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PLAN :
INTRODUCTION
I- l'élément légal
A - le principe de légalité
B- L'application de la loi par le juge
II - L'élément matériel et l'élément Moral
A- L'élément matériel
B- L'élément moral
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Introduction
I- l'élément légal
A - le principe de légalité
Les juges ne peuvent donc pas s'opposer à l'application des lois. Même si
le texte ne leur paraît pas opportun, équitable, ils sont dans l'obligation de
l'appliquer. Le rôle du juge est d'appliquer la loi. ... Il n'est donc pas possible au
juge de se retrancher derrière l'incertitude de la règle de droit. Le juge ne
devrait pas à avoir à interpréter la loi. Il arrive néanmoins qu’il ait à le faire
pour de multiples raisons. Pour ce faire, il dispose de plusieurs solutions ce qui
pourrait tendre à prouver qu’une seule n’a pas réussi à s’imposer. Les organes
susceptibles d’interpréter la loi sont divers. Il peut s’agir du législateur lui-
même, auteur des lois et devant, dans ces conditions, déterminer leur sens.
Malgré ce pouvoir, il ne conserve que la possibilité d’édicter des lois
interprétatives pour éclairer les dispositions d’une loi antérieurement votée
considérée comme obscure. L’interprétation peut appartenir à l’administration
sous la forme de circulaires administratives ou de réponses ministérielles aux
questions écrites des parlementaires. Mais c’est principalement aux juges que
la tâche d’interprétation de la loi appartient. S’il s’agit d’un pouvoir du juge
d’interpréter, c’est aussi l’un de ses devoirs, comme le prévoit l’article 4 du
code civil, mais ce dernier n’accorde pas expressément ces pouvoirs au juge.
C’est pourquoi le projet d’un livre préliminaire du code civil, consacré aux
questions de l’interprétation, fixant les pouvoirs du juge et les méthodes pour
les mettre en œuvre, a vu le jour. Ce projet a été abandonné, car pour certains,
il ne faut pas accorder au juge le pouvoir de l’interprétation. Il risque, en effet,
de modifier, voire de créer la loi, alors qu’il appartient au législateur de le faire.
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Par conséquent, de nos jours, c’est la Cour de cassation qui contrôle le juge
dans sa mission d’interprétation de la loi. Il s’agit d’un contrôle implicite.
II- les éléments moral et matériel
A- L’élément moral
B- L'élément matériel
En Droit pénal, une simple intention criminelle n'est pas réprimée par la
loi lorsqu'elle ne se manifeste pas par des actes. Trois raisons justifient cette
solution. La preuve d'une seule intention criminelle serait difficile voire
impossible à rapporter. Cette seule pensée n'est pas source de désordre pour la
société La répression risquerait alors d'être trop arbitraire. En règle générale, le
fait reproché est positif. On parle d'infraction par commission. Mais arrive
exceptionnellement qu'il soit négatif. On parle alors d'infraction d'omission.
Ex : La non-assistance à une personne en danger. De la résolution criminelle
jusqu'à la matérialisation de l'acte, le délinquant doit suivre un itinéraire appelé
cheminement criminel qui débouche sur la consommation de l'infraction par la
réalisation de ses éléments constitutifs. Il peut cependant arriver que l'agent
pénal ne soit pas allé jusqu'au bout de ce processus. La question est de savoir si
la répression peut s'appliquer ? Le Droit Pénal apporte une réponse en
réprimant la tentative. Celle-ci n'est réalisée d'après l'article 2 du Code pénal
que s'il existe un commencement d'exécution et une absence de désistement
volontaire.