PROJET DE CEVITAL

À BÉJAÏA

668 jours de blocage

LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Jeudi 24 janvier 2019
PPlus
lus ded e 1100
00 0000
00 cchômeurs
hômeurs
N°8620 - Vingt-huitième année - Prix : Algérie : 30 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. iinte
n te rrdits
dits d’emploi !
d’emploi
ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com

RUSH SUR LE RETRAIT DES FORMULAIRES

Quand le folklore s’invite

à la présidentielle

LIRE L’ARTICLE DE MADJID

J MAKEDHI EN PAGE 3

NOUREDDINE BEDOUI ACCUSE SUPPLÉMENT MAGAZINE

«LE SCRUTIN A FAIT L’OBJET D’UNE LES PROFESSIONNELS

MANIPULATION POLITIQUE»
■ «Le scrutin du 18 avril prochain a fait
l’objet d’une manipulation politique et les
auteurs de cette manœuvre ont échoué et
ne réussiront pas à exécuter leurs plans»,
accuse Noureddine Bedoui, ministre de
l’Intérieur
LIRE L’ARTICLE DE NABILA AMIR EN PAGE 3
DE LA SANTÉ SONT DE PLUS EN
PLUS INQUIETS
■ M. Derbal, président de la Haute instance Césariennes
indépendante de surveillance des élections
(HIISE), promet, quant à lui, de déployer
tous les moyens nécessaires pour garantir la
à la chaîne
transparence des opérations de vote le 18
avril 2019.

TENSIONS SOCIALES, RIVALITÉS

S POLITIQUES
POLITIQUES
ET RÉCESSION ÉCONOMIQUE

LA TUNISIE
PHOTO :D. R.

À LA CROISÉE ■ Le taux de césariennes enregistré en Algérie

ne cesse d’augmenter d’une année à l’autre.
Inquiétant, selon certains spécialistes, justifié
DES CHEMINS par l’accès aux soins aux nouvelles technologies
(échographie, analyses biologiques…), pour
d’autres. Toutefois, tous les intervenants dans le
■ La grève générale des agents de l’Etat du 17 janvier n’a pas atténué la secteur de la santé s’accordent sur la nécessité
tension entre le gouvernement Chahed et l’UGTT. La trésorerie publique
PHOTO :D. R.

de réduire ce taux, vu les conséquences de la

ne parvient toujours pas à satisfaire les requêtes des enseignants du césarienne sur la santé de la femme.
secondaire et des employés de la Fonction publique.

LIRE L’ARTICLE DE NOTRE CORRESPONDANT À TUNIS MOURAD SELLAMI EN PAGE 10 EN PAGES 11, 12, 13 ET 14
 El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 2

L’ACTUALITÉ

LE CHEF D’ÉTAT-MAJOR GAÏD SALAH À PARTIR DE BLIDA

«L’attaque de Tiguentourine
a été un échec total»
● Le vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah, estime que cette attaque terroriste de grande envergure
constituait un plan fomenté de l’extérieur, destiné à tester les capacités de défense de l’Algérie.

L
e chef d’état-major de l’ANP, que l’Algérie détient une armée qui ce sillage la nécessité impérieuse
Ahmed Gaïd Salah, est revenu (…) saura la défendre.» Gaïd Salah d’une «vigilance sociale qui ser-
sur l’attaque terroriste contre considère que personne ne peut vira à bâtir, selon lui, une vigilance
le site gazier de Tiguentourine, lors «omettre» que «cette opération qua- stratégique qui se veut une vigilance
de sa visite d’inspection, hier, à litative et cette bravoure prouvées à du peuple et de sa conscience de ce
la 1re Région militaire. Le vice- Tiguentourine ont eu des échos très qui entoure son pays». Ahmed Gaïd
ministre de la Défense nationale positifs sur le plan national, faisant Salah appelle l’encadrement mili-
estime que cette attaque terroriste l’actualité parmi toutes les franges taire à demeurer «conscient de toutes
de grande envergure constituait un du peuple algérien, qui a manifesté les mutations» pour pouvoir «en
plan fomenté de l’extérieur, destiné plus de fierté et d’admiration envers faire une lecture juste et correcte,
à tester les capacités de défense de son Armée nationale populaire, dont ainsi que de connaître la portée de
l’Algérie. «Cette opération a été le lien les unissant s’est d’autant son influence sur le cours des évé-

voulue, par diverses parties, comme
un test des capacités de l’Armée
nationale populaire et de sa vigilance
et a été espérée, essentiellement par
certaines parties malveillantes, pour
diminuer des potentiels de l’Armée
nationale populaire en termes de
planification et d’exécution réussie
d’une opération militaire d’une telle
sensibilité, d’une telle envergure
et dans de telles conditions»,
souligne Ahmed Gaïd Salah pour
lequel l’objectif de l’attaque de
Tiguentourine était «l’emploi de
pratiques abjectes, visant l’image de
l’Algérie entre les nations». Le chef
d’état-major se réjouit ainsi que ce
plan ait essuyé «un échec total tant
de l’intérieur que de l’extérieur».
Le général de corps d’armée Ahmed
L’attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine s’est produite
le 16 janvier 2013
Gaïd Salah ne précise pas dans son
intervention de quelles «parties»
s’agissait-il.
«UN ÉCHEC TOTAL»
Il souligne dans ce sillage la bra-
voure et surtout l’efficacité des
forces de l’ANP qui ont réussi à faire
échouer ce plan. «Cette tentative ter-
roriste avortée à Tiguentourine est,
PHOTO : H. LYÈS/ARCHIVES
selon lui, le meilleur exemple» des
capacités de défense de l’ANP. Il es-
time que cette attaque terroriste a eu
le mérite de permettre à l’Algérie de
prouver qu’elle dispose d’une armée
capable de la protéger contre toute
menace d’où qu’elle vienne. «Il s’est
avéré, à tous, de près comme de
loin, à travers les actions héroïques
de l’Armée nationale populaire,
plus renforcé, car il a été serein, plus
que jamais, pour le présent de son
pays et pour son avenir».
«VIGILANCE SOCIALE»
Le chef d’état-major de l’ANP pour-
suit son intervention en appelant à
«l’intensification des efforts consen-
tis dans l’extermination des restes
du terrorisme».
Il insiste sur la poursuite des efforts
de «développement des aptitudes
des corps de bataille, au service
de l’Algérie, et pour la défense de
sa sécurité». Evoquant le contexte
sécuritaire délétère au niveau régio-
nal, le chef d’état-major de l’ANP
appelle au maintien du niveau de
vigilance afin de barrer la route aux
groupes terroristes. Il relève dans
nements et son évolution». Il insiste
ainsi sur l’importance «du travail
avant-gardiste et l’impératif de son
adoption en permanence».
L’attaque terroriste contre le site
gazier de Tiguentourine s’est pro-
duite le 16 janvier 2013. L’opération
d’intervention a duré jusqu’au 19 du
même mois. Elle s’est soldée par la
mort de 37 otages et l’élimination de
29 terroristes.
L’attaque a été menée par l’orga-
nisation terroriste Les Signataires
par le sang, créée par le terroriste
algérien Mokhtar Belmokhtar, en
fuite au Mali. Le site gazier a subi
des dégâts matériels importants qui
l’ont mis hors service pendant plus
d’une année.
M. A. O.

RUSH SUR LE RETRAIT DES FORMULAIRES
Quand le folklore s’invite
à la présidentielle
● «Le premier responsable, ce sont les chaînes de télévision qui diffusent les interventions
de ces rigolos. Ces derniers savent qu’ils n’auront aucune chance, mais le fait de passer
à la télévision est un grand exploit.»
D
éfilé inhabituel au siège du ministère
de l’Intérieur, situé au niveau de
l’avenue Docteur Saadane à Alger !
Depuis samedi dernier, la route adjacente au
palais du gouvernement, qui accueille aussi
le département de Noureddine Bedoui, abrite
un étrange rassemblement… «autorisé» et
fortement médiatisé. Mais il ne s’agit pas
d’un mouvement de protestation. Ce sont les
prétendants à la candidature à la présidentielle
du 18 avril prochain qui créent l’événement.
Et ils sont très nombreux, cette fois-ci.
Contrairement aux rendez-vous précédents où
le pouvoir quémandait presque des candidatures
en vue de donner «un cachet démocratique» aux
scrutins, cette fois-ci les concurrents potentiels
ne se sont pas fait prier. L’engouement est
sans précédent. «Même pour les élections
législatives, on n’a pas vu une telle course à
la candidature», plaisante un des observateurs
de la scène nationale. Et il y en a de toutes
les catégories : chefs de parti, personnalités
plus ou moins connues, citoyens lambda à
l’ambition démesurée, plaisantins et… de
drôles d’individus. Plus de 60 personnes,
selon le chiffre communiqué hier matin par le
ministère de l’Intérieur, ont retiré officiellement
les formulaires de souscription individuelle,
indispensables pour la constitution des dossiers
de candidature à la prochaine course vers le
palais d’El Mouradia. Ils font déjà le buzz sur
les réseaux sociaux. Leurs déclarations devant
les caméras de télévision suscitent des éclats de
rires chez les téléspectateurs et les internautes
qui visionnent, par centaines de milliers, les
enregistrements diffusés sur YouTube. La foire
des spectacles est ouverte. Il y a des sketchs
pour tous les goûts ! Adoptant des postures
sérieuses, ces individus étrangers à la politique
font, en revanche, d’étranges déclarations.
Certains n’ont presque aucune notion politique.
«DEVENIR PRÉSIDENT ET MANGER DES
STEAKS»
C’est le cas de Salah Kermache, un prétendant
indépendant. «Moi, je ne mange que des steaks.
«Le scrutin a fait l’objet d’une manipulation politique»
L e scrutin du 18 avril prochain a fait l’objet
d’une manipulation politique et les auteurs
de cette manœuvre ont échoué et ne réussiront
pas à exécuter leurs plans.» L’accusation est
de Noureddine Bedoui, ministre de l’Intérieur
et des Collectivités locales, qui s’engage à
mettre les moyens nécessaires pour la réussite
de cette échéance, dont certains ont douté,
dit-il, de sa tenue comme énoncé dans les
lois de la République. M. Bedoui s’exprimait
hier, en présence du garde des Sceaux, Tayeb
Louh, et de Abdelwahab Derbal, président de
la Haute instance indépendante de surveillance
des élections (HIISE), à l’occasion de la
première réunion en session ordinaire de cette
dernière. Ces trois acteurs chargés d’organiser,
de superviser et de surveiller le processus
électoral dans sa globalité vont collaborer
ensemble pour faire, rassurent-ils, du prochain
rendez-vous électoral un succès dans un
processus de démocratie émergent et qui a
souvent fait l’objet, de l’avis de M. Bedoui,
de manœuvres. Le ministre de l’Intérieur a
El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 3
L’ACTUALITÉ
Ce n’est pas logique que le président de l’Algé-
rie ne mange pas de viande», affirme-t-il devant
les caméras des chaînes de télévision privées.
Plus drôle, Mustapha Moulay se voit «capable
d’assumer la responsabilité présidentielle».
Indépendant lui aussi, l’homme ambitionne de
faire de «l’Algérie le cœur du monde» et battre
«avec de l’intelligence les USA». Mustapha
Moulay affirme même «avoir inventé un avion
naturel, avec des ailes en terre».
Les femmes sont aussi représentées dans cette
comédie nationale. L’une d’entre elles, de la
localité de Djebahia, à l’entrée ouest de la
wilaya de Bouira, ose le pas, même si, comme
elle l’affirme, ses connaissances en politique
sont presque nulles. «Je n’ai pas de niveau,
mais je me présente. Je veux aider le pays et les
jeunes pour qu’ils travaillent et qu’ils mangent.
Nos jeunes se perdent dans la rivière et dans
la mer», déclare cette femme, en l’occurrence
Nassira Azira.
«ÊTRE DANS LE TOP 10»
Certains prétendants ont voulu immortaliser
cet «événement», en faisant le déplacement
au siège du ministère de l’Intérieur en famille.
C’est le cas de Khalil Hamana, qui s’est fait
accompagner par son épouse et ses deux filles
pour retirer les documents «magiques». «Pour
une fois, nous avons une famille qui se pré-
sente à l’élection présidentielle. Une famille
algérienne sera à El Mouradia, vivra ce que les
Algériens vivent», affirme-t-il.
Un candidat à la candidature a même confondu
la présidentielle avec le championnat de foot-
ball. Il s’agit de Hafaifa Ayache, un ancien mili-
tant du FIS et qui cherche à se frayer un chemin
dans le paysage politique. Commerçant à Bab
El Oued, il affirme avoir «tenté l’aventure en
2009 et en 2014». «Parlez-moi d’El Mouradia,
maintenant. Dans mon programme, l’armée,
les médias et la justice sont indépendants»,
déclare-t-il. «Nous savons que nous n’allons
pas gagner, mais nous serons parmi les 10
premiers. L’essentiel, c’est que je serai sur le
terrain, en titulaire», ajoute-t-il.
NOUREDDINE BEDOUI ACCUSE
révélé avoir donné instruction aux walis et aux
walis délégués pour lever toutes les entraves
que pourrait rencontrer l’instance dirigée par
Derbal sur le terrain.
Pour sa part, le président de la HIISE a mis
l’accent sur la nécessité de réviser l’ensemble
des textes de loi en rapport avec l’organisa-
tion des rendez-vous électoraux dans le but
de combler les vides juridiques constatés lors
des précédentes échéances, notamment les
élections législatives et locales organisées
en 2017. M. Derbal estime que les élections
ont de tout temps créé des polémiques et des
différends qui peuvent déboucher parfois sur
des confrontations, au vu notamment de leur
importance dans l’accession au pouvoir et la
gestion des affaires publiques, d’où la néces-
sité de soumettre les lois qui les régissent à une
révision permanente et continue pour garantir
davantage de crédibilité et de régularité. A la
question de savoir ce que l’instance peut faire
face aux candidats qui achètent les signatures,
face au niveau intellectuel qui laisse à désirer
Connu pour ses interventions comiques à
l’APN lors de la précédente législature, l’ancien
député de Médéa, Tahar Missoum, surnommé
«spécifik», refait aussi surface et part à l’assaut
d’El Mouradia. «Je n’ai vu que des partis qui
soutiennent le 5e mandat. N’y a-t-il donc per-
sonne pour se présenter et faire le changement
?» interroge-t-il.
Pour sa part, le journaliste Amar Chekar récuse
même l’appellation de lièvre. «Je ne suis pas un
lièvre, je suis le lion de la politique», affirme
celui qui tente sa chance à la présidentielle pour
la deuxième fois.
«LA FONCTION PRÉSIDENTIELLE
DÉVALORISÉE»
Mais qu’est-ce qui fait courir tout ce monde ?
Que signifie cet engouement pour la candida-
ture au poste de président de la République ?
Ce phénomène est, selon le sociologue Nacer
Djabi, permis par la loi. «La candidature au
poste du président de la République est un droit
constitutionnel garanti à tous les Algériens»,
rappelle-t-il. Mais le législateur, souligne notre
interlocuteur, «aurait pu combler la faille de
la loi en mettant en place une sorte de filtre
juridique pour faire barrage, légalement, à
ces cas psychologiques et sociologiques et
les empêcher de s’impliquer dans les joutes
électorales». «Le premier responsable, ce sont
les chaînes de télévision qui diffusent les inter-
ventions de ces rigolos. Ces derniers savent
qu’ils n’auront aucune chance, mais le fait de
passer à la télévision est un grand exploit pour
eux. C’est ce qu’ils cherchent», explique-t-il.
Ce phénomène, selon lui, «décrédibilise, en
premier lieu, l’élection, qui a déjà perdu son
sens en Algérie, et dévalorise aussi la fonction
présidentielle». «Mais le plus grand respon-
sable de cette situation est le système politique
algérien qui n’a pas produit, en nombre et en
qualité, une élite capable d’encadrer la société.
La faillite est totale sur ce plan, car on voit,
parmi ces candidats amusants, des chefs de
parti», analyse le sociologue.
Madjid Makedhi
des postulants et les outils dont dispose l’ins-
tance pour mener à bien sa mission, M. Der-
bal précise que lorsqu’il n’y a pas de preuve
tangible, il ne peut pas accuser qui que ce soit
de monnayer des signatures pour le dossier de
candidature à la présidentielle. «J’ai entendu
parler de rumeurs, mais je n’ai aucune preuve
pour accuser tel individu ou tel parti d’acheter
des signatures pour le dossier de candidature
à la présidentielle.» M. Derbal assure qu’en
cas de preuves, la personne concernée risque
des poursuites pénales. Il invite ainsi les gens
à apporter des preuves et à dénoncer de telles
pratiques condamnées par la loi.
S’agissant du niveau et de la qualité des can-
didats, il pense que tout Algérien remplissant
les conditions d’éligibilité pour être candidat à
la présidentielle peut retirer les formulaires et
tenter sa chance, toutefois, l’instance envisage
de proposer la révision des critères pour pou-
voir postuler au poste de magistrature suprême.
Par ailleurs, le président de HIISE a refusé de
répondre aux partis qui émettent des doutes sur
EN PRÉVISION DE LA
PRÉSIDENTIELLE DU 18
AVRIL PROCHAIN
Début de la révision
exceptionnelle des
listes électorales
L’opération de révision exceptionnelle
des listes électorales a débuté hier et
s’étalera jusqu’au 6 février prochain,
en prévision de l’élection présidentielle
qui se déroulera le 18 avril 2019. Cette
révision exceptionnelle des listes
électorales intervient en vertu des
dispositions de la loi organique
n°16-10 relative au régime électoral,
et la signature du décret présidentiel
portant convocation du corps électoral
pour le 18 avril 2019 en vue de l’élection
du président de la République. Les
listes électorales sont, ainsi, dressées
et révisées dans chaque commune
sous le contrôle d’une commission
administrative électorale, composée d’un
magistrat désigné par le président de la
cour territorialement compétente pour
présider la commission, du président
de l’Assemblée populaire communale
(APC), du secrétaire général de la
commune et de deux électeurs de la
commune, désignés par le président de
la commission. Les listes électorales
des membres de la communauté
nationale établie à l’étranger sont
également dressées et révisées dans
chaque circonscription diplomatique
ou consulaire sous le contrôle d’une
commission administrative électorale,
présidée par le chef de la représentation
diplomatique ou le chef du poste
consulaire, désigné par l’ambassadeur.
Le ministère de l’Intérieur, des
Collectivités locales et de l’Aménagement
du territoire a déjà invité tous les
citoyens non inscrits sur les listes
électorales et âgés de 18 ans révolus
le jour du scrutin, soit le 18 avril 2019,
à demander leur inscription sur la liste
électorale de la commune de résidence.
Les électeurs ayant changé de résidence
doivent, quant à eux, se rapprocher de
leur nouvelle commune de résidence
qui prendra en charge la procédure de
radiation et d’inscription. La demande
d’inscription doit être appuyée par la
présentation de deux documents, l’un
justifiant l’identité et l’autre la résidence,
a précisé le ministère.
APS
les capacités de l’instance à assumer la mission
qui lui est assignée. Il considère que le perfec-
tionnement du processus électoral était «un
travail permanent et constant et non conjonc-
turel». M. Derbal demande aux membres
de l’instance d’appliquer la loi dans toute sa
rigueur pour protéger le droit des candidats,
comme il promet de les traiter sur un pied
d’égalité. Le président de l’instance s’est plaint
par le passé d’un manque de moyens humains
et matériels. Mais il assure que le ministère
de l’Intérieur a répondu favorablement aux
doléances de la HIISE.
De son côté, le ministre de la Justice s’est dit
prêt à prendre le relais dans le traitement des
saisines qui arrive de l’instance indépendante,
d’une juridiction administrative et la traduction
de certaines affaires en pénal. Il affirme que
1541 magistrats seront mobilisés au niveau des
communes le jour du scrutin et 288 autres se-
ront nommés dans les commissions électorales
de wilaya à travers tout le territoire national.
Nabila Amir
 El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 4

L’ACTUALITÉ

PROCÈS DE ADLÈNE MELLAH ET SES DEUX COPRÉVENUS

Le procureur demande
la confirmation des peines
● Le procureur général près la cour d’Alger a requis, hier, la confirmation des peines de prison contre Adlène Mellah et ses deux coprévenus,
alors que ses avocats, une quarantaine, ont plaidé la relaxe et la mise en liberté.

T
ôt dans la matinée d’hier, le bellion et à aucun moment je n’ai vu un
procès en appel de Adlène quelconque avertissement, les gens se
Mellah, Abdelaziz Laadjal et sont dispersés dans le calme et moi, j’ai
Abdelhafid Nekkouch s’est ouvert marché seul jusqu’au commissariat de
en présence de plusieurs dizaines la Basse Casbah, où le commissaire
d’avocats et de journalistes, mais aussi Farid m’avait demandé de le rejoindre
de policiers. Le juge commence par pour discuter. En cours de route, je me
demander au prévenu s’il est en mesure suis arrêté pour prendre des photos
de répondre aux questions, mais avec des citoyens et quelqu’un m’a
ses avocats s’insurgent. «Comment bousculé, mais je ne l’ai ni insulté ni
peut-il être bien avec toute cette brutalisé.»
pression et son état de santé ?» lance Le juge l’interroge sur sa relation avec
Me Mechri. Surpris, le juge demande Abdelaziz Laadjal, le deuxième pré-
à Mellah : «Etes-vous prêt pour le venu. «Notre relation était mauvaise.
procès ou non ?» Mellah répond par J’ai même déposé une plainte contre
l’affirmative, mais son avocat revient lui, lorsqu’il travaillait avec moi à Beur
à la charge. «Il a bien dit qu’il était TV. Il dit qu’il est mon photographe,

prêt, pourquoi persistez-vous à vouloir
éviter le procès ?» demande le juge
et Me Mechri répond : «La Défense
a émis des réserves et à la cour de
répondre sans mettre la pression sur
le prévenu.» La tension baisse un peu
et le juge ouvre le débat en énonçant
aux trois prévenus les faits qui leur
sont reprochés. Tout de suite après,
plusieurs avocats font état de nombreux
vices de forme. Me Haboul évoque
l’absence, sur les procès-verbaux
d’audition, des noms des officiers de
la police judiciaire qui ont procédé
à l’interrogatoire de Mellah, ce qui,
pour lui, constitue une violation de la
procédure qui implique l’annulation
de celle-ci. Il cite aussi deux procès-
verbaux d’audition de Mellah à la
même heure dans deux commissariats
différents, Basse Casbah et Bab El
Oued. «Une violation de la procédure,
affirme l’avocat, qui s’ajoute à celle
liée à l’absence, sur le procès-verbal
d’audition, des moments de repos
lors de la garde à vue, comme l’exige
le code de procédure pénale.» Plus
grave, ajoute Me Haboul, «il n’y a
aucune trace de l’ordonnance de mise
Rassemblement en soutien à Adlène Mellah à la maison de la presse Taha Djaout
sous mandat de dépôt dans le dossier.
Mellah est en prison sans aucune base
juridique. Sa détention est arbitraire.
Mieux encore, l’action en justice
engagée contre lui est basée sur deux
réquisitions scandaleuses signées deux
ans auparavant par des officiers qui ne
sont plus en service».
Révélations qui suscitent la réaction du
représentant du ministère public. Pour
lui, il ne peut y avoir d’annulation de la
procédure sans texte, avant de préciser
que les réquisitions «n’auraient pas
dû être dans le dossier. C’est juste une
omission. Elles n’ont aucun lien avec
la poursuite».
La défense s’insurge. Elle demande
au président de prendre acte de la
déclaration du procureur qui, selon
elle, reconnaît que la présence des
deux réquisitions dans le dossier était
une omission. Me Haboul revient à la
charge : «C’est la première fois dans
ma carrière que j’entends un procureur
justifier les erreurs de la police judi-
ciaire, lui qui est censé la contrôler. Il
nous demande d’éloigner ces preuves
matérielles. Et les libertés des citoyens
que vont-elles devenir ?»
Le juge se tourne vers Adlène Mellah et
lui demande ce qu’il avait à dire sur les
faits qui lui sont reprochés. «J’ai lu une
déclaration de solidarité avec Réda
City 16 et Bouakkaz en annonçant un
rassemblement de soutien. Je connais
leurs familles, je ne pouvais ne pas me
sentir concerné. J’étais solidaire avec
les artistes et contre les campagnes
de diffamation dont ils ont fait l’objet.
Je sais ce que c’est, puisque moi aussi
j’ai été confronté à cette situation. Per-
sonne ne peut rester indifférent. Même
le frère du président de la République a
pris part à un sit-in de solidarité avec
un écrivain qui a été la cible d’une
chaîne de télévision», explique le pré-
PHOTO : SAMI K.
venu. Le magistrat lui demande s’il a
une carte de presse et Mellah précise
que la loi n’a pas encore prévu d’or-
gane qui délivre des cartes pour les
journalistes exerçant sur les sites élec-
troniques et les chaînes de TV privées,
qui sont à ce jour non agréés pas l’Etat.
«J’étais directeur exécutif de Numidia,
directeur général de Beur TV et cadre
au groupe Echorouk. Le ministère
de la Communication m’a donné un
agrément pour mon journal depuis
7 ans. Si je n’étais pas journaliste,
comment aurais-je pu occuper de tels
postes ? Si je reçois les communiqués
du ministère de la Défense, de la Sûreté
et la Gendarmerie nationales sans être
journaliste, c’est que je suis le plus
grand espion que l’Algérie ait connu !»
s’exclame Mellah, avant que le juge ne
lui demande de se calmer et de se repo-
ser. Mais le prévenu continue : «On ne
m’a jamais interrogé sur le délit de ré-
mais ce n’est pas vrai.»
Puis c’est au tour de Abdelhafid
Nekrouch de répondre aux questions
du juge. Il persiste à dire qu’il ne
connaît personne. «J’attendais au café
que la pièce théâtrale que j’étais venu
voir au TNA commence, lorsque les
policiers m’ont demandé de les suivre
au commissariat. Ils ont pris ma filia-
tion et je suis reparti», relate-t-il.
Tout comme lui, Abdelaziz Laadjal
dément les faits et s’interroge pour
quelle raison il s’est retrouvé dans cette
affaire. Mais le représentant du minis-
tère public, qui avait contesté les peines
prononcées en première instance, n’est
pas de cet avis. Pour lui, ils sont tous
coupables et il demande donc la confir-
mation d’un an de prison ferme contre
Mellah et les 4 mois de prison contre
les deux autres prévenus. Durant des
heures, une quarantaine d’avocats se
sont succédé à la barre pour plaider
la relaxe en insistant sur les vices de
forme, la violation de la procédure et
surtout l’état de santé de Adlène Mel-
lah qui se dégrade. L’affaire pourrait
être mise en délibéré pour mercredi
prochain. Salima Tlemçani

LA SONNETTE D’ALARME EST TIRÉE SUR LEUR GESTION

«Les agences foncières sont devenues

des promotions immobilières»
● Pour la première fois depuis leur création dans les années 1990, 14 wilayas de l’Est, nous n’avons enregistré que notamment le fait gravissime de la non-clôture
les agences foncières ont fait l’objet d’un colloque régional organi- 5 ayant un cahier des charges avec la collectivité des comptes des agences foncières qui ont été
locale», a-t-il regretté. dissoutes et dont les actifs et les passifs ont été
sé à Constantine par le ministère de l’Intérieur, des Collectivités lo- transférés aux agences de gestion et de régulation
cales et l’Aménagement du territoire (Miclat). DILAPIDATION DU FONCIER AGRICOLE foncière de wilaya. La Cour des comptes a enre-
Toujours dans la même perspective et lors de son gistré aussi, ajoute-t-il, des infractions financières
U sant d’un ton critique, les hauts cadres de
l’Etat ont tiré la sonnette d’alarme, en pointant
du doigt la gestion des agences foncières, où dans
immobilier destiné à l’urbanisation et de réaliser
les aliénations desdits immeubles, suivant les
articles des cahiers de charges. Ces agences
intervention, Ratiba Fatima-Zohra Aboub, repré-
sentante de la direction générale à l’aménagement
et l’implication des gestionnaires dans des affaires
en justice. M. Beddouda a conclu que le problème
et à l’attractivité du territoire, affirme qu’un grand est très sérieux et doit être pris en charge, car ces
la majorité des cas, la réglementation serait, selon doivent également, selon ses dires, assister
nombre d’agglomérations et de villes ont été urba- agences n’ont jamais pris en considération les
eux, foulée aux pieds. «Durant un parcours de 30 la collectivité locale dans la préparation,
ans et depuis leur création, ces agences se sont l’élaboration et la mise en œuvre des instruments nisées sans orientation globale. D’après elle, il y recommandations des conseils d’administration et
détournées de leur tâche principale, qui est celle d’urbanisme et d’aménagement. Abdelwahab a eu des pertes et des dilapidations considérables parfois elles n’organisent même pas de réunions
de la gestion du portefeuille foncier urbain», a Bertima ajoute que ces agences se sont focalisées enregistrées sur le foncier agricole, aggravées ces des conseils d’administration. «Les lois existent
déclaré Abdelwahab Bertima, directeur central au sur le dernier paragraphe de l’article 4, qui permet dernières années. mais elles ne sont jamais appliquées, c’est pour-
ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et aux agences foncières d’initier des opérations Par ailleurs, Mebarak Berrahayel Beddouda, ma- quoi les nouvelles villes, telle Ali Mendjeli, sont
l’Aménagement du territoire. Ce dernier précisera d’acquisition et d’aliénation d’immeubles et de gistrat-conseiller principal à la Cour des comptes, caractérisées par l’absence des collectivités
que les articles 03 et 04 du décret exécutif droits immobiliers pour son propre compte. «Elles a qualifié la gestion des agences foncières de locales sur terrain», a-t-il avisé.
n°90-405 du 22 décembre 1990, fixant les sont devenues des promotions immobilière», a-t- catastrophique. Il a affirmé que ces entités ont Ce conclave s’est tenu hier et aujourd’hui à l’hôtel
règles de création et d’organisation des agences il déclaré à El Watan, en marge du colloque, et été abandonnées à leur sort depuis le premier jour El Hocine dans la ville de Ali Mendjeli, à Constan-
locales de gestion et de régulation foncières ceci, au détriment de leurs fonctions principales. de leur création, n’ont pas assuré leurs missions tine, en présence des différents directeurs des
urbaines, soulignent que ces établissements ont «Nous avons remarqué aussi que sur 48 wilayas, ni les objectifs envisagés et dictés par la tutelle. agences foncières de l’Est, ainsi que des repré-
pour mission d’acquérir, pour le compte de seulement 17 ont établi des cahiers des charges Bien au contraire, selon ses propos, beaucoup de sentants du ministère de l’Intérieur.
la collectivité locale, tout immeuble ou droit avec les collectivités locales. Pour ce qui est des problèmes ont été signalé par la Cour des comptes, Yousra Salem
 El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 5

L’ACTUALITÉ
SITUATION DE LA CAISSE NATIONALE DES RETRAITES (CNR) UTILISATION DES ADDITIFS
ALIMENTAIRES

Les assurances L’Association des

producteurs de
de Slimane Mellouka
● Les recettes de la Caisse nationale des retraites s’élèvent, selon son directeur général, à 700 milliards
boissons dénonce de
«fausses alertes»
C
es derniers jours, une polémique, relayée par les
de dinars. Une somme en mesure de couvrir le paiement des pensions et allocations des retraités. réseaux sociaux, a enflé sur l’utilisation des additifs
alimentaires qui seraient nuisibles à la santé. En

E
n difficulté depuis plusieurs des partenaires étrangers sont en
années déjà, la Caisse na- cours afin de trouver les solutions effet, une instruction adressée par la direction de la santé
tionale des retraites peine les mieux adaptées pour ren- (DSP) de Djelfa à ses différents établissements met en
à sortir de la situation de déficit. flouer les caisses de la CNR et garde contre l’introduction de produits cancérigènes sur
Son directeur général, Slimane leur redonner leur équilibre. le marché algérien. Le document, relayé sur les réseaux
Mellouka, confirme cette situa- Concernant les revalorisations sociaux, a fait réagir d’abord le ministère du Commerce.
tion et rassure sur une éventuelle des pensions de retraite, faites Le directeur général du contrôle économique et de la
stabilité dans les prochaines an- habituellement chaque mois de répression des fraudes au ministère, Abderrahmane
nées. mai, le directeur général de la Benhazil, a considéré que l’instruction envoyée par la
Intervenant sur les ondes de la CNR a estimé qu’il est difficile DSP est tout bonnement «fausse». Il précise que les
Chaîne 3, M. Mellouka a consi- de se prononcer sur ces aug- produits cités dans l’instruction appartiennent à un type
déré que la situation de difficulté mentations à l’heure actuelle. d’additifs entrant dans le processus de fabrication et de
que vit la CNR n’est plus un se- La décision, selon lui, sera prise transformation.
cret. Toutefois, la régression dans en temps opportun. Revenant L’Association des producteurs algériens de boissons

les départs à la retraite, depuis
l’abrogation du dispositif de la re-
traite anticipée, allège les charges
sur cette caisse et lui accordera
un équilibre financier pour les
années à venir. «Avec des départs
à la retraite estimés à moins de
80 000 l’année écoulée, le défi-
cit actuel de la caisse s’élève à
600 milliards de dinars. Pour le
combler, nous avons bénéficié,
dans le cadre de la loi de finances
2019, d’un prêt à payer en deux
tranches sur une période de 20
ans de la part de l’Etat», déclare
le directeur qui annonce que ce
montant ne devrait pas chuter
cette année mais plutôt augmen-
ter. Les premières estimations
font état de 610 milliards de di-
nars à la fin 2019. Les recettes de
la Caisse des retraites s’élèvent,
selon son directeur général, à 700
milliards de dinars. Une somme
NOUVEAU QUOTA DÉCIDÉ PAR LE GOUVERNEMENT
Slimane Mellouka, directeur général de la CNR
en mesure de couvrir le paiement
des pensions et allocations des re-
traités. Selon ses dernières décla-
rations rapportées par l’agence
de presse nationale, les dépenses
annuelles de la CNR dépassent
les 1200 milliards de dinars.
Comme à son habitude, il a
rappelé toutes les périodes dures
qui sont à la source de la situa-
tion actuelle. Evoluant dans une
courbe ascendante, les difficultés
ont commencé à peser en 2014
pour connaître un véritable creux
en 2015. En 2016, nous avions
comptabilisé 300 000 dossiers
de départs à la retraite. Le déficit
financier était de l’ordre de 336,8
milliards de dinars pour atteindre
PHOTO : D. R.
plus de 479,1 milliards en 2017
puis les 560 milliards de dinars
en 2018. «L’équilibre financier
de la caisse ne peut se faire que
si 5 employés cotisent pour 1 re-
traité. Chose qui n’est pas le cas
actuellement. Il y a aujourd’hui
43% des salariés qui ne sont pas
déclarés à la Sécurité sociale.
C’est pourquoi des mesures juri-
diques sont prises depuis pour
assurer le recouvrement de ces
déperditions dues aux non-dé-
clarations ou à la sous-déclara-
tion des travailleurs par leurs
employeurs», explique-t-il, avant
d’estimer que cette situation n’est
pas propre à l’Algérie. C’est
pourquoi des coopérations avec
sur l’équilibre de la caisse, il a
annoncé que d’ici l’année pro-
chaine, l’Etat table sur la régula-
risation de 300 000 emplois. Une
source financière qui apportera
un véritable soutien financier à
la caisse. Pour lui, l’ultime alter-
native est d’apporter de nouvelles
cotisations en développant le
marché du travail pour sauver la
caisse. Sur la double cotisation
pour avoir une meilleure retraite,
M. Mellouka déclare qu’un dis-
positif dans ce sens existe déjà
et répond à certaines conditions
pour être appliqué. Sur une ques-
tion relative à l’introduction des
privés dans le système de retraite,
il répond qu’à l’heure actuelle
il est juste question de mettre en
place un système de retraite com-
plémentaire financé par la caisse
elle-même.
Asma Bersali
(APAB) a dénoncé, dans un communiqué rendu public hier,
les «fausses alertes» faisant état de l’utilisation de certains
additifs alimentaires prétendus nuisibles à la santé, dans
la fabrication de boissons. Evoquant un «contenu pour le
moins infondé et exceptionnellement nuisible», l’APAB
a condamné fermement toute allégation ou déclaration
d’un tel niveau de gravité «qui ne soit pas officiellement
diffusée par les instances habilitées en la matière», relève
le président de l’APAB, Ali Hamani. Pour l’association,
ces types d’alertes lancées sont «tendancieux et prêtent
à confusion dans l’esprit des consommateurs, ce qui est
susceptible d’engendrer de l’angoisse et de la panique,
nonobstant le préjudice causé à toute la filière de l’indus-
trie agroalimentaire, notamment celle des boissons en
Algérie». Pour l’APAB, ces «fausses alertes» relatives à
l’utilisation de certains additifs alimentaires, dont E211,
E330, E171, E102, E307, E339, E325, n’ont «aucun fonde-
ment technique et ne présentent aucun argument qui puisse
être pris en compte». Représentant plusieurs producteurs
de boissons, l’association précise que les allégations ont
un objectif : nuire à la réputation des opérateurs nationaux
algériens et à la production nationale. Pour Hamani, ceci est
d’autant plus grave que l’utilisation des additifs, objet de
ces allégations, est parfaitement légale et autorisée par la
réglementation internationale régie par le Codex Alimen-
tarius (commission mixte d’experts des Etats membres et
ceux de la FAO et de l’OMS), ainsi que par la réglemen-
tation nationale (décret exécutif n°12-214 du 15 mai 2012
fixant les conditions et les modalités d’utilisation des addi-

Hausse de la quantité de poudre tifs alimentaires dans les denrées alimentaires destinées à
la consommation humaine). Le président de l’APAB s’en
est pris ouvertement aux directeurs des wilayas qui ont

de lait distribuée aux laiteries
L e directeur de l’appui à l’Office national
du lait et ses dérivés, Benhacine Rafik,
a souligné, hier à Oran, que la quantité de
poudre de lait, distribuée aux laiteries et
aux éleveurs du pays a atteint 18 900 tonnes
mensuellement, après la hausse de cette
quantité, décidée l’année dernière par le
gouvernement. En marge de l’ouverture de
la quatrième édition du Salon international
de l’agriculture, au Centre des conventions
d’Oran, le même responsable a déclaré
que la quantité de poudre de lait distribuée
aux laiteries et aux éleveurs qui permet
de fournir le marché en sachets de lait
subventionné à 25 DA le litre, a atteint
18 900 tonnes par mois, soit une hausse de
30%. Le gouvernement avait décidé, en
avril 2018, d’augmenter cette quantité suite
à la pénurie de lait en sachet enregistrée
à cette période, rappelle-t-on. Selon le
même responsable, la hausse de 30% de
la poudre de lait a atteint les 4500 tonnes
mensuellement distribuées à 119 laiteries,
liées par une convention de distribution
de poudre avec l’office précité, dont 15
laiteries publiques et 101 autres privées. Le
filière, avec la participation des directions
des services agricoles des wilayas. A travers
le système de soutien, l’Office accompagne
les éleveurs dans différentes étapes de
production en leur fournissant un suivi
technique par des équipes spécialisées.
«Ces équipes sont présentes dans certaines
wilayas seulement et nous aspirons à
étendre leur présence au niveau d’autres
wilayas disposant de compétences et de
moyens de production de lait, à l’instar
de Souk Ahras, Blida et Relizane», a-t-
il dit, précisant que «le suivi technique
assuré aux éleveurs leur donne accès à des
informations leur permettant d’améliorer
leur rendement et de fournir des données sur
le marché, sur les approvisionnement et les
mécanismes de financement, les assurances
et l’investissement».
Concernant les dispositions prises pour
éviter la pénurie de lait en sachet subven-
tionné, M. Belhacine a évoqué l’accord entre
l’Office et les laiteries, concrétisé par la
feuille de route permettant de connaître les
quantités produites, leur traçabilité depuis
le début de la production jusqu’à la mise en
citoyen en ce produit sont en augmentation
face à la hausse de la collecte de lait. Celle-ci
est passée de 300 millions de litres durant la
dernière décennie à 800 millions de litres en
2018. L’Algérie compte un cheptel bovin de
2 millions de têtes, dont 1 million de vaches
laitières et 30% de races développées, im-
portées et destinées à la production laitière.
La quatrième édition du Salon international
d’agriculture a débuté, hier, avec la parti-
cipation de 100 exposants, a souligné son
commissaire, Belhadj Amara Chamseddine.
Cette manifestation vise à initier un parte-
nariat entre les différents acteurs du secteur
agricole pour impulser ce dernier afin qu’il
soit une alternative aux hydrocarbures, ont
fait savoir les organisateurs. APS
fait preuve, assène-t-il, d’une «grave légèreté» : «Même
si toute intention de prévention est louable, nous, APAB,
considérons que certains directeurs exécutifs de wilaya ont
fait preuve de grave légèreté dans le traitement de ces infor-
mations collectées auprès de personnes non habilitées.»
Ces allégations, poursuit Hamani, «remettent en question
les textes algériens, la souveraineté de nos instances natio-
nales seules habilitées à traiter de telles problématiques et
aussi la crédibilité de ces mêmes institutions et directions
de santé qui sont censées appuyer les efforts gigantesques
engagés par toutes les parties prenantes dans le but de
protéger le consommateur algérien». Afin d’éviter les pré-
judices à la filière, l’APAB souhaite que soient «clarifiées»
les prérogatives des directeurs exécutifs de wilaya en ma-
tière d’interprétation des décrets. L’association sollicite à
cet effet l’intervention des ministres chargés du Commerce
et de la Santé afin de prendre les mesures qui s’imposent
pour qu’à l’avenir, de tels communiqués ne soient pas ini-
tiés dans la précipitation par des sources non habilitées en la
matière. Nadir Iddir
PUB

nombre global des unités activant au niveau
national est de 210 laiteries. Par ailleurs,
Rafik Benhacine a révélé que l’Office du
lait effectue, dans le cadre des conventions
avec les secteurs public et privé, le suivi du
système de soutien à la production de cette
vente chez le détaillant. «Ce qui nous permet
de relever l’amélioration de la distribution
et d’éviter les pénuries de cette denrée de
première nécessité», a-t-il expliqué.
Pour la consommation de lait cru, le même
responsable a signalé que les besoins du
 El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 6

ÉCONOMIE
EN QUALIFIANT L’AFFAIRE INTENTÉE BREXIT
CONTRE CETTE SOCIÉTÉ DE «QUERELLES FUTILES» Plus de 250 entreprises réfléchissent à
un déménagement vers les Pays-Bas
L’UNOP apporte son L es autorités néerlandaises ont déclaré, hier, être en contact avec plus de 250
entreprises étrangères au sujet d’un déménagement du Royaume-Uni vers les
Pays-Bas en raison du Brexit, à l’instar de ce qu’a annoncé le géant japonais de

soutien à Merinal
l’électronique Sony. Le gouvernement néerlandais est actuellement «en contact
avec plus de 250 sociétés intéressées par un déménagement aux Pays-Bas à cause
du Brexit», a dit à l’AFP Michiel Bakhuizen, porte-parole de la NFIA (Netherlands
Foreign Investment Agency), une agence qui dépend directement du ministère des
Affaires économiques. «Chaque nouvelle arrivée d’une entreprise, grande ou petite,
● Le communiqué de l’UNOP rappelle que Merinal est accusée d’avoir est un succès», se réjouit-il à la suite de l’annonce faite hier du déménagement
du siège européen de Sony du Royaume-Uni vers les Pays-Bas. Un autre groupe
consenti des remises de 10% à ses clients étrangers. japonais, Panasonic, avait pris une décision similaire l’année précédente, en raison
d’inquiétudes dans le domaine fiscal.

L
’Union nationale des opéra- Au cours d’une récente visite aux Pays-Bas du Premier ministre japonais, Shinzo
teurs de la pharmacie a réagi, Abe, son homologue néerlandais, Mark Rutte, avait déclaré qu’il «ne voyait pas
hier, à travers un communiqué le Brexit comme une opportunité commerciale». Les Pays-Bas mettent cependant
aux poursuites judiciaires intentées tout en œuvre pour attirer les investisseurs à travers la NFIA, chargée d’entretenir
contre la société Merinal suite aux les relations avec les quelque 250 entreprises intéressées par un déménagement.
prix promotionnels appliqués à ses «Le nombre des entreprises avec lesquelles nous sommes en contact est en nette
produits destinés aux marchés ex- croissance. Début 2017, elles étaient 80. Début 2018, 150. Et actuellement, il y en a
térieurs. «Au nom de l’ensemble plus de 250», explique M. Bakhuizen. «Cette hausse va se poursuivre et ce n’est pas
des membres de notre association, étonnant, car une grande incertitude règne actuellement au Royaume-Uni. Et s’il y a
l’UNOP, nous tenons à exprimer bien une chose qui est néfaste pour une entreprise, c’est l’incertitude», ajoute-t-il. La
nos plus vives protestations contre NFIA, qui a assuré qu’elle ne ferait aucun commentaire sur des cas «individuels», tels
le traitement qui est réservé à un de que celui de Sony, donnera mi-février le nombre total des entreprises qui ont quitté le
nos membres, la société Merinal, Royaume-Uni pour les Pays-Bas en 2018 en liaison avec le Brexit. «Nous avons com-

qui se trouve traînée devant les tri-
bunaux pour avoir simplement voulu
promouvoir l’exportation de ses
produits sur les marchés extérieurs»,
indique ledit communiqué. L’UNOP
estime que les motifs à l’origine de
cette situation absurde face à laquelle
se retrouve confronté un producteur
pharmaceutique national «connu et
reconnu pour son dynamisme et ses
performances et dont la réputation
sur le marché national n’est plus à
faire, relèvent plus de querelles de
procédure d’ordre administratif et
en aucun cas d’un quelconque délit
passible des tribunaux». Le com-
muniqué de l’UNOP rappelle que
Merinal est accusée d’avoir consenti
des remises de 10% à ses clients
étrangers, «des remises dont il faut
souligner qu’elles étaient affichées
de manière transparente dans l’en-
semble des procédures d’exporta-
tion (factures émises, domiciliations
bancaires, documents douaniers,
etc.) et surtout qu’elle était par-
faitement autorisée par la régle-
mentation algérienne». Ceci et de
préciser que cette réglementation ne
spécifie pas que l’octroi de remises
est valide à l’exportation pas plus
du reste qu’elle ne l’interdit. «En
USINE SOVAC PRODUCTION
53 000 véhicules assemblés en 2018 à Relizane
toute logique, serait-il raisonnable
de considérer que les entreprises
algériennes, que, par ailleurs, l’on
invite instamment à développer leurs
marchés à l’exportation, ne puissent
pas avoir la latitude d’octroyer de
remises à leurs clients étrangers
pour être plus compétitives ?» s’in-
terroge l’UNOP. Et de noter qu’il
s’agit là de questions purement ad-
ministratives qui relèvent du système
de régulation des exportations, dont
les autorités elles-mêmes recon-
naissent les carences et la nécessité
de le mettre à niveau pour le rendre
réellement efficace et incitatif. Les
opérateurs de la pharmacie estiment
qu’en «aucune façon, le traitement
de ce type de malentendus ne devrait
être considéré comme des fautes
passibles de sanctions de l’appareil
judiciaire». Et d’ajouter que dans
cette affaire il est «patent que ni les
administrations compétentes pour
réguler l’exportation ni la commu-
nauté bancaire interne n’en sortent
grandies». L’UNOP souligne que
le secteur pharmaceutique national
PHOTO : D. R.
a enregistré «une croissance forte
et soutenue au cours des dix der-
nières années, et il est aujourd’hui
confronté au défi de la recherche de
débouchés externes pour rentabiliser
au mieux ses investissements et ses
capacités de production. La société
Merinal est à la pointe de ce combat
pour la production nationale et pour
l’exportation du médicament algé-
rien. Elle devrait logiquement être
accompagnée dans ses efforts par les
pouvoirs publics, plutôt que d’avoir
à répondre de querelles futiles de-
vant nos tribunaux». L’UNOP estime
en outre qu’à «un moment où les
pouvoirs publics ont entrepris d’éla-
borer, dans la concertation avec les
entreprises et les filières concernées,
une stratégie à long terme de nature
à aider notre pays à diversifier ses
exportations et à sortir l’économie
nationale de sa dépendance exces-
sive aux hydrocarbures, il est temps
que tous ces problèmes bureau-
cratiques d’un autre âge puissent
trouver rapidement les solutions
appropriées». N. B.
mencé tôt nos préparatifs, mais bien sûr, cela s’intensifie à cause d’un éventuel Brexit
sans accord» entre le Royaume-Uni et l’UE, a déclaré hier le ministre néerlandais des
Affaires étrangères, Stef Blok, au cours d’un débat à la Chambre basse du Parlement.
GUERRE COMMERCIALE
La Chine prête à acheter jusqu’à 7 millions
de tonnes de blé américain
L a Chine pourrait s’engager à acheter jusqu’à 7 millions de tonnes de blé américain,
selon la tournure des négociations commerciales en cours entre Pékin et
Washington, rapportait hier l’agence d’informations financières Bloomberg, alors
que le géant asiatique a déjà gonflé ses achats de soja américain. La Chine pourrait
d’abord acquérir «de petites quantités» de blé américain, avant d’augmenter ses
achats, «si les discussions se passent bien», souligne l’agence financière, se référant
à plusieurs sources proches du dossier. Destiné à grossir les réserves étatiques
chinoises, le volume définitif des quantités de céréales que Pékin pourrait s’engager
à importer «est sujet à changement et dépendra de l’évolution des pourparlers
commerciaux», poursuit Bloomberg. Le pays pourrait importer «entre 3 et 7 millions
de tonnes» de blé américain, d’après l’une des sources interrogées. Il s’agirait, le cas
échéant, d’un nouveau geste de conciliation de Pékin pour arriver à un compromis
avec Washington, dans la guerre commerciale que se livrent les deux puissances
économiques mondiales. Blé et soja américains, entre autres produits agricoles,
avaient été visés en 2018 par des taxes douanières punitives imposées par la Chine,
faisant s’effondrer les exportations des Etats-Unis vers le géant asiatique. Une trêve
courant jusqu’au 1er mars doit actuellement permettre aux deux parties de trouver un
accord, notamment pour réduire le colossal déficit commercial des Etats-Unis avec la
Chine, qui fait enrager le président américain, Donald Trump. Une réunion décisive
avec le puissant vice-Premier ministre chinois, Liu He, est prévue à Washington les
30 et 31 janvier pour négocier avec Robert Lighthizer, le représentant américain au
commerce (USTR). Dans le cadre de cette trêve, le géant asiatique a déjà gonflé,
fin 2018, ses achats de soja américain : Washington avait annoncé mi-décembre
une vente élevée de 1,13 million de tonnes de soja à destination de la Chine. Le pays
était le principal débouché des producteurs de soja américain, utilisé notamment
pour nourrir ses élevages de porcs. Sur l’ensemble de l’année 2018, les importations
totales de blé par la Chine ont reculé de quasiment 30%, à 3,1 millions de tonnes,
selon des chiffres des Douanes chinoises disponibles hier. R. E.

L ’usine de montage de véhicules de la coentreprise

Sovac Production, détenue par le groupe allemand
Volkswagen et de son distributeur algérien Sovac, a
clôturé l’exercice 2018 avec 53 000 voitures assemblées,
soit trois fois plus qu’en 2017 (17 015), a annoncé
récemment le constructeur automobile espagnol Seat,
désigné l’année dernière par Volkswagen pour mener la
croissance du groupe en Afrique du Nord. Inaugurée en
juillet 2017, l’usine multimarques de Relizane a commencé
à assembler 11 nouveaux modèles des marques Audi, Seat,
Škoda et Volkswagen. Le groupe Volkswagen assemble
actuellement 15 modèles dans cette usine, exclusivement
pour le marché algérien, a précisé le constructeur Seat
dans un communiqué publié sur son site web. En 2018,
les modèles Seat représentaient 41% de la production
à Relizane avec 21 825 unités. En 2017, Seat comptait
8121 voitures assemblées en Algérie. «Les résultats de la
première année complète à Relizane sont excellents. Le
lancement de 11 modèles d’Audi, de Seat, de Škoda et de
Volkswagen constituait un défi. Il a été relevé avec succès
grâce à la collaboration étroite entre toutes les marques et
Sovac. Cette usine multimarques est une opportunité pour
le groupe Volkswagen d’étendre sa présence en Algérie et
de contribuer au développement de l’industrie automobile
dans le pays. Pour Seat, c’est également un signe clair de la
stratégie de mondialisation que nous mettons en œuvre», a
souligné Christian Vollmer, vice-président de Seat pour la
production et la logistique.
La hausse du nombre de véhicules assemblés en Algérie a
plus que triplé les ventes de Seat. La marque espagnole a
clôturé l’année 2018 avec 18 500 livraisons de véhicules
contre 5100 unités en 2017, «un chiffre qui fait de l’Algérie
le pays qui a enregistré la plus forte croissance des ventes
l’an dernier», a estimé Seat.
La capacité de production de l’usine de montage, construite
dans la zone industrielle de Sidi Khettab sur une superficie
de plus de 150 hectares pour un investissement de près de
170 millions d’euros, est de 12 000 unités au cours de la
première année de production. Elle sera augmentée pour
atteindre les 100 000 voitures annuellement après cinq ans.
Le taux d’intégration y sera de 15% pour passer à 40%
après cinq ans de son entrée en service. L’usine d’assem-
blage emploie actuellement 813 personnes après avoir
recruté 224 nouveaux employés en 2018. «Afin de garantir
les mêmes normes de qualité dans l’ensemble du groupe
Volkswagen, des experts des différentes marques ont dis-
pensé une formation sur site aux employés algériens dans
les domaines de la production, de la logistique et de la qua-
lité pour le lancement des nouveaux modèles. En outre, les
cadres algériens de niveau moyen et supérieur participent
à des programmes de formation à Martorell», a expliqué
le groupe espagnol. Cette usine a été réalisée, pour rappel,
dans le cadre d’un partenariat algéro-allemand, à la faveur
d’un protocole d’accord signé en novembre 2016 entre
l’algérien Sovac et le constructeur allemand de véhicules
Volkswagen. H. L.
DAVOS
Le fondateur d’Alibaba salue le potentiel
de l’Afrique dans l’e-commerce
J ack Ma, emblématique fondateur d’Alibaba, a affirmé hier à Davos les
ambitions du géant chinois de l’e-commerce en Afrique et salué le potentiel du
continent, qu’il juge plus accueillant qu’une Europe «trop inquiète», à l’heure où
l’expansionnisme économique de Pékin alarme l’Occident. L’Afrique «ressemble
à la Chine d’il y a 20 ans, avec tant de jeunes gens qui ne redoutent pas l’avenir.
L’Europe s’inquiète de demain, l’Afrique pas», s’est enthousiasmé Jack Ma lors
d’une conférence au Forum économique mondial. «Aujourd’hui, le monde est miné
par la suspicion. L’Europe s’inquiète trop : on y demande ‘‘Comment peut-on réguler
ceci ? Comment peut-on se protéger ?’’ (...) Du coup, nous n’allons pas d’abord dans
les pays européens, nous allons là où l’on croit en nous, en Afrique», a-t-il insisté,
aux côtés du président rwandais, Paul Kagame. C’est au Rwanda qu’Alibaba a lancé
début novembre sa première plateforme de commerce électronique en Afrique, dans
l’objectif de muscler les échanges sino-africains. Le continent est choyé par Pékin et
les entreprises étatiques chinoises à coups d’investissements colossaux. «Le Rwanda
va être le plus important ‘‘hub’’ en Afrique, et ceux qui y auront prospéré essaimeront
sur tout le continent», a assuré M. Ma devant un parterre de responsables
économiques réunis dans la station de ski suisse. Pour lui, l’Afrique, forte d’1,2
milliard d’habitants et d’une population jeune, offre un potentiel colossal aux firmes
technologiques, à la condition d’infrastructures internet «accessibles pour tous», de
dépenses accrues dans l’éducation, mais surtout de gouvernements soutenant jeunes
entrepreneurs et petites firmes.
 El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 7

ALGER INFO
PROTECTION CIVILE
La sensibilisation, un moyen de
lutte contre le monoxyde de carbone
● La deuxième étape du programme de sensibilisation sera lancée le mardi 29 janvier. Elle sera consacrée
aux centres de formation professionnelle.
savoir, la Sonelgaz, le commerce
et le centre antipoisson de Dély
Ibrahim».
Le travail de sensibilisation, qui
est orienté de manière étudiée
et selon une méthodologie en
arrière-plan apportera impérati-
vement ses fruits. Cependant, en
dépit de toutes ces actions visant à
réduire le nombre d’accidents liés
au monoxyde de carbone, ce gaz
«sournois» continue d’endeuiller
les familles algériennes. Chaque
saison hivernale apporte avec elle
son lot de victimes.
D’après M. Benkhelfellah, «trois
décès ont été enregistrés depuis le
début de l’année et 25 personnes
ont été sauvées par les éléments
de la Protection civile». Parmi
ces trois décès figure un vieux
couple qui, en voulant déplacer
l’appareil de chauffage, ne s’est
pas rendu compte que le conduit
d’évacuation avait été arraché de
sa jonction.
Le monoxyde de carbone avait
alors fait son effet. Alertés par le
voisinage, les pompiers n’ont fait
que constater le décès.
La troisième victime est un ma-
LOTISSEMENT
ALI AMRANE
UN LIEU
D’HABITATION
QUI MANQUE
DE TOUT
Lréclament
es habitants du lotissement Ali Amrane,
dans la commune de Bordj El Kiffan,
la prise en charge des problèmes
que connaît leur quartier. Cette demande est
motivée par l’absence d’équipements pu-
blics et d’aménagements devant hisser leur
cadre de vie à un rang acceptable. L’éclai-
rage public est pratiquement inexistant
dans les venelles et artères du lotissement.
«Quand une lampe se grille, elle n’est pas
changée systématiquement, il faut attendre
plusieurs jours, voire des semaines. Il arrive
que les habitants achètent eux-mêmes les
lampes», confient-ils. Quant aux routes,
elles sont impraticables. Hormis l’artère
principale dont on a refait le goudron et qui
est une route nationale, aucune route secon-
daire n’a été goudronnée. «Qu’attendent les
responsables locaux pour lancer les travaux
de revêtement de bitume ? Cela fait des
dizaines d’années que nous avons formulé
la demande, en vain», rapporte un habitant
du lotissement. Les habitants déplorent éga-
lement le manque d’espaces verts et d’aires
de jeux pour leurs enfants. «Dans notre
quartier, il n’y a pas de place pour les aires
de jeux ou les stades de proximité. Toutes les
assiettes foncières ont été utilisées pour la
construction d’habitations», soulignent-ils.
«L’APC de Bordj El Kiffan dont dépend
notre quartier s’est limitée à refaire le revê-

P
our lutter de manière effi-
cace contre les risques liés
au monoxyde de carbone,
la Protection civile d’Alger va
lancer à partir de mardi prochain
la deuxième étape du programme
de sensibilisation, destinée cette
fois-ci aux centres de formation
professionnelle.
L’opération, qui va durer un mois,
est d’une importance capitale,
eu égard à la catégorie ciblée, en
l’occurrence celle des profession-
nels de la plomberie. Ces derniers
font désormais partie des caté-
gories qui sont concernées par
le travail de sensibilisation. En
139 décès ont été enregistrés en
2018
PHOTO : DR
effet, s’il est demandé au citoyen
de ne pas s’improviser plombier
chez lui et de faire appel dans tous
les cas de figure à un profession-
nel, ce même professionnel doit
être éclairé sur tous les aspects
liés à l’utilisation des appareils de
chauffage et autres dispositifs de
caléfaction. «La première étape
du programme a été consacrée à
une large population. Elle s’est
d’ailleurs déroulée au niveau des
places publiques, ciblant ainsi un
large éventail de citoyens.
La deuxième étape, qui sera lan-
cée à partir du mardi 29 jan-
vier, sera consacrée aux centres
de formation professionnelle»,
confie M. Benkhefellah, chargé
de la communication au niveau de
la Protection civile d’Alger, qui
indique que «la troisième étape
du programme sera réservée aux
élèves des écoles.
Il est prévu la participation opé-
rante de plusieurs instances à
nœuvre de chantier. Il a inhalé
les gaz qui s’échappaient d’un
chauffe-bain installé dans un
sous-sol. Ces victimes auraient
pu être sauvées si les normes de
sécurité avaient été respectées.
Le constat durant l’année 2018 est
aussi macabre, «durant l’année
2018, on a enregistré dans la ca-
pitale 13 décès dus au monoxyde
de carbone. 139 personnes ont été
sauvées», souligne M Benkhelfel-
lah. D’où l’importance de mainte-
nir, sinon de renforcer, les actions
visant à sensibiliser les citoyens
sur les dangers du monoxyde de
carbone. K. Saci
tement de quelques artères principales, les
ruelles et venelles qui se trouvent dans les
quartiers et lotissements d’habitation ont
été négligées», ajoutent-ils. Outre le pro-
blème du manque d’équipements publics,
plusieurs quartiers de la localité de Ali
Amrane ne sont pas raccordés au réseau
d’alimentation en eau. «Notre quartier a
été créé dans les années 1990, sauf que
son ancienneté n’a pas permis de l’ériger
en lieu d’habitation pourvu de toutes les
commodités et aménagement urbains. Cette
situation remonte à l’époque des DEC et
continue depuis. Nous n’avons constaté
aucune amélioration dans notre cadre de vie
qui, au contraire, s’altère de jour en jour»,
concluent nos interlocuteurs. K. S.

SUR LE VIF 24 HEURES

SANS-ABRI COMMUNE DE DAR EL BEÏDA
CONGESTION ROUTIÈRE AU
HAMIZ
En dépit des travaux qui ont
permis de dégager la route des
détritus et autres décharges
sauvages, les bouchons
continuent de se former sur le
tronçon de route qui relie le lieu-
dit l’Artisanat au Hamiz. Les
marchands informels qui
squattent la chaussée, du
carrefour jusqu’à l’entrée de la
ville d’El Hamiz, entravent la
circulation en créant
d’interminables embouteillages,
car les automobilistes s’arrêtent
de part et d’autre de la route
pour faire leurs achats. Les
automobilistes qui viennent du
Hamiz ou du lieu-dit l’Artisanat
mettent plusieurs heures avant
d’atteindre leur destination. «Il
faut enlever tous les étals
installés sur le bas-côté de la
route afin de dégager la
Des personnes vulnérables aux destins tragiques. Délaissées non chaussée, c’est une condition
seulement par les leurs, mais également par les institutions de l’Etat. sine qua non pour désengorger
ce tronçon de route, qui est un
axe névralgique pour toute la
région», suggère un usager de la
route. Au bout de cet axe routier,
à l’entrée du Hamiz, la
circulation s’enlise davantage, à
cause des taxis clandestins qui
occupent la moindre portion de
trottoir. Les voitures qui
viennent des deux côtés sont
obligées de ralentir, ce qui crée
d’interminables embouteillages.
AUTOROUTE DE L’EST
(BRETELLE DE BORDJ EL
KIFFAN) : DES MARES D’EAU
DANGEREUSES
Les dernières pluies qui se sont
abattues sur la capitale ont
inondé des portions de
l’autoroute de l’Est. De
gigantesques flaques d’eau se
sont formées, notamment dans
un virage à proximité de la
bretelle de Bordj El Kiffan. Les
voitures qui s’engagent dans ce
tournant encourent un véritable
risque. «Je suis rentré en plein
dans une mare d’eau. La voiture
a failli se renverser», raconte un
automobiliste. Signalons, qu’à
chaque chute de pluie, le même
problème se pose. «Depuis le
temps que ce problème dure, les
autorités compétentes auraient
dû trouver une solution»,
fulmine-t-il. Et de réclamer : «Les
solutions existent, il suffit de les
mettre en pratique. Les
ouvertures d’évacuation des
eaux pluviales qui se trouvent
dans ce virage sont tout le temps
bouchées, du fait de
l’accumulation de terre, car le
talus est plus haut que la
chaussée.» Le danger
s’accentue la nuit, où la
visibilité est réduite, d’où la
nécessité de régler le problème
et d’éviter ainsi des accidents
qui peuvent être mortels.
HORAIRES DES PRIÈRES
Alger et ses environs
JEUDI 18 DJOUMADA EL AOUEL 1440
Fadjr…………. 06:26
Dohr ………… 13:01
Asser…………
Maghreb……
15:44
18:07
Îcha ………… 19:29
 El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 7

RÉGION EST
◗ ANSEJ DE MILA BARRAGE D’ERRAGUENE À JIJEL
1 798 PROJETS FINANCÉS
EN CINQ ANS
Depuis 2014 jusqu’à la fin de l’année
2018, l’ANSEJ et la CNAC à Mila ont
permis la création de quelque cinq
1,5 milliard de dinars
pour la mise à niveau
mille emplois, répartis sur quatre
secteurs d’activité. Durant cette
période, l’ANSEJ a financé 1 798 projets
au profit de la population des
chômeurs, lesquels ont généré
2 851 emplois, soit une moyenne de
1,58 poste d’emploi par unité. ● Premier du genre dans la wilaya, l’ouvrage, mis en service en 1962, présentait
Le secteur agricole a été le plus doté,
avec 647 projets financés. déjà des fissures dans les années 1970, avant qu’une étude pour son confortement
Ces projets ont pourvu le secteur de ne soit confiée à un bureau espagnol.
l’agriculture de 980 emplois. Le

secteur des services a connu, durant
les cinq années en question, la
réalisation de 288 projets, qui ont
généré 458 postes de travail. Dans le
domaine du bâtiment et des travaux
publics (BTP), le dispositif ANSEJ a
permis 344 postes de travail à la faveur
de la création de 233 petites
entreprises. À souligner que les
années 2014 et 2015, ont été celles
où l’on a enregistré le plus
d’engouement de la part des chômeurs
aux projets ANSEJ avec,
respectivement 905 et 690 postes
d’emplois créés. Côté CNAC,
la période considérée a connu
l’émergence de 740 petites
entreprises. Ces unités ont généré
2 265 postes de travail, soit une
A
vec le début de la mise en eau du barrage de
Tabellout, cinquième ouvrage hydraulique
de la wilaya de Jijel, la capacité globale
de ces retenues artificielles devrait atteindre les
768 millions de m3. Une grande évolution dans ce
secteur depuis le premier barrage mis en service
en 1962 et le dernier né de ces infrastructures,
inauguré le 6 janvier dernier par le ministre des
Ressources en eau Hocine Necib lors d’une visite
dans la wilaya. Dessiné par l’inventeur du béton
précontraint, le Français Eugène Freyssinet, le
barrage d’Erraguene, situé à l’extrême sud-ouest
de la wilaya, a été construit entre 1955 et 1961 par
les entreprises Campenon Bernard. D’une capacité
de 220 millions m3, le barrage est constitué de 12
voûtes de forme torique atteignant 81 m de haut et
une longueur en crête de 510 m.
Destiné initialement et essentiellement à la pro-
duction de l’énergie électrique, son exploitation

moyenne de 3,06 emplois par unité.
En raison de la vocation agricole de la
wilaya, le plus gros des projets
financés par la CNAC l’a été dans le
domaine de l’agriculture. Ainsi, on a
assisté à la création de 929 emplois
dans l’ensemble des 306 petites
entreprises agricoles créées par ce
dispositif. La CNAC a alloué également
des crédits pour la création de 144
projets dans l’artisanat, 133 projets
dans les services et 24 projets dans le
BTP. Au total, les deux dispositifs
étatiques ont financé, de 2014 à 2018,
2 538 projets, qui ont permis la
création de 5 116 emplois permanents,
soit une moyenne de 1 millier de postes
de travail par an. Kamel Bouabdellah
était assurée par la Sonelgaz mais la procédure du
transfert de sa gestion vers à l’Agence nationale
des barrages et transferts (ANBT) est en cours. Des
fissurations ont été relevées et plusieurs expertises
et actions ont déjà été menées par la Sonelgaz dans
les années 1970, par des injections. L’ANBT a pris
le relai par une étude de confortement réalisée par
un bureau d’études espagnol (Eurostidios) pour un
montant de 78,6 millions de dinars, actuellement
achevée, et le ministère des Ressources en eau a
débloqué une enveloppe de 1,5 milliard DA pour la
remise à niveau de ce barrage.
Construit sur l’oued Djendjen et situé à une altitude
d’environ 650 m, le barrage transférera un volume
de 110 millions m3 annuellement vers celui de
Tabellout qui se trouve sur le même oued à une
élévation de 300 m. Cinquième ouvrage du pays
en matière de stockage avec une capacité de 294
La capacité globale dans la wilaya devrait atteindre 768 millions de m3
millions de m3, le barrage de Tabellout a été réalisé
par le groupement franco-italien Razel et CMC Di
Ravenna pour un montant de 40,83 milliards DA,
dont 221,19 millions d’euros. Les études d’exécu-
tion ont été réalisées par le groupement Coyne et
Bellier/Safège.
Prévu initialement pour être un barrage droit en
BCR (béton comprimé au rouleau), l’ouvrage a été
modifié pour passer à une géométrie en arc du fait
de la présence d’une faille géologique en amont.
Par ailleurs, et pour limiter «l’effet piano» en cas de
séisme, il a été ajouté une ceinture parasismique à la
base de la partie verticale de la crête, constituée par
PHOTO: D.R.
une poutre en béton armé de 64 barres métalliques
de 40 mm de diamètre. D’une hauteur de 115 m, la
crête court sur 392 m. Avec les eaux de son réser-
voir et les eaux du barrage d’Erraguene, un volume
de 190 millions de m3 sera pompé annuellement
à un débit de 7 m3/s pour être transféré sur 42 km,
dont 4 km de tunnel vers le barrage de Drâa Diss à
El Eulma (wilaya de Sétif).
Ces quantités d’eau devraient assurer l’alimenta-
tion en eau potable de 750 000 habitants avec une
quote-part de 42 millions m3 par an et l’irrigation de
20 000 hectares de terres agricoles pour lesquelles
seront affectés 148,5 millions m3/an. Fodil S.

CNAPESTE
L’ONDA SURPREND LES COMMERÇANTS À GUELMA Des enseignants
Des redevances pour les téléviseurs protestent
accrochés au mur D es enseignants adhérents au Cnapeste se sont rassem-
blés hier vers 13H30 devant le siège de la direction de
l’éducation de la wilaya de Guelma. Ils réclament, entre
autres, les résultats d’une commission d’enquête minis-
● Cette mesure a choqué tout le monde, surtout que l’ONDA n’a pas pensé à informer térielle qui a ciblé un cas de fraude et de falsification de
les concernés de sa base juridique. bulletins, dans un CEM de la commune de Belkheir. Une
doléance exprimée depuis quelques mois déjà par des ensei-

D es commerçants de la ville
de Guelma ont été surpris,
depuis quelques jours, de voir dé-
lequel il portait les informations
contenues dans le registre du
commerce, délivre une «Autori-
barquer chez eux, et sans préavis, sation-Quittance» sur le champ
un employé de l’Office national à l’intéressé contre la somme due
des droits d’auteur et des droits en nature, sous peine d’être pas-
voisins (ONDA) de l’agence sible de poursuites judiciaires et
d’Annaba, relevant du ministère finir par payer une forte amende
de la Culture, et un agent de po- en cas de refus. Une quittance
lice. «Vous avez dans votre ma- dont El Watan détient plusieurs
gasin un téléviseur accroché au copies portait le motif «Audi-
mur. Vous devez payer des droits tion-TV» ainsi que l’ordonnance
à l’ONDA !» C’est en ces termes qui régit le secteur de l’ONDA.
que de nombreux commerçants
«Oui, j’ai un téléviseur dans mon
DESSIN : SOUHAYLA
gnantes dudit CEM, qui ont été auditionnées par la com-
mission, sans pour autant en connaître les résultats. «Oui,
en effet, nous avons été auditionnées par la commission
d’enquête dépêchée par le ministre de l’Éducation natio-
nale. Nous avons déposé le plus normalement du monde,
d’autant que les notes qui ont été portées sur les bulletins et
les signatures, objet de l’enquête, ne sont pas les nôtres», a
déclaré à El Watan l’une des enseignantes. «La seule façon
de nous faire entendre a été de ne plus remplir les bulletins
des élèves. Mais en réaction, les parents se sont introduits,
jeudi dernier, dans nos classes. Ils nous ont agressées ver-
balement et l’une d’entre nous physiquement. Un PV a été
dressé et une plainte déposée à la police», poursuit-elle.
Mais qu’en est-il au juste ? Pourquoi ce fameux rapport de

de la ville, quelle que soit leur
activité, du simple coiffeur au
vendeur d’effets vestimentaires
pour femmes, en passant par les
gargotiers et les cafés, ont décrit
et répété, hier encore, mot à mot,
ce que l’employé de l’ONDA
leur a signifié. «Je suis étonné,
voire choqué par cette mesure.
J’ai payé 1312,50 dinars en
espèces contre un reçu de l’ON-
DA», a déclaré à El Watan un
vendeur d’effets vestimentaires
pour femmes, ayant un téléviseur
accroché au mur. «Et pourtant,
comme chaque matin, ma télé ne
diffuse que des versets du Coran
sur une chaîne satellitaire», a-
t-il ajouté. Avant de conclure
: «Voilà qu’on nous fait payer
ce qu’on écoute. C’est scan-
daleux». En effet, accompagné
d’un policier visiblement pour le
protéger et par là même donner
un aspect plus officiel à ce type
de recouvrement, l’employé de
l’ONDA, doté d’un registre sur
échoppe. Je regarde des chaînes
satellitaires payantes étrangères.
Je me demande où va l’argent
collecté par cet office, d’au-
tant que la plupart des chaînes
que les commerçants regardent
sont soit piratées et rarement
avec un abonnement officiel.
Ils reversent cet argent à qui au
juste?» s’interrogent de nom-
breux commerçants à Guelma.
Karim Dadci
commission n’a-t-il pas été remis en temps opportun ? «Ce
que je peux vous dire à ce sujet, c’est qu’un cas similaire a
eu lieu dans un lycée, où nous avons reçu une commission
d’enquête et des mesures ont été prises. Pour le cas du
CEM Fisli Rabah de Belkheir, les enseignantes ont poussé
le bouchon un peu trop loin. Effectivement, j’ai demandé à
ma tutelle les résultats. J’attends toujours ! Nous gérons la
situation, les élèves auront leurs bulletins», a affirmé à El
Watan, Morad Guadiri, directeur de l’éducation de la wilaya.
Notons enfin que les parents d’élèves qui ont investi le CEM
étaient accompagnés du président des associations des
parents d’élèves «qui n’est autre que le P-APW de Guelma»,
soutiennent plusieurs témoins. K. D.
 El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 7

RÉGION OUEST

TIARET CHLEF
La Chambre
Un canon érigé en hommage de commerce
et d’industrie

à l’Emir Abdelkader lance son plan

d’action
La Chambre de commerce et
● Parmi les dizaines de points figurant au long programme de visite du chef de l’exécutif, du staff communal et de d’industrie de Chlef a organisé, hier, à
tout l’exécutif pour s’enquérir de l’état d’avancement des projets de développement au niveau du chef-lieu de wi- la Maison de la culture de la ville, une
laya, celui inhérent aux aménagements urbains, celui du rond-point à l’entrée ouest de la ville de Tiaret par le col journée d’étude qui avait pour
thématique : «Les délégations de
de Guertoufa - où devait s’ériger un canon - méritent qu’on s’y attarde. service public : un nouveau mode de
gestion publique local.» Le thème a

E
t pour cause, cette œuvre artistique qui été développé par l’expert en
renvoie indubitablement à la présence du marchés en public, Sabri Mouloud,
père de l’Etat algérien, l’Emir Abdelkader enseignant à l’ISGP Alger. Cette
Ibn Mohiédine, sur le vaste territoire du Sersou et rencontre est la première d’une série
notamment à Tagdempt (1836/1841) pour en faire de rendez-vous qui se tiendront en
sa capitale, tranche avec ceux jusqu’alors réalisés 2019 au profit des opérateurs locaux ,
dans les autres ronds-points et qui sont truffés a indiqué le président de la CCI,
d’amateurisme et de mauvais goût de certains de Mohamed Benzaâmia, lors de
leurs concepteurs. l’ouverture de cette journée d’étude à
Des stèles et statuettes qui ont plutôt donné matière laquelle ont pris part le président de
à spéculation sinon pour tourner en dérision ces l’APW, des élus, des directeurs de
figurines de piètre qualité et réalisées avec des maté- l’exécutif de wilaya et des chefs
riaux plutôt inadaptés. L’idée d’introduire donc un d’entreprise. Il est prévu ainsi
canon, à l’exemple de celui qui a servi aux troupes l’organisation d’une foire économique
de l’Emir, a été accueillie avec joie et satisfaction régionale, un séminaire sur les

tant par des gens de culture, élus, que par le wali qui,
sur place, tout en agréant l’idée, a «émis le vœu de
voir le bureau d’études et son mentor, Abdelkader
Beddiar, utiliser des matériaux nobles pour don-
ner à l’œuvre toute l’épaisseur et la symbolique
qu’elle renvoie». Cela cadrait d’ailleurs avec la
vision qu’avait l’artiste qui expliquait «l’emploi de
fibre de verre et de la résine armé entre autres dans
l’élaboration du canon». Le socle où devait se poser
le canon est fin prêt alors que celui-ci se décline
sous forme d’une pièce de quatre mètres de long et
qu’ornent quatre colonnes de plusieurs mètres de
long et autant d’épaisseur et sur une hauteur de dix
mètres. L’œuvre sera inaugurée le 18 février pro-
chain en présence du ministère des moudjahidins
si la cadence des travaux se maintienne. L’APC a
mis les gros moyens pour faire valoir globalement
tous les travaux d’aménagements de la ville, les
ronds-points, nombreux, y compris. Coût global :
140 millions de dinars. Outre ce canon du rond point
côté col de Guertoufa, l’APC de Tiaret a confié à cet
artiste émérite d’autres travaux tels que l’aména-
SIDI BEL ABBÈS
PHOTO :D.R.
opportunités d’investissement et un
colloque sur les possibilités
d’exportations. A l’actif aussi de la
CCI, l’élaboration pour la première
gement du jardin faisant face à la grande mosquée fois d’un annuaire des entreprises, du
Salah Eddine El Ayoubi, à proximité du désormais potentiel économique et des
musée de la ville et la réalisation d’une grande opportunités d’investissement que
œuvre au niveau du rond-point dit centre équestre recèle la région. Toutes ces actions
à la sortie vers Alger. Le maire d’obédience FLN, visent, selon le président de la CCI, à
Boutheldja Rabah, interrogé sur le sujet, précise dynamiser l’activité économique
que «l’action de l’assemblée s’inscrit en droite ligne locale à travers l’adaptation de l’outil
avec les préoccupations des citoyens». de production et des entreprises de
Amellal Fawzi réalisation et de services aux
mutations économiques que connaît
le pays. «Cela fait partie des missions
principales dévolues à la Chambre de
commerce et d’industrie en matière

Grogne des habitants de Saf Saf notamment d’accompagnement,

d’orientation et d’information des
opérateurs de la wilaya», a-t-il

L es protestataires ont, selon plusieurs témoignages, fermé le chemin com-

munal menant vers la commune de Ben Badis paralysant ainsi la circu-
lation automobile pendant plusieurs heures. De jeunes chômeurs, exaspérés
ont escaladé des poteaux électriques et menacé de se suicider, comme le montre
une vidéo largement relayé sur les réseaux sociaux. Longtemps délaissés par les
pouvoirs publics, les habitants de Saf Saf revendiquent aujourd’hui un plan de
précisé. Pour en revenir à la journée
d’étude d’hier, celle-ci a été
consacrée à l’explication du nouveau
par l’absence de perspectives, ont escaladé des poteaux électriques et menacé développement et de réhabilitation de leur localité, et cela dans les plus brefs dispositif réglementaire sur les
de se suicider, comme le montre une vidéo largement relayé sur les réseaux délais. Ce plan de développement est réclamé, disent-ils, «au vu de l’accroisse- délégations de service public,
sociaux. Plusieurs citoyens issus de la petite localité de Saf Saf ont décidé, dans ment de la population et du déficit important en termes d’équipements publics notamment la compréhension des
la matinée d’hier, d’occuper la rue, et cela pour une raison précise : dénoncer et de commodités». C’est ce que soulignent ces protestataires. En outre, ils ont textes et la maîtrise du processus de
les conditions difficiles dans lesquelles vivent les habitants de ce village, qui est réclamé, également, le raccordement de la localité de Saf-Saf au réseau de gaz passation, d’exécution et de contrôle
située à moins de 6 kilomètres du chef-lieu de daïra de Ben Badis. Les protesta- naturel, le renforcement du transport scolaire, des aides pour l’habitat local ainsi des DSP à la lumière des dispositions
taires ont, selon plusieurs témoignages, fermé le chemin communal menant vers que la réfection des routes. Le secrétaire général de la wilaya s’est déplacé à Saf du nouveau décret n° 18/119 du 2 août
la commune de Ben Badis paralysant ainsi la circulation automobile pendant Saf pour contenir la colère des protestataires, lesquels ont exigé la présence du 2018 relatif à la délégation de service
plusieurs heures. De jeunes chômeurs, exaspérés par l’absence de perspectives, wali pour lui transmettre leurs doléances. M. Abdelkrim public. A. Yechkour

2000 LOGEMENTS SERONT LIVRÉS AU PREMIER TRIMESTRE 2019

et qui se traduit, sur le terrain, par un fort senti-
ment de mécontentement chez les demandeurs
de logements sociaux et de souscripteurs aux
programmes de logements sociaux participatifs
(LSP) et aidés (LPA).
Selon le rapport présenté par la commission de
l’Habitat de l’APW, plus de 3900 logements,
sur un total de 53 194 logements inscrits depuis
2009, n’avaient toujours pas été lancés à fin
2018. Aussi, d’après ce même rapport, plus
de 18 000 logements demeurent en chantier et
155 logements sont actuellement à l’arrêt. Les
souscripteurs à la formule LPA se considèrent
comme étant les plus lésés face non seulement
à la lenteur des travaux de réalisation, mais
PHOTO :D.R.

aussi face à des procédures administratives trop

Q uelque 2000 logements publics locatifs
(LPL) devraient être livrés à la fin du pre-
mier trimestre de l’année en cours à Tlemouni
et au chef-lieu de la wilaya. L’annonce a été faite
hier par le wali de Sidi Bel Abbès à l’issue d’une
visite de chantiers dans les localités de Telmouni,
Mestfa Ben Brahim et au chef-lieu de la wilaya.
Ces habitations, en voie d’achèvement, sont
destinées aux bénéficiaires de logements sociaux
de la ville de Sidi Bel Abbès dont les noms ont
été portés sur les listes affichées en décembre
dernier. La remise des clés, tant attendue, aux
bénéficiaires de logements publics locatifs
devrait ainsi permettre de donner une lueur d’es-
poir aux milliers de demandeurs de logements
lourdement pénalisés par les retards importants
dans le lancement et l’achèvement de plusieurs
chantiers. L’état des lieux dressé récemment
lors de la session plénière de l’Assemblée de
wilaya (APW) a, d’ailleurs, démontré l’étendue
du marasme que connait le secteur de l’Habitat
contraignantes. Parmi ces contraintes, de nom-
breux souscripteurs font souvent part du refus
quasi systématique, de la part promoteurs publics
et privés de leur délivrer les contrats de vente sur
plan (VSP). Les projets de la formule LPA à Sidi
Bel Abbès, accusant beaucoup de retard, sont
généralement évacués de l’ensemble des visites
d’inspection des responsables locaux.
M. Abdelkrim
 El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 8

RÉGION EST
◗ SANS EAU LE RECOUVREMENT EN LIGNE DE MIRE BISKRA
DEPUIS HUIT À LA COMMUNE DE SOUK AHRAS
JOURS Grogne
des directeurs
Il suffit d’un rien pour que l’eau
quitte les robinets pour
plusieurs jours à Souk-Ahras.
Plusieurs foyers en ont été
Une commission des collèges

et quelques vérités A
privés au grand dam des
habitants du chef-lieu de la
wilaya qui attendent, jusqu’à
l’heure où nous rédigeons cet
article, une alimentation en
rupture depuis huit jours pour
certains foyers des quartiers du
centre-ville. «Nous nous
approvisionnons en eau dans
les zones lointaines et la
situation est plus critique chez
ppelés par le directeur de l’Éducation de Biskra,
hier matin au CEM Bachir Bennacer, pour une
séance d’évaluation des résultats scolaires du
premier trimestre, des dizaines de directeurs des établis-
sements du moyen de la wilaya de Biskra ont décliné
l’invitation et sont allés se rassembler devant le siège
● L’inspecteur général de la wilaya parlait d’un manque à gagner de de la direction du secteur afin d’exprimer leurs désarroi
et refus de la détérioration de la relation de travail avec
19 milliards de centimes, alors que le wali ne cachait pas son mécontente- leur tutelle locale, a-t-on constaté. Ce mouvement de
ment par rapport à l’absence d’initiatives du côté des édiles communaux. protestation est la conséquence de plusieurs décisions
prises par le directeur en question lequel aurait révoqué
des directeurs, muté d’autres et accusé d’incompétence

ceux qui ne disposent pas d’un
moyen de locomotion», a fait
savoir un père de famille qui
faisait, hier, le porte-à-porte
pour remplir ses jerricans qu’il
trimballait déjà depuis des
heures. L’achat de l’eau cette
nouvelle façon de répondre aux
perturbations récurrentes de
l’alimentation en eau potable,
pourtant étrangère à la wilaya
de Souk Ahras, est devenue
monnaie courante et les engins
roulants porteurs de citernes
sont désormais partie prenante
du décor des cités de la
périphérie voire du paysage
environnant du siège de
l’Algérienne des eaux où l’eau
se fait aussi rare qu’ailleurs.
Des cadres de cette entreprise
ont déclaré que ces huit jours
de rupture d’alimentation sont
le résultat des travaux engagés
par l’entreprise publique
COSIDER et que le retour à la
normale est imminent. A. D.
C
’est la première fois à
Souk-Ahras que le recou-
vrement est posé dans un
contexte de préalable d’Etat et
c’est tout à l’honneur de tous ceux
qui, de près ou de loin, tentent
de proposer des outils ajusteurs
pour ce chapitre aux incommen-
surables vertus. La toute récente
commission composée d’environ
quinze membres devait cerner,
entre autres dossiers, celui de la
rentabilisation du patrimoine de
la commune du chef-lieu, notam-
ment la location des locaux à
usage commercial. Une semaine
auparavant, l’inspecteur général
de la wilaya parlait, lors d’une
réunion du conseil de wilaya,
d’un manque à gagner de 19
milliards de centimes alors que
le wali ne cachait pas son mécon-
tentement par rapport à l’absence
d’initiatives du côté des édiles
communaux. «Tout sera rentabi-
lisé, nos marchés compris, et ce,
conformément aux textes légaux,
PROGRAMME LPL À SÉTIF
sous l’égide des représentants
des différents secteurs concernés
et en concertation avec les com-
merçants eux-mêmes qui auront
à se prononcer sur la manière de
gérer nos espaces commerciaux»,
disait le premier responsable de
la wilaya. Une fermeté qui eu
beaucoup de mérites dont celui
de délier la langue de quelques
personnes qui en connaissent un
bout sur la manière de renflouer
les caisses de l’Etat et l’utilisation
saine de la manne fiscale.
Même sous le sceau de l’anony-
mat, la déclaration faite à El Watan
par des cadres du secteur des im-
pôts est riche en enseignements.
«Le plus gros de nos recettes
provient de l’IRG et l’on n’est
pas convaincu par les grandes
largesses accordées à certaines
professions qui échappent totale-
ment à l’imposition et cela cause
un préjudice financier et fragi-
lise le sentiment d’équité entre
contribuables», a déclaré l’un
d’eux. Ses propos seront étayés
par des vérités apportées par un
autre cadre de la même direction.
«Nous avons plusieurs dizaines
de commerçants qui exercent sans
dossiers fiscaux et d’autres qui
n’ont jamais fait l’objet d’une
quelconque mesure pour les en
dissuader. Des avocats qui re-
fusent carrément de payer les
impôts dont le montant est calculé
sur un chiffre d’affaires qui frise le
burlesque on en compte au moins
13 récalcitrants dont un redevable
d’une somme de plus d’un million
de dinars à nos caisses (docu-
ments vérifiables). Idem pour les
huissiers de justice et quelques
autres corporations qui activent
dans la proximité de la justice et
qui font pression sur nos contrô-
leurs par instances interposées»,
a-t-il lancé avant d’interpeller les
responsables de la direction des
impôts dite en mal d’initiatives
et peu rigoureuse avec lesdites
corporations. A. Djafri
certains autres pour les résultats désastreux obtenus
par les collégiens dans certaines matières telles que la
langue française, les sciences physiques et les mathé-
matiques, a-t-on appris. «Nous dénonçons en premier
lieu, le manque de respect et de considération ainsi
que les dépassements et les abus d’autorité dont fait
preuve ce responsable. Les résultats scolaires sont le
fruit de plusieurs facteurs et critères dont la famille,
les enseignants, l’élève et les directeurs et corps admi-
nistratif. Il n’est pas normal que l’on nous fasse seuls
porter le chapeau du fait des résultats catastrophiques
obtenus par nos élèves dans les examens trimestriels et
au brevet d’enseignement moyen. Nous souhaitons être
écoutés et réhabilités effectivement dans notre fonction
de gestionnaire et directeur de CEM laquelle fonction
se dégrade et périclite de jour en jour.», a expliqué l’un
des protestataires. Hafedh Moussaoui
DHALAÂ
(OUM EL BOUAGHI)
Dépérissement de la
plaine de Z’Bar
S ituée à mi-chemin entre Dhalaâ et Meskiana, la
plaine de Z’Bar était connue pour être une région
aux terres fécondes et prometteuses. On y cultivait
toutes sortes de légumes de saison : tomates, courgettes,

Des milliers de logements en «jachère» piments, carottes, oignons. La plaine était irriguée à
partir de puits et avec l’eau de l’oued qui la traverse.
Depuis quelques années, la sécheresse sévit dans toute
cette région. Même les puits se sont desséchés, taris
jusqu’à ne plus permettre aux fellahs de travailler leurs
● Pointée du doigt à maintes reprises, la question des VRD (voirie et réseaux divers), terres. Hadi, un ancien habitant de Z’Bar déplore que la
bloque l’exploitation de ces logements dont une partie du rez-de-chaussée s’est «effondrée» situation se soit dégradée ces dernières années à cause
tel un château de sable. de l’absence de pluies salvatrices. Sans de fortes préci-
pitations, il ne faut pas s’attendre à la renaissance de la

A chevés et réceptionnés depuis plus de 5 ou

6 ans, des milliers de logements publics
locatifs (LPL), ne sont toujours pas livrés à
région. Ne résistent pour l’heure que quelques proprié-
taires terriens dont les exploitations sont toujours pour-
vues de puits. Durant le fameux plan du PNDRA (Plan
leurs bénéficiaires, détenteurs, pourtant, de de développement rural), nombre d’agriculteurs ont
réaffectations, de simples bouts de papier, sans bénéficié d’aides conséquentes pour développer la fi-
plus. Pointée du doigt à maintes reprises, la lière arboricole fruitière. Des dizaines d’hectares furent
question des VRD (voirie et réseaux divers), plantés de jeunes d’oliviers, d’abricotiers, d’amandiers,
bloque l’exploitation de ces logements dont de pistachiers et de pommiers. Toujours à cause de la
une partie du rez-de-chaussée s’est «effon- sécheresse, plusieurs vergers ont dépéri au grand dam
drée» tel un château de cartes. Les dégâts ma- des exploitants. C’est ce qui est advenu aussi de plaine
tériels et financiers sont énormes. Au lieu de de Meskiana qui, elle aussi, a connu une régression
dégager des fonds pour la réalisation des VRD, dans la culture des fruits et légumes. Pire que cela !
PHOTO: D.R.

le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de De nombreuses terres ont été converties en lots pour
la Ville fait la sourde oreille et reste indifférent. habitation. C’est le cas du domaine autogéré Hendaoui
Avec cette manière de faire, le département Djelloul, lequel est traversé par l’oued Meskiana, un
d’Abdelwahid Temmar ne se rend pas compte oued qui ne charrie plus les eaux comme autrefois. Le
de l’incommensurable préjudice causé au Tré- manque d’entretien y est pour grand-chose. L. Baâziz
sor public qui sera, une fois de plus, sollicité
pour la réhabilitation d’un «neuf» endommagé
par le temps et la démission de son principal KHENCHELA
propriétaire. Pour avoir un petit aperçu sur
l’étendue de la catastrophe, pas moins de 800 Le tueur silencieux fait
PHOTO: D.R.

unités sont en souffrance à Ouled Saber et plus

de 2200 appartements «moisissent» à Abid
Ali (Sétif). Ces deux exemples ne sont que la
partie émergée de l’iceberg. Afin de mesurer
l’énormité des dégâts et les préjudices causés
à des milliers de familles vivotant sur des char-
bons ardents, le premier responsable du secteur
qui aime faire l’éloge de son «bilan» devant
les caméras de télévison est invité à venir
s’enquérir de ses milliers de logements publics
tombant en ruine. Il convient de souligner que
le secteur du logement à Sétif est par ailleurs
accablé par un autre problème et pas des
moindres. Le maigre quota de 1000 logements
promotionnels publics aidés (LPA), attribué à
la deuxième wilaya du pays en nombre d’habi-
tants, frise le ridicule, et irrite les citoyens
concernés qui crient au scandale, à l’injustice
et à la discrimination. «Avec un maigre quota
de 1000 logements, on brise le rêve de milliers
de familles ne demandant pourtant pas un
logement social. Cette insignifiante dotation
n’est ni plus ni moins que du mépris envers
l’une des plus grandes wilayas du pays.», nous
diront de nombreux citoyens dépités. Les de-
mandeurs n’ont pas tort, d’autant que les 1000
LPA sont répartis entre 12 communes, n’ayant
pas obtenu la même quote-part. Ainsi, le sque-
lettique quota ne répond même pas à 10 % de
la demande des citoyens de Sétif et El Eulma,
où l’on enregistre plus de 15 000 dossiers pour
une offre respective de 300 et 120 apparte-
ments. Le directeur du logement reconnaît le
déséquilibre. «Effectivement, cette dotation
de 1000 logements promotionnels aidés (LPA)
ne répond pas aux besoins de la wilaya. Nous
avons demandé à la tutelle une rallonge d’au
moins 5000 unités. Mais la réponse tarde à
venir», révèle-il à El Watan. Kamel Beniaiche
une 5e victime
U n jeune âgé de 31 ans est mort dans la nuit de
mardi à mercredi asphyxié par des émanations de
monoxyde de carbone provenant d’un chauffage à gaz
butane à Ouled Boukhil, dans la commune de N’sigha,
à 2 km de la ville de Khenchela. Le corps de la victime
a été évacué hier vers 11h00, par les éléments de l’unité
secondaire de la Protection civile de Babar vers l’hôpi-
tal. Une autopsie sera faite aujourd’hui et une enquête a
été ouverte pour déterminer les causes de ce drame. A
souligner que cinq personnes ont péri asphyxiées par le
monoxyde de carbone, durant ce mois-ci, dans la wilaya
de Khenchela. Mohamed Taïbi
 El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 8

KABYLIE INFO
PÔLE UNIVERSITAIRE DE TAMDA (TIZI OUZOU) AKERROU

Livraison de 10 000 places YENNAYER

À LAKRAR
FÊTÉ

pédagogiques en 2020 L
e village de Lakrar (Arch At Flik), dans la
commune d’Akerrou (daïra d’Azeffoun),
à 55 km au nord-est de Tizi Ouzou, a fêté,
samedi dernier, Yennayer 2969, avec un cachet
particulier. En effet, en dépit d’un temps plu-
● Le chantier, dont le taux de réalisation est estimé à seulement 20%, est vieux et d’un froid rigoureux, la modeste annexe
actuellement à l’arrêt ● Le programme des 12 000 lits est en cours, avec un taux d’avancement de l’école primaire de ce petit village, appelée
se situant entre 55 et 88%.. «Lemnada», a abrité cette manifestation cultu-
relle qui a drainé les villageois (femmes, hommes
et enfants), dans une ambiance d’hospitalité et de

L
e chantier de la réalisation
de 10 000 places pédago- convivialité remarquables. La fête a été organisée
giques au pôle universitaire par l’association locale Asirem n tudkli (espoir
de Tamda, dans la localité de et union), en collaboration avec l’Association
Ouaguenoun, à une vingtaine de pour la protection de l’environnement (APE)
kilomètres au nord est de Tizi Ou- d’Azazga.
zou, et dépendant de l’université L’association Tarwa n tefsuyt (les enfants du prin-
Mouloud Mammeri, ne sera pas temps) du village Adjaba (commune de Maâtkas)
achevé avant 2020. Ce quota est a également pris part aux festivités. Avec les
ce qui reste de l’opération lancée passages successifs sur scène de la chorale et de
en 2007, portant sur la réalisation la troupe théâtrale de cette dernière association,
de 25 000 places pédagogiques dénommée «Tilufa» (les problèmes), Yennayer à
et plus de 22 000 lits d’héberge- Lakrar, dont la date de célébration a été reculée
ment dans ce campus. A ce jour, à dessein pour réunir le minimum de conditions,
15 000 places ont été achevées, aura brillé par l’émerveillement suscité auprès
et la dernière livraison en date des invités et des vieilles grands-mères, mères
est celle de décembre 2018, avec et de nombreuses jeunes filles. Une conférence
la réception de 2 700 places. Les sur Yennayer a été animée ensuite par l’invité de
travaux sont actuellement à l’arrêt marque des organisateurs, à savoir l’universi-
pour les 10 000 places restantes taire Rabah Yermèche, venu d’Aghribs. Rendant
hommage aux jeunes organisateurs de la fête,

PHOTO: EL WATAN
et dont le taux d’avancement est
estimé à seulement 20%, selon le conférencier dira : «N’étaient ces successives
la fiche technique de la direction générations de jeunes qui ont su greffer nos
des équipements publics (DEP). valeurs, souvent orales, depuis nos aïeux, qui ont
Le contrat vient d’être résilié avec su protéger, véhiculer et maintenir ces traditions
l’entreprise espagnole chargé de Les travaux du campus de Tamda ont été lancés en 2007
vitales pour la survie de notre agriculture, de nos
la réalisation, à savoir Eurocasa. modes de vie, nous ne serions peut-être pas tous
Un autre cahier des charges est en choix se portera sur cinq nouvelles concrétisation du projet de la cité les responsables de la direction des ici aujourd’hui à célébrer le jour de l’an amazigh.
cours d’élaboration par le maître entreprises et non pas sur une universitaire, comptant un total équipements publics. La réception N’était la militance permanente de tous les temps
de l’ouvrage pour lancer la pro- seule. Cela permettra d’accélérer de 22 000 lits, dont 10 000 ont été du second lot, achevé à 100%, dans cette région pour ces coutumes ancestrales,
cédure de choix d’un autre maître la cadence des travaux et de livrer livrés entre 2011 et 2016. Selon le dépend de la réalisation des travaux puis d’Avril 1980…, Yennayer aurait peut être été
d’œuvre. Cette situation donne à les places pédagogiques dans les maître de l’ouvrage, 3 000 lits sur de VRD qui tardent à se faire, a-t-on renié ou dévoyé de ses véritables racines», ajoute-
penser que la date avancée pour la délais, afin de diminuer la pression les 12 000 restants vont être récep- relevé. Les travaux de réalisation t-il, expliquant que «le premier jour de l’an ama-
réception de ces 10 000 places en sur l’université Mouloud Mam- tionnés dans les prochains jours. Il du reste de ce programme de ces zigh est, logiquement, le 14 janvier, et non le 12».
2020 sera difficilement honorée. meri. Le wali avait fixé un délai s’agit de deux lots de 1 500 places 12 000 lits sont en cours avec un L’autre point ayant donné encore plus de charme
Le wali de Tizi Ouzou, Abdel- d’une année maximum pour livrer chacun. Le premier est achevé et taux d’avancement se situant entre à cette deuxième édition de la fête de Yennayer,
hakim Chater, a ordonné, lors de les 10 000 places pour les mettre sa livraison se fera dès l’achève- 55 et 88%, a estimé un cadre de la est le concours des meilleurs plats traditionnels
sa dernière visite sur le chantier à la disposition des étudiants. Le ment des travaux de VRD, dont direction des équipements publics. auquel de nombreuses jeunes filles et de femmes
de l’université à Tamda, que le campus de Tamda attend aussi la l’avancement est estimé à 95% par Tassadit Ch. âgées ont participé.
Des dizaines de succulents plats ont été exposés, puis
offerts à la dégustation à la fin du concours, dont le
jury n’a pas pu départager facilement les lauréates,
MEKLA tant les saveurs et les goûts des plats méritaient tous
des prix. Par ailleurs, l’artiste miniaturiste, Mohand
A quand un bureau des impôts ? Selloum, de Hendou (Azazga) a également donné
beaucoup de charme à cette manifestation en ornant
la salle par l’exposition de ses œuvres, décrivant la
L es citoyens de la daïra de Mekla, à une vingtaine de kilomètres de Tizi
Ouzou, soulèvent depuis plusieurs années le problème de l’absence
d’une recette des impôts au sein de la localité. La situation est vécue
sieurs années au nom du collectif des associations et comités de villages
au wali de Tizi Ouzou ainsi qu’à la direction générale des impôts. La
dernière lettre date d’il y a quelques mois», témoigne un membre d’un
vie sociale dans les villages kabyles, leurs façons
de protéger l’environnement, les sources d’eau, le
comme une contrainte, notamment par les commerçants et autres étu- comité de village. Les seize signataires du document soulignent que le drainage et autres facettes traditionnelles du vivre-
diants, obligés à chaque fois de se déplacer vers la recette des impôts de problème de la disponibilité du local devant accueillir ledit service ne se ensemble. Le jeune poète, Slimane Djermane,
Tizi Rached, afin de solliciter divers documents fiscaux. pose pas. «De nombreux locaux ont été mis à la disposition de la com- d’Ath Flik, a enfin clôturé la fête en déclamant
Des associations et comités de villages de la commune de Mekla ont mune par l’Agence foncière au siège même de la mairie, en plus de la une série d’émouvants poèmes narrant l’histoire
interpellé à plusieurs reprises les autorités compétentes afin de régler disponibilité foncière dans le périmètre urbain, lesquels par leur petite de la Révolution (1954-1962), du poète Slimane
le problème, mais aucune suite n’a été donnée à leurs requêtes, a-t-on superficie les prédisposent à mieux accueillir ce genre d’infrastructure», Azem, et d’autres sur la société, l’amour, les valeurs
déploré. «Des correspondances ont en effet été envoyées depuis plu- lit-on dans l’un des écrits adressés au wali de Tizi Ouzou. T. Ch. de respect d’autrui et des parents. Salah Y.

El Watan BAGHLIA (BOUMERDÈS)

Pour toutes vos annonces publicitaires à :

TIZI OUZOU Colère des fabricants d’aliments de bétail

Brd Amena Mahied-
D e nombreux jeunes entrepreneurs qui
activent dans la fabrication et la commer-
cialisation d’aliments de bétail ont exprimé leur
dine, Lotissement colère dans un document de dénonciation des
Hasnaoua. N°1 «abus dont ils sont victimes». Ils accusent deux
coopératives, l’une située à Baghlia, et l’autre
Tél./Fax : à Dellys, «de détourner le son entrant dans
026 11 76 86 l’alimentation du bétail pour le revendre à des
prix prohibitifs».
BOUMERDÈS Le mécontentement de ces jeunes fabricants
d’aliments du bétail est justifié par le fait que
« l’Etat vend ce son subventionné dans le cadre
Cité 11 décembre, du dispositif d’aide pour la filière lait. S’il peut
bloc 126. y avoir vente de ce son, son prix ne devrait pas
excéder les 7%», expliquent-ils. Mais, selon
Tél./Fax : Adel, fabricant de ce produit destiné au bétail,
024 91 33 49 ces deux coopératives exagèrent leurs prix.
«Sur le marché, il est cédé avec une majoration
de 28% de son prix ou plus, soit 2000 DA», dit-
il. De plus, les rédacteurs de la lettre adressée
aux responsables du secteur de l’agriculture et
de la wilaya s’interrogent sur le fait que ‘‘ces
deux coopératives n’aient pas présenté de bi-
lans depuis 2015 et que leurs activités illégales
se poursuivent en toute impunité’’»
Pour eux, «les coopérateurs ont dépassé toutes
les limites, au point d’acheter des camions et
de verser vers le transport de marchandises,
alors que leur vocation est d’élever des vaches
dont chacune a droit à 4 kg de son». Devant
cette situation, les fabricants d’aliments de
bétail n’arrivent pas à écouler leur produit
qu’ils vendent selon son prix normal, soit
1600 DA tel que fixé par l’Etat. Ces jeunes
qui activent dans ce domaine ont également
soulevé la question du statut juridique des
membres qui dirigent ces coopératives et se
sont interrogés sur «le non-respect des pro-
cédures de renouvellement des mandats des
pseudo assemblées générales qui se déroulent
sans la convocation des agriculteurs actifs.
Les membres de ces assemblées sont loin
de notre activité», précisent-ils. «Nous,
jeunes fabricants d’aliment de bétail ris-
quons de faire faillite si cette situation venait
à perdurer», dit encore Adel. Ils font face
également à des dettes contractées auprès
d’opérateurs économiques, à des redevances
fiscales et aux cotisations de la CNAS et de la
Casnos impayées,se plaignent-ils encore.
Lakhdar Hachemane
 El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 8

RÉGION OUEST

SELON UN BILAN DRESSÉ PAR LA SÛRETÉ NATIONALE AÏN EL

TURCK

La délinquance en baisse Ouverture

d’un service
de médecine
à l’Ouest légale à
l’hôpital
● Sur les 34 685 affaires traitées, 28 571 ont été solutionnées en 2018, soit un taux de résolution

L
de 82,37%, a annoncé, mardi, le contrôleur Si Amohand, inspecteur régional de la police de l’Ouest, ’Etablissement hospitalier Dr
Madjbeur Tami de Aïn El Turck
lors d’une conférence de presse animée à Oran. a été renforcé par un nouveau
service de médecine légale. Ce nou-

P
as moins de 24 affaires de fuite veau service, d’une superficie de
de capitaux ont été traitées en 800 mètres carrés, est composé de
2018, contre 11 affaires en deux unités, une de dommage cor-
2017, a indiqué, avant-hier, le res- porel et évaluation des préjudices
ponsable de la police des frontières et un service de thanatologie. «Le
relevant de l’inspection régionale de la service de la morgue (thanatologie)
police de l’Ouest qui coiffe 12 wilayas a été aussi renforcé par 24 casiers
de l’Ouest. Pas moins de 24 personnes frigorifiés et un amplificateur de
sont impliquées dans ces affaires et 6 brillance destiné à l’exploration
d’entre elles ont été présentées à la jus- radiologique des corps avant les
tice, contre 14 individus impliqués en opérations d’autopsie», a indiqué
2017. Pour ce qui est des affaires d’in- le Dr Safroui, médecin légiste. Le
fraction à la législation des changes, service assure un ensemble de tâches
notamment le cas des produits auri- comme la consultation médico-lé-
fères, les policiers ont traité 10 affaires gale, les expertises médico-légales,
et ont arrêté 10 individus, dont 2 ont les consultations de coups et bles-
été présentés au tribunal. Dans le do- sures, les viols, les agressions, la
maine de la police judiciaire, le bilan thanatologie médico-légale, les au-
indique que sur les 34 685 affaires topsies médico-légales (crime, mort
traitées, 28 571 ont été solutionnées, suspecte, accident…), entre autres.
soit un taux de résolution de 82,37%, a Le service de médecine légale reçoit
annoncé, mardi, le contrôleur Si Amo- également les décès constatés au

hand, inspecteur régional de la police
de l’Ouest, lors d’une conférence
de presse animée au siège de l’unité
de maintien de l’ordre, sise à Dar El
Beïda. Dans ce registre, on saura que
26 611 Algériens et 57 étrangers ont
été arrêtés dans des affaires d’atteinte
aux biens et aux personnes et 4471
individus ont été écroués. Par ailleurs,
les policiers ont saisi 3978,52 kg de kif
traité, 490,08 g de cocaïne et 147 208
comprimés de psychotropes et 3451
individus ont été écroués. Par ailleurs,
un guide de déontologie a été élaboré
par la DGSN et une copie a été remise
aux services d’Interpol. Une conven-
tion a été signée entre l’inspection
régionale de la police de l’Ouest et
l’université Oran 2 pour la formation
en master 1 dans le domaine des droits
de l’homme et des libertés au profit
de 30 cadres de la police. L’inspecteur
PHOTO :D.R.
régional a insisté, lors de son allocution,
sur les progrès réalisés et sur la moderni-
sation de la police, notamment en matière
de formation du personnel et de dotation
des services d’équipements de haute
technologie. F. A.
niveau des différents services. Ce
nouveau service va permettre aux
équipes médicales de travailler dans
des conditions plus confortables et
de traiter plus d’affaires, surtout que
la capacité de la morgue a été dou-
blée. L’ancien service de médecine
légale de l’Etablissement hospitalier
Dr Madjbeur Tami sera aménagé en
service de rééducation fonctionnelle.
Notons que le service de médecine
légale de cet hôpital a reçu, en 2018,

SAISIE RECORD DE DROGUE un total de 146 cadavres. Il s’agit des

corps de 16 victimes d’accidents de
la circulation, 5 personnes tuées par

DANS LE SUD-OUEST le monoxyde de carbone, trois chutes

mortelles, une personne morte suite
à une agression et 102 cas de mort
naturelle. Nayla Hammoud

ORAN
La littérature
turque à
l’honneur
à l’Institut
français
L a littérature turque sera à l’hon-
neur à l’Institut français d’Oran
lors d’un Café littéraire, qui aura
lieu le samedi 26 janvier à 15h, avec
pour thème «L’Olympe des belles
lettres». Cette rencontre littéraire
va permettre au public de découvrir
PHOTO :D.R.

l’auteure et best-seller en Turquie:

L es activités annuelles de l’année 2018, présen-
tées, mardi, par l’inspection régionale du Sud-
Ouest (Béchar, Adrar et Tindouf) font état de 294
affaires liées au trafic de drogue, avec une saisie
record de 2, 623 tonnes de kif traité, ainsi que de 26
934 comprimés de psychotropes.
Un coup sévère porté aux narcotrafiquants, se féli-
cite l’inspecteur régional. Le responsable régional
du Sud-Ouest soutient que la région demeure plutôt
un lieu de passage des trafiquants de drogue vers
d’autres pays et non une région à grande consom-
mation, malgré les avis divergents sur la question.
Pour les atteintes aux biens des personnes, l’année
2018 a connu une augmentation du fléau par rap-
port à l’année 2017, avec un écart de 199 affaires,
dont 35 cas de vol de véhicules enregistrés dans les
trois wilayas, avec 23 affaires qui ont été résolues.
Les activités annuelles des trois polices concernant
l’année 2018 mettent en évidence les atteintes aux
biens qui occupent la première place des délits avec
1007 affaires suivies par celles liées aux atteintes des
personnes avec 787 affaires enregistrées.
Par contre, 8 cas d’homicides volontaires ont été
enregistrés par les services des trois sûretés mais
globalement résolus, indique-t-on. Cependant, les
trois polices judiciaires font face à de nouvelles
formes de criminalité jusqu’ici inexistantes au Sud,
à savoir la cybercriminalité, selon la présentation des
Elif Shafak. Le Café littéraire pro-
met de faire voyager les invités dans
l’univers magique et humaniste de
activités annuelles. Ces mêmes services ont eu à trai-
ter, dans ce cadre, 87 affaires résolues à 83%, grâce,
fait-on savoir, à l’adaptation des polices en charge
cette auteure qui mêle, dans ses
œuvres, les origines ancestrales de
des nouvelles techniques en la matière. S’agissant son pays au registre de l’écriture
des accidents de la circulation routière, les services occidentale. D’autre part, le Théâtre
concernés de la prévention avancent le chiffre de régional d’Oran, en collaboration
386 accidents de circulation survenus dans les trois avec l’Institut français d’Oran, abri-
wilayas et ayant entraîné 15 décès et 389 blessés. tera aujourd’hui, à partir de 18h30,
Une baisse jugée considérable par rapport à l’année un concert de musique de mélange
2017 (où l’on ne cite pas de chiffre pour faire la com- de pop et de synthé intitulé «Hol-
paraison). Par ailleurs, 13 621 contraventions liées lydays», qui sera animé par un duo
aux infractions au code de la route ont été dressées de chanteurs parisiens, Sébastien
avec le retrait de 4260 permis de conduire. Delage et Elise Preys, qui se trouvent
M. Nadjah en tournée régionale. T. K.
 El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 10

I N T E R N AT I O N A L E

TENSIONS SOCIALES, RIVALITÉS POLITIQUES SAHEL

ET RÉCESSION ÉCONOMIQUE LE CICR TIRE
La Tunisie à la croisée des chemins
● La grève générale des agents de l’Etat du 17 janvier n’a pas atténué la tension entre le
LA SONNETTE
D’ALARME
Les effets du changement climatique
exacerbent les conflits
gouvernement Chahed et l’UGTT. La trésorerie publique ne parvient toujours pas à satisfaire les intercommunautaires au Mali comme
requêtes des enseignants du secondaire et des employés de la Fonction publique. au Niger, ce qui se traduit par une
aggravation de la pauvreté, un
Tunis affaiblissement des services publics
De notre correspondant et un bouleversement des moyens de
survie traditionnels, avertit le Comité
international de la Croix-Rouge (CICR)

L
a réussite de la grève des fonctionnaires de
l’Etat, le 17 janvier, a surtout montré que la nou- dans un communiqué parvenu mardi
velle Tunisie peut gérer ses tensions sociales. Le à notre rédaction.
pays a vécu, ce jour-là, au rythme de manifestations Les violences et difficultés que
connaît la région ne sont pas liées
syndicales qui s’étaient déroulées dans le calme, sans
uniquement aux conflits, mais aussi à
le moindre incident. Toutefois, le différend opposant la réduction des terres exploitables et
l’UGTT au gouvernement n’a pas été résolu. Loin à l’évolution imprévisible des
de là ! La réunion de la commission administrative ressources en eau, précise également
de l’UGTT, tenue le 19 janvier, a appelé à une autre Peter Maurer, président du CICR, à
grève, les 20 et 21 février. En plus, les syndicats des l’issue d’une visite de huit jours dans
enseignants du secondaire maintiennent depuis lundi la zone. «Les tensions qui opposent
soir des sit-in permanents au ministère de l’Education depuis toujours les communautés
et aux délégations régionales. d’éleveurs aux agriculteurs

Une rencontre a réuni avant-hier le gouvernement
et l’UGTT concernant la révision des salaires de la
Fonction publique, objet de la grève du 17 janvier. Les
deux parties ont maintenu leurs positions respectives.
Le gouvernement propose des augmentations étalées
sur deux ans, de 120 à 180 dinars (35 à 55 euros). La
1re tranche, égale au tiers, est comptabilisée à partir de
décembre 2018. La 2e tranche, présentée sous forme
de réduction d’impôts (épargne fiscale), entrera en
application le 1er janvier 2020. L’UGTT a accepté les
montants. Mais le syndicat propose octobre 2018 pour
la 1re tranche et mai 2019 pour la 2e. L’UGTT refuse,
par ailleurs, l’épargne fiscale qui prive les retraités de
cette augmentation. Concernant le dossier des ensei-
gnants des collèges et des lycées, le différend porte sur
le rabaissement de 60 à 57 ans de l’âge de la retraite,
ainsi qu’une indemnité spéciale pour ces professeurs
de l’enseignement préparatoire et secondaire. Le
gouvernement refuse la révision de l’âge de la retraite
parce que les caisses sociales traversent déjà une grave
crise, en raison de la disproportion entre les actifs et
les retraités. «Une réforme de la retraite est envisagée,
englobant un recul de l’admission à la retraite. On ne
peut donc pas accorder cet avantage qui va toucher
POURPARLERS ENTRE LES GROUPES ARMÉS AUJOURD’HUI À KHARTOUM
Des manifestants rassemblés à Tunis pour réclamer une hausse des salaires dans la Fonction publique
le tiers de la Fonction publique», assure-t-on du côté
du gouvernement. La Fédération de l’enseignement
insiste, par contre, sur le fait qu’enseigner «c’est un
métier dur».
ENJEUX
Il n’échappe à personne que cette tension est une pro-
jection de la crise politique, traversée par la Tunisie,
qui entame une année électorale majeure. Chaque
composante politique veut peser sur l’échiquier pour
renforcer son poids électoral, surtout que l’UGTT a
déjà laissé entendre qu’elle ne serait pas indifférente
par rapport aux élections. Par ailleurs, les syndicats
des enseignants sont noyautés par les composantes du
Front populaire, qui sont des formations d’extrême
gauche, constituant avec 15 députés le principal
groupe de l’opposition parlementaire. Le Front a donc
intérêt à coincer le gouvernement dans cette année
électorale. Le gouvernement Chahed est adossé à une
PHOTO :D. R.
s’intensifient à cause du changement
climatique, alors que les terres
exploitables disponibles se réduisent
et que les sources d’eau sont de
moins en moins fiables», déclare
M. Maurer. «Le changement
coalition d’Ennahdha (68 députés), avec l’Alliance climatique complique encore la
nationaliste (44 députés) proche de Youssef Chahed, situation dans cette région où le sous-
ainsi que le groupe parlementaire de Machrouaa développement, la pauvreté
Tounes (16 députés), dirigé par Mohsen Marzouk. endémique, la criminalité généralisée
Ce blocage s’installe alors que le parti Nidaa Tounes, et la violence exposent déjà la
vainqueur des élections de 2014, traverse une grave population à d’immenses risques. Ce
crise, qu’il essaie de dépasser en préparant son pre- cocktail explosif impose de changer
mier congrès électoral, prévu début mars. Nidaa radicalement d’approche au Sahel,
Tounes est désormais dans l’opposition. Son groupe de manière à renforcer la capacité des
parlementaire est réduit à 42 députés, alors qu’il était habitants à faire face aux aléas
de 86 députés à la sortie des urnes, en octobre 2014. climatiques», ajoute le président du
Son président fondateur, Béji Caïd Essibsi, essaie de CICR. Le Comité international de la
sauver les meubles. L’actuelle direction appelle les Croix-Rouge attire l’attention sur le
fait que les températures augmentent
fondateurs à revenir au parti sous le même étendard.
1,5 fois plus vite au Sahel que dans le
Mais le directeur exécutif et homme fort du parti, reste du monde. Les précipitations,
Hafedh Caïd Essebsi, ne fédère pas. Une bonne partie précise-t-il, sont irrégulières et les
des Nidaaistes partants ne veulent pas de sa manière saisons des pluies de plus en plus
de gérer le parti. La Tunisie est à la croisée des che- courtes. Selon les estimations de
mins. Mourad Sellami l’ONU, environ 80% des terres
agricoles du Sahel sont dégradées
alors même que quelque 50 millions
de personnes dépendantes de
l’élevage se disputent le territoire.
D’après des estimations de fin 2018,

La paix est-elle possible en Centrafrique ? 33 millions de personnes souffrent

d’insécurité alimentaire au Sahel. Les
communautés pauvres peinent à
obtenir des soins de santé en toute
● Riche en ressources naturelles, la République centrafricaine regorge en richesses naturelles, telles sécurité, à trouver des écoles pour
que l’uranium, l’or, le diamant, le pétrole, qui aiguisent les convoitises des grandes puissances. leurs enfants ou à gagner le minimum
vital. Pour subvenir aux besoins de

S ous l’égide de l’Union africaine,

une quinzaine de groupes armés de
la République centrafricaine se retrou-
pas le pays d’être confronté à une crise
politico-militaire qui l’a plongé dans le
chaos. Une tradition dans un pays dont
leur famille, les gens se retrouvent
confrontés à des choix difficiles,
comme emprunter les routes
veront aujourd’hui pour des pourparlers l’histoire est marquée par des coups périlleuses de la migration ou
de paix au Soudan. «Ces pourparlers d’Etat. L’année 2003 est marquée par rejoindre des groupes armés.
pourraient se poursuivre deux à trois des tensions entre Paris et Banjul, suite L’augmentation de la violence est une
semaines. Il n’y a pas de date de à la nationalisation du secteur pétrolier autre source de préoccupation. Elle a
fin spécifique», a indiqué le ministre local. Le 24 mars 2013, le président notamment fait 1686 morts au Mali
soudanais des Affaires étrangères, Al François Bozizé, qui a fomenté en en 2018 contre 949 en 2017 et 320 en
2016, selon les données du groupe de
Dierdiry Ahmed. Ce dialogue «n’ins- 2003 un coup d’Etat contre Ange-Félix recherche Armed Conflict Location &
pire pas confiance», a déclaré de son Patassé, est renversé à son tour par le Event Data Project. Les zones de
côté un cadre du Front populaire pour la mouvement rebelle la Séléka. Michel tension s’étendent également, du
renaissance de la Centrafrique (FPRC), Djotodia est désigné à la tête du Conseil nord du Mali vers le centre du pays et
l’un des principaux groupes armés dont national transitoire (CNT) et devient le long des frontières avec le Niger, le
le leader, Noureddine Adam, sera néan- président par intérim. Le 5 décembre de Mali et le Burkina Faso.
moins présent à Khartoum. la même année : l’armée française lance Quelle que soit l’influence du
PHOTO :D. R.

Le Soudan a déjà abrité une tentative de
médiation fin août. La question princi-
pale qui s’impose consiste en l’amnistie
des chefs de guerre, réclamée par tous
les groupes armés comme condition
préalable à un arrêt des hostilités. Ce
que Bangui a toujours refusé. D’autant
que des rapports de l’Organisation
des Nations unies (ONU) ont souvent
relevé l’implication de nombreux chefs
de guerre dans les violations des droits
de l’homme.
Une branche des antibalaka, milices
autoproclamées d’autodéfense, a assuré
de son côté qu’elle est prête à faire des
concessions «si c’est dans l’intérêt du
Des soldats des forces armées de Centrafrique
pays», selon Igor Lamaka, représentant
des antibalaka emmenés par Patrice-
Edouard Ngaissona, récemment trans-
féré à la Cour pénale internationale
(CPI). Si Noureddine Adam sera bien
à Khartoum, Ali Darassa, leader d’un
autre groupe armé important, l’Unité
pour la paix en Centrafrique (UPC),
sera absent. Il a estimé que les récents
combats mi-janvier entre l’UPC et des
soldats de l’ONU à Bambari ne «per-
mettent pas» sa présence au dialogue,
mais son groupe y sera représenté. La
dernière médiation en date remonte à
2017, sous l’égide de l’Eglise catho-
lique. Les groupes armés ont repris
les armes moins de 24 heures après la
signature d’un accord et une centaine
de personnes ont été tuées à Bria, dans
le centre. Après les années Bokassa et
Dako, le multipartisme est instauré en
1991 en RCA. Mais cela n’empêche
l’opération «Sangaris», pour restaurer
la sécurité, après le vote de l’ONU
donnant mandat aux forces françaises
pour intervenir. En janvier 2014, le
président Michel Djotodia démissionne
à N’Djamena sous la pression des diri-
geants d’Afrique centrale, ainsi que son
Premier ministre, Nicolas Tiangaye.
Le 14 février 2016 l’ancien Premier
ministre Faustin-Archange Touadéra
recueille 62,71% des suffrages contre
37,29% pour son rival, Anicet-Georges
Dologuélé, lors du second tour de la
présidentielle, validé par la Cour consti-
tutionnelle le 1er mars. Mais la crise est
loin d’être réglée. Amnay Idir
changement climatique sur les
violences, il apparaît clairement que
les communautés sont beaucoup plus
menacées lorsqu’elles sont touchées
par les deux phénomènes. «Les
habitants du Mali et du Niger savent
déjà bien que l’épuisement des
ressources exacerbe les violences
entre éleveurs et agriculteurs»,
explique M. Maurer. «Il y a beaucoup
d’énergie déployée pour trouver des
solutions, mais la priorité doit être
d’aider les gens à mieux faire face aux
effets du changement climatique et
de la violence, car force est de
constater qu’ils ne sont pas près de
disparaître», soutient-il. A. Z.

LES PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ INQUIETS
CÉSARIENNES
À LA CHAÎNE
PONTS DE CONSTANTINE ET GORGES DU RHUMEL (1RE PARTIE)
Une balade touristique sur les timbres
Par S. Arslan
Site naturel unique au monde, les gorges du Rhumel et le célèbre rocher
qui abrite la ville de Constantine depuis des siècles, demeurent parmi
les plus belles curiosités touristiques en Algérie. Admirés par les
nombreux voyageurs ayant visité l’antique Cirta durant des siècles, leur
première illustration sur un timbre-poste se fera lors de la 4e série de la
Poste aérienne parue le 26/2/1972. La vignette, d’une valeur de 4,00 DA,
représentant une vue magnifique du rocher, dont les deux parties sont
reliées par le pont suspendu de Sidi M’cid, a été l’œuvre d’Ismaïl
Samsom. Une image qui révèle aussi une vérité historique jusque-là
ignorée, faisant de l’antique Cirta l’une des plus anciennes villes
habitées, vivantes et animées en permanence dans l’histoire, soit durant
plus de 2300 ans. Les merveilles dont jouit le Vieux rocher, avec ses
gorges, ses ravins, ses vestiges longtemps méconnus et ses ponts
seront également le sujet d’un second timbre de couleur rouge dans la
série «Vues de l’Algérie d’avant 1830», émis le 26/1/1984, où apparaît
l’image du rocher prise à partir du plateau du Mansourah. Il sera suivi d’une même figurine, mais de couleur
verte, émise le 21/3/1991. Les gorges du Rhumel seront également à l’honneur dans un timbre signé
Kamreddine Krim, intitulé «Vue de Constantine», sorti le 26/1/1989. Mais la série historique qui marquera
beaucoup plus la présence de Constantine dans le catalogue philatélique algérien restera sans doute celle
émise le 20/11/2008 sous forme d’un bloc feuillet, réalisé par Ali Kerbouche et regroupant les quatre
principaux ponts reliant les deux rives du Rhumel, avec comme arrière-plan une partie de la vieille ville au
quartier d’Echatt, la célèbre Médersa et les bâtisses de la rue Larbi Ben M’hidi donnant sur le ravin. Une
véritable balade touristique sur des timbres, qui permettra aux philatélistes algériens de découvrir en
premier le pont Sidi Rached, l’un des symboles de la ville. Représenté sur le timbre de valeur 15 DA,
N°214 - Jeudi 24 janvier 2019 elwatanmagazine@gmail.com
PHOTOS : D. R.
l’ouvrage de l’ingénieur français Paul Séjourné, entamé en 1907 et
inauguré le 19 avril 1912, est classé parmi les plus grands et les plus
remarquables ponts de pierre au monde. Il a même un «frère jumeau»,
pierre par pierre et arc par arc, qui n’est autre que le pont Adolphe au
Luxembourg, élevé sur la vallée verdoyante de la Pétrusse, inauguré le
24 juillet 1903. Sur le même timbre, on peut voir, un peu plus bas, le
mausolée de Sidi Rached, saint-patron de la ville, avec son minaret de
forme carrée. Tout en contrebas de cette zaouïa, à l’entrée des gorges, se
trouve le pont du Diable, construit en 1850. En suivant le sens
d’écoulement du Rhumel du sud vers le nord, on découvre la passerelle
Mellah, portant le nom du pont de la Médersa sur le timbre de 38DA.
Réalisée entre 1917 et 1925, cette véritable prouesse de 125 mètres de
long, à 105 mètres au-dessus du ravin, est l’œuvre de l’ingénieur
Ferdinand Arnodin. On l’appelle aussi le pont de l’Ascenseur, en raison
de la présence de ce dernier juste à l’entrée du pont et permettant de le
relier à la vieille ville. Si le timbre d’Ali Kerbouche révèle la beauté de
cette réalisation, qui est l’unique pont suspendu de la ville réservé aux
piétons et qui donne des sensations de vertige lors de sa traversée à cause des secousses de son tablier, de
nombreux vestiges sommeillent encore au fond des Gorges du Rhumel, attendant d’être révélés un jour. On
citera le célèbre chemin des Touristes, creusé dans la roche et inauguré en 1895. Œuvre de l’ingénieur
constructeur français, Frédéric Remes, il permet une magnifique balade sur le flanc du rocher, puis à travers
deux passerelles sur un parcours de plus de 2 kilomètres. L’ouvrage unique en Algérie, dont on peut voir les
restes au fond des gorges à partir de pont Sidi Rached et la passerelle Mellah, avait connu une première
restauration en 1907, puis une seconde en 1954, avant d’être fermé après le déclenchement de la
Révolution. Il subira de sérieux dégâts lors des crues de novembre 1957. Depuis, il attend toujours une
réhabilitation qui tarde à venir.
GRAND
ANGLE Jeudi 24 janvier 2019 - 12
LES PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ SONT DE PLUS EN PLUS INQUIETS
CÉSARIENNES à la chaîne
Le taux de
césariennes
pratiquées en
Algérie, avoisinant
les 30%, a amené
les spécialistes
en gynécologie-
obstétrique à
formuler des
suggestions afin
de diminuer un
tant soit peu ce
pourcentage. «Il
ne faut surtout
pas dramatiser
ce taux», déclare
le président
du Collège de
gynécologie-
obstétrique
algérien, le
L
professeur e taux de césariennes enregistré en
Mohamed Saïd Algérie ne cesse d’augmenter d’une
Oukid. Mais il année à l' autre. Inquiétant pour certains
spécialistes, justifié par l’accès aux soins
faut tout de aux nouvelles technologies (écographie,
même tenter analyses biologiques…), pour d’autres.
de le réduire, Toutefois, ce sont tous les intervenants dans le
secteur de la santé qui s’accordent sur la nécessité
comme le suggère de le réduire, vu les conséquences de la césarienne
le professeur sur la santé de la femme. Ce taux était d’ordre de 7%
Mokrane Medjtoh, en 2000. Ce chiffre a grimpé à 30%, estime Rachida
Chetti, secrétaire générale du Syndicat national des
chef du service sages-femmes. Dans certaines structures privées, ce
gynécologie- chiffre est dépassé de loin, avoue une gynécologue,
obstétrique du qui a requis l’anonymat. Si les différents
intervenants que nous avons interrogés s’accordent
CHU Nafissa sur la nécessité d’œuvrer afin de réduire ce taux et
Hamoud (ex- sur les raisons qui l’ont démultiplié, les spécialistes
Parnet). Et ce, en en gynécologie divergent, néanmoins, quant aux
méthodes à suivre pour le réduire. Pour les raisons
ouvrant les portes de cette recrudescence, les spécialistes évoquent de
d’un dialogue nombreux facteurs. Mais deux raisons majeures sont
pluridisciplinaire, à l’origine de cette hausse : la mauvaise préparation
des femmes enceintes qui, dans certains cas,
estime Rachida choisissent d’elles-mêmes la césarienne, mais aussi
Chetti, secrétaire l’aspect lucratif qui incite certaines cliniques privées
générale du à favoriser l’accouchement par césarienne au lieu de
donner la chance à la femme enceinte d’accoucher
Syndicat national par voie naturelle.
des sages- «Certaines femmes enceintes veulent à tout prix
femmes. s’épargner le supplice de l’accouchement. A ce titre,
elles choisissent d’elles-mêmes la césarienne», note
la représente des sages-femmes. Cette dernière ren-
voie la crainte de ces femmes à la mauvaise prépara-
tion des parturientes. Qui est censé préparer la
femme enceinte à l’accouchement ? «C’est l’affaire
de tous. Toute personne qui reçoit la gestante doit
s’impliquer dans sa préparation», insiste la secré-
taire générale du Syndicat national des sages-
femmes. La préparation psycho-prophylactique per-
met à la femme de se préparer physiquement et
psychologiquement à cette difficile épreuve. Mais
cela se fait-il réellement dans nos PMI (Protection
maternelle et infantile) ? Ces méthodes sont quasi-
ment absentes dans nos structures de santé. De plus,
«la sage-femme n’a pas le temps de préparer la
gestante. Sur le terrain, la sage-femme fait autre
chose que le travail pour lequel elle a été formée. On
peut la retrouver dans le service de chirurgie géné-
rale, faire de la vaccination…», déplore Mme Chetti,
qui regrette à l’occasion l’absence de puéricultrices
pour s’occuper de l’enfance dans les PMI. «La sage-
femme est devenue une main-d’œuvre multifonc-
tions», conclut cette sage-femme, qui pointe un
doigt accusateur sur les gestionnaires des structures
de santé. Du côté des femmes enceintes, influencées
négativement par les mauvaises expériences vécues
par d’autres femmes dans des structures publiques
(les échanges sur les réseaux sociaux, les forums sur
internet ou l’entourage familial), elles veulent à tout
prix éviter ces déboires en se dirigeant vers les cli-
niques privées, choisissant un accouchement sans
douleur, voire la césarienne. L'autre facteur accen-
tuant le recours à la césarienne demeure l’agitation
de femme pendant le travail, comme l'explique le
professeur Mokrane Medjtoh, chef du service de
gynécologie-obstétrique à l’hôpital Nafissa Hamoud
(ex-Parnet) : «Cette agitation conduit le gynéco-
logue à opter pour la césarienne».
Cliniques privées et césariennes de
convenance
Pour les césariennes de convenance, le professeur
Medjtoh se montre catégorique : «Moi, je n’accepte
pas de le faire.» Même son de cloche du côté du
Collège algérien de gynécologie-obstétrique. «En
Algérie, la césarienne de convenance n’est pas
acceptée du point de vue de l'éthique», rappelle le
professeur Mohamed Saïd Oukid, président de cet
organisme. Si dans les structures publiques les césa-
riennes de convenance ne sont pas de mise, qu’en
est-il dans les cliniques privées ? Le témoignage des
femmes sur les forums révèle bel et bien l’existante
de la pratique de césariennes de convenance dans le
secteur privé, bien que nous n’ayons pas réussi à
avoir la confirmation des cliniques que nous avons
contactées. Selon des gynécologues que nous avons
rencontrés, il y a au moins un pourcentage lié à ces
césariennes de convenance. Le phénomène est lié
directement à l’aspect lucratif, ce qui amène cer-
taines cliniques privées à jouer le jeu de ces femmes.
Mais les cliniques privées qu’on cite à tort et à tra-
vers sont-elles les seules responsables de la hausse
du taux de césariennes. S’appuyant sur les données
statistiques de 2017, le professeur Oukid estime que
les cliniques privées ne peuvent pas à elles seules
être à l’origine du taux élevé de césariennes en
Algérie. Ainsi, sur un million six cents naissances
enregistrées en Algérie, huit cent mille ont eu lieu
dans des structures publiques. Environ trois cent
mille naissances uniquement ont eu lieu dans des
cliniques privées. Le représentant des gynécologues
plaide pour la «dédramatisation» de la situation liée
à l’interprétation des chiffres, rappelant que les
recommandations de l’OMS (soit entre 5 et 20%)
ont été faites à partir d’études sur les populations
européennes et que chaque population a ses spécifi-
cités. Notre interlocuteur souligne que les taux les
plus bas ont été enregistrés en Afrique subsaha-
rienne, et ce, en raison de l’absence de moyens. Par
ailleurs, des pays comme les USA, le Brésil, la
Turquie et l’Italie ont enregistré des taux plus impor-
tants. «L’augmentation des taux de césariennes est
constante en raison de l’amélioration de la techno-
logie et des moyens de soins médicaux», explique le
Pr Oukid, qui précise que l’accouchement sans dou-
N° 214
PHOTO : D. R.
leur que certains considèrent comme un facteur
encourageant le recours à la césarienne, se fait aussi
par voie basse, à l’aide de la péridurale. Pour sa part,
le professeur Medjtoh, qui trouve «élevé» le taux de
césariennes enregistrées ces dernières années, sou-
ligne que le recours à la césarienne d’une manière
excessive n’est pas l’œuvre de toutes les structures
d’accouchement dans le secteur privé. «J’ai des
confrères qui exercent dans le secteur libéral et qui
ont un taux de césariennes dans les normes, mais il
y en a d’autres qui ont un chiffre beaucoup plus
important», témoigne-t-il.
Les solutions 
Pour faire barrage à toutes les formes de spéculation,
le chef du service de gynécologie de l’hôpital
Nafissa Hamoud propose l’unification des tarifs, à
la fois pour l’accouchement par voie basse et pour
l’accouchement par césarienne. Ce qui pourrait
mettre un terme au moins aux césariennes qui ne
sont pas justifiées par une indication médicale. Idem
pour le professeur Oukid, président du Collège de
gynécologie-obstétrique algérien. Bien qu’il ne soit
pas alarmiste, il appelle à la revalorisation de l’ac-
couchement par voie basse et à mieux rémunérer le
personnel s’occupant de l’accouchement par voie
naturelle, au même titre que celui qui s’occupe des
césariennes. Le professeur Oukid renouvelle son
appel afin que les autorités publiques prennent en
considération les recommandations des sociétés
savantes. «Ce sont des recommandations que nous
avons formulées, mais nous n’avons pas de réponse
jusque-là de la part de la tutelle», fait-il remarquer.
Pour que le taux de césariennes n’augmente pas, «il
faut revoir le protocole de suivi à la salle d’accou-
chement», préconise le professeur.
Il y a un troisième aspect lié à la peur du médico-
légal, qui amène certains médecins à opter pour la
césarienne. A ce sujet, le Pr Oukid estime que le
recours à la chirurgie n’explique pas «tout le temps
cette crainte», même si «parfois elle est fondée», car
«même la césarienne n’est pas sans risques». Par
ailleurs, le professeur Medjtoh, qui insiste sur la
peur du médico-légal, appelle les autorités compé-
tentes à mettre les dossiers du médico-légal entre les
mains des spécialistes en gynécologie. Un autre
paramètre qui réduit le taux de césariennes dans le
secteur public demeure le rapport de garde dans les
CHU. «Ce rapport est fait chaque matin par le pro-
fesseur ou ses assistants qui ont une certaine expé-
rience, l’activité de 24 heures est évaluée chaque
matin et quand on voit des anomalies, on les corrige.
La césarienne doit être justifiée à chaque fois au
colloque», explique le professeur Medjtoh, se
demandant qui va contrôler quelqu’un qui travaille
seul ?
Djedjiga Rahmani
 Jeudi 24 janvier 2019 - 13
CASSE
N°214 TÊTE

MOKRANE MEDJTOH, Chef du service gynécologie-obstétrique au CHU Nafissa Hamoud (ex-Parnet)

«Des gynécologues sont FAUSSEMENT

rassurés par la césarienne»
Le taux de 30% de césariennes en Algérie repré-
sente-t-il la réalité du terrain ?
C’est une réalité, mais elle n’est pas exclusivement
spécifique à l’Algérie. A titre d’exemple, le taux de
césariennes au Brésil avoisine les 70 %. En Chine, il
dépasse les 50%. Donc, il y a certains pays où le taux de
césariennes est très élevé, comme on trouve d’autres, tels
que les pays du nord de l’Europe, où ce taux est très bas.
Au niveau du service que je dirige (service de gynécolo-
gie-obstétrique du CHU Nafissa Hamoud, ex-hôpital
Parnet, ndlr), le taux de césariennes se situe entre 28 et
32%. Ce taux est élevé parce que c’est un service de
référence, qui voit arriver beaucoup de grossesses à
risques. Donc, il est tout à fait normal que ce taux soit
élevé. Par ailleurs, il faut se demander pourquoi dans les
structures qui sont censées faire des accouchements
naturels, le taux de césariennes est de 30%. Cela n’est
pas normal.
Comment expliquer cet état de fait ?
Ce taux élevé peut être expliqué par diverses raisons :
Premièrement, il y a certaines demandes de césa-

riennes de convenance. C’est la patiente qui demande la
césarienne, parce que l’accouchement fait très mal.
Parfois c’est pendant le travail que cela se décide. Ce
sont des femmes qui ne sont pas préparées à l’accouche-
ment. Elles ne savent pas ce qu’est le travail et l’accou-
chement d’une manière générale. Dès que la femme
ressent des contractions douloureuses elle s’agite et c’est
l’agitation qui conduit à une indication de césarienne.
C’est la patiente qui l’impose. Il y a la mauvaise prépara-
tion de la femme enceinte. S’il y avait une bonne prépa-
ration, on n’aurait pas atteint ce taux-là.
La deuxième raison est la peur de médico-légal. Une
bonne partie de gynécologues sont faussement rassurés
par l’indication de la césarienne. Ce qu’il faut savoir,
c’est que le taux de mortalité maternelle et fœtale et le
taux de morbidité, (les complications qui surviennent
chez la mère et chez le bébé) est beaucoup plus élevé que
pour l’accouchement par voie naturelle. Ainsi, l’idée de
faire la césarienne pour éviter les complications est tota-
lement fausse. C’est une fausse assurance.
Qui donne cette fausse assurance aux médecins
gynécologues ?
Il y a l’environnement. Mais il y a aussi certains
médecins qui pensent que la césarienne protège mieux
que l’accouchement par voie naturelle. Il y a certains
gynécologues qui réfléchissent comme ça, mais cette
idée est totalement fausse.
La peur du médico-légal. Pourquoi ? Quand il y a un
accouchement par voie naturelle qui conduit à une com-
plication, qu'elle soit maternelle ou fœtale, on vous
reproche de ne pas faire une césarienne. Mais si on fait
une césarienne, même s’il y a des complications, le
médecin se dit qu’il doit tout essayer.
Pourquoi cette peur ?
C’est le choix de l’expert qui pose problème, notam-
ment lorsqu’il n’est pas dans le domaine de la gynécolo-
gie-obstétrique. On doit désigner un expert de gynécolo-
gie-obstétrique pour traiter une affaire qui relève de la
gynécologie.
Les femmes d’avant étaient-elles mieux préparées
que celles d’aujourd’hui ?
Les femmes d’avant ne connaissaient pas ce qu'est la
péridurale ou l’accouchement sans douleur. Toutes les
femmes de cette époque-là étaient préparées psychologi-
quement pour des accouchements douloureux. Par ail-
leurs, actuellement, certaines femmes se comparent à
celles qu'elles voient sur les réseaux sociaux et à la télé-
vision, concernant l’accouchement sans douleur. Pour les
femmes d’aujourd’hui, quand il y a des contractions, il y
a cette agitation et puis un retentissement sur le climat de
la prise en charge globale.
Le médecin doit-il respecter le choix de la
patiente qui exige la césarienne ?
Non ! Pour moi, quand je reçois une patiente qui exige
une césarienne, alors qu’il n’y a aucune indication médi-
cale pour cela, je lui dis que je ne peux pas la faire, mais
que vous pouvez voir un autre gynécologue. Généralement
dans les structures publiques, on n'opte pour les césa-
riennes que lorsqu’il y a une indication médicale. Pour les
cliniques privées, il y a certains médecins qui acceptent
de les faire. Pour quelles raisons ? Premièrement, les
honoraires pour les césariennes sont plus élevés, alors
que pour l’accouchement par voie naturelle ça paie moins
et la surveillance peut durer plusieurs heures. Alors que
la césarienne est une affaire de minutes et c’est mieux
rémunéré. Cela n’est pas spécifique à tous les gynécolo-
gues. Mais il y a certains qui réfléchissent comme ça.
Qu’en est-il des grossesses qui se font à un âge
avancé ? Les césariennes pourraient-elle dans ce cas
PHOTO : H. LYES
éviter la mortalité fœtale et maternelle ?
Pour les grossesses qui se font à un âge avancé, la
femme risque d’avoir des pathologies associées à la
grossesse (diabète gestationnel, hypertension arté-
rielle…), à ce moment-là, la grossesse devient à
risques. Mais cela n’est pas en rapport direct avec l’âge
de la femme, mais avec les maladies associées chez la
femme âgée. Donc, le taux de césariennes chez les
femmes âgées est beaucoup plus important que chez les
femmes d’un âge moyen. Dire que la césarienne peut
donner plus de chances pour sauver la femme et son
bébé est faux. Tout accouchement fait par césarienne
comporte plus de risques que l’accouchement par voie
naturelle. Si on prend 100 femmes ayant accouché par
voie naturelle et 100 femmes par césarienne, ces der-
nières vont faire plus de complications. C’est évident.
Les complications dues aux césariennes peuvent
mettre en danger la vie de la mère : exemple, une
femme qui fait une césarienne à plus de risques de faire
un placenta accreta (le placenta qui rentre dans l’utérus,
et qui ne se décolle pas à l’accouchement). C’est mor-
tel. Cette complication est en rapport avec l’antécédent
de césarienne qu’a subi la patiente. Une femme qui fait
une césarienne a des risques même lors des grossesses
ultérieures. On a remarqué ces dernières années que le
taux de placenta accreta augmente. Il est en rapport
direct avec l’inflation de taux de césariennes. L’une des
principales thématiques qui retient l’attention des spé-
cialistes lors des congrès est la césarienne. On doit
arriver à une désescalade chirurgicale.
Djedjiga Rahmani
COUP
D'ŒIL Jeudi 24 janvier 2019 - 14
N° 214

AU PIED DE LALLA KHEDIDJA, PERCHÉE À 1478 MÈTRES D’ALTITUDE

TIKJDA étale ses charmes

à ses visiteurs
La station se trouve au pied de
Lalla Khedidja, l‘un des plus hauts
Un reportage photo de Lyes Habache sommets d‘Algérie, trônant à plus de
2300 m sur la vallée

La station climatique de Tikjda (est de

Bouira), perchée à 1478 mètres d’altitude,
a retrouvé son éclat hivernal grâce aux
importantes quantités de neige enregistrées
ces derniers jours. Notre photographe, Lyes
Habache, nous en rapporte quelques clichés.

La route, qui monte, continue jusqu‘à

Aswal, zone frontalière entre les
wilayas de Bouira et de Tizi Ouzou, à
quelque 1800 mètres d‘altitude. La
chaussée se rétrécit à mesure que
l’on s’y engouffre

Dès les premiers flocons

de neige tombés, des
dizaines de visiteurs
affluent sur les lieux,
bravant le froid, pour y
admirer le paysage

La gestion de la
station climatique est
confiée au ministère
de la Jeunesse et des
Sports par le biais du
Centre national des
sports et loisirs de
Tikjda (CNSLT). En
plus de la gestion de
l’auberge, le CNSLT
C’est aussi l’occasion permet aussi de
de s’offrir quelques s’adonner aux sports
moments de détente d’hiver en toute
sécurité

La station a vu ses nuitées quadrupler en un peu plus de 10 ans. La région ayant eu à vivre des heures sombres durant les années de terrorisme, elle a été réhabilitée grâce
à un ambitieux programme de restauration, ainsi qu'aux efforts des acteurs locaux pour la promotion du tourisme. Elle est devenue ainsi une adresse privilégiée pour les
adeptes d’escalade et de randonnée

COLLOQUE SUR L’ŒUVRE DU «REBELLE» À TIZI OUZOU
Matoub, de la chanson populaire
à la chanson engagée
● L’université Mouloud Mammeri a attribué un prix de la mémoire à la famille de l’artiste disparu.
L
’œuvre du chantre kabyle
Matoub Lounès est au
centre des débats depuis
hier, à l’université Mou-
loud Mammeri de Tizi
Ouzou (UMMTO), à l’occasion d’un
colloque national sur le «rebelle», qui
se tient à l’auditorium du campus de
Hasnaoua, à l’initiative du Départe-
ment de langue et culture amazighes
(DLCA). Les intervenants essayent
de décortiquer, sur diverses approches
scientifiques, le travail poétique de
l’artiste disparu. Ainsi, Dr Koussai-
la Alik, maître de conférences au
DLCA, a donné une communication
sur l’œuvre poétique et musicale de
Matoub. Le chercheur a parlé de la
chanson populaire et de la chanson
engagée dans le parcours du défunt
chantre. De son côté, Pr Moussa Ima-
razene, doyen de la faculté de langues
et lettres de l’UMMTO, a évoqué «les
écarts et la rébellion dans le texte
poétique de Matoub». Pour sa part,
Pr Mohand Akli Salhi et Dr Ramdane
Achour du DLCA, se sont intéressés
● Une fois par an, Parkes, localité minière endormie dans le vaste arrière-pays australien, prend des allures de «Graceland» pour célébrer
le «king»: des légions d’Elvis débarquent, vêtues de combinaisons en lamé et dégoulinant de sueur sous leur moumoute.
L e Festival Elvis de Parkes attire
pendant cinq jours dans cette zone
rurale des dizaines de milliers de fans
arrivés à bord du «Elvis Express» ou
du «Blue Suede Shoes Express». Il se
vante d’être le plus grand événement
consacré à la superstar américaine de
tout l’hémisphère Sud. La métamor-
phose de la ville va au-delà de l’inso-
lite. D’après les organisateurs, les 27
000 festivaliers ont généré cette année
13 millions de dollars australiens (8,2
millions d’euros) de retombées pour
l’économie locale. «C’est tout sim-
plement dingue», dit à l’AFP Andrew
Porter, propriétaire du North Parkes
Motel, commentant l’afflux croissant
de visiteurs. «C’est devenu de plus en
plus fréquenté au fil des années. Cela a
aidé toute l’économie». Elvis Presley,
né le 8 janvier 1935 et mort en 1977 à
42 ans, ne s’est jamais rendu en Aus-
tralie. Le festival se tient depuis 1993
en janvier, au plus près de la date de
son anniversaire, quand les tempéra-
tures de l’été austral dépassent allégre-
ment les 40 degrés. Ce qui ne décou-
rage pas les amateurs : les chambres
d’hôtel sont réservées des années à
l’avance, les sites dédiés débordent de
caravanes et les terrains de sport sont
hérissés de toiles de tentes.
PLEIN D’ARGENT
«Beaucoup de gens viennent ici et
dépensent un gros paquet d’argent. Je
sais que c’est la vérité», raconte Elvis
Lennox, qui s’appelait jadis Neville
Steven et possède une vaste collection
de souvenirs qu’il expose dans son
musée privé. Comme de nombreuses
localités de l’intérieur aride et riche en
minerais de l’immense île-continent,
Parkes est né quand on y a découvert
de l’or. La ville, située à environ 300
El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 16
Un colloque rendant hommage à l’œuvre monumentale de Matoub Lounès
aux usages syntaxiques particuliers
et aux aspects esthétiques dans la
poésie du rebelle. Amar Laoufi, ensei-
gnant à l’université de Bouira, a traité
une thématique liée aux fonctions de
FESTIVAL «ELVIS» DE PARKES (AUSTRALIE)
«Viva le king»
Ils se lèvent à 5h, arrivent à Park à 7h et repartent après les spectacles
à minuit
kilomètres à l’ouest de Sydney, a éga-
lement prospéré grâce à l’agriculture.
Mais dans les années 1990, les régions
rurales se sont mises à péricliter, les
emplois agricoles sont devenus plus
rares et le nombre d’habitants a chuté.
Pour essayer de trouver des clients
au creux de l’été, quand les habitants
fuient vers la côte pour échapper à la
chaleur, les restaurateurs Bob et Anne
Steel, 77 et 75 ans aujourd’hui, ont
ONCI
Mourad Ouadahi, nouveau directeur
■ Le ministre de la Culture, Azzedine
Mihoubi, a nommé, mardi, Mourad
Ouadahi au poste de directeur général de
l’Office national de la culture et de
l’information (ONCI), en remplacement de
Lakhdar Bentorki, qui occupait ce poste
depuis plus de 20 ans, a indiqué un
communiqué du ministère.
Agé de 48 ans, M. Ouadahi était, avant
cette nomination, directeur de la Chaîne de
C U LT U R E
PHOTO : EL WATAN
l’ironie dans la poésie matoubienne,
tandis que Rachida Fittas, qui réalise
une thèse de doctorat sur le «rebelle»,
a présenté une communication sur
«Matoub Lounès, entre le vécu et la
PHOTOS : DR
eu l’idée d’organiser une fête d’anni-
versaire pour leur idole. La première
édition avait attiré 200 participants.
Mais les Steel se sont alors tant amusés
qu’ils ont continué et la municipalité
a fini par soutenir l’aventure. Pendant
la première décennie, le festival n’a
eu que peu d’impact sur l’économie
locale, se rappelle le maire Ken Keith.
Mais l’augmentation de la fréquen-
tation est allée de pair avec celle
radio «Jil FM». A cet effet, M. Mihoubi a
indiqué que la nomination de M. Ouadahi
visait à «insuffler une nouvelle dynamique
aux établissements relevant du ministère»
et à «exploiter de nouvelles compétences
ayant fait leurs preuves dans des postes de
responsabilité». A sa création en 1998,
l’ONCI s’appelait Centre national de la
culture et de l’information.
création». Par ailleurs, lors de l’ouver-
ture des travaux de cette rencontre
scientifique, l’UMMTO a attribué
le Prix de la mémoire à la famille de
Matoub Lounès, en présence du wali
de Tizi Ouzou, Abdelhakim Chater,
du président de l’APW, Youcef Aou-
chiche, et du recteur de l’UMMTO,
Ahmed Tessa. Ce dernier a souligné,
en outre, que l’œuvre de Matoub fait
l’objet d’une attention particulière
chez des étudiants et enseignants
de l’université de Tizi Ouzou dans le
cadre de leurs travaux de recherche.
Malika, la sœur du «rebelle», a déclaré
que ce Prix de la mémoire est l’abou-
tissement du combat de Lounès, qui
avait, à travers ses chansons, salué
l’introduction de tamazight dans l’en-
seignement supérieur. Saïd Chemakh,
président du comité scientifique de ce
rendez-vous, a estimé que ce genre de
rencontres permettent de revisiter un
grand artiste, qui est Matoub Lounès
dont l’œuvre mérite d’être étudiée et
décortiquée lors des colloques, aussi
bien au niveau national qu’interna-
des revenus. Des villes jusqu’à deux
heures et demie de route profitent
de l’aubaine, proposant chambres et
transport aux festivaliers restés bre-
douilles à Parkes même.
«L’APPEL D’ELVIS»
«Ils se lèvent à 5h, arrivent à Park à
7h et repartent après les spectacles
à minuit. C’est éprouvant mais ils le
font. C’est Elvis lui-même qui les ap-
pelle», dit M. Lennox à l’AFP. D’après
le gouvernement de Nouvelle-Galles
du Sud, 43 millions de dollars austra-
liens (27 millions d’euros) devraient
être injectés cette année dans la région
en général, une manne inespérée en
pleine période de sécheresse grave.
Les habitants de Parkes travaillent
toujours dans les mines, l’agriculture
et la logistique des transports. Mais
le festival a donné un coup de fouet à
l’industrie des services ainsi qu’à la
population. Ces dix dernières années,
le nombre d’habitants a augmenté de
4%, à 12 000 âmes, selon le Bureau
australien des statistiques. Une situa-
tion qui tranche nettement avec le vécu
d’autres localités rurales. Parkes est un
modèle pour les régions agricoles qui
APS
tional. D’autre part, notons que la
veille, Malika Matoub avait animé
une conférence de presse à la Maison
de la culture Mouloud Mammeri de
Tizi Ouzou, où elle a annoncé que
parmi les projets de la fondation
figure aussi la création, à partir de
l’année prochaine, d’une bourse de
recherche au profit des étudiants qui
réalisent leurs mémoires et thèses sur
Matoub. «La sélection des bénéficiaires
de cette bourse sera assurée par un
comité scientifique qui sera composé
d’enseignants universitaires», a-t-elle
précisé. Et d’ajouter : «Nous avons
émis des réserves au niveau de l’ONDA
et du ministère de la Culture concer-
nant toute production audiovisuelle sur
Matoub. Tout artiste qui veut reprendre
une chanson de Lounès doit avoir, au
préalable, l’autorisation de la famille
et de la fondation.» Elle a parlé égale-
ment de l’interdiction du film de Bachir
Derrais sur le «rebelle». «Je ne veux pas
qu’un film sur mon frère soit un bouc
émissaire pour régler des comptes», a-
t-elle martelé. Hafid Azzouzi
veulent se réinventer, juge Chris Gib-
son, géographe à l’Université de Wol-
longong. Inspirées de son exemple,
d’autres petites villes ont créé leur
propre événement, comme Trundle,
avec son festival ABBA, ou Kandos,
et son festival Bob Marley, selon le
chercheur, qui a compilé des données
sur 2800 festivals à travers l’Australie.
A Parkes, les visiteurs peuvent assister
à plus de 200 événements en rapport
avec le «King», mais le festival surfe
aussi sur l’amour des Australiens pour
la fête.
IMMORTEL
«On ne se prend pas trop au sérieux»,
commente le maire, vêtu d’une combi-
naison bleu ciel, de lunettes d’aviateur
et d’une perruque banane. La tradi-
tion sportive australienne est aussi à
l’honneur : des dizaines d’Elvis en
combinaison blanche et perruque dis-
putent des matches de rugby avec la
même ferveur qu’ils mettent à boire des
bières. «Le festival honore un artiste
qui n’a jamais visité l’Australie, sans
parler de Parkes, en pleine canicule
d’été, quand ce n’est vraiment pas
confortable de porter des combinai-
sons en polyester», ajoute M. Gibson.
«Ce sens de l’amusement est l’une des
raisons de son succès». Une majorité
de festivaliers ont plus de 55 ans, même
si l’événement attire toujours plus de
jeunes. Les fans sont reconnaissants à
Parkes de maintenir leur idole en vie.
«Des femmes sont venues, les larmes
aux yeux. Je leur ai demandé +Que se
passe-t-il ?+ et elles ont répondu : +Il
n’est pas mort, il est en vie, on peut le
voir ici», s’extasie M. Lennox. «J’ai
dit, +Oui je sais, on essaye de le garder
en vie autant que possible. Il ne mourra
jamais tant qu’on sera vivants+». AFP
 El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 17

C U LT U R E

COLLOQUE INTERNATIONAL SUR LA PENSÉE DE L’INTELLECTUEL MOHAMED

ARKOUN (1928-2010),

Un penseur universel en quête

d’un islam des lumières
● D’éminents chercheurs, onze en tout, sont attendus samedi prochain à Tizi Ouzou pour participer à un colloque international sur la pensée de
l’intellectuel et islamologue algérien Mohamed Arkoun (1928-2010), organisé par l’Assemblée populaire de wilaya (APW).

S
elon le programme dif-
fusé par cette institution
élue, ce rendez-vous scien-
tifique et philosophique,
placé sous le thème «Mohamed
Arkoun, une pensée universelle en
quête d’un islam des lumières», sera
marqué par la présence du président
de la Fondation lslam de France,
Ghaleb Bencheikh, qui inaugurera
le colloque par une conférence sous
le thème «Mohamed Arkoun et la
pensée subversive». Ne pouvant
se rendre à Tizi Ouzou étant pris
par d’autres engagements, le guide
spirituel de la Tariqa Alawiya, l’une
des plus importantes confréries
soufies algériennes, Cheikh Khaled
Bentounes, auteur de nombreux ou-
vrages, dont Pour un islam de paix
et Islam et Occident : plaidoyer
pour le vivre-ensemble, participera
à ce rendez-vous avec un message
vidéo «en hommage à Mohamed
Arkoun», a-t-on appris des organi-
sateurs.
COMMUNICATION DE SA FILLE,
SYLVIE ARKOUN
L’écrivaine et fille du penseur, dé-
cédé le 14 septembre 2010, Sylvie
Arkoun, interviendra dans l’après-
midi de la même journée avec une
conférence intitulée «Les vies de
PHOTOS : DR
quelques remarques sur l’itinéraire
d’une pensée : de Taourirt Mimoun
à la pensé de l’islam».
Suivra la conférence sous l’intitulé
«Prolonger la pensée de Mohamed
Arkoun en questionnant l’inscrip-
tion de l’islam dans les sociétés
européennes contemporaines», de
Abdelhafid Hammouche, profes-
seur des universités (Lille, France)
et enseignant-chercheur en socio-
logie, anthropologie et ethnologie,
auteur de travaux sur l’immigration
et les relations interculturelles et
pratiques religieuses. Walid Lag-
goune, professeur des universités
en droit public (université d’Alger),
s’intéressera au «Statut institution-
nel du religieux, entre raison isla-
mique et raison juridique».
Au deuxième et dernier jour de
ce colloque, il est programmé des
communications sur les thèmes
«Au-delà de l’islam, Mohamed
Arkoun, savant et penseur univer-
sel», par l’anthropologue et spé-
cialiste de la culture berbère, direc-
trice des recherches à l’Ecole des
hautes études en sciences sociales
(France), Tassadit Yacine, «L’intel-
lectuel : vecteur de l’objectivité et
de la rationalité dans la société»,
par le docteur en psychologie et
sciences de l’éducation (université
mologue et chercheur en soufisme,
et Mohamed Benbrika, docteur en
philosophie (université d’Alger),
présenteront, respectivement, des
communications sur «L’intelli-
gentsia et intellectuels algériens à
l’épreuve de la pensée de Mohamed
Arkoun», «Lecture préliminaire de
l’approche d’Arkoun sur le texte
coranique» et «Pensée philoso-
phique et religieuse de Mohamed
Arkoun».
Ce colloque, qui devait se tenir
en novembre, puis en décembre
derniers, a été reporté aux 26 et
27 de ce mois de janvier, par souci
de réunir des spécialistes et des
chercheurs dans des disciplines en
relation avec l’œuvre d’Arkoun,
auteur de plusieurs ouvrages qui
appellent à une interprétation cri-
tique de l’islam, notamment l’isla-
mologie et la philosophie, a rap-
pelé le président de l’APW, Youcef
Aouchiche. Ce colloque sera une
occasion pour mettre en exergue
l’apport de l’œuvre de cet histo-
rien, islamologue et philosophe,
natif du village Taourirt Mimoune
de la commune d’Ath Yenni, à la
pensée universelle. Il abordera les
différents aspects de l’œuvre de ce
professeur émérite d’histoire de la
pensée islamique, militant actif du

Mohamed Arkoun, derrière l’intel-
lectuel, l’homme». Cette commu-
nication sera suivie par celle de
Zineb Ali Benali, professeur émé-
Ce colloque mettra en exergue l’apport de l’œuvre de cet historien, islamologue et rite des universités (Paris 8, France)
philosophe, natif du village Taourirt Mimoune, de la commune d’Ath Yenni, à la sous le thème «Mohamed Arkoun,
pensée universelle
de Tizi Ouzou), Abderrezak Idir.
Des spécialistes, dont Aïssa Kadri,
professeur émérite des universités
(Paris 8), Saïd Djabelkhir, fonda-
teur et coordinateur du cercle des
lumières pour la pensée libre, isla-
dialogue interreligieux, qui plaidait
«pour un islam repensé» dans le
monde contemporain, en récusant
toute manipulation des textes reli-
gieux à des fins idéologiques.
APS

■ RENCONTRE-DÉBAT
Librairie Média-Plus
32, rue Abane Ramdane, Constantine
Samedi 26 janvier 2019
14h-16h.
Rencontre-débat : à l’occasion de la
parution de la revue de critique
littéraire Fassl, la librairie Média-
Plus organise une rencontre-débat
autour du numéro zéro, avec Maya
Ouabadi (fondatrice de la revue) et
Salah Badis (auteur /contributeur)
■ THÉÂTRE
Théâtre national algérien
Square Port-Saïd
Jeudi 24 janvier 2019 à 18h00
Pièce théâtrale Macbeth
Texte : Eugène Ionesco
Mise en scène : Ahmed Khoudi
Production : Théâtre national
algérien
vendredi 25 janvier 2019 à 10h30
Spectacle pour enfants Timthal el
Hazine
Texte : Ali Tamerte
Mise en scène : Abbes Med Islem
Production : Théâtre régional de
Guelma.
vendredi 25 et samedi 26 janvier
2019 à 17h00
Pièce théâtrale Macbeth
Texte : Eugène Ionesco
Mise en scène : Ahmed Khoudi
Production : Théâtre national
algérien
Samedi 26 janvier 2019 à 10h30
Conférence de presse «Nathan le
sage».
Mardi 29 janvier 2019 à 14h30
Spectacle pour enfants Sadiq el Bia/
L’ami de l’environnement
Texte de Sid Ali Bouchafa
Mise en scène : Houcine Kinani
Production : Théâtre national
algérien
Mercredi 30 et Jeudi 31 janvier 2019 à
18h00
Pièce théâtrale Slimane Eluk
Adaptation Mahieddine Bachtarzi,
depuis le Malade imaginaire de
Molière
Mise en scène : Abdelkrim Beriber.
Production : Théâtre national
algérien
■ MUSIQUE
INSTITUT FRANÇAIS
7, rue Hassani Issad - 16000 Alger
Téléphone : 213 (0) 21 73 78 20/21
Télécopie : 213 (0) 21 73 21 25
*Concert d’Amancio Prada, en
partenariat avec l’Institut Cervantès.
Jeudi 24 janvier 19h 30 à la salle Ibn-
Zeydoun (Office Riadh El Feth).
Billetterie : 500 DA
Location des places, sur place .
BLOC- NOTE
Amancio Prada, musique, voix,
guitare, vielle
Cuco Pérez, accordéon
Opéra d’Alger Boualem Bessaïeh
* Samedi 26 janvier 2019 à 10h00
Concert donné par l’Orchestre
symphonique de l’Opéra d’Alger,
sous la direction du maestro Amine
Kouider, intitulé «Enfance en
musique», en collaboration avec le
ministère de l’Education nationale
* Dimanche 27 janvier 2019 à 19h30 :
Concert symphonique intitulé
«Symphonie du Nouveau Monde »
avec la participation du soliste
Yacine Kheddaoui (Guitare).
www.operaalger.dz
■ CINÉMA
La Bataille d’Alger, un film dans
l’histoire, le dernier film de Malek
Bensmaïl, continue sa tournée
mondiale. Il sera présenté à Genève
les 24 et 25 janvier 2019, dans le
cadre du Festival Black Movie, qui
fêtera son vingtième anniversaire.
Malek Bensmaïl prendra
part à une table ronde sur le thème
«Cinéma et Histoire». Le film sera
également présenté toute la
semaine au cinéma le Grütli. Une Epanouissement»
table 20h30 : Ils ont réussi, ils
ronde réunira sociologues et témoignent, ils nous inspirent… Des
spécialistes de l’histoire du cinéma. intervenants de différents profils
Thomas Aïdan, directeur de la nous dévoilent le secret de leur
rédaction de la revue Septième réussite.
Obsession sera le modérateur de PLACE AUX PETITS !
cette table ronde. Animation destinée aux enfants
19h00 : La Fourmi et la Cigale
■ EXPOSITION Connaissez-vous la fable de La
Suite au succès aux Ateliers Fontaine La Cigale et la Fourmi
sauvages, Zahia vous invite à découvrir une
l’exposition «Rien de personnel» nouvelle version de l’histoire à
de l’artiste italien Claudio Burei travers la fable de Françoise Sagan.
se poursuit à l’Institut culturel italien Les fables de La Fontaine
d’Alger. Aujourd’hui
L’exposition est ouverte tous les
jours sauf le samedi, de 10h à 17h00,
le vendredi de 10h à 13h.
■ LA NUIT DES IDÉES 2019
- Programme
23 activités dans 14 lieux à Alger
Du jeudi 31 janvier à 18h00 au
vendredi 1er février à 2h00
Jouez avec Zahia et découvrez la
Entrée libre
fable mystère, le jeu des morales,
Institut français d’Alger, de 18h 00 à
fables réelles ou fables fantaisies ?
00h 00
21h00 : Découvrez le livre innovant
Rencontre à la médiathèque
de Wakatoon : Le père Noël est en
Je prends en main mon présent pour
retard
un avenir meilleur :
Tournoi de jeux vidéo dans l’ «espace
19h00 : L’éducation à l’ère de la
image et son» de l’Institut français
technologie
d’Alger
19h45 : Evaluer ses compétences …
De 19h30 à 21h00 et de 22h à 00h00
Analyser sa personnalité pour
: Vous aimez jouer ? Vous aimez vous
construire son futur
divertir ? Venez participer à notre
par Amina Belharizi, psychologue,
tournoi de jeux vidéo sportifs au
fondatrice de «Wissal
niveau de l’espace «Image et son».

À ALGER
Entreprise Immo Bail
vend sur plan
bâtiment R+4 avec cour
250m2 sur terrain 600m2
(20m x 30m)
bâtiment composé de :
❒ 06 logts F4 (120m2)
avec suite familiale.
❒ 02 logts F5
(duplex 170m2) avec suite
familiale + 2 sdb + 2 WC
et 2 terrasses de 30m2.
Chaque logts à un garage
voiture de 23m2 (6.5m
x 3.5m) et 4 places au
niveau de la cour.
Tél. : 0549 008 003
VENTE
D’APPARTEMENTS
AG vd F3 Ain Naâdja 1430u.
Tél. : 0540 846 306
AG vd F3 F4 Garidi 1920u.
Tél.: 0540 846 306
AG vd F3+ terrasse Coope-
mad nord. Tél. : 0550 293
244
VD F3 transf F4+ terrasse
Coopemad nord pas de vis-
à-vis. Tél. : 0657 675 595
AG LA COMÈTE vd F3 1er
ét. rue Danton+ F3 4e ét.
Saint Augustin nécessite
des travaux+ F2 Réda Hou-
hou. Tél. : 0673 323 655
AG LA COMÈTE vd F3 3e ét.
Sacré Cœur+ F4 2e ét. rue
Charras+ F6 4e ét., rue
d’Isly+ F3 3e ét. Boulevard
V. Tél. : 0673 323 655
AG LA COMÈTE vd F4 2e
étage Staouéli avec box 1
voiture. Tél. : 0673 323 655
VD joli F3 1er étage promo-
tion cité clôturée Dély Ibra-
him Hai Bina pas de vis-à-
vis. Tél. : 0794 437 516
AG vend des apparts Ali-
cante Benidorm San Juan.
Tél. : 0550 432 324
H-STREET vend F3 90m2
Hydra. Tél. : 0555 693 987
EL ACHOUR vd F3, F4, F5
standing avec ascenseur.
Tél. : 0551 757 788
VEND magnifique duplex
256m2 Said Hamdine. Tél. :
0561 778 155
VEND beau F3 88m2 Said
Hamdine. Tél. : 0561 778
155
VEND F3 aux Sources. Tél. :
0561 778 663
VEND F4 Les Sources
122m2 n/promotion. Tél. :
0561 778 155
VEND magnifique F4 Said
Hamdine. Tél. : 0561 778
663
VEND très beau F5 en sim-
plex ou en duplex. Tél. :
0561 778 663
VEND superbe F4 haut
standing aux Sources. Tél. :
0561 778 663
VEND F4 à Hydra très
moderne dans une rési-
dence chic et contempo-
raine. Tél. : 0561 778 663
VEND très beau F4 Dély
Ibrahim 132m2. Tél. : 0561
778 155
A RÉSIDENCE vend F3 1er
étage Bobillot Alger 85m2.
Tél. : 0560 066 918
LA RÉSIDENCE vend F3
70m2 à Abou Nouas Hydra.
Tél. : 0560 066 918
LA RÉSIDENCE vend F5
227m2 au bd Bougara 8e
étage vue à couper le
souffle sur la baie d’Alger.
Tél. : 0550 415 938
HYDRA PARADOU vend
très beau F4 380m2 neuf
jolie terrasse fleurie vue
dégagée magnifique cui-
sine équipée 3e ét. avec asc
et gge 2 voitures. Tél. :
0798 130 651
DÉLY IBRAHIM Hai El Bina
vend magnifique duplex
neuf 170m2 en F4 tout
équipé avec jolie terrasse
et gge 2 voitures. Tél. :
0798 130 651
DAR DIAF vend F3 F4 F5 h.
standing. Tél. : 023 37 10
28/69
VEND F3 F4 à Chéraga. Tél.
: 0770 994 104
STAOUÉLI vend F3, F4
146m2. Tél. : 0770 994
109/04
VEND F3 à Chéraga 92m2.
Tél. : 0770 994 109
VEND F5 à Chéraga 155m2.
Tél. : 0770 994 109
CHÉRAGA vend F3 F4 F5.
Tél. : 0770 994 109 - 023 37
10 28/69
STAOUÉLI vend F4 166m2,
F3 Tél. : 0770 994 104/09
AG vd F4 138m2 2e ét. Beni
Messous résidence Les Pal-
miers acte livret prix
2500u. Tél. : 0558 113 272
VD F2 Blida Centre. Tél. :
0550 233 305 - 0550 455
607 - 0771 977 051
F3 111m2 6e ét. B. M’hidi
(nécessite travaux) 1500u.
Tél. : 0555 476 432
VD F4 90m2 2e ét. Ain
El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 18
PUBLICITÉ
AFFAIRE A SAISIR
Société de promotion immobilière vend
des logements
En VSP F3 F4 F5 R+5 & duplex,
résidence clôturée et gardée
à Bourouba w. Alger.
Tél. : 0560 170 049
0560 170 168 - 021 262 571
Naâdja. Tél. : 0771 988 193
AIN BENIAN vd F4 180m2+
terrasse vsm. Tél. : 0795
008 140 Ag
S. CŒUR vd F1 moderne
30m2. Tél. : 0795 008 140.
Ag
VD des appartements en
Espagne. Tél. : 0541 213 503
AG vd F3 Ghermoul Alger c.
Tél. : 0664 199 199
BOUZARÉAH cité CNEP
Fonton à côté Gendarmerie
F5 1er ét. 115m2 prix 1720u.
Tél. : 0790 059 754 Ag
SOUDANIA F4 promo
achevée, 115m2+ box cuis
équipée, chauff cent acte
2250u. Tél. : 0550 053 026
Ag
SOCIÉTÉ de promotion
immobilière commercialise
des appartements de haut
standing à Chéraga dans
une résidence gardée. Tél. :
0559 122 101
URBA 2000 F3 refait top+
immeuble 100m2 3500u.
Tél. : 0550 053 026 Ag
VD F2 47,7m2 Bordj El Kif-
fane 1er étage. Tél. : 0556
077 810
VENTE DE VILLAS
AG vd villa Vieux Kouba
SNS 10 000u. Tél. : 0540
846 306
AG vd villa à démolir
Birkhadem 6,5MDS. Tél. :
0540 846 306
AG vd R+1 comm 2 f Ben
Omar. Tél. : 0771 654 203
AG VD R+2 F8 v mer Pano-
rama. Tél. : 0550 293 244
VD belle villa avec piscine
Kouba La Cadat. Tél. : 0550
264 291
P. vd villa 1012 m2 Kouba
centre. Tél. : 0557 462 384
VEND villa R+3 avec jardin
sup 390m2 Rouiba Alger.
Tél. : 0551 307 316
LA RÉSIDENCE vend une
belle villa à la Perouse che-
min des Ruines pieds dans
l’eau 1500m2 + bâtisse à
démolir avec vue panora-
mique sur mer et le port
quartier résidentiel. Tél. :
0560 066 918
O. MENDIL Birtouta villa
rdc 200/420m2 2500u. Tél.
: 0550 053 026 Ag
PART vend villa à El Biar
sur le grand Bd Ali Khodja
bien placée 15 mètres de
façade 2 garages plus un
magasin pour habit ou cli-
nique ou école ou société
etc. la surface 384m2 le
prix 23 MDS nég. Tél. : 0783
832 296
BEN AKNOUN vd villa t
bien placée résidence. Tél. :
0553 298 322
VD villa 400m2 3 façd R+2
Khraïssia+ villa 400m2
avec piscine top à Chéraga
en face hôtel El Amir. Tél. :
0559 809 989
VENTE DE TERRAINS
VD MOSTA 4 ha vignoble.
Tél. : 0774 024 279
VD ter 670m2 Ben Aknoun
acte. Tél. : 0549 846 801
AG vd 2400m2 SNTR
6800m2 Koléa bdr. Tél. :
0550 293 244
VEND terrain 4000m2 ZI
Issers w. 35 clôturé+ 2
façades+ hangar 720m2
fini acte+ LF. Tél. : 0770 707
575
VD 2000, 5000, 10 000, 20
000, 50 000m2 ZI Rouiba,
Baraki, Blida B. Ali, Koléa,
O. Smar. Tél. : 0550 457
659
AG INFOGÉNIE vd 350m2
Les Vergers 2 façades. Tél. :
0661 506 403
VD ter 1800m2 2 façades
acte LF individuel Birtouta
centre. Tél. : 0552 576 587
TESSALA EL MERDJA vd
6ha + 2ha 5000m2 R+2.
Tél. : 0795 008 140. ag.
TIXERAÏNE vd 280m2
résid. Tél. : 0795 008 140
Ag
PART. vd 50 lots à Oued
Goussine Beni Haoua à
proximité de la plage idéal
pour construction maison
de vacances acte notarié.
Prix raisonnable. Tél. : 0671
580 387 - 0770 458 865
PART. vd 28 lots à Béni
Haoua situés au centre-ville
et à 150 m d’une belle
plage + acte et livret fon-
cier indiv. + permis const.
Tél. : 0696 379 689 - 0770
458 865 - 0671 580 387
PART. vd 30 lots à Cher-
chell avec très belle vue sur
mer+ acte notarié LF+ CU
R+2 25 000DA/m2. Tél. :
0696 379 689 - 0770 458
865 - 0671 580 387
VEND lots de terrain
200m2 et 300m2 toutes
commodités à Zemmouri
Ben Younes. Tél. : 0772 101
679
VD terrain Kheraissia p/
timbre gaz électricité. Tél. :
0542 056 453
VD ter 420m2+ acte
Mahalma. Tél. : 0792 051
337
VENTE DE LOCAUX
VEND local Ain Naâdja
35,2m2. Tél. : 0771 680 450
- 0676 227 497
VEND magasin au centre
ville d’Oran L. B. M’hidi au
plus offrant. Tél. : 0771 800
918
LOCATION
D’APPARTEMENTS
AG loue F3 Kouba F3 Pano-
rama. Tél. : 0550 293 244
GALLIÉNI bd Bougara F3
top 85m2+ terrasse vue sur
mer+ park chauff-central
10u fixe. Tél.: 0550 053 026
DIDOUCHE M. côté RCD joli
F3 80m2 5,5u f. Tél. : 0790
059 754 ag
LOUE nv/v F4 Patrimoine
70 000 DA. Tél. : 0559 525
202
AG LA COMÈTE loue F6 vue
s mer Dr Saadane+ F3
Rabah Noël. Tél. : 0673 323
655
LOUE F4 Garidi. Tél. : 0561
798 962
AG loue F3 Bd Bougara vue
sur mer semi-meublé
75m2. Tél. : 0550 477 708
AG loue appart F4 120m2
niveau de villa Chemin des
Glycines. Tél. : 0550 477
708
AG loue F4 200m2 Val
D’Hydra. meublé gge. Tél. :
0555 693 987
LA RÉSIDENCE loue F3
100m2 à Sidi Yahia meublé
ascenseur et parking 120
000 DA. Tél. : 0550 415 938
Le 16 février 2014, déjà
VEND
deux ans que tu nous as
TERRAIN
quittés à jamais cher et
regretté petit frère
Ghanes Arezki
500m2 acte dit
à
KikiOuled Moussa
Que Dieu le tout
zone industrielle
puissant t’accorde Sa
pièces détachées.
Sainte Miséricorde et
t’accueille en son vaste
Paradis.
Tél. : 0556 846 113
LOUE des F2 Sidi Fredj
toutes équipés 3u la
semaine. Tél. : 0551 369 774
HYDRA loue studio meu-
blé. Tél. : 0795 008 140 Ag
PROX D. Mourad loue F3 2e
étage. Tél. : 0795 008 140
Ag
F3 1er ét. BEZ 4,5u, joli F4
meublé Kh. Boukhalfa 10u.
Tél. : 0555 476 432
F2 Bd V 4u. F4 Débussy 8u.
Joli F1 meublé Audin 7u.
Tél. : 0555 476 432
LOUE F4 160m2 niveau
villa en face Fac Dély Ibra-
him. Tél. : 0559 809 989
LOCATION
DE VILLAS
LOUE belle villa avec pis-
cine à Poirson. Tél. : 0550
264 291
PA R T. l o u e v i l l a
Birkhadem toute équipée
piscine Hammam. Tél. :
0555 352 616
LOUE villa 400m2 R+2 3
faç côté hôpital de Kouba,
gare routière tte com. +
villa R+1 avec piscine D.
Ibrahim 300m2 top. Tél. :
0559 809 989
LOUE villa R+1 500m2 ave-
nue prin cité Naimi Blida
garage jardin accès facile
autor. Tél. : 0793 401 117
LOCATION
NIVEAUX
DE VILLAS
P. loue nv F5 colonial
Hydra. Tél. : 0555 453 191
HYDRA loue niv F5 indé-
pendant+ gge 2 v. cité PTT.
Tél. : 0552 293 499
LOCATION
DE TERRAIN
LOUE 5000m2 clôturée ZI
D. Beida Baraki. Tél. : 0550
264 291
LOCATION
DE LOCAUX
TAGARIN Scala 2e position
local 40m2 4u. Tél.: 0550
053 026Ag

LO C AT I O N l o c a l a u x
Sources 113m2+ dépôt de
87m2. Tél. : 0561 778 155
LOUE showroom pharma-
cie bureaux banque article
de ménage superficie
180m2 parking 120m2
accès autoroute de Bordj El
Kiffane. Tél. : 0559 560 115
LOUE local+ administration
1600m2 Birtouta. Tél. :
0661 690 384
PROSPECTION
T.-URGT sté cher à louer
hangar 2000m2 à 5000m2
ZI D. Beida, O. Smar,
Rouiba, Baraki, B. Ali, Ché-
raga, Zéralda, Khemis El
Khechna. Tél. : 0550 457
659
AG cherche F3 F4 Hydra
Said Hamdine. Tél. : 0555
693 987
CHERCHE location hangar
pour client urgent Alger
Blida. Tél. : 0556 616 197
AXE BIRTOUTA Boufarik
cher achat terrain 10
000m2 et plus acte l fon-
cier. Tél. : 0553 298 322
ACCESS IMMO cherche villa DIVERS
immeuble terrain hangar
location ou vente. Tél. :
0550 545 189
CHERCHE achat apparte-
ment F3 F4 F5 Télemly Gal-
lieni D. Mourad Audin S.
Cœur Hydra Golf El Biar.
Tél. : 021 74 93 89 - 0795
008 140
URGENT cherche location
un grand F2 ou F3 au Sacré
Cœur Didouche pr burx.
Tél. : 021 74 93 89 - 0795
008 140
URGENT cherche location
appart URBA 2000 résid
Les Pins Alco Bessa El
Djazzy. Tél. : 021 74 93 89 -
0795 008 140
URGENT sté étrangère
cherche location bloc
administratif 1200m2 et
plus avec parking Hydra
Ben Aknoun S. Hamdine.
Tél. : 021 74 93 89 - 0795
008 140
STÉ européenne cher loca-
tion apparts niv std meublé
Hydra environs. Tél. : 0552
293 499
AG EL KARAM cherche loc
F3 F4 D. Ibrahim Chéraga El
Achour Draria. Tél.: 0555
243 958
CHER à louer villa pour
maternelle F12 Said H. Tixe-
SOS
Homme 48 ans demande aux personnes généreuses de l'aider à l'achat
d'une prothèse du pied importée de l'étranger. Dieu vous le rendra.
Tél. : 0552 289 306
El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 19
PUBLICITÉ
LePour
16 renforcer
février 2014, déjà
son équipe
Alger centre. Tél. : 0674 Décès
470 663
deux ans quela tu
médicale,
Les Hamadites
quittés
nous as
clinique
à jamaisdecher
M’sila
et CHERCHE couturière de
Les familles Guerrah Remerciements
regrettéRecrute
petit frère choura Alger centre. Tél. : et Mimouni ont la Opéré avec succès le
Ghanes
A titreArezki dit 16/01/2019 au service
Kiki
permanent 0674 470 663 douleur de faire part Urologie de l’EHU Oran,
❒ Radiologue
Que Dieu le tout
❒ Gastro-entérologue
STÉ p. Alger recrute cuisi- du décès de je tiens à remercier les
puissant t’accorde Sa
❒ Néphrologue nier qualifié avec expé-
❒ Anesthésiste
Sainte réanimateur
Miséricorde et rience hébergement Guerrah Dr Bazzi, Dr Messabih,
assuré. Env. CV par email : le réanimateur M.S.
t’accueille
Prière nousen son vaste
contacter
0561 616 272
Paradis.
au :
recrute1718@gmail.com Tél. Djamila ainsi que toute l’équipe
: 023 20 91 30 née Mimouni médicale, paramédicale,
STÉ p. à Alger recrute survenu dimanche y compris la consultation
raine, environs. Tél. : 0559
622 990 chauffeur hébergement du Dr Ouanzar pour
assuré connaissant wilaya 20/01/2019 à Paris leur professionnalisme et
OFFRES DE SERVICE d’Alger et ses environs. Env et sera inhumée à dévouement.
CV par email :
PRENONS travaux de recrute1718@gmail.com Miramar, Alger. Monsieur Benaziez M.
maçonnerie peinture plom- Tél. : 023 20 91 30
berie chauffage central et
étanchéité. Tél. : 0559 706 DEMANDES Remerciements Remerciements
143 D’EMPLOI Madame Bouda et ses Madame Abdou
enfants de Bir Mourad née Chaffaï,
PREND tous travaux étan- JH SOUDEUR chaudron- ses enfants et
chéité. Tél. : 0549 273 775 Raïs vous prient d'agréer
nier 10 ans d’expérience petits-enfants, les
l'expression de leurs
cherche emploi. Tél. : 0540 familles Abdou,
PREND ts travaux d’étan-
chéité trvx garantis. Tél. :
563 949 sincères remerciements Chaffaï, Hidouci,
0553 253 340 MAÇON général cherche et conserveront toujours Kabbouche,
un souvenir ému de la Soltani,
emploi à la tâche ou jour-
PREND travaux d’étan- Boundouz de
chéité terrasse tuiles avec
nalier prix raisonnable. Tél. sympathie que vous leur
: 0553 978 210 avez témoignée lors du Aïn Beïda remercient tous ceux qui
garantie. Tél. : 0553 082 ont compati à leur douleur et les ont
447 décès de son mari et père
CHEF PÂTISSIER formateur soutenus lors du décès de leur cher
diplômé cherche emploi El Hadj Bouda Abdou Samir
stable. Tél. : 0771 142 657
Bachir - directeur régional SNCF
MARCHAND meubles d’oc- Constantine
PÂT I S S I E R d i p l ô m é e Que Dieu accueille le défunt
casion achat électronique longue expérience cherche - DG des transports Batna
et divers. Tél. : 021 47 64 en Son Vaste Paradis.
emploi stable avec équipe Repose en paix.
77 -0661 51 18 06 respectable. Tél. : 0798 178
VD chaîne fabrication lite- 737 Pensée Pensée
rie. Tél. : 0557 224 617 JEUNE dame cherche Cela fait 40 jours que nous a quittés à Il y a un an
emploi comme agent de jamais notre cher et regretté fils, époux,
LOUE diplôme d’ingénieur
nettoyage. Tél. : 0797 675 père et gendre nous quittait
en génie civile. Tél. : 0668 notre cher et
319 795 663 Ouabadi Amine
à l’âge de 46 ans regretté frère
DAME la cinquantaine laissant derrière lui un immense vide
COURS ET LEÇONS sérieuse grande expérience que nul ni personne ne pourra combler. Zahed
cherche emploi garde- En ces douloureux moments, son
ANCIEN prof lycée Des-
malade. Tél. : 0555 839 784 épouse, ses enfants et les membres des
Mohamed.
cartes et Liad maths/phys
DNB/bac. Tél. : 0554 717 familles Ouabadi et Hafid demandent Ses sœurs, frères, nièces et
SUPERVISEUR HSE cher à tous ceux qui l’ont connu et aimé neveux ainsi que ses amis
324
emploi. Tél. : 0558 399 659 d’avoir une pieuse pensée à sa
mémoire. Que Dieu le Tout-Puissant
et tous ceux qui l'ont aimé
COURS d’anglais pour bac,
Toefl et Ielts. Tél. : 0773 674
PÂTISSIER expérimenté lui accorde Sa Sainte Miséricorde et ont une pensée pour lui en
cherche emploi à Alger. Tél.
988
: 0553 919 505
l’accueille en Son Vaste Paradis. ce jour et prient Dieu de
«A Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons.»
l'accueillir en Son Vaste
AUTOS JF habite à Alger cherche
Repose en paix, Amine Paradis.
PART vd Fiat Fiorino 1.4 km emploi comme assistante
23 000 année 2017 tôle commerciale opératrice en
blanche. Tél. : 0555 857 informatique expérience 17 Pensée Remerciements
999 ans. Tél. : 0555 571 363
Cela fait Les familles
ING. BTPH 20 ans d’exp. maintenant sept Ferhati et Ameur
ACHAT véhicules acciden- ans, le 23 janvier
tés ou en panne. Tél. : 021 suivi projet usine produc d'Alger, d'Aghrib
technico-commercial sou- 2012, que nous et de France, dans
913 562 - 0550 590 360 -
mission cahier des charges a quittés notre l'impossibilité
0771 394 982
expert-consultant cherche cher bien-aimé de répondre
ACHAT véhicule neuf emploi. Tél. : 0551 002 402 père individuellement
-occasion. Tél. : 0661 69 03 véhiculé Ouzid Rabah à tous ceux et celles qui ont compati
84 En ce douloureux souvenir, sa à leur douleur suite au décès de leur
PSYCHOLOGUE clinicienne femme, ses enfants et petits- chère et regrettée mère, grand-mère
OFFRES D’EMPLOI cherche emploi dans enfants demandent à tous ceux
crèche ou école privée
et tante
qui l'ont connu et aimé d'avoir Mme Vve Ferhati Fatma née Ameur
FABRIQUANT de salon environs Kouba, H. Dey. Tél. une pieuse pensée à sa mémoire
cherche tapissier qualifié : 0770 908 377 survenu le 18 janvier 2019, remercient
et prient Dieu le Tout-Puissant
les proches et amis qui se sont joints à
de l'accueillir en Son Vaste
eux pour consoler leur peine.
Paradis.
"A Dieu nous appartenons et à Que Dieu ait son âme et l'accueille en
Lui nous retournons." Son Vaste Paradis.
 El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 20

JEUX - DÉTENTE
HORIZONTALEMENT : 1.Oiseaux passereaux 2.Senteur Quinze sur 15 N°3029
Mots croisés N°3029
de mer. Dévastera. Facteur sanguin 3.Jeu de couleurs. Support Par M. IRATNI
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
de caisse 4.Erasme. Sied. Cardinal de droite 5.Pronom. Qui 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
vient après. Conjonction 6.Article. Formuler. Solution 7. 1
I
Maître de moujiks. Agrandira 8.Teinture pour cheveux. 2 II
Mortelle aimée de Zeus 9.Orient. Ensemble de récits et de
3 III
légendes. Chaton 10.Arbre. Elle coupe le bois 11.Page à sen-
4 IV
sations. Réchauffait le Nil. Flairé. Mini stère 12.Berné.
Resserrait dans un petit espace. Veto russe 13.Plante potagère. V
5
Inocule 14.Douceurs. Brame 15.Frustre. Point de saignée. VI
6 VII
Chardons très épineux.
7 VIII
VERTICALEMENT : 1.On y projette des films classiques 8 IX
2.Mouvementées. Ce qui trouble la sérénité 3.Premier en son X
9
genre. Scamandre. Fatigué 4.Courroies. Ruban d'asphalte. HORIZONTALEMENT
Sonde 5.Au bout de la langue. Plancher de maître 6.Naissance. 10 I- Figure qui consiste à dire le contraire de ce que l'on
Mettra de niveau 7.Sans aucune tenue. Frivole. Fin de verbe 8. pense. II- Cloison - Rectifie . III-Descentes d'or-
11 ganes. IV- Dextérité - Etoffe de soie légère. V- Remet
Extinction de la douleur. Brosses d'orfèvre 9.Dans. Frein pour à un moment ultérieur - Primo. VI- Ville de Syrie -
12 Chaleur divine. VII- . Conjonction - Pierre ou Nico-
un navire. Parties de dame 10.Appelle la harde. Enveloppes des
13 las - Chlore. VIII- Astreint - Mets particulièrement
graines 11.Langage gaélique. Se bidonneront. Sélection 12.Ré- apprécié. IX- Rager. X- Point de vue - Empaumés.
cipient à eau. Habituel 13.Item. Comprend. Terres ceintes 14 VERTICALEMENT
14.Note. Phase lunaire. Points opposés. Produit de mine 15. 1-Qui présentent des traits communs avec. 2-
15
Ebahies. Tressées. Concentration de sodium dans le sang. 3- Marche
vite et beaucoup - Bien distinct. 4- Ile grecque - Fi-
SOL. QUINZE SUR 15 PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : 1. VERTICALEMENT : 1.INSUBORDINATION 2.NOTRE. UE. IMITEE 3. celle. 5- Très médiocres. 6- Le bas des cartes - L'ob-
INCRIMINATION 2.NOUURES. NATIONS 3.STE. ORGIES. ET 4. CUEILLETTE. REIS 4.RU. NL. LIESSE 5.IRREELLES. CLE 6.ME. jet du crime. 7- Roulement de tambour - Drue. 8- Ex-
URINER. ELEMENT 5.BELLE. ANE. SUITE 6.MISS. STE 7.RUELLE. ENSILE. EN 7.ISO. AM. NON. ESTE 8.RENITENTS 9.ANGLES. cès - Bon en adhérant. 9- Précède le capital - Entre
AVERSE 8.DETIENNENT. SA 9.TESSON. IL. TER 10.NIES. INTER. ECUME 10.TAIE. SATIRES. TA 11.ITEMS. NEANT 12.OISEUSES. DE. deux options - Terme de psy. 10- Sans fin.
DEJA 11.AM. SOL. SCENE. EN 12.TIRE. EE. USE. TC 13.ITE. SEM. NAT 13.NO. NITRATE. TE 14.NETTES. EJECTER 15.EST. ECRAN.
SOLUTION N° 3028
ANETH 14.OEILLET. ETNA. EU 15.NES. ENEE. ATTIRE. HUE.
HORIZONTALEMENT
I- SECOURABLE. II- ELONGATION. III- PA - ITN.
Sudoku N°3029
7 3 4
6 2 5 8 7 1 9 3 4 IV- UBU - NIELLE.V- LONGE - SLAM. VI- CRIA -
9 7 4 5 2 3 8 1 6 EPI. VII- REVISER - IE. VIII- ARENES - TL.
REGLE DU JEU 3 1 8 9 4 6 7 5 2 IX-RECITALS. X- ERS - SR - NIE.
2 1 8 Solution
5 3 6 1 9 2 4 7 8 VERTICALEMENT
Une grille est composée Sudoku 1- SEPULCRALE. 2- ELABORER. 3- CO - UNI-
de plusieurs
8 4 5 6 7 précédent
1 4 7 6 3 8 2 9 5 VERS. 4-ONT - GAINE. 5- UGINE- SECS. 6-
8 9 2 7 5 4 1 6 3 RANI - DESIR. 7- AT - ES. 8- BIELLE - TAN. 9-
carrés. Chaque carré
contient tous les chiffres
6 9 8 7 4 5 3 2 1 9 6 8 7 LO - LAPILLI. 10- ENDEMIE - SE.

2 8 9 3 6 7 5 4 1
de 1 à 9. Chaque ligne 4 6 7 1 2 5 7 6 1 4 8 5 3 2 9 Fléchés Express N°3029
comme chaque colonne
contient aussi tous les 9 8 2 3 action de ancienne réfute
fausse tient son
chiffres de 1 à 9. rendre clair Thaïlande
nom de sa
Certains chiffres vous 1 3 2 5 9 endroit
dégarni adoucir
ancien
média
obtenus forme
sont donnés, à vous de
trouver les autres. Pour 3 7 4
cela, procédez par
déduction et élimination. 1 5 7
pas encore
pros
En vous aidant de la définition du mot encadré, com-
Tout Codé N°3029
plétez la grille, puis reportez les lettres correspondant brûla
appel de
Définition aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous détresse
du mot encadré découvrirez le nom d’un personnage célèbre.
argent
Direction de La Mecque, dans la religion islamique.
idem
avant le pas
1 2 3 4 5 6 4 7 6 2 6 8 9 coeur
fleurs
science des d’elle
miment
10 1 8 9 6 8 6 11 6 9 1 7 ovnis

libérer ses
6 9 12 13 3 12 5 12 8 9 1 poumons
V
14 12 15 16 1 9 12 17 1 16 5 myriapode
C
pose
4 8 12 6 7 6 8 6 2 1 7 service
sans retour
1 1 7 7 6 6 5 6 6 4 cours jaune
charges
9 4 18 6 2 6 5 12 7 6 8 9 assistants de bête

grand lac lettre

12 19 3 5 15 6 6 17 9 salé grecque

3 6 9 1 4 12 7 6 5 1 8 vieux do privatif
insulaires
8 3 9 1 12 6 8 9 9 1 12 6
nuança
7 4 7 9 5 6 7 7 1 8 9 7
pas
contaminés
3 5 16 1 8 10 3
arum
15 16 3 3 2
aire de
lancement
SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT : RECLUS - RICHARD HARRIS
SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS : panier de
strontium
HORIZONTALEMENT : FORCEMENT / UNETELLE / CRANERAIT / ER / VS / AIR / NUEES / pêcheur
SOLEN / RU / ESCALES / EH / IM / AMENES / AL / EUE / AUGE / ENSEIGNES / TES / AISE.
VERTICALEMENT : POURRISSEMENT / RNA / ROCHEUSE / SCENE / LA / NEES /
ETERNELLE / AMER / UNE / SAGA / ELAVE / SI / UNI / ENLISER / MAGES / TET / SUC / LESE. Jeux proposés par gym C Magazine

ON VOUS LE DIT
Le ministre de la Santé soutient
le projet de CHU à Chlef
Le forcing fait par les parlementaires de Chlef, en
particulier ceux du RND, du Front Moustakbel et du
MSP, pour doter la wilaya d’un CHU, semble porter ses
fruits. En effet, lors de la visite de travail qu’il a effectuée
avant-hier dans la wilaya, le ministre de la Santé, de la
Population et de la Réforme hospitalière, Pr Mokhtar
Hasbellaoui, a été de nouveau interpellé sur le sujet
par les élus en question. Il s’est dit disposé à appuyer
ce projet, qui s’impose plus que jamais dans ce grand
carrefour du centre-ouest du pays. Ceci d’autant plus que
la région de Chlef dispose d’un nouvel hôpital adapté à ce
besoin et d’une nouvelle université en voie de réalisation
à El Hassania, non loin de l’établissement hospitalier
cité.
Le ministre de la Santé a encore été apostrophé par les
mêmes parlementaires sur les dysfonctionnements
graves du secteur de la santé et les retards considérables
accusés dans l’achèvement des travaux du centre
anticancer de Chlef, du nouvel hôpital de Aïn Merane
et de l’UMC jouxtant l’hôpital de Chorfa. En réponse, le
responsable du département de la Santé a annoncé qu’un
échéancier a été établi pour la réception de toutes ces
infrastructures aussi rapidement que possible. Ainsi, les
livraisons de l’UMC et de l’hôpital de Aïn Merane sont
prévues, respectivement, pour mars et juin 2019, alors
que celle du CAC est fixée pour le premier trimestre 2020.
Il faut rappeler que les travaux de ces projets ont connu
une reprise positive depuis les mesures de relance prises
par le nouveau chef de l’exécutif de wilaya en octobre
dernier.
Des scooters made in Algeria
pour handicapés
Créée en 2006, en partenariat avec des Chinois, la SARL
AS Motors, implantée à Aïn Taghrout, à mi-chemin entre
Bordj et Sétif, est une entreprise ambitieuse qui se
veut une marque algérienne par excellence et compte
contribuer à l’effort économique national en créant une
centaine de postes d’emploi et un réseau de distribution
de 100 points de vente, avec la possibilité de vendre par
facilités ses produits. La SARL offre aux consommateurs
une gamme de scooters trois roues pour handicapés et
des deux-roues à de «justes prix». «Nous tablons sur la
production de 500 à 1000 scooters par jour. A partir de
cette perspective,nous comptons conquérir le marché
africain, que nous considérons propice», a indiqué hier le
directeur lors d’une rencontre avec la presse. L’entreprise
compte acquérir certaines pièces fabriquées par une
entreprise de plastique à Sétif. Pour accompagner cette
petite entreprise, des ingénieurs ont été formés en Chine
et des ingénieurs chinois sont sur place. «L’Algérie est le
seul pays au monde où aucune entreprise étrangère n’a
fait faillite, c’est vraiment l’eldorado. Et nous essayons
de tirer profit du savoir des autres dans un partenariat
gagnant-gagnant», dira-t-il.
Séminaire sur les call center
au parc technologique de Sidi
Abdallah
L’Agence nationale de promotion et de développement
des parcs technologiques a organisé un séminaire sur les
call centers, du 22 au 24 janvier, au parc technologique
de Sidi Abdallah. Le principal objectif de ce séminaire,
destiné aux professionnels du domaine, est de mettre
en exergue les avantages et bénéfices qui découlent
de la gestion optimale et de l’exploitation efficace des
centres d’appel, à travers des conférences, des ateliers
de formation et des partages d’expériences animés
par des experts internationaux venus des Etats-Unis.
Un centre d’appels, ou call center, est constitué d’un
ensemble de postes de travail téléphoniques et de télé-
opérateurs destinés à la gestion de la relation client. Le
centre d’appel peut être en interne, ce sont les salariés
de l’entreprise qui gèrent les appels téléphoniques, ou
externe, l’entreprise confie à un prestataire spécialisé
dans l’accueil téléphonique le traitement des demandes
de sa clientèle ou bien d’effectuer pour son compte des
enquêtes téléphoniques.
El Watan - Le Quotidien Indépendant
Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 61
008 000 DA. Directeur de la
publication : Omar Belhouchet
Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse
- Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er
Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 -
Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www.
El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 21
L’ÉPOQUE
ZAHIR IHADDADEN (1929–2018)
Le brillant parcours
d’un juste
D
evoir de mémoire, devoir de reconnaissance,
tel est l’esprit qui a prévalu lors de la com-
mémoration du premier anniversaire du
décès de l’illustre historien Zahir Ihaddaden, ravi
à l’affection des siens, et à la nôtre, le 20 janvier
2018. Le lycée Frantz Fanon de Bab El Oued, qui
a accueilli cet événement, dimanche, s’y prêtait
pour deux raisons : la première, le message qui y
était émis par les différents intervenants s’adres-
sait aux lycéennes, donc à la nouvelle génération,
à laquelle le flambeau devrait être transmis, si tant
est qu’on le veuille un jour. La seconde, le nom de
cet établissement est celui d’un combattant de la
liberté, Fanon, qui était aussi compagnon de lutte
de Si Zahir, ayant exercé tous les deux au sein d’El
Moudjahid pendant la Révolution. Organisée par
la direction de l’établissement et l’Association
de la Rampe Louni Arezki, cette rencontre a vu
la participation, outre de la famille du défunt, des
lycéennes, ainsi qu’une pléiade d’intervenants,
qui n’ont pas tari d’éloges sur l’itinéraire flam-
boyant et militant du disparu. Mais l’attention a
été attirée par les mots justes et pleins de tendresse
de l’épouse de Zahir, Yamna, qui a ému par sa
sincérité et sa douleur. Tout autant que le message
de sa fille Wafa, plein d’affection et de reconnais-
sance. Les autres discours, émanant des hommes
qui ont connu Zahir de près, comme Lamine
Bechichi, ancien ministre, Salih Benkobbi, ex-
ambassadeur, ou encore Karim Younes, ancien
président de l’APN, ont mis en avant les qualités
tant humaines que professionnelles du disparu,
dont une partie de l’œuvre a été résumée avec
beaucoup de pédagogie par un de ses étudiants, le
Dr Redouane Boudjemaâ. Quant à l’autre docteur,
en communication, Youcef Agoune, il a détaillé la
période où si Zahir préparait sa thèse en France :
le docteur servant de trait d’union entre lui et
Pierre Albert, historien de la presse, dont la répu-
tation est bien établie.
HUAWEI VEUT REVENIR DANS LA COURSE
Y7 Prime, capteur d’émotions
H uawei a annoncé hier à Alger le lancement offi-
ciel de son usine d’assemblage de smartphones
en partenariat avec Afgotech, qui est la première de
la marque chinoise en Afrique. Le constructeur se
dote ainsi d’un outil productif à la pointe de la tech-
nologie, qui fabriquera plusieurs modèles durant
l’année 2019, en commençant par le Y7 Prime, la
star de la gamme Young de Huawei.
Cette unité, située à Oued Smar, dans
la banlieue est d’Alger, est dotée
d’équipements de dernière généra-
tion et fait appel aux technologies
les plus novatrices et au savoir-faire
de la marque. 6 ou 7 modèles seront
lancés au cours de cette année.
L’usine commencera avec 15 000
pièces par mois et développera la
production selon les besoins du
marché. Pourquoi avoir débuté avec
le Y7 prime ? Selon Huawei, c’est un
modèle très demandé, il y a même
eu une rupture de stock constatée
avec la vente par le cabas. «Lors de
la phase de lancement, les colla-
borateurs algériens seront sous la
supervision de 20 experts chinois
dépêchés des différentes usines de
la marque à travers le monde, et ce,
dans l’optique de garantir le strict
respect des méthodes et standards
de Huawei et d’assurer un transfert
technologique optimal», souligne un communiqué
de presse. Huawei tente à travers ce lancement
elwatan.com E-mail :
admin@elwatan.com PAO/Photogravure : El Watan Publi- Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprime-
cité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar -
Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 - Fax : Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 30 89 09 - Est :
021 67 19 88.
R.C : N° 02B18857 Alger. Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan
Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 - Fax
devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084
ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illus-
TV
20.00 Série
PROFILAGE
Alasortiedel’écoledesonfils,Adèle
remarque une femme en pleurs et
blessée,maiscelle-ciprendlafuite
avantqu’ellenepuissel’aider.Ellelaisse
derrièreelleuncartabledontlecontenu
permetdecomprendrequesonfils
s’appelle Jonah.
20.00 Magazine
L’ÉMISSION POLITIQUE
Cetteémissionseveutlelieuderéférence
dudébatpolitiqueàlatélévision.Léa
Salamé,accompagnéedeThomasSotto,
organisecettefoisunerencontrededeux
heuresautourdugranddébatnational
vouluparleprésidentdelaRépublique
Emmanuel Macron.
PHOTO : D. R.
20.00 Thriller
LA FAILLE
Il y a eu aussi le témoignage du «fils du bled», ALosAngeles.Ayantdécouvertqu’ellele
notre ami Aïssa Kasmi, enfant de Toudja, dont la trompe, Ted Crawford, brillant
famille est à l’origine du «Musée de l’eau» érigé ingénieurenaéronautique,abatson
dans cette charmante contrée et que Zahir exhibait épouseJenniferd’uneballedanslatête.
comme un trophée. Kasmi a évoqué l’enfance et Arrive la police, conduite par
l’inspecteurRobNunally,quin’estautre
la jeunesse de Si Zahir, non sans s’énorgueillir quel’amantdeJennifer.Crawfordavoue.
de son riche passé militant, ainsi que celui de Mais l’arme du crime a disparu et
son frère martyr, Abdelhafid Ihaddaden, premier aucune empreinte n’a été relevée.
ingénieur atomicien d’Afrique, mort dans le
crash de l’avion saboté par les services secrets
français en 1961. Si Zahir, depuis 1962, n’était ni 20.07 Série
en retraite ni en retrait, il a continué à servir son ESCAPE AT DANNEMORA
pays avec la même ferveur, la même abnégation Le jour de l’évasion est enfin arrivé.
en formant des dizaines de cadres, en participant RichardMattetDavidSweatontprévu
à faire connaître son pays, l’Algérie, depuis la
demettreleurplanàexécutionsurles
nuit des temps. C’est ce que j’ai essayé de mettre coupsdeminuit.Lesdeuxhommes
en évidence dans mon intervention, qui s’est peaufinent les détails avec la plus
terminée en apothéose, grâce à l’ode chantée en grande précaution afin d’éviter la
moindre erreur.
tamazigh par mon ami, le poète Rachid Rezagui,
dont le message sans cesse renouvelé appelle à la
sauvegarde de notre cher pays, en le prémunissant 19.55 Série
de tous les maux… Hamid Tahri
IL MIRACOLO
Aprèsavoirétérepêchéinextremisdu
fonddelapiscineparsasœur,Carloest
transportéàl’hôpitaldansunétattrès
préoccupant.Sesparentsn’ontd’autre
choixquededonnerleuraccordpour
quelechirurgienpratiquesurluiune
d’être plus proche des clients algériens, de com-
prendre leurs aspirations et d’offrir des produits
qui correspondent le plus à leurs attentes. Il se jette
opérationducerveauquin’estpassans
risque.
de nouveau dans la bataille dans un marché très
concurrentiel, avec des grosses pointures telles 20.00 Film
que Samsung et LG et les assembleurs locaux, qui
sortent leurs griffes et veulent consolider leurs parts
de marché.
Iris vient d’inaugurer un complexe
avec une capacité de production de
près de 2,5 millions par an de smart-
phones. Et pour séduire, Huawei a
choisi d’emblée de sortir avec le Y7
Prime, un smartphone, précise-t-on
du côté du constructeur, «destiné
à une cible jeune et dynamique,
accro à la photographie et familia- LE PONT DES ESPIONS
risée avec la culture des réseaux En1957,enpleineguerrefroide,Rudolf
Abel, un espion russe installé à
sociaux». Il propose un écran
Brooklyn,estarrêtéparleFBI.James
FullView de 5,99 pouces, tout en Donovan,avocatpeuhabituéàcegenre
gardant une parfaite prise en main, d’affaire,estchargédeledéfendre.Lecas
une double caméra arrière de 13 s’annoncecomplexecarlejugeveut
MP et 2MP afin de réussir toutes d’embléecondamnerAbelàmort.
les photos avec des effets artistiques
tendance, tels que l’effet Bokeh, il
permet également de profiter d’une 20.00 Série
expérience de photographie profes- BONES
sionnelle. La caméra frontale avec le Alorsquetoutel’équipeduJeffersonian
toning flash permet de réaliser des assisteàuneconventionconsacréeàla
portraits parfaits. En somme, le Y7 médecine légale, une salle de
se veut être un smartphone complet, conférencesprendfeu.Onretrouvedans
fun et capable de suivre les modes de la vie digitale. les décombres le corps de Leona
Kamel Benelkadi Saunders,unevieilleconnaissancede
Hodgins...
Yahia, Hydra. Tél :023573258/59
rie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest. tration adressés ou remis à la rédaction
ne seront pas rendus et ne feront l’objet
Société de distribution El Khabar. d’aucune réclamation. Reproduction
interdite de tous articles sauf accord de
la rédaction.
: 041 40 91 66

MO BÉJAÏA
Boudiab sollicite
Rezki et Kaci
F ace à la situation qui prévaut au sein du MOB,
sérieusement menacé de relégation, le président
du conseil d’administration, Amar Boudiab, a
sollicité l’équipe dirigeante de la saison écoulée,
notamment Mustapha Rezki et le manager général
Abdelhamid Kaci, pour revenir à la gestion des
affaires du club, mais ces derniers se sont montrés
hésitants en raison justement de cette crise. Les
dirigeants multiplient les réunions pour trouver
des solutions, même s’ils auraient décidé de
reporter toutes les décisions après le match de ce
week-end face au CS Constantine. On apprend
par ailleurs que les dirigeants veulent résilier le
contrat du défenseur Ali Guechi après sa piètre
prestation face au MC Oran, en étant responsable
des deux buts. Par ailleurs, l’indiscipline au sein
du groupe prend des proportions inquiétantes, avec
un nouveau cas enregistré, lundi soir, à savoir une
bagarre entre Herida et Soltane. Suite à ce nouvel
incident, la direction a décidé de traduire les deux
joueurs devant le conseil de discipline tout en leur
interdisant de s’entraîner. Epuisé par ces incidents,
le président du CA a exigé de ses collaborateurs de
prendre les décisions qui s’imposent pour instaurer
la discipline, d’autant plus que le club est confronté
actuellement à une crise de résultats. L. Hama
COMMÉMORATION
Tournoi en hommage
à Matoub Lounès
U n tournoi de football en salle commémorant le
63e anniversaire de la naissance du chantre de
la chanson engagée kabyle, Matoub Lounès, sera
organisé samedi prochain à la salle de l’OPOW
de Tizi Ouzou. L’événement en est à sa troisième
édition. A cet effet, trois rencontres seront au pro-
gramme. La première mettra aux prises les anciens
joueurs des deux clubs de Batna, le MSPB et le
CAB, avec une sélection de journalistes sportifs.
La deuxième, quant à elle, opposera les anciens
joueurs de l’USM El Harrach à ceux du MC Oran,
alors que la dernière se jouera entre les anciens
internationaux des années 1980 et 1990 et ceux
de la JS Kabylie. Les organisateurs profiteront de
cet événement pour honorer trois personnalités
du monde sportif. Il s’agit de l’ancien footballeur
Abdelkader Meziani (USM El Harrach), l’ancien
international de judo, Saïd Lahcène, et le jour-
naliste Yazid Ouahib. Au niveau des initiateurs
de cette action, il est question également de «se
mobiliser pour que le nouveau stade de Tizi Ouzou
soit baptisé du nom de Matoub Lounès». Né le 24
janvier 1956, le chanteur, militant de la cause ama-
zighe, a été assassiné par une horde terroriste le
25 juin 1998, à quelques kilomètres de son village
natal Taourirt Moussa, à Beni Douala. Matoub, qui
a également été victime de tirs (5 balles) en 1988,
et qui fut kidnappé par un groupe armé en 1994,
avant qu’il ne soit libéré quinze jours plus tard,
suite à la mobilisation de la population de Kabylie,
a été un farouche opposant au pouvoir. A. A.
Appel au don
L'Association le
"Wenessni" d'aide aux
patients atteints de la
maladie d'Alzheimer et
de leurs familles lance un
appel aux âmes charitables
pour l'aider à concrétiser
son projet de prise en
charge des malades.
Contacter l'association
pour plus de précisions :
a.smail01@gmail.com
Tél. : 0560 52 42 94
0550 84 86 77
El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 22
Les recherches reprennent
pour retrouver l’avion
L
es recherches ont repris hier
matin pour retrouver l’avion
emprunté par le footballeur
argentin Emiliano Sala, qui avait
exprimé son inquiétude sur l’état
de l’appareil avant qu’il disparaisse
lundi soir au-dessus de la Manche.
«Nous avons repris les recherches.
Deux avions décollent et nous
concentrerons nos recherches sur
une zone précise où, selon nous,
nous avons la plus haute probabi-
lité de trouver quelque chose, en
nous basant sur l’étude des marées
et de la météo depuis la disparition
de l’avion», a tweeté la police vers
7h30 GMT. «Les zones côtières
autour d’Aurigny ainsi que les
rochers et les îles seront également
examinés depuis les airs», a ajou-
té la police qui avait interrompu
mardi au coucher du soleil ses
recherches. Les enquêteurs envi-
sagent plusieurs scénarios, mais
conduisent leurs recherches en pri-
vilégiant l’hypothèse qu’Emiliano
Sala et le pilote ont survécu et se
sont réfugiés sur un radeau de sau-
vetage, qui était dans l’appareil.
Mardi, la police avait prévenu que
les chances de survie du duo étaient
«minces». L’attaquant de 28 ans
avait envoyé un message vocal
à des proches via la messagerie
WhatsApp dans lequel il s’inquié-
tait de l’état de l’avion. Ses paroles,
révélées mardi soir par le quotidien
Décès
La famille Kerras
a la douleur
d’annoncer le
décès à Paris
de leur cher et
regretté
Kerras
Mabrouk
La levée du corps se fera ce jour
jeudi 24 janvier 2019 à partir du
domicile familial sis au Paradou
(Hydra). L’enterrement aura lieu au
cimetière de Sidi Yahia.
«A Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons».
Avis
L’UPCLB organise son assemblée
générale et un séminaire sur la loi
de Finances 2019 le samedi 09
février 2019 à 9h00 à l’hôtel Tabet
Ireyahen, Tala Hamza, Béjaïa.
Avec l’ordre du jour suivant :
- Bilan moral et financier
- Renouvellement du bureau
- Loi de Finances 2019
- Frais de participation : Néant
- Mise à jour des cotisations.
Prière de confirmer votre
participation aux :
0771 23 23 36
0550 68 49 25
SPORTS
DISPARITION DU JOUEUR SALA
pour Cardiff», dit Sala. «Si dans
une heure et demie vous n’avez
plus de nouvelles de moi, je ne sais
pas si on va envoyer des gens pour
me rechercher, parce qu’on ne va
pas me trouver, sachez-le. Oh là là,
qu’est-ce que j’ai peur !», ajoute-
t-il, sur un fond sonore évoquant
celui d’un aéronef.
Le légendaire Diego Maradona a
dit espérer que l’avion de tourisme
se soit «trompé d’aéroport et qu’on
le retrouvera vivant», dans un mes-
sage audio relayé par le journa-
PHOTO : DR
liste Martin Arevalo sur Instagram.
Mais les autorités britanniques ont
assuré avoir «appelé tous les ter-
Les chances de retrouver l’attaquant argentin s’amenuisent rains d’aviation du sud de l’Angle-
terre pour savoir si (l’avion) y avait
sportif argentin Olé, apparaissent et ponctuées de bâillements. «Je atterri». Le monomoteur Piper
rétrospectivement glaçantes, mais suis dans l’avion, on dirait qu’il PA-46 Malibu emprunté par le
sont prononcées sur un ton calme, va tomber en morceaux, et je pars joueur, effectuant le trajet Nantes-
Cardiff, a disparu des radars lundi
soir vers 20h20 GMT, à une ving-
taine de kilomètres au nord de l’île
Le centre de regroupement de anglo-normande de Guernesey. Le
contrôle aérien de l’île voisine de
Miliana portera le nom de Lalmas Jersey avait précisé lundi soir que
l’avion et ses deux occupants, qui
■ La Fédération algérienne de football (FAF) compte baptiser le premier volaient dans un premier temps à
centre de regroupement à Khemis Miliana du nom de Ahcène Lalmas.
C’est une louable initiative et en même temps une reconnaissance pour
5000 pieds, avaient demandé à des-
cendre et évoluaient à 2300 pieds
cet immense joueur qui nous a quittés le 7 juillet 2018 à l’âge de 75 avant d’échapper aux radars. Les
ans. La proposition est sur la table de la fédération et devrait prendre
recherches, entamées lundi soir,
effet lors du lancement des travaux du centre de regroupement. La FAF ont duré «quinze heures» et couvert
marque par ce geste son attachement à ce grand joueur ainsi qu’à toute
près de 3000 kilomètres carrés,
sa génération . Y. O. selon la police. AFP
Important Groupe Multinational
Avis de manifestation d’intérêt
N°01/2019
Important Groupe Multinational lance un avis de
manifestation d’intérêt pour la location de chariots
élévateurs au niveau de sa cimenterie de Biskra.
Les propriétaires détenteurs de chariots élévateurs intéressés
par le présent avis de manifestation d’intérêt doivent
envoyer leurs lettres de manifestation d’intérêt par mail,
accompagnées des documents suivants :
PUBLICITÉ
- Copie du registre de commerce
- Offre de services dans laquelle seront déterminés les
moyens humains et matériels.
Email : manifestation.int@gmail.com
La date limite d’envoi des documents demandés est fixée au
29 janvier 2019 à 14h00.
Tout envoi reçu après ce délai sera considéré comme nul et
non avenu.
Après la réception des documents demandés des intéressés,
dont le dossier sera accepté, ces derniers recevront les
détails sur la procédure de soumission électronique.
 El Watan - Jeudi 24 janvier 2019 - 23

SPORTS
COUPE D’ALGÉRIE (8es DE FINALE). NAHD 1 - MCA 0 USM ALGER

Le Nasria rejoint le Chabab en quart Il ne reste que

le championnat…
L
e choc des 8es de finale de
la coupe d’Algérie entre
le NA Hussein Dey et le
MC Alger a accouché d’une
souris. Les deux formations
L ’USM Alger vient de rater un autre objectif en se faisant élimi-
ner de la coupe d’Algérie de football, avant-hier, par l’ES Sétif
qui s’est imposée sur ses bases sur le score de trois buts à un lors
n’ont pas été à la hauteur de de la confrontation des 8es de finale. Même si le directeur général
l’événement, pratiquant un jeu du club, Abdelhakim Serrar, a indiqué que Dame Coupe n’était pas
prudent et sans attrait. L’option un objectif pour lui, il n’en demeure pas moins que cette élimina-
adoptée par les deux coachs, tion, à ce stade de la compétition, est une autre désillusion pour les
Ighil et Amrouche, à voca- supporters des Rouge et Noir, après les contre-performances de la
tion défensive, n’a pas per- Coupe de la CAF et de la Ligue arabe. Maintenant, le club algé-
mis aux vingt-deux acteurs de rois devra mettre le paquet sur le championnat, seule compétition

développer un jeu chatoyant.
D’ailleurs, peu d’occasions
ont été enregistrées de part et
d’autre. Le NAHD qui s’est
présenté avec une équipe re-
maniée, avec l’incorporation
des deux nouvelles recrues
Yaya et Bousmaha, le retour de
Yousfi et Merbah, ainsi que la
titularisation de Tougaï dans
l’axe central, a su maîtriser le
ballon dans l’entrejeu mais
sans créer de danger pour le
portier Chaâl. La seule action
à signaler durant cette première
période est à mettre à l’actif de
Gasmi dont la reprise de la tête
sera repoussée par le poteau
(38’). De retour des vestiaires,
le MCA reprendra quelque
La joie d’Ahmed Gasmi, bourreau du Mouloudia
peu le dessus mais sans pour
autant inquiéter sérieusement
le portier Gaya Merbah. Il a
fallu attendre l’heure de jeu
pour voir Souibah rater de peu
l’ouverture du score. Sur un
corner bien travaillé par un
partenaire, l’avant-centre mou-
loudéen reprendra du plat du
pied le cuir qui heurte la trans-
versale. Le même joueur verra
quelques minutes plus tard sa
reprise de volée passer au-des-
sus. L’incorporation de Der-
JS KABYLIE
PHOTO : SAMI K.
dans laquelle il est toujours en lice, sachant qu’avec seulement
deux points d’écart sur son poursuivant immédiat, la JS Kabylie,
la pression va s’accentuer sur le groupe. Pour revenir à la défaite
d’avant-hier, l’entraîneur Thierry Froger a estimé que «les joueurs
n’avaient pas lors de cette rencontre le mental nécessaire pour ce
genre de confrontation». D’après lui, le groupe a été «surpris» par
rardja et Cherif El Ouazzani ■ RÉSULTATS PARTIELS le premier but sétifien, survenu, faut-il le rappeler, dès la 2’. Son
n’apportera pas grand-chose au CR B - SA Mohammadia 3-0 équipe a égalisé en deuxième mi-temps (49’), mais l’adversaire
Mouloudia. L’entraîneur Ighil USMAn- CABBA 3-1 a repris le dessus trois minutes plus tard. «On doit essayer de
effectuera lui aussi des chan- JSMB- CRMB 4-1 corriger nos erreurs pour la suite du parcours», a encore ajouté
PAC - USMH 3-0 Froger. Et la suite ne sera sûrement pas facile. Samedi, l’USMA va
gements avec l’incorporation ESS - USMA 3-1
de Yaïche, Raïah et Dib. Au recevoir une JS Saoura auréolée par le bon point ramené d’Oran.
MBR - CSC 1-2 Demain, le dauphin, la JSK, jouera sur ses bases, mais à huis clos,
moment où l’on s’acheminait NAHD - MCA 1-0
vers un score vierge, le Nasria - Mardi 29 janvier face à l’AS Ain Mlila. Koudri et ses coéquipiers n’ont plus le droit
bénéfice d’un penalty concédé MC Oran - NC Magra (17h) à l’erreur. Abdelghani A.
par Hachoud et transformé par
Gasmi (84’). Le NAHD affron-
tera en quart de finale le CRB
dans un autre derby indécis. Naissance
S. M.
Omar
Oma Kharoum et Saïd Selhani sont heureux de féliciter
Mme Anis
Anissa Dahmani Bestandji pour la venue au monde d’un joli
poupon prénommé

Les Canaris à l’assaut de… Sofia

Ce joli cadeau du ciel qui manquait au foyer de la famille

l’USMA Besta viendra tenir compagnie à son frère et faire le bonheur

Bestandji
de ses grands-parents. Bienvenue à la vie, Sofia.

R elancée dans la course pour

le titre en championnat,
suite à sa belle série de trois
succès de suite enregistrés
depuis l’entame de la phase
retour, les joueurs de la JS
Kabylie, toujours dauphins au
classement, mais avec désor-
mais deux points de retard
seulement sur le leader, l’USM
Alger, ne cachent plus leur
ambition de jouer le titre.
Revigorée par cette série de
trois victoires de suite, la JSK
accueillera demain en début
de soirée (17h45), au stade du
1er Novembre de Tizi Ouzou,
l’AS Ain M’Lila avec la ferme
intention d’enchaîner un qua-
trième succès de suite. Bien
que les Canaris seront privés
de leur 12e homme, pour cause
de huis clos, et qu’ils affrontent
une équipe d’Ain M’Lila qui
lutte pour son maintien, en
étant premier non relégable au
classement, cela ne diminue en
rien de leur détermination, au
vu de l’enjeu de ce match. En
effet, la JSK aspire à prendre
la mesure de l’ASAM, avec
cette possibilité de retrouver
le fauteuil de leader, qui reste
tributaire d’un faux pas de
l’USMA, qui aura fort à faire
samedi, en accueillant la JS
Saoura, au moment où elle
traverse un passage à vide, avec
le doute qui s’est installé après
son élimination en coupe.
Mais avant de lorgner vers
l’USMA, les poulains de Du-
mas devront passer l’écueil
de l’ASAM, une équipe sous
la menace, et qui leur créera
visiblement des soucis, en étant
solide défensivement. C’est
d’ailleurs ce que relèvera l’ex-
M’Lili et actuel sociétaire de la
JSK, Benchaïra : «J’ai porté le
maillot de l’ASAM durant six
mois, et désormais je défends
les couleurs de la JSK. Ce sera
un match difficile, surtout que
l’ASAM joue sa survie parmi
Pensée
l’élite. Le fait qu’on joue le titre
nous oblige à ne pas concé-
der de point dans ce match.
Ce ne sera pas facile, face à
une équipe dont le point fort
reste la défense, mais on doit
gagner ce match», explique
la recrue hivernale de la JSK,
qui évoque le titre. C’est le cas
aussi du coach Franck Dumas.
Ce dernier, et bien qu’il évite
de mentionner le mot titre dans
ses objectifs, ne manquera pas
de révéler lors d’un passage sur
une télé privée ses ambitions
en lâchant : «Quand on est
deuxième, on a logiquement
l’ambition d’être premier et
non troisième». Clair, net et
précis. T. A. S.
PUBLICITÉ

Pensée
Ce 15 janvier 2019 restera à jamais gravé dans
nos mémoires, une date qui marque ton dernier
souffle, notre princesse
Emma-Nour
Tu es partie beaucoup trop tôt en laissant
derrière toi un énorme vide que personne ne
pourra combler.
Tu étais notre rayon de soleil, notre joie de
vivre, notre bonheur au quotidien, mais le destin
en a décidé autrement, que tu t'en ailles à trois
ans et demi. La douleur est intense, l'émotion
est vive, les plaies sont encore ouvertes…
En cette période de deuil, nos cœurs sont meurtris par cette tragédie et il ne nous
reste qu'à nous réconcilier avec l'infini amour que nous portons et porterons Priez pour ces HOMMES
éternellement pour toi.
Tes parents Asma et Malik Bibi ne t’oublieront jamais…
Repose en paix, princesse Emma-Nour
Famille Ouali
 LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Jeudi 24 janvier 2019

COMMENTAIRE

La grande saignée
Par Ali Gouissem

L
e constat n’est pas du malade mais du premier
responsable de la santé. La situation est tout
simplement catastrophique dans nos hôpitaux.
Un tel aveu n’épargne aucune prestation dans ces
milieux censés apporter soins et réconfort de qualité aux
malades. L’hygiène de base fait cruellement défaut
jusque dans les blocs opératoires. Les différents rapports
d’inspection relatent ces faits si graves sans pour autant
susciter de changements, particulièrement au niveau des
centres hospitalo-universitaires regroupant toutes les
spécialités de soins médicaux. L’échec est patent à bien
des égards à vouloir préciser que le département minis-
tériel en question est aussi chargé de la réforme hospita-
lière. Non seulement ces réformes ne sont pas opérées,
mais encore la situation empire de plus en plus. Si la
gratuité des soins a souvent été citée pour expliquer le
débordement et la paupérisation des structures sanitaires,
cela ne peut suffire à justifier leur désorganisation gran-
dissante. Il y a lieu de signaler dans ce sens que le sché-
ma tant décrit de santé de proximité n’a pas pu canaliser
UN BMS EST LANCÉ PAR LES SERVICES DE L’ONM le cortège de malades qui continue malgré tout d’affluer
vers les urgences des hôpitaux. La méfiance envers les

Pluie et grêle sur le centre salles et autres structures de soins de proximité, souvent
en manque de personnel et de matériels médicaux indis-
pensables, a fini par convaincre les malades de les déser-

et l’est du pays ter. Depuis quelques années, les professionnels de la

santé montent au créneau pour dénoncer leurs conditions
de travail, notamment durant leur service civil. L’usage
de la force pour contenir les manifestations a généré un

D
e fréquentes averses de
pluie et/ou de grêle sentiment de frustration, voire de résignation dans les
affecteront jusqu’à ce rangs des blouses blanches. S’ensuit alors le phénomène
soir plusieurs wilayas du centre massif de fuite vers l’étranger, encouragé par des propo-
et de l’est du pays, a indiqué sitions alléchantes véhiculées sur les réseaux sociaux. Ils
hier un bulletin météorologique sont des milliers de médecins – hommes et femmes – a
spécial (BMS) émis par les ser- quitter le pays et s’installer dans les hôpitaux étrangers,
vices de l’Office national de parfois même en bradant leur diplôme de médecin algé-
météorologie. Les wilayas rien contre un brevet d’infirmier local, dans le seul but
concernées sont : Alger, Blida, de s’assurer une place sous ces cieux tant idéalisés.
Aïn Defla, Tipasa, Médéa, Cette saignée de professionnels spécialistes ne manquera
PHOTO :EL WATAN

Boumerdès, Tizi Ouzou et
Bouira ; avec des cumuls esti-
més localement à 40 mm durant
la validité de ce BMS en cours
jusqu’à aujourd’hui midi. Les
wilayas de Béjaïa, Jijel, Skikda,
Annaba, El Tarf, Guelma, Souk
Ahras, Constantine, Mila, Bordj
Bou Arréridj et le nord de Sétif
sont également concernées par
ces chutes de pluie et de grêle,
avec des cumuls estimés locale-
ment à 70 mm durant la validité
du BMS qui s’étalera jusqu’à ce
soir. Le BMS émis par les ser-
vices de la l’ONM précise que
de fortes rafales de vent pou-
vant atteindre ou dépasser 90
km/h souffleront sur le nord du
pays et les oasis jusqu’à demain
matin. Ces vents toucheront
dans un premier temps les
wilayas de Tlemcen, Aïn
Témouchent, Oran,
Mostaganem, Chlef, Naâma,
Tiaret, El Bayadh, Laghouat,
Djelfa, Sidi Bel Abbès, Saïda,
POINT ZÉRO
Débat national, bouton ou fermeture Eclair ?
Tissemsilt, Mascara, Relizane
et M’sila, avec une vitesse de 60
à 70 km/h, jusqu’à ce matin
avant de gagner les wilayas de
Tipasa, Blida, Aïn Defla,
Médéa, Alger, Boumerdès, Tizi
Ouzou, Béjaïa, Jijel, Skikda,
Annaba et El Tarf jusqu’à
aujourd'hui midi. Les wilayas
de Biskra, El Oued et Ouargla
seront également touchées par
ces rafales qui peuvent atteindre
90 km/h, note la même source,
précisant que la visibilité sera
fortement réduite à cause des
tempêtes de sable durant la vali-
dité de ce BMS en cours
jusqu’à demain matin. Il est à
noter que les chutes de neige
survenues dans la nuit du mardi
à mercredi, à travers la région
d’El Bayadh, ont provoqué des
difficultés dans la circulation,
notamment sur la RN47, dans
son tronçon reliant les localités
de Thenia et Laguermi (sud-est
de la wilaya), a rapporté la
direction de wilaya de la
Protection civile, cité par l’APS.
Les éléments de la Protection
civile, appuyés par ceux
d’autres secteurs, dont de la
Gendarmerie nationale, des
Travaux publics et des collecti-
vités locales, ont effectué plu-
sieurs interventions sur ce tron-
çon, long de 7 km, pour le
déneigement de cette voie qui
enregistre un trafic routier
dense chaque jour. Ces services
ont réussi à ouvrir ce chemin
avec l’aide des chasse-neiges
mobilisés pour cette opération
afin de faciliter les déplace-
ments des citoyens. Par ailleurs,
les intempéries ont causé deux
accidents de la circulation, sur-
venus hier matin dans la com-
mune de Boualem, au niveau de
la RN47, suite au dérapage d’un
véhicule. Aucune perte humaine
n’a été déplorée. Un autre acci-
dent de la circulation a été enre-
gistré au niveau de la RN111, à
proximité de l’aéroport d’El
Bayadh, suite au renversement
d’un véhicule causant deux
blessés, évacués en urgence
vers l’hôpital Mohamed
Boudiaf du chef-lieu de wilaya.
La direction de la Protection
civile a mobilisé toutes ses uni-
tés et éléments pour intervenir
en cas de nécessité, notamment
en cette période de grand froid,
a-t-on assuré. R. S.
Par Chawki Amari
pas d’aggraver la situation décrite déjà comme catastro-
phique dans des rapports officiels lors de visites inopi-
nées à travers les CHU du pays. En parallèle, la
Pharmacie centrale risque la faillite financière, révèle le
ministre de la Santé, exhortant les hôpitaux moribonds à
s’acquitter de leurs dettes. Le coup de grâce !
ACCIDENTS DE LA CIRCULATION
10 morts et plusieurs blessés
à Guelma et El Oued
■ Quatre morts et deux blessés, tel est le bilan d’un grave accident de
la circulation survenu mardi dernier, vers 19h, à la sortie nord de Oued
Fregha, commune située à une quarantaine de kilomètres à l’est du
chef-lieu de la wilaya de Guelma. En effet, selon un communiqué de la
Protection civile rendu public, c’est sur la RN16 en direction de
Annaba qu’une collision a eu lieu entre un camion de moyen tonnage
et un véhicule touristique, une Hyundai. Les quatre passages de la
Hyundai, âgés entre 35 et 39 ans, n’ont pas survécu au choc, indique
la même source. Et de préciser qu’aucune victime n’a été identifiée
faute de document sur les morts. Les rescapés de cette hécatombe,
ceux du camion, ont été évacués par la Protection civile vers l'hôpital
de Bouchegouf pour ensuite être transférés vers le CHU Ibn Rochd de
Annaba, conclut le communiqué. Par ailleurs, six personnes ont
trouvé la mort dans trois accidents de la circulation survenus à El
Oued, a-t-on appris hier auprès des services de la Protection civile. Le
premier accident s’est produit entre deux camions sur la RN48, à
10 km de la commune de Still, faisant deux morts (âgés de 30 et 38
ans), le deuxième suite à une collision entre deux véhicules légers sur
la RN48-A, entre les communes de Djamaâ et Reguiba, faisant trois
morts (46 à 65 ans), alors que le troisième accident a eu lieu sur la
RN16 au lieudit Sahn Boughemza, dans la commune de Taleb Larbi, et
entraîné la mort du conducteur d’un véhicule qui a dérapé et s’est
renversé. Karim Dadci

I
l y a le contenu et le contenant, liés en parallèle par cette on s’habille en jogging si on est pauvre, de marque si possible,
formule : la forme est le fond qui remonte, ce qui peut
concerner tout autant une femme habillée prudemment
en costume aluminium si on a retiré le formulaire de
candidature à la présidentielle, veste en marbre pour les
météo
mais qui n’est pas prude, un homme en costume de bureaucrates, minijupe pour aller en boîte, Bleu Shangaï pour Aujourd’hui Demain
marque mais avec une poubelle dans le cerveau que les chaâbistes, qamis et chaussettes Burlington si on est
l’habillage constitutionnel, qui sert à donner une forme imam, costume demi-manche si on est chef de daïra en été et 6° ALGER 8°
démocratique à un régime autocratique. Au-delà du contenu, burnous blanc quand on doit chercher le vote de la Kabylie. On 11° 13°
comment doit-on s’habiller dans un pays si sensible aux codes ne peut pas porter de short à Jijel, de jupe à Khemis El
vestimentaires ? En hiver, on s’habille chaudement, ce qui Khechna, de turban à Sidi Yahia et de kippa un peu partout, 9° 7°
ORAN
tend à uniformiser chacun, hommes et femmes, laïques et pas même au Djamaâ Lihoud d’Alger. Ceci dit, comment 17° 18°
religieux, RCD et RND. Pour les autres saisons, c’est là où les interpréter la récente déclaration de Youcef Yousfi, ministre de
problèmes commencent, les hommes s’habillant à l’Industrie, qui vient d’annoncer la sortie du premier jean 3° 4°
CONSTANTINE
l’occidentale en obligeant leurs sœurs, filles et épouses à (pantalon) algérien en mars ? Deux réponses, soit l’industrie 5° 6°
s’habiller selon la tradition, voile et scaphandre avec option nationale est tombée bien bas en s’occupant de pantalons,
fermeture centralisée, ce qui n’est d’ailleurs pas une tradition, surtout pour un ex-ministre de l’Energie, des Affaires -1° 1°
mais l’une de ses interprétations. Mais en dehors du débat étrangères et ex-président de l’OPEP. Soit mars venant juste AIN DEFLA
4° 6°
religieux sur le voile, fard am 3ada  (obligation ou coutume), avant l'élection d’avril, c’est la promesse de 5 années de rock.