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ORGANISATION ET COMPETENCE
JUDICIAIRES, OBJET DU DROIT
JUDICIAIRE CONGOLAIS
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INTRODUCTION
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(1)
On distingue parmi les voies de recours ordinaires (opposition et appel), les voies de recours extraordinaires
(tierce opposition, pourvoi en cassation, pourvoi en révision) ; les voies de rétractation (opposition, pourvoi en
révision) et les voies de réformation (Appel).
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c. La loi
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g. La coutume
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h. Les usages
a) Il y a d’abord les usages locaux qui sont légalement prévus par le code
de l’organisation et compétence judiciaires à l’article 108 qui dispose
que: les juges qui allouent des dommages-intérêts d’office peuvent
fonder leur jugement sur la loi, la coutume ou les usages locaux ; il
s’agit en ce cas des règles nouvelles nées du commerce social dans un
milieu déterminé ; ils ne se rattachent cependant pas à la coutume ;
b) Il y a les usages qui sont des pratiques judiciaires ayant acquis force du
droit, complémentaires ou dérogatoires à la loi. ces usages peuvent être
une explication des textes trop rigides ; mais il y a en a qui sont « supra
legem » c'est-à-dire qui va au delà de la pensée du législateur ; ils
peuvent aussi être « contra legem », en ce cas, ils constituent une
véritable rébellion contre la loi (1).
(1)
RUBBENS (A), Op. Cit., p.47
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trancher une contestation qui doit se baser sur la coutume. En effet, l’article 116
de ce code dispose que si une contestation doit être tranchée suivant la coutume,
les cours et tribunaux appliquent celle-ci pour autant qu’elle soit conforme aux
lois et à l’ordre public ; en cas d’absence de la coutume ou lorsque la coutume
n’est pas conforme aux lois et à l’ordre public, les cours et tribunaux s’inspirent
des principes généraux du droit.
j. L’équité
k. La jurisprudence
- elle est constante lorsqu’elle acquiert une certaine permanence par le fait
conjugué de la répétition et de la confirmation par les juridictions
supérieures (cours d’appel et cour suprême de justice) ;
- elle est constante et définitive lorsque la cour suprême de justice agissant
en matière de cassation est intervenue pour départager des jurisprudences
diverses ;
- l’on parle aussi de jurisprudence « ancienne » en raison de sa vétusté ;
(1)
LAMY (E), Le droit privé Zaïrois, Kinshasa, 1975, p. 118, N° 71
(2)
GUILLIEN (R) et VINCINT (J), Lexique de termes juridiques, 6éme édition, Dalloz, Paris, 1985, p. 246
(3)
LAMY (E), Op. Cit., p. 124
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l. La doctrine
(1)
LAMY (E), Op. Cit., p. 131, N° 81
(2)
RUBBENS (A), Le droit judiciaire Congolais. Tome III, l’instruction criminelle et la procédure pénale,
Bruxelles – Kinshasa, 1965, N° 8, p. 36
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(1)
RUBBENS (A), Op. Cit., p. 36
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- L’acte juridique est celui qui met le droit, qui est relatif au droit ou qui
est fondé sur le droit ; il englobe l’acte judiciaire et l’acte juridictionnel ;
- L’acte judiciaire est donc un acte juridique qui a trait au domaine de la
justice ;
- L’acte juridictionnel est un acte juridique et même judiciaire qui
concerne un domaine spécifique de la justice : domaine de la fonction qui
consiste à dire le droit, (fonction réservée aux juges) du latin : jus = droit
et dicere = dire ; il peut être un jugement définitif rendu par un tribunal ou
un arrêt rendu par une cour.
(1)
LUZOLO (B.L), Organisation et de compétence judiciaires, Syllabus, G1 Droit, UNIKIN, 2008–2009, pp.1-11
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DIVISION DU COURS
Le Cours d’Organisation et de Compétence Judiciaires est
divisé en trois parties.
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PREMIERE PARTIE
LE POUVOIR JUDICIAIRE
CHAPITRE PREMIER
LES VOIES DE DROIT
1. LE BUT DES VOIES DE DROIT : LA DEFENSE ET LA
RESTAURATION DU DROIT
(1)
GUILLIEN (R) et VINCENT (J), Lexique des termes juridiques, 8éme édition, Dalloz, Paris, 1990, p. 500
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A. LA CONCILIATION OU LA PALABRE
Elle est la voie par laquelle les parties en litige règlent celui-
ci par une solution d’équité sans égard au droit en vigueur. Par la conciliation,
les parties en litige attachent plus de prix à la paix qu’au droit.
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son bien, à son honneur ou à son intégrité corporelle en lui infligeant une peine
corporelle est toujours infractionnelle.
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D. LA VOIE PAREE
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doivent s’adresser aux tribunaux aux fins d’obtenir un titre exécutoire même
pour des actes spécifiquement administratifs.
H. LA VOIE JURIDICTIONNELLE
Elle est la voie de droit qui consiste pour les parties litigantes
à soumettre leur litige à l’autorité d’une juridiction légalement établie.
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CHAPITRE DEUXIEME
1. Les cours et les tribunaux qui, ont le pouvoir judiciaire (en vérité
l’expression judiciairement adéquate est le pouvoir juridictionnel,
consistant à dire le droit) ;
2. Les parquets qui exercent l’action publique et sont les gardiens de la loi et
de l’ordre public ;
3. Les greffes qui sont les conservateurs des archives des tribunaux ;
4. Le barreau qui est l’organe chargé d’assurer les droits de la défense.
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(1)
VINCENT (J), GUICHARD (S), MONTAGNIER (G) et VARINAND (A), La justice et les institutions, 3émz
édition, Dalloz, Paris, 1991, N° 69
(2)
Idem, N° 70
(3)
LAMY (E), Op. Cit., p.
(4)
Article 131 du code de procédure devant la cour suprême de justice
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(1)
Article 133 du code de procédure devant la cour suprême de justice
(2)
Article 87 du code de procédure devant la cour suprême de justice
(3)
VINCENT (J), GUICHARD (S), MONTAGNIER (G) et VARINAND (A), Op. Cit., N° 78
(4)
Article 87 du code de procédure devant la cour suprême de justice
(5)
constitution, article 150, alinéa 4 ; Statut des magistrats, article 2, alinéa 4.
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tendent à réduire ce genre d’inégalité. C’est ainsi que ont été créés l’aide
juridique et la procédure du « pro deo » d’un conseil.
(1)
VINCENT (J), GUICHARD (S), MONTAGNIER (G) et VARINAND (A), Op. Cit., N° 82-85
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(1)
Article 123 du code de procédure pénale, article 157 du code de procédure civile.
(2)
Article 134 du code de procédure pénale, article 157 du code de procédure civile.
(3)
Article 135 du code de procédure pénale, article 158 du code de procédure civile et 33 du code de procédure
devant la cour suprême de justice
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son fonctionnement. Nous déplorons pour notre part, qu’une matière aussi
importante soit laissée à la discrétion du Conseil de l’Ordre ; compte tenu de
l’ignorance aggravée par le fait que bien souvent le droit congolais se trouve en
porte-à-faux avec les réalités socioculturelles de notre pays, la solution idéale,
selon nous, est de voir la loi elle-même organiser entièrement le fonctionnement
du bureau de consultation gratuite en faveur des indigents.
7. Principe de la Collégialité
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protège chaque membre contre les pressions et assure une plus forte
indépendance à tous (1).
8. Principe de l’itinérance
Au premier degré et
En appel.
(1)
MERLE (R) et VITU (A), Op. Cit., N° 569
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Une cause ne peut être examinée que deux fois par les
tribunaux quant au fond ; il n’y a pas de troisième degré de juridiction pour
statuer sur le fond.
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CHAPITRE TROISIEME
LA FONCTION JURIDICTIONNELLE
1. LES ORGANES DE LA FONCTION JURIDICTIONNELLE
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(1)
LUZOLO (B.L), Op. Cit., p. 25
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CHAPITRE QUATRIEME
LA SEPARATION DES POUVOIRS
Il existe un principe philosophique suivant lequel il faut
distinguer dans l’exercice de la souveraineté de l’Etat, le pouvoir législatif, le
pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire.
(1)
Ce principe fut formulé par Montesquieu qui lui-même,
l’avait emprunté au philosophe Locke (2).
(1)
MONTESQIEU, De l’esprit des lois, livre xi, chap, Paris, 1748
(2)
LOCKE, Essai sur le gouvernement civil, I ère édition, Londres, 1690
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CHAPITRE CINQUIEME
LE DROIT JUDICIAIRE
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- Le caractère réglementaire
- Le caractère impératif
- Le caractère formaliste
(1)
RIVERO (J), Droit administratif, Paris, 1960, No16, p. 17.
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CHAPITRE SIXIEME
LES DIFFERENTS SYSTEMES PROCEDURAUX
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juste solution, ils recherchent, de leur propre initiative, la vérité au sujet des
faits sous examen, recourant d’office aux moyens de preuve susceptibles de les
éclairer ; ils prennent en main la direction des opérations de la procédure,
règlent d’autorité tous les incidents qui peuvent surgir pour faire aboutir le
procès à un jugement.
La procédure est dite par défaut lorsque les parties ont bien
eu le droit et l’occasion d’assister à la procédure, mais qu’en fait, l’une d’elles
n’y a pas assisté. En d’autres termes, la procédure par défaut signifie que la
procédure était de droit contradictoire mais qu’en réalité une partie n’a pas pris
part au procès : dans ce cas le jugement sera appelé « jugement par défaut »
tandis qu’un jugement est qualifié de « jugement contradictoire » lorsque, de fait
ou en réalité, les parties ont usé de la faculté de prendre part au procès.
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Juge de Paix d’exercer les fonctions du ministère public devant son propre
Tribunal.
Le caractère contradictoire de la procédure est bien sûr une
garantie essentielle des droits de la défense et est respectée de manière
rigoureuse.
(1)
Article 21 de la constitution du 18 février 2006
(2)
Article 20 de la constitution du 18 février 2006
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CHAPITRE SEPTIEME
LA THEORIE DE L’ACTION EN JUSTICE
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(1)
GUILLIEN (R) et VINCINT (J), Op. Cit., p. 49
(2)
GUILLIEN (R) et VINCINT (J), Op. Cit., p.49
43
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2o La capacité : Pour que l’action en justice aboutisse, il faut que son titulaire
ait la faculté de l’exercer
3o La qualité : Pour que l’action en justice aboutisse, il est nécessaire que son
titulaire possède le titre en vertu duquel il agit c’est-à-dire la qualité
4o L’intérêt : C’est une condition d’exercice valable de l’action en justice ; il est
donc requis pour justifier de la recevabilité de l’action ; il doit être direct et
personnel.
(1)
MOREL (R), Traité élémentaire de procédure civile, 2è édition, Paris, 1949, NO 27, P 3O.
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(1)
En matière de droit privé, il est admis que l’autorité de la chose jugée n’est pas d’ordre public
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CHAPITRE HUITIEME
LA THEORIE DE L’INSTANCE JURIDICTIONNELLE
1. LA DEFINITION DE L’INSTANCE JURIDICTIONNELLE
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a) La saisine : elle groupe et lie les actes par lesquels est délimité l’objet du
litige sur lequel la juridiction est appelée à se prononcer ;
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(1)
Ord - loi du 19 juillet 1968, art. 114.
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7. LES INCIDENTS
(1)
RUBBENS (A), Op. cit , No 55, P. 89.
(2)
RUBBENS (A), Op. cit , No 55, P. 9O et suivantes.
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CHAPITRE NEUVIEME
LA THEORIE DU JUGEMENT
1. LA DEFINITION DU JUGEMENT
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2. LA STRUCTURE DU JUGEMENT
- La constatation du fait ;
- La déclaration du droit applicable ;
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F. Le jugement doit être daté et porter la signature des juges, du greffier aux fins
d’authentifier et de certifier la date du prononcé.
En voici un modèle :
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3. LA FORME DU JUGEMENT
(1)
En droit congolais, la nullité d’un jugement ne peut jamais être opposée au titre d’exception et il n’existe pas
d’action principale en nullité contre les jugements. Toutefois, les voies de recours exercées dans les délais légaux
permettent de constater la nullité d’un jugement.
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(1)
MOREL (R), Op. Cit., N° 578, p. 452
61
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(1)
SOHIER (A), Droit de procédure du Congo belge, Bruxelles, 1995, N° 1955, p. 107.
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a) L’exécution directe
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b) Parfois l’exécution peut être obtenu par l’astreinte (1) en vertu de laquelle
une pression pécuniaire est exercée en vue d’obtenir l’exécution d’une
obligation de faire.
(1)
L’astreinte, est en matière civile, une condamnation à une somme d’argent, à raison de tant par jour ou par
semaine ou par mois de retard, prononcé par le juge du fond contre un débiteur récalcitrant, en vue de l’amener à
exécuter en nature une obligation. En principe provisoire, c'est-à-dire révisible, l’astreinte peut être définitive si
le tribunal en a décidé ainsi.
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CHAPITRE DIXIEME
LES FONCTIONS NON JURIDICTIONNELLES
DES SERVICES JUDICIAIRES
1. LA DIVERSITE DES FONCTIONS DES SERVICES
JUDICIAIRES
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(1)
En France par exemple il existe des offices ministériels en vertu desquels les pouvoirs publics délèguent à des
particuliers une compétence pour donner à certains actes judiciaires ou extrajudiciaires, une autorité juridique
particulière, les officiers ministériels étant rémunérés par une taxe ratifiée payée par les parties qui sollicitent
leurs prestations.
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(1)
BAYONNE (N), Les actes de juridiction gracieuse en droit judiciaire privé, nature et portée, thèse, Kinshasa,
1969
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(1)
Il ne faut pas confondre les actes de juridiction gracieuse et les actes de juridiction formelle cfr. N° 71 supra
70
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Il faut retenir ici que les ordonnances qui, suivant leur nature
requièrent une exécution forcée, peuvent être revêtues de la formule exécutoire
et peuvent par conséquent être exécutées avec l’aide de la force publique de
l’Etat.
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CHAPITRE ONZIEME
LES FORMES ET DELAIS DE LA PROCEDURE
Pour une meilleure compréhension de la matière, ce chapitre
éme
XI sera divisé en deux points:
Parce qu’elle prescrit des formes rationnelles suivant lesquelles les parties
doivent circonscrire leur prétentions, suivant lesquelles le tribunal doit
être saisi et exercer ses pouvoirs ;
Parce qu’elle impose des formes qui garantissent les droits fondamentaux,
la rigueur dans l’administration des preuves, la publicité des débats, l et
du dispositif, le respect des principes du contradictoire, l’exercice des
voies de recours ; en un mot, les formes assurent la loyauté du procès.
La formule exécutoire libellée par l’arrêté du 1er juillet 1960, qui doit être
reproduite littéralement sur la grosse des jugements ;
La formule du serment des magistrats ;
La formule du serment des officiers de police judiciaire qui doit être
réitérée au bas de chaque procès – verbal (article 2 du code de procédure
pénale) ;
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(1)
La procédure de prise à partie contre un magistrat auteur d’un dol ou d’un déni de justice devant la cour
suprême de justice est prévue par les articles 58 à 67 de l’ordonnance N° 82-017 du 31 mars 1982 relative à la
procédure devant la cour suprême de justice
75
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Ils ont pour but de fixer le temps pendant lequel un acte doit
être accompli en vue de limiter la durée de l’assistance et de l’incertitude ainsi
que l’insécurité juridiques qui en résulte. Par exemple les délais d’appel
endéans duquel l’appel doit être interjeté.
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c. Le délai de distance
- Un point de départ appelé « dies a quo », déterminé par la date d’un acte
ou d’un fait et
- Un point terminal appelé « dies ad quem », calculé ou computé à partir
de la première date, en y ajoutant le délai fixé par la loi ou par le juge ou
par les parties.
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DEUXIEME PARTIE :
ORGANISATION JUDICIAIRE
CONGOLAISE
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CHAPITRE PREMIER
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E. LE PERSONNEL JUDICIAIRE
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(1)
Jusqu’à ce qu’elles sont versées aux archives générales c'est-à-dire nationales, voir règlement sur les archives,
in B.A, 1954, p. 1883 ; B.A., 1958, p. 732
(2)
BOUCHOMS (G), communication des dossiers et des dossiers répressifs, in R.J., 1955, p. 401
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CHAPITRE DEUXIEME
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Il faut retenir ici que seules les cours et tribunaux ont une
indépendance garantie par la constitution en son article 149.
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K. LA GRATUITE DE LA JUSTICE
(1)
En matière administrative, la cour suprême de justice est remplacée par le conseil d’Etat, la constitution du 18
février 2006.
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- 93 -
CHAPITRE TROISIEME
LES JURIDICTIONS
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- La cour constitutionnelle ;
- La cour des comptes ;
- Le conseil supérieur de la magistrature.
a. Création et siège
94
- 95 -
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a. Création et siège
96
- 97 -
a. Création et siège
D. LA COUR DE CASSATION
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(1)
LUZOLO (B.L), Op. Cit., p. 27
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Cour d’Appel de
Kinshasa / Gombe
Place de l’indépendance,
Commune de la Gombe
99
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100
- 101 -
Cour d’Appel
Tribunaux de Paix
JURIDICTIONS GRADES
- Le Premier Président
La Cour Suprême de Justice - Les Présidents
- Les Conseillers
- Premier Président
Cour d’Appel - Les Présidents
- Les Conseillers
- Président
Tribunal de Grande Instance
- Les Juges
- Président
Tribunal de commerce
- Les Juges
- Président
Tribunal de Paix
- Les Juges
101
- 102 -
Le Parquet Général
PARQUETS GRADES
- Le Procureur Général de la
République (P.G.R)
- Les Premiers Avocats
Parquet Général de la République Généraux de la République
(1er A.G.R)
- Les Avocats Généraux de la
République (A.G.R)
- Le Procureur Général (P.G)
- Les Avocats Généraux (A.G)
Parquet Général - Les Substituts du Procureur
Général (Sub. P.G)
- Procureur de la République
(P.R)
- Les Premiers Substituts du
Parquet de Grande Instance Procureur de La République
(1er Sub. P.R)
- Les Substituts du Procureur
de la République (Sub. P.R)
102
- 103 -
JURIDICTIONS GRADES
- Premier Président
Haute Cour Militaire - Présidents
- Conseillers
- Premier Président
Cour Militaire - Présidents
- Conseillers
- Premier Président
Cour Militaire Opérationnelle - Présidents
- Conseillers
- Président
Tribunal Militaire de Garnison
- Juges
- Président
Tribunal Militaire de Police
- Juges
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- 104 -
Auditorat Militaire
AUDITORATS GRADES
- Auditeur Général des FARDC
- Premiers Avocats Généraux
AUDITORAT GENERAL DES
des FARDC
FARDC
- Avocats Généraux des
FARDC
- Auditeur Militaire Supérieur
- Avocats Généraux Militaire
AUDITORAT MILITAIRE
Supérieur
SUPERIEUR
- Substituts de l’Auditeur
Militaire Supérieur
- Auditeur Militaire
- Premiers Substituts de
AUDITORAT MILITAIRE
l’Auditeur Militaire
- Substituts Militaire
104
- 105 -
(1)
YOKA (M), Codes congolais de procédure pénale, éd. Yoka, p. 81
105
- 106 -
Ville de Lubumbashi
A. Province de Bandundu
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- 107 -
107
- 108 -
108
- 109 -
C. Province de l’équateur
109
- 110 -
110
- 111 -
D. Province orientale
Ville de Kisangani
111
- 112 -
112
- 113 -
113
- 114 -
114
- 115 -
115
- 116 -
G. Province du Nord-Kivu
116
- 117 -
H. Province du Sud-Kivu
117
- 118 -
I. Province du Maniema
J. Province du Katanga
118
- 119 -
119
- 120 -
120
- 121 -
1. Ville de Kinshasa
121
- 122 -
A. Les Greffiers
Le greffier, ainsi qu’il a été dit plus haut, assiste le juge dans
les actes et les procès-verbaux de son ministère et le signe avec lui. Si un acte ou
un jugement ne peut être signé par le greffier qui y a concouru, le juge signe seul
et constate l’impossibilité du greffier(1).
(1)
Article 58 du code d’organisation et de compétence judiciaires
122
- 123 -
et extraits des jugements et des ordonnances, écrit ce qui est prononcé par le
juge ou dicté par lui, dresse des actes de diverses formalités dont
l’accomplissement doit être constaté (1).
B. Les huissiers
(1)
Article 59 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(2)
Article 60 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(3)
Article 70 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(4)
Article 61 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(5)
Article 61 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(6)
Article 61 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(7)
Article 62 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(8)
Article 63 du code d’organisation et de compétence judiciaires
123
- 124 -
(1)
Article 64 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(2)
Article 64 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(3)
Article 65 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(4)
Article 66 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(5)
Article 67 du code d’organisation et de compétence judiciaires
124
- 125 -
Tout juge peut être récusé ou écarté du siège pour l’une des
causes énumérées exhaustivement ci-après :
(1)
Article 69 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(2)
Article 68 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(3)
Article 68 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(4)
Article 68 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(5)
Article 29 du code d’organisation et de compétence judiciaires
125
- 126 -
b. La procédure de récusation
126
- 127 -
(1)
Article 75 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(2)
Article 76 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(3)
Article 76 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(4)
Article 77 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(5)
Article 78 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(6)
Article 81 du code d’organisation et de compétence judiciaires
127
- 128 -
1. Principe
2. La procédure
(1)
Article 82 et 83 du code d’organisation et de compétence judiciaires
128
- 129 -
3. La décision de renvoi
4. Notion de renvoi d’une affaire d’une juridiction à une autre pour cause de
sûreté publique ou pour cause de suspicion légitime
(1)
Article 82 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(2)
Article 82 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(3)
Article 82 du code d’organisation et de compétence judiciaires
129
- 130 -
REMARQUE
130
- 131 -
TROISIME PARTIE :
131
- 132 -
INTRODUCTION
Définition
Sortes de compétence
132
- 133 -
133
- 134 -
CHAPITRE PREMIER
134
- 135 -
COMPETENCE COMPETENCE
JURIDICTIONS
MATERIELLE TERRITORIALE
TRIPAIX -Le juge du domicile ou de la résidence du
défendeur est seul compétent pour connaître de
Ier DEGRE la cause, sauf les exceptions établies par les
Il connaît : dispositions spéciales (Article 127 C.O.C.J) ;
- De toute contestation portant sur le droit sur le droit - Les actions contre l’Etat peuvent être
de la famille, les libéralités, les successions, … ; introduites devant le juge du lieu où est établi le
- Des conflits fonciers collectifs ou individuels régis siège du gouvernement ou chef- lieu de
par la coutume ; province ;
- Des autres contestations susceptibles d’évaluation - Les actions contre les entités provinciales et
pour autant que leur valeur ne dépasse pas 5.000 locales ayant la personnalité civile peuvent être
Francs congolais (Article 110 C.O.C.J) introduites devant le juge du lieu où ces entités
Ier DEGRE ont le siège de leur administration (Article 128
- De toutes les contestations qui C.O.C.J) ;
ne sont pas de la compétence du - En matière mobilière, l’action peut être portée
Tribunal de paix (Article 111 devant le juge du lieu dans lequel l’obligation
C.O.C.J) ; est née ou dans lequel elle doit être ou a été
- De l’exécution de toutes les exécutée (Article 129 C.O.C.J) ;
décisions de justice, à - Les contestations entre associés ou entre
l’exception de celle des administrateur – associé sont portées devant le
jugements des TRIPAIX qui est juge où se trouve le siège de la société (Article
T.G.I de la compétence ce ces derniers
(Article 112 C.O.C.J) ;
130 C.O.C.J) ;
- Les actions en reddition du compte de tutelle
- De l’exécution des autres actes sont portées devant le juge du lieu dans lequel
authentiques (Article 111 la tutelle s’est ouverte (Article 132 C.O.C.J) ;
C.O.C.J). - En matière immobilière l’action est portée
SECOND DEGRE devant le juge de la situation de l’immeuble
Il connaît de l’appel des (Article 133 C.O.C.J) ;
jugements rendus en premier - En matière de succession, toutes les
ressort par les TRIPAIX (Article contestations sont portées devant le juge du
114 C.O.C.J). ressort où la succession s’est ouverte ;
SECOND DEGRE - Les contestations en matière de faillite sont
Elle connaît de l’appel des portées devant le tribunal dans le ressort duquel
jugements rendus au premier la faillite est ouverte (Article 136 C.O.C.J) ;
C.A degré par les tribunaux de - Les contestations soulevées sur l’exécution
grande instance (Article 114 Bis des jugements et arrêts sont portées devant le
C.O.C.J) tribunal du lieu où l’exécution se poursuit
(Article 137 C.O.C.J).
REMARQUE
135
- 136 -
136
- 137 -
JURIDICTIONS COMPETENCES
Section administrative
Siégeant en premier ressort, elle connaît les
recours e annulation des actes et décisions des
autorités administratives et locales et des
organismes décentralisés placés sous la tutelle de
ces autorités (Article 146 C.O.C.J)
COUR D’APPEL
Section judiciaire
137
- 138 -
CHAPITRE DEUXIEME
138
- 139 -
REMARQUES
139
- 140 -
JURIDICTIONS COMPETENCES
- Il connaît des infractions punissables au maximum d’une peine
d’un an de servitude pénale principale, dune amende et de la
privation de garde ;
LE TRIBUNAL - Il connaît des autres infractions lorsque les circonstances font que
la peine à prononcer ne doit pas dépasser un an de servitude pénale
MILITAIRE DE principale, une amende ou de privation de grade ;
POLICE - Il est compétent pour juger les militaires des FARDC, ou assimilés
d’un grade inférieur à celui de major, qui se rendent coupables des
faits punis par la loi d’une servitude pénale principale d’un an au
maximum.
- Il connaît de toutes les infractions punissables de la peine de mort
et celles punissables d’une peine supérieure à un an commises par
LE TRIBUNAL les militaires des FARDC d’un grade inférieur à celui de Major et
MILTAIRE DE les membres de la Police Nationale congolaise et du service national
GARNISON de même rang ;
- Il connaît de l’appel des jugements rendus en premier ressort par
les tribunaux militaires de police.
- Elle connaît au premier degré, des infractions commises par les
officiers supérieurs des FARDC et les membres de la Police
Nationale Congolaise de même rang ; les personnes justiciables, par
état, de la Cour d’appel pour des faits qui relèvent de la compétence
des juridictions militaires ; les fonctionnaires de commandement du
ministère de la défense, de la Police Nationale Congolaise, du
LA COUR service national ainsi que de leurs services annexes ; les magistrats
MILITAIRE ET militaires des tribunaux militaires de garnison et ceux des auditorats
COUR MILITAIRE militaires près ces tribunaux militaires ; les membres militaires de
ces juridictions poursuivis pour les faits commis dans l’exercice ou
OPPERATIONNELLE à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions de juge ;
- Elle connaît de l’appel des jugements rendus en premier ressort
par les tribunaux militaires de garnison.
Quand à la cour militaire opérationnelle, elle connaît des infractions
de toute nature commises par des justiciables des juridictions
militaires
- La haute cour militaire connaît, en premier et dernier ressort, des
infractions de toute nature commises par les officiers généraux des
FARDC et les membres de la Police Nationale et du service national
de même rang ;
- Les personnes justiciables, par état, de la Cour suprême de justice,
pour des faits qui relèvent de la compétence des juridictions
LA HAUTE COUR militaires ;
MILTAIRE - Les magistrats militaires membres de la haute cour militaire, de
l’auditorat général, des cours militaires, des cours militaires
opérationnelles, des auditorats militaires près ces cours ;
- Les membres des dites juridictions, poursuivis pour des faits
commis dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs
fonctions de juge.
140
- 141 -
REMARQUES
141
- 142 -
142
- 143 -
N.B. : A la première audience où est appelée l’affaire, tous les membres du siège
non revêtus de la qualité de magistrat prêtent le serment suivant : « Nous jurons
devant Dieu et la nation de remplir loyalement nos fonctions de président et
membres de cette juridiction d’en garder le secret des délibérations et de juger
les personnes traduites devant nous sans haine, sans crainte, sans
complaisance, avec la seule volonté d’exécuter la loi ». Chacun des membres,
débout, la main droite levée, dit : « Je le jure ».
143
- 144 -
COMPETENCE MATERIELLE
NATURE DU CONFLIT JURIDICTION COMPETENTE
1. Une personne est poursuivie 1. La juridiction ordinaire du rang
simultanément du chef de plusieurs le plus élevé, compétente à
infractions qui sont de la raison de l’une des infractions,
compétence des juridictions de l’est aussi pour connaître les
nature ou de rang différents ; autres (Article 99 du code
2. Plusieurs personnes justiciables des d’organisation et de compétence
juridictions de nature ou de rang judiciaires) ;
différents, sont poursuivies, en 2. La juridiction ordinaire
raison de leur participation à une compétente du rang le plus
infraction ou à des infractions ; élevé est compétente pour juger
3. Deux tribunaux compétents se (Article 100 du code
trouvent saisis des mêmes faits ; d’organisation et de compétence
4. Un tribunal saisi d’une infraction de judiciaires) ;
sa compétence constate que les faits 3. Le tribunal du rang le moins
constituent une infraction dont la élevé déclinera sa compétence
compétence est attribuée à un (Article 102 du code
tribunal inférieur. d’organisation et de compétence
judiciaires) ;
4. Le tribunal statuera sur l’action
publique et éventuellement sur
l’action civile et sur les
dommages – intérêts à allouer
d’office (Article 103 du code
d’organisation et de compétence
judiciaires).
COMPETENCE TERRITORIALE
NATURE DU CONFLIT JURIDICTION COMPETENTE
1. Plusieurs personnes sont 1. Le tribunal compétent au point
poursuivies conjointement comme de vue territorial pour juger
coauteurs ou complices l’une d’elles est compétent pour
d’infractions connexes ; juger toutes les autres (Article
2. Deux ou plusieurs tribunaux de 104 du code d’organisation et de
même rang, compétents compétence judiciaires) ;
territorialement se trouvent saisis 2. Le tribunal saisi le premier est
des mêmes faits. préféré aux autres (Article 105
du code d’organisation et de
compétence judiciaires).
144
- 145 -
CHAPITRE TROISIEME
A. GENERALITES
1) NOTIONS
145
- 146 -
146
- 147 -
4) OBLIGATION DE JUGER
6) LA RECONVENTION
147
- 148 -
148
- 149 -
1. LE TRIBUNAL DE PAIX
149
- 150 -
constitue pas une infraction, soit parce que cette infraction est prescrite, soit
encore parce que l’infraction n’est pas de sa compétence.
150
- 151 -
151
- 152 -
N.B. : Le délit d’audience : mais en dehors des faits dont il est saisi, le tribunal
de grande instance comme le tribunal de paix peut juger séance tenante toute
infraction commise dans la salle d’audience et pendant la durée de l’audience, à
condition que la peine à appliquer soit de sa compétence sauf privilège de
juridiction (Ordonnance – loi N° 70 – 12 du 10 Mars 1970).
152
- 153 -
3. LA COUR D’APPEL
153
- 154 -
Les arrêts rendus au premier degré par les cours d’appel sont
susceptibles d’opposition et d’appel.
154
- 155 -
Exemple : un cadavre a été découvert sans que l’on puisse dire où l’homicide a
été commis : jusqu’à preuve du contraire, on admet que le lieu où gît le cadavre
doit être présumé lieu du crime.
155
- 156 -
156
- 157 -
a. NOTIONS
1. L’indivisibilité
3. Celle d’un ensemble de faits commis par un agent pour la réalisation d’un
but unique qui constitue également un cas de concours idéal d’infractions
ou infraction continue.
2. La connexité
157
- 158 -
pour empêcher de les envisager séparément. La connexité existe dans trois cas
suivants :
1. Lorsque les délits ont été commis en même temps par plusieurs
personnes réunies dans un même lieu, peu importe qu’il y ait but commun
ou concert préalable, mais l’unité de temps et de lieu suffit.
2. Lorsque plusieurs délits ont été commis par différentes personnes, même
en différents temps et en divers lieux, mais par la suite d’un concert
préalable formé d’avance entre les délinquants. Il n’y a pas, dans ce cas,
ni indivisibilité par l’unité de résolution parce que le but commun n’est
pas de commettre une même infraction déterminée.
3. Lorsque les coupables ont commis les différents délits entre lesquels il
existe une relation de cause à effet ; les coupables ont commis les uns
pour se procurer.
158
- 159 -
CHAPITRE QUATRIEME
INTRODUCTION
Le mot ‘’civil’’ doit être entendu ici dans le sens le plus
large. Il ne s’agit pas des tribunaux statuant à l’égard des civils, l’épithète
« civil » doit ici revêtir le sens juridique, il s’agit donc des tribunaux qui jugent
des litiges civils, ou mieux des litiges du droit privé lequel englobe le droit civil,
le droit du travail, le droit commercial, le droit coutumier et bien plus, ces
tribunaux dits civils connaissent également des actions patrimoniales dirigées
par ou contre les services publics de l’Etat.
Pour les actions contre l’Etat, c’est le juge du lieu où est établi le siège du
gouvernement ou le chef – lieu de province, qui est compétent (Article
128 du code d’organisation et de compétence judiciaires)
Pour les actions contre les collectivités régionales ou locales ayant la
personnalité civile, c’est le juge du lieu à ces collectivités ont le siège de
leur administration qui est compétent (Article 128 du code d’organisation
et de compétence judiciaires) ;
Pour les contestations portant sur des droits immobiliers, c’est le tribunal
de la situation des immeubles qui est compétent (Article 133 du code
d’organisation et de compétence judiciaires) ;
159
- 160 -
En matière mobilière, l’action peut être portée devant le juge du lieu dans
lequel l’obligation est née ou dans lequel elle doit être ou a été exécutée.
1. REGLES ORDINAIRES
160
- 161 -
a. Le tribunal de paix
c. La cour d’appel
(1)
Article 110 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(2)
Article 110 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(3)
Article 110 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(4)
Article 111 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(5)
Article 112 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(6)
Article 112 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(7)
Article 114 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(8)
Article 114 du code d’organisation et de compétence judiciaires
161
- 162 -
2. REGLES SPECIALES
(1)
Il y a litispendance lorsque deux ou plusieurs juridictions compétentes se trouvent saisie à la fois des mêmes
faits intéressant les mêmes personnes (parties).
162
- 163 -
(1)
Article 151 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(2)
Article 152 alinéa 1 du code d’organisation et de compétence judiciaires
(3)
Article 152 alinéa 2 du code d’organisation et de compétence judiciaires
163
- 164 -
164
- 165 -
165
- 166 -
8. La prorogation de compétence
166
- 167 -
9. L’évocation
167
- 168 -
CHAPITRE CINQUIEME
LE MINISTERE PUBLIC
INTRODUCTION
A. L’ACTION PUBLIQUE.
1. Notion
168
- 169 -
169
- 170 -
170
- 171 -
171
- 172 -
a. Le décès du délinquant
172
- 173 -
b. L’amnistie
d. La transaction
173
- 174 -
- Dépénalisation ;
- Déjudiciarisation.
f. Retrait de la plainte
1. Adultère ;
2. Grivèlerie ;
3. Infraction aux droits d’auteur ;
4. Outrage envers les corps constitués, les membres et les dépositaires de
l’autorité ou de la force publique ;
5. La concurrence déloyale ;
6. La contrefaçon en matière de propriété industrielle
174
- 175 -
suivante : retrait de la plainte pour ces cas ne peut éteindre l’action publique et
ce pour deux raisons :
175
- 176 -
176
- 177 -
Sans entrer dans tous les délais que vous aurez à approfondir
dans le cours de droit pénal, retenons qu’en ce qui concerne l’infraction
instantanée, le point de départ est fixé au jour de l’acte délictueux, en ce qui
concerne les infractions dites continues, successives (exemple recel des choses),
le point de départ est fixé au jour où prend fin l’état délictueux, en ce qui
concerne les infractions d’habitude, le point de départ est fixé au jour du dernier
manifestant l’état d’habitude.
a. L’interruption
1. Notion
2. Effet de l’interruption
177
- 178 -
178
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180
- 181 -
- Les parents et alliés jusqu’au 4 éme rang sont à l’abri de poursuites pénales
lorsqu’ils ont sciemment recelé de leurs proches qu’ils savaient être
l’auteur d’un crime ou qu’ils savaient recherché pour ce fait par la justice,
ou ont tenté de se soustraire aux recherches ou l’ont aidé à se cacher ou à
prendre la fuite ;
- Les parents et alliés bénéficient également de l’immunité lorsque,
connaissant la preuve de l’innocence d’une personne incarcérée ou
condamnée pour un crime ou délit, ils se sont abstenus d’en apporter
immédiatement le témoignage aux autorités ;
- Les vols, les escroqueries et les abus de confiance commis entre époux,
entre ascendants et descendants ou entre alliés aux mêmes degrés ne
181
- 182 -
182
- 183 -
1. La doctrine classique
183
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président de la faire. Par le réquisitoire, qui contient l’exposé des faits, il apporte
les preuves et l’application de la loi. En sa qualité de demandeur, le ministère
public peut attaquer par des voies de recours, la décision intervenue.
189
- 190 -
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
- La constitution du 18 février 2006
- La loi N° 06/020 du 10 octobre 2006 portant statut des magistrats
- Le décret du 07 Mars 1960 portant code de procédure pénale
- L’ordonnance – loi N° 82/017 du 31 mars 1982 portant code de procédure
devant la cour suprême de justice
- BOUCHOMS (G), communication des dossiers et des dossiers répressifs, in R.J., 1955
- GUILLIEN (R) et VINCINT (J), Lexique de termes juridiques, 6éme édition,
Dalloz, Paris, 1985
- GUILLIEN (R) et VINCENT (J), Lexique de termes juridiques, 8éme édition,
Dalloz, Paris, 1990
- LAMY (E), Le droit privé Zaïrois, Kinshasa, 1975, p. 118
- LUZOLO (B.L), Organisation et de compétence judiciaires, Syllabus, G1 Droit,
UNIKIN, 2008–2009
- LOCKE, Essai sur le gouvernement civil, I ère édition, Londres
- MERLE (R) et VITU (A), Traité de droit criminel. Procédure pénale, édition
Cujas, 4éme édition, 1989
- MONTESQIEU, De l’esprit des lois, livre xi, chap, Paris, 1748
- MOREL (R), Traité élémentaire de procédure civile, 2è édition, Paris, 1949
- RUBBENS (A), Le droit judiciaire Congolais. Tome III, l’instruction
criminelle et la procédure pénale, Bruxelles – Kinshasa, 1965, N° 8
- VINCENT (J), GUICHARD (S), MONTAGNIER (G) et VARINAND (A), La
justice et les institutions, 3émz édition, Dalloz, Paris, 1991, N° 69
- RIVERO (J), Droit administratif, Paris, 1960
- RUBBENS (A), Le droit judiciaire Zaïrois, Tome I, Le pouvoir, l’organisation
et la compétence judiciaires, Kinshasa, Bruxelles, Larcier, 1970
- SOHIER (A), Droit de procédure du Congo belge, Bruxelles, 1995
- BAYONNAE (N), Les actes de juridiction gracieuse en droit judiciaire privé,
nature et portée, thèse, Kinshasa, 1969
190
- 191 -
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
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devant la cour suprême de justice
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Dalloz, Paris, 1985
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Dalloz, Paris, 1990
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UNIKIN, 2008–2009
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Cujas, 4éme édition, 1989
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criminelle et la procédure pénale, Bruxelles – Kinshasa, 1965, N° 8
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La justice et les institutions, 3émz édition, Dalloz, Paris, 1991, N° 69
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et la compétence judiciaires, Kinshasa, Bruxelles, Larcier, 1970
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- BAYONA (B.M), Les actes de juridiction Gracieuse en Droit Judiciaire Privé,
nature et portée, thèse, Kinshasa, 1969.
191
- 192 -
192
- 193 -
D. LA COUR DE CASSATION…………………………………………… 16
E. LA PRESENTATION DES COURS ET TRIBUNAUX DE LA VILLE DE
KINSHASA………………………………………………………………… 18
a. La Cour d’Appel de Kinshasa Gombe…………………………………... 18
b. La Cour d’Appel de Kinshasa Matete…………………………………… 19
F. LA HIERARCHIE DES MAGISTRATS DE SIEGE…………………… 20
G. LA HIERARCHIE DES MAGISTRATS DU PARQUET………………21
H. LA HIERARCHIE DES JURIDICTIONS MILITAIRES……………….22
I. LA HIERARCHIE DES AUDITORATS MILITAIRES ………………... 23
J.QUELQUES ILLUSTRATIONS DES JURIDICTIONS
CONGOLAISES…………………………………………………………….24
K. LES DISPOSITIONS COMMUNES AUX COURS ET
TRIBUNAUX………………………………………………………………. 41
A. Les Greffiers…………………………………………………………….. 41
B. Les huissiers…………………………………………………………….. 42
C. Les délibérés et la prise des décisions juridictionnelles…………………. 42
D. Le service d’ordre, la police de l’audience et la surveillance des juridictions
inférieures…………………………………………………………………... 43
E. L’Itinérance des cours et tribunaux……………………………………… 43
F. Les sièges secondaires…………………………………………………… 44
G. La récusation des Juges…………………………………………………. 44
a. Les causes de récusation……………………………………………………….. 44
b. La procédure de récusation……………………………………………………. 45
H. La récusation du Ministère Public………………………………………. 46
I. Le déport des Juges………………………………………………………. 46
J. Le droit du prévenu de solliciter que l’officier du Ministère public chargé de
l’instruction en soit déchargé……………………………………………….. 46
K. Le renvoi de la cause d’une juridiction à une autre pour cause de sûreté
publique ou de suspicion légitime en matière pénale………………………. 47
1. Principe…………………………………………………………………………... 47
2. La procédure…………………………………………………………………….. 47
3. La décision de renvoi…………………………………………………………… 48
4. Notion de renvoi d’une affaire d’une juridiction à une autre pour cause de
sûreté publique ou pour cause de suspicion légitime…………………………..48
REMARQUE……………………………………………………………….. 49
COMPETENCE DES JURIDICTIONS……………………………………. 50
INTRODUCTION………………………………………………………….. 51
Définition…………………………………………………………………… 51
Sortes de compétence………………………………………………………. 51
I. La compétence matérielle ou la compétence « ratione materiae »……….. 51
II. La compétence personnelle ou la compétence « ratione personnae » …... 51
III. La compétence territoriale ou la compétence « ratione loci »………….. 51
IV. La compétence d’attribution……………………………………………. 52
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