise identitaire, culturelle, générationnelle, citoyenne,
etc. Du moins forte attraction auprès de la population pour ces sujets.
- langage au coeur de la construction individuelle et collective dans au moins 3 domaines
• la socialisation : relation à l'autre
• la pensée : par le langage nous arrachons le monde à sa réalité empirique pour le
faire signifier (conceptualisation)
• les valeurs : besoin d'être parlées pour exister, acte de langage donne sens à nos
actes
langage comme gage de liberté, possibilité d'interrogation et d'analyse de l'autre et sur soi.
- principe d'altérité : reconnaissance d'un différence chez l'autre qui me fait prendre conscience de
ma propre existence
- principe d'influence : qui meut le Je vers le Tu afin que celui-ci entre dans l'univers de discours du
Je
- principe de régulation : le Tu a lui-même un projet d'influence, ce qui oblige Je et Tu à entrer
dans un processus d'ajustement de leur projet respectif
La conscience de soi-l'autre :
L'essentialisme :
- naît au 18e s : idée que la culture est comme une essence qui colle aux peuples, chaque peuple a
son génie.
- 19e s : concept de culture passe de la connaissance et de l'inspiration qui produit les grandes
oeuvres au comportement des hommes vivants en société. L'homme surdéterminé par sa
culture. Epoque des états-nations : "un peuple, une langue, une nation".
- toutefois, époque de mouvements migratoires qui remet en cause cette idée puisque constat
d'un changement possible ntm en Amérique. Processus d'acculturation.
- d'où affirmation au 20e s que la culture ne préexiste pas aux individus, mais que ce sont eux qui,
vivant en groupes, créent un "enracinement social" (E.Durkheim et M.Mauss).
- interactionnisme symbolique de l'école de Chicago
- d'où l'idée que l'identité culturelle à la fois stable et mouvante. Anthropologues appellent
l'hypothèse du "continuisme".
La "quête de l'origine"
- croyance selon laquelle identité culturelle comme paradis perdu. marqueur de notre modernité ?
éloignement temporel des guerres, fin des luttes sociales -> disparition des repères traditionnels
et distension des liens sociaux
- identité du groupe ne pouvant plus se construire dans l'action ni dans la perspective d'un "être
ensemble contre un autre-ennemi" : nostalgie.
- mouvement de retour vers ces origines pour retrouver paradis perdu, quête de soi. Mais cette
recherche n'est-elle pas un fantasme ?
- appartenance à un groupe, c'est d'abord la non-appartenance à un autre groupe.
- dès lors, illusion de croire que notre identité repose sur une entité unique, homogène, une
essence qui constituerait notre substrat d'être. L'identité n'est pas naturelle, elle est toujours le
fait d'une construction.
- En même temps, On voudrait que notre être soit repérable, percevable, définissable et absolu,
car comment se sentir exister si ce n'est en se référant à un absolu. Contradiction insoluble.
- imaginaires collectifs qui témoignent des valeurs que les individus se donnent en partage
- imaginaires se rapportant :
• espace : façon dont ils se représentent leur territoires, points de repère,...
• temps : rapports entre passé, présent et futur, segmentation du temps,...
• corps : nudité ? distance des corps ?...
• relations sociales : rituels sociaux (salutations, excuses, politesse,...)
• lignage : droit du sang, droit du sol, droit à et par la réussite,...
• langue : distinction entre langue et discours (discours qui se rapproche plus de culture
contrairement à langue)
Conclusion :
- piège du communautarisme : enferme les individus dans des catégories essentielles, qui ne les
fait agir et penser qu'en fonction des étiquettes qu'ils portent sur le front ; double exclusion de
soi vis-à-vis des autres et des autres vis-à-vis de soi.
- défend l'idée d'une société composé de multiple communautés qui s'entrecroisent sur un même
territoire, ou se reconnaissent à distance.
- "le sujet doit entrer en résistance" : soit par l'action protestataire soit en formant, éduquant les
esprits, ntm enseignement des langues. Apprendre que "être-soi" se fait à travers un "être-
autre".
- culture difficult to define. Kroeber and Kluckohn : a list of 164 different definitions. No
consensus.
- 3 main meanings :
• Matthew Arnolds in Culture and Anarchy (1867) : special intellectual or artistic endeavors
or products, today called "high culture" as opposed to "popular culture". Only dedicated
to an elite.
• Edward Tylor in Primitive Culture (1870) : quality possessed by all people in all social
groups whose ancestors passed from "savagery" through "barbarism" to "civilization".
Def : "that complex whole which includes knowledge, belief, art, morals, law, custom,
and any other capabilities and habits acquired by man as a member of society".
Some anthropologists rejected his evolutionism.
• Franz Boas : one should never differentiate high from low culture, and one should not
differentially valorize cultures as savage or civilized.
• Hofstede : "[culture] is the collective programming of the mind which distinguishes the
members of one group or category of people from another."
• Matsumoto : "... the set of attitudes, values, beliefs and behaviors shared by a group of
people, but different for each individual, communicated from one generation to the
next."
- Hofstede : meaning invisible because lies precisely and only in the way these practices are
interpreted by the insiders. Ex : the ring gesture.
- Navajo man example: religious taboo that prohibits individuals from saying their own name. This
encounter undoubtedly reinforced the teacher's stereotype that Navajos are 'impolite' and
'unresponsive", and the man's stereotype that Anglo-Americans are 'impolite' and 'talk too
much'.
3. Culture can be differentiated from both universal human nature and unique individual
personality
- As almost everyone belongs to a number of different groups and categories of people at the
same time, people unavoidably carry several layers of mental programming within themselves,
corresponding to different levels of culture : gender level, generation level, role category, social
class level,...
Culture exists in each individual as much as it exists as a global social construct. Individual differences
in culture can be observed among people in the degree to which they adopt cultural codes. In
anthropology and sociology as a macroconcept and in psychology as an individual construct.
6. Culture is learned
Culture is learned from the people you interact with as you are socialized.
However some cultures change faster than others. Indeed, small-scale, technologically simple,
preliterate societies tend to be more conservative than modern, industrialized, highly complex
societies.
1. Culture is homogenous
2. Culture is a thing : leads to the idea that it can act almost independently of human actors.
reification.
3. Culture is uniformly distributed among members of a group: intercultural variation is ignored
or dismissed as 'deviance'.
4. An individual possesses but a single culture
5. Culture is custom