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DGEMC
Examen :
Faire une dissertation composée d’une Intro de 2 parties avec un titre ( I et II). Le
contenu de ces parties sera rédigé sous forme de paragraphe. Pas de conclusion.

Dans l’introduction :

- Annonce et contextualisation du sujet —> l’accroche qui sert à annoncer explicitement le sujet,
mot pour mot le sujet

- La définition des termes du sujet, d’arriver à formuler une problématique.

- Une problématique c’est la ligne directrice de l’argumentation qu’on va développer à partir du


sujet traité. On doit y répondre par le I et II du développement.

- Annonce du plan, paragraphe rédigé

Les titres sont sans verbes conjugués, et ce titre sur le fond doit porter une partie de la réponse
qu’on fait apparaitre.

Introduction : la matière « DGEMC »


I - L’inutilité d’un enseignement récent au lycée

Dans le lycée cet enseignement depuis un arrêté de 2011 fixant le programme de spécialité des
séries de L. Le but de cet enseignement est d’initier les lycéens au droit, de mieux faire connaitre
le droit. Le but est de revalorisé la série L. Cet enseignement n’est pas pour autant une matière
qui nous prépare à la L1.

Le cours comporte :

- Les instruments du droit : loi, jurisprudence

- Les sujets de droit : la personne, le justiciable, le travailleur

- L’organisation du droit : l’organisation juridictionnelle de la France, la Constitution, les relations


internationales et le droit

II - Un même intitulé pour des finalités spécifique en licence de droit

Le cours a été créé dans la nouvelle offre de formation de 2016 à 2021.

L’objectif de ce cours est modeste. On ne va pas faire du droit mais on aborder des questions qui
traversent le monde contemporain et au regard de ces questions on va essayer d’apporter des
éléments de compréhension factuels et précis. L’objectif étant de saisir tous les enjeux de ces
questions et de tenter de comprendre comment le droit interagi avec la réalité sociale, politique.

I - Droit et démocratie

II - Droit et territoire

III - Droit et développement


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Partie 1. Droit et démocratie


La notion de démocratie fait référence à l’état de droit et ou un régime libéral. Les régimes
libéraux garantissent un régime de liberté. Des régimes ou des formes institutionnels différents
peuvent malgré leur différence garantir des libertés.

Attention la notion de démocratie peut être utilisé de manière particulière et générale. Quand on
parle de démocratie on ne sait pas toujours de quoi on parle et on est pas sur la même longueur
d’ondes que les autres.

La démocratie aujourd’hui c’est considérée comme un régime qui garantit des libertés.


On peut mettre sous la même appellation un État comme la France qui est une R et un état
comme le R-U qui est une monarchie. Or une monarchie si on prend le terme de démo de son
sens premier, la monarchie c’est tout l’inverse de la démocratie.

Il y a eu une évolution sémantique, une évolution de la signification de la notion de démocratie.


Sous l’antiquité on distinguer 3 formes de gouvernement :

- Monarchie —> Dès l’antiquité elle se définie comme le gouvernement d’un seul, gouverné par
une personne

- Oligarchie —> Le gouvernement d’un petit nombre, une cité, une organisation politique
gouvernée par un petit nombre d’individu. Ex : l’aristocratie c’est le gouvernement gouverné
par un petit nombre d’individu qui se caractérise par leur mérite. La ploutocratie, c’est le
gouvernement par les plus riches

- Démocratie —> Le gouvernement par le plus grand nombre, on dirait aujourd’hui un


gouvernement par la population.

Le concept de démocratie utilisé sous l’Antiquité, aujourd’hui ça renvoie à la notion de démocratie


directe (—> démocratie sous l’Antiquité). Aujourd’hui la notion de démocratie renvoie à un régime
libéral mais aussi à des régimes qui fonctionnent sur le mode de la démocratie représentative.

La démocratie représentative c’est un régime où la population n’exerce pas directement le


pouvoir mais où il se contente d’élire les gouvernants.

Les régimes qu’on qualifie de démocratique se sont des démocraties représentatives. Il y a des
exceptions où des régimes exercent la démocratie directe comme la Suisse. Certaines États des
États-Unis prévoient des mécanismes relevant de la démocratie directe.

Chapitre 1 : La notion de démocratie


« représentative » à l’échelle de l’Etat
Comment la démocratie représentative s’est-elle construite en France par rapport par à l’idée de
démocratie directe ?

La question de la démocratie renvoie à la démocratie directe, c’est-à-dire une participation active


des citoyens. Or aujourd’hui on est en France de démocratie représentative (dr).

Comment est-on arrivé à concevoir une démocratie représentative, alors qu’au départ elle est
directe ?

Au départ la représentation et la démocratie s’oppose. Ça ne va pas de sois. La notion de


démocratie représentative c’est construire en faisant une synthèse du régime démocratique et
représentatif. Ces deux notions ont évolué au départ elles étaient contradictoire et aujourd’hui
elles sont ensembles.

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I - L’improbable conciliation entre démocratie et représentation dans l’histoire
constitutionnelle

L’histoire constitutionnelle elle nous fournie 2 enseignements :

- La démocratie de la représentation sont 2 idées qui s’opposent de manière radicale

- La présence d’éléments démocratiques dans des régimes autoritaires

La conception qui va l’emporter c’est le régime représentatif sur le régime démocratique. Au


19ème S on trouve les éléments démocratiques dans des régimes autoritaires, cela révèle le
caractère paradoxal.

A) Une conciliation impensable : la primauté du régime représentatif sur le régime


démocratique

Conciliation impensable cela signifie qu’on a en France une difficulté à concilier démocratie et
représentation.

La représentation trouve son origine dans le rejet de la démocratie par les révolutionnaires de
1789.

1. Le rejet de la démocratie par les révolutionnaires de 1789

Sous la V° R on a encore cet héritage de la tradition républicaine de 1789 qui fait primer la
représentation sur la démocratie. Dans la DDHC article 6 on aurait pu penser à une synthèse de la
démocratie et de la représentation. Cet article 6 dit que la représentation et la démocratie qui
n’est pas exprimé explicitement, mais tous les Citoyens ont droit de participer à l’élaboration de la
loi donc démocratie. La loi peut être écrite, voté à la fois par les citoyens et aussi par les
représentants (élus du peuple). —> synthèse du régime démocratique et représentatif. 


Mais la DDHC n’avait pas de valeur juridique, c’est une «  déclaration  » mais pour que ce texte
acquiert une valeur juridique il a fallu attendre 1971.

Quelques jours plus tard en 1789, l’Abbé SIEYÈS défend le can du régime représentatif. Et c’est
lui qui l’a remporté. À partir de la on met l’accent et on garde le capte de la représentation : « le
peuple ne peut agir que par ces représentants »

Cette primauté de la représentation renvoie à la théorie de la souveraineté nationale (démocratie


représentative) contre la théorie de la souveraineté populaire de ROUSSEAU (démocratie directe).

La porté de l’idée de S va au delà de la Révolution. La primauté de la souveraineté nationale et la


représentation vont marquer durablement la 15aines de régime ≠. En adoptant et impliquant la
conception de la souveraineté nationale vont se traduire par des régimes politiques. Du coup en
France ce qu’on privilégie c’est pas le peuple, la population mais la nation.


Théorie de la SP de Rousseau le détenteur c’est le peuple réel, les individus peuvent s’exprimer
réellement. Alors que SEYÈS le détenteur du pouvoir c’est la nation car le peuple réelle de 1789
ne peut pas exprimer d’opinion politique. Cette volonté nationale ne peut être que contrainte que
par des représentants élus par des citoyens.

Aujourd’hui quand on parle de la représentation nationale on fait référence à l’Assemblé nationale,


il y a des élus par le corps électoral.

Pour conclure, du point de vue constitutionnel depuis 1789 c’est le régime représentative et la
souveraineté nationale qui l’emporte. On a tenter de réconcilier la représentation et la démocratie.

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2. L’oubli de la démocratie dans les régimes post-révolutionnaires

Les difficultés à relier démocratie et représentation ne se retrouve pas seulement dans la théorie
politique mais également dans la pratique institutionnelle. La démocratie comme régime
applicable est rejetée immédiatement à cours terme après la Révolution française quand on va
adopter la première Constitution.

Le premier régime est une monarchie constitutionnelle en 1791. La monarchie constitutionnelle


est une monarchie où le pouvoir du roi est limité par le pouvoir du parlement. Cette C du 3
septembre 1791, repose sur 3 principes :

- Souveraineté nationale

- Représentation

- Séparation stricte des pouvoirs

La constitution dit que les représentants sont le corps législatif et le roi. On reprend dans cette C
les idées de l’Abbé SIEYÈS. Les citoyens ne peuvent pas participer.

Après la chute de Louis 16 en 1792, on a renverser le régime de la MC. Ensuite le 21 septembre


1792 la République est proclamée. On organise des élections, on assiste à une vacance du
pouvoir. Au suffrage universel masculin, on convoque tous les électeurs pour élire des
représentants qui vont siéger dans la Convention. Leur objectif sera d’écrire une nouvelle
Constitution. Il va être adopté le 24 juin 1793, ce texte on le retient sous l’appellation de la
Constitution de l’An I et pour rentrer en vigueur elle est approuvée par le peuple, referendum =
procédé démocratique.

Cette Constitution apparait comme très démocratique au niveau de l’adoption mais aussi au
niveau de son contenu. Elle apparait comme la plus démocratique jamais adopté en France. Le
problème c’est que cette Constitution n’a jamais été appliqué en raison des circonstances
politiques interne et aussi avec les instituions étrangères qui souhaitent que la France redevienne
une monarchie.

3 nouveautés qui ont été instauré dans cette C :

- Instauration de droit économique et sociaux

- La reconnaissante du suffrage universel Masculin

- VETAU populaire en matière législative —> possibilité qui est donné au peuple de s’opposer à
une loi adopté par le Parlement

À plus long terme on assiste à un abandon de la démocratie avec la IIIème R (1871-1940) qui n’a
jamais été appliqué. Ce rejet il va constituer une constance au 19ème S jusqu’à la moitié du
20ème S. Elle illustre «  le parlementarisme absolu  » Raymond Carré de Malberg. Cette auteur
considère que sous la 3ème R la loi n’est plus l’expression de la volonté générale mais seulement
l’expression d’une volonté de la représentation nationale ou des représentants de la nation qui est
l’Assemblé Nationale. La loi n’est plus que l’expression de la volonté des députés. La 3ème R
c’es le régime où la R se consolide en France et d’enracinement des valeurs républicaines.

Du point de vue politique on assiste à une confiscation des pouvoirs par les députés, sous la
3ème R les citoyens sont privés des moyens juridiques de s’opposer aux organes du pouvoir
législatif = Cette Constitution ne prévoit rien pour dire non au parlement. Il n’y a pas de contrôle
de constitutionnalité de la loi = les députés peuvent violer la Constitution.

Ce qui se passe ailleurs, notamment en Suisse qui adopte une nouvelle constitution en 1874 qui
introduit un référendum fédéral.

Une évolution plus générale plus profonde qu’on observe sur le long terme. Elle se manifeste à
travers les mutations conceptuelles de la démocratie. La notion de démocratie n’est pas la même
à travers le temps, ces évolutions s’explique par des évolutions constitutionnelles. Dans sa
conception classique hérité de l’Antiquité, la démocratie se défini par le gouvernement du plus
grand nombre à travers des instituions qui permettent aux citoyens de participer directement à
l’exercice du pouvoir. Cette idée d’exercer du pouvoir reste présente dans la France post-
révolutionnaire. Et c’est pourquoi d’un point de vue conceptuelle pendant longtemps, entre
démocratie et représentation. Cette crainte de la démocratie s’explique d’un point de vue pratique
car dans les premières années qui suivent la Révolution française, se développe une méfiance du
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pouvoir de la foule (ochlocratie). La foule a accompagne le mouvement révolutionnaire, ex : le 14
Juillet 1789 où la foule a pris la Bastille. Cette méfiance à l’égard de la foule va avoir des
répercutions à long terme dans la mesure où elle va freiner les pouvoirs de la démocratie.

L’opposition entre démocratie et représentation vont connaitre une mutation conceptuelle quand
on reconnaitra le suffrage universelle reconnue par la Constitution de l’An I mais jamais appliqué.
Il faut attendre 1848 pour que ce suffrage soit reconnu en France, instauration de la 2nd R. Cette
R est régie par une autre Constitution du 4 novembre 1848 qui prévoie que les députés et le PR
sont élus au suffrage universel direct. Cette reconnaissance ne saura plus remis en question.

Etape décisive d’élire leur représentant va connaitre un rapprochement de la démocratie et de la


représentation. Ces représentants sont considérés comme les élus du peuple. L’élection des
représentants de la nation par les citoyens va donner son caractère démocratique à la
représentation.

La démocratie peut être, avec la représentation, envisagée comme la seule démocratie directe. La
démocratie, si on l’associe avec la représentation, peut devenir autre chose : démocratie élective
et non représentative. Dans la conception élective de la démocratie la participation des citoyens
se résument à la désignation des représentants. La représentation devient démocratique, en se
sens que les gouvernants sont effectivement désignés par les gouvernés. La conséquence c’est
que à partir du moment où les gouvernants sont effectivement désignés par les gouvernés, on
peut dire que les décisions des représentants du peuple, notamment la loi, peuvent être
attribuées aux représentés. On dit que cette attribution de l’origine des décision se fait par
imputation.


Si on veut donner un sens à la notion de démocratie représentative c’est avant tout car la
représentation devient un peu plus démocratique. Mais l’instauration du SU ne suffit pour parvenir
à une réconciliation entre régime démocratique et régime représentatif.

B) Une conciliation paradoxale : les éléments démocratique dans les régimes


autoritaires

1. La désignation des membre du Corps législatif sous le Consulat et le Second Empire

—> Remise en question du suffrage censitaire sous le Consulat


Constitution de l’An VIII, du 13 décembre 1799

Dans la première décennie de 1789, les élections se déroulent au suffrage censitaire (seul les
riches sont électeurs). Pour que le principe du SC soit remis en question il faudra attendre le coup
d’état de Napoléon B. et la mise en place du Consulat.

En 1799 on va introduire le le système des « listes de confiance », inventé par Sieyes. Le mode de
désignation du corps législatif (1799-1804). Tous les citoyens participent néanmoins indirectement
à la désignation de leur représentants. 

Les listes de confiance c’est un ensemble de nom, et ces noms sont désignés par tous les
citoyens, il permet au citoyens de voter non pas les élus mais les personnes éligibles. Le pouvoir
de l’exécutif va choisir lui-meme les personnes qui vont représenter le peuple. 


Ce qui permet d’étendre le droit de suffrage tout en le contrôlant.

—> Reconnaissance du suffrage universel par le Second Empire


Constitution du 14 janvier 1852

Sous la Seconde R en 1848, Louis Napoléon Bonaparte est élu au S.U. qui est l’adversaire de la
R. Le Seconde Empire va reconnaitre le S.U par la constitution. En 1851, LNB va faire un coup
d’état et va dissoudre le parlement. Malgré le changement de régime, le Second Empire, il ne va
pas enlever le S.U. Mais il va maitre en place, un système de contrôle en l’encadrant notamment
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par le biais des système des «  candidatures officielles  » une pratique qui va permettre aux
pouvoirs en place de faire savoir aux électeurs qui doit être élu.

2. La dimension plébiscitaire des constitutions impériales

—> Consultation du peuple pour approuver l’Empire héréditaire


Constitution de l’An XII (18 mai 1804), article 142

Le plébiscite est une forme particulière du référendum = c’est une question posée par le pouvoir
exécutif au peuple/électeurs, sur la mesure d’une loi / texte : « êtes d’accord ou non ? ».
Le plébiscite c’est le vote du corps électoral sur une personne. Le plébiscite est une question qui
n’est pas matérielle mais à une question personnelle, « êtes vous pour ou contre de l’auteur de la
question ? ». 


En 1804, l’article 142 stipule sur le caractère héréditaire de l’Empire pour acclamer Napoléon 1er
et de lui donner une légitimé. Les résultats de la plébiscite sont : 3 521 675 OUI et 2 579 NON,
donc les gens sont pour que Napoléon prenne le pouvoir.

—> Généralisation du plébiscite sous le Second Empire


Constitution du 14 janvier 1852, article 5

Cette pratique du plébiscite va être reprise sous le Second Empire, dans la constitution du 1852
reconnait la possibilité pour l’Empereur, Napoléon III, de recourir au référendum, noté dans l’article
5. L’empereur a le droit de faire « appel au peuple » (plébiscite), il donne directement la parole au
peuple pour se faire légitimer/acclamer. Le S.U est limité dans la mesure où il est instrumentalisé
(= certes les citoyens peuvent dire oui ou non mais ils sont incités à dire oui).

II - Les tentatives de conciliation entre démocratie et représentation sous la V° République

La 5 ème R a essayé de concilier représentation et démocratie. Pour lutter contre cette instabilité
chronique de la 3ème et 4ème R, le Général DG et ses coauteurs de la Constitution, ont cherché à
limiter les prérogatives du Parlement. Cette volonté de limiter les pouvoirs du Parlement, on le
trouve des le plans de la Constitution de 1958. Dans la C de 1958 c’est le PR et de le
Gouvernement qui sont cités en premier.

Les objectifs sont d’ordre juridictionnel, de reprendre au députés un certains nombres de pouvoirs,
limiter l’instabilité. Cet encadrement des pouvoirs du Parlement constitue une limitation des
pouvoirs de la représentation de la nation.

A) Une conciliation problématique : l’encadrement des pouvoirs de la représentation


nationale

1. Une limitation au profit du pouvoir exécutif dans le cadre du parlementarisme rationalisé

Le parlementarisme rationalisé on l’observe dans plusieurs États principalement après la 2nd GM.
Le pr fait référence à un certain nombre de référence, de mécanisme, mis en place par plusieurs
États à travers constitution pour remédier aux lacunes ou aux dérives du régime parlementaire
classique. Les lacunes du parlementarisme, ex : la France, sont les instabilités politiques qui
étaient du au fonctionnent du régime parlementaire. Le parlement était dans l’incapacité de voter
les lois. Sous la 4ème R ça a conduit à une crise politique majeur, un blocage des institutions, on a
un contexte de vif tension avec la Guerre d’Algérie et l’impossibilité du régime a y faire face.

L’un des principaux objectif de la Constitution de la 5ème R mise en place, va être de trouver de
nouveaux mécanismes permettant de pallier les insuffisance du régime parlementaire. L’un de ces
mécanismes du parlementarisme rationalisé c’est le domaine strict de la loi.
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- Définition des domaines de la loi et des règlements

—> La limitation du domaine de la loi (article 34) « La loi fixe des règles concernant : (…)

c’est une liste d’objet sur laquelle le parlement peut légiféré, c’est donc sur le domaine de la loi. Le
Parlement peut édicter des lois. L’article 34 énumère les limitations des pouvoirs du parlement en
faisant une liste de la quelle le parlement n’a pas le droit de sortir pour faire la loi. Seul ce qui est
désigné par l’article 34 peut faire l’objet d’une loi. Cad le que le pouvoir législatif se limite à
légiférer sur les matières explicitement de l’article 34.

—> L’ouverture du domaine du règlement (article 37 alinéa 1)

« Les matières autres que celles qui sont du domaine de la loi ont un caractère réglementaire »

Le champ de compétence de l’exécutif est quasiment infini. Les pouvoirs des membres de
l’assemblé nationale (représentant élu par les citoyens) se retrouvent réduit au profit de l’exécutif
dont les membres ne sont pas élus au S.U.

Limitation de la représentation de l’AN qui ne peut faire ce qu’il veut, au pouvoir exécutif qui a un
champ d’application plus large.

- La maitrise de la procédure législative par le Gouvernement

Procédure législative —> Étape qui permettent d’adopter une loi, de l’initiative de la loi à la
promulgation de la loi quand le PR ratifie la loi.

—> Partage de l’initiative législative (article 39 alinéa 1)

Sous la V R. le processus qui permet de fabriquer la loi, se n’est pas le pouvoir et les organes
législatives. Les organes exécutives peuvent intervenir dans les décisions. Sous la 5ème R 80%
des lois adoptées proviennent du Gouvernement.

—> Droit de regard sur loader du jour des assemblée parlementaire

Pour que ce projet/proposition de loi par les deux Chambres du parlement il faut qu’elle soit inscrit
à l’ordre du jour de l’Assemblé. Sous la 5ème R c’est le Gouvernement qui fixe l’ordre du jour des
Assemblés.

L’exécutif a une multitude d’instrument pendant la procédure législative comme le droit


d’amendement (=modifié le texte initial en cour de procédure initiale), la Commission mixte
paritaire (CMP), le dernier mot donné à l’AN, le vote bloqué et l’engagement de la responsabilité
gouvernementale sur le vote d’un texte.

Motion de censure : proposition de révoquer le 1M et son gouvernement. Le fait de renverser le


gouvernement et de bloquer le texte.

On peut se demander alors dans quelle mesure les armes du gouvernement, cad l’intervention du
gouvernement dans le parlement, montre une séparation des pouvoirs à travers la procédure
législative ?
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2. Une limitation au profit du pouvoir constituant dans le cadre de la démocratie constitutionnelle

Pour que la Constitution soit la norme suprême de l’État il faut qu’il existe des mécanismes
juridictionnels qui garantissent cette suprématie de la Constitution sur les autres normes. Il existe
en France le Conseil Cons qui est mis en place en 1958 pour contrôler cette suprématie.

- Le contrôle de constitutionnalité des lois par le Conseil constitutionnel

En 1958, on instaure un nouveau mécanisme du contrôle de constitutionnalité des lois, par le biais
de la création d'un Conseil Constitutionnel.

La compensation du Conseil constitutionnel (article 56) qui a le droit d’elle contre la volonté du
représentant élu démocratiquement.

—> 9 membres pour 9 ans par des autorités politiques : 3 membres nommés par le PR, 3
membres nommés par le P de l’AN et 3 membres nommés par le P du Sénat.

—> Les anciens présidents de la République (membres à vie)

Les modalités du contrôle de constitutionnalité (article 61 et 61-1)

Depuis 1958 il est possible pour un organe de remettre en question la loi. Qui était dans la tradition
française, l’expression de la volonté du peuple. La conception dominante est le légicentrisme, c’est
la loi comme expression de la volonté générale.

Depuis 2008/2010 : Le Conseil Constitutionnel contrôle les lois après leur promulgation qui
s’appelle la QPC qui est la procédure qui permet à tout justiciable de contester une disposition
législative si il considère que cette disposition est contraire à un droit reconnu par la Constitution.

Cette limitation se fait au profit des principes jugés plus élevé.



La démocratie légicentrisme, les pouvoirs des citoyens sont au profit des pouvoirs représentant
de la nation, de l’expression du peuple. Ce légicentrisme a ses limites au moment de la 2nd GM
en Allemagne, en France… On c’est rendu compte que le Parlement pouvait se tromper. Le cas
de la France avec les lois de juillet 1940, les députés ont abdiqué au profit du pouvoir exécutif. En
1940 le Parlement français a voté les lois de plein pouvoir qui confère au Maréchal Pétain (à
l’exécutif). Le parlement peut prendre des décisions contraire à l’IG. C’est pourquoi le constituant
en 1958 va instaurer des mécanismes juridictionnel qui permettent de contrôler le Parlement.


Cet organe qui a le droit de dire non au Parlement, d’annuler un acte pris par les élus du peuple,
cet organe est non démocratique (membres non désigné par les citoyens). Il existe des organes,
mécanismes, moins/non démocratique qui ont la possibilité d’annuler des actes pris par des
organes désignés démocratiquement.

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B) Une conciliation insuffisante : l’instauration de mécanismes partiellement
démocratiques

En 1958 on a mis en place des mécanismes démocratiques qui vont faire intervenir les citoyens,
les électeurs dans le soucis de corriger les insuffisances du régime démocratique. Cette volonté a
été explicitement écrite à l’article 3 de la Constitution 1958.

1. Des correctifs partiellement démocratiques du régime représentatif

Article 3 de la constitution du 4 octobre 1958 —> on revient à la conception initiale formulée dans
l’article 3 DDHC. Il est dit : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses
représentants et la voie du référendum » il est dit qu’il y a une volonté de faire la synthèse de ces
deux domaines. On essaye de revenir aux sources de la Révolution française.

- Les principaux types de référendum sous la V ème République.



Il y a 4 types de référendum (mettre une petite définition de chaque référendum) :
- Le référendum local (article 72-1)
- Le référendum sur l’adhésion d’un nouvel État à l’UE (article 88-5)
- Le référendum constitutionnel (article 89)
- Le référendum législatif (article 11)

Ils sont limités, ils ne sont que partiellement démocratique à cause de la faible extension
référendaire.
L’initiative du référendum ne peut venir que du Président République, les citoyens sont exclus, ils
ne peuvent demander un référendum. Ce privilège de l’exécutif vaut pour les échelles locales et
nationales. Le référendum 72-1 ne peut être demandé que par l’exécutif.

1 référendum de l’article 89
8 référendum de l’article 11

2. Un régime essentiellement représentatif et faiblement démocratique

—> Le président de la République, représentant suprême de la Nation

Le plus souvent, la fonction du citoyen c’est de désigner les représentants, ce n’est


qu’exceptionnellement que les citoyens peuvent faire partie de l’élaboration des lois. Le régime est
gouverné par des représentants élu par les citoyens : PR, représentants suprême de la nation
depuis 1862 élu directement par des électeurs.

—> Des élections législatives au scrutin majoritaire, faiblement représentatives

Les élections législative se déroulent au scrutin majoritaire, à deux tours. Les députés représentent
la nation qui est faiblement démocratique au sens ou les députés ne sont que faiblement
représentatif des courants politiques qui existent.

—> Le nouveau référendum d’initiative partagé (article 11), simulatrice d’initiative populaire

Mis en place en 2008 avec SARKO, cette nouvelle possibilité d’organiser un référendum à été
présenté comme un référendum d’initiative populaire. Le nouveau référendum de l’article 11
permet 1/5 des parlementaires soutenu par un 1/10 du corps électorale de demander au
Parlement une proposition de loi, il est censé l’examiner et peut l’adopter ou la rejeter. Mais si le
parlement n’examine pas le texte dans un certain délai alors le PR peut dire qu’on organise un
référendum sur cette proposition majoritaire.
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Chapitre 2. Des procédures de démocratie


« directe » aux échelles locales

La consultation qui a eu lieu le 28 juin 2016 n’est pas un référendum décisionnel local. Le
référendum décisionnel existe en France est permet de donner aux électeurs d’une commune ou
d’une région, la parole sur une proposition d’un projet qui serait du ressort des collectivités
territoriales. C’est l’exécutif du référendum qui à le droit de poser la question.

Rien n’interdit au gouvernement de la France de ne pas tenir compte de cette question. Ce type de
mécanisme démocratique, on ne peut appelé ça de la démocratie directe. On est plutôt ici dans le
cas de la démocratie participative, popularisé en France par Ségolène Royale. Se sont des
mécanismes qui permettent d’impliquer la pop dans le processus politique sans pour autant tenir
compte de l’avis, c’est le PR qui prend la décision seul. 


I - La participation directe des citoyens à la décision politique

A) Un mécanise classique de la démocratie « directe » : l’assemblée des citoyens

Dans l’Antiquité, V ème S avant J.-C., les citoyens se recouvraient dans une Écclesia. C’est un
exemple classique pour illustrer l’institution des citoyens. Tous les citoyens d’Athènes pouvaient se
réunir, TOUS. Ils sont invités à répondre et à parler de l’élaboration des lois. Pouvoir suprême.

Cela existe encore dans certain canton Suisse à la fois au niveau fédéral mais aussi des cantons.
Dans certain canton cette forme de démocratie directe, assemblé des citoyens, existe depuis le
13ème S, et ça fonctionne comme l’Écclesia cad qu’à intervalle régulier les citoyens du cantons.

Dans le cas des mouvements sociaux on aime bien faire des assemblés générales (nuit debout),
cependant il ne faut pas confondre ce type de mécanismes qui est une forme de démocratie
spontanée non cadrée juridiquement. La notion de démocratie directe renvoie à autre chose, plus
en rapport avec l‘exercice du pouvoir des citoyens.

B) L’initiative populaire et le référendum dans les Etats fédérés allemands

Le référendum et l’initiative populaire en matière législative n’existe plus. Il existe cependant des
procédures qui se rapproche. Il est possible d’organiser un référendum portant sur une nouvelle
C°. En cas de restructuration du territoire fédéral on peut organiser un référendum = hypothèse où
l’on souhaite modifier les frontières des États fédérés ou des Länder.

Avant la 2nd GM sous la République de Weimar, régime très démocratique et il était possible
d’organiser un référendum législatif. Supprimé = abusé par les nazis et que Hitler l’a fait pour
prendre tous les pouvoirs. En revanche par rapport à cet abandon de la démocratie directe au
niveau fédéral, les allemands l’ont repris à l’échelle des Länder. Avant la loi de 1949, des
constitutions ont été adoptés dans chacun des Länder. Dans certain Länder les allemands ont
décidé de reprendre des principes démocratiques sous la République de W.

Selon les L on a une application ≠  à l’égard de la démocratie. Cette hétérogénéité se trouve à


l’intérieur des C°. Si on regarde à l’intérieur des C° on se rend compte que la manière de concevoir
des les mécanismes démocratiques varie.

Dans tous les États fédérés les allemands peuvent demander une procédure d’initiative populaire
ou procédure législative est conçu de manière ≠ dans chacun des 16 États fédérés. Ce qui varie
c’est par exemple le nombre d’étape avant que la loi ne soit adoptée :
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- Binaire (en 2 temps) : Initiative populaire décisionnelle qui se passe sous forme de pétition
proposée par petit groupe, qui va être signé. Si on arrive à un chiffre adopté par le Länder de
soutient, la proposition de loi est soumise au Parlement de l’État fédéré. S’il l’adopte pas de
référendum. Si le parlement refuse = référendum. 


- Ternaire (en 3 temps) :


- Phase d’initiative populaire propositive, un groupe de citoyens décident d’élaborer une
proposition de loi et pour pouvoir être valider et qualifier, il faut que cette proposition récolte un
certains nombres de pétitions de soutient. Le nombres de signature nécessaire, pour accéder à la
seconde étape, est inscrit dans la loi/constitution.

- Initiative populaire décisionnelle, les organisateurs doivent récolter un certain nombres de


signatures plus importantes que la phase précédente.
Ensuite elle est référée au parlement, soit le parlement adopte la loi, la procédure s’arrête alors. Si
le parlement refuse alors,

- Référendum, il est présenté si le parlement refuse. Le plus souvent le parlement , qui a


refusé, peut soumettre en même temps un contre projet. Les électeurs vont alors choisir entre le
parlement, au projet initiale ou a un contre-projet.

La pratique démocratique en Allemagne est limitée, peu développée, d’un point de vue quantitatif
autrement dit il y a peu d’indicatif populaire mais plus importante d’un point de vue politique.

II - La participation directe des citoyens au contrôle des représentants

A) La révocation populaire des élus dans les États fédérés américains


 
Aux USA il existe au niveau des états un procédure qu’on appelle le «  recall  » qui permet aux
citoyens de destituer un élu, d’une fonction administrative ou judiciaire. Cette révocation populaire
se déroule en 2 temps :
- Une pétition, des citoyens qui lancent une initiative pour demander la destitution d’un élu.
Lancer par une minorité et vont essayer de récupérer des signatures. Si le seuil de signature est
atteint, la pétition est amenée au Parlement.

Le mandat impératif —> c’est un processus par lequel des électeurs vont désigner un élu, élire un
représentant, mais avec un mandat, une mission spécifique, qui va obliger les représentants élus à
suivre les promesses qui la faite ou alors suivre les impératifs que les électeurs lui ont donné.

- Le référendum, la question de la destitution à l’ensemble des électeurs de la destitution.

B) La dissolution par voie référendaire des parlements locaux en Allemagne

Ces parlements sont désignés par des élections au suffrage universel. Dans certain Länder la C°
prévoit la possibilité pour les électeurs de provoquer la dissolution du Parlement. C’est le cas de 6
Länder sur 16. Dans le cas de la dissolution par voie référendaire, c’est tout le parlement qui
dégage. C’est le contrôle de l’organe parlementaire.
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Chapitre 3. La démocratie peut-elle se concevoir à


l’échelle internationale ?
I - Organisations internationales et démocratie

Les organisations internationales sont des formes d’organisation supra-étatique, apparaissent


au début du XIXème siècle sous forme de coopération entre les États et se développent aux cours
du XXème, surtout après la Seconde Guerre mondiale.

—> 1815 : Commission centrale pour la navigation sur le Rhin

Elle réunissait plusieurs états afin de gérer en commun la navigation sur le Rhin. On les appellent
les organisations internationales à vacation spécialisée

—> 1919 : Société des Nations (SDN)

Création suite à la 1Gm, c’est l’ancêtre de l’ONU

—> 1945 : Organisation des Nations unis (ONU)

Création après la 2Gm. Ces deux organisations ont pour but le maintient de la paix entre tous les
États. Elles ont une vocation internationale spécialisée.

Aujourd’hui plus de 300 OI dans des domaines très variés. Ces organisations touchent à tous les
domaines comme l’économie (OMC), la politique (Conseil de l’Europe), la santé (OMS), la défense
(OTAN), la culture (UNESCO)…

Tout les OI sont en principes des entités créées par des États qui décident de s’associer avec
d’autre États pour gérer certaines affaires ensemble. Les États qui le décident vont créer des
traités internationales, des conventions internationales. Cela va constituer la charte institutionnelle
qui ressemble un peu à une C° pour un État. Mais les États vont garder leur souveraineté et
l’entité juridique est distinct des États. Et l’association va créer une personne morale distincts de
l’État.

Si l’État ne veut plus faire partie de l’association alors l’État rompt le contrat. Le principe de la
réciprocité c’est que l’État applique le traité qu’il a signé aussi longtemps que les autres États
appliquent eux aussi le traité.

II - Le discours relatif au « déficit démocratique de l’Union européenne »

On est tenter de comparer le fonctionnement de ces instituions internationale au États. Pour


fonctionner les OI sont représentées par des organes et des institutions. Et ces institutions
ressemblent à des institutions étatiques qui parfois ressemblent à des organes Étatiques.

Ex : L’UE avec le Parlement Européen.

Les traités européen n’institue pas un peuple européen. Il y a des peuples européens et les traités
de l’Ue leur origine n’est pas une Assemblé constituante, le traité est le fruit d’une négociation
entre état membre de l’Ue.

Il y a un projet de C° européen, référendum en France on a dit non. Le concept stato-centré c’est


le caractère de l’État, on l’utilise pour parler de l’État. Et utilisé le terme de C° qui est stato-centré
c’st dangereux.

Ce discours relatif au déficit de l’Ue c’est à la fois une constante et un moteur de la construction
européenne. Depuis plusieurs décennies, les critiques ≠ à l’égard pas assez démocratique a
conduit les États é faire des réformes, des traités européens, successives qu’on retrouve dans les
≠ traités européens.

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Penser autrement l’Union européenne et ses institutions :

Il faut essayer de penser différemment les institutions européennes et réfléchir en terme de déficit
démocratiser c’est forcément condamner l’UE à l’avance. Si on utilise uniquement des notions de
« statu-centrées » pour décrire l’UE on va forcément dans le mur. D’ou la nécessité de trouver de
nouveaux vocabulaires, de nouvelles idées. Le discours dur l’UE est un faux discours (sur le fait
que l’UE est démocratique), l’UE ne peut pas être démocratique. 


III - Des modalités d’intervention directe des citoyens à l’échelle européenne

Il existe des possibilités juridiques pour les citoyens d’intervenir directement au niveau de l’UE.

A) L’initiative citoyenne européenne

Qu’est ce que l’initiative citoyenne européenne ? —> c’est l’exemple le plus récent et le plus
emblématique de démocratisation de l’Ue.

Cette procédure à été reconnu le 13 décembre 2007(traité de Lisbonne), par les traités européens.
Article 11 du TUE et article 21 du traité sur le fonctionnement de l’Ue.

Cet instrument c’est l’exemple récent le plus emblématique du processus de «  démocratisation


de l’UE  » —> mécanisme reconnu par les citoyens européens, ce qui permet de participer
démocratiquement à l’échelle de l’UE sur la création de norme européenne.

Cet outil permet à 1millions de citoyens européens issus d’un nombre significatif de l’état membre
d’inviter la Commission européenne à soumettre une proposition d’acte juridique de l’UE. A
travers une pétition qualifiée sur un thème donné et si ils arrivent à récolter 1millions de soutien
venant d’un nombre significatif d’état membre, alors ils ont le droit de soumettre à la commission
européenne de faire quelque chose de cette commission ou non. Si la proposition est rejetée, la
procédure s’arrête, pas de référendum.

Le nombre d’état membre minimum duquel du nombre de signature de soutient est nécessaire
est de 7 différents de l’UE avec 1 millions de personnes venant de ces 7 pays.

Les objets de ces initiatives sont précis.

3 initiatives sur 3 ans ont été abouti, mais ça ne veut pas dire qu’elles ont été accepté par la
commission européenne. Ces initiatives ne sont pas reconnues.

B) Des référendums nationaux relatifs aux questions européennes

Il existe dans certains états des possibilités constitutionnelles qui permettent d’associer
directement des citoyens aux décisions relatives à l’UE.

EX : Les citoyens hongrois ont voté lors d’un référendum pour les mesures de logement des
migrants proposées par l’UE. Le référendum à été proposé par Viktor Orban qui est dit : présenter
comme un référendum pour ou contre l’UE. Résultat : 98% —> Contre les mesures de
relocalisation de l’UE. Sauf que le référendum n’est pas valable car pour que le résultat puisse
avoir une portée valide à condition que 50% des électeurs se déplacent et vote. Or ce n’est pas le
cas, il n’y a eu que 40% des électeurs.

2005 : Rejets du traité établissant une Constitution pour l’Europe, Jacques Chirac —> France et
Pays-Bas et les français ont dit non.

2015 : Rejet par la Grèce du plan de relance de l’Union européenne —> Non à 61%

2016 : « Brexit » - Sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne —> référendum consultatif, oui
à 52%.

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Partie 2. Droit et territoires

Chapitre 1. Découpages administratifs et organisation


de l’espace en France
La France au 1er janvier 2016 est de 66,6 millions, une densité de 117 hab/km2, qui est très faible
par rapport à nos voisins. En Europe on compte plus de 740 millions d’habitants. Dans le monde
on compte 7,2 milliards d’habitants.

Le poids des villes, des espaces densément peuplé, et le phénomène urbain transcendent le
découpage administratif en département. Les découpages administrais servent à gérer un
territoire.

Le découpage de la France date de la Révolution française, de façon homogène du point de vue


des superficies, ils sont marqués dans la C° de 1958. Les découpages administratifs ne
correspondent pas à la réalité de l’organisation spatiale du point de vue de la population. Les
réalités spatiales qui expriment les réalités spatio politique ne rentrent pas dans les cases du droit.

Dans les départements il y a des préfets qui font partie d’un corps de la haute fonction française
qui sont très attachés.

I - L’organisation administrative du territoire français

A) Des héritages administratifs anciens

On a les communes, les régions, les départements, collectivité à statut particulier et les CT d’outre
mer donné par l’article 72 al. 1. de la Constitution française du 4 octobre 1958.

En 2003 révision de la constitution française qui a essayé de rationaliser et on a repensé les


différents statuts.

Déconcentration —> Circonscriptions administratives, c’est un phénomène qui permet de déléguer


un certain nombres de compétence étatique du centre au périphérie. On délègue des
compétences qui restent des compétences étatiques. Le préfet est une autorité déconcentré de
l’état et en tant que déconcentré de l’état le préfet représente et incarne l’état dans le département.
Le département est connu comme une circonscription administrative de l’état. Sur le même
territoire vont être exercer des compétences mais au nom de la collectivité territoriale.

Décentralisation —> CT

Il existe des communes de taille très variée et des communes inégalement peuplées.

Commune et département découpage ad de la Révolution française. La région a été consacré


comme CT dans les années 1920 par une loi du 2 mars 1982 par la loi Gaston Deffere. A

vant le 1er janvier 2016 les régions étaient au nombre de 22 régions métropolitaines = 21 + la
Corse. On inclut 5 DROM : Gwada, Réunion, Guyane, Martinique et Mayotte. Et maintenant on est
à 13 régions 13 régions métropolitaines + 5 départements d’outre-mer, loi du 16 janvier 2015.
On la fait car les découpages administratives n’était plus opératoire pour bien gérer les territoires.
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B) La nécessité de trouver des découpages plus opératoires

L’organisation administratives de la France, est remise en cause à cause de deux grandes


dynamique spatiale :
- La métropolisation des territoires : Les métropoles (grandes villes) et les réseaux urbains
(les plus petites villes). Les départements apparaissent comme étant dépasser et sous
dimensionné par rapport à la réalité. Les départements ne suffisent plus pour prendre en compte
les issues de la mondialisation.

- L’ouverture européenne : On a un chiffre 35 000 communes en France. Les communes


sont généralement trop petite pour gérer efficacement les services communaux. En France on a
du mal à faire fusionner les communes.

C) Les réformes territoriales de l’aménagement du territoire

La coopération intercommunale ou l’intercommunalité désigne les différentes formes de


coopération entre les communes, qui peuvent décider de s’associer entre elles, pour gérer
certaines de leur compétences, EX : Les ramassages des poubelles, transport urbains…

Juridiquement la coopération intercommunale, se traduit par le regroupement de commune au sein


des établissements publics, qui désigne un type particulier de personnes juridiques. Seule une
personne juridique peut aller devant un tribunal pour faire valoir ses lois.

EPCI (Établissement Public de Coopération Intercommunale) , c’est une personne de droit moral.

—> Loi du 22 mars 1890 : syndicat intercommunal à vocation unique.

—> Années 1990 : renforcement de l’intercommunalité, un certain nombres de lois vont être prises
pour créer de nouvelles structures intercommunale.

—> Loi du 16 décembre 2010 : obligation de rattachement à un EPCI, qui oblige toutes les
communes à se rattacher à une EPCI.

EX d’EPCI : Les communautés de communes, les communautés d’agglomération, les


communautés urbaines (ex : Bordeaux) et les métropoles.

Peuvent devenir des métropoles il faut être une EPCI et regroupé plus de 500 000 habitants.

II - Le poids des villes dans l’organisation spatiale

Plus de 80% des européens vivent en ville.

A) Le poids des métropoles

Les métropoles polarisent l’espace, car ces métropoles concentrent une pop nombreuse et car elle
rassemble des fonctions de commandement.

D’après l’INSEE, l’aire urbaine c’est un ensemble de commune d’un seul tenant et sans enclave
constituée par un pôle urbain, et par sa couronne périurbaine = L’ensemble de commune rural et
urbaine dont au moins 40% de la pop active va travailler dans le pôle urbain.

354 aires urbaines en France dont 41 comme des grandes aires urbaines (+ de 200 000
habitants), et seule 12 grandes aires urbaines sont caractérisé d’aire urbaine métropolitaine, c’est
une aire qui encadre 20 000 emploie de cadres. L’interêt de l’étude de l’INSEE c’est qu’elle va
nous montrer que ses 12 aires urbaines regroupent 47,5 % de la pop urbaine française et la
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concentration est encore plus forte pour l’emploi prêt de 50% de l’emploi français ce concentre
dans ses aires urbaines.

La polarisation de l’espace par les métropoles se manifestent par un autre phénomène qui
concerne la croissance urbaine, le développement géographique des villes : l’étalement urbain.
Une des originalités des villes française c’est de s’agrandir de manière horizontale.

En Europe deux quartiers ont des organisations verticales, quartier de la «  Défense à Paris  » et
l’autre celui de « la City à Londres ». Cet étalement urbain prend deux formes :

- Les banlieues : continuité du bâti —> processus d’étalement horizontal continu à


partir du centre jusqu’au banlieue. Les banlieues française souffrent d’une image péjorative. Mais
dans la réalité il existe de très nombreuses banlieues avec des banlieues très riche (EX : Neuilly
sur Seine), Le phénomène des banlieues se distinguent de la périurbanisation.

- la périurbanisation : discontinuité du bâti —> l’exportation d’un mode de vie urbain au


sein d’espaces ruraux proche d’un pole urbain et bien connecté à ce mode. Les pop périurbaines
sont issues des classes moyennes et l’habitat est une maison pavillonnaire.

B) L’organisation des villes en réseaux urbains

On se rends compte qu’avec le développement des grandes villes, les villes vont tisser des
relations entre elles qui se caractérisent par des déplacements maison-travail.

Les réseaux urbain français sont centralisés autour de Paris. Paris est la seule ville mondiale au
sens où c’est la seule ville qui concentre des fonctions et un rayonnement mondial dans tous les
domaines. Et c’est également la plus peuplé de France et il y a un véritable faussé entre Paris et
les autres métropoles.

C) Vivre en ville aujourd’hui

La ville aujourd’hui c’est le lieu de toutes les inégalités, économiques, sociales,


environnementales… Elles sont caractéristiques de notre modèle de développement économique.
60% des personnes pauvres vivent dans des agglomérations de plus de 50’000 habitants. Les
villes sont plus au moins inégalitaire, avec Neuilly-sur-Seine elle est considéré comme la plus
inégalitaire en terme de niveau de vie « À Neuilly, les riches sont démesurément riches ».

La ville c’est aussi les problèmes environnementaux et on se demande si on peut créer des villes
durables ?

—> l’agenda 21 local, se sont des instruments qui permettent au collectivité local d’appréhender
des problèmes économiques et environnementale qui va proposer des solutions visant à régler
des problèmes, trouver des solutions. Cette ville se voit dans certains quartiers
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Chapitre 2. Les territoires français situés outre-mer


C’est grâce à ses territoires d’outre-mer que la France possède une position particulièrement forte
dans le monde. La France arrive 40° au niveau de la superficie avec plus de 671 896 km^2. Et
première en terme de superficie européenne.

Les territoires d’outre-mer 120 201 km^2, on compte les DROM et les autres territoires d’outre-
mer. Il faut prendre en compte un autre territoire et qui s’appelle la terre Adélie situé sur
l’Antarctique au pole Sud. Elle n’est pas prise dans la superficie de la France car ce territoire
n’appartient pas à la France, la France n’exerce pas sa souveraineté de manière pleine et entière.
Il est caractérisé par la présence de la France, et le statut de l’Antarctique est régit par le traité de
Washington en 1959. Ce traité confit à la France le soin d’occuper une partie du territoire sans
pour autant lui donné la souveraineté.

Grâce a ses territoires ultra marin la France est présente dans de très nombreuse parti du monde,
Sud-Américain, l’Océan Atlantique, les Antilles, l’Océan Pacifique, l’Océan Indien et l’Antarctique.

Ces territoires sont issus de l’ancien Empire colonial français qui était des colonies française de la
1er vague de colonisation. Ces espaces offrent de nombreuses particularités, ils ne sont pas
homogènes.

I - Des territoires de l’altérité

A) Des statuts juridiques complexes liés à l’histoire coloniale

Les liens sont divers, spécifiques à chacun. Des liens anciens et se manifestent aujourd’hui par
des statuts administratifs et des degrés d’autonomies variés.
La distinction entre DROM, COM et Territoire à statut spécifique date de 2003, il y a eu une
révision de la Constitution française, on avait rationalisé les statuts des collectivités territoriales.
On a donc changé DOM-TOM, on trouve 5 DROM. Ces départements et régions d’outre-mer sont
des territoires qui sont le plus intégrés à la R. française du point de vue de leur statut. Leur statut
est proche des départements français.
Autre statut, COM. Ces collectivités d’outre-mer bénéficient d’une autonomie plus grande et des
compétences plus étendues.
Et enfin les territoires à statut spécifique qui sont plus au moins classable.

Cette répartition va avoir comme conséquence une hétérogénéité.

B) Des conditions naturelles spécifiques

Les territoires d’outre-mer sont en général des iles ou des archipels, sauf exception. Les conditions
naturelles sont très différentes. Cela pose des problèmes spécifiques de gestion. Ils offrent des
climats différents, polaire ou encore tropicale, équatoriale. Des paysages très contrastés. Ces
territoires en zone inter-tropical on a des risques naturels particuliers importants, séismes,
cyclones, des maladies (endémies)…
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II - Des territoires stratégiques pour la France

A) Un très grand domaine maritime

Grâce à ses territoires la France possède la ZEE (Zone Economique Exclusive) l’une des plus
importantes. Le domaine maritime français se classe au 2ème rang mondial après les States.

ZEE : Espace maritime qui s’étend au delà de la mer territoriale (espace maritime sur lequel l’État
exerce sa souveraineté) jusqu’a 200 milles nautiques (= 370 km) à partir des côtes. L’État n’est
pas souveraine mais la France à le droit d’exploiter exclusivement cet espace. Cela représente
pour la France plus de 10 millions de KM2.

B) Le maintien de la présence franchise dans le monde

Permet de contrôler les positions stratégiques qui permettent aux pays d’avoir une suprématie
géopolitique dans divers parties du globe :
- ça présence sur tous les continents, avec les grandes routes commerciales
- effecteur des activités particulières, des lancements de satellites géostationnaires
- essai nucléaire que la France à effectuer jusqu’en 1996
- recherche scientifique avec la terre Adélie qui est une terre faite pour ça.

III - Des périphéries mal intégrés

A) Des territoires caractéristiques de « Pays du Sud »

Tout d’abord les territoires français situées outre-mer se caractérise par des spécificité
d’ordre démographique, le peuplement et la structure des population. Les îles tropicales elles sont
densément peuplées. Dans les îles tropicales, les taux de natalité restent élevés et supérieur au
tôt de la métropole même si on note une baise dans les îles ont considère que les territoires n’ont
pas encore achevés leur transition démographique et en se sens ils se rattachent à la catégorie
des pays en développement. Taux de natalité élevé = population jeune. La Guyane est très peu
peuplée —> Forêt

Dans certains nombre de ses territoires, les populations sont souvent métissées, origines
variées : européenne, africaine, indienne, amérindienne.. Ce métissage offre une très grande
diversité culturelle. Mais ce phénomène aboutit à des problèmes d’intégrations qui sont liées à
plusieurs vagues d’immigration qui peuvent être clandestines.

Les activités économiques des territoires français outremer sont très voir trop spécialisées.
Ces territoires vivent d’activités agricoles et du tourisme saisonnier, ces secteurs sont fortement
dépendants des marchés financiers. Si un secteur est en crise et si il ne vit que d’un secteur cela
pose des problèmes économiques… L’agriculture est dépendante de la métropole et le tourisme
est dépendent de la fréquentation saisonnière. Ils n’ont pas d’industrie très développé mais
quelques exceptions avec le centre spatial en Guyane et en Nouvelle-Calédonie avec le nickel.
Les difficultés sociales, si on observe les différents indicateurs économiques, ils ont un niveau de
développement éco et sociale inférieur à celui de la métropole et cet déséquilibre se manifeste par
deux éléments : un taux de chômage plus élevé qu’en métropole et un PIB par habitant inférieur à
la moyenne nationale.

B) Une très forte dépendance envers l’État et l’Union européenne

Si il y dépendance c’est que l’État et l’UE veulent corriger les déséquilibre entre la métropole et les
territoires d’outre-mer. Les territoires vont bénéficier de certaines aides financières le problèmes
étant que ses aides sont insuffisantes, disparates. Mais l’UE fait une distinction importante entre
deux types de territoires qui vont avoir des aides différentes : soit des RUP (régions
UltraPériphériques), se sont des DROM qui se rapproche le plus des statuts du droit communs de
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la métropole (Guyane, Guadeloupe.. ) soit des PTOM (Pays et Territoires d’Outre-Mer) tout ce qui
n’est pas DROM, les autres territoires. Ces calcifications vont dépendre du statut des aides
financières des plus importantes. Seul les RUP vont bénéficier d’un nombre important de
subventions importante contrairement aux PTOM les subventions sont moins importantes.

Entre 2007 et 2013 l’UE a versé des sommes importantes par différents fonds de soutien, le
FEDER, le FSE et le FEADER. Les autres territoires possèdent seulement le FED. Ce soutien
permet à l’UE de financer certains pays en voix de développement que l’on appelle des ACP
(Afrique Caraïbe et Pacifique) issus de la décolonisation. Pour l’UE les COM qui font partis de la
République ne font pas partis de l’UE —> il existe en France des catégories de territoires qui ne
font pas partis de l’UE.
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Partie. 3. Droit et développement

Chapitre 1. L’émergence de la notion de développement


durable
Le développement durable touche tous les domaines de notre société. Elle parait pour la première
fois en 1980 dans un texte pour l’Union internationale pour la Conservation de la Nature. Il faut
atteindre 1987 pour qu’un texte définisse le contexte de DD. Le DD tire son origine de rapport
Brundtland, elle a prononcé un discours avec une définition claire et précise. Ce texte et cette
notion émerge dans un contexte planétaire, mondiale et dans l’Organisation des Nations Unies
(communauté internationale) —> droit international.

I - Développement ou « mal-développement »?

Contexte des années 1970 où on assiste à un tournant la pensé économique et on va commencer


à entendre des voix discordantes qui tentent à remettre en question le modèle de développement
capitaliste, imposer par les grandes puissance occidentales au lendemain de la 1er Guerre
mondiale. Ce modèle économique ne va pas de soi et peut poser des questions. Le «  Rapport
Meadows » est un ouvrage qui regroupe des personnes influencent qui vont réfléchir à l’évolution
de l’économie. En 1972, le club de Rome publie un texte importante « The Limits to Growth » —>
il remet en cause (pendant les 30 Glorieuses on croit à la croissance de l’économie) la croissance
des pays en parlant de conséquences néfastes et souligne les conséquences du développement
industriel et l’accroissement démographique mondiales sur l’environnement.


C’est à cette époque que se développe les campagnes, les mouvements écologistes, les
missions à gaz et effet de serre… Elles vont avoir un rebondissement en 1973, ces
questionnements sont portés sur la scène internationale avec le choc pétrolier qui va les affoler.

Mais aussi un choc pétrolier en 1979.

On prend conscience que les ressources naturelles ne sont pas inépuisable. Il se pose comme
problèmes la santé publique et aussi sur l’alimentation.

Comment on peut nourrir tout le monde sachant qu’on est en pleine croissance démographique
mais aussi sur les ressources énergétiques ?

Les instances internationales, les chercheurs vont penser autrement le développement. Ils vont
proposer des choses plus aboutit :

- La « société de conservation » en 1969 par Edward Goldsmith —> met en avant cette nécessité
de préserver les ressources


- La « croissance zéro » en 1972 inspiré du Rapport Meadows —> elle préconise que toutes les
activités économiques devraient tendre à un état d’équilibre, stable entre les besoins et la
production


- Le «  développement autre  » en 1975 inspiré du Rapport de la fondation suédoise —> le


développement est envisagé comme un développement endogène (qui se dirige vers l’intérieur)
en adéquation avec les besoins réels des populations et des sociétés en harmonie avec la
nature


- L’ « éco-développement » en 1977 formulée par un économisme français —> on met en garde


contre le risque d’une catastrophe écologique planétaire qui serait imputable à une croissance
économique non controlé.

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On passe du PIB par habitant qui est utilisé aux USA en 1930, et en 1950 en France. Cette indice
va être délaissée et on va changer en indice de développement humain IDH. L’IDH est construit
avec l’espérance de vie à la naissance, le niveau d’étude, le taux d’alphabétisation à l’âge adulte
ou le niveau de vie. Il permet de nuancer les comparaisons à l’aide d’indices plus simple.

II - La proposition d’un développement « durable » plus équilibré

—> un concept défini en 1987 par le rapport Brundtland, texte rédigé sous l’égide des Nations
Unis.

—> une notion précisée en 1992 lors du Sommet de la Terre, on assiste sur la nation de
développement mais on ne peut dire que DD c’est l’environnement, c’est tout un ensemble. Le
DD se fonde sur l’idée du respect et de conciliation de différents intérêts : environnemental,
économique et social. Parfois on rajoute un 4ème pilier : la culture.

Gestion intégrés des problèmes en prenant en compte des différents intérêts qui ne vont pas
dans le même sens.

En 1992 élaboration d’un texte «  agenda 21  », ensemble de recommandation/préconisation


concrète qui vont mettre en oeuvre les principes du DD. Il contient pus de 2500 recommandations
à l’échelle mondiale et que les pays invitent les états à appliquer concrètement ses
recommandations.

III - Les critiques de la notion de développement durable

- D’un point de vue historique l’idée de durabilité est plus ancienne que la mode actuelle du DD.

- D’après certaines personnes, le développement doit être durable ce n’est rien d’autre qu’un
pléonasme.

- Véritable oxymore, il instrumentalisme cette notion de DD et considère qu’il s’agit d’une véritable
injonction contradictoire, utilisé à outrance par les pouvoirs en place pour cacher les vrais réalité
et tromper les populations.

- le DD est trop dépolitisé —> il n’impliquerai pas de transformation radicale mais de simple
aménagement de l’actuelle économie mondialisée.

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Chapitre 2. Développement durable et changement


climatique
Le changement climatique, discours débattu. Le GEIC est créé un 1988, 1 an après le rapport
Brundtland il a pour objectif de mesurer l’intensité du changement climatique. Les scientifiques
procèdent à la modélisation. Le GEIC s’appuie sur le passé pour propre des scénarios possibles
pour le futur. Même si ce n’est que des scénarios, le GEIC considère que le réchauffement
climatique est dû à l’homme de manière extrêmement probable.

Un climato sceptique est quelqu’un qui pense que le réchauffement climatique n’est pas dû à
l’homme.

L’accord de Paris du 12 décembre 2015 adopté par la communauté internationale à l’issu de la


COP 21. Cette accord est présentée comme le 1er accord universel et contraignant. Signé par la
grande majorité des états et à ce jour les conditions pour son entré en vigueur, et l’intérêt c’est
qu’il concerne à la fois des pays développés et en développement. Et en ce sens il peut être
considéré comme une avancé par rapport au protocole de Kyoto en 1997, on ne devait pas
donner aux pays en développement d’objectif chiffré en réduction d’effet de gaz à effet de sphère
mais aussi de ne pas avoir été appliquer par les USA. Il avait signé mais pas ratifié. L’accord de
Paris a peut être une chance d’être plus efficace dans la mesure où les USA et la Chine s’engage
à mettre en oeuvre les mesures adéquates.

Problème : l’accord de Paris ne prévoit pas de sanction en cas de non respect des engagements.

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