Vous êtes sur la page 1sur 10

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE


ET
MINISTERE DE LA JUSTICE ET GARDE DES SCEAUX
« Institut National de Formation Judiciaire »
- INAFORJ -
_____________________________________________

FORMATION INITIALE DE NOUVEAUX MAGISTRATS

Module sur :

LES ATTRIBUTIONS DU MINISTÈRE PUBLIC AUTRES QUE


RÉPRESSIVES

Par :
USENI SEFU Caïphe,
Avocat Général près la Cour de Cassation

Mars 2023
2

I. Introduction
Cette étude que nous mettons à la disposition de tous les praticiens du droit, des chercheurs
en droit ainsi que des étudiants de la faculté de Droit, permettra à ces derniers de mieux
comprendre les attributions du Ministère Public autres que répressives.

II. Notions sur le Magistrat.


C’est l’un des personnels judiciaire, une autorité judiciaire par excellence exerçant ses
fonctions au sein d’une juridiction de l’ordre judiciaire ou administratif. Le magistrat a pour
fonction de rendre la justice (Juge) ou de requérir, au nom de l’Etat, l’application de la loi
(Procureur ou magistrat du parquet).

Conformément à la loi organique n° 06/020 du 10 octobre 2006 portant statut des


magistrats telle que modifiée et complétée par la loi organique n° 15/014 du 1er avril 2015, nous
allons présenter quelques dispositions qui nous paraissent utiles notamment le recrutement,
l’entrée en fonction et les sortes des magistrats.
II.1. Du recrutement
Nul ne peut être nommé magistrat s’il ne réunit les conditions énumérées ci-après : -
Posséder la nationalité congolaise ; - être âgé d’au moins 21 ans accomplis et n’avoir pas dépassé
l’âge de 40 ans ; - jouir de la plénitude de ses droits civiques ; - jouir d’une parfaite moralité
attestée par une autorité administrative et par un extrait du casier judiciaire ; - posséder les
aptitudes physiques et mentales attestées par un certificat médical daté de moins de trois mois au
dépôt du dossier au Secrétariat permanent du Conseil Supérieur de la magistrature ; - être titulaire
d’un diplôme de docteur ou de licencié en droit délivré par une université nationale publique ou
privée légalement agréée ou d’un diplôme délivré par une université étrangère déclaré équivalent
conformément à la législation congolaise sur l’équivalence des diplômes ; - s’il s’agit d’une
personne mariée, produire un extrait d’acte de mariage.

Le magistrat est recruté sur base d’un concours. Il peut se faire aussi sur titre lorsque le
nombre de candidats ne dépasse pas celui de postes à pourvoir. Sont dispensés du concours, les
candidats ayant exercés comme Avocat durant cinq ans. Mais, depuis un temps, cette disposition
n’est pas d’application.

Le grade de recrutement à la magistrature ou mieux le grade d’entrée à la magistrature est


celui de « Substitut du Procureur de la République ». Toutefois, le Chef de l’Etat peut nommer à
un autre grade.

Ne sont pas magistrats au sens de la loi organique portant statut des magistrats : - les juges
consulaires tels qu’établis par la loi n° 002/2001 du 03 juillet 2001 portant organisation des
tribunaux du commerce ; - les juges assesseurs des tribunaux de travail et les juges assesseurs
(notables) des tribunaux de paix.
3

Sont magistrats :
- Le premier président, les présidents et les conseillers de la cour de cassation ; le premier
président, les présidents et les conseillers de la haute cour militaire ; le premier président, les
présidents et les conseillers de la cour militaire et de la cour militaire opérationnelle ; le
président et les juges des tribunaux de grande instance ; le président et les juges des tribunaux
de commerce ; le président et les juges des tribunaux de travail ; le président et les juges des
tribunaux militaires de garnison ; le président et les juges des tribunaux de police ;
- Le procureur général, les premiers avocats généraux et les avocats généraux près la cour de
cassation ; l’auditeur général des forces armées, les premiers avocats généraux des forces
armées et les avocats généraux des forces armées près la haute cour militaire ; le procureur
général, les avocats généraux et les substituts du procureur général près les cours d’appel ;
l’auditeur militaire supérieur, les avocats généraux militaires et les substituts de l’auditeur
militaire supérieur près les cours militaires ; le procureur de la république, les premiers
substituts et substituts du procureur de la république près le tribunal de grande instance ;
l’auditeur militaire de garnison, les premiers substituts et substituts de l’auditeur de garnison
près les tribunaux militaires de garnison.

II.2. L’entrée en fonction.


Avant l’entrée en fonction, les magistrats tant civils que militaires doivent prêter serment.
Pour les premiers, il faut interroger les dispositions des articles 13 alinéa 1er et 5 de la loi organique
n° 06/020 du 10 octobre 2006 portant statut des magistrats telle que modifiée et complétée par la
loi organique n° 15/014 du 1er août 2015 et 13 de l’arrêté d’organisation judiciaire n° 299/79 du
29 août 1979 portant règlement intérieur des cours, tribunaux et parquets. Et pour les deuxièmes,
il faut interroger le Code judiciaire militaire

II.3. Les sortes des magistrats.


Les magistrats sont classés en deux catégories à savoir : - les magistrats débout communément
appelé « officier du ministère public, organe de la loi, Procureur » et les magistrats assis connus
sous la dénomination de « Juge ». En ce qui concerne notre étude, nous allons nous atteler à la
première catégorie « les magistrats débout ».
Ils sont appelés officiers du ministère public ou encore « magistrat du parquet ». Ils sont en outre
appelés magistrats débout parce qu’ils doivent se mettre débout chaque fois qu’ils prennent la
parole. Ils se tiennent en outre sur le « parquet », ils sont « organe de la loi ».

Le ministère public désigne le parquet, un groupe des magistrats ou un seul magistrat affecté au
parquet. Il désigne toute la magistrature installée auprès des tribunaux.
4

Le ministère public est un corps hiérarchisé dont chaque membre exerce une autorité sur ceux qui
sont placés en dessous de lui et dont la direction est fortement organisée.
Le corps du ministère public est un et indivisible parce que dans la mise en mouvement de l’action
publique, toute distinction ou division entre les magistrats du ministère public qualifiés par la loi
pour accomplir un acte près une juridiction déterminée est exclue. En effet, le magistrat du
ministère public n’agit pas en son nom, mais au nom de son parquet. Et en tant que partie
principale au procès pénal, il ne peut faire l’objet d’une récusation car on ne récuse pas un
adversaire.
Le ministère public est également indépendant vis-à-vis des magistrats du siège, des justiciables
et du Ministre de la Justice qui néanmoins, dispose du droit d’injonction positive conformément
à l’article 70 de loi organique n° 13/011 du 11 avril 2013 portant organisation, fonctionnement et
compétence des juridictions de l’ordre judiciaire.
Enfin, les magistrats du parquet sont irresponsables dans l’exercice de leurs fonctions de
représentants de la société dans ce sens qu’ils ne peuvent pas être condamnés à des dommages-
intérêts dans le cas où ils ont engagés à tort une poursuite. Ce n’est qu’en cas de dol ou de
concussion qu’ils peuvent être attaqués par voie exceptionnelle de la prise à partie.

III. Les attributions.


Le Droit positif congolais, donne deux catégories d’attributions au Ministère Public qui
peuvent être soit répressives ou non répressives.

III.1. Attributions répressives.

Le Ministère public exerce des attributions répressives et autres non répressives.


Ces attributions répressives se résument dans l’exercice de l’action publique.
En quoi consiste alors l’action publique qui est le rôle primordial du magistrat du ministère
public ? C’est la principale attribution dévolue au ministère public en matière répressive et qui
vaut toute son importance est sans conteste l’exercice de l’action publique. Elle consiste à la
recherche des infractions, à la détermination de leurs auteurs et à requérir leur condamnation
devant la juridiction compétente.
Le Ministère public a pour attributions de surveiller l’exécution des actes législatifs, des
actes réglementaires et des décisions de justice. Il poursuit d’office cette exécution dans les
dispositions qui intéressent l’ordre public. Il a la surveillance de tous les officiers de police
judiciaire, des officiers publics et des officiers ministériels, sauf des agents du greffe et de l’office
des huissiers. Il veille au maintien de l’ordre dans les cours et tribunaux sans préjudice des
pouvoirs du juge qui a la police de l’audience. Il assiste à toutes les audiences de la cour de
cassation, des cours d’appel, des tribunaux de grande instance, des tribunaux de commerce, des
tribunaux de travail et des tribunaux de paix. Il ne prend pas part au délibéré.
5

En matière pénale, le Ministère public recherche les infractions aux actes législatifs et
réglementaires qui sont commises sur le territoire de la République. Il reçoit les plaintes et les
dénonciations, accomplit tous les actes d’instruction et saisit les cours et tribunaux.
Cette matière est réglée par l’article 67 de la loi organique n° 13/011-B du 11 avril 2013
portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre judiciaire, qui
dispose : « en matière répressive, le Ministère Public recherche les infractions aux actes législatifs
et réglementaires qui sont commises sur le Territoire de la République.
Il reçoit les plaintes et les dénonciations, accomplit tous les actes d’instruction et saisit les
cours et tribunaux ».
En cette matière, le Ministère Public agit par voie de l’action publique.
III.2. Attributions non répressives.
Dans cette rubrique, nous ne parlerons pas des attributions administratives du Ministère
public qui relèvent d’un autre module.

C’est cette question qui fera l’objet de notre étude plus approfondie portera essentiellement
sur les avis du Ministère public en différentes matières.
Les attributions non répressives évolueront selon qu’il s’agira de telle ou autre matière.

Mais, le plus souvent, le ministère public intervient, par voie de réquisitions ou de


conclusions comme partie jointe : il intervient pour faire connaître son avis sur l’application de la
loi dans une affaire dont il a communication (article 9 COCJ).

Le ministère public doit avoir communication de certaines affaires : celles qui sont
énumérées par l’article 69 point 1 à 9 de la loi organique n° 13/011-B du 11 avril 2013 portant
organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre judiciaire et celles
précisées par différents textes (recours en requête civile).

La communication d’une affaire au ministère public est facultative pour les « les autres
affaires dans lesquelles il estime devoir intervenir » (art. 9 al. 5 COCJ).

Plus rarement, le ministère public déclenche le procès comme partie principale (art. 68, al.
3 de la loi organique précitée) :
- dans l’intérêt de toute personne physique inapte à ester en justice, à assurer sa défense et à
y pourvoir,
- dans le cas spécifié par la loi et chaque fois que l’intérêt public exige son concours.

Ces règles s’appliquent pour les juridictions de fond ; devant la Cour de cassation, le ministère
public dépose des conclusions dans toutes les affaires (art. 38 et 45 PCSJ).
6

III.1.1. En matière du Droit privé :


Comme nous l’avons déjà signalé ci-dessus.
L’article 68 de la loi organique de 2013 dispose : « En matière de Droit privé, le Ministère
Public intervient par voie d’avis, soit par voie d’actions.
Il donne obligatoirement son avis dans les cas prévus par la loi.
Il peut agir par voie d’action principale dans l’intérêt de toute personne physique levée qui
serait inapte à ester en justice, à assurer la défense et à y pourvoir.
Il peut par voie de requête écrite, demander au Président de la juridiction, la désignation
d’un conseil ou d’un défendeur chargé d’assister la personne prévue à l’alinéa précédent.
Il agit d’office comme partie principale ou intervenante dans le cas spécifié par la loi et
chaque fois que l’intérêt public exige son concours.
Conformément aux dispositions de l’article 69 de la loi organique n° 13/011-B du 11 avril
2013 portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre judiciaire, il
donne obligatoirement son avis dans les cas concernant :

- L’Etat, les provinces, les entités territoriales centralisées, les Etablissements Publics et les
entreprises publiques.
- Les procédures relatives à l’absence des personnes, aux actes de l’Etat civil, à l’ouverture, à
l’organisation et au fonctionnement des tutelles, la mise sous conseil judiciaire ainsi que les
litiges relatifs aux successions.
- Les démarches qui intéressent les mineurs, les interdits et les personnes placées sous curatelle
ou qui concerne l’administration du patrimoine des faillis.
- Les déclinatoires sur incompétences, litispendance, connexité et les renvois de juridiction.
- Les actions civiles introduites en raison d’un délit de presse.
- Les récusations, les prises à partie, règlement des juges, requête civile (article 91 CPC), faux
incident civil.
- Les procédures en matière de faillite ou de concourt judiciaires.
- Les contestations relatives au droit du travail et au régime de la sécurité sociale des
travailleurs.
- Les causes mues par les personnes qui sont admises soit comme indigentes, soit comme inapte
à ester ou à se défendre en justice chaque fois que l’assistance judiciaire a été accordée ».

Ce sont des causes dites communicables. Le Ministère public agit, donc ici, par voie d’avis.

De tels avis doivent être donnés dans le délai légal. Faute de quoi, le magistrat sera
poursuivi disciplinairement, conformément à l’article 42 litera 1 de la loi organique portant statut
des magistrats telle modifiée à ce jour.
7

Par ailleurs, le chef de juridiction fait obligation au chef d’office de ramener le dossier en
l’état et la cause est prise en délibéré. Dans ce cas, la décision rendue mentionne que l’avis n’a pas
été donné dans le délai (art. 69 alinéas 4 et 5 de la loi organique précitée).

Dans la pratique, les chefs de juridiction se contentent d’harmoniser avec les chefs des
offices au sujet de leurs magistrats récalcitrants.

III.1.2. En matière commerciale et économique.

En matière de saisie, l’article 159 de l’Acte Uniforme portant organisation des procédures
simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution dispose : « lorsqu’elle est faite entre les
mains de receveurs, dépositaires ou administrateur de caisse ou de deniers publics, en cette qualité,
la saisie n’est point valable si l’acte de saisie n’est pas délivré à la personne préposée pour la
récession ou à la personne déléguée par elle et s’il n’est visé par elle sur l’original ou, en cas de
refus par le Ministère Public qui en donnera immédiatement avis aux chefs des administrations
concernées.

III.1.3. En matière de protection de l’enfant.

L’article 34 de la loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant dispose :


« l’enfant dont les parents ou l’un deux sont absents, en détention, en exil, emprisonnés, expulsés,
a droit aux renseignements essentiels sur le lieu où se trouvent le ou les membres de sa famille.

Sur demande de l’enfant ou de la personne qui en a la charge, l’Officier du Ministère


Public fournit au requérant ses renseignements à moins qu’il estime que leurs divulgations est
préjudiciable au bien de l’enfant ».

L’article 125 de la loi susmentionnée dispose : « le juge peut, en tout temps, soit
spontanément, soit à la demande du Ministère Public, de l’enfant, des parents ou représentants
loyaux ou de toute personne intéressée soit sur rapport de l’assistant social, rapporté ou modifié
les mesures prises à l’égard de l’enfant.
A cet effet, le juge lui cite le lieu de placement de l’enfant ».
III.1.4. En matière du travail
Il participe à toutes les audiences du tribunal de travail conformément aux articles 12 et
13 du Code du Travail.
Il donne ses avis aux audiences conformément à l’article 32 alinéa 2 du Code du Travail.

III.1.5. Devant la Cour de cassation


Le Ministère public donne aussi ses avis pour les affaires qui passent à la Cour de
cassation.
8

Ainsi, conformément à la loi organique n° 13/010 du 19 février 2013 relative à la


procédure devant la Cour de cassation, le Ministère public donne ses avis en matière privée appelés
« Conclusions » ; ils sont appelés « AVIS » en matière de prise à partie, de renvoi de juridiction,
et de révision.
Contrairement aux juridictions et offices inférieurs, à la Cour de cassation, les avis et
conclusions sont retournés avec les dossiers à ladite cour et lus à l’audience publique.
Pour les offices inférieurs, les dossiers sont retournés aux juridictions sans les avis et ces
derniers ne sont découverts qu’à leur lecture à l’audience et sont déposés séance tenante.
IV. DES DELAIS.

II.1. Cas de demande de communication du dossier par le Ministère Public.


L’article 47 de l’Arrêté d’organisation judiciaire n° 299/79 du 20 août 1979 portant
règlement intérieur des cours et tribunaux et parquets dispose que : « Dans les cas de
communication au Ministère Public, les Cours et Tribunaux sont tenus de fixer la date à laquelle
la cause sera appelée dans un délai qui ne peut dépasser quinze jours ».

II.2. Avis du Ministère Public (article 69 de la loi organique n° 13/011-B du 11 avril 2013).

L’avis du Ministère Public est donné par écrit dans les 30 jours après que la cause ait été
communiquée, à moins qu’en raison des circonstances de l’affaire, il puisse être émis verbalement
sur le banc ; dans ce cas, l’avis est acté à la feuille d’audience.

II.3. Sanctions (Article 47 litera 1 de la loi organique n° 06/020 du 10 octobre 2006


portant Statut des Magistrats).
Sont notamment constitutifs de fautes disciplinaires, le fait pour un magistrat du parquet
de ne pas rendre son avis dans les délais suivants :
a) Endéans dix jours au pénal ;
b) Endéans trente jours pour les matières du travail ;
c) Endéans trente jours pour les affaires civiles ou commerciales.
9

Schéma d’un avis du Ministère Public.


I. Les parties en cause.
II. Faits et rétroactes :
- Résumé des faits
- Prétentions des parties.
III. Droit :
- Forme : procédure
- Fonds : Solution légale envisagée.

IV. Conclusions du Magistrat :


- Résumé de la solution légale

Par ces motifs,


A ces causes :
Plaise : au tribunal
- à la cour

V. Noms et grade du Magistrat :

L’Officier du Ministère Public,

KAYUMBA MUKUNDJI
Substitut du Procureur de la République
10

TABLE DES MATIERES


I. Introduction ................................................................................................................................... 2
II. Notions sur le Magistrat. ............................................................................................................ 2
II.1. Du recrutement ..........................................................................................................................2
II.2. L’entrée en fonction. .................................................................................................................. 3
II.3. Les sortes des magistrats............................................................................................................ 3
III. Les attributions. .........................................................................................................................4
III.1. Attributions répressives............................................................................................................ 4
III.2. Attributions non répressives..................................................................................................... 5
III.1.1. En matière du Droit privé : ................................................................................................... 6
III.1.2. En matière commerciale et économique. ........................................................................... 7
III.1.3. En matière de protection de l’enfant. ................................................................................ 7
III.1.4. En matière du travail ......................................................................................................... 7
III.1.5. Devant la Cour de cassation ..............................................................................................7
IV. DES DELAIS. .............................................................................................................................8
II.1. Cas de demande de communication du dossier par le Ministère Public................................... 8
II.2. Avis du Ministère Public (article 69 de la loi organique n° 13/011-B du 11 avril 2013). .......... 8
II.3. Sanctions (Article 47 litera 1 de la loi organique n° 06/020 du 10 octobre 2006 portant
Statut des Magistrats). .......................................................................................................................8
Schéma d’un avis du Ministère Public. .............................................................................................9
TABLE DES MATIERES ................................................................................................................... 10

Vous aimerez peut-être aussi