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- Le plan :
I- Le système juridictionnel marocain.
II- Les juridictions de droit commun.
III- Les juridictions spécialisées.
IV- Les juridictions exceptionnelles.
V- Inspection et surveillance des juridictions.
VI- Projet de loi 38-15 sur l’organisation judiciaire du royaume.
FICHES PAYS
Travail de : ZINEB SAADAOUI
Ces tribunaux peuvent comprendre plusieurs chambres (chambre de famille ; chambre civile,
etc.)
Le tribunal de première instance statue en collégialité (trois magistrats). Néanmoins, il peut
aussi statuer à juge unique pour certaines affaires.
Le tribunal de première instance est formé de magistrats professionnels composés des ma-
gistrats de siège qui conduisent les débats et tranchent les litiges, ainsi que du ministère pu-
blic représenté par le procureur du Roi et ses substituts.
LA COUR D’APPEL
À côté des juridictions de première instance, il existe des cours d’appel dont le rôle est d’exa-
miner les recours en appel des décisions rendues par les tribunaux de première instance.
La cour d’appel exerce son contrôle en droit et en fait. Il existe 21 cours d’appel dont le res-
sort s’étend sur plusieurs départements. Elles sont composées de magistrats répartis en
chambres (civile, sociale, criminelle, etc.) et jugent en collégialité (trois magistrats ou cinq
magistrats selon les affaires tranchées).
Le ministère public est représenté aux audiences des cours d’appel par le procureur général
et ses substituts.
La cour d’appel de Rabat a compétence nationale en matière de terrorisme.
- justifie l’indépendance de notre système juridictionnelle d’après le droit constitutionnel, et des autres
lois
- Qu’est-ce qu’une indépendance du système juridictionnelle, un principe, une valeur, ou un horizon
des institutions judiciaires ? Du côté politique l’indépendance de n’importe quel système signifie la
non confusion des pouvoirs ou la séparation des pouvoirs car en principe il ne saurait y avoir d'État de
droit sans garantie constitutionnelle de l'indépendance du pouvoir judiciaire. L’article 16 de la
déclaration universelle des droits de l’homme et de citoyen prévoie que « L'indépendance serait donc
une conséquence directe d'une interprétation stricte du principe de séparation des pouvoirs et un
corollaire nécessaire à la protection judiciaire des droits. D’un substrat général, l’article 102 du titre
VII de la constitution marocaine (Le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du
pouvoir exécutif. Le Roi est le garant de l'indépendance du pouvoir judiciaire.) et d’un substrat
spécifique l’article 103 de la Cs renforce cette indépendance au niveaux des magistrats (Est proscrite
toute intervention dans les affaires soumises à la justice. Dans sa fonction judiciaire, le juge ne saurait
recevoir d'injonction ou instruction, ni être soumis à une quelconque pression. Chaque fois qu'il estime
que son indépendance est menacée, le juge doit en saisir le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire.)
de cet article on constate que le pouvoir judiciaire dispose d’un contrôle supérieur qui veille à
l'application des garanties accordées aux magistrats, notamment quant à leur indépendance, leur
nomination, leur avancement, leur mise à la retraite et leur discipline .