Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ÉCONOMIE POLITIQUE
Livre I MACROÉCONOMIE
1ère Année
Prof PIERRE DAGBO G.
2
Prof PIERRE DAGBO G.
3
Prof PIERRE DAGBO G.
AVANT PROPOS
1- L’objectif du manuel
L'objectif fondamental de ce manuel est de familiariser l'étudiant
avec les concepts de base de la macroéconomie et de la
microéconomie et d'en présenter les fondements. Il s'agit pour nous
de susciter l'intérêt de l'étudiant pour l'économie politique en lui
montrant comment celle-ci peut-être utiliser pour mieux
comprendre les problèmes qu'il vit au quotidien.
2- L’objectif spécifique
Ce manuel amènera l'étudiant à :
4
Prof PIERRE DAGBO G.
5
Prof PIERRE DAGBO G.
Sommaire
INTRODUCTION........................................................................................7
CHAPITRE 1 : QU’EST-CE QUE L'ÉCONOMIE....................................11
CHAPITRE 2 : LES AXES GÉNÉRAUX DE...........................................27
DÉVELOPPEMENT DE LA PENSÉE............................27
CHAPITRE 3 : LE PROBLÈME ÉCONOMIQUE....................................50
CHAPITRE 4 : LES FORCES DU MARCHE :.......................................63
L’OFFRE ET LA DEMANDE.........................................63
6
Prof PIERRE DAGBO G.
INTRODUCTION
Les relations entre « l'Etat » et le « marché » créent ce que l'on
appelle I « l'économie politique ». Le concept « économie politique »
a été employé pour la première fois par Antoine de Montchrestien,
qui a publié en France, en 1615, un traité de l'économie politique.
On peut la définir en disant qu'elle a pour objet l’étude de l’activité
que des hommes vivant en société déploient pour satisfaire leurs
besoins matériels et augmenter leur bien-être. Elle s’intéresse donc
à la vie économique. Sans l’existence de l’État et du marché,
l’économie politique n’existerait pas. En effet, en l’absence de l’État
ce sont les forces du marché et du mécanisme des prix qui
détermineraient les résultats de l’activité économique ; ceci serait
alors le monde parfait selon les économistes. En l’absence du
marché, ce serait plus tôt l’État qui déciderait de l’allocation des
ressources. Ce serait alors le monde parfait selon les adeptes de la
science politique. Bien que le monde parfait selon l’une ou l’autre
thèse ne saurait exister dans sa forme pure, les influences relatives
du marché ou de l’État changent selon les circonstances et les
époques. C’est pourquoi les concepts de « marché » et de « l’État »
sont ceux qu’a définis Max Weber comme des types idéaux.
Le terme « économie politique » a toujours été défini avec une
certaine ambiguïté. En effet, ADAM SMITH et les tenants de
l’Économie classique l’utilise pour désigner ce qui aujourd’hui est
7
Prof PIERRE DAGBO G.
8
Prof PIERRE DAGBO G.
9
Prof PIERRE DAGBO G.
10
Prof PIERRE DAGBO G.
11
Prof PIERRE DAGBO G.
Définition de l'économie
Toutes les questions économiques émanent du problème de la
rareté.
Parce que les ressources disponibles pour satisfaire nos
besoins sont insuffisantes, nous ne pouvons obtenir tout ce
que nous
Voulons et nous devons donc faire des choix
L'économie est la science qui étudie les choix que font les gens pour
résoudre le problème de la rareté.
La microéconomie est l'étude des choix des individus et des
entreprises.
La macroéconomie est l'étude de l'économie nationale et
mondiale
Le mot économie vient du mot grec oikos (maison) et nomos (loi). Il
signifie « administration de la maison ». D'où cette définition
classique de l'économie comme l'administration des ressources rares
citée par Raymond Barre, économiste et ancien premier ministre
français de années 60-70.
12
Prof PIERRE DAGBO G.
13
Prof PIERRE DAGBO G.
14
Prof PIERRE DAGBO G.
Ceteris paribus (toute chose étant égale par ailleurs), plus le revenu
moyen par personne est élevé, plus le niveau de vie est élevé.
On peut se poser des questions telles que : qu'est ce qui fait monter
le niveau de vie? Que font les ivoiriens pour améliorer leur niveau de
vie? Les études macroéconomiques permettent de donner des
réponses à ces questions.
Le coût de la vie est la quantité d'argent qu'il faut à une famille
moyenne pour acheter les biens et services qu'elle consomme. Le
coût de la vie se mesure en monnaie locale: en Côte-d’Ivoire, il sera
en FCFA, aux Etats-Unis, il sera en dollar et en Angleterre, il sera en
livre sterling. Le coût de la vie suit l'inflation. Plus elle sera haute,
plus le coût de la vie va augmenter, alors que la déflation va signifier
une baisse du coût de la vie. Le coût de la vie au fil des ans
augmente, de même que le niveau de vie des gens ne cesse de
s'améliorer.
Comment expliquer ce phénomène: parce que les salaires ont
augmenté plus vite que le coût de la vie ou est-ce le contraire avec
l'inflation.
Qu'est ce qui cause l'inflation? Que pouvons-nous faire pour l'éviter?
L'étude de la macroéconomie apporte des réponses à ce type de
question.
15
Prof PIERRE DAGBO G.
LE RAISONNEMENT ÉCONOMIQUE
Les économistes ont un mode de raisonnement particulier tournant
autour d'un certain nombre de choix et de compromis. La rareté
impose des choix et faire un choix veut dire renoncer à autre chose
qu'on aurait pu faire ou choisir.
Un choix est vu comme un compromis et un compromis signifie une
renonciation. On renonce à une chose pour en obtenir une autre
Exemple courant: du riz ou des fusils.
La notion de compromis est centrale en microéconomie et en
macroéconomie.
16
Prof PIERRE DAGBO G.
17
Prof PIERRE DAGBO G.
L’OBSERVATION ET LA MESURE
Les économistes observent les faits et mesurent les données sur des
phénomènes comme les ressources humaines, les salaires, les
heures de travail, les ressources naturelles, les prix et les quantités
de divers services produits, les impôts et les dépenses des
gouvernements, les quantités des biens et services achetés et
vendus à d'autres pays.
18
Prof PIERRE DAGBO G.
19
Prof PIERRE DAGBO G.
20
Prof PIERRE DAGBO G.
21
Prof PIERRE DAGBO G.
22
Prof PIERRE DAGBO G.
23
Prof PIERRE DAGBO G.
RÉSUMÉ
Les questions économiques découlent de la rareté L'économie est
une science sociale dans laquelle les gens font des choix et des
24
Prof PIERRE DAGBO G.
25
Prof PIERRE DAGBO G.
26
Prof PIERRE DAGBO G.
27
Prof PIERRE DAGBO G.
28
Prof PIERRE DAGBO G.
29
Prof PIERRE DAGBO G.
30
Prof PIERRE DAGBO G.
Somme servant au 1
1
apiement du revenu 1 des
propriétaires
fonciers et les 1
intérêts des
1
avances primitives Total Dont 1 milliard
2 retenu par cette
l’année suivante
Les chiffres en en milliards
Les flèches sont les sens des dépenses
31
Prof PIERRE DAGBO G.
Total avances de
32
Prof PIERRE DAGBO G.
A- Les concepts
Les classiques font référence aux classes, mais l'analyse classique est
centrée sur l’individu.
a- Adam Smith (auteur de « Recherche sur la nature et les causes
de la richesse des nations », 1776) voulant clarifier la signification de
la marchandise remarque que la marchandise présente deux aspects
pour son détenteur :
- c'est un objet utile et en ce sens a une valeur d'usage ;
- elle peut être échangée ce qui permet d'obtenir d'autres
marchandises. D’où la marchandise a une valeur d'échange ou
une valeur-travail commandé. En effet, selon Smith, la valeur
d'échange d'une marchandise c’est la quantité de travail que
cette marchandise peut acheter ou commander.
Ainsi les travailleurs sont à la fois producteurs et vendeurs des
marchandises qu'ils ont réalisées. Si une marchandise X a nécessité
dix heures pour sa fabrication, le travailleur peut l'échanger contre
un bien Y ayant imposé dix heures de travail. Par conséquent la
33
Prof PIERRE DAGBO G.
1 Signalons ici l’existence d’une école néo-ricardienne appelée aussi école néo-
cambridgienne car elle regroupe les plus grands économistes de l’Université de
Cambridge. Ce courant, héritier de la pensée de Ricardo, s’est formé vers 1960 autour
Pierro Sraffa. Il met au centre de ses préoccupations la question de la répartition. Sraffa
analyse la répartition par une relation entre le taux de salaire et le taux de profit. Sraffa
enseigne l’économie à l’Université de Cambridge en Grande-Bretagne après avoir
enseigné à l’Université de Cagliari en Italie. Il a publié un ouvrage en 1960 qui s’intitule
"La production des marchandises par les marchandises : prélude à une critique de
la théorie économique"
34
Prof PIERRE DAGBO G.
35
Prof PIERRE DAGBO G.
36
Prof PIERRE DAGBO G.
37
Prof PIERRE DAGBO G.
2 La force de travail est défini par Marx « l’ensemble des facultés physiques et
intellectuelles qui dans le corps d’un homme, dans sa personnalité vivante et qu’il doit
mettre en mouvement pour produire des choses utiles »
38
Prof PIERRE DAGBO G.
39
Prof PIERRE DAGBO G.
3 Par substance, il faut entendre selon Marx « les besoins naturels tels que nourriture,
vêtements, chauffage, habitation, etc. (qui) différent suivant le climat et autres
particularités physiques d’un pays… Le nombre même des besoins dits naturels est un
produit historique et dépend ainsi en grande partie du degré de civilisation
40
Prof PIERRE DAGBO G.
41
Prof PIERRE DAGBO G.
4 Marx limite l’application de la valeur d’échange aux seules marchandises c-a-d les
biens produits et reproductibles par le travail social. Un bien non reproductible (une
œuvre d’art) n’a pas de valeur mais un prix qui dépend des dispositions des acquéreurs
potentiels.
42
Prof PIERRE DAGBO G.
Ʃplus − valeues
43
Prof PIERRE DAGBO G.
moyenne, supérieure à : =
3,55) : I, IV et V : la production se vend à un prix > à la valeur.
Dans les branches les moins productives (les moins mécanisées : la
composition organique du capital est inférieure à la moyenne) : II et
III : la production se vend à un prix < à la valeur. Or ce sont ces
branches qui créent la plus grande plus-value. Par conséquent il y a
un transfert de plus-value des branches II et III vers I, IV et V,
Quant aux prix de marché et prix de production, ils évoluent ainsi : le
prix de marché fluctue autour du prix de production en fonction de
la situation de l'offre et de la demande sur le marché.
Les mécanismes tendant à réduire ces écarts ont pour effet global
d'accroître la composition organique du capital.
* Une conséquence de l'accumulation : la baisse tendancielle du taux
de profit. L'accumulation entraîne l'accroissement de la composition
organique du capital dans toutes les branches de production en
raison de la concurrence entre les capitalistes. Mais du fait que le
taux de profit est inversement relié à la composition organique du
capital, l'accumulation provoque une tendance inévitable à la baisse
du taux de profit6.
Ainsi, si le taux de plus-value pl/ V reste constant l'élévation de la
composition organique du capital C/V entraîne une tendance à la
baisse du taux de profit. Mais pour parer à cette baisse du taux de
profit les capitalistes vont s'efforcer d'augmenter la plus-value.
6 Les conclusions de Marx et de Ricardo à propos de la tendance à la baisse du taux de
profit convergent. Mais c’est au niveau de l’explication de ce phénomène que les deux
auteurs divergent. En effet Ricardo se réfère à un facteur naturel, en l’occurrence la
baisse de la fertilité du sol ; alors que Marx retient les contradictions inhérentes au
système capitaliste.
44
Prof PIERRE DAGBO G.
45
Prof PIERRE DAGBO G.
46
Prof PIERRE DAGBO G.
CLASSIQUE NEO-CLASSIQUE
- Analyse portant sur le long terme - Analyse de courte période avec l’hypothèse d’offre
donnée des facteurs de production.
- Approche dynamique - Approche statique avec recherche de la meilleure utilisation
des ressources pour le producteur : Equilibre général. Comportement rationnel des agents
économiques.
- Développement économique, - Affection optimale pour maximiser le bien-être croissance
économique pour social.
satisfaire les besoins vitaux de la population.
- Les biens sont reproductibles - Rareté des ressources productives.
- Le capital : avances de fonds par - Le capital : les instruments physiques de production.
les capitalistes.
- Théorie de la valeur-travail - Théorie symétrique de la valeur ou le capital et le travail ont
des rôles équilibrés.
- Théorie objective de la valeur - Théorie subjective de la valeur : maximisation de
(caractéristiques intrinsèques des l’utilité. biens).
- Répartition du produit entre les - Rémunération des facteurs de production.
classes sociales propriétaires des facteurs de
production.
47
Prof PIERRE DAGBO G.
- L'école de Cambridge :
C’est Alfred Marshall (auteur de « Principes d'économie politique »
1890) qui est le représentant de cette école néoclassique anglaise.
Mathématicien, il a recouru à l'algèbre et à la géométrie pour
analyser les relations entre les variables dans des contextes bien
déterminés. En raisonnant sur des firmes « représentatives » (firmes
moyennes n'ayant pas une grande influence sur le reste de
l'économie) il étudie les situations d’équilibre partiel (que nous
verrons plus loin car plus commode que l’équilibre général. Il s'agit
d'étudier l'équilibre d'un agent économique individuel
(consommateur, producteur) ou d'un marché isolé.
48
Prof PIERRE DAGBO G.
Parmi les auteurs de cette école, on peut retenir A.C. Pigou (1877 -
1959). Tous ces auteurs néo-classiques se présentent comme des
défenseurs du libéralisme. Avec quelques nuances cependant
concernant la politique économique.
Alors que Menger était franchement libéral et contre toute mesure
socialisante, A, Marshall se disait en faveur d'une atténuation des
inégalités et, L.Walras était pour la réforme foncière.
A- Les néo-mercantilistes et la théorie générale des choix. Les
décisions, les choix des individus sont le fondement de l'analyse néo-
classique. L’individu connaît ses besoins, les prix et son revenu sont
pour lui une donnée.
En fonction de ces éléments, il choisit de manière optimale ;
l'ensemble des choix des individus membres de la société se
concrétise sur le marché où se forment les prix.
Qu’est-ce qui explique la demande et l'offre autrement dit les choix
des acheteurs et des Vendeurs? C'est la valeur qu'ils attribuent aux
biens qui dépend non pas de leur cout de production mais de leur
utilité ? (Conception subjective de la valeur opposée à la conception
« objective » de la valeur des classiques et de Marx).
Ce concept d'utilité va leur permettre d'élaborer une théorie des prix
relatifs les biens. Le concept d'utilité marginale fait une synthèse
entre les concepts d'utilité et la rareté. L’utilité supplémentaire
fournie par une unité supplémentaire d'un bien, ou utilité marginale
de ce bien, décroît au fur et à mesure que l'individu acquiert de
nouvelles unités de ce bien. C'est le principe de la loi de l'utilité
marginale décroissante. Ce sont les utilités marginales des différents
biens qui expliquent leurs différences de valeur.
La valeur d'un bien dépend donc de son utilité mais aussi du nombre
d'unités déjà acquises, nombre limité par sa rareté.
49
Prof PIERRE DAGBO G.
50
Prof PIERRE DAGBO G.
51
Prof PIERRE DAGBO G.
52
Prof PIERRE DAGBO G.
53
Prof PIERRE DAGBO G.
54
Prof PIERRE DAGBO G.
Fermier 1 1 8 8
Éleveur 8 2 64 16
55
Prof PIERRE DAGBO G.
56
Prof PIERRE DAGBO G.
57
Prof PIERRE DAGBO G.
58
Prof PIERRE DAGBO G.
C ût de renonciation de 1 kg
59
Prof PIERRE DAGBO G.
Viand ( en termes Ri
riz (en termes de
sacrifiée
Riziculteu 1 1
Eleveu 1/ 4
60
Prof PIERRE DAGBO G.
RÉSUMÉ
Chaque individu consomme les biens et les services produits par
plusieurs autres personnes aussi bien dans son pays d'origine que
dans les pays étrangers. L'interdépendance et l'échange sont
61
Prof PIERRE DAGBO G.
62
Prof PIERRE DAGBO G.
63
Prof PIERRE DAGBO G.
pour faire face à la concurrence des uns et des autres. Dans ces
marchés, le consommateur doit faire des choix et des compromis.
Généralement, le prix relatif aussi appelé coût d'opportunité va
dicter les comportements des consommateurs. Le prix relatif est le
prix du bien calculé par rapport au prix d'un panier de bien de
consommation aussi appelé indice de prix à la consommation.
DEUX QUESTIONS À SE POSER
Quelle est la différence entre le prix monétaire d'un bien et le prix
relatif de ce bien? Pourquoi le prix relatif correspond-il au coût
d'opportunité.
LES FORCES DU MARCHÉ : L'OFFRE ET LA DEMANDE
L'offre et la demande sont parmi les mots les plus utilisés par les
économistes. L'offre et la demande sont les forces qui font que les
économies de marché fonctionnent efficacement !
La microéconomie moderne est faite de l'offre, de la demande et de
l'équilibre du marché.
LES MARCHÉS ET LA CONCURRENCE
Les termes offre et demande réfèrent au comportement des
individus, lorsqu'ils interagissent entre eux sur les marchés. Un
marché est la rencontre entre un groupe d'acheteurs et de vendeurs
d'un bien ou d'un service particulier.
- Les acheteurs déterminent la demande.
- Les vendeurs déterminent Y offre.
LES MARCHÉS CONCURRENTIELS
Un marché concurrentiel est un marché sur lequel les acheteurs et
les vendeurs sont trop nombreux pour que l’un ou l'autre d'entre
eux puisse influencer le prix du marché de manière unilatérale. La
concurrence parfaite et la concurrence imparfaite Concurrence
parfaite :
- Produit homogène ;
- Vendeurs et acheteurs sont des preneurs de prix.
64
Prof PIERRE DAGBO G.
Loi de la demande
La loi de la demande stipule que, toutes choses étant égales par
ailleurs, la quantité demandée d'un bien diminue lorsque son prix
augmente.
1) Revenu
Bien normal : bien pour lequel la demande augmente lorsque le
revenu du consommateur augmente.
Bien inférieur : bien pour lequel la demande diminue avec
l'augmentation du revenu du consommateur.
2) Prix des produits connexes
Prix des biens connexes
65
Prof PIERRE DAGBO G.
66
Prof PIERRE DAGBO G.
67
Prof PIERRE DAGBO G.
68
Prof PIERRE DAGBO G.
69
Prof PIERRE DAGBO G.
70
Prof PIERRE DAGBO G.
L'OFFRE
La quantité offerte est la quantité d'un bien (ou d'un service) que les
producteurs désirent vendre à un prix donné et dans une période
donnée.
Quels sont les déterminants de l'offre individuelle ? Quels sont les
facteurs qui déterminent l'offre ?
1) Prix du bien
2) Prix des intrants
3) Technologie
4) Anticipations
5) Nombre de vendeurs
1) Le prix
La loi d’offre
La loi de l’offre stipule que toutes choses étant égales par ailleurs, la
quantité offerte d’un bien augmente lorsque le prix du bien
augmente.
Le barème d'offre et la courbe d'offre
Le barème d'offre est un tableau illustrant la relation entre le prix
d'un bien et la quantité offerte de ce bien.
La courbe d'offre est le graphique qui illustre la relation entre le prix
d'un bien et la quantité offerte de ce bien, « Toutes autres choses
étant égales par ailleurs ».
71
Prof PIERRE DAGBO G.
72
Prof PIERRE DAGBO G.
73
Prof PIERRE DAGBO G.
L'OFFRE ET LA DEMANDE
Équilibre : situation dans laquelle le prix a atteint un niveau où la
quantité demandée est égale à la quantité offerte.
L'équilibre
Prix d'équilibre
- Le prix qui assure l'égalité de l'offre et de la demande.
74
Prof PIERRE DAGBO G.
L’équilibre
75
Prof PIERRE DAGBO G.
L’équilibre
• Le surplus
76
Prof PIERRE DAGBO G.
77
Prof PIERRE DAGBO G.
Exemple : la canicule.
78
Prof PIERRE DAGBO G.
79
Prof PIERRE DAGBO G.
80
Prof PIERRE DAGBO G.
RÉSUME
Pour analyser les marchés concurrentiels, les économistes utilisent le
modèle de l'offre et de la demande. La courbe de demande révèle la
façon dont la quantité de biens demandée dépend du prix. Outre le
prix, les autres facteurs déterminants de la quantité demandée
comprennent le revenu, les goûts, les anticipations et les prix des
substituts ou des compléments.
La courbe d'offre illustre la manière dont la quantité de biens offerte
dépend du prix.
Mis à part le prix, d'autres facteurs déterminent la quantité offerte :
le prix des intrants, la technologie, les anticipations et le nombre de
vendeurs. Si l'un de ces facteurs change, la courbe d'offre se déplace.
L'équilibre du marché se situe à. l’intersection des courbes d'offre et
de demande. Au prix d'équilibre, la quantité demandée est égale à la
quantité offerte.
Le comportement des acheteurs et des vendeurs ramène
naturellement le marché à son point d'équilibre.
Afin d'analyser les conséquences d'un événement sur le prix et la
quantité d'équilibre d'un marché, nous avons recours au graphique
de l'offre et de la demande. Dans une économie de marché, les prix
sont des signaux qui servent à guider les décisions économiques et,
par conséquent, à allouer les ressources rares.
81