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Exam khayali

Intro : contexte genarale de la gouvernance des EEP ,émergence

Ch1 : Cadre général de la politique gouvernementale ou Le renforcement du rôle et des


responsabilités de l’Organe de Gouvernance (p :15 zidane moukite)

Section 1 : pouvoir de contrôle


Section 2 : stratège et actionnaire
Ch2 : la valeur ajoute des EEP a l’État ou le renforcement du fonctionnement du secteur des
Entreprises publiques
Conclusion :

- Axe 1: Le Contrôle financier de l’État sur les EEP


- Axe 2: Les Audits Externes des EEP
- Axe 3: Les Instances d’Administration et de surveillance/ EEP
- Axe 4: Les Contrats Programmes (Plan) État – EEP ( Illustration cas ONCF)
- Axe 5: Les Restructurations: i) sectorielles (macro)/Cas Reforme portuaire
et ii) opérationnelle/ individuelle.(micro)/ Cas OCP
- Axe 6: Les Privatisations – PPP et Gestion déléguée

Le secteur des établissements et entreprises publics (EEP) joue un rôle majeur dans le développement
économique et social de notre pays en raison de son poids dans l’économie nationale et de la place
qu’il occupe dans le processus d’élaboration et d’exécution des politiques publiques.

Dans cette dynamique, l’Etat s’est énormément appuyé sur le secteur des Etablissements et
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Entreprises Publics (EEP). En effet, ce secteur a connu depuis l’indépendance du pays en
1956,

Néanmoins la réforme du contrôle financier de l’Etat sur les EEP datant de 2004 reste la
réforme phare qu’a connu le secteur ces dernières années, compte tenu de la modulation
qu’elle a introduite et l’incitation à la modernisation des modes de gouvernance et de gestion
de ces entreprises, et ce, en s’inspirant du modèle de la Corporate Governance.

Dans ce contexte, l’analyse de l’état des lieux des pratiques de gouvernance d’entreprise au
sein du secteur des EEP, au regard des bonnes pratiques instituées au niveau national et
international, peut apporter un éclairage sur la réelle dimension de la gouvernance
d’entreprise au sein de ce secteur et des pistes d’amélioration que les acteurs de cette
gouvernance devront entreprendre afin d’atteindre les standards internationaux. L’hypothèse
sous jacente émise étant que les bonnes pratiques de gouvernance participent de manière
indissociable à l’amélioration des performances de l’organisation (en l’occurrence
l’Etablissement ou l’Entreprise Publics).

Dans cette optique, notre question centrale de recherche est la suivante : Quel est l’état des
lieux de la gouvernance au sein du secteur des EEP au Maroc? et quelles bonnes
pratiques adopter afin de hisser cette gouvernance vers les standards nationaux et
internationaux ?
La gouvernance peut être classée, selon le même auteur, en gouvernance externe et en
gouvernance interne :

 la gouvernance externe est « l’autorité exercée par les organes centraux de l’Etat comme
l’exécutif et le législatif ainsi que les ministères centraux ou autres autorités qui sont chargés
du contrôle et de la surveillance des organismes publics ».

 la gouvernance interne est « le régime de direction et de contrôle au sein d’une


organisation, qui relève, au niveau le plus élevé, de l’organe de direction (conseil
d’administration, conseil de gestion) et des dirigeants de l’organisme public ».

Le concept de gouvernance se définit par l'ensemble des principes, règles et pratiques


ayant pour objet l'amélioration du fonctionnement des organes délibérants et de
gestion des établissements et entreprises publics ainsi que des relations avec les
actionnaires et les parties prenantes.

Historique :

Le concept d’EEP a émergé pour la première fois durant les premières années du protectora
français sur le Maroc. C’est plus précisément au début des années 1920 que les premiers
grands Etablissements Publics ont été crées. Il s’agit notamment de l’Office chérifien des
phosphates (1920) et du Bureau des recherches et des participations minières (1928).

Aux premières années de l’indépendance (1956-1960), après une courte période où une
inflexion économique socialisante était mise en œuvre, les politiques étatiques de libéralisme
économique ont vite pris le dessus privilégiant l’investissement privé, tout en créant des
structures pour succéder aux entreprises étrangères présentes au Maroc durant la période
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coloniale (COMAPRA , ONE , ONCF ,...).

il est à noter que la Banque Mondiale sera à l’origine de la redynamisation du concept de


gouvernance au tournant des années 1990.

A partir des années 1990, sous l’impulsion des bailleurs de fonds (principalement la Banque
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Mondiale et le Fond Monétaire International ), et dans une logique de dynamisation du
secteur des EEP, un ensemble de restructurations ont été menées, avec comme objectif de
classifier les entreprises publiques en trois grandes catégories :

o -  La première catégorie relative aux EEP opérant dans un secteur stratégique
ou remplissant une mission de service public ou de régulation, et qu’il faut
donc garder dans le giron de l’Etat ;
o -  La seconde catégorie relative aux entreprises publiques rentables opérant sur
un marché concurrentiel, et qu’il faut privatiser ;
o -  La troisième catégorie relative aux structures non viables et qu’il faut donc
liquider.

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C’est durant cette même décennie que les pouvoirs publics ont décidé de lancer une étude
préalable à la reforme du contrôle financier de l’Etat sur les EEP
En appui de ces reformes, est intervenue la reforme du contrôle financier de l’Etat sur les EEP
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(dite loi 69-00 ), entrée en vigueur en 2003.

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Cette réforme, qui se base sur le principe de la Corporate Governance , s’appuie sur 4
principes directeurs que sont : *la généralisation du contrôle - la modulation et la pertinence
du contrôle - la dynamisation du processus de contrôle - la clarification des pouvoirs au sein
de l’entreprise .

En phase avec la nouvelle Constitution marocaine et conformément au programme du


Gouvernement prévoyant de franchir un nouveau palier de la bonne gouvernance des EEP et
de renforcer leur rôle dans le processus de développement économique et social du pays, le
Code marocain de bonnes pratiques de gouvernance des EEP a été diffusé officiellement par
la circulaire du Chef de Gouvernement n° 3/2012 du 19 mars 2012.

Il a été également présenté solennellement le 21 mars 2012 sous la présidence du Ministre de


l’Economie et des Finances et du Ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement Chargé
des Affaires Générales et de la Gouvernance

qui érige la bonne gouvernance en un principe fondamental dans le processus de consolidation


et de renforcement des institutions d’un État moderne de droit;
 Il comprend des recommandations, des règles et des pratiques visant notamment :
– la clarification des rôles de l’État en opérant une distinction claire entre ses
différentes missions de stratège, de contrôleur et d’actionnaire ;

– le renforcement du rôle et des responsabilités de l’Organe de Gouvernance

– le traitement équitable des partenaires et des opérateurs économiques


(privés entre autres) contractant avec les EEP;

Les Etablissements et Entreprises Publics (EEP), constituent des acteurs majeurs dans le
modèle de croissance du Maroc

Le programme du Gouvernement pour la période 2012-2016 consacre la mise en place des


bonnes pratiques de gouvernance parmi ses principaux objectifs en vue de renforcer
l'efficacité de l'action publique dans le processus décisionnel et de développer l'éthique par la
moralisation et la lutte contre la corruption. En effet, l'amélioration de la gouvernance des
EEP, la réforme du dispositif de contrôle de l'Etat sur les EEP et la généralisation des
relations de contractualisation pluriannuelle entre l'Etat et les EEP, figurent parmi les axes
prioritaires dudit programme .
Le Code de Bonnes Pratiques de Gouvernance des EEP vise en particulier à :
- Améliorer la performance, la viabilité et l'efficience de l'action des EEP en consolidant leur
contribution au développement d'un tissu économique compétitif ;
- Renforcer le rôle et les responsabilités de l'Organe de Gouvernance desdits EEP en
permettant à ce dernier d'avoir les pouvoirs, les compétences et l'objectivité nécessaires pour
assurer sa fonction de pilotage stratégique et de surveillance de la Direction de l'Etablissement
;
- Garantir le traitement équitable des Parties Prenantes et la préservation de leurs droits.

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