La prédication de la Parole sera-t-elle bientôt illégale ?

Le 19 avril 2018, l’Assemblée de l’État de Californie a approuvé le projet de loi AB 2943. Selon ce
projet de loi, l’Église ne peut plus prêcher ou enseigner que l’homosexualité est mauvaise et ne peut
pas essayer de corriger ce comportement.

Beaucoup s’inquiètent des ramifications de cette situation. Même la psychothérapie pour la

dysphorie de genre est contraire à cette loi. Un utilisateur astucieux de Facebook a commenté : «
Modifier la Bible serait la prochaine étape logique. » L’Assemblée de Californie, par un vote de 50
contre 18, a approuvé ce projet de loi, disant aux églises et autres institutions qui défendent les
croyances traditionnelles que si elles défendaient leurs points de vue sur le genre et l’orientation
sexuelle, elles pourraient être poursuivies. AB 2943 déclare que « la publicité, l’offre de s’engager ou
s’engager dans des efforts de changement d’orientation sexuelle avec un individu » est illégal en
vertu de la loi sur la fraude à la consommation de l’État. Vote à l’Assemblée : 50-18 » (California
Family Council). Ce projet de loi est mort au Feuilleton depuis.

Cet article ne traite pas de l’homosexualité, mais du fait que des églises ou des individus pourraient
être sanctionnés pour avoir prêché à partir de la Bible. J’aurais eu la même inquiétude si une loi avait
été adoptée qui disait qu’une personne pouvait être poursuivie pour avoir prêché sur la pratique
biblique de la « dîme » ou que « Jésus est le seul chemin vers le ciel ».

Le fait que cette assemblée ait voté contre la liberté d’expression, qui a abrégé le premier
amendement, montre jusqu’où la gauche radicale ira pour promulguer le régime tyrannique. Ce sont
les mêmes personnes qui s’opposent à ce que l’Église ou les chrétiens soient impliqués sur la place
publique. Ils accusent en outre les citoyens concernés d’essayer d’instituer une « théocratie » ou
d’affirmer leur domination sur eux.

La vérité est qu’ils essaient de cadrer le récit de cette façon pour cacher le fait que ce sont eux qui
désirent la domination et la domination idéologique autocratique sur la société. (Je ne connais pas un
seul dirigeant chrétien qui croit que l’église institutionnelle devrait avoir un pouvoir politique sur la
nation. L’histoire de l’Église a démontré que c’était un désastre !) Au contraire, les rédacteurs
originaux de la Constitution des États-Unis ont veillé à ce qu’elle inclue les principes de la liberté de
religion et de la liberté d’expression.

Les rédacteurs ont écrit de tels principes parce qu’ils avaient une vision du monde biblique
(judéo/chrétienne), qui a éclairé leur théorie politique (le fait que le christianisme ne devrait pas être
répandu ou imposé par l’épée a conduit à la liberté d’expression, de religion et au premier
amendement). Ils partageaient également la croyance biblique du péché originel et de la dépravation
morale, ce qui les a conduits à instituer les trois branches du gouvernement qui se contrebalancent
mutuellement et empêchent une oligarchie (par le pouvoir judiciaire) ou un chef maniaque d’exercer
un régime tyrannique (le pouvoir exécutif).
Ces diverses branches du gouvernement découlent de la forme décentralisée de gouvernement
trouvée dans les Écritures. (Exode 18:19-23 montre les branches exécutive et du Congrès en principe;
Deutéronome 17:9-20 montre que l’exécutif et le judiciaire travaillent ensemble en principe). Par
conséquent, les tribus juives n’étaient pas unies par un roi despotique comme les autres nations,
mais par une vision et des valeurs partagées basées sur leur alliance avec Dieu. Par conséquent, leur
famille et les chefs tribaux ont enseigné diligemment la Torah à leurs enfants (Deutéronome 6: 6-9).
Cela a été distillé jusqu’à la population, de sorte que leur nation a été maintenue unie par la vertu (la
crainte de Dieu) plus que par la simple règle de droit.

La tentative d’abréger la liberté d’expression par l’Assemblée de Californie est inquiétante, les
germes de notre destruction (comme ce fut le cas avec l’ancien Israël). Les valeurs bibliques sont déjà
intégrées dans notre constitution nationale (valeurs de liberté d’expression et de religion). Il accorde
les mêmes droits religieux et de liberté d’expression aux chrétiens et aux non-chrétiens (y compris
ceux qui sont antithétiques au christianisme). Ainsi, le système constitutionnel est construit sur une
méritocratie afin que ceux qui ont les idées les plus convaincantes dirigent.

Lorsque l’Église abandonne la culture et que la culture générale épouse une éthique nationale non
biblique (immorale) (la première mène à la seconde), la constitution et la nation peuvent s’effondrer.
C’est parce qu’elle est maintenue par les valeurs communes de décence, d’amour du prochain et de
respect de tous les êtres humains. Ceux-ci conduisent inévitablement à la valeur commune de la lutte
pour la vie, la liberté et la justice comme la manière américaine.

Ce manque de vertu nationale (dû au fait que les chrétiens divisent l’évangile et abandonnent la
culture pour se concentrer sur la bénédiction personnelle) peut éventuellement rendre le livre
responsable de la formulation idéologique de notre constitution (la Bible) illégale. Ce n’est pas tiré
par les cheveux parce que si une loi similaire au projet de loi AB 2943 est adoptée dans n’importe
quel État, elle peut éventuellement s’étendre à d’autres « États copieurs » progressistes et
imprégner la conversation nationale, ce qui en fait la loi du pays. Cela signifiera essentiellement
rendre illégale la Bible non éditée et la prédication de la Bible !

En conclusion, un segment radical de la société devient plus audacieux et plus influent dans sa
tentative d’éradiquer à la fois la Bible et le christianisme biblique des États-Unis et de la civilisation
occidentale. Si l’Église dans son ensemble ne se réveille pas, ne sert pas l’humanité et n’influence pas
la culture (comme l’a fait la génération des premiers rédacteurs), nous pourrions trouver la Bible
interdite, comme elle l’était en Russie, en Chine et dans toutes les nations tyranniques et athées qui
ne craignent ni ne respectent les droits fondamentaux de l’humanité.