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THEME 

: la Côte d’Ivoire, Etat membre de la communauté

Dissertation : Le statut de la Côte d’Ivoire dans le cadre de la communauté


franco-africaine

Problème : quel est le statut de la Côte d’Ivoire dans le cadre de la


communauté ?franco-africaine ou quelle analyse peut-on faire du statut de la
Côte d’Ivoire dans le cadre de la communauté ?

I. La Côte d’Ivoire, un Etat autonome


A. L’autonomie politique
1. Une constitution propre : celle du 26 mars 1959
2. Des organes propres : l’Assemblée législative, le Gouvernement
B. L’autonomie administrative
1. Une organisation administrative propre
2. Des élections locales propres
II. La Côte d’Ivoire, un Etat non souverain
A. La superposition constitutionnelle
1. La constitution française du 4 octobre 1958
2. La constitution ivoirienne du 26 mars 1959
B. La superposition organique
1. Les organes exécutifs
- Le président français est le président de la Communauté
- Le président français a un représentant en Côte d’Ivoire qui
est le supérieur hiérarchique du premier ministre ivoirien
- Le président français président le Conseil exécutif de la
communauté
2. Les organes législatifs
- Le Sénat de la communauté est composé des membres du
Parlement français et de l’Assemblée législative des Etats
autonomes.
THEME : le procédé d’établissement de la constitution du 8 novembre 2016

Exercice : La question de la participation du peuple dans l’établissement de la


Constitution du 8 novembre 2016.

Problème : Le peuple ivoirien a-t-il pris part à l’établissement de la Constitution du


8 novembre 2016 ?

Non, le peuple n’a pas été associé à l’établissement de la Constitution du 8 novembre


2016. Il en a été exclu. Cette exclusion réside non seulement au niveau du projet de
Constitution (I) mais également dans l’adoption de la Constitution (II)

I/ L’EXCLUSION DU PEUPLE DU PROJET DE CONSTITUTION

A- La non-participation du peuple à l’initiative constituante (dans la conception du


projet)

- Le chef de l’Etat a pris tout seul la décision de doter la Cô te d’Ivoire d’une


nouvelle Constitution
- Le peuple a été ignoré dans cette entreprise
- Les forces vives de la nation (partis politiques, associations, société civile) n’ont
également pas été invitées à cette initiative
B- L’exclusion du peuple dans le choix des membres de l’Assemblée constituante
(Comité d’experts)

- Désignation unilatérale des membres du Comité d’experts par le Chef de l’É tat
chargés de l’écriture de la Constitution.
- Le Comité a rédigé le texte suivant les directives du Président de la République
- Le pouvoir constituant originaire fut conditionné et donc pas souverain
- L’adoption de l’avant-projet de Constitution en projet de Constitution par le
gouvernement sous pression
- L’interdiction faite aux députés de faire des amendements au texte proposé
II/ L’ADOPTION DE LA CONSTITUTION PAR LE PEUPLE, UN SEMBLANT D’ONCTION
POPULAIRE

A- Un recours au référendum pour l’adoption de la Constitution

B- Un référendum en réalité dévoyé

- Le peuple n’a pu avoir suffisamment connaissance du texte


- La campagne en vue du référendum à été source de manipulation.
- Et le peuple fut conditionné et n’a pas exprimé librement sa volonté.

Conclusion : la procédure constituante suivie pour l’établissement de la Constitution du


8 novembre 2016 ne fut pas démocratique, le peuple n’ayant pas été associé à cette
entreprise.
THEME : le contrôle de constitutionnalité des lois, les actes exclus du contrôle
Les faits tels que présentés sont relatifs aux actes exclus du contrôle de
constitutionnalité.
Problème de droit : Les différents textes évoqués dans ce cas pratique
sont –ils susceptibles d’être contrôlés par le Conseil constitutionnel ?
On examinera successivement le cas des lois constitutionnelles (I) et celui
des décrets pris par le Président de la République (II).
I : DU CONTRÔLE DE CONSTITUTIONNALITE DES LOIS
CONSTITUTIONNELLES
Il ressort de notre cas pratique que deux catégories de lois
constitutionnelles ont été adoptées. L’une a été adoptée par le peuple et la
seconde a été adoptée par le parlement.
A : Le cas de la loi constitutionnelle adoptée par le peuple
Il découle des faits que la loi constitutionnelle instituant la peine de mort a
été adoptée par le peuple. Cette loi constitutionnelle a donc été adoptée par voie
référendaire.
En principe, aux termes de l’article 134 nouveau de la constitution du 8
novembre 2016, seules les lois constitutionnelles adoptées par voie
parlementaire sont soumises au contrôle du Conseil constitutionnel.
A contrario, les lois constitutionnelles adoptées par voie référendaire ne
sont pas énumérées par l’article 134 nouveau précité. Ce qui implique que ces
lois constitutionnelles, expression directe de la souveraineté du peuple, ne font
l’objet d’aucun contrôle.
En l’espèce, la loi constitutionnelle instituant la peine de mort a été
adoptée par voie référendaire. Or les lois constitutionnelles adoptées par voie
référendaire sont exclues du contrôle de constitutionnalité.
Par conséquent, cette loi constitutionnelle bénéficie d’une immunité
juridictionnelle absolue devant le Juge constitutionnel, lequel devrait se déclarer
incompétent.

B : Le cas de la loi constitutionnelle adoptée par voie parlementaire


Des faits, il ressort qu’une autre loi constitutionnelle visant à lutter contre
le réchauffement climatique a été adoptée par voie parlementaire.
Aux termes de l’article 134 nouveau de la constitution du 8 novembre
2016, les lois constitutionnelles adoptées par voie parlementaire sont soumises
au contrôle du Conseil constitutionnel.
En l’espèce, la loi constitutionnelle visant à lutter contre le réchauffement
climatique a été adoptée par le parlement. Or de telles lois constitutionnelles
sont obligatoirement soumisses au contrôle du Juge constitutionnel.
Par conséquent, loi constitutionnelle visant à lutter contre le
réchauffement climatique peut et doit être soumise au contrôle de
constitutionnalité.

II : DU CONTRÔLE DE CONSTITUTIONNALITE DES DECRETS


Il ressort des faits que le président de la République a pris deux décrets.
L’un en vue de renforcer les mesures de sécurité, l’autre dans le but de limiter
l’importation des véhicules à 5 ans.
A la lecture de l’article 134 nouveau précité, les décrets ne font pas partie
des actes obligatoirement soumis au contrôle de constitutionnalité.
Par conséquent, ces deux décrets qui sont des actes administratifs,
jouissent d’une immunité juridictionnelle absolue devant le juge constitutionnel.
En raison de leur nature juridique, ces actes devraient plutôt être soumis à la
censure du Juge administratif.

THÈME . LES EFFETS DU CONTROLE DE CONSTITUTIONNALITÉ


Exercice : commentaire de l’article 137 nouveau de la Constitution ivoirienne
du 8 novembre 2016
I- LES EFFETS DE LA DECLARATION D’INCONSTITUTIONNALITE DE LA
LOI PAR VOIE D’ACTION.
A/ La loi est frappée de nullité
1. Sanction particulièrement sévère
2. La loi est considérée comme n’étant jamais intervenu
B/ La loi ne peut être promulguée
1. Le président de la République ne peut promulguer la loi
2. Une telle loi ne peut produire d’effet
II- LES CONSEQUENCES DE LA DECLARATION
D’INCONSTITUTIONNALITE DE LA LOI PAR VOIE D’EXCEPTION.
A/ Les effets de la déclaration d’inconstitutionnalité sur la loi
1. La loi est abrogée
2. Elle sort de l’ordonnancement juridique
B/ Les conséquences de la déclaration d’inconstitutionnalité sur les
effets de la loi
1. Les effets que la loi a pu produire subsistaient avant la révision
constitutionnelle du 19 mars 2020
2. Ces effets peuvent être remis en cause depuis la révision
constitutionnelle du 19 mars 2020
3. La loi déclarée inconstitutionnelle ne produira plus d’effets

THEME : L'ÉVOLUTION DE LA TECHNIQUE DE LA RÉVISION DE LA


CONSTITUTION DEPUIS 1960

I/ L'ÉVOLUTION AU NIVEAU DE L'INITIATIVE


A- Les organes compétents
*Const de 1960 et 2000 : L'initiative appartient au PR et les membres de
l'Assemblée nationale.
*Const 2016 : L'initiative appartient concomitamment au PR et au Parlement
(Assemblée Nationale et Sénat)
B-La prise en considération
*Const de 1960 : Vote à la majorité des 3/4 des membres de l'Assemblée
nationale (art 72, al.1)
*Const de 2000 : Vote à la majorité des 2/3 des membres effectivement en
fonction (art 126)
*Const de 2016 : Vote à la majorité absolue des membres du Congrès (art
177, al.3)
C- Les limites à l'initiative de la révision
*Const de 1960 :
-Les limites tenant à l'objet (intangibilité et forme républicaine de l'Etat)
-Les limites tenant aux circonstances
*Const de 2000 et 2016 :
-Les limites tenant aux circonstances
-Les limites tenant à l'objet (intangibilité de la forme républicaine et
intangibilité de la laïcité de l'Etat)
II/ L'EVOLUTION AU NIVEAU DE L'ADOPTION
A-Le principe : le référendum
Les constitutions de 1960, 2000 et 2016 consacrent le principe du
référendum comme mode d'adoption de la constitution révisée.
Toutefois, il faut préciser que dans la Constitution de 2000, le référendum
est obligatoire si la constitution porte sur les dispositions constitutionnelles
relatives à l'élection du PR, au mandat parlementaire, à la vacance de la
présidence de la République ainsi qu'à la procédure de révision de la
constitution.
Dans la constitution de 2016, le principe reste le même (référendum) mais
les dispositions à soumettre au vote du peuple ont été supprimées.
B -L'exception : La voie parlementaire
*Const de 1960 : Vote à la majorité 4/5 des membres comprenant
l'Assemblée Nationale.
*Const de 2000 : Vote à la majorité des 4/5 des membres de l'Assemblée
nationale effectivement en fonction.

THEME : LES ORDONNANCES

Exercice : dissertation

La validité juridique des ordonnances prévues par la Constitution ivoirienne du 8 novembre 2016
La Constitution ivoirienne du 8 novembre 2016, à l'instar de ces devancières, reconnait la séparation
des pouvoirs politiques, en vertu de quoi le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif ont, chacun, un
champ borné. Il existe ainsi des mécanismes pour garantir l'intégrité des frontières. Mais, bien des
techniques permettent de déroger à ce principe du cautionnement des pouvoirs en permettant,
notamment, à l'exécutif d'investir un champ qui n'est pas le sien, le domaine législatif.

C’est le cas des ordonnances prévues par l'article 106 de la Constitution du 8 novembre 2916 sur
lesquelles il est proposé de réfléchir.

On s'arrêtera en particulier sur la question de leur validité juridique. En d'autres termes, à quelles
conditions les ordonnances existent-elles juridiquement ?

Parce qu'elles permettent de contourner un principe cher au Constitution, en autorisant la rencontre


des organes exécutif et législatif qui se partagent, ainsi, les compétences, son utilisation est entourée
d'un luxe de précaution. Aussi plusieurs conditions sont-elles prévues pour sa validité. Elles sont de
fond et de forme. Il est, alors, possible d'examiner la question de la validité des ordonnances de
l'article 106 de la Constitution à travers deux axes, en distinguant les conditions de fond de validité (I)
des conditions de validité formelle (II).

I- LES CONDITIONS DE FOND DE VALIDITE

Il faut l'autorisation du Parlement qui est donnée en amont d'abord par le moyen de la loi
d'habilitation (A), en aval ensuite par le truchement de la loi de ratification (B).

A- La loi d'habilitation

- Le Parlement doit donner l'autorisation d'intervenir dans son domaine.

- Cette autorisation intervient à certaines conditions :

1. saisine du Parlement par le président de la République pour l'exécution de son programme (Ce
n'est pas de son programme de gouvernement qu'il s'agit.) par le moyen d'un projet de loi
d'habilitation.

2. la mesure pour laquelle il sollicite l'autorisation doit intervenir dans le domaine de la loi.

- Deux hypothèses : soit le Parlement refuse l'autorisation, soit il l'accorde.

- Si le projet de loi d'habilitation est adopté, celle-ci en donnant l’autorisation prévoit deux délais : un
premier délai pour prendre les mesures dans le domaine de la loi, un deuxième pour les déposer
devant le Parlement.

B- La loi de ratification
- Loi de ratification nécessaire.

- Elle intervient après l'expiration du deuxième délai.

- Deux hypothèses : soit refus, soit ratification.

II- LES CONDITION DE VALIDITE FORMELLE

Elles se rapportent à l'édiction de l'ordonnance (A) et à son entrée en vigueur (B).

A- Les conditions liées à l'édiction des ordonnances

- par le président de la République en Conseil des Ministres. Il faut nécessairement une délibération
du conseil des Ministres (article 71 alinéa 2 de la Constitution) ;

- avis éventuel du Conseil constitutionnel (article 72 de la Constitution)

B- Les conditions liées à la force juridique des ordonnances

- Publication nécessaire : elles entrent en vigueur dès leur publication.

-Malgré leur entrée en vigueur, elles deviennent caduques si elles ne sont pas déposées devant le
Parlement dans le délai (le deuxième) fixé par la loi d'habilitation.

THEME : LA LIMITATION DU NOMBRE DE MANDATS PRESIDENTIELS

I- Une convergence remarquable au niveau du mode d’élection et la durée du


mandat
A- Election au suffrage universel direct
B- Election pour un mandat de cinq ans
II- Une divergence légère au niveau de la limitation du nombre de mandats
A- L’interdiction de deux mandats consécutifs en Côte d’Ivoire, au Bénin et au
Burkina Faso
B- L’interdiction de deux mandats par intermittence au Burkina Faso

Thème : L’adoption de la loi par les deux chambres parlementaires.


I – Les problèmes relatifs à l’adoption de la loi sur la minorité
A – La modification du projet de loi du Président de la République par les députés
Les parlementaires ont-ils le droit d’apporter des modifications aux projets de loi initiés par
le Président de la République ?
A ce sujet, l’article 107 alinéa 1er de la Constitution ivoirienne du 8 novembre 2016 (identique
à celle de la République de KONOHA dans le cas d’espèce) dispose que : « Les membres du
Parlement ont le droit d'amendement ».
Un amendement est une modification d’un texte de loi au cours de sa discussion
parlementaire. Aux termes de la Constitution, l’amendement est donc un droit reconnu aux
parlementaires, c’est-à-dire tant aux députés qu’aux sénateurs. Par ailleurs, aucune
disposition de la Constitution ne limite ce droit d’amendement aux seules propositions de
loi. Il faut donc en déduire que le droit peut être également utilisé lors de l’examen des
projets de loi initiés par le Président de la République.
Ainsi, rien n’oblige juridiquement les parlementaires à adopter en l’état un projet de loi. Ils
peuvent valablement le modifier avant toute adoption.
Par conséquent, le fait pour les députés d’avoir modifié le projet de loi avant adoption est
pleinement conforme à la Constitution.
B – L’adoption de textes différents par les deux chambres parlementaires
Peut-on considérer qu’une loi est définitivement adoptée malgré l’adoption de textes
différents par les deux chambres parlementaires ?
Aux termes de l’article 110 alinéa 1 er de la Constitution « Tout projet ou proposition de loi
est examiné successivement par les deux chambres du Parlement en vue de l'adoption
d'un texte identique ». On peut en déduire que pour être considéré comme définitivement
adopté, il faudrait que le texte de loi soit adopté en des termes identiques par les deux
chambres du Parlement. Aucune différence ne doit donc exister entre les textes adoptés
respectivement par l’Assemblée nationale et le Sénat. Dans le cas contraire, il y a désaccord
entre les deux chambres et la loi ne peut être considérée comme étant définitivement
adoptée à ce stade.
En l’espèce pourtant, on note que l’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté deux textes
différents. Le texte adopté par l’Assemblée fixe la majorité à 20 ans tandis que celui adopté
par le Sénat fixe la même majorité à 18 ans. Il n’y a donc pas adoption d’un texte identique
par les deux chambres ainsi que l’exige la Constitution.
C’est donc à tort que le Président de la République estime que la loi est définitivement
adoptée dans un tel cas de figure. Toute promulgation faite dans ces conditions serait
contraire à la Constitution.
II – Les problèmes relatifs à l’adoption de la loi sur les collectivités territoriales
A – La convocation de la commission mixte paritaire
Dans quelles conditions est-ce que la commission mixte paritaire est-elle régulièrement
convoquée ?
Les dispositions pertinentes de la Constitution sur cette question sont celles de l’alinéa 4 de
l’article 110 qui dispose que « Lorsque, par suite d'un désaccord entre les deux chambres,
un projet ou une proposition de loi n'a pu être adopté après deux lectures par chaque
chambre ou, si le Président de la République en a déclaré l'urgence, après une seule
lecture par chacune d'entre elles, le Président de la République peut provoquer la réunion
d'une commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant
en discussion ».
Ainsi, la commission mixte paritaire ne peut en principe être convoquée que si le désaccord
entre les deux chambres persiste après deux lectures par chacune d’entre elles. Par
exception, elle peut être convoquée en cas de désaccord entre les chambres après une seule
lecture, si le Président de la République a déclaré l’urgence du projet ou de la proposition de
loi.
Dans le cas d’espèce, on constate que la commission mixte paritaire a été immédiatement
convoquée après que chaque chambre se soit prononcée une seule fois, donc après une
seule lecture. Pourtant il n’est nulle part fait mention d’une déclaration de l’urgence du texte
par le Président de la République. A défaut de l’accomplissement d’une telle formalité, le
Président de la République aurait dû attendre la deuxième lecture par chaque chambre
avant de mettre sur pied la commission mixte paritaire si le désaccord persistait.
La commission a donc été convoquée de manière irrégulière en l’espèce.
B – La mise à l’écart de l’Assemblée nationale
Est-il possible d’écarter l’Assemblée nationale au profit du Sénat pour l’adoption définitive
de la loi en cas d’échec de la commission mixte paritaire ?
Aux termes de l’alinéa 6 de l’article 110 « Si la commission mixte paritaire ne parvient pas à
l'adoption d'un texte commun ou si le désaccord persiste entre les deux chambres pour
l’adoption du texte, le Président de la République demande à l'Assemblée nationale de
statuer définitivement sur le texte… ».
Ainsi, bien qu’il soit vrai, conformément à l’article 87 alinéa 1 er de la Constitution, que le
Sénat est la chambre qui représente les collectivités territoriales ; et bien que le projet de loi
à adopter porte effectivement sur les collectivités territoriales, aucune disposition
constitutionnelle n’autorise le Président de la République à demander au Sénat de statuer
définitivement sur le texte, écartant ainsi l’Assemblée nationale. La circonstance selon
laquelle le texte porte sur les collectivités territoriales ne saurait fonder juridiquement la
mise à l’écart de l’Assemblée nationale au profit du Sénat. Même dans un tel contexte, la
compétence revient à la seule Assemblée nationale en cas d’échec de la commission mixte
paritaire comme dans le cas d’espèce.
La mise à l’écart de l’Assemblée nationale est donc irrégulière.

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