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Droit et Grands enjeux du Monde

contemporains
Avant-Propos
Examens sous forme de mini-dissertation composée d’une introduction de deux parties
ayant un titre Le contenu de ces parties seront rédigées sous forme de paragraphe et pas de
sous-partie apparente.
L’introduction est composée de 4 phases (pas forcément 1/3) :
- l’annonce et la contextualisation du sujet (accroche) sert à explicité le sujet, le
donner tel quel dans cette phase.
-la définition des termes du sujet
- arriver à dégager une problématique, c’est l’axe de compréhension du devoir partir
du sujet.
-annoncer les deux parties du plan sous la forme d’un paragraphe rédigé
Le titre doit être sans verbe conjugués, et apporter une partie de la réponse à la
problématique.

Introduction : la matière « droit et grands enjeux


contemporains »
I l’intitulé d’un enseignement relativement récent au lycée
Cette matière existe depuis 2011 dans le programme des terminales L qui a pour but d’initier
les lycéens au droit que on ne découvre qu’une fois arrivé en droit ainsi que revaloriser la
filière L. Il comprend les instruments du droit, des sujets du droit, l’organisation du droit
(l’organisation juridictionnel de la France, la constitution, les relations internationales et le
droit).

II Un même intitulé pour des finalités spécifiques en licence de droit.


A été créée en 2016 pour remplacer la matière « problèmes juridiques sociaux
philosophiques contemporains »
Son objectif est de comprendre quelques enjeux du monde contemporains pour apporter
des éléments de compréhension et de tenter de comprendre comment le droit interagi.
Partie 1 : Droit et démocratie
On fait référence à l’Etat de droit et a un régime libéral (qui garantit des libertés). Les
régimes libéraux peuvent prendre plusieurs formes. Un régime désigne la manière dont les
pouvoirs sont répartis dans un Etat. Des Etat ayant des régimes différents peuvent garantir
des libertés. La notion de démocratie peut être utilisées et galvaudée. Lorsqu’on parle de
démocratie on ne sait pas toujours de quoi on parle. C’est un régime qui est considéré
comme un régime qui préserve les libérées. On peut mettre dans le même sac un pays
comme la France qui est une république et le Royaume-Uni qui est une monarchie. Or dans
son origine la démocratie est l’opposée de la monarchie. Il y a eu une évolution de la notion
de démocratie depuis l’Antiquité. Durant l’antiquité on distingue trois formes de régime : la
monarchie, l’oligarchie, la démocratie. Dès le début la monarchie désigne un régime
gouverné par une seule personne, l’oligarchie est une structure gouvernée par un petit
nombre de personne. L’aristocratie est une forme spécifique d’oligarchie, les aristocrates
étant étymologiquement les meilleurs. La Ploutocratie est une oligarchie dont l’accès au
pouvoir est conditionné par les revenus. La démocratie est le gouvernement par le plus
grand nombre.
Le concept de démocratie utilisée durant l’antiquité désigne aujourd’hui la démocratie
directe. Aujourd’hui elle désigne un régime utilisant la démocratie représentative. C’est un
régime ou le « peuple » n’exerce pas directement le pouvoir mais où il se contente d’élire les
gouvernants. Les régimes que l’on dit démocratique sont des régimes de démocraties
représentatives sauf quelques pays qui sont des exceptions comme la Suisse ou certains
Etats américain.

Chapitre 1 La notion de démocratie «  représentative » à


l’échelle de l’Etat
Comment la démocratie représentative s’est-elle construite en France par rapport à l’idée de
démocratie directe ?
Au départ la représentation et la démocratie s’oppose. La notion de démocratie c’est
construite en faisant la synthèse de ces deux régimes. La notion de démocratie
représentative c’est construite progressivement au gré des évolutions sémantiques du terme
démocratie et de la représentation.

I l’improbable conciliation entre démocratie et représentions dans


l’histoire constitutionnelle
A) Une conciliation impensable : la primauté du régime
représentatif sur le régime démocratique
Dans l’histoire constitutionnelle Française, c’est le régime représentatif qui a préexisté au
détriment du régime démocratique. On a en France une difficulté originelle à concilier
représentation et démocratie. La pratique de la représentation trouve son origine dans le
rejet de la démocratie par les révolutionnaires de 1789. On trouve dès la révolution qu’il est
difficile de concilier les deux. La théorie constitutionnelle de 1789 fait primer la
représentation sur la démocratie, même au cours de la 5 ème république. Ce qui est pourtant
paradoxal. La réalité s’est donc mis opposition avec la DDHC « où la démocratie y est mis en
avant » tous les citoyens ont le droit de participer à l’élaboration de la loi. D’après l’article 6
de la constitution « la loi peut à la fois être élu directement ou par ses représentants ».
Cependant elle n’est restée qu’un texte de principes, pas de loi. Pour attendre que ce texte
soit intégré à la constitution il faudra attendre 1971. Quelques jours plus tard, le 7
septembre 1789 Sieyès remet en cause cet article. Finalement c’est la représentions qui l’a
emporté sur la démocratie. Cette primauté de la représentation renvoie à la théorie de la
souveraineté nationale qui a été développé par Sieyès en opposition à la théorie de la
souveraineté populaire de Rousseau. Mais la pensée de Sieyès va bien au-delà de la
révolution. Cela a influencé durablement la quinzaine de régime qui vont se succéder. Du
coup en France ce qui est privilégié ce n’est pas les citoyens mais plutôt la Nation. La notion
de souveraineté tente d’expliquer la source du pouvoir et donc sa légitimité. Pour Rousseau
la souveraineté du peuple vient du peuple réel réuni en assemblée. Pour Sieyès les peuple
réel ne peut pas exprimer d’opinion (paysans, illettrés…) politique, la volonté doit donc venir
de la nation et donc vue qu’elle est abstraite, sa volonté ne peut être exprimée que grâce à
la représentation qu’elle soit démocratique ou non. C’est bien la représentation qui reste
preignante
Le fait de concilier démocratie et représentions est difficilement conciliable au regard de la
théorie et de la pratique. La D est rejeté immédiatement par la révolution à court terme en
1791 c’est une monarchie constitutionnelle. Une monarchie ou la pouvoir roi est tempéré
par Parlement. Elle repose sur les 3 principes suivant : souveraineté nationale,
représentation, séparations stricte des pouvoirs : elle est l’expression post révolutionnaire
des idées de Sieyès. Des délégués font l’expression de la souveraineté le parlement et le roi,
les citoyens ne peuvent pas participer à la vie politique ils ne peuvent que élire les membres
du Parlement. Après la chute de Louis XVI en 1992, la république est proclamée, on organise
des élections pour remplacer la vacance du pouvoir la Convention (désigné au suffrage
universel) et dont la mission sera de trouver de nouvelles institutions à la France. Texte de la
constitution de l’an I (1793) est adopté par la convention est accepté par le peuple : procédé
très démocratique. Parole peuple au début et fin. Très démocratique aussi par son contenu
(la plus démocratique adopté en France) mais elle n’a jamais été appliquée en raison des
circonstances politique interne à la France et des tensions internationales, la France est en
guerre contre les royaumes qui veulent un retour de la monarchie. 3 exemples de cette
constitution : instauration de droits économique et sociaux, reconnaissance suffrage
universel masculin, instauration vétos populaire en matière législative. C’est la possibilité au
peuple de s’opposer à une loi voté par le parlement. A plus long terme abandon de la
démocratie exemple 3ème république 1871-1940 illustration de ce que l’on appelle «régime
de parlementarisme absolue » Carré de Malberg. Cet auteur considère que sous 3ème
république la loi n’est plus l’expression de la volonté générale mais seulement l’expression
d’une volonté de la représentation générale. La souveraineté de la nation a été confisquée
par la souveraineté de la représentation. 3ème république est le moment où la république se
consolide, les valeurs républicaines s’enracinent. Du point de vue politique on assiste
confiscation pouvoir par les politiques, les citoyens sont privés de moyen de s’opposer aux
organes de pouvoir législative. Malberg voit que 3ème ne prévoit ni référendum, ni veto
populaire. Pas non plus de contrôle de constitutionalité de la loi, les députés peuvent très
bien violer la constitution. Les représentations de la nation sont tout puissantes. Cette
critique n’est pas isolé, il y a un intérêt croissant pour la démocratie car elle se développe
ailleurs : exemple suisse les confédérations helvétiques étique adopte une nouvelle
constitution en 1874 qui introduit le référendum à l’échelle fédérale. Cette période est
appelée par Pierre Rosanvallon « le moment suis de la démocratie française » .cette
tendance s’inscrit dans l’évolution générale de la notion de démocratie qui s’explique par les
évolutions constitutionnelles.
Dans sa conception classique hérité antiquité, la démocratie se définit par le gouvernement
direct du plus grand nombre à travers des institutions qui permettent au citoyen participer
directement le pouvoir. Cette idée reste présent dans la France de 1789 et c’est pour cette
raison que d’un point de vue conceptuel il y opposition entre démocratie et représentation.
Cette crainte de la démocratie s’explique par pragmatisme parce que durant la 1 année de
révolution, se créer une méfiance envers pouvoir de la foule (ochlocratie). La foule a
accompagné le mouvement révolutionnaire (prise de la Bastille, la monarchie
constitutionnelle est renversée par la commune insurrectionnelle de Paris).
Cette méfiance va avoir des répercussions à plus long termes. Rupture en 1848 avec la
reconnaissance durable du suffrage universel (reconnu par constitution de l’an 1 mais jamais
appliqué) instauration de la Seconde République qui est régie par la constitution du 4
novembre 1848 qui prévoit que les députés et le Président de la République sont élus au
suffrage universel direct. Elle ne sera plus remise en question. Etape décisive concept de
démocratie et rapprochement démocratie et représentation
Reconnaissance du droit citoyen de désigner leur représentant, dépassement de l’opposition
représentation et démocratie. Car du coup les représentants peuvent être considérés
comme représentant de la nation par les citoyens va donner son caractère démocratique à la
représentation.
La démocratie si on l’associe avec la représentation est possible avec le suffrage universel on
arrive à la démocratie élective.
Dans la conception élective de la démocratie se limite la participation des citoyen se résume
à la désignation des citoyens, la représentation devient démocratique en ce sens que les
gouvernants sont effectivement désigné par les gouvernés, on peut croire que les décisions
des représentants et notamment la loi peuvent être attribuées aux représentés. On dit que
cette attribution ce fait par imputation. Cela donne aux décisions prises par les représentants
leur caractère démocratique.
Si l’on veut donner un sens démocratie représentative c’est parce que la représentation
devient un peu plus démocratique mais l’instauration du suffrage universel ne suffit pas à
concilier complètement régime représentation et démocratie. La conciliation reste
difficilement recevable.
B) Une conciliation paradoxale : les éléments démocratiques dans les
régimes autoritaires
1. La désignation des membres du Corps législatif sous le Consulat et le
Second Empire
Ce paradoxe s’exprime à travers de nombreux exemples : la remise en cause suffrage
censitaire sous le consulat (régime constitution de l’an 8). Dans la 1 ère décennie en règle
générales les élections se déroule suffrage censitaire (seule une partie citoyen électeur :
riche, payent le Cens impôt électoral). Pour qu’il soit remis en cause il faudra attendre coup
d’état de Napoléon et le consulat. En 1799 on introduit le système des « listes de
confiance » ; mode de désignation corps législatif sous le consulat. Tous les citoyens
participent indirectement à la désignation de leurs représentants dans l’assemblé législatif
par liste de confiance. C’est un ensemble de noms qui sont désignés par tous les citoyens,
désigne non pas les élus mais les éligibles. L’exécutif choisi dans ces listes ceux qui vont
représenter le peuple : remise en cause du censitaire car tous les citoyens votent.
A partir de 1852 sous le second Empire, 1848 Louis Napoléon Bonaparte est élu même si ce
n’est pas un républicain, coup d’état dissout le parlement. Il se fait couronner empereur.
Opposé suffrage universel mais ne va pas l’abolir. Mais va mettre en place pour le contrôler
par le biais des candidatures officielle (pratique qui va permettre à Napoléon III de faire
savoir pour qui voter, financer les candidats officiel, les candidats officiels vont être désigné
par la fiche blanche, depuis l’affichage en blanc est interdit par administration.
2 La dimension plébiscitaire des constitutions impériales
Les constitutions impériales ont chacune une dimension plébiscitaire, c’est une forme
particulière du référendum (question posé par exécutif au corps électoral sur une question
précise qui porte sur une loi ou une mesure et dont la réponse et oui ou non). Le plébiscite
c’est la votation du corps électoral sur une personne. Elle permet à l’exécutif de se faire
acclamer ou légitimer. (Mais aussi usage plébiscitaire du référendum). En 1804 un article
stipule que le caractère héréditaire de l’empire doit être soumis par un référendum
(plébiscite pour Napoléon). Résultats sans contexte : oui 3.521.675 et non 2579. Le régime
autoritaire nie les libertés en donnant une grande partie des pouvoirs à l’exécutif. Napoléon
a aussi repris cette tradition avec ce que l’on appel sous le second empire «  l’appel au
peuple » pour se faire légitimer durant son règne. Autoritaire car certes Napoléon III ne
remet pas en cause le suffrage universel mais l’instrumentalise pour servir ses intérêts. Les
députés sont imputés d’une partie de leur pouvoir législatif. Répression notamment contre
mouvement ouvrier puis à partir de 1860 on assiste à un assouplissement du régime. Juste
avant défaite face Prussiens Napoléon propose une constitution plus libérale.

II les tentatives de conciliation entre démocratie et représentation


sous la Vème République
En 1958 la Vème république essaye de concilier démocratie et représentation. Pour lutter
contre l’instabilité chronique de la 3ème et 4ème De Gaulle et ses coauteurs ont cherché à
limiter les prérogatives du parlement. Cette volonté se retrouve dès le plan de la constitution
de la 5ème république (le parlement passe de la 1ère place à la dernière). C’est bien
l’importance du Président et du gouvernement qui sont les éléments les plus importants. Les
objectifs de cette nouvelle configuration sont clairs : limiter l’instabilité, reprendre certaines
prérogatives au Parlement. Cet encadrement des pouvoir du Parlement constitue une
limitation des pouvoir de la représentation de la nation.

A) Une conciliation problématique : l’encadrement des pouvoirs


de la représentation nationale
Adoption Parlementarisme rationalisé : mouvement de grande ampleur après la seconde
guerre mondiale, ce sont un certain nombre de procédures, de mécanisme pour remédier
aux lacunes ou aux dérives du régime parlementaire classique (France sous 3 ème et 4ème
instabilité politique qui était dû au fonctionnement régimes parlementaire : incapacité de
mettre en œuvre sur long terme des lois. Cela a conduit à bloquer complètement les
institutions en 1958 avec le contexte de vives tensions avec la crise à Alger). Cela conduit le
Général de Gaule à mettre en place la 5ème république pour trouver de nouveaux
mécanismes pour pallier aux manques du régime parlementaire. Cela a eu pour outil la
stricte définition du domaine de la loi article 34. Le domaine de la loi c’est les différentes
matières dans lesquelles le pouvoir législatif peut créer des lois. Cet article 34 est une liste
qui énonce les différents domaines qui peuvent faire l’objet d’une loi. En procédant de la
sorte il limite pouvoir législatif car il réduit son champ d’action à seul ce qui est spécifié pour
faire l’objet d’une loi.
Tout cela au profit de l’exécutif car l’article 37 précises que les domaines autres que du
domaine de loi sont du domaine règlementaire. Il y a donc une limitation du
pouvoir législatif au profit du pour exécutif.
La maitrise de la procédure de la procédure législative par le gouvernement se manifeste par
le fait que pour qu’une loi soit appliquée il faut la signature du président.
Cette initions de l’exécutif se manifeste par le fait qu’il peut proposer des lois (proposition de
loi) elles représentaient 80% des lois finalement adoptées. Le président est élu sur un projet
et donc le but est que malgré le parlement son projet soit mis en place.
Pour que une proposition de loi ou projet soit discuté par le parlement, il faut qu’elle soit
inscrite à l’ordre du jour or il se trouve que c’est l’exécutif qui a la main sur l’ordre du jour et
fixe par en fonction des priorités les propositions et projet de loi.
L’exécutif a aussi un certain nombre d’outil pour orienter les débat parlementaire : le droit
d’amendement (modifié une loi au cours du processus législatif mais aussi législatif),
processus du vote bloqué (permet au gouvernement de dire au parlementaire voter un texte
en bloc sans modifier par des amendements), la commission mixte, mais aussi d’utiliser
l’article 49 alinéa 3.
On peut de demander dans quelle mesures ces armes du gouvernement dans la procédure
législative serait une remise en question de la séparation des pouvoirs.
Pour qu’il y ait démocratie constitutionnelle : il faut que la constitution soir effectivement la
norme suprême de l’état il faut qu’il y existe au sein de cet Etat des organismes chargés de
vérifier que les lois soient conformes à la constitution. En France il s’agit du conseil
constitutionnel (composé de 9 membres nommés pour 9 ans par les autorités politiques
ainsi que les anciens présidents de la république (membre à vie). Depuis 2008/2010 le
conseil constitutionnel il contrôle à la fois les lois avant leur promulgation mais aussi après
leur promulgation que l’on appelle la QPC. Assez tardif au regard d’autres Etat exemple USA.
L’instauration de la justice constitutionnelle en France est une rupture avec l’histoire
constitutionnelle française puisque j’jusqu’en 2008 la conception centrale est le
légicentrisme « loi expression de la volonté générale » DDHC 1789, en 2008 on est passé
dans une démocratie constitutionnelle. Dans une démocratie légicentrisme les pouvoirs des
citoyens sont limités au profit du pouvoir de la représentation. Représentant de la nation. Ce
légicentrisme a eu ses limites durant l’entre deux guerre, on s’est rendue compte que les
représentant pouvaient se tromper… aller à l’encontre de l’intérêt général (1940 abdication
des parlementaires français pour loi de plein pouvoir pour l’exécutif du maréchal Pétain).
C’est l’une des raisons à mettre en 1958 un contrôle de constitutionnalité. Organisation qui a
le droit d’annuler un acte pris par les élus du peuple et est non démocratique

b) Une conciliation insuffisante : l’instauration de mécanismes


partiellement démocratiques
On peut considérer qu’en 1958 on a mis en place des mécanismes démocratiques pour
trancher certaines questions dans le souci de trancher les insuffisances du régime
démocratique.
1 les correctifs partiellement démocratiques du régime représentatif
Cette volonté de concilier apparait très tôt dans la constitution dès l’article 3 de la
constitution. « La souveraineté nationales appartient au peuple qui l’exerce par ses
représentants et par la voie du référendum ». On essaye de faire une synthèse entre nation
et le peuple.
Les 4 principaux types de référendum sous la Vème république sont le référendum local, le
referendum sur l’adhésion d’un nouvel Etat à l’UE, le referendum constitutionnel, le
referendum législatif.
-Le référendum est la possibilité aux acteurs locaux d’organiser un référendum sur un
enjeu local.
-Le référendum sur adhésion d’un nouvel Etat à l’UE avait pour but de donner la
parole des Fr sur intégration UE.
-Le référendum constitutionnel est l’alternative au vote du Congrès. La plupart des
réformes constitutionnelles ont été approuvé par congrès. Seul une par referendum car
risqué
-Référendum législatif, possibilité PR de soumettre aux électeurs un projet de droit
Permet aux citoyens d’être consulter dans la prise de décision politique. Ces instruments
sont néanmoins limités à la fois par la faible extension du domaine référendaire que dans
certaines matières spécifiques.
L’initiative du référendum ne peut venir que du chef de l’Etat autrement dit les citoyens
n’ont pas le droit de demander un referendum. Ce privilège de l’exécutif vaut à la fois en
France au niveau national et au niveau international. Tout cela explique la faiblesse de la
pratique référendaire.
Par conséquent on peut considérer que le régime de la 5ème république reste essentiellement
représentatif et faiblement démocratique en ce sens que les instruments démocratiques qui
ont été mis en place ne sont pas aller trop loin
2) un régime essentiellement représentatif et faiblement démocratique
Le rôle du citoyen n’est que d’élire des représentants. Le régime est gouverné par des élus
élus au suffrage universel : le PR (depuis 1960), ce sont ensuite les députés (élus scrutin
majoritaire 2 tours) qui représentent la nation, mais ces député sont faiblement
représentative au sens ou en raison de ce mode de scrutin mathématiquement peu
représentatif des diversités d’opinion et que les vainqueurs soient surreprésentés à
l’assemblée nationale ce qui permet de plus fortes majorité et ce qui évite de mettre en
place des coalitions.
La révision constitutionnel de 2008 a donné lieu à la création des « nouveau referendum
d’initiative partagée article 11» qui permet à une partie des parlementaire (1/5) soutenu par
1/10 des électeurs ont le droit de soumettre au parlement une proposition de loi qui doit
l’examiner. Il peut l’adopter ou la rejeter mais si le parlement ne l’examine pas dans un
certain délai le PR peut demander l’organisation d’un referendum pour répondre à cette loi.
A ce jour aucune initiative n’a été organisée et il a fallu attendre 8 ans pour que cette loi soit
applicable avec l’adoption d’une loi organique.

Chapitre 2. Des procédures de démocratie « directe » aux


échelles locales
Dans la démocratie participative seul l’avis du citoyen est demandé, cela ne contraint pas
l’exercice du pouvoir politique. C’est une forme molle de démocratie directe. Cela renvoie à
des mécanismes où les citoyens sont les auteurs directe de la politique et même parfois de la
loi.

I-La participation directe des citoyens à la décision politique


A) Un mécanisme classique de la démocratie « directe » l’assemblée des
citoyens
Cela renvoie à l’expérience athénienne dans l’Athènes démocratique du 5 ème siècle avant JC
car c’est elle qui a « inventée » la démocratie. A cette époque on a une institution qui
incarne ce caractère démocratique c’est l’ecclésia : assemblée qui réunit tous les citoyens
athénien en pleine aire pouvant regrouper plusieurs milliers de citoyens qui sont invités à
prendre les décisions Le peuple est souverain et incarne le pouvoir suprême c’est donc bien
de la démocratie directe.
Aujourd’hui on considère que c’est impossible, mais pas complètement on pourrait avec
nouvelle technologies prendre décisions à l’échelle collective. La Démocratie d’assemblée
fait peur. Cela existe encore notamment en Suisse dans certains Cantons et à la fois au
niveau fédéral. Il y subsiste dans certains cantons la forme de l’assemblée des citoyens. Elles
existent depuis le 13ème siècle et fonctionnent un peu comme l’ecclésia : à un intervalle
régulier les citoyens sont réunis (Landsgemeinde). Mais il ne faut pas confondre le
mouvement de Nuit Debout de l’année 2016 car ce type d’organisation n’a pas de statut
juridique, n’est pas officiel. Cela relève de la démocratie spontanée, et les décisions prises
n’ont aucune valeur juridique.

B) L’initiative populaire et le référendum dans les Etats fédérés


allemands
En Allemagne dans la RFA, le référendum et l’initiative populaire en matière législative
n’existe plus à l’échelle fédérale. Il existe des procédures qui s’en rapproche : pour adopter
une nouvelle constitution, ou en cas de restructuration du territoire fédéral (hypothèse où
on souhaite modifier les frontière des Länder). Cela est dû après la seconde guerre mondial
on a choisi de d’empêcher le référendum pourtant utilisé sous la République de Weimar, il
était possible d’organiser un référendum législatif autrement dit les électeurs pouvaient être
convoqué pour dire oui ou non à l’adoption d’une loi. Cela a été utilisé régulièrement par les
Nazis qui les ont utilisées pour prendre tous les pouvoirs. Cette utilisation abusive a conduit
les allemands après la 2ème GM à rejeter ce mécanisme.
En revanche parallèlement à cet abandon de la démocratie directe au niveau fédérale, les
allemands les ont repris à l’échelle des Etats Fédérés (certaines de leurs constitutions ont été
adoptées avant la seconde guerre mondiale). Dans certains Länder et notamment en Bavière
des initiatives populaires ont été reprise notamment le référendum. Certains Länder sont
considéré comme plus démocratique que d’autres (Bavière, Bade-Wurtemberg). Après la
chute de l’URSS et de la RDA de nouvelles constitutions ont été adoptées pour certaines par
référendum (Brandebourg) ou sans référendum (Saxe). On retrouve cette hétérogénéité par
l’utilisation du fédéralisme politique avec des fédérations dans chaque länder très variées.
La manière de concevoir les mécanismes démocratiques varient également d’un Länder
allemand à un autre. Aujourd’hui dans tous les Länders les citoyens peuvent demander la
tenue d’un référendum dans chaque Lander même si leur mise en place est différente selon
des règles spécifiques (par exemple nombre d’étape devant être franchi avant l’adoption
dans la loi de la proposition). Par exemple
- Binaire (en 2 temps) : Initiative populaire décisionnelle qui se passe sous forme de pétition
proposée par petit groupe, qui va être signé. Si on arrive à un chiffre adopté par le Länder de
soutient, la proposition de loi est soumise au Parlement de l’État fédéré. S’il ne l’adopte pas
de référendum. Si le parlement refuse = référendum.
- Ternaire (en 3 temps) : - Phase d’initiative populaire propositive, un groupe de citoyens
décident d’élaborer une proposition de loi et pour pouvoir être validé et qualifier, il faut que
cette proposition récolte un certains nombres de pétitions de soutient. Le nombre de
signature nécessaire, pour accéder à la seconde étape, est inscrit dans la loi/constitution.
La pratique est relativement faible mais une possibilité offerte aux citoyens.

II La participation directe des citoyens au contrôle des représentants


Il existe en effet des mécanismes qui permettent aux citoyens d’avoir une influence sur les
élus. Les citoyens ont les droit de révoquer des élus, parfois de dissoudre les Parlements.

A) La révocation populaire des élus dans les Etats fédérés américains


Parmi les Etats américain, pour certains d’entre eux la constitution prévoit des mécanismes
d’initiative populaire. Ils s’ouvrent par une campagne de pétition pour qu’un élu désigné soit
révoqué (recall). Si un nombre minimum de citoyens est recueilli (environ 25%) un
référendum est convoqué, tout le monde peut être révoqué : shérif, juge gouverneur….
Cette révocation a été évoquée durant dernière campagne présidentielle.

En France l’élu n’est pas révocable, il n’est pas obligé de respecter ses promesses. Le mandat
est dit libre car ils doivent agir et voter en leur âme et confiance.
Lorsqu’un élu est susceptible d’être renvoyer en cours de mandat on n’est plus dans un
contexte de mandat libre mais de mandat impératif.
Avec la révocation populaire l’élu doit être plus enclin à respecter ses promesse et va aller
dans le sens de son électorat et pencher vers le clientélisme.

B) La dissolution par voie référendaire des parlements locaux en


Allemagne
Ces parlements sont désignés par des élections au suffrage universel direct. Dans certains
Länder (minorités) la constitution prévoit pour les électeurs de pouvoir provoquer la
dissolution du parlement du Land. C’est le cas dans 6 Länders sur 16 (Bavière, Berlin,
Brandebourg…). Cela ne touche pas un élu en particulier (pas respect engagement) mais plus
pour éviter un blocage institutionnel. La finalité n’est donc pas la même. C’est donc moins le
contrôle des élus mais plus le contrôle de l’organe parlementaire par les citoyens qui est en
jeux.
Chapitre 3 La démocratie peut-elle se concevoir à l’échelle
internationale ?
Cette question pose problème parce que la démocratie renvoi au peuple d’un Etat ou d’une
cité

I-Organisations internationales et démocratie souveraine.

Elle renvoie à l’existence de gouvernement à l’échelle infra-étatique et supra-étatique. Il faut


s’intéresser de savoir si à l’échelle internationale cela renvoi à l’intervention d’états qui
décident de gérer ensemble certaine chose et de créer une forme de gouvernement.
Critique de ces organisations qui ne seraient pas assez démocratique. Mais médias abusent
souvent de certaines notions
Quelque chose de différent des Etats peuvent être gouverné et plus précisément si on peut
parler de démocratie à cette époque.
Une organisation internationale renvoi à une entité qui apparait au 19ème siècle avec des
formes de coopérations entre les Etats et qui vont se multiplier après 1945. La Commission
Centrale pour la Navigation sur le Rhin (1815) a associé plusieurs Etats qui on décidé de
gérer ensemble la navigation sur le Rhin. Ces Etats ont transféré leurs compétences à une
organisation. La Société des Nation créée au lendemain de la 1 ère guerre mondiale. C’est
l’ancêtre de l’ONU, la Société Des Nations avait pour vocation de rassembler l’ensemble des
Etat de la planète. C’est donc une vocation universelle à la différence de la Commission
Centrale sur le Rhin (vocation spécialisée). Aujourd’hui on compte un très grand nombre
d’organisations internationales dans des domaines très varié (économie : OMC, santé OMS,
politique Conseil de l’Europe, défense OTAN, culture UNESCO)… toutes ces organisations
internationales sont créée par des Etats, pour ce faire les Etat qui le composent vont faire un
contrat (traité, convention), il va constituer la charte constitutionnel de cette organisation.
Les Etat qui s’associent ainsi ne perdent pas leur souveraineté. L’organisation internationale
va acquérir une entité juridique propre et distincte de celle des membres fondateurs. Un
Etat peut rompre un traité dans ce cas il en est exclu et les autres membres ne sont pas tenu
de tenir leurs engagements, c’est le principe de réciprocité.

II le discours relatif au « déficit démocratique de l’Union


Européenne »
On est parfois tenter comparer le fonctionnement de ces institutions internationales au
Etats. Parce que pour assurer leur mission et pour fonctionner les organisations
internationales sont représentées par des organes et des institutions qui parfois ressemble à
des organes Etatiques (Parlement Européen or en droit international le parlement est
associé au pouvoir législatif, or si on regarde le fonctionnement de l’union européenne on
observe que le parlement n’incarne pas à lui seul le pouvoir législatif). Dire que ce n’est pas
démocratique cela peut être vrai mais cela ne s’attache pas à son véritable but, car ce n’est
pas un Etat. C’est une Union de peuple au pluriel (préambule des traité européen), les traités
n’instituent pas un peuple européen au singulier, il y a des traités européens qui ont été
négocié ente Etats membre. Et quand bien même on aurait accepté, le référendum de
constitution (pas de sens très claire, car nouveau traité international) cela n’aurais pas créé
d’Etat Européen. Les termes stato-centré ne conviennent pour traiter des organisations
internationales qui ne sont pas étatique.
Donc parlé de déficit démocratique c’est trompeur car il ne s’agit pas d’un Etat qui
fonctionne sur les mêmes codes.
Cela dit ce discours est à la fois une constance et moteur de la construction de la
construction européenne. Depuis plusieurs décennies ces critiques ont conduit à faire des
réformes des traité des européen que l’on retrouve dans les différentes révisons de traité
européen et dans certaines interventions. Afin de rapprocher la prise de décision du citoyen.

III Des modalités d’intervention directe des citoyens à l’échelle


européenne
A) l’initiative populaire
C’est une procédure qui peut été l’exemple le plus récent du processus de démocratisation
de l’Union européenne. C’est une procédure qui permet à un million de citoyens issu au
moins 7 pays d’Europe à inviter la Commission européenne et de lui proposer de soumettre
une mesure législative. Ce droit a été reconnu après le traité de Lisbonne de 2007. Elle est
contenue dans l’article 11-4 du traité sur l’Union européenne et dans article 24 du traité de
fonctionnement de l’Union européenne. Cet élément été déjà contenu dans le traité
constitutionnel de 2005 (refusé). Cela permet au citoyen d’être impliqué dans la création de
normes européennes mais de manière très limité.
Peu de temps après 6 millions de citoyens ont signé, seulement 3 ont franchi la barre des 1
millions de signature.

B)-des référendums nationaux relatifs aux questions européennes


Il s’agit de référendum comme ceux organisé en France en 2005 pour établir le traité de
constitution Européenne, en 2015 le rejet par la Grèce du plan de relance européenne, et en
2016 avec le « Brexit » Sortie du Royaume Uni de l’Union Européenne.
Deuxième partie droits et territoires
Chapitre 1 découpages administratifs et organisaiton
de l’espace en France
Plus de 66 millions d’habitants avec une densité de 117 habitants au km2.
L’espace européen n’est donc pas peuplé de la même manière. A l’échelle européenne plus
de 740 millions d’habitant (avec Russie).
A l’échelle nationale la répartition de la population française est mal répartie.
Le poids des villes et le phénomène urbain transcende le découpage administratif classique
des départements. Il ne correspond pas à la répartition spatiale de la population française.
Le département est un cadre de gestion des territoires. Un très grand nombre de service
prennent pour cadre le département. Ces pôles urbains sont souvent sur plusieurs
départements ce qui complique leur gestion.

I L’organisation administrative du territoire français

A) Des héritages administratifs anciens


Ils sont essentiellement issue de la révolution française et on les retrouve aujourd’hui et son
consacrés par la constitution de du 4 octobre 1958 art 72-1 : communes régions,
départements.
Cette définition des collectivités territoriales datent de 2003 (révision constitution) qui a
essayé de rationaliser les différents statuts des collectivités territoriales en France.
Décentralisation, déconcentrations on les confond car elles sont à la fois des circonscriptions
administratives et les collectivités territoriales. Grande hétérogénéité du a l’histoire.
-Maripasoula Guyane 18360 km2
-Castelmoron-d’albret (gironde) 0,0354km2
-Paris + 2,2 millions habitant
-Rochefourchat (drome) 1 habitant
-6 communes « mortes pour la France 0 habitants.
Ce sont des découpages administratifs qui ont perdu de leur intérêt.
En 1789 on a essayé de détruire les anciennes provinces royales. Au niveau plus local, les
communes ont remplacées les paroisses. La région est beaucoup plus récente, cela a été
consacré dans les années 1980 notamment en tant que collectivité territoriale par les
célébrées loi Gaston Deferre. Loi du 2 mars 1982.
Avant le 1er janvier 20016 les régions était au nombre de 27 plus précisément 22 régions en
France métropolitaine Corse comprise et 5 Départements et régions outremer : Mayotte
Réunion Martinique Guadeloupe, Guyane. Et depuis le premier janvier 2016 on est passé de
22 à 13 régions métropolitaines. Donne plus de pouvoir aux régions au détriment des
départements. Cela a fusionné certaines régions. Le législateur c’est contenté de prendre
des régions existantes et a les collés. On n’a pas cherché à modifier les frontières. On n’a pas
tenu compte des réalités sociales spatiales.
Le but de la réforme est de remettre la France sur un pied d’égalité avec l’Allemagne pour
donner des régions plus forte au niveau européen

b) la nécessité de trouver des débouclages plus opératoires.


Ils répondent a une évolution a l’œuvre depuis plusieurs décennies c’est la métropolisation
(hausse croissant pouvoir des grandes villes et des réseaux urbains qui de plus en plus sont
les éléments qui organisent véritablement le territoire) et l’ouverture européenne. Ces
mouvements sont beaucoup plus importants que les cadres administratifs.
Les départements apparaissent comme dépassés et sous-dimensionné par rapport à la
réalité, pour prendre en compte les conséquences de la métropolisation.
En Frances les communes sont au nombre supérieur de 35 000 ce qui est énorme
comparaison des 10 000 communes Allemandes. En règle générale la commune est sous
dimensionnée pour gérer efficacement les services communaux. On a du mal à fusionner les
communes.

c) les réformes territoriales de l’aménagement du territoriale


La coopération intercommunales ou intercommunalité est donc développé en France pour
pallier à la dimension réduite des communes française. L’intercommunalité renvoi aux
différentes formes de coopération entre des communes. Elles vont donc s’associer pour
mettre en commun certaines de leurs compétences (exemple ramassage ordure,
construction équipement, ramassage scolaire). Juridiquement cela se traduit par une entité
juridique elles s’appellent les Etablissements public de coopération communale.
Toutes les communes doivent être rattachées à une intercommunalité avec la loi du 16
décembre 2010. Il existe aujourd’hui toute une série d’EPCI. La communauté de commune,
les communautés d’agglomération, les communautés urbaines, les métropoles. Ces
différentes loi fixent les conditions selon lesquelles les communes on le droit de s’associer et
de créer une entité. Les critères sont liés à la population, les premières communautés
urbaines c’était Bordeaux Lyon Lille ou Strasbourg. Et certaines de ces communautés
urbaines sont devenues des Métropoles. Non pas au sens courant, mais en tant que un
ensemble de commune qui peut exercer des compétences communales mais également
départementale. Peuvent devenir des métropoles des communes appartenant déjà à une
EPCI et regroupé plus de 500 000 habitants.
II le poids des villes dans l’organisation spatiale
Plus de 80% des européens vivent en ville.

A) Le poids des métropoles


Les métropoles polarisent l’espace, car ces métropoles concentrent une population
nombreuse et car elle rassemble des fonctions de commandement.
D’après l’INSEE, l’aire urbaine c’est un ensemble de commune d’un seul tenant et sans
enclave constituée par un pôle urbain, et par sa couronne périurbaine = L’ensemble de
commune rural et urbaine dont au moins 40% de la pop active va travailler dans le pôle
urbain. 354 aires urbaines en France dont 41 comme des grandes aires urbaines (+ de 200
000 habitants), et seule 12 grandes aires urbaines sont caractérisé d’aire urbaine
métropolitaine, c’est une aire qui encadre 20 000 emplois de cadres. L’intérêt de l’étude de
l’INSEE c’est qu’elle va nous montrer que ses 12 aires urbaines regroupent 47,5 % de la pop
urbaine française et la concentration est encore plus forte pour l’emploi prêt de 50% de
l’emploi français se concentre dans ses aires urbaines. La polarisation de l’espace par les
métropoles se manifeste par un autre phénomène qui concerne la croissance urbaine, le
développement géographique des villes : l’étalement urbain. Une des originalités des villes
française c’est de s’agrandir de manière horizontale. En Europe deux quartiers ont des
organisations verticales, quartier de la « Défense à Paris » et l’autre celui de « la City à
Londres ». Cet étalement urbain prend deux formes :
- Les banlieues : continuité du bâti —> processus d’étalement horizontal continu à
partir du centre jusqu’aux banlieues. Les banlieues françaises souffrent d’une image
péjorative. Mais dans la réalité il existe de très nombreuses banlieues avec des banlieues
très riche (EX : Neuilly sur Seine), Le phénomène des banlieues se distinguent de la
périurbanisation.
- la périurbanisation : discontinuité du bâti —> l’exportation d’un mode de vie urbain
au sein d’espaces ruraux proche d’un pôle urbain et bien connecté à ce mode. Les
populations périurbaines sont issues des classes moyennes et l’habitat est une maison
pavillonnaire.

B) L’organisation des villes en réseaux urbains


On se rend compte qu’avec le développement des grandes villes, les villes vont tisser des
relations entre elles qui se caractérisent par des déplacements maison-travail. Les réseaux
urbains français sont centralisés autour de Paris. Paris est la seule ville mondiale au sens où
c’est la seule ville qui concentre des fonctions et un rayonnement mondial dans tous les
domaines. Et c’est également la plus peuplé de France et il y a un véritable faussé entre Paris
et les autres métropoles.

C) Vivre en ville aujourd’hui


La ville aujourd’hui c’est le lieu de toutes les inégalités, économiques, sociales,
environnementales… Elles sont caractéristiques de notre modèle de développement
économique. 60% des personnes pauvres vivent dans des agglomérations de plus de 50’000
habitants. Les villes sont plus au moins inégalitaire, avec Neuilly-sur-Seine elle est considéré
comme la plus inégalitaire en terme de niveau de vie « À Neuilly, les riches sont
démesurément riches ». La ville c’est aussi les problèmes environnementaux et on se
demande si on peut créer des villes durables ? —> L’agenda 21 local, ce sont des instruments
qui permettent à la collectivité local d’appréhender des problèmes économiques et
environnementale qui va proposer des solutions visant à régler des problèmes, trouver des
solutions. Cette ville se voit dans certains quartiers

Chapitre 2. Les territoires français situés outre-mer


C’est grâce à ses territoires d’outre-mer que la France possède une position particulièrement
forte dans le monde. La France arrive 40° au niveau de la superficie avec plus de 671 896
km2.
Et première en termes de superficie européenne. Les territoires d’outre-mer 120 201 km2,
on compte les DROM et les autres territoires d’outremer. Il faut prendre en compte un autre
territoire et qui s’appelle la terre Adélie situé sur l’Antarctique au pôle Sud. Elle n’est pas
prise dans la superficie de la France car ce territoire n’appartient pas à la France, la France
n’exerce pas sa souveraineté de manière pleine et entière. Il est caractérisé par la présence
de la France, et le statut de l’Antarctique est régit par le traité de Washington en 1959. Ce
traité confie à la France le soin d’occuper une partie du territoire sans pour autant lui donné
la souveraineté. Grâce à son territoire ultra marin, la France est présente dans de très
nombreux partis du monde, Sud-Américain, l’Océan Atlantique, les Antilles, l’Océan
Pacifique, l’Océan Indien et l’Antarctique. Ces territoires sont issus de l’ancien Empire
colonial français qui était des colonies françaises de la 1er vague de colonisation. Ces
espaces offrent de nombreuses particularités, ils ne sont pas homogènes.

I - Des territoires de l’altérité


A) Des statuts juridiques complexes liés à l’histoire coloniale
Les liens sont divers, spécifique à chacun. Des liens anciens et se manifestent aujourd’hui par
des statuts administratifs et des degrés d’autonomies variés. La distinction entre DROM,
COM et Territoire à statut spécifique date de 2003, il y a eu une révision de la Constitution
française, on avait rationalisé les statuts des collectivités territoriales. On a donc changé
DOM-TOM, on trouve 5 DROM. Ces départements et régions d’outre-mer sont des
territoires qui sont le plus intégrés à la R. française du point de vue de leur statut. Leur statut
est proche des départements français. Autre statut, COM. Ces collectivités d’outre-mer
bénéficient d’une autonomie plus grande et des compétences plus étendues. Et enfin les
territoires à statut spécifique qui sont plus au moins classable. Cette répartition va avoir
comme conséquence une hétérogénéité.

B) Des conditions naturelles spécifiques


Les territoires d’outre-mer sont en général des iles ou des archipels, sauf exception. Les
conditions naturelles sont très différentes. Cela pose des problèmes spécifiques de gestion.
Ils offrent des climats différents, polaire ou encore tropicale, équatoriale. Des paysages très
contrastés. Ces territoires en zone intertropical on a des risques naturels particuliers
importants, séismes, cyclones, des maladies (endémies)…

II - Des territoires stratégiques pour la France


A) Un très grand domaine maritime
Grâce à ses territoires la France possède la ZEE (Zone Economique Exclusive) l’une des plus
importantes. Le domaine maritime français se classe au 2ème rang mondial après les States.
ZEE : Espace maritime qui s’étend au-delà de la mer territoriale (espace maritime sur lequel
l’État exerce sa souveraineté) jusqu’à 200 milles nautiques (= 370 km) à partir des côtes.
L’État n’est pas souverain mais la France a le droit d’exploiter exclusivement cet espace. Cela
représente pour la France plus de 10 millions de KM2.

B) Le maintien de la présence française dans le monde


Permet de contrôler les positions stratégiques qui permettent aux pays d’avoir une
suprématie géopolitique dans divers parties du globe : - ça présence sur tous les continents,
avec les grandes routes commerciales - effecteur des activités particulières, des lancements
de satellites géostationnaires - essai nucléaire que la France à effectuer jusqu’en 1996 -
recherche scientifique avec la terre Adélie qui est une terre faite pour ça.

III - Des périphéries mal intégrés


A) Des territoires caractéristiques de « Pays du Sud »

Tout d’abord les territoires français situés outre-mer se caractérisent par des spécificités
d’ordre démographique, le peuplement et la structure des populations. Les îles tropicales
elles sont densément peuplées. Dans les îles tropicales, les taux de natalité restent élevés et
supérieur au taux de la métropole même si on note une baisse dans les îles on considère que
les territoires n’ont pas encore achevés leur transition démographique et en ce sens ils se
rattachent à la catégorie des pays en développement. Taux de natalité élevé = population
jeune. La Guyane est très peu peuplée —> Forêt
Dans certains nombre de ses territoires, les populations sont souvent métissées, origines
variées : européenne, africaine, indienne, amérindienne. Ce métissage offre une très grande
diversité culturelle. Mais ce phénomène aboutit à des problèmes d’intégrations qui sont
liées à plusieurs vagues d’immigration qui peuvent être clandestines. Les activités
économiques des territoires français outremer sont très voir trop spécialisées. Ces territoires
vivent d’activités agricoles et du tourisme saisonnier, ces secteurs sont fortement
dépendants des marchés financier. Si un secteur est en crise et s’il ne vit que d’un secteur
cela pose des problèmes économiques. L’agriculture est dépendante de la métropole et le
tourisme est dépendent de la fréquentation saisonnière. Ils n’ont pas d’industrie très
développé mais quelques exceptions avec le centre spatial en Guyane et en Nouvelle-
Calédonie avec le nickel.
Les difficultés sociales, si on observe les différents indicateurs économiques, ils ont un
niveau de développement éco et sociale inférieur à celui de la métropole et ce déséquilibre
se manifeste par deux éléments : un taux de chômage plus élevé qu’en métropole et un PIB
par habitant inférieur à la moyenne nationale.
B) Une très forte dépendance envers l’État et l’Union européenne
Si il y dépendance c’est que l’État et l’UE veulent corriger les déséquilibre entre la métropole
et les territoires d’outre-mer. Les territoires vont bénéficier de certaines aides financières le
problème étant que ses aides sont insuffisantes, disparates. Mais l’UE fait une distinction
importante entre deux types de territoires qui vont avoir des aides différentes : soit des RUP
(régions Ultrapériphériques), ce sont des DROM qui se rapproche le plus des statuts du droit
communs de la métropole (Guyane, Guadeloupe.) soit des PTOM (Pays et Territoires
d’Outre-Mer) tout ce qui n’est pas DROM, les autres territoires. Ces classifications vont
dépendre du statut des aides financières des plus importantes. Seul les RUP vont bénéficier
d’un nombre important de subventions importante contrairement aux PTOM les
subventions sont moins importantes. Entre 2007 et 2013 l’UE a versé des sommes
importantes par différents fonds de soutien, le FEDER, le FSE et le FEADER. Les autres
territoires possèdent seulement le FED. Ce soutien permet à l’UE de financer certains pays
en voie de développement que l’on appelle des ACP (Afrique Caraïbe et Pacifique) issus de la
décolonisation. Pour l’UE les COM qui font partis de la République ne font pas partis de l’UE
—> il existe en France des catégories de territoires qui ne font pas partis de l’UE.

Troisième partie droit et développement


Chapitre 1 l’émergence de la notion de développement
durable.
Cette notion est connue et a connu un vif succès depuis 20 ans. On y fait référence
quotidiennement. Elle est même devenue un argument marketing. Il devient un argument
de vente et frise parfois le ridicule.
Cette notion de développement durable est néanmoins intéressante et mérite une
clarification car elle a un impact de plus en plus important dans la pratique. La France est
l’un des pays dont les politiques publiques sont les plus influencées par développement
durable.
On trouve cette expression dans sa première expression dans un rapport de 1980 de l’Union
pour la conservation de la nature « sustainable development » qui signifie soutenable.
Mais la manière dont elle est définie aujourd’hui s’enracine dans le rapport Brundtland
« notre avenir à tous » car son auteur est Madame Gro Harlem Brundtland présidentes de la
Commission Mondial sur l’environnement et le Développement des Nations Unis. C’est un
texte d’envergue mondiale qui expriment une volonté construite à l’échelle de la planète.
On y trouve la définition de développement durable.
I-Développement ou « mal-développement » ?
Les années 1970 constituent un tournant dans l’histoire de la pensée économique et c’est
durant ces années qu’on va remettre en cause le modèle économique porté par les grandes
puissances occidentales depuis le lendemain de la 1ère guerre mondiale. On peut citer un
ouvrage commandé en 1972 fondé par le club de Rome (groupe de réflexion 1968 qui réunit
des scientifiques économistes et industrielles de plus de 50 pays qui réfléchissent aux
modèles de croissance) qui ont demandé un rapport qui s’intitule les « limites to Growth »
rapport Meadows : Halte à la croissance ? Ce rapport est l’un des premiers textes d’après le
2ème GM qui remet en cause les bénéfices de la croissance des économies libérales en pleine
trente glorieuses et de la société de consommation. Met en avant les conséquences
dangereuse de la croissance et le coté néfaste d’industrialisation et de l’accroissement
démographique. On commence à se rendre compte que le développement n’est pas
toujours bénéfique. Commence à s’élever des voix qui vont prophétiser l’épuisement des
ressources. Ces de la que datent les premiers mouvements écologiques. Ils vont concerner la
désertification, déforestation, la pollution, les effets de gaz à effet de serre. Ces inquiétudes
vont être renforcées par deux événements, les chocs pétroliers : 1973 et 1979. Qui se
traduise par une augmentation brutale des cours du pétrole qui vont donner raison aux
scientifiques.
On commence à critiquer les aspects très inégalitaires du modèle capitaliste, on dénonce les
inégalités sociales qui sont au cœur même du système économique car les différences et les
inégalités permettent de créer de l’envie et pousse à la consommation par mimétisme. Or
lorsque ces inégalités se creusent elles sont facteur d’instabilités, politique qui peuvent se
transformer en instabilité économique. Or l’économie recherche la stabilité pour croitre.
D’autres inquiétudes voient le jour, par rapport à la santé des populations et cette
inquiétude qui peut se résumer par une question à savoir « comment nourrir tous les
habitant de la terre de la meilleurs façon, de la manière la plus équitable possible ?». Le
développement n’est pas toujours social en témoigne l’extrême pauvreté dans le monde. Les
chercheurs et institutions ont essayé de préciser la notion de développement qui ne soient
pas centré sur l’économie.
-la société de conservation : proposé par Edward Goldsmith dans the ecologiste. Il
met en avant la nécessité de préserver les ressources.
-la notion de croissance zéro : rapport meadows, elle renvoi à l’idée que toutes les
activités économiques devraient tendre vers état d’équilibre. Plus précisément un état de
stabilité entre besoins et production.
- le développement autre : venant du rapport de la fondation suédoise. Il est envisagé
comme endogène c’est-à-dire tourné vers l’intérieur, centré sur la société en adéquation
avec les besoins réels de la population et un développement en harmonie avec la nature.
-écodéveloppement pour une économie politique du développement. Il met en garde
contre le risque d’une crise écologique planétaire lié à une croissance économique
incontrôlée.
A travers de cet exemple on observe que sa définition évolue. C’est dans dans ce contexte
qu’apparaissent le développement durable. Ces nouveaux éléments vont être intégrés aux
réflexions des chercheurs mais aussi la manière des dont les Etats vont intégrer la notion de
développement. L’indice classique de développement était le PIB par habitant est un
indicateur économique qui mesure la production de richesse dans un pays rapporté à la
population (utilisé aux USA depuis 1930, en France depuis 1950). Avec l’évolution on a
inventé de nouveaux indices. Notamment l‘indice de développement humain IDH créer en
1990 par le PNUD. Il comprend d’autres éléments, il est basé sur : l’espérance de vie à la
naissance, le niveau d’étude, le taux d’alphabétisation des adultes, et le niveau de vie. Il
permet de relativiser les classements prenant uniquement pour cadre l’économie.

II - La proposition d’un développement « durable » plus équilibré


—> Un concept définit en 1987 par le rapport Brundtland, texte rédigé sous l’égide des
Nations Unis.
—> Une notion précisée en 1992 lors du Sommet de la Terre, on assiste sur la nation de
développement mais on ne peut dire que DD c’est l’environnement, c’est tout un ensemble.
Le DD se fonde sur l’idée du respect et de conciliation de différents intérêts :
environnemental, économique et social. Parfois on rajoute un 4ème pilier : la culture.
Gestion intégrés des problèmes en prenant en compte des différents intérêts qui ne vont pas
dans le même sens.
En 1992 élaboration d’un texte « agenda 21 », ensemble de recommandation/préconisation
concrète qui vont mettre en œuvre les principes du DD. Il contient plus de 2500
recommandations à l’échelle mondiale et que les pays invitent les états à appliquer
concrètement ses recommandations. Proposition d’un développent « durable et plus
équilibré

III - Les critiques de la notion de développement durable


- D’un point de vue historique l’idée de durabilité est plus ancienne que la mode actuelle du
DD : ce que note Vincent clément l’idée de durabilité apparait dès le 14 ème siècle « les
ressources doivent être exploité de tel sorte leur exploitation n’entrave pas leur exploitation
à l’avenir ». : sois disant modernité du DD
- D’après certaines personnes, le développement doit être durable ce n’est rien d’autre
qu’un pléonasme d’un point de vue économique notamment. Le développement doit être
nécessairement durable. Pour les néo-classique il est naturellement durable.
- Véritable oxymore, il instrumentalisme cette notion de DD et considère qu’il s’agit d’une
véritable injonction contradictoire, utilisé à outrance par les pouvoirs en place pour cacher
les vraies réalités et tromper les populations. Bertrand Méheust pour tromper leur publique
Injonctions contradictoire pour cacher les véritables réalités.
- le DD est trop dépolitisé —> il n’impliquera pas de transformation radicale mais de simple
aménagement de l’actuelle économie mondialisée. Juliette Grange « pour une philosophie
de l’écologie ». Nécessité d’une régulation écologique de la société, elle propose de
substituer au DD la justice environnementale. De manière générale elle incarne sa critique
dans une conception républicaine de l’écologie : la nature doit être protégée comme bien
commun qui doit constituer la nouvelle figure du bien publique.

Chapitre 2. Développement durable et changement climatique


I l’approches scientifiques du changement climatique
L’existence de variations climatique n’est pas nouveaux, ce que montre l’étude des
paléoclimats. Depuis la création de la planète il y a eu de nombreuses évolutions
climatiques. Le problème est que ce réchauffement semble beaucoup trop brutal et rapide.
Un groupe d’expert international le groupe intergouvernemental sur l’évolution du Climat.
Le GIEC est là encore une initiative des Nations-Unis. Son objectif est d’évaluer de manière
méthodique et objective l’intensité du changement climatique actuel et de lui trouver des
explications. Pour ce faire, il va établir un certain nombre de scénario fondé sur l’analyse du
passé, il va être en mesure pour donner des prédictions.
Ce qui peut poser des problèmes à certains c’est qu’il va aussi donner des recommandations.
Les scénarios présentés par le GIEC restent des probabilités et des incertitudes. Et bien
entendu c’est dans cette brèche que vont s’engouffrer les climato-sceptique

II le climato-scepticisme
Il renvoi à des prises de position critique sur le réchauffement climatique et sur les travaux
du GIEC. Il s’est développé par des lobbys mais aussi par des positions prises par des Etat
(exemple USA). Claude Allègre ministre sous Villepin, il est spécialiste de géochimie un
ouvrage intitulé l’imposture climatique. Dans cet ouvrage il attaque les travaux du GIEC et
selon lui il serait un système mafieux qui aurait conspiré pour faire un mythe pour un fait
scientifique.
Il répond aux tensions entre les Etats car la réduction des gaz à effet de serre est un enjeu
pour beaucoup d’Etat et c’est une idée qui vient des pays du nord. Ils souhaitent l’imposer
aux pays en développement en pleine croissance grâce aux ressources fossiles. Cette tension
géopolitique explique pourquoi il est difficile de trouver des accords sur les questions
climatiques

III Du protocole de Kyoto (1997) à l’accord de Paris (2015)


Il avait pour but la réduction de l’émission des gaz à effet de serre qui est entrée en vigueur
en 2005 sous l’égide des Nation Unis. L’objectif était de -5% entre 2008 et 2012 par rapport
au niveau de 1990. Le problème est que seul les pays développés avaient de par ces
engagements des engagements contraignant. Cela veut dire que les pays en développement
n’avaient pas d’objectif contraignant. L’application et la réalisation est également à relativisé
avec le fait qu’il a été accepté et signer par la majorité des Etats de la planète mais les USA
ne l’on jamais ratifiés, ils ne l’ont donc jamais appliqués. La chine a signé le traité, l’a ratifié
mais n’avait pas d’objectifs chiffrés.
C’est pour cette raison que l’on a essayé de trouver un accord plus contraignant pour tout le
monde. Lors d’une conférence tenu sous l’Egide des Nation-Unis on a adopté un accord
contraignant mais avec des adaptations selon les Etats.

L’accord de Paris du 12 décembre 2015 adopté par la communauté internationale à l’issu de


la COP 21. Cet accord est présenté comme le 1er accord universel et contraignant. Signé par
la grande majorité des états et à ce jour les conditions pour son entré en vigueur, et l’intérêt
c’est qu’il concerne à la fois des pays développés et en développement. Et en ce sens il peut
être considéré comme une avancé par rapport au protocole de Kyoto en 1997, on ne devait
pas donner aux pays en développement d’objectifs chiffrés en réduction d’effet de gaz à
effet de sphère mais aussi de ne pas avoir été appliqué par les USA. Il avait signé mais pas
ratifié. L’accord de Paris a peut-être une chance d’être plus efficace dans la mesure où les
USA et la Chine s’engage à mettre en œuvre les mesures adéquates.
Problème : l’accord de Paris ne prévoit pas de sanction en cas de non-respect des
engagements.

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