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« La pratique de la magistrature

Au sein du royaume Marocain »

Mohamed ACHRAGHI.
Professeur à l’UNIVERSIAPOLIS d’Agadir
Sommaire
Introduction
INTRODUCTION & Aperçu historique
Première partie.
L’ exercice de la magistrature au Maroc
Chapitre 1.
L’exercice effectif de la magistrature.
Chapitre 2.
Les incidents à l’exercice effectif de la magistrature.
Deuxième partie.
Le régime disciplinaire & la fin de carrière d’un Magistrat
Chapitre 1.
Le régime disciplinaire mis en œuvre a l’encontre des magistrats
fautifs.
Chapitre 2.
La cessation définitive des fonctions
Conclusion
INTRODUCTION & Aperçu historique
Avant d’entamer le sujet de notre cours ce semestre, il est toujours préférable et utile de
procéder à un passage historique ou un bref aperçu du développement historique du système
judiciaire marocain, vu que le magistrat exerce ses fonctions soumises la hiérarchie sous l’autorité
des responsables judiciaires qui sont les principaux acteurs du pouvoir judiciaire.

Il faut ainsi souligné que ce système là est le résultat de plusieurs métamorphoses intervenues
dans la sphère politique, économique et social.

Et qui aura pour conséquences, l’apparition de trois grandes étapes à savoir :

1 - L’époque d’avant le Protectorat : Le système judiciaire marocain se distinguait par l’application


de la CHARIAA par un CADI nommé par le SULTAN. Les procédures judiciaires étaient simples et
le domaine d’intervention du cadi était très large et englobait toutes les différentes sortes de litiges.

2 - L’étape du Protectorat : Cette étape a commencé à la veille du protectorat, période pendant


laquelle le système judiciaire était pluraliste ; plusieurs tribunaux existaient en même temps : •
Tribunaux du Cadi ; • Tribunaux Hébraïques ; • Tribunaux du makhzen ; • Tribunaux coutumiers ; •
Tribunaux consulaires, • Tribunaux modernes mis en place dans les zones françaises et espagnoles.

3 – L’ERE de l’indépendance : La 3éme étape débuta avec l’indépendance du pays. Le système


judiciaire connut alors un important développement afin de se mettre en conformité avec les
changements politiques économiques et sociaux du Maroc.

De 1956 à 1961 : pour se détacher du système judiciaire hérité par le colonisateur et embrasser un
nouveau système moderne adéquat à l’identité marocaine. L’état a commencé par la mise en place de
la plus importante institution située au sommet de la pyramide des juridictions, ainsi la Cour suprême
‫محكم@@ة النقض‬, la cours suprême selon l’appellation actuelle, cette période coïncide aussi avec les
premiers mouvements du législateur en vue de mettre en place un nouvel arsenal juridique, qui a
commencé en 1965 par l’entrée en vigueur de la loi de l’unification, de la marocanisation et de
l’arabisation du système judicaire ‫ قانون التوحيد و المغربة و التوحيد‬.

En 1974 : Le système judiciaire était organisé de façon à simplifier la composition des tribunaux et
faciliter leur rapprochement des justiciables.

En 1996 : la nécessité de se mettre en conformité avec le développement économique sur la scène


internationale a conduit à l’instauration des tribunaux de commerce.

En 2003 : l’entrée en vigueur de la loi portant code de la famille s’est accompagnée par l’instauration
d’une justice de la famille au sein des tribunaux de première instance.

En 2006 : instauration des Cours d’appel administratives. Ainsi, l’évolution du système judiciaire
marocain est l’aboutissement d’un long processus de réformes importantes afin d’établir un système
moderne capable de réaliser la justice judiciaire.
Donc avec la loi de 1965 et le dahir de 1974, les juges marocains ont commencé l’exercice effectif de
leur fonction au sein des juridictions et la langue arabe est devenue la langue officielle du travaille
judiciaire.

Certes il faut noter qu’avant 2011 certaines juridictions traditionnelles existaient connues sous
l’appellation, juridictions des arrondissements et les juridictions communales, dans lesquelles on
trouvait des hakems, ces dernier soit ils sont choisis parmi des personnes n’ayant aucune formation
dans le domaine juridique et judiciaire, soit ils sont choisis parmi des magistrats soumis au statut de la
magistrature.

Les Hakems avaient pour mission trancher les litiges entre les individus au sein des communes et des
arrondissements qui se situent au ressort géographique des juridictions auxquelles elles sont attachés
ou soumises mais dont le déplacement constitue un obstacle pour certains à cause de la distance ou à
cause des frais couteux du déplacement des justiciable.

Les hakems et leurs représentants sont choisis par une instance électorale parmi ses membres.

Les magistrats qui exercent au niveau des juridictions du royaume étaient soumis dans un premier
temps, au dahir de 11 Novembre 1974 qui a été remplacé par la nouvelle loi organique n°106-13
portant statut de la magistrature, texte publié au Bulletin officiel en date du 15 Avril 2016, qui sera le
sujet de ce volet de notre cours.

Cadre juridique
La loi organique 106-13 portant statuts de la magistrature a été publié au Bulletin officiel en
date du 15 Avril 2016, celle-ci constitue le cadre juridique et légal qui réglemente la pratique de la
magistrature.

Cette loi organique traite plusieurs aspects de l’exercice du métier de magistrat au Maroc.

Et avant d’aborder les différents axes de cette loi, il est nécessaire de faire une petite distinction
entre le terme magistrat et juge, le premier est plus générale que le deuxième, la magistrature est une
fonction régie par un statut juridique et le juge est une mission ayant pour vocation trancher des
litiges, on peut dire aussi que « tous les juges sont des magistrats et que tous les magistrats ne sont pas
des juges. » exemple un juge mis en disponibilité à cause des raisons sanitaire conserve son statut de
magistrat toutefois il perd sa mission en tant que juge au sein des juridictions jusqu’au jour de son
rétablissement et sa reprise effective de son travail.

Les axes traités par la loi organique 106-13

 Composition du corps de la magistrature


 Des droits et des devoirs des magistrats
 Les positions statutaires des magistrats
 Cessation définitive des fonctions
 Disposition transitoires et divers
P1. L’ exercice de la magistrature au Maroc
Pour pratiquer la magistrature au Maroc il faut satisfaire plusieurs conditions, c’est pour cela
qu’il est nécessaire avant d’entamer les circonstances de l’exercice du métier de magistrat au Maroc de
savoir quelles sont les conditions d’accès.

Les conditions d’accès sont déterminées par les articles 7 et 8 de la loi organique 106-13, et qui
sont précisée comme mentionnées ci-dessous :

1. être de nationalité marocaine ;


2. jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité ;
3. ne pas être condamné en justice ou à une sanction disciplinaire pour avoir commis des actes
contraires à l’honneur, à la probité ou aux bonnes mœurs, même s’il a fait l’objet d’une
réhabilitation.
4. remplir les conditions d’aptitude physique exigées pour l’exercice des fonctions judiciaires.
5. ne pas dépasser 45 ans d’âge au 1er janvier de l’année du concours ;
6. être titulaire d’un diplôme universitaire dont la loi fixe la nature et la durée nécessaire pour
son obtention.
Dans le cadre de l’exercice du métier le magistrat bénéficie des droits et doit se conformer à
leurs obligations professionnelles
Les droits des magistrats :
1. droit d’obtenir des émoluments, des indemnités (de permanence de transport ..)
2. droit de bénéficier des avancements d’échelon.
3. droit d’être protéger dans le cadre de la pratique de leur mission.
4. Droit de bénéficier des formations professionnelles.
Les obligations des magistrats :
1. Obligations de statuer les affaires dont il est chargé.
2. Obligation de ne pas appartenir aux partis politiques.
3. Obligation de réserve.
4. Obligation de résider dans le ressort géographique de la juridiction ou il réside.
Le magistrat après sa nomination dans son poste, il exerce ses activités selon les positions statutaires
déterminées dans l’article 57, soit en activité, soit en service détaché soit en disponibilité.
Dans un premier temps on va traiter l’exercice effectif du métier (c1) et dans un deuxième temps on
va citez certains incidents que peut un magistrat rencontrer lors sa carrière (c2).
C1. L’exercice effectif de la magistrature.
Le magistrat exerce effectivement sa fonction lorsqu’il soit en activité (a) soit en service
détaché (b)

a. Le magistrat en activité :

L’article 58 explique clairement quand le magistrat est considéré en fonction effective et réelle
de son métier, et il mentionne qu’il en état d’exercice effectif lorsqu’il pratique effectivement ses
fonctions au sein de 1’une des juridictions du Royaume, et lorsqu’il est mis à disposition ainsi que en
congés.

- Les congés dont peut bénéficier un magistrat ont été mentionnés dans les article de 59 et
suivants et sont répartis comme suit :

1. les congés administratifs incluant les congés annuels, les congés exceptionnels ou les
permissions d’absence:
2. les congés pour raison de santé incluant :

a) les congés de maladie de cour te duré;


b) les congés de maladie de moyenne durée ;
c) les congés de maladie de longue durée ;
d) les congés en raison de maladies ou d’affections contractées dans l’exercice des fonctions
où à l’occasion de cet exercice ;
3. les congés de maternité ;
4. les congés sans solde.
Les magistrats en congé pour raisons de santé perçoivent, selon le cas, la totalité de leur
traitement ou la moitié du traitement comptabilisé dans la pension de retraite. lls bénéficient, dans
tous les cas de congés pour raisons de santé, de leur droit à la totalité des allocations familiales.

La durée d’un congé est fixé à (22) jours et ces congés administratifs annuel sont accordé par
les responsables judiciaires des juridictions : Président et procureur du Roi au sein de la TPI, le 1 er
président et le procureur général du roi près la cour d’Appel, le 1 er président et le procureur général
du roi près la cour de cassation, chacun a ce qui le concerne et selon les magistrats qui leur sont
soumis hiérarchiquement voir l’article 31.

- Le magistrat mis à disposition est un magistrat en état d’exercice effectif du métier, celui-ci
est à disposition lorsque, tout en relevant du cor ps de la magistrature. Jouissant de tous ses droits, y
compris ses droits à l’avancement et à la retraite, et y occupant son poste budgétaire, il exerce ses
fonctions dans une administration publique.
Le magistrat peut également être mis à disposition dans les cas prévus par les textes législatifs en
vigueur pour accomplir des fonctions déterminées et durant une période déterminée.
Le magistrat mis à disposition bénéficie des diverses indemnités accordées par l’administration
d’accueil.
L’administration auprès de laquelle le magistrat est mis à disposition adresse an n tellement u ri
rapport d’évaluation des performances du magistrat au Conseil pour lui permettre le suivi de l’activité
dudit magistrat.
Le magistrat mis à disposition conserve son poste judiciaire dans lequel il est nommé.
-le magistrat est en détachement lorsqu’il exerce en dehors du corps de la magistrature, mais
continue à y appar tenir et à y bénéficier de ses droits à l’avancement et à la retraite.
Les magistrats en position de détachement conservent leur poste judiciaire dans lequel il sont
nommés et peuvent être détachés, selon les conditions prévues par la loi organique relative au Conseil
supérieur du pouvoir judiciaire, dans les cas suivants :
 auprès des administrations de l’Etat ou des instances et établissements publics ;
 pour exercer les fonctions de magistrat de liaison ou de conseiller auprès de l’une des
ambassades du Royaume ;
 auprès d’un Etat étranger ou d’une organisation internationale.

C2. Les incidents à l’exercice effectif de la


magistrature.
La mise en disponibilité d’un magistrat est une situation juridique dans la quelle le magistrat est
placé hors du corps de la magistrature, il continue d’y appartenir mais cesse d’y bénéficier de ses droits à
l’avancement et à la retraite.
Le magistrat en position de disponibilité ne perçoit aucun salaire en dehors des cas prévus par la
présente loi organique, lorsque le conseil de santé constate que le magistrat n’est pas définitivement
inapte et si l’intéressé, à l’expiration de son congé pour raison de santé, ne peut reprendre ses fonctions,
il est mis d’office en disponibilité.
La durée de la mise en disponibilité : La durée de la disponibilité d’office ne peut excéder une
année. Elle peut être renouvelée à deux reprises pour la même durée et, à son expiration, le magistrat
doit être
— soit réintégrer dans son grade au sein du cor ps de la magistrature ;
— soit mis à la retraite ;
— soit admis à cesser ses fonctions.
Toutefois, si à l’expiration de la troisième année de disponibilité, le magistrat est inapte à re prend
re ses fonctions, mais qu’il résulte de l’avis du Conseil de santé qu’il doit normalement pou voir
reprendre ses fonctions avant l’expiration d’une nouvelle année, la disponibilité fera l’objet d’un
troisième renouvellement.
Les cas ou le magistrat peut bénéficier de la mise en disponibilité sont énoncés dans les articles 89,
90 et 91 :
 à la demande du magistrat, pour accompagner son conjoint qui est astreint d’établir sa résidence
habituelle, en raison de sa profession, hors du territoire.
 survenance d’un accident ou d’u ne maladie grave du conjoint ou d’un enfant ;
 réalisation d’études ou recherches présentant un intérêt général ;
 pour convenances personnelles.
 magistrat homme ou femme, pour élever un enfant atteint d’une infirmité exigeant des soins
continus ;
 magistrat homme ou femme pour élever un enfant de moins de cinq (5) ans.
Remarque : Le Président-délégué du Conseil peut procéder aux enquêtes nécessaires pour
s’assurer que les motifs pour lesquels le magistrat a été placé en position de disponibilité sont valables.
Et avant 2 mois de l’expiration de la période de mis en disponibilité le magistrat a le droit de
se faire réintégrer dans son poste vacant.
P2. Le régime disciplinaire & la fin de carrière d’un
Magistrat
Comme dans tous les métiers juridiques et judiciaires le magistrat en tant qu’acteur judiciaire dans
l’industrie de la justice doit se conformer à ses engagements professionnels ce dernier avant de
commencer sa responsabilité prête un serment édicté par l’article 40 de loi organique 106 -13 : Tout
magistrat doit prêter, lors de sa première affectation dans le corps de la magistrature et avant d’entrer en
fonction, un serment en ces termes :
« Je jure devant Dieu le Tout Puissant d’exercer mes fonctions en toute impartialité, loyauté et
dévouement préserver les qualités d’honorabilité et de dignité, et le secret des délibérations afin de
préserver le prestige et 1'indépendance de la magistrature, et de m’engager à l’application impartiale de la
loi el de me c'conduire en tout ‹'comme un magistrat intègre. »

Le serment est prêté devant la Cour de cassation lors d’une audience solennelle.

Un procès-verbal de prestation de serment est établi et adressé au secrétariat général du Conseil,


dont un exemplaire est transmis à la juridiction où le magistrat est nommé ainsi qu’au ministère chargé de
la justice.

Tout manquement aux engagements figurant au serment est considéré comme un manquement aux
devoirs professionnels qui donne l’ouverture à une procédure disciplinaire à son encontre (c1) qui pourra
même mettre fin à sa carrière le cas échéant par la révocation qui constitue l’une des cause de la cessation
définitive de la carrière d’un magistrat (c2).
C1. Le régime disciplinaire mis en œuvre a
l’encontre des magistrats fautifs.
Toutes fautes commises par les magistrats et tous manquements à ses devoirs sont susceptible de
faire objet d’une procédure disciplinaire, pour cela on doit citez les différentes fautes qu’un magistrat peut
commettre lors de l’exercice de ses fonctions et les sanctions qui leurs sont infligées.

a. Les fautes Graves :


— la violation grave d’une règle de procédure qui constitue une garantie fondamentale des
droits des parties ;
— la violation grave de la loi applicable au fond ;
— la négligence, le retard non justifié et fréquent dans le commencement ou l’exécution de
la procédure de jugement ou dans l’examen des affaires lors de l’exercice de ses fonctions
judiciaires.
— la violation du secret professionnel et la divulgation du secret des délibérés ;
— l’abstention délibérée de récusation d’office dans les cas prévus par la loi ;
— l’abstention concertée d’exercer les fonctions ;
— et des juridictions ;
— la prise d’une position politique ;
— l’exercice d’u ne activité politique ou syndicale ou l’adhésion à un parti politique ou à un
syndicat professionnel.
Il faut noter aussi que Le magistrat peut être immédiatement suspendu de ses fonctions lorsqu’il est
pénalement.

b. Les sanctions disciplinaires :


1- Premier degré :
— l’avertissement ;
— le blâme ;
— le retard dans l’avancement d’échelon à un échelon supérieur, pendant une durée
maximale de deux (2) ans ;
— la radiation de la liste d’aptitude pendant une durée max imale de deux (2) ans.
Les sanctions de ce degré peuvent ètre assorties d’une mutation d’office.
2- Deuxième degré
— l’exclusion temporaire des fonctions, privative de toute rémunération à l’exception des
allocations familiales, pendant u ne période ne pouvant excéder six (6) mois ;
— la rétrogradation d’un grade.
Ces deux sanctions sont assorties d’une mutation d’office.

3- Troisième degré
_ La mise à la retraite d’office ou la cessation des fonctions lorsque le magistrat n’a pas droit à une
pension de retraite ;
— la révocation.
Remarque : Les décisions disciplinaires définitives rendues par le Conseil sont jointes au
dossier du magistrat poursuivi.
Le magistrat a un droit de demander une réhabilitation après expiration d’un délai de trois ans
pour les sanctions de premier degré, et de cinq ans pour les sanctions du deuxième degré, à compter de la
date d’exécution de la sanction.

C2. La cessation définitive des fonctions


L’article 103 mentionne les cas de cessation définitive de la carrière d’un magistrat comme suit :
La cessation définitive des fonctions entrainant la radiation du corps de la magistrature sont
déterminés comme suit :
1. la mise à la retraite dans les conditions prévues à l’article 104 ci-après ;
2. la démission dûment acceptée ;
3. la révocation ;
4. le décès.
La Décision de retraite est prononcée par décision du Conseil dans les conditions prévues par le
régime des pensions civiles.
L’âge de la retraite des magistrats est fixé à soixante (65) ans. Toutefois cette limite d'âge peut être
prorogée pour une période maximale d'une (1) année renouvelable quatre fois pour la même durée.

Remarque : un magistrat honoraire est un magistrat ayant atteint sa retraite, il conserve ce titre
néanmoins il faut savoir que ce titre là ne procure aucun avantage reconnu par le statut de la magistrature
c’est qu’un titre symbolique et honorifique.

La démission est présentée pour qu’il y soit statué, conformément aux modalités prévues par les
dispositions de la loi organique relative au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire.
La démission n’a d’effet qu’après qu’elle ait été dûment acceptée. L’acceptation de la démission la
rend irrévocable.
Elle ne fait pas obstacle à l’exercice de la poursuite disciplinaire en raison d’actes antérieurs ou qui
n’auraient été révélés qu’après cette acceptation.
Le décès : En cas de décès d’un magistrat, ses ayants droit bénéficient de tous les droits découlant
du décès conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.

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