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CHAPITRE 2
A. Caractéristiques
B. Critiques
Trop arbitraire
Nouvelle vision : principe de la légalité des peines (Beccaria) on ne peut etre jugé que par un texte qui
existe déjà (art 8 + 7 DDHC + Montesquieu) = pas d’infraction ni de peines en dehors de celles prévues par
la loi
loi émane des représentants du peuple
--
Caractéristiques :
- Grande sévérité : peine de mort
- Libre arbitre de l’indi : il est libre de base donc si il décide de violer la loi c’est son choix
- Code d’instruction qui fixe les grandes lignes
Phases de jugement :
- Instruction
- Jugement
Défense sociale : soc doit se donner les moyens de se protéger les éléments nuisibles
CHAPITRE 3
Procédure pénale déf les règles d’organisation du jugement à la suite de la commission d’une infraction
Etapes :
- Commission de l’infraction
- Constatation de l’infraction (police / gendarmerie)
- On prévient le Parquet
- Juge d’instruction est saisit (diff selon la nature de l’infraction) il aiguille et recherche les
preuves et éléments à charge ou non = c’est lui qui décide de si le prévenu doit etre jugé ou non :
o Ordo de non-lieu
o Ordo de renvoie
- Ch d’instruction (appel des décisions d’instruction)
- S’il ordo de renvoie = JLD qui détermine des mesures provisoires ou non avant le procès
- 1ère instance : Cour d’Assise (crime), Trib correctionnel (délit), Trib de Police (contravention)
- Appel : Cour d’appel ou Cour d’Assise d’appel (10j)
- Pourvoi en cass : ch criminelle de la Cour de cass (5j francs)
CHAPITRE 4
Les éléments constitutifs de crime et délits sont déf par la loi et le pouvoir rég fixe les contraventions
législateur et gouv doivent déf clairement quels sont les comportements à sanctionner pénalement
En revanche, un comportement non prévu par la loi comme étant constitutif d’une infraction ne peut faire
l’objet d’une répression / peine
Le juge pénal peut en plus controler la légalité des actes règlementaires établissant les contraventions
le texte réglementaire ne peut etre contraire au texte qui lui est supérieur dans la hiérarchie des normes
le juge est soumis à la loi qui édicte une incrimination
Le législateur doit définir précisément les éléments constitutifs de l’état dangereux s’il veut que celui-ci soit
réprimer en dehors de la commission d’une infraction
dès lors, le texte d’incrimination doit etre très précis pour déterminer les conditions d’internement et
entrainer la mise en place de mesures de sureté
dès lors, l’autorités disciplinaire peut prononcer des sanctions si elle estime que l’individu a porté
atteinte à l’honneur ou aux devoirs de la profession sans que ces éléments soient considérés dans un texte
MAIS : si le droit disciplinaire est confié à des autorités admin indépendantes, on retrouve le principe de
légalité
Seul le législateur peut déterminer les peines applicables aux infractions qu’il incrimine lorsqu’il
s’agit des crimes ou délits
Juge ne peut pas sanctionner qlc qui n’est pas prévu par la loi et il ne peut pas sanctionner d’une autre
manière que ce que la loi prévoit, qu’il s’agisse d’une peine complémentaire ou principale
Pareil pour le pouvoir réglementaire, il peut créer des contraventions dans le cadre des lois qui le
règlementent
Pénalité par référence : le législateur dit que la peine pour une telle infraction est la meme que pour une
autre
MAIS, la loi n’est pas et ne peut pas etre d’une telle précision de manière à ce que le juge n’ait jamais
besoin de l’interpréter en l’appliquant
il doit parfois l’interpréter
A. Le domaine de la règle
Le juge ne crée pas la loi pénale, il doit seulement l’appliquer après qu’elle ait été rédigée par le législateur
Découle de cela la règle de l’interprétation stricte de la loi pénale étant d’inspiration libérale et
visant avant tout à protéger les libertés individuelles
Le juge se doit donc d’interpréter strictement la loi pénale lorsqu’elle est défavorable à l’individu jugé par
celle-ci
sont visées ici les règles :
- Déterminant les éléments constitutifs de l’infraction
- Fixant les peines et sanctions applicables aux infractions
En revanche, lorsque la loi pénale est favorable à l’individu, le juge peut se permettre de l’interpréter de
manière extensive
sont visés ici les règles :
- Qui posent l’irresponsabilité pénale
- Posant la garantie des libertés individuelles
Le juge doit appliquer la loi et ne peut s’en écarter sans faire un abus de pouvoir
MAIS :
+ législateur laisse un choix considérable au juge dans le choix de la peine et son mode d’exécution
role d’individualisation de la peine (limite max déf par la loi = qui peut le plus peut le moins MAIS ne
peut pas juger plus que la peine max pour une infraction donnée)
Atténuation du principe de légalité des délits et des peines puisque la stricte interprétation de ce
principe devrait aboutir au prononcé fixe des peines pour une meme infraction
+ normalement, l’administration est tenue par le prononcé du juge concernant le mode d’exécution de la
peine
MAIS ajd une loi permet à l’administration de personnaliser l’exécution de la sanction (JAP)
CHAPITRE 5
A. La Constit
+ art 66 : autorité judiciaire est la gardienne des libertés individuelles et du principe de légalité des délits et
des peines : « nul ne peut être arbitrairement détenu »
Les normes constitutionnelles concernant le droit pénal se trouvent surtout dans le bloc de constit et non
pas dans la constit elle-même
textes : DDHC (principe de légalité des délits et des peines)
Role important du CC en matière pénale qui doit controler les lois édictées par le législateur
(Parlement)
2 méthodes de contrôle
critiques : le CC ne peut pas s’auto-saisir limite au contrôle puisque si personne ne le saisit elle
pourra etre promulguée bien qu’elle comporte des dispositions inconstitutionnelles
Cour de cass répond à cela que les juges judiciaires ne sont pas les juges de la constit des lois (principe de
séparation des pouvoirs)
dès lors, le juge est chargé d’appliquer la loi et d’écarter l’argument d’inconstitutionnalité que l’on
évoque devant lui
MAIS : 1 seule hypothèse affirmait (avant 2008), que le juge pouvait écarter la loi dès lors que celle-ci
présentait des dispositions contraires à un texte international constituant du bloc de conventionalité (art 55)
Moyen offert au justiciable d’invoquer l’inconstitutionnalité de la loi pénale face à une juridiction (Cour de
cass ou CE) afin qu’elle la renvoi au CC pour qu’il la contrôle
role de filtre que joue les 2 Hautes juridictions puisque le renvoie au CC de la QPC dépend d’eux : elles
contrôlent les caractères nouveau, sérieux et motivé des arguments des justiciable
Ex : la Cour de cass a refusé d’envoyer une QPC au CC concernant le report du délai de prescription de
l’action publique en cas d’abus de confiance
II. La loi
Ces lois comportent les dispositions générales applicables à l’ensemble du droit pénal et regroupant les
infractions les plus importantes
elles peuvent etre codifiées ou non
ATTENTION : elles peuvent etre codifiées dans d’autres codes que le Code pénal (Code du travail …)
pb de concordance : il faut harmoniser les peines
Les ordonnances sont des dispositions pouvant etre prises par le pouvoir exécutif dans le domaine du
pouvoir législatif, sous délégation du Parlement
art 38
Le pouvoir exécutif peut donc prendre des ordonnances afin de réglementer le droit pénal sous 2
conditions :
- Elles doivent etre ratifiées par le Parlement
- Elles ont valeur légale une fois ratifiées = loi
III. Le règlement
ATTENTION : le pouvoir exécutif crée les contraventions dans le cadre des lois qui le règlementent : il est
subordonné à la hiérarchie des normes
loi fixe les peines contraventionnelles et le montant des amendes
Pouvoir créateur de droit pénal est strictement encadré : les textes règlementaires peuvent faire
l’objet d’un contrôle de validité
Le pouvoir règ peut créer des contraventions mais le juge pénal est alors compétent pour controler leur
légalité
2 types de contrôle de la validité des AA :
- Voie d’action : justiciable qui en a l’interet peut saisir le JA pour REP dans le délai de prescription
suite à la pub d’un AA pour que celui-ci soit annulé
considéré comme n’ayant jamais existé si JA fait droit à la demande : annulation erga omnes
- Voie d’exception : pendant le cours d’un procès dans lequel un AA est en cause : on peut remettre
en question sa légalité afin qu’il ne soit plus un texte applicable à la situation
Différence avec la voie d’action puisqu’ici le juge ne peut pas annuler l’acte mais seulement
décider de ne pas l’appliquer
= exception d’illégalité n’a qu’un effet relatif ( absolu)
Concernant les perquisitions administratives : violation de la séparation des pouvoirs car c’est le juge pénal
seul qui est censé déterminé les éléments constitutifs d’une infraction pas le JA
De plus, le role du JJ est de protéger les libertés fondamentales contre l’arbitraire de l’administration
De plus, les juges sont compétents pour interpréter les AA, que ce soit des AAI ou AAR
+ controler les décisions administratives
D’autres textes internationaux concernent le droit pénal à proprement parlé ou la procédure pénale :
influence directe sur le droit pénal francais
textes de l’UE = droit communautaire
L’UE n’a pas de pouvoir de législation pénale sur ses MS car il reste de la compétence exclusive des
législateurs nationaux
MAIS : si la sanction dépend toujours uniquement du législateur français, le comportement interdit est, lui,
défini par des textes de droit communautaire
Enfin, il existe des traités internationaux qui créent des incriminations internationales (ex : trib de
Nuremberg et la déf de crime contre l’humanité)
Hiérarchie des normes + art 55 : pour etre effectifs en droit francais, les textes internationaux doivent etre
conforme à la Constitution et etre ratifiés par les MS
si tel est le cas : ils sont supp à la Constit
Cela ouvre la possibilité, pour les citoyens des MS, de se prévaloir de la non-conformité d’un texte
d’incrimination à un texte international
traités sont des moyens de déf pour les justiciables
Les règlements européens s’appliquent directement dans le droit interne (aucune ratification nécessaire
pour avoir valeur supp)
MAIS : doivent etre conforment aux traités de l’UE role de la CJEU de controler
A. Le contenu de la CESDH
CESDH ratifiée par la France en 1974 et mise en place par le Conseil de l’Europe (47 MS)
instaure une nouvelle juridiction : la CEDH
Cette convention s’applique directement dans le droit interne des MS, ce qui permet aux justiciables de
pouvoir l’invoquer devant tous les tribunaux nationaux pendant un procès
Elle comporte des droits absolus (droits ne permettant aucune dérogation) et des droits relatifs (peuvent
faire l’objet de dérogation et de limites imposées par les MS)
B. Application de la CESDH
2 niveaux d’application :
Portée de décisions de la CEDH : MS doit payer une indemnité pour le préjudice causé au
requérant
- Au niveau national : en droit interne devant les juridictions répressives : invocation de la violation
d’un texte national par rapport à un article du texte international
ATTENTION : la Cour de cassation se montre généralement assez réticente à l’application de la
convention, en estimant fréquemment que le droit pénal et la procédure pénale française sont
conformes à ses dispositions
La loi pénale de fond ne peut s’appliquer qu’aux faits commis après son entrée en vigueur (art 112-1 CP)
fait réf au principe de légalité des délits et des peines
Le principe est donc le suivant : la loi plus sévère ne peut s’appliquer que pour l’avenir = on maintient la loi
ancienne malgré son abrogation = POST ACTIVITÉ DE LA LOI ANCIENNE pour les faits antérieurs à la
promulgation de la loi nouvelle
Ainsi, si une loi nouvelle plus sévère entre en vigueur après les faits, le juge devra se contenter des
dispositions anciennes, par hypothèse plus favorables à la personne poursuivie
De plus, la loi nouvelle qui élargit le champ d’application d’une incrimination ne peut s’appliquer qu’aux
faits postérieurs à son entrée en vigueur
MAIS : limite de la non-rétroactivité en matière de mesures de sureté : elles s’appliqueront directement dès
lors où il est question de lutter contre l’état dangereux d’un individu
Art 112-1 affirme que les lois de fond moins sévères que celles déjà en vigueur peuvent agir de manière
rétroactive sur des faits antérieurs à la promulgation étant en cours de jugement
rétroactivité in mitius
cela vise à protéger les libertés fondamentales des individus en cours de procès
Ainsi, lorsque la condamnation finale n’est pas encore proclamée car toutes les voies de recours
n’ont pas été épuisées, il est possible de faire agir la rétroactivité in mitius des nouvelles lois
pénales de fond plus douces
(à noter que ce moyen de défense peut etre soulevé d’office par les juges devant la Cour de cass si la loi
plus douce a été promulguée après le rendu de la décision de la CA)
Si les faits déjà jugés sont déclarés plus du tout réprimables par une nouvelle loi plus douce, il y a alors
rétroactivité de la loi nouvelle bien que le jugement soit déclaré et que la peine de ces faits soient en cours
d’exécution (art 112-4 al 2)
Le principe de rétroactivité in mitius n’avait à l’origine qu’une valeur jp le législateur pouvait dès lors y
déroger expressément
MAIS : déclaration constitutionnelle faite par le CC à propos de ce principe en se fondant sur l’art 8 de la
DDHC (1981)
+ valeur internationale du principe (Pacte international relatif aux droits civils et politiques)
+ CEDH a reconnu cet arret pose question de la rétroactivité de la loi plus sévère
Critères reconnus pour déclarer une loi pénale plus douce que l’ancienne :
- Quand elle supprime purement et simplement l’infraction
- Quand elle ajoute des critères d’incrimination (cela rend plus diff la condamnation)
- Quand elle supp une circonstance aggravante
- Quand elle allège la peine en diminuant le max encouru
Loi Taubira sur individualisation des peines et efficacité des sanctions pénales :
Abrogation de la loi des peines plancher en cas de récidive
Lois pénales de forme sont d’application immédiate face à la répression des infractions commises avant
leur entrée en vigueur = elles rétroagissent
art 112-2 CP vise ici :
- Les lois de compétence et d’orga judiciaire
- Lois fixant les modalités des poursuites et des formes de la procédure
- Les lois relatives au régime d’exécution et d’application des peines
- Lois relatives à la prescription de l’action publique et à la prescription des peines
Sauf exception : les lois de forme s’appliqueront directement aux instances en cours après leur
promulgation
= ici on ne cherche pas à savoir si la loi est défavorable ou non à l’individu : elle s’appliquera
quoiqu’il arrive car la loi nouvelle est réputée meilleure
ATTENTION : cela ne concerne pas les faits accomplis conformément à la loi ancienne
Régime des lois de forme est assez simple MAIS : 2 points plus complexes :
- Principe pas applicable aux voies de recours : si une de ces voies est supp, l’individu jugé aura
accès aux voies de recours possibles au moment où il a été jugé
- Les lois relatives à l’application des peines sont applicables immédiatement mais à la condition
qu’elles n’aient pas pour résultat de rendre plus sévères les peines prononcées.
En revanche, si la loi nouvelle vient allonger le délai de prescription de la peine, elle s’appliquera à tous les
délinquants dès lors que les faits commis par eux ne sont pas encore couverts par le délai de prescription
alors en vigueur le jour de la commission des faits.
Autrement dit tant que le dernier jour de la prescription n’est pas écoulé, si une loi nouvelle vient en
allonger le délai, celle-ci s’appliquera immédiatement.
Cette hypothèse permet de souligner que les règles du Code pénal en matière d’application des lois
de forme n’ont qu’une valeur légale et non pas constitutionnelle.
Par conséquent, le législateur peut parfaitement y déroger.
France retient le principe de territorialité : il faut déf les limites du territoire francais
Art 113-1 : l’Etat comporte le territoire francais mais aussi ses espaces maritimes et aériens
- Pour le territoire : espace terrestre francais est délimité par ses frontières
DOM-TOM sont régis par une législation spéciale : la loi francaise s’y applique sous réserve
- Pour l’espace maritime : loi francaise est applicable au dela des eaux territoriales si des
conventions internationales ou loi le prévoient
o Droit francais s’applique aux navires francais meme en dehors des eaux francaises
o Droit francais ne s’applique pas aux navires militaires étrangers dans les eaux francaises
- Pour l’espace aérien : loi francaise est applicable dans les espaces atmosphériques francais
ATTENTION : immunité des agents diplomatiques et leur famille en cas d’infractions commises, cela
ne relève pas des juridictions francaises
MAIS : il doit y avoir un caractère réciproque pour les diplomates francais à l’étranger
principe qui est attaché à la personne diplomate qui peut également s’en détacher
les immeubles des ambassades étrangères sont soumis au droit francais : on peut juger qlq ayant commis
une infraction dans un immeuble d’ambassade
Toute infraction commise sur le territoire francais est soumise à la loi pénale francaise (principe de
territorialité)
question quand infraction est commise sur plusieurs territoires en mm temps (dont France)
En cas de complicité étrangère d’une infraction commise en France : jp affirme que la loi francaise est
compétente
la juridiction française compétente pour juger le fait principal l’est aussi pour juger le complice quels
que soient sa nationalité et le lieu où les actes de complicité ont été accomplis
En cas de complicité francaise d’une infraction commise à l’étranger : la loi francaise s’applique à
condition que l’infraction principale commise à l’étranger soit elle-même soumise à l’application de la loi
française (rare)
En d’autres termes, le plus souvent l’auteur des faits à l’étranger sera lui-même jugé en France soit
parce qu’il est français soit parce que la victime est française
2 précisions :
- La théorie de l’indivisibilité : reconnait la compétence de la loi française pour des faits commis à
l’étranger par un étranger en estimant que ces faits étaient imputés aux différents mis en examen
étaient rattachés entre eux par un tel lien que l’existence de certains faits ne pouvait se comprendre
sans l’existence des autres
- La loi française est également applicable aux actes de complicité prévus au second alinéa de
l'article 121-7 (par provocation ou fourniture d’instructions) commis sur le territoire de la
République et concernant, lorsqu'ils sont commis à l'étranger, les crimes prévus au livre II du
même code, c'est-à-dire en matière de crime contre les personnes.
La loi française est compétente lorsque, pour des faits commis à l’étranger par un étranger, la victime est de
nationalité française
pour tous les crimes ou délits punis d’emprisonnement
La loi française est applicable à tout crime commis par un français hors du territoire de la République et
aux délits, mais à la condition qu’ils soient incriminés également dans le pays où les faits ont été commis.
Le système suppose donc, en pratique, que le Français, auteur des faits commis à l’étranger, se soit
réfugié en France et y soit arrêté.
= règle est importante parce qu’il est de principe que la France n’extrade pas ses nationaux, c’est-à-dire
qu’elle ne livre pas ses ressortissants aux autorités étrangères et préfère les juger elle-même.
La loi française s’applique même si le prévenu acquiert la nationalité française après avoir commis les faits.
Là encore cette précision se comprend par rapport à la règle de l’absence d’extradition des nationaux par
la France.
- Rend la loi française applicable aux crimes et délits qualifiés d’actes de terrorisme selon la loi
pénale française, lorsqu’ils sont commis à l’étranger par des français ou des personnes résidant
habituellement en France.
L’objectif est de réprimer les français ou personnes résidant habituellement en France qui
participeraient à des camps d’entrainement terroristes à l’étranger.
- Principe permettant la poursuite des délits commis à l’étranger par un auteur français ou sur une
victime française suppose une plainte préalable de la victime.
- Pour les infractions qu’il vise (escroquerie, abus de confiance, soustraction ou détournement de
bien, corruption etc.), lorsqu’elle est commise à l’étranger par un Français ou une personne
résidant habituellement en France (ou exerçant son activité économique au moins en partie en
France), et qu’elle porte atteinte aux intérêts des organes ou du budget de l’Union
européenne, la condition de réciprocité de répression posée par l’article 113-6 n’est pas
requise.
En outre, les conditions de l’article 113-5 C.pén. relatif à la complicité sur le territoire français de
l’infraction commise à l’étranger ne sont pas applicables en la matière.
La loi pénale française s’applique aux crimes et délits qualifiés d’atteintes aux intérêts fondamentaux de la
nation commis hors du territoire de la nation
la nationalité de l’auteur des faits et le lieu de commission de ceux-ci sont indifférents, la loi française
étant toujours compétente.
attention : la seule condition est d’ordre pratique, il faut être en mesure de juger en France les auteurs de
tels actes, ce qui suppose soit qu’ils aient été arrêtés en France, soit qu’on puisse obtenir leur extradition à
cette fin lien avec l’Etat francais doit exister pour permettre aux juridictions francaises de juger
Si violation d’une norme jus cogens : loi francaise pénale peut s’appliquer à la personne qui les violent sur
le territoire francais
juridictions francaises ont plénitude de juridiction peu importe la nationalité de l’individu
Appliquer les conventions internationales pour la répression d’actes graves concernant tous les
Etats
Les juridictions françaises deviennent ainsi compétentes pour juger des faits commis hors du
territoire français par des étrangers et sur des victimes étrangères, le seul rattachement à la France
étant la présence de la personne sur le territoire français.
Autrement dit, il reste possible que l’État, sur le territoire duquel les infractions ont été commises,
demande à l’État où l’auteur des faits s’est réfugié, son extradition, même si cet État peut le juger
lui-même
Juge doit déterminer quels sont les textes applicables aux faits commis (principe de légalité)
opé indispensable et préalable au jugement
Juge doit vérifier si les faits étaient constitutifs d’une infraction au moment où ils ont été commis et s’ils le
sont encore au moment du jugement
doit viser les textes qui réprime l’infraction précise
Opération de qualification des faits = importante car cela déf la juridiction devant laquelle aura lieu le
jugement
ATTENTION : cette étape n’est pas définitive les faits peuvent etre requalifiés
En revanche, dans certaines situations il est interdit pour le juge de requalifier les faits
Ex : injures publiques car préservation de la liberté d’expression
En principe : un seul et meme fait n’est susceptible de constituer qu’une seule et meme infraction
un comportement donné = un seul texte applicable
Pb : situation dans laquelle les faits peuvent etre qualifiés de diff manière
Quel est le texte qui doit être appliqué, quelle qualification doit être retenue et peut-on concevoir
d’appliquer plusieurs textes en même temps pour les mêmes faits ?
Dans le cas ou des faits peuvent etre qualifiés de diff manière, le principe est que la loi générale s’applique
sous réserve de la loi spéciale
le texte qui qualifiera plus spécialement les faits primera alors sur la qualification plus générale
Concours idéal de qualification ou d’infraction : fait unique susceptible d’une double qualification car il
correspond à la déf de plusieurs infractions
possible de retenir plusieurs infractions pour l’auteur d’un seul fait ?? NON : on prononce la peine
encourue la plus haute
Concours réel d’infraction : l’hypothèse où une infraction est commise par une personne avant que celle-ci
ait été définitivement condamnée pour une autre infraction.
la personne est poursuivie pour des faits multiples qui ont été commis à des moments différents, plus
ou moins éloignés dans le temps
dans ce cas : on peut cumuler plusieurs peines dans la limite de leur max
ALORS QUE : concours idéal de qualification = 1 seul fait pouvant constituer diff infractions
dès lors, quelle peine peut prononcer la juridiction et dans quelle limite ??
on ne retient qu’un seul texte : celui qui prévoit la plus haute peine encourue (si mm peine : celle
la plus adéquate)
Si 1 mm fait porte atteinte à 2 interets différents : il doit etre considéré comme 2 infractions (ch crim Cour
de cass)
Question de l’interprétation des juges dans la qualification des faits est importante : si le juge est
soumis à l’appréciation stricte de la loi pénale, ils rendent parfois des jp pouvant remettre en cause se
principe
Si le juge est tenu de qualifier les faits, il doit le faire dans le respect du principe d’interprétation stricte de
la loi pénale
cependant : cela lui arrive de le faire de manière imparfaite
Dans certains cas : la Cour de cass (gardienne du principe de légalité et des libertés fonda) a pu accepter
une interprétation de la volonté du législateur par le juge
I. L’infraction consommée
Infraction de conso matérielle = infraction de résultat : celle qui se consomme par l’obtention d’un certain
résultat, consécutif aux agissements de l’agent
Infraction de conso formelle = pas besoin de résultat pour etre parfaitement réalisée
ce qui importe c’est l’administration d’une certaine substance dans le but de faire mourir de manière
intentionnelle
Notion de résultat :
- Forme concrète : directement perceptible par les sens (atteinte à la vie, la propriété …)
- Forme abstraite : le résultat des actes de l’agent n’est pas perceptible parce que l’intérêt protégé est
lui-même abstrait par nature (diffamation…)
Les infractions pénales ont en majorité une forme matérielle et les formes formelles sont plus rares
On peut déf une infraction formelle comme une tentative érigée en infraction consommée
Face à un texte d’incrimination qui définit une infraction, peut-on considérer que cette dernière se
consomme indifféremment par une action ou une omission ?
Principe selon lequel il ne peut y avoir de commission par omission, sauf lorsque le législateur prévoit
spécialement l’équivalence entre l’acte positif et l’abstention = qd il utilise un terme suffisamment vague
pour désigner indistinctement un acte positif ou une abstention.
Infractions peuvent avoir des équivalences : cas d’infraction d’imprudence (fait de ne pas avoir fait qlc que
l’on devait faire)
MAIS : selon les auteurs, la commission par omission est seulement exceptionnelle CAR une action ne peut
se consommer si elle est faite par omission
La commission par omission n’est admise que lorsque le législateur utilise, pour décrire l’acte matériel,
des termes qui permettent d’englober à la fois les actions et les omissions
Le juge doit donc interpréter la loi d’incrimination afin de déterminer le sens précis du texte
insuffisance de la théorie de commission par omission = législateur a du créer des textes spéciaux pour
prévoir les omissions
Rares
principe de l’acte positif constituant de l’infraction limite le législateur qui est méfiant envers les actes
d’omission constitutifs d’infraction
Finalement, en créant une infraction d’omission on en vient à obliger les individus à se comporter de
manière précise selon des actes précis
s’ils ne les font pas cela est constitutif d’une infraction
Ex : délit NAPD
1ère infraction par omission = 1898 : infraction de privation de soins ou d’aliments à ses enfants par
descendance
Élément constitutif d’une infraction par omission est l’inaction = ne pas faire ce qu’ordonne la loi pénale
fait indépendant des conséquences
- Infraction complexe : hypothèse où le législateur caractérise une infraction par plusieurs actes qui
doivent tous etre réalisés afin de constituer l’infraction
actes peuvent etre commis dans différents endroit = compétence territoriale ??
- Infraction d’habitude : plusieurs actes de la meme nature dont seule la répétition est punissable
Action publique ne se prescrit qu’à partir du moment où l’infraction d’habitude ou complexe est
totalement consommée ( pour infraction simple)
- Objectif : les actes de tentative ont troublé suffisamment l’ordre social même s’il n’y a pas eu de
résultat concret donc il faut agir de manière répressive
- Subjectif : intention coupable qui anime l’individu = raison d’etre de la répression
A. L’incrimination de la tentative
La répression ne pourra exister que lorsque la préparation s’est concrétisée par des actes matériels
précis réprimés pour eux même par le législateur
la tentative ne peut etre évoquée qu’à partir du moment où l’individu passe à l’acte
a. Le commencement de l’exécution
Commencement d’exécution est univoque : il n’y a qu’une signification possible démontrant qu’une
infraction va etre commise
- Objective : commencement d’exécution qu’en présence d’un acte commençant l’élément matériel
de l’infraction
conception restrictive + limite : répression tardive
- Subjective : quel que soit l’élément matériel, commencement d’exécution dès que l’intention est
extériorisée et irrévocable
conception plus large permettant de réprimer plus vite
L’intention suppose la volonté d’agir et la conscience que les agissements violent la loi pénale
JP a choisi une position autre que les 2 hypothèses : le commencement d’exécution se définit comme des
actes d’exécution qui tendent directement et immédiatement à la consommation de l’infraction, avec
l’intention irrévocable de la commettre.
Cette notion d’irrévocabilité de l’intention prend tout son sens avec la deuxième condition légale de la
tentative qui est celle de l’interruption indépendante de la volonté de l’auteur.
b. Interruption involontaire
Cour de cass ne retient que rarement le désistement volontaire et est assez sévère
La tentative manquée est punissable au meme titre que la tentative interrompue de manière involontaire
MAIS : 1 différence : la tentative manquée n’est pas juste un commencement d’une action que l’on aurait
arrêté, l’action a été menée jusqu’au bout mais l’acteur n’est juste pas parvenu au bon résultat (tireur qui se
loupe)
Facile pour le ministère public de prouver les éléments de la tentative car il y a eu des actes qui ont juste
fait défaut
b. L’infraction impossible
Débat doctrinal
Auteurs du 19è : de répression car absence de commencement de l’exécution + de trouble social
causé
auteurs fin 20è : répression car identification d’intention coupable
auteurs : impossibilité relative impossibilité absolue (jamais retenue en jp)
B. La répression de la tentative :
1. Le domaine de la répression
En matière de délits : la tentative de délits n’est réprimable que si le législateur le prévoit expressément
Principe de personnalisation des peines : le juge peut adapter aux faits & la personnalité la sanction
4 fautes pénales :
- L’intention
- La mise en danger délibérée de la personne d’autrui
- L’imprudence / négligence
- La faute contraventionnelle
I. La faute intentionnelle
1. Déf
Intention (doctrine) : intention suppose la volonté d’accomplir les faits constitutifs d’une infraction en
ayant conscience
2 composantes cumulatives :
- La volonté/intention criminelle
- La conscience criminelle : qu’il ait conscience qu’il réalise un délit
s’il se trompe sur la signification matérielle : de réelle intention donc de répression = erreur
de faits (? de bonne foi)
ATTENTION : l’erreur ne vaut pas pour tout (celui qui tire sur la mauvaise personne ne peut pas
se prévaloir de l’erreur)
question de la connaissance de la loi : si il ne sait pas qu’il a pas le droit ?? : « nul n’est censé
ignorer la loi » présomption de connaissance de la loi
En revanche : ils sont importants dans la recherche des auteurs d’infraction par la police
+ quand les mobiles sont établis ils sont susceptibles d’influencer la peine
Intention simple (dol général) : constituée en ayant une attitude psycho précise déf par le légi conscience
de faire qlc qui va nuire
Intention renforcée : intention doit résider dans la volonté d’obtention d’un certain résultat
intention de nuire pure
Intention indéterminée : ne sait pas à l’avance quelles seront les conséquences de ses actes qu’il commet
intentionnellement (un peu comme l’intention simple)
Diff de qualifier les faits en définitive car on ne connait que très rarement le résultat exact de
l’intention
MAIS on considère que, quelle que soit la gravité de l’atteinte effectivement réalisée, l’auteur des
violences est censé l’avoir voulue ou du moins l’avoir prévue et acceptée par avance.
La solution de principe consiste à tenir compte d’abord de l’intention véritable, mais, lorsque le
législateur a prévu une infraction spéciale, il est possible de retenir une qualification prenant en compte
le dépassement de l’intention.
On retient d’abord l’intention réelle de l’auteur sans oublier les conséquences graves de ses actions
1. Domaine de l’intention
Pour les crimes : aucun n’est pas intentionnel en raison du caractère grave = ils ont forcément été réalisés
en pleine conscience
il faut donc toujours prouver l’intention en matière criminelle, sinon, commission de l’infraction n’est
pas rapportée
Pour les délits : à priori ils sont tous intentionnels sauf exception posée par le légi (mise en danger
délibérée, imprudence ou négligence …)
2. Preuve de l’intention
Autorité de poursuite doit établir les éléments constitutifs de l’infraction en vertu de la présomption
d’innocence
Pour établir la preuve de la réalisation de l’infraction, les juges se basent souvent sur la présomption de
faits : ils tirent des preuves de la manière dont se sont déroulés les faits
ils définissent l’élément moral (intention) sur la base des faits
ATTENTION : CC réticent
l’intention ne peut etre uniquement prouvée que par des faits matériels
A. La notion de medd
Medd : situation de la personne qui adopte un comportement volontaire qui présente un danger ou un risque
pour autrui sans que cette personne souhaite que ce risque se réalise
forme de culpabilité intermédiaire entre intention et imprudence
B. La nature de la medd
Medd est un type de faute autonome et intermédiaire car elle comporte une part de volonté chez l’agent
pas une forme d’intention pure car il n’y a pas de volonté d’obtenir de résultat
MAIS : medd n’est rien d’autre qu’une forme d’intention de mettre en danger
répression : 1 an emprisonnement et 15 000€ amende
Complicité du délit de medd est punissable car la complicité de façon générale exige que l’infraction à
laquelle on s’associe soit intentionnelle
2 types :
- Faute de négligence ou manquement à l’obligation de sécurité ou de prudence imposé par la loi
- Faute contraventionnelle
Cela ne concerne que les délits et contraventions ( de crimes non intentionnel)
1. La faute ordinaire
Situations où la personne qui agit ne veut pas réaliser une infraction et elle n’a même pas conscience que
ses agissements constituent une infraction
infractions d’imprudence = fait d’avoir causé un dommage sans le faire exprès
Homicide par imprudence : le fait de causer la mort d’autrui par maladresse, imprudence, inattention,
négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou par le
règlement
écart de conduite de l’agent qui n’a pas pris toutes les précautions pour éviter le dommage
Il y a faute quand l’agent n’a pas respecté une règle écrite dans un texte (manquement à une obligation de
prudence)
texte doit déterminer le comportement qui doit etre observé
Il faut démontrer que c’est à cause de son comportement que le dommage a été réaliser :
- Soit l’agent est soumis à une réglementation particulière, en matière de sécurité par ex : chef de
chantier doit obliger les ouvriers à porter un casque
- Lorsque l’agent n’est pas soumis à une telle règlementation : les juges procèdent à une
comparaison entre le comportement adopté par la personne poursuivie, et celui de la personne
normalement diligente
Si le comportement de la personne poursuivie est similaire à celui de l’individu normalement
diligent, la faute n’est pas démontrée et on pourra le relaxer.
Au contraire, si le prévenu a eu un comportement que n’aurait pas eu l’individu normalement
diligent, il a commis une faute et donc on pourra entrer en voie de condamnation.
- La théorie de l’équivalence des conditions : tous les comportements qui ont concourus à la
réalisation du dommage sont considérées comme équivalentes, cad qu’elles sont toutes considérées
comme étant la cause du dommage.
- La théorie de la proximité des causes : il ne faut retenir que la cause est la plus proche du
dommage.
Ainsi selon ce texte il n’y aura causalité directe que lorsque la personne en cause aura soit elle-même
frappée ou heurtée la victime, soit initiée ou contrôlée le mouvement d’un objet qui aura heurté ou
frappé la victime
En conséquence, dans les situations les plus simples, il y aura causalité directe lorsqu’il y aura un
contact physique entre l’auteur du dommage et d’une chose dirigée par lui, et la victime.
Lien de causalité faute / dommage (direct ou indirect) permet de condamner la personne à l’appui de la
preuve de la faute simple
aggravée : lien de causalité établi entre la faute et le dommage (lien direct ou indirect)
Lien indirect : personne n’a pas directement causé le dommage mais a joué un rôle essentiel dans ma
survenance de ce dommage
Il n’y aura responsabilité pénale en cas de causalité indirecte que si on peut reprocher à la personne
poursuivie d’avoir commis une faute aggravée
Violation délibérée à une obligation de prudence ou de sécu imposée par la loi (souvent sécu du travail ou
hygiène) = on attend un comportement précis de l’individu soumis à la réglementation
ressemble à la mise en danger délibérée MAIS faute d’imprudence suppose l’existence d’un dommage
(comme les autres fautes)
Concernant l’obligation de ne pas nuire à autrui, celle-ci ne suffit pas pour incriminer un individu y ayant
manqué il faudra prouver un risque grave encouru par autrui que l’individu ne pouvait ignorer (mort ou
blessure grave)
si la démonstration que l’indi avait connaissance de l’exposition au risque est prouvée, c’est une faute
caractérisée ( délibérée)
Insécurité juridique en la matière car la Cour de cass et les juges du fond ne sont pas toujours en accord
des fois le lien de causalité direct ou indirect est apprécié par les juges du fond mais la Cour de cass les
contredit parfois
Ex : arret 12 sept 2006 où la Cour de cass a remis en question l’appréciation souveraine des juges dans une
affaire sur la responsabilité médicale
B. La faute contraventionnelle
Article 121-3 al. 5 C.pén. : « Il n'y a point de contravention en cas de force majeure »
La plupart du temps : la seule réalisation matérielle des faits constitue la faute contraventionnelle
pas de caractère psycho
Dès lors qu’il y a violation de la réglementation, la contravention est commise et le contrevenant ne peut
pas démontrer qu’il n’a pas commis de faute : sera responsable pénalement
délit de blessure par imprudence
Cause d’irresponsabilité :
- contrainte si elle est prouvée
- état de nécessité
- ordre de la loi ou commandement légitime
- altération des facultés mentales
CHAPITRE 7
A. La gravité de la peine
Il faut se reporter au texte d’incrimination pour dét la peine et donc la nature de l’infraction
Le juge peut appliquer des peines qui ne correspondent pas à la nature de l’infraction
En matière délictuelle le trib correctionnel peut descendre sans limite pour le prononcé de la peine
Selon la nature de l’infraction, elles ne seront pas toujours punissables dans toutes les matières
Ex : en contrav, le crime n’est pas punissable
- Le juge d’instruction :
o Crimes & délits mineurs : obligatoire
o Délit et contrav : facultatif