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INTRODUCTION GENERALE
Il n'est point de société sans ordre, s'il n'est point de société sans justice,
encore moins de justice sans juge investi de pouvoir de la rendre. Car toute société a un cadre
juridique pour réglementer la vie des hommes vivant en son sein et ainsi la régulation du bon
fonctionnement des institutions. Cela étant, l'Etat a non seulement l'obligation de réaliser le
bien commun, mais aussi d'assurer la protection et la garantie des droits individuels. Or
atteindre cet objectif apparait en principe un idéal impossible dans un pays où il y a du
désordre dans la gestion du pouvoir public et aussi dans son organisation.
C'est au Droit, sans doute qu'est dévolue cette mission consistant à garantir
la paix sociale dans une sécurité plus grande. Ainsi donc la mission finale du droit demeure, la
recherche de la paix, le rétablissement de la justice, le maintien de l'ordre, de la tranquillité et
de l'harmonie dans toute la société.
De nos jours, il n'est secret pour personne que les conflits de séparation des
pouvoirs entre l'exécutif et le judiciaire s'imposent avec acuité nonobstant le cadre légal
institué par le législateur notamment la constitution et les lois organiques.
Le ministère public est avisé des infractions qui sont commises soit par des
plaintes déposées par les victimes de ces infractions, soit par des dénonciations faites par des
tiers, des particuliers ou par des autorités publiques qui sont dans l’obligation d’en avertir les
autorités judiciaires, soit enfin de l’une ou de l’autre façon. Les officiers du ministère public
vérifient si les faits portés à leur connaissance constituent des infractions à la loi pénale.
4
Articles 70 et 35 de la Loi organique n°13/011 du 11 avril 2013 portant organisation, fonctionnement et Compétences
des Juridictions de l’ordre judiciaire
33
Ce travail que nous estimons heureux de publier les résultats dans le monde
des réflexions, n'est pas le fruit du hasard. Bien au contraire, est une conséquence logique de
l'inapplication de certaines dispositions légales de la bonne administration de la justice en
République Démocratique du Congo qui a suscité en nous le goût de nous y pencher.
C’est ainsi que ce présent travail trouve son intérêt à trois niveaux dont :
L’intérêt social, l’intérêt scientifique et l’intérêt personnel.
1. Intérêt social
5
Victor KALUNGA TSHIKALA, Rédaction des mémoires en Droit « Guide pratique » Lubumbashi, 2021 p19.
33
2. Intérêt scientifique
3. Intérêt personnel
Nous avons relevé certains travaux scientifiques qui ont essayé d'analyser de
la séparation des pouvoirs. Ainsi, Inga Sombola Chris, dans son étude intéressante sur le
pouvoir judiciaire et la protection de lois en droit positif congolais, il s'insurge contre les
articles 151 de la constitution du 18 février 2006 tel que modifié en 2011 et l'article 70 de la
loi-organique n°13/011-B du 11 Avril 2013 portant organisation, fonctionnement et
compétence des juridictions de l'ordre judiciaire.7
6
Victor KALUNGA TSHIKALA, op.cit ,p21
7
INGA SOMBOLA Chris ; « le pouvoir judiciaire et la protection de lois en droit positif congolais » mémoire
d’obtention de diplôme de licence en droit privé judiciaire, université de Kinshasa 2012.
33
Par ailleurs, la non intériorisation des règles juridiques par bon nombre des
congolais ballotés par deux sentiments contradictoires entre le respect des textes et celui de
satisfaire les intérêts égoïstes en interférant dans le pouvoir judiciaire, a attiré notre attention.
8
KABASELE MUAMBA Fred ; « commentaire sur la loi en matière de l'organisation du pouvoir judiciaire pour
une vulgarisation de nature à permettre du ministère public organe fortement hiérarchisé » mémoire
d’obtention de diplôme de licence en droit privé judiciaire, université de Kisangani 2016.
9
KALUNGA TSHIKALA op.cit. p.23.
33
Voilà les questions autour desquelles nous graviterons et tenterons de répondre dans les lignes
qui suivront.
V. HYPOTHESE DU TRAVAIL
Nous noterons que la constitution de 2006 tel que modifié à ces jours, la loi
n°06/020 du 10 Octobre 2006 portant statut des magistrats et la loi organique n°13/011-B du
11 Avril portant organisation, fonctionnement et compétence des juridictions de l'ordre
judiciaire, consacrent la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire en droit
positif et accordent ainsi l'indépendance des magistrats.11
Il se peut que les règles juridiques organisant cette séparation des pouvoirs
soient muettes sur la sécurisation des magistrats face aux injonctions du ministre de la justice.
Cela se traduisait par l'inexistence des sanctions pénales et civiles contre tous usurpateurs
(ministre de la justice).
10
Louis MPALA MBABULA , Initiation à la Recherche Scientifique, Lubumbashi, 6e Ed. Mpala mars 2011, P.59.
11
La loi n°06/020 du 10 Octobre 2006 portant statut des magistrats
33
A. METHODES DE RECHERCHE
Cela étant, dans le cadre de notre travail scientifique qui ne peut être le
résultat d'une recherche désordonnée, mais plutôt une recherche cohérente et méthodique. Ce
travail n'échappera pas à cette exigence qui se veut scientifique.
Pour nous rendre intéressant, d’une part nous nous servirons de la méthode
exégétique.
- Méthode exégétique
Elle nous permettra de relever les données à travers un cadre qui est la loi
pour sortir son imperfection en République Démocratique du Congo à propos de la séparation
des pouvoirs judiciaires et exécutifs.
- La méthode comparative :
B. TECHNIQUES DE RECHERCHE
33
Elle est l'ensemble des moyens par lesquels le chercheur parvient à récolter
les données nécessaires à l'analyse d'un sujet de recherche.
Cela étant, dans le cadre de notre travail, quant aux techniques, nous allons
nous inspirer de deux techniques que voici : la technique documentaire d'une part, qui
consistera et permettra de consulter les textes des lois, les ouvrages des professeurs, la
jurisprudence etc.
Cette étude étant circonscrite par rapport à l'espace, elle sera limitée sur le
territoire de la République Démocratique du Congo.
§1 : Ministère public
Il faut noter que le ministère public, en matière pénale, est toujours partie
principale car c’est lui qui exerce l’action publique à l’exclusion de toute autre partie, même
12
GUILLEN, (R) et VINCENT, (J) lexique des termes juridiques, 9e éd, Dalloz, Paris, 1993, p.349.
13
GOYEN, (F), Le Ministère Public, Sirey, Paris, 1936, Roland, le ministère public en droit français SEM-Jur. 1950, cité par KILALA Pene
AMUNA, Attributions du ministère public et procédure pénale, tome I, éd. Amuna, Kin., 2006, p.1.
14
KILALA Pene-AMUNA, Attributions du Ministère Public et Procédure pénale, tome I, éd. Amuna, Kin., 2006, p.3.
33
dans le cas où l’instance a été initiée par une partie privée par la citation directe. Dans le cas
où l’instance a été instituée par une partie privée par la citation directe. Cette expression de «
Magistrat debout » s’oppose à celle de « Magistrat assis » lequel désigne les juges. Ces
derniers sont appelés ainsi parce qu’ils restent assis durant les audiences; c’est eux qui
tiennent la police d’audience nonobstant le pouvoir du ministère public de veiller au maintien
de l’ordre public dans les cours et tribunaux. Le ministère public est également nommé «
organe de la loi » car c’est à lui qu’incombe la charge de veiller à l’application des lois afin
de mieux assurer la défense de l’intérêt général et de l’ordre public. Le ministère public est
donc en toute matière (civile ou répressive) et à tout moment (origine de l’action ou
déroulement des procès), l’organe de la loi, chargé de l’interpréter pour la défendre. Cette
considération emporte, du point de vue
de l’organisation du ministère public, un certain nombre de conséquences15.
dans l’exercice de l’action publique, au nom de la société, même dans le cas où cette action a
été déclenchée par le procédé de la citation directe, à l’initiative d’une partie privée. Partie
demanderesse, le ministère public assume la charge de la preuve de son accusation à
l’encontre de la partie poursuivie18.
La question de départ qui se pose est celle de savoir si le ministère public est
un agent d’exécution du pouvoir exécutif. D’où la nature juridique du ministère public fait
l’objet d’opinions divergentes, néanmoins, le problème qui se pose ici est celui de savoir si le
ministère public est magistrat ou simple agent d’exécution du pouvoir exécutif. Selon la
doctrine classique enseigne BAYONA BAMEYA, traditionnellement, il a été affirmé que les
Officiers du Ministère Public sont des agents du pouvoir exécutif auprès des tribunaux.20
18
LUZOLO BAMBI, cours de l’organisation et de la compétence judiciaires, UNIKIS, fac. de droit,
G1; année académique 2004-2005, p. 7.
19
Ibidem
20
BAYONA BAMEYA, Cours de procédure pénale, UNIKIN, fac. De droit, G2, année académique,1999-2000, p. 19.
33
du gouvernement. Mais la même doctrine classique prend la précaution d’ajouter que les
Officiers du Ministère Public sont aussi magistrats puisqu’ils concourent à l’audience, à
l’interprétation et à l’application de la loi et en cette dernière qualité, ils ont la liberté de
parole21. En effet, argue-t-on, les officiers du ministère public sont principalement
fonctionnaires et subsidiairement magistrats; fonctionnaires dans l’ensemble de leurs
attributions, ils deviennent magistrats à l’audience dans la mesure où ils gardent le droit de
faire connaître leurs opinions. De son coté, Madame Michèle LAURE RASSAT, dans sa
thèse de doctorat : « Le ministère public entre son passé et son avenir », soutient que la
conception classique qui considère les magistrats du parquet comme des simples agents de
l’exécutif est à combattre. Car, si dans l’ancien droit les Officiers du Ministère Public étaient
les agents du pouvoir royal auprès des tribunaux agissant au nom du Roi et sa délégation;
c’est parce que le Roi était souverain. Or depuis la révolution Française 1879, la souveraineté
apportent à la nation; les officiers du ministère public ne sont donc et ne peuvent donc être
que les représentants de la nation, et c’est par le fait d’une erreur évidente que la doctrine
soutient encore unanimement qu’ils sont les agents du pouvoir exécutif auprès des
tribunaux.22
21
BAYONA BAMEYA, op.cit p. 23.
22
Madame MICHELE LAURE RASSAT, Le ministère public entre son passé et son avenir, paris, L.G.D.J, 1967, p. 96, n°48à164.
33
comme l'a indiqué Montesquieu, il n'y aura pas de séparation de pouvoirs, puisque le pouvoir
de nomination comporte le pouvoir de révoquer.
23
MONTESQUIEU, De l'Esprit des lois, op. cit p268.
33
Car, il n'est secret pour tout congolais, des conséquences que peut avoir
l'inobservance mutuelle des règles liées de chaque organe de l'Etat. Les congolais savent
également que la concentration excessive du pouvoir dans les mains d'une seule personne et
les interférences entre pouvoirs peuvent mener à des dérives extrêmement néfastes.
La question qui reste à se poser est celle de savoir que faire pour une
séparation effective de ces trois pouvoirs ? La séparation du pouvoir est un principe sacro-
saint consacré par la constitution dans tout Etat qui se veut Démocratique. Dans la
constitution de notre pays, il est fait mention de ce principe à l'article 149. Le constituant
insiste sur l'indépendance du pouvoir judiciaire à l'égard de deux autres.24
24
Article 149 de la loi du 18 février 2006 telle que modifiée par la loi du 20 février 2011 portant constitution de
la république démocratique du Congo.
25
Article 151 de la loi du 18 février 2006 telle que modifiée par la loi du 20 février 2011 portant constitution de
la république démocratique du Congo.
33
nous avons reçu des pressions, nous n'avons pas délibéré, et les juges n'avaient pas d'intime
conviction. Tout ce qu'on nous a demandé de faire, nous l'avons fait sous pression ».26
Voilà, bien que démenti par le gouvernement, de tels propos venant d'une
Juge, amènent à se poser une question sur l'indépendance de notre justice. Malgré le soutien
du Conseil des droits de l'homme, de l'ONU dont bénéficie KATUMBI, la justice congolaise
ne cessait de mettre des obstacles pour empêcher son retour au pays.
Sous d'autres cieux par contre, une solution a été adopter et apparaît aux
yeux d'un observateur averti, non seulement la plus performante, mais aussi la plus
27
Article 70 de la loi-organique n°13/011-B du 11 Avril 2013 portant organisation, fonctionnement et
compétence des juridictions de l'ordre judiciaire, J.O RDC, n°Spé, 4 Mai 2013.
28
Article 72 et 73 de la loi-organique n°13/011-B du 11 Avril 2013 portant organisation, fonctionnement et
compétence des juridictions de l'ordre judiciaire.
29
KAVUNDJA, Droit judiciaire congolais, et compétences judiciaires, TOME II, 6ème éd. BUKAVU, 2008, p. 155.
33
les infractions d'audience quant à elle, sont dans le chef d'un militaire, renseignent sur la
limite du principe d'indépendance du ministère public.
Cette réflexion peut être proposée par la doctrine la plus autorisée qui peut
soutenir qu'il faut « dépolitiser la justice » en supprimant tout pouvoir du ministre de la justice
dans les actions individuelles et en imaginant un système d'un parquet véritablement
indépendant du pouvoir exécutif32 ce qui peut faire que la collaboration entre ces deux organes
ne puisse perdre de sens afin d'être considérée comme une interférence ou une injonction que
le ministre de la justice arrive à donner.
En effet, l'Etat dispose de trois pouvoirs traditionnels tels que dit ci-haut : le
pouvoir législatif, le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire. Sans raison de nous répéter, le
pouvoir exécutif a pour mission principale d'exécuter les lois élaborées par le pouvoir
32
J. PRADEL, Procédure pénale. Paris, 16ème éd. CUJAS, 2011, n°158 cité par T. KAVUNDJA, Doit
judiciaire congolais, Tome II, op. cit, p. 157.
33
Article 70 de la loi organique n°13/011-B du 11 Avril 2013 portant organisation, fonctionnement et
compétence de juridiction de l'ordre judiciaire.
33
législatif. La loi pénale élaborée par le pouvoir législatif doit aussi être exécutée par le
pouvoir exécutif et cela par le truchement du ministère de la justice et garde des sceaux.
34
KISAKA-KIA NGOYI, Cours de procédure pénale, 2ème Graduât Droit, UNÎKIN, 1989-1990, p. 46.
35
R. MERLE et V. VITU, Traité de procédure pénale, p. 85 et S cité par G. KILALA PENE AMUNA, les attributions
du ministère public et procédure pénale, TOME 1, éd. AMUNA, Kinshasa, 2006, p. 56.
33
Mais il faut aussi signaler que la doctrine classique n'a jamais voulu reconnaître au ministre
de la justice un « droit de veto » qui consiste à empêcher l'exercice de l'action publique.
En outre, ils recouvrent les plaintes et dénonciation, ils font tous les actes
d'instruction (Article 67 de la loi organique n°13/011-B du 11 Avril 2013 portant
organisation, fonctionnement et compétence de juridiction de l'ordre judiciaire d'OCJ). Ils
33
sont placés sous l'autorité du ministre de la justice sur injonction de qui, ils peuvent initier ou
continuer toute instruction préparatoire36, cas du procureur général près la cour de cassation.
36
Article 72 de la loi-organique n°13/011-B du 11 Avril 2O13, op. cit.
33
Ces lois veulent créer un autre organe de gestion des magistrats alors que le
Conseil Supérieur de la Magistrature a été institué à cette fin (article 149 et 151 de la
constitution), elles font intervenir le ministre de la Justice à l'élaboration du budget judiciaire
alors que cette compétence est révolue au seul Conseil Supérieur de la Magistrature (article
149 alinéa 2 de la constitution) ; elles confondent le pouvoir d'injonction qui est limitée à la
saisine et ouverture des enquêtes judiciaires à la plénitude de l'action publique, réservée au
seul procureur général près la cour de cassation et près la cour d'appel aux fins d'assurer la
supervision de toute instruction répressive. Donc elles transvertissent le pouvoir d'injonction
du ministre de la justice en plénitude de l'action publique, en conséquence sur son injonction,
le magistrat et est obligée sous réserve des sanctions disciplinaires à lui faire rapport (au
ministre de la justice) par écrit, d'où celui qui décide de leur issue et non le magistrat.
37
J.L ESAMBO KANGASHE, cité par LUZOLO BAMBI LESSA, notes de cours, procédure pénale, G2
Droit, UNIKIN, 2008-2009, inédit.
38
J. DJOLI ESENG'EKELI, cours de droit constitutionnel congolais, notes polycopiées, G2, UNKIN, 2007-2008, p.
22.
33
diffère de celui d'hier a comme vocation l'autodépassement constat, cependant l'un des
problèmes de la justice en République Démocratique du Congo c'est l'absence d'un pouvoir
judiciaire réellement indépendant.
Il nous revient à affirmer que les magistrats ne sont pas toujours départis
d'une certaine allégeance envers l'homme qui les a nommés, le Président de la République et
le parti au pouvoir pendant des longues années.
Tout bien considéré, une bonne justice tire son fondement de la démocratie
car celle-ci a comme objectif principal, la mise en place d'un Etat de droit à telle enseigne
qu'en démocratie, la justice se fait couronné de sa promotion.
De cette façon l'on doit souligner en guise de conclusion deux grands rôles
de la justice dans la démocratie : elle est une garantie contre l'arbitraire du pouvoir et en
réalise par la même limitation.
Ce qui voudrait dire que, le Ministère Public doit être indépendant, mais il
n'appartient qu'à lui d'obéir à ce devoir d'indépendance. Il peut y avoir des sources
dépendances internes ou externes à l'autorité judiciaire.
33
Pour mieux garantir une indépendance effective des juges et des magistrats
debout, l'assemblée constituante a opté pour une formule très simple « d'autonomie » de la
magistrature, en disposant que toutes les décisions liées au statut des magistrats (du siège et
du parquet), depuis le recrutement jusqu'au départ en retraite, seraient de la compétence du
Conseil Supérieur de la Magistrature et qu'une majorité correspondant au tiers de ses
membres serait constituée des magistrats directement élus par leurs collègues.39
Ici, chacun des magistrats et de partout doit être indépendant dans l'exercice
de l'action publique et doit vivre l'indépendance tel que prônée par la loi en la matière qui est
aux yeux de tous une hypothèse rare dans la réalité pratique.
Certes, toute société quelle que soit sa taille doit au préalable avoir un cadre
juridique pour régir la vie des hommes dans la société.
Ce qui nous pousse à dire dans les termes précis et claires que, aussi
longtemps que la justice officielle ne sera pas assainie par des magistrats ou animateur
indépendant et l'amélioration de leurs conditions de vie, le droit en générai et l'indépendance
des magistrats en particulier demeurait une simple déclaration d'intention.
§1 CRITIQUES
33
Les critiques sont une évaluation d’un domaine ou d’une organisation quelconque
qui a pour mission de ressortir au sein de l’organisation les points forts ainsi que les points
faibles et surtout d’en proposer des nouvelles pistes des solutions.
Parlant des critiques nous allons essayer de donner quelques points positifs et
négatifs rencontrées durant l’élaboration de notre travail.
1. Points positifs
Nous avons remarqués une bonne mission finale du droit qui demeure, la recherche
de la paix, le rétablissement de la justice, le maintien de l'ordre, de la tranquillité et
de l'harmonie dans toute la société.
2. Point négatif
- Nous avons remarqués que il y a plusieurs magistrats qui croient aux intimidations
politiciennes en évitant des révocations, de manque des promotions pour enfin
abandonner l'applicabilité de la justice juste, cela constitue un obstacle pour l'Etat
Congolais et au développement de ce qui est dû au bienêtre collectif dans une
justice plus grande et équitable ;
- Il sied de souligner aussi qu'indépendamment de la volonté législative,
l'indépendance des magistrats du parquet c'est un mythe, car l'indépendance
signifie que l'autorité judiciaire, le magistrat et son activité essentielle doivent être
à l'abri d'ingérences internes quelles qu'en soit leur origine et leur nature. C’est-à-
dire les magistrats du parquet ne sont pas indépendants.
§ 2 SUGGESTIONS
La suggestion permet de donner nos opinions par rapport aux critiques négatives
énumérées ci- haut. Entant que citoyen congolais, nous suggérons à l’Etat :
CONCLUSION
Nous voici arriver à la fin de notre travail qui s’est basé sur le ministère
public congolais face à l’autorité du ministre de la justice, état de lieu et perspective.
33
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
I. TEXTES DE LOIS
- La loi n°006/019 du 20 juillet 2006 modifiant et complétant le décret du 06 août 1959
portant code de procédure pénale congolais ;
33
- GOYEN, (F), Le Ministère Public, Sirey, Paris, 1936, Roland, le ministère public
en droit français SEM-Jur. 1950 ;
- GUILLEN, (R) et VINCENT, (J) lexique des termes juridiques, 9e éd, Dalloz,
Paris, 1993 ;
- J. PRADEL, Procédure pénale. Paris, 16ème éd. CUJAS, 2011, n°158 Tome II, p.
157 ;
- KAVUNDJA, Droit judiciaire congolais, et compétences judiciaires, TOME II,
6ème éd. BUKAVU, 2008 ;
- MICHELE LAURE RASSAT, Le ministère public entre son passé et son avenir,
paris, L.G.D.J, 1967 ;
- MONTESQUIEU et Flarnmarion ; « esprits des lois », 2e Ed. Paris, 2013 ;
- R. MERLE et V. VITU, Traité de procédure pénale, p. 85 et S cité par G.
KILALA PENE AMUNA, les attributions du ministère public et procédure
pénale, TOME 1, éd. AMUNA, Kinshasa, 2006 ;
- RASSAT (M. L.), le ministère public entre son passé et son avenir, paris, L.G.D.J,
1965 ;
- Victor KALUNGA TSHIKALA, Rédaction des mémoires en Droit « Guide
pratique » Lubumbashi, 2021 ;
III. REVUES
- HAYOIT de TERMICOURT « Propos sur le ministère public » in Rev .dr. pén.
Crim, 1936 ;
- TSHIBASU PANDAMADI « L’application des circonstances atténuantes en Droit
Congolais. Ecueils ou adjuvants d’une justice équitable ». in Revue Justitia de la
faculté de Droit/UNILU vol n°1 mai 1998.
VI. WEBOGRAPHIES
INTRODUCTION GENERALE............................................................................................1
I. Présentation de l’objet d’étude........................................................................................1
II. CHOIX ET INTERET DE L’OBJET D’ETUDE.......................................................3
II.1. CHOIX DE L’OBJET D’ETUDE...................................................................................3
II.2. INTERET DE L’OBJET D’ETUDE..............................................................................3
1. Intérêt social......................................................................................................................4
2. Intérêt scientifique.............................................................................................................4
3. Intérêt personnel................................................................................................................4
III. ETAT DE LA QUESTION..........................................................................................4
IV. PROBLEMATIQUE DE RECHERCHE....................................................................5
V. HYPOTHESE DU TRAVAIL.........................................................................................6
VI. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE...............................................7
A. METHODES DE RECHERCHE......................................................................................7
- Méthode exégétique...........................................................................................................7
- La méthode comparative :.................................................................................................7
B. TECHNIQUES DE RECHERCHE...................................................................................8
VII. DELIMITATION DU TRAVAIL................................................................................8
VIII. DIVISION DU TRAVAIL........................................................................................8
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LE MINISTERE PUBLIC....................................9
SECTION 1 : CADRE CONCEPTUEL.................................................................................9
§1 : Ministère public................................................................................................................9
§2 : La nature juridique du ministère public............................................................................11
SECTION 2 : INDEPENDANCE ENTRE ORGANES DU POUVOIR............................12
§1 ENTRE L'EXECUTIF ET LE LEGISLATIF................................................................12
§2 ENTRE LE LEGISLATIF ET LE JUDICIAIRE..........................................................13
§3 ENTRE L'EXECUTIF ET LE JUDICIAIRE................................................................15
CHAPITRE II : LE MINISTERE PUBLIC CONGOLAIS FACE A L’AUTORITE DU
MINISTRE DE LA JUSTICE : ETAT DE LIEU ET PERSPECTIVES...........................17
SECTION 1 : BASE JURIDIQUE.......................................................................................17
§1 RAPPORT ENTRE LE MINISTRE DE LA JUSTICE ET LE MINISTERE PUBLIC
.................................................................................................................................................17
§2 ETENDUE DU POUVOIR DU MINISTRE DE LÀ JUSTICE.....................................19
A) SELON LA CONSTITUTION DU 18 FEVRIER 2006.................................................21
B) NOTRE POINT DE VUE SUR LA REVISION DE L'ARTICLE 149 DE LA
CONSTITUTION DU 18 FEVRIER 2006...........................................................................23
33