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(Document de travail du Centre de Recherche, d’Expertise et de Formation sur les Institutions constitutionnelles, les
Administrations publiques, la Gouvernance financière et la Légistique en Afrique (CERACLE), site : www.ceracle.com
Après plus de 30 ans de mise en œuvre, cette loi n'est plus adaptée à
l'environnement juridique, institutionnel et de contrôle des organismes du secteur
parapublic.
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Du point de vue normatif, de nouvelles dispositions ont été élaborées applicables
aux sociétés à participation publique majoritaire et aux sociétés nationales. Il s'agit
notamment de l'Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du
groupement d'intérêt économique et de l’Acte uniforme portant organisation des
procédures simplifiées de recouvrement et des voies d'exécution de l'Organisation
pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA).
Par ailleurs, la loi n° 90-07 excluait de son périmètre, les établissements publics à
caractère administratif en vue de leur réintégration dans le cadre des administrations
publiques. Cet objectif n'a pu être réalisé, créant ainsi un vide juridique pour ces
établissements.
Ainsi, dans le cadre général qu'il fixe, le présent projet de loi vise la promotion de la
bonne gouvernance dans la gestion des organismes du secteur parapublic, des
deniers publics confiés aux personnes morales de droit privé bénéficiant du concours
financier de l'Etat et des participations de l'Etat détenues dans les sociétés à
participation publique minoritaire.
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- le renforcement et la modernisation de la gouvernance des sociétés publiques à
travers la participation des salariés aux organes, la nomination d'administrateurs
indépendants avec la mise en place obligatoire, au sein des conseils d'administration,
de comités spécialisés en matière d'audit et de rémunération ;
- la mise en place d'une politique d'audit interne dans chaque organisme du secteur
parapublic destinée à apprécier les risques, à lancer l'alerte de façon précoce et à
formuler des recommandations en vue d'améliorer son fonctionnement ainsi que
l’application par tous les organismes du secteur parapublic du Code de bonne
gouvernance ;
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TITRE PREMIER. - DES DISPOSITIONS GENERALES
Article 2. - Objet
Les organismes publics et les sociétés publiques constituent les entités du secteur
parapublic.
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Article 4. - Etablissements publics
Les établissements publics sont des personnes morales de droit public investies
d'une mission de service public, dotées d'un patrimoine propre et bénéficiant de
l'autonomie financière. Ils ne reçoivent aucun apport privé à leur fonds de dotation
constitutifs et sont spécialisés par nature d'activité.
Les EPA n'ont pas vocation à réaliser un profit. Toutefois, ils sont autorisés à générer
des ressources propres lorsque la nature de leur activité l'exige ou que les lois et
règlements le prévoient.
Les ressources des EPA sont essentiellement constituées par la contribution de l'Etat
ou de la collectivité territoriale qui les a créés. Elles peuvent provenir de leurs
activités propres.
Les EPIC peuvent, après avis conforme du Comité de Suivi du Secteur parapublic
visé à l'article 47 de la présente loi, prendre des participations dans les sociétés de
droit privé.
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Article 7. - Agences
Les agences sont des personnes morales de droit public, autres que les
établissements publics, investies d'une mission de service public, dotées d'un
patrimoine propre et bénéficiant de l'autonomie financière. Les agences exécutent
des programmes spécifiques de l'Etat.
Toutefois, elles sont autorisées à générer des ressources propres lorsque la nature
de l'activité l'exige ou les lois et règlements le prévoient.
Ces structures qui effectuent des missions identiques à celles des agences sont,
notamment, les fonds, les délégations, les hautes autorités et les offices.
Les sociétés nationales sont des sociétés par actions de droit privé dont le capital
est intégralement souscrit par l'Etat et, le cas échéant, par d'autres personnes
morales de droit public.
Dans tous les cas, la participation directe de l'Etat est supérieure à 50% du capital
social.
Les sociétés à participation publique majoritaire sont des sociétés par actions de
droit privé dans lesquelles une ou plusieurs personnes morales de droit public
possèdent directement ou indirectement plus de 50% du capital social.
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- si la puissance publique possède plus de 50% du capital social de l'organisme
intermédiaire, sa participation est décomptée pour une valeur égale à la part détenue
par l'organisme intermédiaire lui-même ;
Les participations financières indirectes sont souscrites par les autres personnes
morales de droit public ou par les sociétés publiques.
Les sociétés à participation publique minoritaire sont des sociétés dans lesquelles la
participation publique directe ou indirecte, calculée selon les modalités définies à
l'alinéa 2 de l'article 10 de la présente loi, est inférieure à 50% du capital social.
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TITRE II. - DE LA CREATION, DE L'ORGANISATION ET DU FONCTION-
NEMENT DES ENTITES DU SECTEUR PARAPUBLIC
Toutefois, les dispositions de la présente loi s'imposent dans tous les cas où elles
sont en conflit avec ces règles particulières.
La création des sociétés publiques est soumise au droit commun des sociétés
commerciales. Leurs statuts sont conformes aux dispositions de l'Acte uniforme
relatif au droit des Sociétés commerciales et du Groupement d'intérêt économique
(AUSGIE) de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires
(OHADA), sous réserve des dispositions particulières prévues par la présente loi.
Les statuts de la société nationale sont conformes à des statuts-types fixés par
décret.
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Chapitre II. - De l'organisation des entités du secteur parapublic
Dans le cas des sociétés publiques, l'Assemblée générale des actionnaires complète
les organes mentionnés à l'alinéa premier du présent article.
Les conditions de nomination des membres de l'organe délibérant sont fixées dans
le texte portant organisation et fonctionnement de l'organisme.
La durée du mandat des administrateurs est de trois ans, renouvelable une fois.
Toutefois, le mandat cesse de plein droit lorsque l'administrateur perd la qualité en
raison de laquelle il a été désigné ou lorsqu'il s'est abstenu de participer à trois
séances consécutives, sauf cas de force majeure dûment justifié. Le mandat
d'administrateur peut également, prendre fin par la révocation à la suite d'une faute
grave.
La cessation de plein droit du mandat est prononcée par l'autorité qui a pouvoir de
nomination.
Au sein de chaque organe délibérant, les salariés de l'entité sont représentés par un
administrateur qui bénéficie d'une voix délibérative.
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- le plan stratégique de développement ;
- le règlement intérieur ;
- le programme pluriannuel d'actions et d'investissements ;
- le contrat de performances ou contrat d'objectifs et de moyens ;
- le budget
- les acquisitions et aliénations de patrimoine ;
- les prises de participation ;
- les comptes de fin d'exercice ;
- le rapport annuel de performance ;
- les projets d'accord collectif d'établissement ;
- l'organigramme ;
- le programme de recrutement ;
- la grille de rémunération ;
- le manuel de procédures ;
- les plans de restructuration ou de redressement ;
- les accords et conventions internationaux.
La suspension et la dissolution sont prononcées par décret dûment motivé dans les
conditions fixées à l'article 53 de la présente loi. Le décret de suspension ou de
dissolution désigne un comité d'administration provisoire pour une durée maximale
de six (06) mois ; au terme de ce délai, un nouvel organe délibérant est constitué.
Le président de l'organe délibérant dissout ne peut plus exercer ses fonctions au
sein de l'organe nouvellement constitué.
L'organe délibérant visé à l'article 19 de la présente loi peut instituer en son sein un
Comité de direction.
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Tout en respectant la périodicité de ses réunions conformément aux dispositions de
l'alinéa premier de l'article 28 de la présente loi, l'organe délibérant peut lui déléguer
certaines de ses attributions, sauf celles qui sont énumérées à l'article 21 de la
présente loi.
Dans le cas des sociétés publiques, le Comité de direction peut recevoir de l'organe
délibérant, délégation en matière de réaménagement budgétaire.
Le Comité de direction peut être convoqué, sans délai et à tout moment, par
l'autorité chargée de la tutelle technique, l'autorité chargée de la tutelle financière
ou par le président de l'organe délibérant qui en assure la présidence.
L'organe délibérant met en place des comités spécialisés chargés de l'éclairer, à titre
consultatif, en matière d'audit et de rémunération. En fonction des besoins
spécifiques, l'organe délibérant peut créer d'autres comités spécialisés.
Un directeur général ou directeur, chef de l'organe exécutif, nommé par décret, est
placé à la tête de chaque entité du secteur parapublic.
Dans tous les cas, le nombre des membres de ce conseil ne peut être supérieur à
douze.
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Toutefois, le mandat des administrateurs représentants l'Etat cesse de plein droit
dans tous les cas visés à l'alinéa 3 de l'article 20 et à l'article 30 de la présente loi.
Le Ministre chargé des Finances ou son délégué représente l'Etat actionnaire et siège
dans toutes les assemblées générales des sociétés publiques et des sociétés à
participation publique minoritaire.
Les délibérations par consultation à domicile ne sont pas autorisées dans les
organismes publics.
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L'organe délibérant veille à l'application des décisions ou délibérations par le chef de
l’organe exécutif et en assure le suivi. Il délibère chaque année sur le rapport de
gestion et le rapport social de l'organisme présentés par le chef de l'organe exécutif.
Il arrête et adopte ou approuve les états financiers de synthèse dans les délais
prévus par la réglementation.
Dans le cas des organismes publics, l'organe délibérant statue, lors de la même
session, sur le compte de gestion de l'agent comptable et sur le compte administratif
de l'ordonnateur, conformément aux règles régissant cette matière.
L'organe délibérant statue sur le rapport annuel de son président relatif à la mise en
œuvre du Code de gouvernance des entreprises dans les entités du secteur
parapublic et sur le rapport annuel de gouvernance établi par le commissaire aux
comptes.
L'organe délibérant est informé, par le chef de l'organe exécutif, des directives
présidentielles, notamment celles issues des corps ou organes de contrôle sur la
gestion de l'organisme. Il délibère chaque année sur le rapport du chef de l'organe
exécutif relatif à l'application de ces directives.
Le président de l'organe délibérant des entités du secteur parapublic est nommé par
décret.
Les administrateurs représentant l'Etat ainsi que toute personne autorisée à assister
aux réunions des organes délibérants des entités du secteur parapublic sont tenus
à la discrétion à l'égard des informations présentant un caractère confidentiel ou
données comme telles par le président de l'organe délibérant.
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Article 31.- Rémunération des administrateurs représentant l'Etat
Des indemnités de session, dont le montant est fixé par décret, sont allouées aux
administrateurs.
Les présidents des organes délibérants reçoivent une rémunération dont le montant
et les modalités de versement sont fixés par décret.
Il est tenu de présenter à l'organe délibérant un rapport social qui retrace l'évolution
des effectifs et de la masse salariale, les contentieux en cours, le plan de formation
et de carrière des agents, le programme de recrutement, la liste et le montant des
primes et avantages de toute nature, accordés en cours d'année au personnel, y
compris les siens.
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Il transmet à la Cour des Comptes et à la Direction générale chargée de la
Comptabilité publique et du Trésor, dans les six mois suivant la clôture de chaque
exercice, un exemplaire des états financiers de synthèse arrêtés et adoptés ou
approuvés.
La rémunération et la liste des avantages des chefs de l'organe exécutif des entités
du secteur parapublic sont fixées par décret.
Il bénéficie, en outre, des avantages liés à l'emploi occupé tels que prévus par le
règlement ou l'accord d'établissement et par la grille salariale et indemnitaire validée.
Les règles relatives aux frais de mission et de déplacement des agents des entités
du secteur parapublic et des membres des organes délibérants sont fixées par
décret.
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Article 36. - Agent comptable dans les organismes publics
Un agent comptable est nommé au sein de chaque organisme public par arrêté du
Ministre chargé des Finances, sur proposition du Directeur général chargé de la
Comptabilité publique et du Trésor.
A ce titre, il est, seul, habilité au maniement des fonds, titres et valeurs appartenant
ou confiés à l'organisme public.
Les dépenses des entités du secteur parapublic ayant pour objet exclusif l'exercice
d'une mission de service public, dont la comptabilisation incorrecte ou le non-
paiement sont de nature à compromettre la continuité du service ou de l'exploitation,
ont le caractère de charges obligatoires.
La liste peut être complétée par arrêté du Ministre chargé des Finances.
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Le chef de l'organe exécutif doit, notamment, prévoir dans le budget de l'organisme
les ressources financières permettant le paiement des charges obligatoires.
Toutefois, toute créance constatée par un titre exécutoire ou toute créance certaine,
liquide et exigible due par un organisme public peut faire l'objet d'une inscription
d'office par le Ministre chargé des Finances dans les conditions définies par la
réglementation.
Les entités du secteur parapublic conservent leurs archives et les pièces justificatives
des opérations de recettes et de dépenses conformément aux textes sur la Cour des
Comptes et de l'Acte uniforme relatif au Droit comptable et à l'information financière
pour respectivement les organismes publics et les sociétés publiques.
Les organes délibérants évaluent, périodiquement, ces documents pour les adapter
aux politiques publiques définies.
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Article 42. - Règles de passation des marchés
Les entités du secteur parapublic sont, sauf dérogation expresse, soumises au Code
des Marchés publics.
Elles sont également, dans les mêmes conditions, soumises à la règlementation sur
les contrats de partenariat public privé.
Les règles de liquidation des organismes publics sont fixées par la loi.
La liquidation des sociétés publiques est effectuée dans les conditions fixées par les
dispositions de l'AUSGIE.
Il est institué pour chaque liquidation d'entité du secteur parapublic décidée par
l'Etat, une Commission de Suivi et de Contrôle dont les règles d'organisation et de
fonctionnement sont fixées par décret.
Les entités du secteur parapublic sont placées sous la tutelle financière du Ministre
chargé des Finances et sous la tutelle technique du ministre ou de l'autorité
administrative désignée par décret.
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Le Ministre chargé des Finances rend opérationnel un dispositif d'analyse et d'alerte
sur la situation économique et financière des entités du secteur parapublic en
difficulté. Il peut, à cet effet mettre en place un dispositif normalisé et dématérialisé
de collecte et de traitement des données.
Il est créé, un Comité de Suivi du Secteur parapublic dont les règles d'organisation
et de fonctionnement sont fixées par décret.
Il peut, en outre être consulté sur toute question relative à la politique de l'Etat dans
le secteur parapublic.
Le Ministre chargé des Finances préside, chaque année, au moins deux réunions du
Comité de Suivi du Secteur parapublic élargies et consacrées aux administrateurs
représentant l'Etat.
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Section 2. - Du contrôle externe
Les entités du secteur parapublic sont soumises au contrôle des organes de l'Etat
dans les conditions prévues par les lois et règlements.
Pour éviter les dédoublements de contrôle sur une même entité, en temps et en lieu,
les organes de contrôle communiquent mutuellement leurs programmes annuels de
contrôle a posteriori dans les entités du secteur parapublic.
Ces dispositions ne visent toutefois pas les enquêtes spécifiques confiées par
l'autorité à un organe de contrôle.
Il assure ce contrôle soit par lui-même, soit par un agent exerçant les fonctions de
contrôleur d'Etat, désigné par lui auprès de chaque organe délibérant d'une entité
du secteur parapublic contrôlée.
Il formule un avis motivé sur les programmes d'investissement des entités et sur
leurs projets de budgets pendant leur présentation à l'organe délibérant.
Il élabore des rapports périodiques sur les activités et sur la situation financière et
administrative de l'organisme qu'il contrôle. Ces rapports sont communiqués au
Président de la République.
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II reçoit tout document ou rapport intéressant la gestion de l'organisme et copie du
procès-verbal des séances et des délibérations des organes délibérants, ainsi que
les décisions prises par délégation de ces organes.
Lui sont communiqués, quinze (15) jours au moins avant la séance de l'organe
délibérant où ils doivent être examinés, les dossiers concernant notamment :
- les comptes d'exercice, bilan et inventaires annuels ;
- les projets de manuels de procédures ;
- les emprunts, demandes d'ouverture de crédits et avances ;
- les aliénations, échanges, transactions, constructions d'immeubles ;
- les décisions d'ordre général concernant le personnel ;
- les décisions à incidence financière, notamment les recrutements de personnel ;
- les projets de modification des statuts, de dissolution anticipée, de fusion ou
d'union avec d'autres sociétés ;
- le rapport social de l'organisme ;
- les projets de budget et les rapports d'exécution budgétaire ;
- les prises de participation dans d'autres sociétés ;
- les plans de développement stratégique et contrats de performance ;
- les plans de restructuration ;
- les projets de rapport de performance.
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- le défaut de présentation dans les délais réglementaires, pour examen et adoption
par les organes délibérants, des états financiers et, dans le cas spécifique des
organismes publics, le compte administratif de l'ordonnateur du budget.
Le Contrôleur financier reçoit ampliation de toutes les directives issues des rapports
des organes et corps de contrôle de l'Etat sur les entités du secteur parapublic.
Il établit et soumet à l'attention du Président de la République, dans les six (06) mois
qui suivent la notification de ces directives ou instructions, un rapport faisant le point
sur leur application au sein de l'organisme concerné.
Le commissaire aux comptes et son suppléant sont désigné par l'organe délibérant
pour les organismes publics et par l'assemblée générale pour les sociétés publiques.
Cette désignation se fait conformément aux dispositions du Code des marchés
publics pour les organismes publics.
Les organes et corps de contrôle de l'Etat peuvent, sur leur demande, se faire
communiquer les rapports et les dossiers de travail des commissaires aux comptes.
Dans le cas spécifique des organismes publics, il tient compte des règles de
comptabilité publique qui leur sont applicables.
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Section 3. - Des contrôles internes dans les entités du secteur parapublic
Le contrôle de gestion est un système de pilotage mis en œuvre par les dirigeants
en vue d'améliorer le rapport entre les moyens engagés, l'activité développée et les
résultats obtenus, notamment par le biais d'outils comptables ou statistiques.
Il est institué une cellule de contrôle de gestion dans chaque entité du secteur
parapublic.
Chaque entité du secteur parapublic conçoit et met en œuvre une politique d'audit
interne pour apprécier la bonne maîtrise des risques et mener des actions aptes à
améliorer le dispositif de contrôle interne.
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Chapitre II. - Du contrôle des personnes morales de droit privé bénéficiant
du concours financier de la puissance publique
A l'exclusion des dispositions de son premier alinéa, l'article 52 de la présente loi est
applicable aux sociétés à participation publique minoritaire situées sur le territoire.
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dont dispose l'Etat. Leurs financements sont notamment assurés par le Fonds de
Relance dont les conditions de création et de fonctionnement sont fixées par décret.
Les entités du secteur parapublic définies par la présente loi devront mettre en
conformité leur statuts et règles d'organisation et de fonctionnement avec les
dispositions de la présente loi, dans un délai d’un (1) an pour compter de sa date
d'entrée en vigueur.
Sont abrogées toutes les dispositions de la loi n° 90-07 du 25 juin 1990 relative à
l'organisation au contrôle des entreprises du secteur parapublic et au contrôle des
personnes morales de droit privé bénéficiant du concours financier de la puissance
publique.
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