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Université Hassan II- Mohammedia, Faculté des Sciences

Juridiques Economiques et Sociales- Mohammedia.

Semestre : 2

Thème de l’exposé :

Le citoyen objet ou source de pouvoir

Présenté par : Encadré par : PR. NOURA BENREZZOUK

MAIZI MOHAMED

AHLAM MAHBAB

ZINEB LEMHAINI

OUMAIMAE KARAM

MERYEM MAKBOUL

ANNEE UNIVERSITAIRE : 2018/2019

INTRODUCTION
De nos jours, on remarque que la notion d'État est utilisée dans tous les
contextes; que ce soit dans la vie quotidienne ou dans des sujets plus
complexes, ce terme est omniprésent, surtout dans les médias. Au XVII ème
siècle, Louis XIV définissait l'État de la manière suivante : « L'État c'est moi »;
de nos jours la conception n'est plus la même. En effet, l'État se définit
aujourd'hui comme une personne morale titulaire de la souveraineté, et étant
constitué d'un territoire, d'une population et d'une organisation juridique et
politique.

À proprement parler, cette définition laisserait penser que tous les États se
rassemblent puisque toutes les entités correspondent à la définition de l'État.
Cependant il est nécessaire de distinguer entre chaque État parce-que chacun a
sa propre organisation et son propre pouvoir.

En effet, le pouvoir c'est la capacité dont bénéficie une personne pour


soumettre à une autre personne ou plusieurs personnes à adopter un
comportement dont ils ne sont pas forcément convaincus.

Quant au citoyen c’est une personne qui relève de la protection et de l'autorité


de l'État dont il est un ressortissant, il bénéficie des droits civiques et politiques
et doit accomplir des devoirs envers l'État On peut dire aussi que le citoyen de
l'État est une personne qui remplit les conditions légales.

Généralement les conditions d'accès à la citoyenneté (la nationalité, l’âge et la


moralité) sont aussi des éléments exigés pour être dans la capacité d'être
électeur et être candidat à une élection.

À travers l'histoire on peut constater un changement dans les relations entre le


citoyen et le pouvoir et c'est après le XVIIIème siècle que les philosophes de
lumières, notamment Montesquieu qui a souligné dans l'esprit des lois « Par
la disposition des choses, le pouvoir arrête le Pouvoir ».

À proprement dit c'est le régime démocratique et surtout la démocratie


représentative qui a permis au citoyen d’avoir un rôle très important dans
l’exercice du pouvoir.
L'analyse entre le citoyen et le pouvoir politique est d'une très grande
importante puisqu'il permet d'identifier la nature d'un régime politique, d'où
l'importance de ce sujet.

La problématique posée par la présente recherche repose sur deux questions à


savoir la relation entre le citoyen et le pouvoir en tant qu'objet et source du
pouvoir de l'État ? Et comment le citoyen participe-t-il au pouvoir ?

Il apparaît alors essentiel, ici d'étudier dans un premier temps le citoyen objet
du pouvoir, pour présenter dans un deuxième lieu le citoyen source du pouvoir
par le plan suivant :

Énoncé du plan :
I. Le citoyen objet du pouvoir
a) Le régime autoritaire
b) La remise en cause du pouvoir absolue

II. Le citoyen source du pouvoir


a) Le régime démocratique
b) La participation du citoyen à l’exercice du pouvoir

I) le citoyen objet du pouvoir


a-le régime autoritaire
Le régime autoritaire ou L'autoritarisme est le caractère autoritaire, arbitraire
d'un régime ou d'un pouvoir politique qui veut imposer à la société et aux
citoyens son idéologie et la toute-puissance de l'Etat. Consiste une
prééminence, une hypertrophie de l'autorité érigée en valeur suprême Les
rapports entre les gouvernants et les citoyens sont fondés sur la force et non
sur une légitimité démocratique. Un régime politique autoritaire est un régime
politique qui par divers moyens (propagande, encadrement de la population,
répression) cherche la soumission et l'obéissance de la société. Une
personnalité autoritaire se caractérise par une dérive de l'autorité vers une
tentative de domination d'autres personnes. Le pouvoir, à la main d'une seule
personne ou d’un seul chef n'est pas partagé et il n'existe pas de contrôle du
pouvoir exécutif. Les élections, s'il y en a, ne sont qu'une apparence de
démocratie et ne servent qu'à légitimer le régime sur le plan extérieur et à
endormir les citoyens. L'un des fondements de l'autoritarisme est le rejet de
l'individualisme et la négation des droits de l'individu.

-Le régime autoritaire se caractérise par :

Un pluralisme limité, la présence non pas d'une idéologie mais d'une «


mentalité », plus lâche et moins élaborée, une apathie et une dépolitisation des
populations, qui favorise l'absence de mobilisations collectives, un pouvoir aux
mains de peu de personnes, dont les frontières (notamment entre pouvoirs
législatif, exécutif et judiciaire) sont floues. D'autres aspects peuvent être
présents comme : l'absence de contrôle des pouvoirs, l'absence de légitimité,
du principe de souveraineté nationale : le peuple n'a pas le droit de vote, ou le
système électif rend les votes sans objet. la restriction des libertés individuelles

L’autoritarisme est un système politique se caractérisant par une confiscation


du pouvoir au profit du gouvernement en place, se traduisant par l’absence
d’élection (ou des élections truquées), une répression policière importante
(existence d’une police politique), une forte limitation des libertés et
l’existence d’une censure.

-Les régimes autoritaires se distinguent des régimes démocratiques par


deux éléments :

-Les élections n’existent pas ou ne permettent pas réellement une compétition


ouverte à d’autres groupements politiques.

-L’expression publique d’un désaccord sur la politique du gouvernement n’est


pas ou faiblement tolérée.
Les régimes autoritaires se distinguent également des régimes totalitaires car
ils n’exigent pas des citoyens qu’ils partagent l’idéologie du pouvoir, soit qu’ils
tolèrent et entretiennent l’indifférence généralisée, soit qu’il se satisfait d’une
adhésion publique extérieure sans rechercher à remodeler les mentalités

-Autres caractéristiques d’un régime autoritaire :

-Patrimonialisme traditionnel (Max Weber) : le gouvernement repose sur


l’autorité d’un souverain qui détient les biens de l’Etat. Ainsi des monarchies
d’Ancien Régime

-Césarisme, bonapartisme : prééminence de l’exécutif détenu par un dirigeant


qui règne à vie. Ainsi de Bonaparte.

b) La remise en cause du pouvoir absolue


Au XVIIIème siècle les philosophes de la lumière décident de mettre fin à
l’absolutisme. Leurs butes était la raison et la liberté. Dans cette période ces
philosophes vont essayer de mettre fin à la monarchie absolue qui était un
régime autoritaire qui ne tient absolument pas compte des droits de l'homme.
Sans oublier le problème que pose Le pouvoir quand il disparaissait avec la
personne qui l’incarnait. Conséquence : carence du pouvoir. Mais comment
faire face à ce régime autoritaire ?

C'est tout d'abord par la dissociation du pouvoir de la personne. Donc il faut


limiter le pouvoir et fixer des bornes a la capacité que l'on reconnaît aux
gouvernements d'organiser la société.

Cette dépersonnalisation est réalisée, grâce à la notion d’Institution ;


l’application de la théorie de l’Institution à l’Etat va se traduire par l’attribution
d’un statut juridique à l’Etat : la Constitution. Cette Constitution doit permettre
à l’Etat d’exister mais aussi de le limiter.

Georges Burdeau : « L’Etat c’est le pouvoir institutionnalisé »

Avoir du pouvoir, c’est être capable d’imposer sa propre volonté sur celle des
autres».

Chantebout : « Avoir du pouvoir politique, c’est être capable d’organiser la


société en fonction des fins qu’on lui suppose »
Cette définition vaut aussi bien pour les sociétés « avancées » que pour les
sociétés primitives. Dans cette dernière, le pouvoir s’incarne dans le chef, qui
est chef parce qu’il est le plus fort : il impose sa volonté aux autres membres du
groupe. Dans ce cas précis, le pouvoir est personnifié.

Or, si l’on observe l’évolution de la société primitive, on constate que,


progressivement, les gouvernés ont une cherché une forme d’expression du
pouvoir politique, qui permette de remédier aux inconvénients de la
personnification de ce pouvoir : on en vient à l’idée, que le pouvoir doit avoir
son siège dans une entité abstraite dépersonnalisée, autrement dit, dans une
Institution.

Cette théorie vient du juriste Maurice Hauriou : c’est un des pères du droit
public français. Dans son Traité constitutionnel, de 1925, il dit :

« L’Institution est une organisation sociale créée par un pouvoir, qui dure parce
qu’elle contient une idée fondamentale acceptée par la majorité des membres
du groupe »

A la base de tout groupement humain, la théorie de l’Institution identifie 3


choses :

• une volonté politique collective : c’est l’idée d’un projet de société à réaliser
en commun et d’intérêts communs à défendre

• adhésion de l’ensemble des membres à ce projet : pour que cette volonté


collective se concrétise, il faut l’adhésion de tous les membres ; ils vont
acquérir l’esprit de corps, qui rejoint la notion de « nation ». Par conséquent, ils
vont affecter à la réalisation de ce projet politique, un certain nombre de
moyens qui vont permettre à l’Institution de fonctionner

• désignation d’organes chargés de les représenter : le but de ces organes est


de faire fonctionner le système suivant certaines règles ; ils forment alors un
statut juridique qui regroupe l’ensemble des règles qui régissent le
fonctionnement de l’Institution

II) le citoyen source du pouvoir


a) Le régime démocratique
«Démocratie » est un mot grec qui signifie le pouvoir (krâtos) au peuple
(dêmos). Inventée par les Athéniens en même temps que le régime politique
qui porte ce nom elle apparaît en 510 avant J.-C., lorsque la cité d'Athènes
renverse ses tyrans. À l’époque, la démocratie se comprend donc comme le
pouvoir du peuple assemblé qui doit assurer l'intérêt général. C'est aussi la
possibilité pour tous les citoyens de participer aux différentes institutions de la
cité.

«Le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple» est la formule


célèbre d'Abraham Lincoln pour définir la démocratie. Cette définition est, en
outre, proche de son sens étymologique, démocratie venant du grec
demokratia pouvant être traduit par l'expression "pouvoir du peuple” (demo :
peuple, kratos : pouvoir).

Ce type de régime se particularise par le fait que le pouvoir y est exercé par le
peuple, ou du moins, par ceux dont la qualité de citoyen est reconnue. Ainsi
comprise, la démocratie s’oppose à la monarchie (gouvernement d'un seul) et à
l'oligarchie (gouvernement d'un groupe particulier).

La démocratie repose sur une certaine conception de la souveraineté


populaire. La théorie de la souveraineté populaire est la base théorique de la
démocratie. En effet, toutes les démocraties proclament que la souveraineté
appartient au peuple. Cette conception a notamment été développée par Jean-
Jacques Rousseau dans Le contrat social. Selon lui, le titulaire de la
souveraineté, c'est le peuple réel, c'est à dire l'ensemble des citoyens.

Ainsi, chaque citoyen détient une parcelle de souveraineté : “ s'il y a 10 000


citoyens, chaque citoyen a pour sa part la dix-millième partie de l'autorité
suprême".

Dans nos jours les États modernes reposent sur des principes démocratiques.
Les principales fonctions d’une autre politique donnée chargée avec le rôle de
régler la vie sociale de ces sujets sont confiées a ses diverses instituions. Il s’agit
de ce fait d’une organisation institutionnalisée du pouvoir politique.
Dans le régime démocratique, l’exercice de ce pouvoir est confié à des
représentants, élus par le peuple et chargés de gouverner au nom de la nation
les citoyens qui jouissent du droit du vote composent le corps électoral.

b) la participation du citoyen à l'exercice du pouvoir


Les débats n’ont jamais cessé entre tenants de la démocratie directe et tenants
de la « représentation ».

Ou bien les citoyens assemblés décident eux-mêmes, directement, en toute


matière d’intérêt public. Non seulement doivent-ils alors être régulièrement
convoqués, mais aussi sans cesse « convocables », étant donné le caractère
imprévisible des circonstances. Ou En appeler directement aux citoyens
assemblés paraît le meilleur moyen d’éviter la captation des décisions du
peuple.

Toutefois, cette apparence est contredite si on songe un instant aux


phénomènes de groupe, qui adviennent même en des groupes restreints :
rivalités, ruses, apparition de « chefs » – généralement les plus grossiers, ceux
qui, parlant haut et fort, savent attirer l’opinion.

C’est précisément parce que Platon identifiait toute démocratie à la


démocratie directe qu’il en fut le plus ardent pourfendeur : il voyait fort bien
que les plus violents, les plus dominateurs captaient les passions et les opinions
de tous les autres et il voyait fort bien que si l’opinion de chacun est censée
être légitime, il n’y a plus ni vrai ni faux – ni bien ni mal, ni juste ni injuste.

Les ignorants auront raison contre les savants, les enfants contre l’expérience
des plus âgés, les voyous contre les hommes honnêtes, et ainsi du reste, de
sorte qu’à la fin, les rapports de force l’emporteront. Ainsi Athènes devenue,
en guise de démocratie, la proie des démagogues, sombra dans la tyrannie.

Resterait donc la démocratie représentative. Rousseau y voyait, non sans


raisons, le danger majeur que les représentants du peuple confondent leur
intérêt avec l’intérêt public, ou encore qu’ils obéissent à des intérêts de
groupes particuliers. Ce danger peut toutefois être considérablement réduit si
les représentants du peuple sont élus pour des durées courtes – et surtout si
des institutions de contrôle de leurs décisions et actes sont mises en place
(avec un clair pouvoir de contrainte en cas de trahison ou malversation).

L’autre risque majeur tient à ce que les représentants du peuple deviennent


des professionnels de la politique, ce qui peut s’entendre en deux acceptions
fort différentes.

C’est que le marketing publicitaire requiert expérience et compétence en un


sens tout autre que l’art politique. Pour capter émotions et croyances, il faut,
non un peuple mais un public – non des citoyens, mais des consommateurs
d’images. Il faut donc savoir susciter les fantasmes enveloppés implicitement
dans éléments de langage, slogans, coupe de cheveux, couleur des cravates et
costumes. Si en revanche, les techniques de captation des émois cèdent la
place à des sciences politiques, alors la conduite des affaires publiques risque
de n’être plus démocratique mais, au sens strict, une « aristocratie » comme
gouvernement des plus savants, des « meilleurs ».

Or la profession de foi démocratique va dans un sens diamétralement opposé :


elle accorde à chacun la capacité de juger droitement de l’intérêt public, ce qui
s’exprime par l’égalité des suffrages. Que vous soyez riche ou pauvre, puissant
ou non, célèbre ou obscur inconnu, votre bulletin de vote compte une voix,
comme le bulletin de tout autre : il n’y a pas de spécialiste en matière politique.
C’est la raison pour laquelle les « électeurs » sont, en démocratie, « éligibles » :
l’accès aux fonctions politiques est ouvert aux citoyens.

Ayant indiqué quelques réflexions soulevées par l’idée d’un pouvoir politique
qui trouve son fondement dans le peuple, et est exercé par le peuple lui-même,
reste toutefois à dire qu’il est nécessaire d’interroger ce qu’il faut entendre par
peuple.

U bien les citoyens décident, mais indirectement, par le truchement de leurs


représentants, ce qui est concevable à de multiples niveaux de l’existence
sociale.

La représentation institue le peuple comme peuple politique, elle institue à la


fois le représentant, par exemple le monarque, et le représenté, qui est
toujours le peuple. Ainsi au théâtre, par la représentation adviennent à la fois
le représentant et le représenté.
Or, Rousseau refuse ce type d’artificialisme et voit dans la délégation de
pouvoir son abolition. C’est au contraire, selon lui, dans l’aptitude de chacun à
être à la fois « souverain », c’est à dire législateur, et « sujet », c’est à dire
obéissant aux lois, que réside la citoyenneté. Ce n’est nullement la liberté
métaphysique, mais la liberté civile et politique que Rousseau a seule en vue
quand il déclare que celle-ci consiste à « obéir à la loi qu’on se donne. »

En démocratie directe les mêmes sont « souverains » et « sujets » ; en


démocratie représentative, le « souverain » délègue à ses représentants la
puissance législative dévolue donc à l’Assemblée des représentants du peuple.

En appeler directement aux citoyens assemblés paraît le meilleur moyen


d’éviter la captation des décisions du peuple. Toutefois, cette apparence est
contredite si on songe un instant aux phénomènes de groupe, qui adviennent
même en des groupes restreints : rivalités, ruses, apparition de « chefs » –
généralement les plus grossiers, ceux qui, parlant haut et fort, savent attirer
l’opinion. C’est précisément parce que Platon identifiait toute démocratie à la
démocratie directe qu’il en fut le plus ardent pourfendeur : il voyait fort bien
que les plus violents, les plus dominateurs captaient les passions et les opinions
de tous les autres et il voyait fort bien que si l’opinion de chacun est censée
être légitime, il n’y a plus ni vrai ni faux – ni bien ni mal, ni juste ni injuste. Les
ignorants auront raison contre les savants, les enfants contre l’expérience des
plus âgés, les voyous contre les hommes honnêtes, et ainsi du reste, de sorte
qu’à la fin, les rapports de force l’emporteront. Ainsi Athènes devenue, en
guise de démocratie, la proie des démagogues, sombra dans la tyrannie.

Resterait donc la démocratie représentative. Rousseau y voyait, non sans


raisons, le danger majeur que les représentants du peuple confondent leur
intérêt avec l’intérêt public, ou encore qu’ils obéissent à des intérêts de
groupes particuliers. Ce danger peut toutefois être considérablement réduit si
les représentants du peuple sont élus pour des durées courtes – et surtout si
des institutions de contrôle de leurs décisions et actes sont mises en place
(avec un clair pouvoir de contrainte en cas de trahison ou malversation).

L’autre risque majeur tient à ce que les représentants du peuple deviennent


des professionnels de la politique, ce qui peut s’entendre en deux acceptions
fort différentes. C’est que le marketing publicitaire requiert expérience et
compétence en un sens tout autre que l’art politique. Pour capter émotions et
croyances, il faut, non un peuple mais un public – non des citoyens, mais des
consommateurs d’images. Il faut donc savoir susciter les fantasmes enveloppés
implicitement dans éléments de langage, slogans, coupe de cheveux, couleur
des cravates et costumes. Si en revanche, les techniques de captation des
émois cèdent la place à des sciences politiques, alors la conduite des affaires
publiques risque de n’être plus démocratique mais, au sens strict, une «
aristocratie » comme gouvernement des plus savants, des « meilleurs ».

Or la profession de foi démocratique va dans un sens diamétralement opposé :


elle accorde à chacun la capacité de juger droitement de l’intérêt public, ce qui
s’exprime par l’égalité des suffrages. Que vous soyez riche ou pauvre, puissant
ou non, célèbre ou obscur inconnu, votre bulletin de vote compte une voix,
comme le bulletin de tout autre : il n’y a pas de spécialiste en matière politique.
C’est la raison pour laquelle les « électeurs » sont, en démocratie, « éligibles » :
l’accès aux fonctions politiques est ouvert aux citoyens.

Ayant indiqué quelques réflexions soulevées par l’idée d’un pouvoir politique
qui trouve son fondement dans le peuple, et est exercé par le peuple lui-même,
reste toutefois à dire qu’il est nécessaire d’interroger ce qu’il faut entendre par
peuple.

CONCLUSION
Le citoyen est passé par plusieurs étapes : Avant le XVIIIème siècle il a été
soumis à l'autoritarisme qui est un caractère, d'un régime autoritaire qui veut
s'imposer à la société et son idéologie et la toute-puissance de l'État. Dont le
pouvoir, aux mains d'un seul homme ce qui montre l'absolutisme.

Dans le 18e siècle le besoin des citoyens à la liberté va permettre la dissociation


du pouvoir de la personne ce qui va mettre fin à l'absolutisme. Le régime
démocratique à son tour va permettre au citoyen d'exercer le pouvoir et
surtout la démocratie représentative qui va permettre au citoyen de participer
à l'exercice du pouvoir et d'avoir le rôle le plus important.
En fin de compte la relation du citoyen avec le pouvoir est encadré par La
constitution de chaque État, cette relation se trouve sous différentes formes
dans lequel le point est mis sur l'organisation du pouvoir dans chaque système,
et c'est décidés par le choix constitutionnel, la séparation du pouvoir présente
une diversité des systèmes dits libérale.

La question qui peut être dévoilée Quelle organisation du pouvoir au sein des
systèmes libéraux pout assurer la sécurité ?

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