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REPUBLIQUE DU NIGER

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET


DE LA RECHERCHE
UNIVERSITE ABDOU MOUMOUNI DE NIAMEY
FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES ET
POLITIQUES

DEPARTEMENT DROIT PRIVE

MASTER II CARRIERES JUDICIAIRES

EXPOSE EN DROIT DE PROCEDURE PENALE SPECIALE

THEME :

LE PRIVILEGE DE JURIDICTION

Membres du groupe : Enseignant :

1/ SALEY DAN MALAM MAHAMANE Bachir MAMANE LAWAL BARRY MAMADOU


2/ YAYAHA MOUSSA Balkissa
3/ YAOU BALLA Ibrahim
4/ YOUNOUSSA IDE Souleymane
5/ YOUSSOUFA Boubacar
7/ DAMBAGI MAGAWATA Alio
8/ SEYNI MIDOU Alassane

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Sommaire

Introduction ……………………………………………………………………………………………………………..3-4
I. Les personnes bénéficiaires du privilège de juridiction ……….. ………………...4-6
II. La procédure en cas de privilège de juridiction …………………………….………….6-8
Conclusion…………………………………………………………………………..........................................8-9
Bibliographie ……………………………………………………………………………………………………………..10

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INTRODUCTION

Les différents traités internationaux ratifiés par notre pays consacrent l’égalité de tous les
citoyens devant la loi à l’instar de la déclaration universelle des droits de l’homme et du
citoyen de 1789 en ces termes : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en
droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune » ;

Cependant, ce principe reste une théorie car si nous sommes tous égaux devant la loi, nous
ne sommes pas pour autant tous identiques devant la loi.

Cela s'explique par le fait que nous ne sommes pas tous justiciables des mêmes juridictions ;
c'est-à-dire, certaines infractions commises par une certaine catégorie des personnes ne
sont susceptibles d'être instruites et jugées que par une juridiction dictée par la loi, même si
l'acte constitutif de l'infraction est du droit commun.

C'est ainsi qu'à chaque fois qu'une personne, pour une infraction donnée, est traduite, sur
base de sa qualité ou sa position socio-professionnelle, devant une juridiction autre que celle
dont la compétence matérielle a été attribuée pour ladite infraction, il y a privilège de
juridiction.

Le privilège de juridiction est défini comme le droit donné à certains magistrats, certains
fonctionnaires, etc. de comparaître devant une juridiction autre que celle qui aurait
normalement compétence.
Il s’agit d'une dérogation aux règles de compétence territoriale des juridictions établis par le
législateur.

Ce droit est institué au Niger par les articles 638 à 641 du code de procédure pénale
nigérien.
Cette faculté se fonde sur un risque à la fois de manque de partialité ou d'objectivité de la
juridiction dans le ressort de laquelle les bénéficiaires du privilège de juridiction exercent
leurs fonctions.
Le privilège de juridiction peut s'apprécier au moment de la comparution de la personne
poursuivie devant une juridiction ; cela veut dire que la personne poursuivie doit revêtir ou
être couverte de la qualité lui accordant des privilèges au moment où elle est poursuivie, au
moment de la comparution.
Il peut s'agir du cas d'une personne n'ayant aucune qualité lui accordant des privilèges de
juridiction (dans ce cas elle n’en bénéficie point) ; tout comme il peut s'agir également de la
personne ayant commis les faits en étant couverte de privilège de juridiction (dans ce cas
elle en bénéficie d’office).
Le privilège dont ils bénéficient vise à empêcher un quelconque traitement de faveur ou
l’exercice d’une quelconque influence sur la juridiction de jugement.

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Par ailleurs, pour les officiers de police judiciaire par exemple, le législateur a voulu qu’ils ne
se retrouvent pas dans le même camp de détention que les individus qu’ils ont mis aux
arrêts pendant leurs fonctions.
C’est pourquoi il y a lieu de se demander quelle sont les règles de procédure à respecter
pour réprimer les infractions reprochées aux personnes bénéficiaires du privilège de
juridiction ?
Pour répondre à cette question, nous allons d’abord faire cas des différentes personnes
bénéficiaires d’un privilège de juridiction (I) ensuite la procédure à suivre en cas de privilège
de juridiction (II).

I. LES PERSONNES BENEFICIAIRES DU PRIVILEGE DE JURIDICTION


Pour mieux comprendre le privilège de juridiction, il est souhaitable d’aborder en premier
lieu les autorités judiciaires, administratives et coutumières les officiers de police judiciaire
(A) et en second lieu les autorités administratives (B).

A. LES AUTORITES JUDICIAIRES, ADMINSTRATIVES ET COUTUMIERES

L’article 638 (nouveau) alinéa 1 du code de procédure pénale dispose que : « Lorsqu’un magistrat
de l’ordre judiciaire, ou un gouverneur, ou un préfet ou un sultan, ou un chef de province, ou un
chef de canton, ou un chef de groupement, est susceptible d’être inculpé d’un crime ou délit
commis hors ou dans l’exercice de ses fonctions, le procureur de la République saisi de l’affaire
transmet sans délai le dossier au procureur général près la Cour de cassation qui reçoit compétence
pour engager et exercer l’action publique » ;

Cet article évoque le magistrat de l’ordre judiciaire parmi les bénéficiaires du privilège de juridiction.

Le magistrat est défini comme une expression générale désignant toute personne à laquelle la
constitution et les lois donnent le pouvoir de prendre une décision susceptible d’être exécutée par la
force publique intervenant pour demander l’application de loi et pour conduire l’action pénale au
nom de l’intérêt de société.

Cette définition fait ressortir deux types de magistrats : le magistrat du siège et le magistrat du
parquet.

Le magistrat du siège est une autorité judiciaire dont la fonction est de faire appliquer la loi en
tranchant les litiges, c'est-à-dire en jugeant.

Elle comprend donc les magistrats, les juridictions et les organes qui exercent le pouvoir de juger
dans l'ordre judiciaire. Ce pouvoir de juger est exercé "au nom du peuple nigérien" et non pas en tant
que représentant de celui-ci.
En plus des magistrats, l’article 638 alinéas premiers du code de procédure pénale évoque parmi les
bénéficiaires du privilège de juridiction un certain nombre d’autorités administratives telles que le gouverneur,
le préfet et coutumières telles que le sultan, le chef de province, le chef de canton et le chef de groupement.

Les autorités administratives énumérées par l’article 638 bénéficiant du privilège de juridiction sont le
gouverneur et le préfet.

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Quant aux Sultan le chef de province, le chef de canton et le chef de groupement sont des autorités
coutumières aux termes de l’article de 15 de l’article Loi n° 2015-01 du 13 janvier 2015, portant
statut de la chefferie traditionnelle en République du Niger qui dispose que : « Le chef de canton, de
province, de secteur ou le sultan exerce son autorité sur l'ensemble des villages, éventuellement
des quartiers ou des tribus établis dans les limites territoriales du canton, de la province, du secteur
ou du sultanat ainsi que sur leurs chefs. Le chef de groupement exerce son autorité sur l'ensemble
des tribus, éventuellement des villages ainsi que sur leurs chefs. Le chef de canton, de province, de
secteur ou le sultan a pouvoir de sanction sur les chefs des villages, des tribus et des quartiers
conformément aux dispositions des articles 34 et 35 ci-dessous. Le chef de secteur, de canton, de
groupement, de province ou le sultan ne perçoit pas les impôts et taxes mais collabore activement
à leur recouvrement ».

Par ailleurs, c’est l’article 640 alinéas 1 er du code de procédure pénale qui évoque les officiers de
police judiciaires comme bénéficiaire du privilège de juridiction (B).

B. LES OFFICIERS DE POLICE JUDICIAIRES

L’article 640 alinéa 1er du code de procédure pénale dispose que : « Lorsqu’un officier de
police judiciaire est susceptible d’être inculpé d’un crime ou d’un délit, qui aurait été
commis dans la circonscription où il est territorialement compétent, hors ou dans l’exercice
de ses fonctions, le procureur de la République saisi de l’affaire présente sans délai requête
à la Cour suprême qui procède et statue comme en matière de règlement de juges et désigne
la juridiction chargée de l’instruction ou du jugement de l’affaire ».

Pour connaître la liste des officiers de police judiciaire, il faut se référer à l’article 16 nouveau
du code de procédure pénale qui dispose que : « Ont qualité d’officiers de police
judiciaire :
- les procureurs de la République et leurs substituts ;
- les juges d’instruction ; Code de procédure pénale 6
- les juges d’instance ;
- les gouverneurs ;
- les préfets ;
- le directeur général de la Police nationale et son adjoint ;
- les officiers et gradés de la Gendarmerie ;
- les commissaires et inspecteurs principaux de Police, les officiers de paix et officiers de
Police ;
- les officiers de la Garde nationale du Niger ;
- les sous-officiers de la Garde nationale du Niger ayant au moins trois (3) ans de service
dans leurs corps et ayant suivi une formation de préparation à la qualité d’Officier de
police judiciaire (OPJ) ;
- les inspecteurs de police nommés commissaires de police et les chefs de brigade mobile de
la Police nationale ;
- les maréchaux des logis et gendarmes, chefs de brigade, de poste ou de peloton ;
- les inspecteurs de police ayant au moins trois (3) ans de service dans la Police et désignés
par arrêté du ministre chargé de la justice sur proposition du ministre chargé de
l’intérieur ;
- les maréchaux des logis et gendarmes comptant au moins trois (3) ans de service dans la
Gendarmerie, désignés par arrêté du ministre chargé de la justice sur proposition du
ministre chargé de la défense nationale ;
- les maires et leurs adjoints » ;

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Les officiers de police judiciaire (OPJ) sont des personnes ayant compétence pour effectuer
des actes prévus par la loi dans le cadre des enquêtes pénales. Ils sont chargés de constater
les infractions, de recevoir les plaintes et les dénonciations, et de contrôler l’activité des
agents de police judiciaire (APJ).

Ils sont en charge des enquêtes et agissent notamment sous l’autorité du procureur de la
République (art.12 Code de procédure pénale).

Les officiers de police judiciaire ont compétence dans les limites territoriales où ils exercent
leurs fonctions habituelles » (CPP, art. 18, al. 1er). C’est-à-dire que les officiers de police
judiciaire exercent dans le ressort territorial des tribunaux de grande instance à celui ou à
ceux auxquels ils sont rattachés sauf en cas de commission rogatoire et en cas de crime ou
délit flagrant.

Après avoir énuméré les personnes bénéficiaires du privilège de juridiction, il convient


d’aborder la procédure à suivre en cas de privilège de juridiction (II).

II. LA PROCEDURE A SUIVRE EN CAS DE PRIVILEGE DE JURIDICTION

Dans cette partie nous aborderons d’abord la mise œuvre de l’action publique en cas de
privilège de juridiction (A) ensuite l’instruction et le jugement (B).

A. LA MISE ŒUVRE DE L’ACTION PUBLIQUE EN CAS DE PRIVILEGE DE JURIDICTION

Il ressort de l’article 638 nouveau alinéas 1 et 2 du code de procédure pénale, qu’en matière
de privilège de juridiction, lorsque tous ses bénéficiaires précités, sont susceptibles d’être
inculpés d’un crime ou délit commis hors ou dans l’exercice de ses fonctions, le procureur de
la République saisi de l’affaire transmet sans délai le dossier au procureur général près la
Cour de cassation qui reçoit compétence pour engager et exercer l’action publique. S’il
estime qu’il y a lieu à poursuite ou s’il y a plainte avec constitution de partie civile, le
procureur général requiert l’ouverture d’une information. Celle-ci est commune aux
complices de la personne poursuivie, alors même qu’ils n’exerceraient point de fonctions
judiciaires ou administratives.
Le privilège de juridiction peut s'apprécier au moment de la comparution de la personne
poursuivie devant une juridiction ; cela veut dire que la personne poursuivie doit revêtir
ou être couverte de la qualité lui accordant des privilèges au moment où elle est
poursuivie, au moment de la comparution. Il s'agit du cas d'une personne n'ayant aucune
qualité lui accordant des privilèges de juridiction (il n’en bénéficie point).

En outre il peut s'agir de la personne ayant commis les faits en étant couverte d'immunité
ou privilège (elle en bénéficie), et au moment de la poursuite la personne garde encore
ses fonctions et bénéficie toujours des privilèges.

Le privilège de juridiction s'apprécie lors de la comparution devant la juridiction de


jugement, il importe peu de savoir si au moment de la commission des faits, le prévenu

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jouissait d'un privilège de juridiction. A l'inverse, si le prévenu perdait sa qualité avant la
comparution devant le juge, le privilège de juridiction institué en sa faveur ne pouvait
plus joué.

Parlant de l'appréciation du privilège de juridiction au moment de la commission des faits


réprimés par les différentes lois, cela veut juste dire que la personne poursuivie, le
prévenu donc, doit avoir une qualité lui faisant ainsi bénéficié de privilège de juridiction ;
c'est-à-dire que le privilège doit non seulement être antérieur à la commission des faits
infractionnels, aussi que le privilège puisse être acquis et exister pendant la commission
des faits.

Ainsi vu, l'appréciation des immunités et des privilèges de juridictions peut se faire soit au
moment de la commission des faits infractionnels, soit au moment des poursuites de la
personne qui en jouit ; mais dans tous les cas, le but de l'appréciation est de déterminer
la juridiction compétente devant laquelle la personne poursuivie peut être entendue et
jugée, cela pour permettre la bonne administration de la justice. Tout officier de police
judiciaire ou du ministère public qu'il soit, est limiter dans l'exercice de ses fonctions
entant que tel ; dès la réception de la plainte ou de la dénonciation, il commence par
vérifier la qualité de la personne pour voir la compétence de la juridiction, et là c'est en
considération du moment de la réception. Dès lorsqu'il s'aperçoit que la personne est
privilégiée de juridiction, il doit immédiatement transférer la personne devant un officier
attaché à la juridiction de la compétence personnelle du concerné.

Par ailleurs, une instruction spéciale est mise en œuvre en matière de privilège de
juridiction (B).

B. LA PROCEDURE DE L’INSTRUCTION ET LE JUGEMENT EN CAS DE PRIVILEGE DE


JURIDICTION

Le début de la procédure de l’instruction est prévue d’une part par l’article 638 alinéa 3,4
et 5 du code de procédure pénale qui dispose que : « La chambre judiciaire de la Cour de
cassation est chargée de cette information. Elle commet un de ses membres qui
prescrira tous actes d’instruction nécessaires, dans les formes et conditions prévues par
le chapitre premier du titre III du Livre premier du présent Code.

Les décisions de caractère juridictionnel, notamment celles relatives à la mise ou au


maintien en détention, ou à la mise en liberté de l’inculpé, ainsi que celles qui terminent
l’information, sont rendues par la chambre judiciaire.

Sur réquisition du procureur général, le président de cette chambre peut, avant sa


réunion, décerner mandat contre l’inculpé. Dans les cinq jours qui suivent l’arrestation
de l’inculpé, la chambre décide s’il y a lieu ou non de le maintenir en détention. »

D’autre part la fin de la procédure d’instruction est a été prévue par l’article 639 du code de
procédure pénale en ces termes : « Lorsque l'instruction est terminée, la Chambre peut :
- soit dire qu'il n'y a lieu à suivre ;

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- soit, si l'infraction retenue à la charge de l'inculpé constitue un délit, le renvoyer
devant une juridiction correctionnelle du premier degré autre que celle dans la
circonscription de laquelle l'inculpé exerçait ses fonctions ;
- soit, si l'infraction retenue à la charge de l'inculpé constitue un crime, saisir une Cour
d’assises.

En cas de renvoi devant la juridiction criminelle, elle désigne une Cour d’assises autre
que celle dans le ressort de laquelle l'accusé exerçait ses fonctions.

Les arrêts prononcés par la Cour suprême, dans les cas prévus par les précédents
articles, ne sont susceptibles d'aucun recours. »

Le début de la procédure d’instruction est l'étape de la procédure où la lumière est faite sur une
affaire. le juge d'instruction est considéré comme un trait d'union entre les fonctions de
poursuites et de jugement il instruit à charge et à décharge.

Cependant il ne peut s'informer qu'en vertu d'un réquisitoire introductif du procureur général près
de la cour de cassation (devenue Cour d’Etat). Cela veut dire qu'il ne peut s'auto saisir. Le juge
d'instruction est saisi in rem c'est à dire des faits notamment des infractions commises par des
personnes bénéficiant du privilège de juridiction qui sont : les autorités judiciaires, les autorités
administratives, les autorités coutumières et les officiers de police judiciaire.

Lorsqu'il découvre d'autres faits susceptibles de revêtir des qualifications pénales mais non visés
au réquisitoire, il doit sans désemparer communiquer le dossier au procureur général afin que ce
magistrat prend des réquisitions supplétives sans cela le juge d'instruction ne pourra pas instruire
relativement au fait découvert postérieurement.

Il dispose d'énormes pouvoirs pour mener à bien sa mission (mandat de dépôt, mandat d’arrêt,
mandat de comparution, mandat d'amener, commission rogatoire etc)

Lorsque l'information est terminée la chambre judiciaire peut dire qu'il n'y a lieu à suivre s’il
estime que les charges recueillies sont insuffisantes.

Si l'infraction retenue à la charge de l'inculpé constitue un delit elle le renvoie devant la juridiction
correctionnelle du premier degré autre que celle de la circonscription qu'il exerçait ses fonctions.

Si l'infraction retenue à la charge l'inculpé constitue un crime la chambre judiciaire saisira une
chambre criminelle autre que celle où il exerçait ses fonctions.

La partie civile peut aussi mettre en mouvement l'action publique au cas où la plainte initiale est
classée sans suite. C'est ainsi qu’elle sera obligée de consigner une caution pour que l'affaire soit
instruite devant le juge d'instruction compétent

En ce qui concerne le jugement, s’il existe des preuves solides de la commission de l’infraction,
l’affaire est envoyée devant une juridiction différente de celle où le bénéficiaire du privilège de
juridiction exerce ses fonctions pour être jugée.

CONCLUSIONS
Comme l'on s'en aperçoit, l'institution des privilèges de juridiction au bénéfice de certaines
personnes ne consacre pas une quelconque supériorité de ces dernières.

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En somme l’objectif visé est de prendre les garde-fous nécessaires pour assurer une
impartialité suffisante dans les litiges concernant les bénéficiaires des privilèges de
juridiction.

Ce privilège est finalement une protection prévue par la loi pour les personnes qui en
bénéficient.

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BIBLIOGRAPHIE.

I. Ouvrages généraux :

- Gaston Stefani, la procédure pénale 19ème édition, Dalloz, Paris 2004


- Edouard Verni, Procédure pénale, 3ème édition, Dalloz, Paris 2012
II. Articles :

- Maxicours, « Egalités de tous devant la loi » consultable sur


https://www.maxicours.com/se/cours/egalite-de-tous-devant-la-loi/, « le trafic de
stupéfiants définition sanctions et peines », consulté le 15/01/2024

- Pagesjaunes, « privilège de juridiction », consultable sur


https://justice.pagesjaunes.fr/astuce/voir/639809/privilege-de-juridiction, consulté
le 14/01/2024

- Mémoire online, « de la justiciabilité des anciens premiers ministre et la


détermination de la juridiction compétente en droit congolais », consultable sur :
https://www.memoireonline.com/10/23/14306/m_De-la-justiciabilite-des-anciens-
premiers-ministres-et-de-la-determination-de-la-juridiction-comp92671934.html,
consulté le 15/01/2024

- Philippe Pernaud, « le privilège de juridiction », consultable sur


https://www.pernaud.fr/info/glossaire/9307160/privilege-de-juridiction, consulté le
14/01/2024

III. Les textes législatives, réglementaires et internationales :

- Code pénal et code de procédure pénale applicable au Niger, édition du Ministère de


la justice de janvier 2018

- Loi n° 2015-01 du 13 janvier 2015 portant statut de la chefferie traditionnelle en


république du Niger.

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Table des matières

Introduction …………………………………………………………………………………………….................. 3-4


I. Les personnes bénéficiaires du privilège de juridiction ……….. ………………...4
A. Les autorités judiciaires administratives et coutumières …………………….…………………4-5
B. Les officiers de police judiciaires …………………………………………...……………………………..5-6

II. La procédure en cas de privilège de juridiction …………………………….………….6


A. La mise en œuvre de l’action publique en cas de privilège de juridiction .……………..6-7
B. La procédure d’instruction et de jugement en cas de privilège de juridiction ..……..7-8
Conclusion………………………………………………………………………….........................................8-9
Bibliographie ……………………………………………………………………………………………………………..10

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