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Travail de : ZINEB SAADAOUI

- Le plan :
I- Le système juridictionnel marocain.
II- Les juridictions de droit commun.
III- Les juridictions spécialisées.
IV- Les juridictions exceptionnelles.
V- Inspection et surveillance des juridictions.
VI- Projet de loi 38-15 sur l’organisation judiciaire du royaume.

- Chapitre I : Le système juridictionnelle marocaine : Le système marocain est un système


indépendant.
A- Les principes du système juridictionnel marocain :
1- Le système judiciaire au Maroc est caractérisé par l’indépendance de la justice. Car il est nommé
dans la constitution, garanti par le droit constitutionnel du royaume. Et toujours séparée d’autres
pouvoirs. Et par rapport aux article 109, 110,111 les juges possède d’un statut indépendant. En
ajoutant que la droite garantie par excellence cette autonomie.
2- Le principe de la gratuité de justice : (Chaque citoyen à le droit d’accès aux services
juridictionnelles à condition d’avoir la nationalité marocaine.)
- Nb : La justice se compose de plusieurs personnes qui ont été formé par l’Etat. (La liberté de procédé
dans la procédure.)
3- Le principe du double degré de juridiction : (tribunal de première instance, cours d’appel, cours de
cassation.)
4- Le principe de la publicité des débats, des décisions, et des jugements auprès les représentant au
5- Le principe de collégialité (collectivité.)
6- Le principe contradictoire de la procédure : Ce principe le justiciable doit être mis en mesure de se
défendre et d’être entendu par le juge. Ainsi ce principe exige le respect des délais irréductible (exigé
et déterminé par le juge) pour permettre aux parties de défendre leur droit. Et e cas de non respects de
ces principes, le jugement, la procédure et la requête sont frappées de nullité absolue.
B- Les intervenants dans le système juridictionnel : 1- Les magistrats (de siège de parquet) (les
magistrats professionnels qui sont des magistrats professionnels du service de ministère, et les autres
magistrats qui se fonctionnent au niveau de tribunal) : D’abord les magistrats de siège sont chargés de
juger, CAD d’élaborer et de prononcer des jugements au niveau des tribunaux et des arrêtés au niveau
des cours d’appel. A l’inverse les magistrats de parquets sont chargés de requérir l’application de la loi
et de veiller aux intérêts généraux du ministère public au cours de l’audience.
2- Les auxiliaires judiciaires (les secrétaires greffiers – Les huissiers de justices comme des
intervenants directs dans n’importe quelle affaire qui travaillent directement avec les magistrats et les
citoyens) (à l’inverse on rencontre les avocats, les notaires, les adouls, et les experts comme des
secrétaires indirectes.)
NB : Le rôle du notaire est la rédaction des actes authentiques.
- Chapitre II : Les juridictions de droit commun :
1- la distinction entre les juridictions de première instance et les juridictions de cours d’appel.

L’ORGANISATION JURIDICTIONNELLE DU MAROC

 FICHES PAYS
Travail de : ZINEB SAADAOUI

– Cour de cassation (6 chambres)


– Cours d’appel : 21
– Tribunaux de 1ère instance (TPI) : 70
– Centres des juges résidents : 178
– Cours d’appel de commerce : 3
– Tribunaux commerciaux : 8
– Cours d’appel administratives : 2
– Tribunaux administratifs : 7
Depuis 2011, il n’existe plus qu’une seule juridiction d’exception, à savoir : Le Tribunal
Militaire Permanent des Forces Armées Royales. (cf. point 3)
L’ordre judiciaire marocain comprend à la base des juridictions dites de première instance
(Premier degré) et des juridictions de second degré (les cours d’appel) et, au sommet de
cette organisation, on trouve la Cour de cassation.
À côté de juridictions de droit commun, il y a des juridictions spécialisées et d’autres dites ju-
ridictions « exceptionnelles ».

LES JURIDICTIONS JUDICIAIRES


Une juridiction de droit commun est en principe compétente pour tout litige qui n’est pas spé-
cialement attribué par la loi à une autre juridiction.

LE TRIBUNAL DE PREMIÈRE INSTANCE


Le domaine d’intervention du tribunal de première instance est très varié. Il juge toutes les
affaires qui n’ont pas été spécialement attribuées à une autre juridiction.
Travail de : ZINEB SAADAOUI

Ces tribunaux peuvent comprendre plusieurs chambres (chambre de famille ; chambre civile,
etc.)
Le tribunal de première instance statue en collégialité (trois magistrats). Néanmoins, il peut
aussi statuer à juge unique pour certaines affaires.
Le tribunal de première instance est formé de magistrats professionnels composés des ma-
gistrats de siège qui conduisent les débats et tranchent les litiges, ainsi que du ministère pu-
blic représenté par le procureur du Roi et ses substituts.

LA COUR D’APPEL
À côté des juridictions de première instance, il existe des cours d’appel dont le rôle est d’exa-
miner les recours en appel des décisions rendues par les tribunaux de première instance.
La cour d’appel exerce son contrôle en droit et en fait. Il existe 21 cours d’appel dont le res-
sort s’étend sur plusieurs départements. Elles sont composées de magistrats répartis en
chambres (civile, sociale, criminelle, etc.) et jugent en collégialité (trois magistrats ou cinq
magistrats selon les affaires tranchées).
Le ministère public est représenté aux audiences des cours d’appel par le procureur général
et ses substituts.
La cour d’appel de Rabat a compétence nationale en matière de terrorisme.

- justifie l’indépendance de notre système juridictionnelle d’après le droit constitutionnel, et des autres
lois
- Qu’est-ce qu’une indépendance du système juridictionnelle, un principe, une valeur, ou un horizon
des institutions judiciaires ? Du côté politique l’indépendance de n’importe quel système signifie la
non confusion des pouvoirs ou la séparation des pouvoirs car en principe il ne saurait y avoir d'État de
droit sans garantie constitutionnelle de l'indépendance du pouvoir judiciaire. L’article 16 de la
déclaration universelle des droits de l’homme et de citoyen prévoie que « L'indépendance serait donc
une conséquence directe d'une interprétation stricte du principe de séparation des pouvoirs et un
corollaire nécessaire à la protection judiciaire des droits. D’un substrat général, l’article 102 du titre
VII de la constitution marocaine (Le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du
pouvoir exécutif. Le Roi est le garant de l'indépendance du pouvoir judiciaire.) et d’un substrat
spécifique l’article 103 de la Cs renforce cette indépendance au niveaux des magistrats (Est proscrite
toute intervention dans les affaires soumises à la justice. Dans sa fonction judiciaire, le juge ne saurait
recevoir d'injonction ou instruction, ni être soumis à une quelconque pression. Chaque fois qu'il estime
que son indépendance est menacée, le juge doit en saisir le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire.)
de cet article on constate que le pouvoir judiciaire dispose d’un contrôle supérieur qui veille à
l'application des garanties accordées aux magistrats, notamment quant à leur indépendance, leur
nomination, leur avancement, leur mise à la retraite et leur discipline .

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