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SEMINAIRE DE FORMATION DES JOURNALISTES SUR LA FONCTION DE JUGER, LES PROCEDURES


ET LA COMMUNICATION SUR LES QUETIONS DE JUSTICE A LA POPULATION

THEME : L'ORGANISATION JUDICIAIRE


Présenté par :

KABORE Charles Le Bon


Procureur du Faso (Tribunal de Grande Instance de Manga)
1
PLAN

I-LES PRINCIPES RÉGISSANT LES POUVOIRS ETATIQUES

II-LES PRINCIPES D’ORGANISATION ET DE FONCTIONNEMENT

III-LES ORDRES JURIDICTIONNELS

IV-LES JURIDICTIONS SUPRANATIONNALES

V-LES ACTEURS

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INTRODUCTION
• société organisée = société où la résolution des conflits est organisée;
• La justice, dans toute société est rendue par des juges exerçant dans les
juridictions et structures spécifiques constituant les institutions
judiciaires,
• Les institutions judiciaires désignent le système mis en place dans une
société donnée pour assurer la justice;
• L’étude de ces institutions relève de l’organisation juridictionnelle (le
terme organisation judiciaire étant restreint);
• La constitution (art.124) range les juridictions dans deux grands ordres
avant d’éclater ce classement plus loin (art. 127);
• Par ailleurs, il faut se rendre à l ’évidence que certaines juridictions
n’ont pas été classées (Conseil constitutionnel, Haute Cour de Justice)
• Il est également indiqué lorsqu’on aborde les institutions
juridictionnelles,
3
de faire cas des juridictions supra nationales
Les principes régissant les pouvoirs étatiques
Les principes régissant les pouvoirs étatiques
le principe de la séparation des pouvoirs: le pouvoir limite le pouvoir;
 la distinction entre les différents pouvoirs, mise en œuvre permet de
limiter l’arbitraire et d’empêcher les abus liés à l’exercice de la
souveraineté
Le principe de l’indépendance : les juges sont soustraits à la
dépendance hiérarchique qui caractérise l’administration;
 Article 129 de la constitution «Le pouvoir judiciaire est
indépendant ».
Quel en est l’intérêt ?
 L’inamovibilité du juge;
L’institution du CSM;
Les principes régissant le pouvoir judiciaire
Le principe de la non immixtion réciproque:
Article 326-2 du CP « Sont punis pour forfaiture d'une peine d’emprisonnement de cinq ans à
dix ans et d'une amende de cinq cent mille (500 000) à cinq millions (5 000 000) de francs CFA :
 ˗ les conseillers, les juges, les procureurs généraux, les procureurs du Faso, leurs substituts,
les officiers de police judiciaire qui, intentionnellement s'immiscent dans l'exercice du
pouvoir législatif soit par des règlements contenant des dispositions législatives, soit en
arrêtant ou en suspendant l'exécution d'une ou de plusieurs lois, soit en délibérant sur le
point de savoir si les lois seront publiées ou exécutées ;
 ˗ les conseillers, les juges, les procureurs généraux, les procureurs du Faso, leurs substituts,
les officiers de police judiciaire qui, intentionnellement excèdent leurs pouvoirs en
s'immisçant dans les matières attribuées aux autorités administratives, soit en faisant des
règlements sur ces matières, soit en défendant d'exécuter les ordres émanant de
l'administration ou qui, ayant permis ou ordonné de citer des administrateurs pour raison
de l'exercice de leurs fonctions, persistent dans l'exécution de leurs jugements ou
ordonnances nonobstant l'annulation qui en aurait été prononcée ou le conflit qui leur
aurait été notifié »
Les principes régissant le pouvoir judiciaire
Article 326-3 du CP « Sont punis d'une peine d’emprisonnement de cinq ans
à dix ans et d'une amende de cinq cent mille (500 000) à cinq millions (5 000
000) de francs CFA, les ministres, les maires et toutes autorités administratives
agissant ès qualité, qui intentionnellement s'immiscent dans l'exercice du
pouvoir législatif ou qui prennent des textes généraux tendant à donner des
ordres ou des défenses quelconques à des cours et tribunaux.

Sont également punis des mêmes peines les députés ou toutes autres
personnes jouissant du pouvoir législatif qui, intentionnellement, s’immiscent
dans l'exercice du pouvoir judiciaire ou qui, intentionnellement, prennent des
textes généraux tendant à donner des ordres ou des défenses quelconques à
des cours ou tribunaux. »
Les institutions juridictionnelles nationales
voir loi n°015-2019/AN du 02 mai 2019 portant organisation judiciaire au Burkina Faso
Les institutions juridictionnelles
Le service public de la justice est rendu par des juridictions animées par des
acteurs de la justice ;
 les juridictions
Les acteurs de la justice

LES JURIDICTIONS
Les juridictions sont regroupées en deux ordres, selon l’article 124 de la
constitution «Le Pouvoir Judiciaire est confié aux juges ; il est exercé sur tout
le territoire du Burkina Faso par les juridictions de l'ordre judiciaire et de
l'ordre administratif déterminées par la loi»
Les institutions juridictionnelles
 Mais l’article 127 sème une confusion qui n’a pas droit d’être en créant un ordre
supplémentaire:
• La Cour de cassation est la juridiction supérieure de l'ordre judiciaire.
• Le Conseil d’Etat est la juridiction supérieure de l'ordre administratif.
• La Cour des comptes est la juridiction supérieure de contrôle des finances publiques
(…) »;
 l’institution du tribunal des conflits
Rigoureusement et conformément à l’article 124, il existe deux ordres de juridictions
(article 126):
• L’ordre judiciaire
• L’ordre administratif
Toutefois, les juridictions sont régies par des principes communs d’organisation et
de fonctionnement
LES PRINCIPES
D’ORGANISATION ET DE
FONCTIONNEMENT DES
JURIDICTIONS
I. LES PRINCIPES D’ORGANISATION

Dans leur structure, on remarque que les juridictions sont


soumises entre elles au principe de la hiérarchie, la
spécialisation et d’indépendance
 Le principe de hiérarchie
Cette hiérarchisation est liée à la notion d’ordre de juridictions et
induit d’une part l’existence d’une juridiction supérieure ayant
pour rôle d’assurer le respect du droit et l’unité de son
interprétation et d’autre par l’organisation d’un système de double
examen de litige au sein de l’ordre de juridictions.
I. LES PRINCIPES D’ORGANISATION

Le principe de spécialisation :


Distinction des juridictions du premier et du second degré
• c’est le principe du double degré de juridiction avec l’idée de la hiérarchie des
juridictions qui distingue au plan juridictionnel l’existence de juridiction de
première instance ou premier degré et au-dessus de celles-ci une juridiction
d’appel
•l’existence d’un droit d’appel
•Au premier degré il y a les juridictions de droit commun, celles qui ont vocation à
connaitre de tous les litiges largement entendu sauf ceux que la loi leur retire
expressément. Le TGI est la juridiction de droit commun du premier degré.
•Les juridictions d’exception qui ne peuvent connaître que des litiges qui leur sont
expressément attribués par la loi. Au Burkina Faso, les juridictions civiles
d’exception sont essentiellement le tribunal du travail, le tribunal de commerce et
le tribunal départemental
I. LES PRINCIPES D’ORGANISATION

 Les juridictions du second degré sont constituées par la juridiction de droit commun du
second degré qui est la cour d’appel.
• Exceptionnellement, TGI constitue la juridiction de second degré compétente pour
connaitre des appels formés contre les décisions des tribunaux départementaux.

• Les juridictions de fond et de cassation


•Il existe dans chaque ordre une seule juridiction de cassation.
•le recours en cassation a pour fonction essentielle d’unifier l’interprétation
des règles de droit et d’en imposer le respect aux juges du fond;
•La fonction de cassation de cette dernière repose en premier lieu sur la
distinction du fait et du droit.
•la juridiction de cassation se prononce sur la légalité de la décision
rendue par le juge du fond;
I. LES PRINCIPES D’ORGANISATION

 Le principe de l’indépendance de la justice


• Art. 129. Le pouvoir judiciaire est indépendant. la déclaration universelle des droits de l’homme du 10
décembre 1948 ainsi que le pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966 font de
l’indépendance de la justice une garantie essentielle d’un procès équitable;
• cette indépendance s’apprécie à l’endroit des autres pouvoirs et des parties au procès
L’indépendance de la justice vis-à-vis du pouvoir exécutif
• les magistrats sont indépendants; ils ne peuvent être inquiétés par rapport aux actes qu’ils prennent
dans l’exercice de leur fonction et aucun compte ne peut leur être demandé des décisions qu’ils
prennent;
• Les juges en particulier, sont inamovibles c’est-à-dire qu’ils ne peuvent être affectés sans leur
consentement sauf pour nécessité de service ou en cas de sanction disciplinaire qui relève du CSM ;
L’indépendance vis-à-vis du pouvoir législatif
• le parlement ne remet pas en cause les données d’un procès ni les décisions rendues
et ayant autorité de la chose jugée;
• les juridictions siègent au nom du peuple et il n’appartient pas au pouvoir législatif de
censurer les décisions des juridictions, d’adresser à elles des injonctions et de se
substituer à elles dans des jugements des litiges relevant de leur compétence.
• Exception avec les lois d’amnistie et les lois de validation
I. LES PRINCIPES D’ORGANISATION

• L’indépendance à l’égard des parties


• le juge ne doit pas se laisser influencer par les parties quel que soit
leur statut
• son comportement ne doit pas faire naître dans l’esprit d’une des
parties des doutes légitimes sur son indépendance et son
impartialité;
• Si l’une des parties met en cause l’impartialité d’un juge, il peut
demander sa récusation afin qu’il ne connaisse pas du litige (cas
d’inimitié ou d’amitié entre le juge et une des parties, relation
parentale entre le juge et l’une des parties, en cas de conflit
d’intérêt entre le juge, son conjoint ou de l’un de ses proches parents
avec l’une des parties);
II. les principes de fonctionnement

Il existe des principes de fonctionnement, les uns très généraux en


ce sens qu’ils sont communs à tous les services publics et la justice
en est un. D’autres sont spécifiques aux fonctionnements de la
justice.

 Les principes liés au service public


 Les principes propres à la justice
II. les principes de fonctionnement

A. Les principes du service public de la justice


• comme tout service public, la justice doit fonctionner de manière continue,
égalitaire et gratuite
• Ce qui implique la continuité du service public de la justice, d’égalité devant
le service public de la justice et de la gratuité du service public de la justice.
• Le principe de la continuité du service public de la justice
• Dans le temps et dans l’espace, selon la formule de Loïc CADIET « la
justice toujours et partout ».
• Dans le temps, le principe de la continuité de la justice signifie que le justiciable en tout
temps doit pouvoir trouver un juge pour lui soumettre son affaire. (elle doit être rendue
sans interruption; même les dimanches et jours fériés: d’où l’interdiction de la grève dans
l’ancien statut)
• Dans l’espace, la continuité de la justice se traduit par la sédentarité des juridictions d’une
part et leur multiplicité d’autre part;
II. les principes de fonctionnement

• Art. 465 du CPC. Il en est référé au président par requête ; celui-ci


fixe immédiatement par ordonnance le jour, l'heure et le lieu de
l'audience à laquelle la demande sera examinée. L'assignation est
donnée pour cette date. Si le cas requiert célérité, le président peut
permettre d'assigner à heure indiquée même les jours fériés ou
chômés, soit à l'audience soit à son domicile, portes ouvertes.
II. les principes de fonctionnement

• Un siège et un ressort sont fixés par juridiction et c’est au lieu de son siège et dans les
limites de son ressort que la juridiction rend la justice
• Exceptionnellement, l’article 9 de la loi 15-2019/AN prévoit des audiences foraines qui
seront tenues hors du siège des tribunaux et favorisant ainsi une commodité d’accès à la
justice aux plaideurs en leur évitant les coûts en temps et en argent des déplacements
• La multiplicité des juridictions supposent leur implantation sur l’ensemble du territoire
national selon des critères qui favorisent le rapprochement physique de la justice du
justiciable afin d’en faciliter l’accès
• Le principe d’égalité devant le service public de la justice
• Art. 4. Tous les burkinabè et toute personne vivant au Burkina Faso bénéficient d’une
égale protection de la loi. Tous ont droit à ce que leur cause soit entendue par une
juridiction indépendante et impartiale;
• EXCEPTIONS:
• Les immunités de juridictions et d’exécution dont jouissent les diplomates.
• La caution judicatum solvi introduit une discrimination de traitement entre des justiciables burkinabé
et étrangers dans l’accès à la justice. Art 123 et 124 CPC
II. les principes de fonctionnement
• Le principe de la gratuité du service public de la justice
• l’article 7 de la loi N°015-2019/AN portant organisation judiciaire au BURKINAFASO, la
justice est gratuite sous réserve de l’application des dispositions des lois fiscales concernant
les droits de timbre et d’enregistrement
• La justice est un service public auquel chacun doit pouvoir accéder librement;
• La justice est gratuite en ce sens que les plaideurs n’ont pas à payer leurs juges depuis
la fin de la vénalité des charges;
• C’est la différence entre justice arbitrale et étatique où les arbitres sont payés par les
plaideurs; (les juges sont des agents publics);
• La gratuité signifie aussi que les actes de la procédure judiciaire ne doivent pas être
soumis aujourd'hui aux droits de timbre et d’enregistrement (ce qui n’est pas effectif);
• Exceptions:
• Avocats; huissiers; notaires; experts; cautions (étrangers); consignations;
• Les personnes sans ressources financières peuvent bénéficier de l’assistance
judiciaire face à ces exigences financières.
II. les principes de fonctionnement

B. Les principes de fonctionnement propres de la justice


Ces principes concernent la composition de la juridiction à propos de
laquelle prévaut le principe de la collégialité et d’autre part la tenue
des audiences pour laquelle, le principe de la publicité est affirmé;
• Le principe de la collégialité
L’art 4 de loi n° 015-2019/AN dispose que «sauf dispositions spéciales
contraires de la loi, les arrêts et jugements des cours et tribunaux
sont rendus en formation collégiale et par trois juges au moins »
• assurer la neutralité avec un débat contradictoire;
II. les principes de fonctionnement
• éviter les erreurs judiciaires
• un meilleur partage de responsabilité et d’expérience ; ce
qui est bénéfique aux jeunes magistrats;
• protéger les magistrats et de lutter contre la corruption;
• Une meilleure justice eu égard à l’échange d’idées et une
meilleure garantie d’impartialité;
L’unicité du juge a pour avantage la responsabilisation du magistrat,
une meilleure spécialisation et une justice plus simple et rapide et
moins couteuse.
Un important tempérament a été apporté au principe de la
collégialité en permettant aux juridictions de siéger à juge unique
Certaines juridictions sont à juge unique: juges des enfants, juge
II. les principes de fonctionnement
• Le principe de la publicité de la justice
L’art 5 de la loi N°015-2019/AN portant organisation judiciaire au BURKINA FASO : « Les
audiences de toutes les juridictions sont publiques à moins que la publicité ne soit
dangereuse pour l’ordre public et ou les donnes mœurs ou interdite par la loi »;
• La garantie d’une bonne justice c'est-à-dire une justice transparente, impartiale et
indépendante;
• La publicité des audiences est d’ordre public c’est-à-dire qu’elle ne peut être écartée
que dans les cas prévus par la loi et les parties ne peuvent pas y renoncer
• Exceptions:
• dans l’intérêt des bonnes mœurs, de l’ordre public ou de la sécurité nationale
• Lorsque l’intérêt de la vie privée des parties en cause l’exige ;
• lorsqu’en raison de circonstances particulières de l’affaire, la Publicité nuit à
l’efficacité de la justice.
MERCI DE VOTRE ATTENTION
LES DIFFÉRENTS ORDRES
DES JURIDICTIONS
Les institutions judiciaires
• Deux ordres de juridictions : l’ordre judiciaire et l’ordre
administratif.
• Un ordre représente un ensemble hiérarchisé de juridiction relevant d’une juridiction
supérieure qui lui est propre et qui peut annuler les décisions des juridictions inférieures.
• La dualité de juridictions ayant une valeur constitutionnelle (art
124)
• Art 127 « 
• La Cour de cassation est la juridiction supérieure de l’ordre judiciaire.
• La Cour des comptes est la juridiction supérieure de contrôle des finances
publiques.
• Le Conseil d’Etat est la juridiction supérieure de l’ordre administratif.
• Une loi organique fixe la composition, l’organisation, les
attributions, le fonctionnement de chacune de ces juridictions ainsi
que la procédure applicable devant elles »
I: l’ordre judiciaire
Les juridictions de l’ordre judiciaire sont compétentes pour régler les litiges
opposant les personnes privées et pour sanctionner les auteurs d’infractions
aux lois pénales;

Les juridictions de l’ordre judiciaire sont:


• la Cour de cassation ;
• les Cours d’appel ;
• les tribunaux de grande instance ;
• les tribunaux de commerce ;
• les tribunaux départementaux ou d’arrondissement ; -
I: l’ordre judiciaire
• les tribunaux de travail ;
• la chambre des mineurs;
• on y ajoute les tribunaux militaires;
Les juridictions de l’ordre judiciaire sont régies par un ensemble de principes
affirmés par la loi n° 015-2019/AN portant organisation judiciaire.

 L’ordre judiciaire se divise en deux catégories de juridictions : les


juridictions civiles et les juridictions pénales...
I. L’ordre judiciaire
-Les juridictions civiles tranchent les litiges entre particuliers (loyer, divorce,
consommation, succession...) mais n’infligent pas de peines.
La détermination de la juridiction civile compétente est basée sur la nature du
litige et le montant des demandes;
- Les juridictions pénales sanctionnent les atteintes aux personnes, aux biens et à
la société ;
C’est le type d’infraction qui définit la juridiction compétente ; de l’infraction la moins grave
(la contravention) à la plus grave (le crime) ou du statut de l’auteur;
On distingue les juridictions de de fond et les juridictions supérieures
A. LES JURIDICTIONS DE FOND
Les juridictions de fond par opposition aux juridictions supérieures sont celles
qui sont saisies des faits,
Ces juridictions se subdivisent en juridictions de droit commun et en
I: l’ordre judiciaire
 Les juridictions de droit commun
Les juridictions de droit commun sont habilitées à connaître de tout litige dont la compétence
n'a pas été attribuée par la loi à une autre juridiction.
Le Tribunal de Grande Instance (TGI) est par essence la juridiction de droit commun
au premier degré et la Cour d’Appel fait office de juridiction de fond de droit
commun du second degré ;
 Le TGI
Le TGI est le tribunal de droit commun: Article32 de la loi 015 dispose qu’Il est
institué des tribunaux de grande instance dans le ressort de chaque cour d’appel.
 ORGANISATION
Le tribunal de grande instance comprend: - une ou plusieurs chambres civiles, - une
ou plusieurs chambres correctionnelles, - une chambre des mineurs; des chambres
spécialisées (selon les cas); un plusieurs juges d’instruction, un JAP, un juge de la mise
en état;
I. L’ordre judiciaire
lorsqu’elle statue en matière correctionnelle, la chambre correctionnelle prend le nom
de tribunal correctionnel et celui de police lorsqu’elle statue en matière
contraventionnelle;
 La chambre des mineurs est constituée de la section pour enfants et du juge des
enfants.
 COMPOSITION
le TGI est composé  d’un Président, d’un vice-président, des juges au siège, d’un
Procureur du Faso, des Substituts du Procureur du Faso, d’un ou des juges d’instruction.
Outre ce personnel magistrat, le TGI comprend également des auxiliaires de justice. Ce
sont :
• un Greffier en chef ;
• des greffiers ;
• des secrétaires des greffes et parquets ;
• des interprètes
I: l’ordre judiciaire
 COMPETENCE
*En matière civile : Le TGI a compétence générale dans tous les litiges civils
sauf ceux que la loi a expressément attribués à une autre juridiction et dont
le montant du principal excède 300.000 francs
 il a compétence exclusive dans certaines : l’état des personnes, les régimes
matrimoniaux, les successions, les actions en matière immobilière, les
actions en matière de droit d’auteur et de propriété industrielle, les actions
intentées par ou contre les officiers ministériels en règlement de leurs frais,
etc.
 En matière pénale : Le TGI est compétent pour juger des délits, des
contraventions, des actes grands banditisme, des infractions de terrorisme;
 Le juge d’instruction: instruit sur les infractions qualifiées crimes et des
délits complexes
I: l’ordre judiciaire
 LA COUR D’APPEL
C’est la juridiction d’appel des décisions rendues en premier ressort
 ORGANISATION
 la Cour d’appel comprend:
-Une chambre de l’instruction ; -une chambre criminelle ; - une ou plusieurs chambres
civiles; - une ou plusieurs chambres commerciales; une ou plusieurs chambres sociales; -
une ou plusieurs chambres correctionnelles ; - une chambre pour enfants
COMPOSITION
un Président appelé Premier Président ; - un vice-président, qui est le Président
de la Chambre de l’instruction ;
- des Présidents de chambres ; - des conseillers ;
- un procureur général, - des avocats généraux et de substituts généraux
- un greffier en chef et des greffiers
I. L’ordre judiciaire
2. LES JURIDICTIONS DE FOND D’EXCEPTION (spécialisées) DE
L’ORDRE JUDICIAIRE
La compétence des juridictions spécialisées est au contraire cantonnée aux
affaires qui leur ont été expressément dévolues par la loi.
On peut citer le Tribunal Départemental ou d’Arrondissement, le
Tribunal de Travail, le Tribunal de Commerce, les juridictions pour
mineurs, les juridictions des forces armées;
Le Tribunal Départemental(TD) ou d’Arrondissement(TAr)
Ce sont des juridictions de proximité. Les TD sont institués au siège du
chef-lieu de chaque département et les TAr dans les communes
subdivisées en arrondissements comme Ouagadougou et Bobo-
Dioulasso (communes à statut particulier) ;
I. Les juridictions de l’ordre judiciaire
COMPOSITION
Le tribunal départemental ou d’arrondissement se compose :
- d’un président;
- de deux assesseurs titulaires et de deux assesseurs suppléants ;
- d’un secrétaire et d’un secrétaire suppléant.
Le tribunal départemental est présidé par le Préfet du département et le
tribunal d’arrondissement est présidé par le Maire d’arrondissement
 COMPETENCE
De toutes les situations non contentieuses relevant de l’état des
personnes : jugements déclaratifs d’état ou supplétifs d’actes de naissance,
de mariage, de décès et certificats d’hérédité
I. Les juridictions de l’ordre judiciaire
- des litiges en matière civile et commerciale dont le taux évalué en argent est
inférieur ou égal à trois cent mille (300000) francs CFA;
- des réclamations en argent par suite de dévastation de champs,
De récoltes sur pied ou engrangées, bris de clôture, lorsque le montant de la
réclamation est inférieur ou égal à trois cent mille (300000) francs CFA
 Le Tribunal du Travail(TT).
C’est la juridiction instituée pour connaître des affaires sociales.
Il existe actuellement trois tribunaux de travail que sont : le tribunal de
travail de Ouagadougou, Le tribunal de travail de Bobo-Dioulasso et le travail
de Koudougou
I. L’ordre judiciaire

 COMPOSITION
Le tribunal de travail est composé d’un président, des juges de d’assesseurs,
dont certains sont issus du côté des travailleurs et d’autre du côté des
employeurs, d’un greffier en chef, des greffiers et des secrétaires de greffe et
parquets;

 COMPETENCE
le tribunal du travail est compétent pour connaître des différends individuels
pouvant s’élever entre les travailleurs, les stagiaires et leurs employeurs, les
apprentis et leurs maîtres, à l’occasion de l’exécution des contrats
I. L’ordre judiciaire
 Le Tribunal de Commerce (TC)
 Article67 de la loi 015 Il est institué un tribunal de commerce dans le ressort
de chaque tribunal de grande instance.
Le ressort territorial du tribunal de commerce est ce lui du tribunal de grande
instance, pour l’heure, il n’existe physiquement que deux tribunaux de
commerce;
 COMPOSITION
 Le tribunal de commerce se compose:
- d’un président ; - d’un vice-président ; - de juges ; - de juges consulaires
titulaires et de juges consulaires suppléants; - d’un représentant du ministère
public ; - d’un greffier en chef, chef de greffe ; - d’un greffier en chef, chef de
greffe adjoint ; - de greffiers en chef ; - de greffiers; - de secrétaires des greffes et
parquets.
I: l’ordre judiciaire
COMPETENCE
Les tribunaux de commerce connaissent :
 - des contestations relatives aux engagements et transactions entre
commerçants, entre établissements de crédit ou entre commerçants et
établissements de crédit dont le taux évalué en argent est supérieur à la somme
de trois cent mille (300000) francs CFA;
 - des contestations relatives aux sociétés commerciales ;
 - des contestations relatives aux actes et effets de commerce entre toutes
personnes tels que prévus par l’acte uniforme relatif au droit commercial général
de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) ;
 des procédures collectives d’apurement du passif ;
 - des contestations entre associés pour raison d’une société commerciale ou d’un
groupement d’intérêt économique ;
I: l’ordre judiciaire
LES JURIDICTIONX POUR MINEURS
 le juge des enfants:
 Le juge des enfants connaît des contraventions et des délits passibles d’une
peine d’emprisonnement n’excédant pas deux ans commis par les mineurs;
 Il en est nommé au moins un dans chaque TGI
 La section pour enfants:
 La section pour enfants connaît des délits passibles d’une peine
d’emprisonnement supérieure à deux ans commis par les mineurs
 Composition: un président (le juge des enfants et deux assesseurs);

 Les juridictions pour mineurs sont également compétentes pour ordonner


toutes mesures utiles lorsque le mineur est en danger
I. L’ordre judiciaire
 Les Tribunaux militaires

Organisation du Tribunal militaire


Le tribunal comprend ;
- une ou plusieurs chambres de première instance ;
- une chambre d’appel ;
- une chambre de contrôle de l’instruction ;
- un ou plusieurs juges d'instruction ;
- un parquet militaire.
I. L’ordre judiciaire
Composition :
La chambre de première instance du tribunal militaire est
composée :
• d’un président, magistrat militaire ou de l'ordre judiciaire ;
• d’un juge, magistrat militaire ou de l'ordre judiciaire ;
• de trois assesseurs militaires ;
• d’un procureur militaire, un greffier et un sous-officier
appariteur
I. L’ordre judiciaire
LES JURIDICTIONS SUPÉRIEURES DE L’ORDRE JUDICIAIRE
on abordera essentiellement deux: la Cour de Cassation et la Cour
Commune de justice et d’arbitrage
La Cour de cassation
Elle est au sommet de la hiérarchie judiciaire. Elle n’est pas un troisième
degré de juridiction car elle ne juge pas le fond du procès,
Elle comprend plusieurs chambres et rend des arrêts. Ses décisions ne sont
susceptibles d’aucun recours.
Attributions de la Cour de cassation
La cour de cassation veille au respect de la règle de droit par les
juridictions du fond et assure l’unicité d’interprétation de la
jurisprudence.
I. Les juridictions de l’ordre judiciaire
Elle statue sur tous les pourvois en cassation formés contre les arrêts et les
jugements rendus en dernier ressort par les juridictions de l’ordre
judiciaire.
Elle connaît en outre :
des demandes en révision en matière pénale
des règlements des juges ;
des récusations ;
des contrariétés d’arrêts ou de jugements en dernier ressort entre les
mêmes parties sur les mêmes moyens, entre différentes juridictions ;
de toutes procédures sur lesquelles la loi lui attribue compétence
I. Les juridictions de l’ordre judiciaire
La Cour Commune de Justice et d’arbitrage (CCJA) de l’OHADA
 Composition et fonctionnement de la CCJA
treize juges élus par le conseil des ministres de l’OHADA pour un mandat de sept
ans non renouvelable;
Elle a son siège à Abidjan, mais peut siéger partout sur le territoire des 17 Etats
membres;
Compétence et procédure devant la CCJA
La CCJA dispose de trois compétences essentielles : une compétence
juridictionnelle, une compétence consultative et une fonction arbitrale
La Cour peut être saisie soit par les parties soit par une juridiction supérieure
nationale, de tout Etat partie, du conseil des ministres ou d’une juridiction nationale
saisie d’un litige relatif à l’OHADA et qui est encore pendant devant elle
ORDRE JUDICIAIRE
Cour de
CCJA
cassation

• Chambres criminelles
(1er 2nd D)
TGI
• Cour d’appel
TC

• TT TD/TA TGI JE/SPM T, Commerce


II: Les Juridictions de l’Ordre administratif
La juridiction administrative de premier degré :Le Tribunal Administratif
(TA);
Les tribunaux administratifs sont des juridictions de droit commun du
premier degré de l’ordre administratif; théoriquement créés aux chefs lieux
de chaque province, il n’en existe que deux autonomes ;
Composition du Tribunal administratif
Le TA est composé d’un président, d’un vice-président, de juges, d’un
commissaire du gouvernement, d’un premier commissaire du gouvernement
adjoint, de commissaires du gouvernement adjoints, d’un greffier en chef,
chef de greffe, de greffiers en chef, de greffiers, de secrétaires des greffes et
parquets;
II: Les Juridictions de l’Ordre administratif
La juridiction administrative de second degré La Cour Administrative
d’Appel;
La Cour administrative d’appel est la juridiction de second degré de l’ordre
administratif
créée théoriquement au siège de chaque Cour d’appel de l’ordre judiciaire,
le ressort territorial de la Cour administrative d’appel est celui de la Cour
d’appel de l’ordre judiciaire.
La juridiction administrative supérieure de l’Ordre administratif : Le
Conseil d’Etat
En attendant le fonctionnement des Cours administratives d’appel, le Conseil
d’Etat joue à la fois le rôle de juridiction du 2ème degré et de juridiction
supérieure de l’ordre administratif
II: Les Juridictions de l’Ordre administratif
 Composition et organisation du Conseil d’Etat
Le Conseil d’Etat comprend :
- un Président ; - des Présidents de chambres ; - des Conseillers, -un
Commissaire du gouvernement ; - des commissaires du gouvernement
adjoints ; - un greffier en chef, - des greffiers.
En plus des magistrats de carrière, le Conseil d’Etat comprend des
fonctionnaires ou des personnalités désignées en raison de leurs
compétences en matière administrative et juridique et ayant une au
moins quinze ans d’expérience;
Le Conseil d’Etat comprend des chambres du contentieux et des
chambres consultatives
III: Les Juridictions inclassables
La Cour des comptes
La Cour des comptes est la juridiction supérieure de contrôle des finances
publiques créée en remplacement de la chambre des comptes qui existait au
niveau de la Cour suprême;
 Organisation de la Cour des comptes
La Cour des comptes comprend trois (3) chambres :
 la chambre chargée du contrôle des opérations de l’Etat,
 la chambre chargée du contrôle des opérations des collectivités locales
 la chambre chargée du contrôle des entreprises publiques, des institutions
de sécurité sociale, des projets de développement financés par des
ressources extérieurs et tous autres organismes soumis au contrôle de la
Cour.
III: Les Juridictions inclassables
Compétence  
 juger les comptes des comptables publics ;
vérifier la régularité des recettes et dépenses décrites dans les comptabilités publiques et assurer à
partir de ces dernières du bon emploi des crédits, fonds et valeurs gérées par les services de l’Etat et
par les autres personnes de droit public.
 participer au contrôle de l’exécution des lois de finances
 assurer la vérification des comptes et la gestion des établissements publics de l’Etat à caractère
industriel et commercial ;
 contrôler les institutions de sécurité sociale y compris les organismes de droit privé qui assurent en
tout ou en partie la gestion d’un régime de prévoyance légalement obligatoire ;
contrôler tous les projets de développement financés sur ressources extérieures ;
sanctionner les fautes de gestion commises à l’égard de l’Etat, des collectivités locales et des
organismes soumis à son contrôle.
Outre les attributions juridictionnelles ci-dessus citées, la Cour des comptes à des attributions
consultatives.
Ainsi, sur demande du gouvernement, elle examine pour avis les projets de lois, d’ordonnances ou de
décrets portant sur l’organisation et le fonctionnement des services financiers de l’Etat, des
collectivités et établissements publics.
III: Les Juridictions inclassables
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Composition du Conseil constitutionnel
-un Président, - trois (3) magistrats de grade exceptionnel nommés par le Président
du Faso sur proposition du ministre de la justice ; - trois (3) personnalités nommées
par le Président du Faso dont au moins un juriste ; - trois (3) personnalités nommées
par le Président de l’Assemblée Nationale dont au moins un juriste.
Attributions générales
Le conseil constitutionnel est compétent dans les matières suivantes :
????
 la régulation du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics
 l’exception d’inconstitutionnalité soulevée devant une juridiction par un justiciable
III: Les Juridictions inclassables
 le contrôle des partis politiques ;
 le référendum ;
 la révision de la constitution ;
 les élections présidentielles : régularité ; réclamations et proclamation
des résultats ;
 la prestation de serment du Président du Faso :
 les cas de consultation du conseil constitutionnel ;
 le contrôle des biens des membres du gouvernement et des autres
personnalités ;
 le contrôle de la constitutionnalité des lois.
III: Les Juridictions inclassables

La Haute Cour de Justice (HCJ)


Composition de la HCJ
La HCJ est composée de neuf (9) juges dont :
• six (6) députés élus par leurs paires ;
• trois (3) magistrats de grade exceptionnel de la hiérarchie judiciaire
nommés par ordonnance du président de la cour de cassation.
• Pour chaque juge parlementaire titulaire et pour chaque magistrat titulaire,
il est désigné un suppléant
III: Les Juridictions inclassables
Compétence de la HCJ
???
La HCJ est compétente pour connaître des actes commis par le
Président du Faso dans l’exercice de ses fonctions et constitutifs de
haute trahison, d’attentat à la constitution ou de détournement de
deniers publics.
 Elle est également compétente pour juger les membres du
gouvernement en raison des faits qualifiés crimes ou délits commis
dans l’exercice ou l’occasion de leur fonction.
Il y a lieu de préciser que la mise en accusation du Président du Faso est
votée à la majorité des quatre cinquièmes (4/5) des voix des députés
composant l'Assemblée Nationale et celle des membres du
Gouvernement, à la majorité des deux tiers (2/3) des voix la composant
LES JURIDICTIONS
SUPRANATIONALES
Il ne sera fait cas que d’une seule
LES JURIDICTIONS SUPRANATIONALES

Quatre institutions dont le Burkina Faso est membre :


• Union Africaine,
• Union économique et monétaire des Etats de l’Afrique de l’ouest «UEMOA»,
• Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires «OHADA»,
• la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest «CEDEAO»...).
Ces institutions sont dotées d’un mécanismes de règlements
juridictionnels des conflits;
 La Cour de Justice de la Communauté Economique Des
Etats de l’Afrique de l’Ouest (CJ-CEDEAO)
 crée conformément aux dispositions du traité, la Cour n’a été
opérationnelle qu’en 2002;
 elle est indépendante des Etats et des institutions de la
communauté
LES JURIDICTIONS SUPRANATIONALES

Compétence de la Cour (art. 9 du protocole additionnel)


L’interprétation et l’application du Traité, des Conventions et
Protocoles de la Communauté ;
L’interprétation et l’application des Règlements, des directives,
des décisions et de tous autres instruments juridiques
subsidiaires adoptés dans le cadre de la CEDEAO ;
L’appréciation de légalité des Règlements, des directives et
tous autres instruments juridiques subsidiaires adoptés dans
le cadre de la CEDEAO ;
L’examen des manquements des Etats membres aux
obligations qui leur incombent en vertu du Traité, des
Conventions et Protocoles des Règlements, des décisions et des
directives ;
LES JURIDICTIONS SUPRANATIONALES
La connaissance des cas de violation des droits de l’Homme
dans tout Etat membre :
 Les modifications apportées en 2005 par le Protocole
Additionnel élargi les compétences de la cour à tous les cas de
violations des droits de l’homme;
 Les violations de DH intervenant sur le territoire de tout état
membre y compris lorsque la violation est commise par une
entité ou son représentant qui ne serait pas ressortissant de
l’un des Etats membres de la CEDEAO, dès lors que cette
violation intervient sur le territoire de l’un des états membres ;
 Aujourd'hui la Cour de justice de la CEDEAO a rendu plus
d’une centaine de décisions au fond sur les DH. (aff. BADINI)
LES JURIDICTIONS SUPRANATIONALES
l’exécution forcée des décisions de justice;
 cette exécution ne concerne que les décisions comportant une
obligation pécuniaire à la charge des Etats;
Les sanctions prévues aux articles 77 du traité révisé et 6 de l’acte
additionnel A/SA.13/02/12 du 17 février 2012 sont applicables
aux Etats membres en cas d’inexécution des décisions de la Cour .
• La suspension de l’octroi de tout nouveau prêt ou de toute
nouvelle assistance par la Communauté ;
• La suspension de décaissement pour tous les prêts, les projets ou les
programmes d’assistance communautaires en cours ;
• Le rejet de la présentation de candidature aux postes statutaires
et professionnels ;
• La suspension du droit de vote et de la participation aux
activités de la communauté.
LES ACTEURS JUDICIAIRES
Il s’agit de ceux qui animent la justice
LES ACTEURS JUDICIAIRES
Les magistrats
• Il y a deux catégories de magistrats, ceux du siège et ceux du parquet.
Les magistrats du siège
• Ils composent la magistrature assise et assurent l’instruction et le jugement des
affaires.
• Ils sont indépendants et n’obéissent qu’à la loi.
 Le ministère public
• Il comprend les magistrats du parquet qui ont pour mission d’assurer les fonctions
de poursuite des infractions devant les tribunaux et les cours.
• Le ministère public ou magistrature doit veiller à la défense de l’intérêt social.
• Le ministère public est un corps hiérarchisé sous l’autorité du PG.
• Le parquet est aussi chargé de l’exécution des jugements et arrêts en matière
pénale devenus définitifs, (appel ou cassation). Les membres du ministère public ne
sont pas inamovibles.
V. LES ACTEURS JUDICIAIRES
Les auxiliaires de justice
• Ce sont tous ceux qui contribuent professionnellement à l’administration
de la justice, mais qui n’ont pas la qualité de magistrat.
Les avocats
• Ils forment, en principe, auprès de la cour, une corporation de droit
public, le barreau, qui a ses propres organes (Assemblée Générale,
Conseil de l’Ordre, Bâtonnier).
• L’activité propre de l’avocat est la défense des prétentions d’une partie, la
plaidoirie. Les avocats peuvent représenter, assister ou postuler devant
toutes les juridictions.
V. LES ACTEURS JUDICIAIRES
 LES GREFFIERS
• Ce sont des fonctionnaires faisant partie des juridictions auprès
desquelles ils sont affectés.
• Tout acte d’une juridiction, à peine de nullité, doit être fait en présence
du greffier chargé d’en conserver, par l’écriture, la preuve authentique. Il
lui appartient aussi de délivrer aux intéressés des copies authentiques
de ces actes.
LES HUISSIERS Ils sont chargés de :
• signifier les actes et les exploits ;
• faire les notifications prescrites par les lois et règlements lorsque le mode
de notification n’a pas été précisé ;
• procéder à l’exécution des décisions de justice ainsi que des actes ou
titres en forme exécutoire
MERCI DE VOTRE ATTENTION

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