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I. PRESENTATION DU SUJET
Cette avancée juridique avait été le fruit naturel du système de la Common Löw qui
accorde aux juges la capacité de créer le droit. En République Démocratique du Congo, la Cour
Constitutionnelle est instituée par la Constitution du 18 février 2006, mais ne parait pas du tout
une innovation en soi c'est une institution bien connue dans l'histoire de l'arsenal juridique et
constitutionnel de la République Démocratique du Congo.
Pour le constituant, son œuvre est fondée sur trois objectifs à savoir: la recherche
d'efficacité de la spécialité et de la célérité dans le traitement des dossiers stratégiques liés à la
vie de la politique nationale, cependant bien que la juridiction constitutionnelle soit reconnue
comme une institution neutre et promotrice de la justice de la République Démocratique du
Congo, ces animateurs sont nommés d’une manière qui est loin de faire l’unanimité dans la scène
politique car, le mode de désignation des juges constitutionnels est donc une problématique qui
fait couler beaucoup d’encre et attire notre attention pour mieux achever notre cursus
académique en droit publique au deuxième cycle.
A. CHOIX DU SUJET
La détermination du choix du sujet est l'une des préoccupations que tout chercheur doit
résoudre à l’entrée du vif de son travail, car chercheur est tenu de soutenir et surtout de justifier
le choix qu'il a opté dans son étude. Passionné de comprendre l'organisation et fonctionnement
de la Cour Constitutionnelle en République Démocratique du Congo, particulièrement le mode
de désignation des juges constitutionnels. Car, par le mode de désignation des juges de la Cour
Constitutionnelle et son fonctionnement sur la bonne administration de la justice.
Notre étude porte sur un choix judicieux, celui du mode de désignation des juges
constitutionnels en République Démocratique du Congo, il nous convie à analyser le mode de
désignation des juges qui doivent juger les questions politiques et des institutions nationales.
C'est à travers les différentes questions que soulève la procédure de désignation des
juges de la cour constitutionnelle à savoir : l’impartialité, la motivation de leur nomination, les
attributions, l’instrumentalisation de l’appareil juridique ainsi que la compétence. L’analyse du
mode de désignation des juges constitutionnels fait I ‘objet de notre choix à ce sujet.
B. INTERET DU SUJET
1. Intérêt personnel
Partant du domaine dans lequel nous évoluons, le Droit, poser le problème tel qu’il se
présente, est pour nous, une manière de contribuer aux pistes des solutions aux différents maux
qui rognent notre société. C’est aussi un moyen de relever le défi sociétal entant que futur
juriste, mieux alors gestionnaire de la publiciste.
Cette étude constitue un outil de formation pour nous car, elle cadre mieux avec notre
domaine de formation en en droit Publique. Ce sujet retient beaucoup plus notre attention en ce
sens qu’elle nous permet de mieux analyser, aux travers des méthodes juridiques, le mode de
désignation de juges constitutionnel afin non seulement de mieux comprendre, mais aussi etre
tant soit peu spécialiste de l’étude sous examen.
In fine, En tant que juriste en formation est éventuel professionnel de droit, ce sujet
nous intéresse car il faut approfondir nos connaissances en droit constitutionnel et en droit
administratif, étant donné que le droit est trop vaste et I ‘on ne peut jamais prétendre avoir tout
appris ni maitrisé ce qui a été dit.
2. Intérêt scientifique
La résolution des problèmes au sein de la société est l’une des missions de la science. Les
domaines de gouvernance et de transparence renferment plusieurs défis à relever, appréhender
ces problèmes d’une manière scientifique prouve à suffisance l’importance que revêt ce sujet.
Les problèmes liés au mode de désignation des juges constitutionnels ouvrent la voie à
une série des questions qui nécessitent la réflexion de tout chercheur avisé, c’est le début d’un
long voyage de recherche scientifique. Ce document permettra aux autres éventuels chercheurs
en droit de s’y référer pour leurs études ultérieures étant donné que la cour constitutionnelle, son
organisation et son fonctionnement sont dynamique, une réalité jamais achevée par l’homme et
de ce fait, imposent le recours à des approches constructives.
Contribuer tant soit peu à l’enrichissement de la science en nous imprégnant de la réalité
autour du mode de désignation des juges constitutionnels est l’intérêt scientifique accordé à ce
travail, qui constitue un guide mieux alors une référence aux futures recherches orientées dans ce
même domaine, la science se complète dit-on.
3. Intérêt sociétal
Ce travail présente un intérêt sur le plan sociétal dans la mesure où il donne des
explications claires et les attributions, son organisation ainsi que le fonctionnement de la cour
constitutionnelle, en claire et nette sur la procédure de la désignation des juges constitutionnels et
permet à tout Citoyen congolais ignorant du processus de la désignation des juges
constitutionnels de s’informer tant soit peu de l’organisation et du fonctionnement de la cour
constitutionnelle en RDC.
L'état de la question est un relevé des publications antérieures qui, de manière directe ou
indirecte, ont porté sur le même thème et non sur le même sujet abordé par le Chercheur. Se veut
une balance qui nous permet de faire un état de niveau des recherches et des réflexions dans le
domaine1.
1
KALUNGA TSHIKALA Victor, Rédaction du mémoire en Droit : Guide pratique, La Crese, Lubumbashi, 2012, p,
18.
Pour l'auteur, l'état de la question consiste à examiner des recherches antérieures
existantes dans le domaine et qui permettent au chercheur de se situer par rapport à ses travaux
existants, pour que ce dernier l'aide à recueillir des informations générales utiles à ses recherches.
Toute étude qui se veut scientifique doit faire usage d'une littérature sur les thèmes
traités, dans cette logique scientifique, nous ne pouvons pas prétendre être avoir le premier
travaillé sur l'organisation et le fonctionnement de la Cour Constitutionnelle autant plus que les
uns et les autres l'ont abordé d'une manière ou d’une autre.
Jean Paul Jacqué, pense qu'on peut considérer que l’on est en présence d’un contrôle
de ce type dès lors que l'indépendance des membres de l'organe chargé d'examiner la
constitutionnalité des lois et assurer que la procédure suivie présente les garanties d'une
procédure juridictionnelle et que la décision rendue sur la base du droit est revêtir de l'autorité de
la chose jugée. Le contrôle peut être décentralisé c'est-à-dire exerce par tout juge sous réserve
d’Appel, à une juridiction supérieure, ou centralisé c'est-à-dire exercé par un juge unique et
spécial. Ces caractéristiques sont réunies lorsque le contrôle est assure par un juge ordinaire. On
a parfois douté que le contrôle est le fait qu’un organe spécialisé, mais l’évolution, notamment:
en France atteste que même lorsqu’ ils n’étaient pas tous présent à l’origine en particulier sur le
plan procédural, ces éléments ont été progressivement secrétés par l'institution elle-même. 3
2
Jean Louis ESAMBO, la constitution du 18 février 2006 à l’épreuve du constitutionalisme, Bruyant Académia,
Bruxelles, 2019.
3
Jean Paul Jacqué , Droit Constitutionnel et politique, 4e ed Dalloz, Paris, 2000, P65
4
Hugues Portelli, Droit Constitutionnel, I0e éd. Dalloz, Paris, 2000, P.5.
5
KATAMBWE MALIPO Gérard, La dualité des juridictions sous la constitution du 18février 2006, PUL,
Lubumbashi, 2018, P 42.
IV. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES
A. PROBLENMATIQUE
La problématique est la question principale que l'auteur se pose ct qui guide son action.
Elle est une question principale que l'auteur se pose et à laquelle il entend répondre au bout de
Ses recherches. Elle doit être formulée de sorte qu'elle s'allie directement au thème contenu dans
le sujet. Pour T'auteur la problématique est l'art d'aborder et de poser clairement le problème et
ainsi de le résoudre en suivant les transformations dans une réflexion scientifique ou
philosophique c'est-à-dire comme un ensemble des problèmes posés par les chercheurs auxquels
il doit apporter les solutions au cours de la recherche.
La logique scientifique nous oblige de poser un problème réel que nous abordons dans
notre étude et en identifiant toutes les difficultés et inquiétudes. Notre étude suscite plusieurs
débats dans le cadre scientifique, de ce fait quelques questions nous ont apparu nécessaires, et les
arguments suscitent en nos questionnements ci-après:
B. HYPOTHESE
7
KALUNGA TSHIKALA Victor, op cit, p 25
Eu égard à la question précédente, il parait que quant au mode de désignation des
juges de la Cour Constitutionnelle, aux termes de l'article 158 de la Constitution du 18 février
2006 telle que modifiée et complétée en ces jours « la Cour Constitutionnelle comprend neuf
membres nommés par le Président de la République dont trois sur sa propre initiative, trois
désignés par le parlement réuni en congrès et trois autres désignés par le Conseil Supérieur de la
Magistrature ».
L'article 159 de la Constitution poursuit que nul n'est peut-être nomme membre de la Cour
Constitutionnelle s'il n'est pas congolais et ne justifie d'une expérience approuvée d’au moins de
quinze ans dans les domaines des juridictions ou politique.
La méthode est définie comme étant l'ensemble des démarches que suit l'esprit pour découvrir la
vérité8. Pour bien mener nos investigations nous faisons recours aux méthodes ci- après :
1. Méthode herméneutique
La méthode herméneutique consiste dans la compréhension des textes des lois très anciennes.
Dans le cadre au présent travail, elle nous permet de comprendre l’organisation et le
fonctionnement de la Cour Constitutionnelle sous l'emprise des différentes constitutions en
Commençant par la loi fondamentale de 1960, la Constitution de Luluabourg de 1964, la
Constitution de la révolution de 1967 et les autres Constitutions de Jusqu'à la Constitution du 18
février 2006 qui prévoit le mode de désignation de Juges de la Cour Constitutionnelle.
2. Méthode exégétique
Exégétique consiste dans la compréhension des textes légaux par intention du législateur. Elle
nous permet dans le cadre de la présente étude d’interpréter les différents textes légaux qui
régissent l'organisation et le fonctionnement de la cour constitutionnelle et son impact sur
l'indépendance de la justice en particulier et du bon fonctionnement de l’Etat en général.
Les techniques sont les moyens à utiliser pour réaliser concrètement une étude
scientifique.9 Elles sont définies comme étant des outils ou des instruments dont se chercheur
8
KALUNGA TSHIKALA Victor, op cit, p 15
9
Micro Robert, Paris, Ed. SNL, 1971, p.1051
recueillir des donnée10 Sert l’opérationnaliser de nos méthodes de recherche, nous faisons recours
aux techniques ci-après : technique documentaire et la technique d'interview.
1. La technique documentaire
Elle consiste à analyser et à étudier les documents pour arriver à déterminer les faits dont les
documents portent des traces.
Pour ce qui est de notre travail, elle nous permet de compulser les textes des lois, des ouvrages
juridiques, les revues juridiques, les thèses, les D.E. A, et autres documents nécessaires pour la
rédaction du présent travail.
2. Technique d'interview
La technique d'interview nous permet d'entrer en contact avec les praticiens de droit et autres
professionnels. Dans le cadre de la présente étude, elle nous permet de récolter les informations
par des questions pouvant éclairer d'avantage notre étude auprès des différentes catégories des
personnes ressources.
Notre délimitation de ce travail est dans le temps et dans l’espace, nos investigations
n'ont pas pu échapper à cette règle générale que tout travail scientifique exige à savoir une
délimitation des champs de recherche. Délimitation du sujet consiste à lier le cadre géographique
et temporel dans lequel la recherche est menée.
La délimitation dans l'espace nous a permis d'éviter de beaucoup parler sans rien dire, de ce fait,
nous ne pouvons pas aborder l’univers dans sa globalité pour saisir l’important, nous nous
sommes limités qu'en République Démocratique du Cogo qui reconnait sur son territoire une
justice constitutionnelle.
10
VI.2. DELIMITATION DANS LE TEMPS
Pour une meilleure compréhension de notre objet d’étude, nous sommes partis de
l’année 2013, l'année où la cour constitutionnelle est devenue effective bien que la Constitution
du 18 février 2006 en avait déjà prévue.