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FONDAMENTAUX SCIENCE POLITIQUE

Partiel : plan de dissertation détaillé


- Intro rédigé (6 parties : accroche, def des termes, contexte, intérêt du sujet, problématique,
annonce de plan).
- Plan détaillé : titres qualifiés apparents
- Tirets avec des idées
- Conclusion : 2 paragraphes ; 1 qui reprend la dissert – 2 synthèse et ouverture du sujet

THEME 1 : REFLEXIONS SUR LA DEMOCRATIE

SEANCE 1 : LE VOTE EST-IL SUFFISANT EN DEMOCRATIE ? LES BASES SOCIALES DE LA DEMOCRATIE.

I/ Définir la démocratie

A) Les enjeux autour d’une définition de la démocratie

La démocratie est plurielle, il y a une typologie des démocraties il faut toujours l’accompagner d’un
adjectif pour en connaitre la forme et la substance (démocratie représentative/directe).

2 axes alimentent les discussions autour de la démocratie :


- La forme : percevoir la démocratie comme une forme de gouvernement
- Le fond : s’intéresser à la démocratie comme un modèle de société

On distingue différentes théories :


Théorie classique : Platon comme Aristote ne sont pas partisans de la démocratie.
 Selon Platon la démocratie est responsable de la condamnation de Socrate à la peine capitale et
porte la responsabilité de la guerre interminable contre Spartes. Pour Platon le savoir et la raison
domine dans l’aristocratie qui est le meilleur système.

 Aristote procède à une analyse de régime politique en analysant 158 C° de cité grecque et il met
en place des indicateurs, il part du réel pour généraliser les faits sociaux. Selon lui chaque régime à
une forme pure puis une forme dévoyée :
- Pour la royauté la forme pure est un seul monarque et sa forme dévoyée serait la tyrannie
cad dirigé par un tyran).
- L’aristocratie est dans sa forme pure dominé par une minorité et sa forme dévoyée est une
oligarchie qui est un régime accaparé par quelques individus souvent privilégiés.
- La république est dans sa forme pure gouverné par un « grand nombre » et dans sa forme
dévoyée est une démocratie, c’est l’évolution de la République vers un pouvoir éclaté.

Humanisme : on ouvre de nouveau questionnement : qui détient la souveraineté et quelle est la


place du peuple dans ses système. Ouvrage de Thomas More, Utopia (1516) et Machiavel, Le Prince
(1532).

Lumières : On s’intéresse au caractère institutionnel de ces démocraties. Montesquieu, L’Esprit des


lois (1748) ; Rousseau, Le Contrat social (1762) cella permet de réfléchir à la démocratie comme étant
un projet de société, quel est le contrat conclu entre le peuple, les citoyens et les gouvernants. ;
Voltaire appréhende la démocratie sous l’angle des libertés individuelles qui doivent être garantie.

XIXe siècle : Tocqueville, De la démocratie en Amérique (1840) s’intéresse à la culture américaine qui
prône la liberté et l’égalité, il s’intéresse aux racines de la démocratie qui vient d’un héritage culturel.

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Les penseurs marxistes et socialistes : Marx, Engels, Proudhon, Louis Blanc, Auguste Blanqui. Ces
penseurs analysent la démocratie par l’angle de la question sociale. La démocratie est un projet qui
place la question sociale en son centre. Société qui se transforme avec un choc des idéologies (URSS,
Nazisme…) radicales qui se développe un peu partout sur la planète.

Il va y avoir une publication d’ouvrage majeur et ces personnes vont proposer des modèles alternatifs
de société et développer un nouvel esprit critique sur la démocratie.

En termes d’analyse et d’appréhension de la démocratie 4 familles politique principale vont


développer un projet sur la démocratie :
- Communisme et socialisme : porteur d’une démocratie sociales
- Social-démocratie : démocratique corrigeant le marché
- Libéralisme : démocratie processuelle et garantissant les libertés
- Autoritarisme : critique de la démocratie parlementaire et du socialisme

Pour Joseph Schumpeter, Capitalism, Socialism and Democraty (1942) : il sort une définition
institutionnelle voire instrumentale de la démocratie, il va dire que ce qui est important pour penser
la démocratie est le cadre qui remplisse des conditions pour mener la compétition politique. Critique
de la notion de bien commun, de volonté générale et de volonté du peuple car pour lui cela veut tout
et rien dire et le peuple pouvant choisir librement ses dirigeants au travers de compétition politique
saine.

Il va dire que le point de départ de la démocratie est la concurrence entre des femmes et des
hommes politiques pour obtenir la voix des électeurs. Il va dire que le monde politique est un marché
concurrentiel avec ses coûts d’entrée, ses investissements, sa compétition et la capacité à capter les
votants.

Robert Dahl, Democracy and its critics (1989) : pour Dahl un régime démocratique est un régime qui
répond et qui prend en compte les préférences des citoyens, c’est pour lui ce qui constitut un régime
démocratique. Il va observer qu’à Yale se sont les élites qui créent l’offre et font circuler les idées mais
en ayant en tête les préférences et réactions des citoyens et des électeurs. Au départ il pense que les
élites dirigent le pouvoir et donc que c’est une oligarchie mais il se rend compte que si l’idée que les
élites font circuler sont impopulaire alors elles seront désapprouvées par les citoyens. Les élites vont
donc faire circuler des idées an ayant en tête les préférences des électeurs, les idées impopulaires
sont écartées mêmes si les élites y sont favorables.

Pour Robert Dahl une démocratie se caractérise par :


- Des élections libres et fréquentes sans violences
- Un droit de vote étendu à tous les adultes (sauf ceux privés de leur droit civique)
- Toute personne adulte est éligible
- Il faut la garantie de la liberté d’expression et civiques envers les élus
- L’accès à une information non monopolisée par e gouvernement ou autre
- Le droit d’association doit être étendue à tous les groupes qui souhaitent influencer le
gouvernement ou se présenter à des élections
- Toute décisions émanant du gouvernement doivent être protégés par les C° et les cours
constitutionnelles.

Une définition classique de science politique de Christophe Jaffrelot « Système politique qui, dans un
État souverain, remet le contrôle du pouvoir exécutif à des représentants du peuple désignés lors
d’élections régulières au suffrage universel (…) qui garantit constitutionnellement la liberté
d’expression et d’association et ce dans un cadre pluraliste ».
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B) Les typologies de la démocratie

Certains systèmes sont jugés plus démocratiques que d’autres, ils sont jugés plus démocratique car ils
associent plus le peuple dans les consultations, les consultations populaires ne s’imposent pas au
gouvernement. Toutes les démocraties ne sont pas participative La démocratie délibérative va tirer au
sort un certains nombres des citoyens (aussi des experts et des partis politiques) et leurs observations
vont s’imposer aux gouvernants, les décisions émanent le plus souvent des experts qui ont
accompagnés les citoyens.

On est le + souvent dans des systèmes de démocratie mixte ou représentatif.

Les modes de scrutins favorisent les gouvernants ou les plus grandes parties, cela a des effets sur la
représentation des sociétés.

II/ Les facteurs d’émergence de la démocratie

1. Les travaux de Barrington Moore


 Les travaux de Barrington Moore, il y a une influence des structures économiques des régimes
démocratiques pour en déduire le régime politique. Ce dernier s’explique par les relations entre les
classes sociales et il va en déduire si on est dans le cadre d’une démocratie ou d’une tyrannie. Dans
son étude comparative sur plusieurs Etats il regarde la modernisation de l’agriculture sur ces Etats, la
manière dont ces surplus liés à la révolution agricole vont être utilisé vont déterminer les systèmes
politiques qui les représentent.

1.1. Les conditions de développement de la démocratie

Pour lui la forme du régime dépend de la classe sociale qui l’emporte :


- La bourgeoisie : processus de démocratisation
- Aristocratie : révolution conservatrice
- Les paysans : révolution communiste

La nouvelle élite bourgeoise va capter les surplus ce qui lui permet de capter son Independence de
l’aristocratie et de la royauté. Cette bourgeoise va dire que puisqu’on à l’argent on veut aussi des
droits politiques cela va être par alliance ou par une transition négociée. Cela va mener à la
parlementarisation et les bourgeois vont pouvoir être représenté dans les parlements.

En France les élites demeurent pendant longtemps dépendante de l’État qui conserve un rôle moteur
dans la société encouragé par les mouvements populaires qui vont porter cette démocratisation.

1.2. Les conditions de la révolution conservatrice du capitalisme réactionnaire (Japon,


Prusse) :

L'aristocratie reste la classe dominante, la bourgeoisie se trouve minoritaire dans l'alliance.


L'aristocratie continue de s'appuyer sur le pouvoir royal et vice-versa
Modernisation économique/industrialisation est dirigée par le haut en collaboration avec la nouvelle
lasse bourgeoise mais sous la direction du pouvoir impérial.
Les élites conservent leurs positions (conservatisme) et se convertissent à l'exploitation capitaliste
des paysans.
Les paysans ne se révoltent pas car ils sont dépendants des nobles vivant à proximité des paysans,
respects de l’autorité et des traditions.
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Les tentatives de parlementarismes débouchent sur des parlements très faibles.

1.3. La voie communiste ou la révolution paysanne :

Cas de figure dans lequel l'aristocratie n'est pas capable de commercialiser les produits agricoles, elle
continue d'exploiter des paysans et utilise les profits pour améliorer son seul niveau de vie
(concentration des richesses)
Elle n'investit pas dans l'industrialisation du pays → pas de modernisation économique → faiblesse de
la bourgeoisie
Les paysans vont se révolter car éloignement de la noblesse
Révolte populaire de grande ampleur
Critiques deMoore :: approche déterministe qui exclue l'influence du passé sur l'histoire présente.

2. Lipset, Some social requisites of democracy :

 Lipset dans ces travaux se demande s’il y a une relation directe entre le développement
économique et la démocratie d’un pays. Il fait une analyse d’enquête entre différents pays et il va
déduire de ces études de cas les démocraties stables, les démocraties instables et les dictatures. Pour
ce faire il met des indicateurs (revenus, mode de communication, éducation, industrialisation,
urbanisation) les pays les + démocratique sont ceux qui ont des niveaux de développement plus
élevés et à l’inverse se pose la question de savoir si c’est ce développement qui fait la démocratie ou
est-ce que c’est la démocratie qui donne ce niveau de développement.

On déduit qu’il n’y a pas de lien direct entre croissance et démocratie mais la croissance va donner
naissance à des valeurs/attitudes que les citoyens vont adopter et qui favorisent la démocratie :
- Éducation
- Sécurité et pacification des rapports sociaux
- Reduction des inégalités
- Émergence d’évènements sociaux économique intermédiaire

3. Guy Hermet :

Synthèse de tous les travaux en disant qu’il ne faut pas parler de démocratie mais de démocratisation
dans le sens que pour lui il est impossible de remonter au commencement des démocratie, que c’est
un processus à regarder sur le temps long. Si on cherche les origines de la démocratie il faut prendre
en compte la fragilité et la lenteur de la socialisation des masses sur ce qu’est la démocratie. La
plupart des pays européens se sont démocratiser au 20e siècle.

Pour lui bcp d’Etats européens ont raté leur transition démocratique et celle-ci n’a pas été acquise sur
des temps rapides (cas de l’Allemagne, l’Italie…). Il se développait dans le même temps des
démocraties dans les pays du Sud (Uruguay, Chili, Argentine…), il explique que dans tous les systèmes
il y aurait une résistance dans la culture démocratique, celle-ci n’est jamais acquise avec des groupes
résistants à la démocratie.

Il dit que pour comprendre comme un système démocratique peut se mettre en place dans une
partie du monde c’est avant tout la manière dont se structure la société et la manière dont elles
véhiculent qui permettent à une démocratie de se mettre en place.

4. Amartya Sen, La démocratie des autres :

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Pour lui la démocratie ne peut advenir si la société n’est pas développée, il dit que le développement
favorise la démocratie en même temps que la démocratie fait obstacle au développement.

Il critique cette posture à vouloir trouver une universalité de la démocratie, il n’y a pas de système
démocratique comme étant un modèle et c’est ce qu’il reproche à certains auteurs. Il reproche aux
auteurs de rechercher la démocratie par les urnes et les élections sont un moyen comme un autre
d’organiser le pouvoir politique et une possibilité d’un autre mode d’élection. Il y aussi la compétition
qui se passe avant, des positions contraires entre les candidats…

Il importe une qualité au débat public qui doit être accessible et qui éduque sa population.

La critique qui lui est faite dans son essai est de dire que l’on ne sait pas comment fonctionne sa
démocratie qu’il prône et que cela relève de l’utopie et que son système est contreproductif car il
refuse les consensus.

III/ Les bases sociales de la démocratie

1. R. Inglehart:

La socialisation : la période dans laquelle vous avez été socialisés jeunes est déterminante pour
expliquer le fait d'avoir des valeurs matérialistes ou post matérialistes.
Ce n’est pas un changement au cours de la vie mais un changement intergénérationnel.
Cela explique des changements culturels majeurs à la fin du XXe siècle, lorsque la génération post
matérialistes arrive à l'âgeadulte ::
- Passage de la tradition/religion à la sécularisationrationalité ;; la protection de
l’environnement, la tolérance pour la diversité, une demande de participation politique, la
confiance interpersonnelle, le rejet de l’autorité ou des institutions très hiérarchiques.
- Une population capable de questionner ses élites
- La question de de l’égalité de genre et la tolérance pour l’homosexualité comme facteur pour
mesurer la profondeur de la démocratie.

En conclusion la démocratie n’est pas le pouvoir de la majorité elle est en revanche la capacité parfois
de se protéger contre la majorité cad que dans cette démocratie qui puise ses fondements dans la
base sociale les minorités trouvent le moyen de se protéger des majorités. Les institutions
démocratiques ce sont surtout les règles qu’on ne devrait jamais toucher :
- L’Etat de droit
- Les droits des minorités
- Les droits de l’opposition et des contre-pouvoirs, le pluralisme
- La force de la société de la société civile

La responsabilité d'un pouvoir politique attaché à la démocratie est de renforcer au maximum la


culture civique et le capital social.
- Empowerment: Le pouvoir est diffus, il est en chacun de nous et il se manifeste lorsque nous
nous mobilisons collectivement (Arendt). Il faut renforcer les capacités des individus et des
communautés pour qu'ils puissent se mobiliser par eux-mêmes (éducation, sécurité, santé,
informations, outils...)
La démocratie c'est la canalisation des conflits. Parfois, la démocratie n'est pas efficace. Elle nécessite
du temps pour se mettre d'accord sur les mots, les décisions... En cela les démocraties sont peut-être
fragiles mais pas faibles.Elles ont la force de l'enracinement dans une culture. Cela rend les
démocraties très fortes, très résistantes (Etats-Unis, Brésil récemment).

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SÉANCE 2 : QUI DECIDE ? LE VOTE ET LA PARTICIPATION EN DEMOCRATIE

I/ Qu’est-ce que la participation politique

« L’ensemble des activités, individuelles ou collectives, susceptibles de donner aux gouvernés une
influence sur le fonctionnement du système politique »  Philippe Braud, Sociologie politique, Paris,
LGDJ, « Manuel », 1992.

A) Le vote : canal traditionnel de la participation politique

Constitution de 1958, les articles 3 alinéa 4 et 88-3 disposent respectivement que « sont électeurs,
dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes,
jouissant de leurs droits civils et politiques. » et « sous réserve de réciprocité (…) le droit de vote et
d’éligibilité aux élections municipales (sont reconnus) aux seuls citoyens de l’Union résidant en France.
(…). »

B) La participation « conventionnelle » et « non conventionnelle »

1) La participation conventionnelle

« La maîtrise des schémas politiques de classification et d’évaluation » lié au statut socioculturel


(Daniel Gaxie, Le cens caché. Inégalités culturelles et ségrégation politique, 1978)
► Verba and Nie, Participation in America : Political Democracy and Social Equality (1972)
Inactifs – activistes – spécialistes du vote – Campaigners – Communautaires – participants -
paroissiaux
► Samuel Barnes & Max Kaase, Political Action: Mass Participation in Five Western Democracies
(1979)
« All voluntary activities by individual citizens intented to influence either directly ou indirectly
political choices at various levels of the political system ».

2) La participation non-conventionnelle

ETUDE DE CAS : Le cas de la désobéissance civile

II/ Les mouvements sociaux

A) La théorie des nouveaux mouvements sociaux

Tilly et Tarrow (2008): « Nous le définissons comme une campagne durable de revendications, qui fait
usage de représentations répétées pour se faire connaître du large public et qui prend appui sur des
organisations, des réseaux, des traditions et des solidarités. Mais la plupart des cas de politique du
conflit (contentious politics) ne sont pas des mouvements sociaux. Non seulement cette configuration,
aussi familière qu’elle doit devenue aux citoyens des pays occidentaux, ne remonte qu’à quelques
siècles, mais elle est encore rare ou inexistante dans une bonne partie du monde contemporain. »

Théorie classique (Durkheim)

Théorie des ressources (Weber, Stuart Mills, Marx)

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Théorie du processus politique (McAdam)

B) La question des répertoires d’action

« Plus pratiques et attractifs que beaucoup d’autres moyens qui pourraient, en principe, servir les
mêmes intérêts » - Charles Tilly, « Les origines du répertoire de l’action collective contemporaine en
France et en Grande-Bretagne », Vingtième siècle, n°4, 1984, pp. 89-108.

SEANCE 3 : LES FRONTIERES HYBRIDES DE LA DEMOCRATIE : ILLIBERALISME, DEMOCRATURE ET


AUTORITARISMES

INTRODUCTION :

Indice de démocratie :

• 1re catégorie - Les démocratie à part entière (indice supérieur ou égal à 8 donc de 8 à 10)
• 2ème catégorie - Les démocratie imparfaites (indice compris entre 6 et 7,99 dont la France)
• 3ème catégorie - Les régimes hybrides (indice compris entre 4 et 5,99)
• 4ème catégorie - Les régime autoritaires (indice égal ou inférieur à 4)

I/ L’illibéralisme et les démocratures

Illibéralisme

Fareed Zakaria
L’exemple de la Hongrie  1993 : Président de l'Alliance des jeunes démocrates (Fiatal Demokraták
Szövetsége, acronyme Fidesz), renommée en 1995 Fidesz-MPP (« MPP » pour Magyar Polgári Párt,
Parti civique hongrois) + Juillet 2014 discours de Viktor Orbán à Băile Tușnad

MINEUR Didier, « Qu’est-ce que la démocratie illibérale ? », Cités, vol. 79, n°3, 2019, pp. 105-117.
Les démocratures : Pierre Hassner

« Définit un mode de gouvernement original qui se revendique comme plus stable, plus efficace et
plus apte à répondre aux attentes du peuple que la démocratie, qu’il s’agisse de prospérité, de
cohésion sociale ou de sécurité. La démocrature se caractérise par un mode de gouvernement
autoritaire organisé autour du culte d’un homme fort et de l’exacerbation des passions identitaires,
nationales et religieuses » (Baverez Nicolas, « Les démocratures contre la démocratie », Pouvoirs, vol.
169, n°2, 2019, pp. 5-17).

II/ L’autoritarisme

Les apports de la politique comparée sur la question des régimes

Guy Hermet, La démocratisations au XXeme: une comparaison Amérique Latine/Europe de l’Est,


2001.

Linz

Weber

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