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Nyangone Charité P.

Dimanche 26 /12/23

Résumé :

LES CINQ DIMENSIONS DE CHRIST (partie I)

Lorsque nous étudions la vie de notre Seigneur Jésus, nous réalisons qu’il a
opéré sur terre sous cinq dimensions. Dans Jean 8 : 29, il dit qu’il est envoyé.
Dans Jean 16 :33, il annonce aux disciples les choses avenir. Dans Luc 10 : 25-37
les docteurs de la loi le reconnaissent comme leur maître. Le livre de Jean
annonce Jésus comme étant l’évangile, c’est-à-dire la bonne nouvelle. Et il s’est
manifesté en tant que bonne nouvelle. Dans Mathieux 21 :23 Jésus enseigne
dans le temple.
Nous comprenons mieux à travers cette métaphore picturale, l’enseignement
de l’apôtre Suresh sur les cinq dimensions de Christ.
En effet, nous découvrons à travers cet enseignement que les cinq ministères
énoncés dans le livre des Ephésiens au verset 11 du chapitre 4, contrairement à
des idées reçues, sont des grâces issues du Saint Esprit qui donnent à leur
porteur non seulement la capacité de devenir des fils matures, mais aussi de
pourvoir à l’édification de l’Eglise. Ici le terme « édification » peut être remplacé
par le verbe bâtir.
Nous comprenons ici que les cinq ministères sont orientés vers l’Eglise, corps du
Christ. Ce sont 5 portions de grâce que notre Seigneur a manifesté sur terre qui
sont imparties selon l’élection divine à travers le Saint Esprit sur certains élus de
Dieu selon son besoin.
Ce sont des grâces utilisées par le Seigneur pour bâtir le fils corporatif qu’est
l’Eglise, qui est le corps de Christ.
Le Seigneur parle de nous aussi en tant que son armée. Car nous sommes
appelés à prolonger, étendre et bâtir le royaume, le règne de Dieu partout sur
la terre.
Le Seigneur parle de nous aussi en tant qu’édifice. Ce qui signifie que nous
suivons un processus de construction jusqu’à ce que nous atteignions la stature
parfaite de Christ.

Vous l’aurez bien compris, il s’agit des ministères suivants, apôtre, docteur,
enseignant, prophète et évangéliste.
Que font les cinq ministères ?

1) Ils perfectionnent les saints en bâtissant le corps de Christ

2) Ils font en sorte que l’Eglise arrive à fonctionner comme un seul corps.
Pour que le corps de Christ puisse atteindre l’unité de la foi.

3) Les ministères sont des relais de la parole de Dieu dans le monde. Leur
rôle est de permettre au monde d’accéder à la connaissance de Dieu.

4) Ils nous permettent d’arriver à la maturité, être capable d’assumer des


responsabilités

5) Ils nous permettent d’atteindre la mesure de la stature de Christ. C’est un


processus qui nous conduit à développer notre relation avec le Seigneur
de manière que nous puissions croitre dans la connaissance de Christ.

6) Ils aident à ce que le corps de Christ soit élevé au-delà des considérations
humaines et qu’il fonctionne avec la sagesse infiniment variée de Dieu.

7) Ils nous aident à croitre à tous égards.


8) Ils permettent que chaque partie du corps de Christ puisse fonctionner
de manière à atteindre un même objectif. C’est-à-dire que chaque partie
doit travailler à contribuer à la croissance du royaume.
Résumé : Les cinq dimensions de Christ (Partie II)

Il commence l’enseignement en rappelant que nous parlons de la reforme car


l’église n’a pas su représenter Christ dans sa totalité. Et l’apôtre Suresh disait
qu’il ne croit pas que l’Eglise a réellement une idée de ce qu’est Christ. L’image
que le monde a de Christ est celle de Christ qui a besoin de beaucoup d’argent
pour réaliser des projets. L’évangile charismatique est très orientée sur les
finances. Ce qui fait que le monde ne considère pas Christ comme étant la
solution.
La génération des temps de la fin que nous vivons a besoin d’une effusion de
révélation doctrinale pour un nouveau style de vie qui va résulter en cette
transformation de la vie des gens dans leurs milieux séculiers et familiaux afin
que les générations aient une vision claire de ce qu’est Christ.
La fin des temps nécessite une vie claire et sans confusion. Dans le livre d’Esaïe
au chapitre 2, la bible dit qu’il arrivera dans la « suite des temps ». Et dans 1cor
10-11, nous voyons que tout ce qui est arrivé à Israël, c’est-à-dire leur histoire, a
été gardé, afin que cela soit rendu disponible pour nous qui sommes arrivés à la
fin des siècles. Nous découvrons par ces mêmes écritures que la bible dit, qu’il
arrivera dans la suite des temps (Esaïe 2 :1) que la montagne de la maison de
l’Eternel, en parlant de nous, l’Eglise, sera fondée sur le sommet des
montagnes. Quelle s’élèvera au-dessus des collines qui symbolisent toutes les
autres religions et les autres idéologies ou toutes les autres solutions de ce
monde que nous appelons Babylone. Et que s’élèvera la visibilité de la vie du fils
de Dieu. Dont la création attend la manifestation. Et que toutes les nations
afflueront vers cette montagne. Les peuples s’y rendront en foule et diront
venez et montons à la montagne de l’Eternel. Cette montagne renvoie à l’Eglise.
Nous devons élever notre niveau de sagesse, de gestion de ressources afin de
pouvoir parler face à face avec la montagne de l’Eternel. Il dit, venez, montons
à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob afin qu’il nous
enseigne ses voies et que nous marchions dans ses sentiers. Le but ici est que le
monde réalise la suprématie de la parole de Dieu et non de la religion. Car de
Sion (une position de l’Eglise, position élevée) sortira la loi (la régulation de la
vie et non la pratique pharisienne des dix commandements).
La doctrine de Christ est relationnelle. Donc ce mode de vie ne vient pas de ce
monde. Car le monde est plutôt centré sur lui-même.
Jean nous dit que Christ existait comme la lumière. Et que cette lumière
constituait les principes du royaume. Une nouvelle manière d’agir, d’interagir,
de se comporter, de réfléchir Ets… qui n’avait rien avoir avec la pensée du
monde, dit Babylone.
Cette façon d’exister est la base de toute la création. C’est dire que la bible nous
dit que la création tout entière souffre les douleurs de l’enfantement et attend
la manifestation des fils de Dieu, afin de pouvoir vivre selon le plan originel de
Dieu. Donc Le mode de vie qui est englobé dans la doctrine relationnel de
Christ, c’est un mode de vie qui est révélé par les enseignements doctrinaux
apostoliques qui va emmener l’Eglise à la conformité avec ce que la création
attend. Donc la création dans un état inanimé, attend un système qui va le
réanimer. Et quand ce système prendra place, la création va automatiquement
se réanimer.
Romain 8 :22 dit, Or nous savons que la création tout entière soupire et souffre
les douleurs de l’enfantement. Cela est dû au fait que l’Homme a perdu la
révélation du mode de vie de Dieu. L’Homme a dévié. Et comme il a dévié, pour
le ramener, nous avons besoin de la technologie révélation doctrinale
apostolique et prophétique.
Nous voyons que la création qui devait être soumise à l’homme ne l’est plus.
L’homme avait été crée pour dominer. Mais nous constatons aujourd’hui que
c’est plutôt la création qui domine l’homme. Elle est devenue son maître à
travers, par exemple des catastrophes naturelles, des virus, des maladies Ets…
Nous devons comprendre que la révélation doctrinale est essentielle. Que Dieu
doit nous révéler à travers de nouvelles doctrines une nouvelle façon de vivre.
Une nouvelle façon d’accomplir ses desseins qui est totalement différente de ce
que nous avons expérimenté jusqu’à présent.
Et la reforme a pour but de faire de nous un peuple apostolique et prophétique.
Résumé : Les cinq dimensions de Christ partie IV

Dans cette partie du cours, nous découvrons l’importance et la place de la


grâce. L’apôtre Suresh fait aussi une analogie entre la sagesse et la paternité
spirituelle. Il y explique de diverses manières à travers les écritures comment la
sagesse divine représente le Père spirituel. Et surtout à quel point nous en
avons besoin

L’apôtre Paul nous enseigne que c’est par la grâce qu’il a accompli l’œuvre que
le Seigneur lui a confié. Il nous invite par la même occasion à prendre garde à la
manière avec laquelle nous bâtissons. Car il existe déjà un model dont Jésus
Christ est le sage architecte. Nous devons donc bâtir l’ouvrage qui nous est
confié avec sagesse.
Cette sagesse fait allusion à une dimension issue de Christ. C’est la même
sagesse que Dieu a fait don à Salomon. Proverbes 3 :13 nous dit qu’heureux
l’homme qui a trouvé la sagesse et l’homme qui possède l’intelligence. Car le
gain qu’elle procure est préférable à celui de l’argent et le profit qu’on en tire
vaut mieux que l’or. Dans sa droite est une longue vie et dans sa gauche la
richesse et la gloire. Cette sagesse est le secret de la gloire et de la richesse au
niveau social, national, spirituel.
Dans cette partie de l’enseignement, l’apôtre Suresh va faire une analogie sur la
signification des perles. En prenant la parabole du marchant de perle qui
cherchait des perles ; et la nouvelle Jérusalem qui est une configuration du
peuple de Dieu. Cette ville avait douze portes faites de douze perles. Ces douze
portes représentaient les apôtres. Selon l’apôtre Suresh, le marchant de perle
cherchait un père spirituel qui est ici représenté par une perle de grande valeur.
La parabole dit que lorsque le marchant a trouvé la perle, il est allé acheter un
champ. Ce qui signifie que lorsqu’on trouve un père spirituel, on trouve aussi un
héritage. La bible dit que la sagesse est plus précieuse que des perles. Or pour
trouver cette sagesse, nous devons être connectés à une grâce apostolique
légitime. En faisant une étude approfondie de la parole, on découvre que la
grâce procure une longue vie à l’instar de l’honneur qu’on peut donner à son
père et à sa mère. Ainsi l’apôtre Suresh conclut que la sagesse dont parle
Salomon est une composante de la grâce apostolique.
Nous retenons entre autres que nous avons besoin de cette sagesse pour bâtir.
De la même manière que Salomon a pu bâtir le temple dont David avait reçu les
plans. Mais dans cette nouvelle alliance, il s’agit de bâtir des vies, des relations,
des entreprises et autres selon le modèle que Dieu donne. En terme exacte,
c’est la capacité d’administrer les affaires de la vie.
L’apôtre Suresh finit en disant La sagesse est la capacité de voir l’architecture,
soit des relations, soit d’une organisation, soit de notre famille ou soit de
quelque chose, que nous bâtissons qui doit contenir la gloire de Dieu

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