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Initiation A La Comptabilité Privée Syscohada

INITIATION A LA COMPTABILITE PRIVEE


SYSCOHADA
Par TOH Zohoré Rodrigue

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Par TOH Zohoré Rodrigue
Initiation A La Comptabilité Privée Syscohada

CHAPITRE 1 : LA PRESENTATION GENERALE DU SYSCOHADA

1- DEFINITION DE LA COMPTABILITE

C’est un système d’organisation de l’information financière permettant de :


- Saisir, classer, enregistrer des données de base chiffrées
- Fournir, après traitement approprié, un ensemble d’informations conforme aux besoins
des divers utilisateurs intéressés.
De façon générale, les informations comptables permettent de mesurer le résultat et
d’évaluer le patrimoine et de sa situation financière.

2- HISTORIQUES

2-1- L’historique de la comptabilité

La comptabilité est, depuis longtemps, considérée comme une connaissance utile. Elle est
nécessaire à qui veut diriger une entreprise, exploiter un commerce, administrer une
collectivité.
 La comptabilité est une connaissance ancienne.
Elle existe depuis longtemps. Donc, depuis que les hommes ont la connaissance des
nombres. Elle a pour objet la tenue des comptes, dans lesquels on inscrit des nombres. Une
comptabilité rudimentaire, appelée comptabilité simple, a été utilisée dans l’Antiquité et au
Moyen Age : elle consisterait à l’enregistrement des opérations des recettes et des dépenses,
dans un compte unique de caisse, auquel on ajoutait des comptes de classement.
 L’Antiquité
La comptabilité est une technique qui remonte à la plus haute antiquité. Le code
Hammourabi en Mésopotamie (2285 avant Jésus-Christ), contenait déjà deux articles relatifs à
la comptabilité des marchands. Elle s’est développée à la renaissance. Dès lors, la comptabilité
apparaît comme « l’Algèbre du droit et méthodes d’observation des Sciences Economiques »
(Pierre Garnier, Dunod 1947).
On trouve des traces de comptabilité primitive dans les anciennes civilisations
Péruviennes, Sumériennes, Grecques et Romaines.
 Le Moyen Age
Les progrès de la comptabilité sont dus à l’évolution du contexte économique : croisade,
développement du commerce, formation d’associations de marchands, de grandes foires
annuelles de Beaucaire, de Champagne, de Genève. Il s’agit cependant toujours de
comptabilité simple, comme dans l’Antiquité.

2-1-1-L’évolution de la comptabilité.

On est passé d’une comptabilité simple de recettes et de dépenses, avec un compte unique
de caisse et des comptes facultatifs de classement, à une comptabilité à partie double, dans
laquelle on tient des comptes obligatoires en grand nombre, donnant une image de la
totalité du patrimoine de l’entreprise (biens, créances et dettes), ainsi que les profits et
pertes réalisés.

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La comptabilité simple a évolué en raison de la multiplication des opérations avec des tiers. A
cet effet des comptes de tiers fuirent introduits donnant naissance aux termes de « Débit »
et « Crédit » utilisés par les comptables découlant des verbes latin (indicatif présent) Debere
= Devoir et Credere = Avoir confiance.

2-1-2- Quelques Grands précurseurs de la Comptabilité Moderne

Luca Pacioli (1445 - 1510), Italien : le père de la comptabilité moderne ; Auteur du « Premier
traité de comptabilité en partie double » et des registres comptables suivants : le Mémorial, le
Journal, le Grand livre et le plan comptable
Jan Ympyn (1485 - 1540), Hollandais : l’initiateur de la comptabilité à partie double ;
Pierre de Savonne (Né en 1567 à Avignon - France) : Auteur du premier livre de comptabilité
« Instruction et manière de tenir des livres de raison ou de compte par parties doubles » ;
Bertrand -François Barrême (1640 - 1703) : Auteur de deux livres : « Livre des comptes faits
en 1682 et le Traité des parties doubles en 1721 ».
Mathieu de la Porte : il donne la forme classique à la comptabilité. Il est l’auteur de deux
livres : « Guide des négociants et teneurs de livres en 1685 et La science des négociants et
teneurs de livres en 1712 ».

2-2- L’historique du SYSCOHADA

 Du Plan Comptable Générale au SYSCOA


L'idée d'harmoniser les droits africains est apparue dans les années soixante, au lendemain
des premières indépendances. Cette idée a pu se réaliser mais avec beaucoup de difficultés,
chaque Etat africain avait sa propre législation. Déjà le plan comptable français de 1957 était
utilisé en France et dans certains pays africains, jusqu'à l'avènement du plan 1982. Entre
temps, il aura été remplacé par les plans «OCAM« (1970), ivoirien et sénégalais (1976). Mais
jusqu'en 1997, il était utilisé par endroits dans certains pays de la sous-région.
Au lendemain de la dévaluation du franc CFA, en 1994, il a été créé une Union Economique
et Monétaire Ouest Africain (UEMOA) par le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Mali, le
Niger, le Sénégal et la Togo. Les responsables des pays ont décidé alors, dans le cadre de
l'intégration économique qu'ils entendaient réaliser, de se doter d'un référentiel comptable
commun pour remplacer dès le 1er janvier 1998, les plans comptables jusque-là appliqués
dans les pays concernés. Le système comptable commun proposé est appelé «Système
Comptable Ouest Africain« en abrégé, SYSCOA.

 Du SYSCOA au SYSCOHADA
Pendant ce temps, les différents actes uniformes de l'OHADA étaient appliqués au fur et à
mesure de leur adoption. L'Acte uniforme de l'OHADA portant organisation et harmonisation
des comptabilités des entreprises en date du 24 mars 2000 poursuit le même objectif que le
SYSCOA mais dans un espace plus étendu.
A ce jour, seize (16) pays ont signé et ratifié le traité : Bénin- Burkina Faso- Centrafrique-
Cameroun- Comores- Congo- Cote d'Ivoire- Gabon- Guinée- Guinée Bissau- Guinée
Equatoriale- Mali- Niger- Sénégal- Tchad- Togo.
Après son instauration, le SYSCOA est devenu le SYSCOHADA (Système Comptable de l'
OHADA) qui se propose d'harmoniser les règles comptables applicables dans les pays
membres de l'OHADA. C'est ainsi que la notion de «système« a été adoptée au détriment de
celle de «plan comptable« parce qu'elle couvre mieux l'ensemble de la norme comptable

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formalisée par l'acte uniforme relatif à la comptabilité qui s'intéresse à la fois au traitement
des données comptables, à l'ensemble cohérent des comptes coordonnés, au modèle
d'analyse des activités et de la structure de l'entreprise et de son environnement, à
l'ensemble des principes ressortant des normes comptables internationales, aux états
financiers différenciés en fonction de la taille de l'entreprise.

 Du SYSCOHADA au SYSCOHADA Révisé


Avec le SYSCOHADA (pour système comptable OHADA), entré en vigueur avec l’Acte
uniforme du 26 janvier 2017, les Etats membre de l’OHADA (Organisation pour
l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires) se sont dotés d’un système comptable
harmonisé à l’échelle de l’Afrique.
Le SYSCOHADA révisé comprend, d’une part, le plan comptable général OHADA et, d’autre
part, le dispositif comptable des comptes consolidés et combinés. Le SYSCOHADA vise à
organiser et harmoniser les comptabilités des entreprises des Etats membres.

Tenant compte des évolutions de la normalisation comptable internationale et des besoins


financiers grandissants des économies des pays membres de l’OHADA, l’AUDCIF (Acte
Uniforme relatif au Droit Comptable et à l’Information Financière) établit les normes
comptables, le plan des comptes, les règles de tenue des comptes, de présentation des états
financiers et de l’information financière. Il vise les comptes personnels des entités, personnes
physiques et morales, les comptes consolidés et les comptes combinés.

3- LES OBJECTIFS DU SYSCOHADA

L’adoption d’un système unique et commun aux Etats-parties de l’espace OHADA est motivée
par les objectifs poursuivis ci-après :
- Obtention de données homogènes sur les entités par l’instauration de pratiques comptables
uniformes dans le continent Africain
- Fiabilité de l’information comptable et financière
- Image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entité
- Adaptation du modèle comptable des entités aux normes internationales
- Mise à la disposition des entités d’un outil moderne de gestion
- Pertinence partagée de l’information multiple pour satisfaire une finalité interne
(gestionnaire) et externe destinés aux tiers (investisseurs, associés, banquiers Etat,
etc.«).
Le système comptable OHADA se propose, par ailleurs, de contribuer à :
- Assurer une plus grande efficacité du contrôle des comptes et à donner toutes garanties de
régularité, de sincérité et de transparence des états financiers.
- Inciter les opérateurs économiques du secteur informel à tenir une comptabilité
régulière en mettant à leur disposition des outils à leur portée.

4- LES PRINCIPES

Les principes comptables fondamentaux structurent la représentation comptable de ‘entité.


Issus historiquement de la pratique comptable, ces principes sont intégrés dans les cadres
conceptuels et les normes comptables, et tirent leur légitimé de leur reconnaissance par les
acteurs du monde comptable. Ce sont les postulats et conventions comptables qui sont
couramment regroupés sous les termes génériques de principes comptables.

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Le SYSCOHADA a donc retenu cinq (5) postulats et cinq (5) conventions.

4-1- Les postulats

Les postulats comptables sont des principes comptables généralement reconnus (PCGR)
dont le caractère est transcendant et fondamental. Ils constituent les hypothèses de base
sur lesquelles reposent les autres principes comptables. Ce sont :
- Le postulat de l’entité
- Le postulat de la comptabilité d’engagement ou d’exercice
- Le postulat de la spécialisation des exercices
- Le postulat de la permanence des méthodes
- Le postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique

4-1-1- Le postulat de l’entité

Il s’agit d’une hypothèse fondamentale portant sur la relation entre, d’une part, la personne
morale ou le groupe et d’autre part son ou ses propriétaires (exploitant, associés,
actionnaires, membres). En effet, l’entité est considérée comme étant une personne morale
ou un groupe autonome et distinct de ses propriétaires et ses partenaires économiques. La
comptabilité financière est fondée sur une séparation entre le patrimoine de l’entité et celui
de ses propriétaires. Ce sont les transactions de l’entité et non celles des propriétaires qui
sont prises en comptes dans les états financiers de l’entité.
Une entité s’entend à toute organisation exerçant une activité économique et qui contrôle
et utilise des ressources économiques. Lorsqu’une entité (personne morale) contrôle une ou
plusieurs entités, l’ensemble forme un groupe qui doit présenter des états financiers
consolidés.

4-1-2- Le postulat de la comptabilité d’engagement ou d’exercice

Les effets des transactions et d’autres évènements sont pris en compte dès que ces
transactions ou évènements se produisent et non pas au moment des encaissements ou
paiements. Ils sont enregistrés dans les livres comptables et présentés dans les états
financiers des exercices auxquels ils se rattachent. L’information financière ainsi établie, à
l’exception de celle contenue dans le tableau de flux de trésorerie et sous réserves des
dispositions spécifiques concernant le Système Minimale de Trésorerie, renseigne les
utilisateurs, mais également sur les obligations et autres évènements entrainant des
encaissements et des paiements futurs.

4-1-3- Le postulat de la spécialisation des exercices

Ce postulat, prévu à l’article 59 l’AUDCIF, signifie que la vie de l’entité étant découpée en
périodes appelées « exercices » à l’issue desquels sont publiés les états financiers annuels,
il faut rattacher à chaque exercice tous les produits et les charges qui le concernent (nés de
l’activité de cet exercice), et ceux-là seulement.
D’une manière générale, lorsque les revenus sont comptabilisés au cours d’un exercice,
toutes les charges ayant concouru à la réalisation de ces revenus doivent être déterminées
et rattachées à ce même exercice.

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Ce raisonnement ne peut s’étendre à toutes les charges car certaines ne peuvent être
rattachées à aucun produit déterminé et constitue des charges « de période » engendrant
réduction d’actif ou augmentation de passif. L’exemple type es constitué par les frais
d’administration générale de l’entité.

4-1-4- Le postulat de la permanence des méthodes

Ce postulat rappelé dans l’article 40 de l’AUDCIF exige que les mêmes méthodes de prise
en compte, de mesure et de présentation soient utilisées par l’entité d’une période à une
autre. En effet, la comparabilité et la cohérence des informations comptables au cours de
périodes successives implique la permanence des méthodes d’évaluation et de
présentation.
On peut cependant déroger à la fixité des méthodes si un changement exceptionnel est
survenu dans la situation d’une entité ou dans le contexte économique, industriel ou
financier et que le changement de méthodes fournit une meilleure information financière
compte tenu des évolutions intervenues.

4-1-5- Le postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique

Selon ce postulat, pour l’information représente d’une manière pertinente les transactions
et autres évènements qu’elle vise à représenter, il est nécessaire qu’ils soient enregistrés et
présentés en accord avec leur substance et la réalité économique et non pas seulement
selon leur réalité juridique.
Le SYSCOHADA opte pour une application limitée de ce postulat comptable et a retenu
quatre applications.

4-2- Les conventions

Les conventions comptables sont destinées à guider le préparateur des comptes dans
l’évaluation et la présentation des éléments devant figurer dans les états financiers. Elles
ont un caractère de généralité moins grand que les postulats comptables et peuvent varier
d’un pays à un autre ou d’un espace géographique à un autre.
Les conventions comptables servant de guide pour l’élaboration des états financiers
annuels du SYSCOHADA sont :
- La convention du coût historique
- La convention de prudence
- La convention de régularité et de transparence
- La convention de la correspondance bilan de clôture-bilan d’ouverture
- La convention de l’importance significative.

4-2-1- La convention du coût historique

Cette convention est énoncée dans les articles 35 et 36 de l’AUDCIF. Elle consiste à
comptabiliser les opérations sur la base de la valeur nominale de la monnaie sans tenir
compte des éventuelles variations de son pouvoir d’achat.
Selon la convention du coût historique, les actifs sont comptabilisés pour le montant payé
ou pour la valeur de la contrepartie qui a été donnée pour les acquérir. Les passifs sont
comptabilisés pour le montant des produits reçus en échange de l’obligation ou, dans

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certaines circonstances (par exemple, les impôts sur les bénéfices), le montant que l’on
s’attend à verser pour éteindre le passif (passif externe) dans le cours normal de l’activité.

4-2-2- La convention de prudence

Cette convention est énoncée dans les articles 3 et 6 de l’AUDCIF.


La prudence est l’appréciation raisonnable des faits dans les conditions d’incertitude afin
d’éviter le risque de transfert, sur l’avenir, d’incertitudes présentes susceptibles de grever le
patrimoine ou le résultat de l’entreprise. Les actifs et les produits ne doivent pas être
surévalués, les passifs et les charges ne doivent pas être sous-évalués.

4-2-3- La convention de régularité et de transparence

Cette convention est affirmée dans les articles 6, 8, 9, 10 et 11de l’AUDCIF. En fait, cette
convention imprègne tous les textes relatifs à l’information externe.
Il faut inclure dans ce concept :
- La conformité aux règles et procédures du SYSCOHADA, au plan comptable et à sa
terminologie, à ses présentations d’états financiers (notion de régularité)… ;
- La présentation et la communication claire et loyale de l’information, sans intention de
dissimuler la réalité derrière l’apparence (article 6 de l’AUDCIF) ;
- Le respect de la règle de non-compensation, dont l’inobservation entraînerait des
confusions juridiques et économiques et fausserait l’image que doivent donner les
états financiers annuels. Sont uniquement autorisés les compensations juridiquement
fondées (article 34 de l’AUDCIF) en vertu de la loi ou du contrat…

4-2-4- La convention de la correspondance bilan de clôture-bilan d’ouverture

Cette convention est rappelée dans l’article 34 de l’AUDCIF. Cette convention, classique
mais d’application délicate, a pour principale conséquence que l’on peut imputer
directement sur les capitaux propres (à l’ouverture de l’exercice, donc à la clôture de
l’exercice précédent) :
- Ni les incidences (gains ou pertes) des changements de méthode comptable ;
- Ni les produits et les charges relatifs à des exercices précédents qui auraient été omis.
Ces corrections doivent transitées par le compte de résultat du nouvel exercice.
l’actif en tant qu’écarts de conversion, sont en outre inscrites dans les charges sous forme de
dotation ou charge provisionnée.

4-2-5- La convention de l’importance significative

Cette convention, qu’énoncée dans l’article 33 de l’AUDCIF, à propos des notes aux états
financiers, concerne également tous les autres états financiers.
Sont significatifs « tous les éléments susceptibles d’influencer le jugement que les
destinataires des états financiers peuvent porter sur le patrimoine, la situation financière et
le résultat de l’entité » (article 33 de l’AUDCIF).

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5- RELATIONS ENTRE PRINCIPES ET OBJECTIFS.

Le postulat de l’entité
Obtention de données
homogènes sur les
Le postulat de la comptabilité
entités
d’engagement ou d’exercice
LES POSTULATS

Le postulat de la spécialisation Fiabilité de


des exercices l’information comptable
et financière
Le postulat de la permanence des
méthodes
Adaptation du modèle
comptable des entités
Le postulat de la prééminence de aux normes

LES OBJECTIFS
la réalité économique sur internationales
l’apparence juridique

Image fidèle du
patrimoine, de la situation
financière et du résultat de
La convention du coût historique l’entité

La convention de prudence
LES CONVENTIONS

Mise à la disposition des


entités d’un outil moderne
La convention de régularité et de de gestion méthode
transparence

La convention de la Pertinence partagée de


correspondance bilan de clôture- l’information multiple pour
bilan d’ouverture utilisateur interne et
externe

La convention de l’importance
significative.

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CHAPITRE 2 : LA PRESENTATION DU PLAN COMPTABLE GENERAL


OHADA (PCGO)

1- DEFINITION

Le plan comptable général OHADA est l'ensemble des comptes définis et identifiés par un
numéro et un intitulé.
Toute entité non financière exerçant des activités au sein de l'espace économique formé par
les Etats-Parties, dit espace OHADA, doit recourir au plan de comptes normalisés dont la liste
figure dans le Système comptable OHADA.

2- STRUCTURE DU PLAN COMPTABLE GENERAL OHADA

2-1- Classement

Le Système comptable OHADA retient une codification décimale des comptes avec neuf
classes ayant les codes 1 à 9. Les huit premières classes sont réservées à la comptabilité
générale tandis que la comptabilité des engagements et la comptabilité analytique de gestion
(CAGE) se partagent la dernière classe.
Les comptes sont identifiés par un numéro auquel est rattaché un intitulé. Ces deux
identifiants sont nécessaires pour enregistrer et suivre les opérations en comptabilité.
Cette codification des comptes est comprise dans le champ de la normalisation comptable
impérative, à l’exception de la classe 9 qui est d’application facultative.
Ainsi le plan comptable

2-2- La structure du plan comptable

La lecture des comptes se fait de la gauche vers la droite .Les comptes se présentent ainsi :
 le 1er chiffre représente la classe (il existe 9 classes)
 les deux 1ers chiffres représentent le compte principal
 les trois 1ers chiffres indiquent le compte divisionnaire
 les quatre 1ers chiffres indiquent le sous compte
Exemple de lecture
 2 : la classe des immobilisations
 24 : le compte principal des matériels
 241 : le compte divisionnaire des matériels et outillage
 2411 : le sous compte des matériels industriels

Donc le compte 2411 a pour libellé dans le plan : MATERIEL INDUSTRIEL

REMARQUE
Toute entité non financière exerçant des activités au sein de l'espace économique formé par
les Etats-Parties, dit espace OHADA, doit recourir au plan de comptes normalisés dont la liste
figure dans le Système comptable OHADA
Au demeurant, la codification de base du Système comptable OHADA est limitée, dans la
mesure où les comptes divisionnaires atteignent au plus quatre chiffres.

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En vertu des dispositions du présent Acte Uniforme, le plan de comptes de chaque entité doit
être suffisamment détaillé pour permettre l'enregistrement des opérations. Lorsque les
comptes prévus par le Système comptable OHADA ne suffisent pas à l’entité pour enregistrer
distinctement toutes ses opérations, elle peut ouvrir toutes subdivisions nécessaires.
Inversement, si les comptes prévus par le Système comptable OHADA s'avéraient trop
détaillés par rapport aux besoins de l’entité, elle peut les regrouper dans un compte global
de même niveau, plus contracté, à condition que le regroupement ainsi opéré puise au moins
permettre l’établissement des états financiers annuels dans les conditions prescrites. Les
comptes étant en conséquence ouverts au regard de ses besoins spécifiques, toute entité
peut :
 Ajouter à la codification du Système comptable OHADA sa propre codification, plus
analytique :
 Ou y insérer la codification nécessaire résultant des nomenclatures exigées par la
Statistique nationale.

Nonobstant cette faculté donnée aux entités :


- La codification et l'intitulé des comptes tels qu'établis par le Système comptable OHADA
doivent être respectés ;
- Lorsque certaines opérations ne peuvent pas être enregistrées dans les comptes
développés selon l’ordre du plan de compte du Système comptable OHADA, les nouveaux
comptes à ouvrir sont approuvés en application des procédures en vigueur,

- Les entités ventilent leurs opérations en tant que de besoin :


 Selon qu'elles sont faites dans l’Etat-parti où elles ont leur siège social, dans les autres
Etats de l'espace OHADA où elles ont des relations d'affaires et en dehors de cet
espace en unité monétaire légale du pays et en devises
 Selon qu'elles sont traitées à court, moyen et long terme.

2-3- Les différentes classes

2-3-1-Les comptes du patrimoine

Les comptes du patrimoine sont regroupés dans les classes 1 à 5.

 La classe 1
Cette classe regroupe les comptes des ressources durables.
Exemple : capital, emprunt

 La classe 2
Cette classe regroupe les comptes d’actifs immobilises.
Exemple : frais d’établissement, brevet, matériel de transport

 La classe 3
Cette classe regroupe les comptes de stocks
Exemple : stock de marchandises, stock de matière première, stock de produit finis

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 La classe 4
Elle regroupe les comptes de tiers (personne).
Exemple : client (411), fournisseur (401)
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 La classe 5
Elle regroupe les comptes de trésorerie. Exemple : banque, caisse

2-3-2-Les comptes de gestion

La classe 6 a la classe 8 regroupe les comptes de gestion c'est-à-dire les comptes


nécessaires pour l’établissement du compte de résultat.

 La classe 6
Elle regroupe les comptes de charges d’exploitation ou des activités ordinaires.
Exemple : achat de marchandise (601), honoraire (6324)

 La classe 7
Elle regroupe les comptes de produits d’exploitation ou hors activités ordinaires
Exemple : vente de marchandises (701), intérêt(771), escomptes obtenus(773)

 La classe 8
Elle regroupe les charges et les produits hors activités ordinaires.
Exemple : produits de cessions des immobilisations corporelles (822)

 La classe 9
Elle regroupe les comptes de la comptabilité analytique de gestion.

3- LE FONCTIONNEMENT DES COMPTES

3-1- Les comptes du bilan

Les comptes du bilan permettent d’expliquer la situation patrimoniale de l’entité. Ils sont
divisés en deux grandes catégories :
- Les comptes de l’actif
- Les comptes du passif

3-1-1- Les comptes de l’actif

Les comptes de l’actif augmentent du débit et diminuent du coté crédit. Ils ont généralement
un solde débiteur.

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3-1-2-Les comptes du passif

Ils augmentent du coté crédit et diminuent du coté débit. Ils ont généralement un solde
créditeur.

REMARQUE
 Un compte a toujours un nom, par exemple le compte caisse ou le compte fournisseur
 Chaque compte enregistre les opérations qui le concernent
 Le compte caisse peut avoir un solde débiteur ou nul. Il ne peut jamais avoir de solde
créditeur.

Tableau de synthèse des comptes de bilan

3-2- Les comptes de gestion

Ce sont les comptes qui permettent d’enregistrer l’activité d’exploitation de l’entité. Ils
expliquent le résultat et permettent de présenter le compte de résultat.
Ils sont divisés en deux groupes :
 les comptes de charges
 les comptes de produits

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3-2-1-Les comptes de charges

Les charges sont les appauvrissements de l’entité .c’est à dire les emplois définitifs.
Exemple
Paiement de la facture d’électricité, des timbres- postes Il existe deux types de charges :
 les charges hors activités ordinaire
 les charges des activités ordinaires

3-2-1-1-Les charges des activités ordinaires

Ce sont les charges courants répétitives, normales pour le fonctionnement d’une entité. Ces
charges sont dans la classe 6 du plan comptable.
Exemple : le paiement des factures d’électricité

3-2-1-2-Les charges hors activités ordinaire

Ce sont des charges occasionnelles non répétitives, rare .elles sont représentées par les
comptes impairs de la classe 8.

3-2-1-3-Le fonctionnement des comptes de charges

Les comptes de charges sont généralement débités donc ils ont un solde débiteur .Ils
augmentent du coté débit et diminuent du coté crédit.

Sd

3-2-2-Les comptes de produits

Les produits sont les enrichissements de l’entité.


Exemple
Les ventes de marchandise, les intérêts bancaires. Il existe deux types de produits :

 les produits des activités ordinaires


 les produits hors activités ordinaire

3-2-2-1-Les produits des activités ordinaires

Ce sont les produits courants, répétitifs normaux pour l’activité d’exploitation .Ils sont
représentés dans les comptes de la classe 7.

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Exemple :
701 : ventes de marchandises
773 : escomptes obtenus
781 : transferts de charges d’exploitation

3-2-2-2-Les produits hors activités ordinaires

Ce sont les produits rares, occasionnels. Ils sont représentés par les comptes
pairs de la classe 8 (82, 84, 86, et 88).

3-2-2-3- Le fonctionnement des comptes de produits

Ils sont généralement crédités, donc ils ont un solde créditeur.


Les comptes de produits augmentent par le crédit et diminuent par le débit.

Tableau de synthèse des comptes de gestion

COMPTE DE RESULTAT
CHARGES PRODUITS
ACHATS VENTES
AUTRES CHARGES ACTIVITE ORDINAIRE AUTRES PRODUITS ACTIVITE ORDINAIRES
CHARGES HORS ACTIVITE ORDINAIRES PRODUITS HORS ACTIVITE ORDINAIRE

Exercice d’application

Pour chaque opération indiquer la nature (actif, passif, charge ou produit) et son fonctionnement :

Achat de marchandises, primes versés à la compagnie d’assurance, immobilisations animales et


agricoles, prêts au personnel, marchandises en cours de route, transports sur achats, documentation
générale, pénalités et amendes fiscales, intérêts de emprunts, congés payés, consommation d’eau,
missions, escomptes obtenus, escomptes accordés, ventes de marchandises, intérêts des prêts, pertes
sur créances clients et autres débiteurs, loyers payés, loyers encaissés, encaissements des coupons,
droits de mutations, frais d’actes, dépôt pour loyer d’avance versé

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Augmente au
Augmente au
Nature de Crédit et
Opération Débit et Diminue
l’opération Diminue au
au Crédit
Débit
01 Achat de marchandises
02 Primes versés à la compagnie
d’assurance
03 Immobilisations animales et
agricoles
04 Marchandises en cours de
route
05 Documentation générale
06 Pénalités et amendes fiscales
07 Intérêts de emprunts
08 Congés payés
09 Consommation d’eau
10 Missions
11 Escomptes obtenus
12 Escomptes accordés
13 Ventes de marchandises
14 Pertes sur créances clients et
autres débiteurs
15 Loyers payés
16 Loyers encaissés
17 Encaissements des coupon
18 Droits de mutations
19 Frais d’actes
20 Dépôt pour loyer d’avance
versé

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CHAPITRE 3 LES OPERATIONS COURANTES ET LES


REGULARISATIONS

1- L’ECRITURE COMPTABLE

L’écriture comptable consiste à traduire les flux économiques et financiers de l’entité qu’il
convient d’enregistrer. Elle se caractérise par :
- L’information sur l’origine du flux à comptabiliser, soit la ressource ;
- L’information sur la destination du flux à comptabiliser, soit l’emploi ;
- Le montant du flux à comptabiliser ;
- La pièce justificative du flux à comptabiliser.
Le principe de la partie double impose de comptabiliser pour chaque opération l’emploi et la
ressource correspondante. L’enregistrement comptable se réalise grâce à l’utilisation de
comptes. Le compte est un tableau synthétique décrivant de façon formalisée l’emploi ou la
ressource d’un flux. Il se définit par un numéro et un nom, et précise le montant et la nature
du mouvement induit par le flux : débit ou crédit. La différence entre les mouvements
débiteurs ou créditeurs du compte représente son solde.
La comptabilisation des flux de l’entité est retranscrite de manière chronologique dans le
journal ou à travers la présentation des différents comptes dans le grand livre.

2- ANALYSE DES OPERATIONS

2-1-Notion de flux

Un flux économique est un mouvement d’un point A à un point B de biens, de services et de


monnaies nés lors des opérations effectuées par l’entreprise.
On distingue :
- Les flux de biens ou flux réels
- Les flux de services ou flux quasi-réels
Ces flux constatent des mouvements de biens matériels et services
- Les flux financiers (monétaires, quasi-monétaires ou de créances-dettes)
Ce sont des flux qui constatent des mouvements de monnaie ou autres moyens de règlement.

2-2- L’emploi et la ressource

Tout flux a un point de départ et un point d’arrivée.


- Le départ constitue l'origine, la ressource. Ce que l’entreprise possède et qu’elle offre ;
- L'arrivée constitue la destination, l'emploi. L'emploi est l'utilisation faite de la ressource.

3- LES OPERATIONS D’ACHATS-VENTES DE BIENS ET SERVICES

La déterminations des soldes intermédiaires de gestion préconisés par le Système Comptable


OHADA implique qu’apparaissent dans le compte de résultat :
- D’une part les ventes de biens et services ;
- D’autre part les achats de biens consommables.

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3-1- Les Achats

Le Système Comptable OHADA distingue trois types d’achats de biens et services :


- Les acquisitions de biens durables assimilées à des investissements ;
- Les achats de biens consommables (marchandises, matières première, matières
consommables, fourniture et emballages) qui sont des charges ;
- Les achats de services (transport, services rattachés aux immobilisations, services
rattachés aux opérations d’exploitations) qui sont également des charges

3-1-1- Les acquisitions de biens durables assimilées à des investissements (immobilisations)

Les immobilisations sont des éléments destinés à servir de façon durable dans l’entreprise. Ils
ne se consomment pas par le premier usage.
Le caractère d’immobilisation d’un bien résulte :
- De la propriété du bien par l’entité ;
- De son affectation dans l’entité ;
- De sa durée d’utilisation dans l’entité.
Elles sont des dépenses qui ont pour contrepartie l’entrée d’un élément d’actif ou qui ont
pour effet de prolonger de manière durable la durée de vie d’un bien ou sa valeur.
Les acquisitions des immobilisations sont comptabilisées dans les comptes d’immobilisations
(classe 2) en contrepartie des comptes de tiers (classe 4).

3-1-2- - Les achats de biens consommables et de services (charges)

Les charges de l’entité sont des dépenses effectives qui n’ont pas pour objectif
l’accroissement du patrimoine de l’entité. Elles sont constituées par toutes les dépenses
nécessitées pour la marche générale de l’entité. Elles ne sont acceptées comme élément de la
détermination du résultat brut que lorsqu’elles :
- Se rattachent à la gestion normale de l’entité et sont engagées dans l’intérêt de
l’exploitation ;
- Correspondent à une charge réelle et sont supportées par des pièces justificatives ;
- Ont été engagées au cours de l’exercice ;
- Sont effectivement enregistrées en comptabilité ;
- Se traduisent par une diminution d’actif.

Le Système Comptable OHADA définit les charges comme « emplois définitifs » ou


consommation de valeur décaissée ou à décaisser par l’entité :
- Soit en contrepartie de marchandises, approvisionnements, travaux et services
consommés par l’entité, ainsi que des avantages qui leur ont été consentis ;
- Soit en vertu d’une obligation légale que l’entreprise doit remplir ;soit
exceptionnellement, sans contrepartie directe (dons, vols, subventions).

Les charges comprennent également pour la détermination du résultat de l’exercice :


- Les dotations aux amortissements et provisions ;

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- La valeur comptable des éléments d’actifs cédés, détruits ou disparus.


Les achats de biens consommables et de services sont comptabilisés dans les comptes de
charges 60 (sauf 603), 61, 62, 63, 65 en contrepartie des comptes de tiers (classe 4).

NB : La facture est la pièce comptable qui fournit les informations nécessaires à la


comptabilisation des achats et des prestations de services.

Exercice d’application
Au cours du trimestre, l’entreprise CRESPEL a effectué des opérations de gestion et
d’investissements.
Travail à faire : Indiquer pour chaque opération s’il s’agit d’une immobilisation ou d’une
charge, puis le n° et le nom du compte à utiliser.

Opérations Immobilisations Charges N° et nom du compte à


utiliser
Achat d’un terrain
Achat de timbres-poste
Achat de stylos
Achat d’une caisse
enregistreuse
Achat d’un marteau
Réfection totale de la
chaufferie
Achat de matières
premières
Achat d’un fonds de
commerce
Achat d’une armoire
Achat d’une imprimante
Achat de matières
consommables

3-2- Les Ventes

La vente est une convention par laquelle l’un (fournisseur ou prestataire) s’oblige à livrer une
chose ou à effectuer un service et l’autre (client) à le payer.
La vente peut être :
- Pure et simple (cas général) ;
- Sous condition (cas particulier)

Le ventes constituent une partie des produits de l’entité.


Le Système Comptable OHADA préconise l’enregistrement des produits par nature et par
activité dans les comptes de la classe 7, les produits découlent des opérations qui
accroissent l’actif net de l’entité.
D’autres éléments, calculés et non encaissés, constituent des produits : variations de stocks
de biens et produits, reprises sur amortissements, dépréciations et provisions et transferts de
charges.

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3-3- Les Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA)

La TVA est un impôt indirect sur la consommation. C’est donc le consommateur qui en
supporte la charge définitive. Elle est cependant versée au Trésor public par les entreprises
assujetties, à chacune des étapes du circuit économique.

3-3-1- Mécanisme de la TVA

L’assujetti :
– collecte la TVA facturée sur ses ventes (TVA collectée) ;
– déduit la TVA facturée sur ses achats, ses consommations intermédiaires et ses acquisitions
d’immobilisations par ses fournisseurs (TVA déductible) ;
– reverse à l’État la différence.

3-3-2- Territorialité de la TVA

Toutes les opérations de ventes effectuées sur le territoire national Ivoirien sont soumises à la
TVA (toutes les exceptions sont définies dans le Code Général des Impôts).
Toutes les opérations assimilées à des exportations sont exonérées de la TVA.

TVA à payer = TVA collectée – TVA déductible

Exercice d’application 3

Du 1er janvier au 31 mars, les opérations effectuées par l’entité LP1 sont regroupées ci-
dessous :
Achats de fruits et légumes à crédit à divers fournisseurs : 107 500 FCFA.
Achats de fruits et légumes au comptant payés contre espèces : 2 000 FCFA.
Impôts indirects dus à l’Etat : 1 700 FCFA.
Frais de publicité payés par chèque : 2 500 FCFA.
Prime d’assurance du trimestre payée par chèque : 3 500 FCFA.
Frais de téléphone payés par Mobile money : 600 FCFA.
Charges sociales dues à la Sécurité Sociale : 2 600 FCFA.
Frais de port sur achats de fruits et légumes, payés par chèques : 1 800 FCFA.
Ventes de fruits et légumes à crédit à divers restaurants : 111 000 FCFA.
Ventes de fruits et légumes au comptant par chèques bancaires : 49 000 FCFA.

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Les opérations d’exploitation de l’entreprise OTT sont regroupées dans le tableau.


Ventiler les charges et les produits en mettant le montant dans la bonne colonne.

N° Nature de l’opération Charges Produits


1 Achats de fruits et légumes à
crédit à divers fournisseurs
2 Achats de fruits et légumes au
comptant payés en espèces
3 Impôts indirects dus à l’Etat
4 Frais de publicité payés par
chèque
5 Prime d’assurance payée par
chèque
6 Frais de téléphone payés par
Mobile money
7 Charges sociales dues à la
Sécurité Sociale
8 Frais de port sur achats de fruits
et légumes payés par chèque
9 Ventes de fruits et légumes à
crédit à divers restaurants
10 Ventes de fruits et légumes au
comptant par chèques

4- LES REGLEMENTS

4-1- Le règlement en espèces

Le règlement en espèces s’effectue en pièces et en billets de banque, sur la base des pièces
de caisse et des tickets de retraits ou de versements bancaires.
Si l’entité tient plusieurs caisses, le compte principal est subdivisé par succursale.
Si elle est autorisée à détenir des devises, celles-ci font l’objet de comptes séparés, tenus en
devises et en unité monétaire légale (F CFA par exemple) à cours fixe, sous réserve de
régularisation en fin de période ou d’exercice.
Les espèces peuvent être gérées en « caisse constante » ou variable.

4-2- Les règlements par chèques

Le chèque est l’écrit par lequel le « tireur » donne l’ordre au banquier (« le tiré ») de payer à
vue une somme à un bénéficiaire. Les chèques ne peuvent être présentés pour encaissement
que par l’intermédiaire de la banque du bénéficiaire qui transmet les chèques à la banque au
moyen d’un bordereau de remise de chèques. Après paiement du chèque, le tireur reçoit un
avis de débit.

4-3- Le règlement par carte bancaire

Le paiement par carte bancaire ou de crédit obéit aux mêmes règles que le paiement par
chèque.

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4-4- Le règlement par virement bancaire

Lorsque deux entreprises sont en relation d’affaires, l’une peut demander à son banquier
de transférer à l’autre une somme d’argent : il s’agit d’un virement. L’ordre de virement
peut-être écrit ou réalisé de façon électronique par Internet. La banque du bénéficiaire
reçoit un avis de crédit.

4-5- Le règlement par effets de commerce

Le SYSCOHADA limite la notion d’effet de commerce aux titres (historiquement appelées


« lettres de change ») et aux billets à ordre, en particulier les billets de fonds.
La traite est établie par le créancier « tireur ». bien que l’acceptation ne soit pas une mention
obligatoire, celui-ci la fait en général d’abord accepter par le débiteur « tiré », avant même de
la signer et de l’émettre. En revanche, le billet à ordre est établi par le débiteur
« souscripteur » et adressé au créancier « bénéficiaire ».

4-6- Le règlement par monnaie électronique

L’instrument de monnaie électronique est constitué d’une valeur monétaire stockée sous
forme électronique, y compris magnétique, représentant une créance sur l’émetteur, qui est
remise contre remise de fonds aux fins d’opération de paiement ou de transfert d’argent.
Pour tout changement et paiement par instruments de monnaie électronique, l’entité doit
réclamer un justificatif pour l’enregistrement comptable.

4-7- Le délai de règlement

Toute opération comporte normalement une échéance ou une date de règlement, constatée
sur la facture, le bulletin de paie, la déclaration, l’avertissement fiscal ou le bordereau. Il
convient évidemment de prévoir le cas où cette date est modifiée :
- Un règlement anticipé
- Un règlement retardé.

5- LES OPERATIONS DE REGULARISATIONS

Les « écritures d’inventaires » ou « régularisations périodiques » sont passées :


- A l’issue de chaque période dans le cas où l’entité établit des situations intermédiaires ;
- Au plus tard à la fin d’un exercice comptable assimilé par le SYSCOHADA à l’année civil.
Elles consistent à :
 Constater les dépréciations survenues en cours de période ou d’exercice ;
 Régulariser les stocks de l’entité,
 Effectuer d’autres régularisations de charges et produits qui entraînent des créances et
des dettes.

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5-1- Les amortissements

Certaines immobilisations se déprécient de manière continue, irréversible, avec le temps :


usure, obsolescence.
Les amortissements constatent cette perte de valeur.
Certaines immobilisations ne se déprécient pas avec le temps : elles sont donc non
amortissables : droit au bail, fonds de commerce, terrains, immobilisations financières.

Éléments de calcul de l'amortissement COMMENTAIRE


PARAMÈTRES
a = annuité C’est l’amortissement annuel
Vo = valeur d’origine Valeur du bien figurant en immobilisation =
coût d’achat + TVA non déductible
N = durée d’utilisation Durée normale d’utilisation du bien (années)
t = taux d’amortissement Permet de calculer l’annuité
VNC = Valeur Nette Comptable Valeur comptable du bien à une date donnée
= valeur d’origine – cumul des
amortissements

5-2- Les régularisations de stocks

Pour déterminer son stock, l’entité a recours soit à l’inventaire permanent, soit à l’inventaire
intermittent.
 L’inventaire permanent consiste, pour l’entité, à calculer ses stocks à chaque
mouvement (entrée et sortie) ;
 L’inventaire intermittent, au contraire, consiste à ne déterminer le stock qu’en fin de
période ou d’exercice.
.
5-3- Les dépréciations

L’article 46 de l’AUDCIF définit la dépréciation comme la perte de valeur d’un actif. A la


clôture de chaque exercice, une entité doit apprécier s’il existe un quelconque indice qu’un
actif a subi une perte de valeur. S’il existe un tel indice, l’entité doit estimer la valeur actuelle
de l’actif concerné et la comparer avec la valeur nette comptable.

5-4- Les provisions

A l’opposé des dépréciations, attachées à la perte de valeur d’un élément d’actif, les
provisions sont un passif externe (dette) dont l’échéance ou le montant est incertain. Le terme
« provision » désigne les provisions pour risques et charges. Un passif externe est une
obligation actuelle de l’entité de transférer une ressource économique à la suite
d’évènements passés.

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5-5- Les autres régularisations

L’article 59 de l’AUDCIF dispose que « le résultat de chaque exercice est indépendant de


celui qui le précède et de celui qui le suit », et qu’il convient « de lui rattacher et de lui
imputer les évènements et opérations qui lui sont propres et ceux-là seulement ».
Il convient en conséquence de corriger les comptes de charges et les comptes de produits de
manière qu’ils n’incluent que les montants intéressant l’exercice (d’où élimination nécessaire
des montant se rattachant à des exercices ultérieurs),mais sans aucune omission (d’où
addition des montants omis ou non encore enregistrés).

5-5-1- Les autres régularisations de charges

Il convient de distinguer les charges constatées d’avance (CCA) des charges à payer (CAP).

5-5-1-1- Les charges constatées d’avance (CCA)

Le principe de spécialisation des exercices exige que la partie non consommée en fin
d’exercice soit extraite des charges, et portée à un compte d’actif 476 Charges constatées
d’avance, qui représente une créance sur l’exercice suivant. Les comptes de charges à
corriger concernent les comptes de la classe 6 et les comptes principaux impairs de la classe
8.
Ainsi, lorsque des charges enregistrées en cours d’exercice « N » concernent partiellement
l’exercice suivant « N+1 », la partie concernant ce dernier doit être créditée par le débit d’un
compte 476 Charges constatées d’avance. Au Bilan, ce compte d’actif représentera en
quelque sorte la créance sur l’exercice suivant. Tel est le cas :
 Des « autres achats » enregistrés en 605 en vue d’être immédiatement consommés,
mais dont une partie ;
 Des charges périodiques enregistrées durant l’exercice, mais dont la fin de période est
postérieure à la date de clôture : primes d’assurances, abonnements souscrits, intérêts
d’emprunts payés d’avance.

En revanche, les achats déjà enregistrés sur facture, mais non encore livrés, n’ont pas à être
régularisés au niveau des charges, car le bien acheté appartient déjà à l’entité. Leur montant
figurera après inventaire dans le compte 38 Stocks en cours de route, en consignation ou en
dépôt.

NB : les charges constatées d’avance n’apparaissent pas directement à l’actif du Bilan ; elles
sont inclues dans les « Autres créances ».

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5-5-1-2- Les charges à payer (CAP)

Lorsqu’apparaissent en fin d’exercice « N » des charges certaines le concernant, mais qui


n’ont pas encore été enregistrées faute de paiement ou de pièce comptable, elles doivent
être enregistrées :
 Au débit de comptes de charges intéressées ;
 Au crédit des comptes de la catégorie de Tiers auxquels elles sont dues, dans un compte
divisionnaire à terminaison 8.

5-5-2- Les régularisations des produits

Il faut distinguer les produits constatés d’avance (PCA) des produits à recevoir (PAR)

5-5-2-1 Les produits constatés d’avance (PCA)

Le principe de spécialisation des exercices exige que la partie non vendue en fin d’exercice
soit extraite des produits, et portée à un compte du passif 477 Produits constatées d’avance,
qui représente une dette sur l’exercice suivant. Les comptes de produits à corriger
concernent les comptes de la classe 7 et les comptes principaux pairs de la classe 8.
Ainsi, lorsque des produits enregistrés en cours d’exercice « N » se rapportent partiellement à
l’exercice suivant « N+1 », la partie concernant ce dernier doit être débitée par le crédit d’un
compte 477 Produits constatés d’avance. Au Bilan, ce compte du passif représentera en
quelque sorte la dette sur l’exercice suivant. Tel est le cas :
 Des factures déjà émises et enregistrées, alors que la livraison du bien ou du service a
été retardée ;
 Des produits périodiques enregistrés durant l’exercice mais dont la fin de période est
postérieure à la date de clôture : abonnements demandés aux clients, intérêts de prêts
payés d’avance.

En revanche, les ventes déjà constatées par factures, mis non encore livrées n’ont pas à être
régularisées au niveau des produits, car le bien vendu appartient déjà au client. Leur coût est
à défalquer du stock.

5-5-2-2- Les produits à recevoir (PAR)

Lorsqu’apparaissent, en fin d’exercice « N » des produits certains le concernant mais qui n’ont
pas encore été enregistrés faute de paiement ou de pièce comptable, ils doivent être évalués
et comptabilisés :
 Au crédit des comptes de produits intéressés ;
 Au débit des comptes de la catégorie de Tiers qui les doivent, dans un compte
divisionnaire à terminaison 8 (sauf 449).

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NB : Toutes ces régulations sont faites hors TVA facturée et TVA récupérable, sauf pour les
produits à recevoir où il faut tenir compte de la TVA récupérable sur facture non parvenues

5-5-3 La contre-passation des régularisations

Les provisions ainsi que les charges et produits constatés d’avance seront contre-passés au
cours de l’exercice suivant, dans le cadre :
 Soit des écritures d’ouverture (contre-passation immédiate) ;
 Soit des nouvelles écritures de régularisation de fin d’exercice ;
 Soit au fur et à mesure de l’arrivée des pièces comptables correspondantes (cas des
charges à payer : contre-passation progressive.

NB : Pour le contrôle et l’analyse des flux de l’exercice, la contre-passation à l’ouverture de


l’exercice suivant est vivement recommandée.

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CHAPITRE 4 LA PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS

1- GENERALITE

Les états financiers sont des documents de fin d’année (31 décembre de chaque année). Ils
permettent de présenter et de justifier le résultat et son obtention.
La révision de cet Acte uniforme a supprimé le terme de système allégé. Il en résulte deux (2)
variantes de présentation des états financiers, selon des critères relatifs au chiffre d’affaires
hors taxes de l’entité au cours d’un exercice conformément à l’article 11 de l’AUDCIF, le
système normal et le système minimal de trésorerie.
On distingue quatre documents indissociables :
- Le bilan
- Le compte de résultat
- Le tableau des flux de trésorerie (TFT)
- Les notes annexes

La présentation de ces états dépend du système de l’entité :


- Le système réel normal (pour les moyennes et grandes entités)
- Le système minimal de trésorerie (SMT) (pour les petites entités)

2- LES DIFFERENTS TYPES DE SYSTEME

Le système dépend de la taille de l’entité, et les documents sont présentés en fonction du


système.

2-1- Le système normal

Toute entité est, sauf exception liée à sa taille, soumise au système normal de présentation
des états financiers et de tenue des comptes. Dans ce système, les entités doivent
obligatoirement présenter :
- Le bilan
- Le compte de résultat
- Le tableau des flux de trésorerie (TFT)
- Les notes annexes

2-2- Le système minimal de trésorerie (SMT)

C’est le système admis pour les petites entités dont le chiffre d’affaire hors taxes annuel est
inférieur à un seuil, variable suivant l’activité de l’entité (à savoir : négoce, artisanat, services).

Il repose sur l’établissement d’un bilan, d’un compte de résultat, et des notes annexes
dressés à partir de la comptabilité de trésorerie, selon l’article 28 de l’Acte uniforme précité.
On relève donc qu’à l’exception du tableau des flux de trésorerie, les documents exigés sont
les mêmes que ceux du système normal.

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Il en résulte que les documents comptables de ce système ne sont en fait plus “simplifiés” et
les établissements relevant de ce système nécessiteront l’intervention d’un comptable qualifié
pour monter un compte de résultat et un bilan, ce qui n’était pas une nécessité dans l’ancien
système “minimal” qui admettait un simple relevé de trésorerie sans plus, à la portée de
n’importe qui sans formation comptable spécifique.

La suppression du système anciennement dit “allégé” induit que les seuils ont été remonté
suivant le tableau ci-dessous. (D’une certaine manière c’est plutôt le système anciennement
dit “minimal” qui est supprimé !).

Tableau récapitulatif

Système applicable

Documents par système

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3- LES DIFFERENTS COMPOSANTS DES ETATS FINANCIERS

3-1- Le bilan SYSCOHADA

Le bilan décrit séparément les éléments d’actifs et les éléments du passif constituant le
patrimoine de l’entité. Il fait apparaître, de façon distincte, les capitaux propres. Il est
composé de deux parties équilibrées:
- l’actif, à gauche, qui représente l’ensemble des biens de l’entité,
- le passif, à droite, qui représente l’ensemble des ressources de l’entité.

3-1-1- La logique comptable

Le bilan du SYSCOHADA ne renie pas, pour l’essentiel, ses origines de comptes collectifs : il
recense bien les soldes de comptes de patrimoine contenus dans les classes 1 à 5.

3-1-1-1- Une lecture horizontale

Cette lecture montre que le bilan présente :


- A gauche (Actif) les soldes débiteurs,
- A droite (Passif) les soldes créditeurs.

3-1-1-2- Une lecture verticale

- d’abord dans le « haut du Bilan »


- un « actif immobilisé » reprenant les comptes de la classe 2
- un « passif interne ou capitaux propres » et des « des dettes financières » enregistrées
en classe 1.
- puis dans le « bas du Bilan »
- un « actif circulant », reprenant les soldes débiteurs des comptes des classes 3 et 4,
et un « actif de Trésorerie », reprenant les soldes débiteurs des comptes de la classe 5.
- un « passif circulant », reprenant les soldes créditeurs des comptes de la classe 4, et
un « passif de Trésorerie » reprenant les soldes créditeurs des comptes de la classe 5.
Mais pour améliorer sa lisibilité et mieux traduire la situation patrimoniale, le SYSCOHADA
corrige cette rigidité comptable par plusieurs aménagements :
 En lecture horizontale, de gauche à droite :
- les comptes d’amortissements (28) et de dépréciations (29 à 59), à solde
créditeur, figurent à l’actif en soustraction et non au passif ;
- les comptes 12 Report à nouveau et 139 Résultat net de l’exercice figurent
toujours au passif :
- en addition, le leurs soldes sont créditeurs,
- en soustraction, si leurs soldes sont créditeurs.

 En lecture verticale, les postes, les postes sont classés dans u ordre « fonctionnel » tant
à l’actif qu’au passif. Mais le SYSCOHADA introduit un décalage : mes écarts de
conversion (comptes 478 et 479) sont placés au pied du Bilan, et non dans la masse
des éléments circulants, en raison de leur caractère probable seulement.

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3-1-2- La présentation des rubriques du bilan

REF ACTIF NOTE REF PASSIF NOTE

AD IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 3 CA Capital 13


Frais de développement et de Apporteurs capital non
AE CB 13
prospection appelé (-)
Brevets, licences, logiciels et droits
AF CD Primes liées au capital social 14
similaires
AG Fonds commercial et droit au bail CE Ecarts de réévaluation 3e
AH Autres immobilisations incorporelles CF Réserves indisponibles 14
AI IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3 CG Réserves libres 14
Terrains (1)
AJ CH Report à nouveau (+ ou -) 14
dont Placement Net :
Bâtiments(1) Résultat net de l'exercice
AK CJ
dont Placement Net : (bénéfice + ou perte -)
Aménagements, agencements et
AL CL Subventions d'investissement 15
installations
AM Matériel, mobilier et actifs biologiques CM Provisions réglementées 15
TOTAL CAPITAUX PROPRES
AN Matériel de transport CP
ET RESSOURCES ASSIMILEES
AVANCES ET ACOMPTES VERSES SUR Emprunts et dettes
AP 3 DA 16
IMMOBILISATIONS financières diverses
Dettes de location
AQ IMMOBILISATIONS FINANCIERES 4 DB 16
acquisition
Provisions pour risques et
AR Titres de participation DC 16
charges
TOTAL DETTES FINANCIERES
AS Autres immobilisations financières DD
ET RESSOURCES ASSIMILEES
TOTAL RESSOURCES
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE DF
STABLES
BA ACTIF CIRCULANT HAO 5 DH Dettes circulantes HAO 5
BB STOCKS ET ENCOURS 6 DI Clients, avances reçues 7
BG CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES DJ Fournisseurs d'exploitation 17
BH Fournisseurs avances versées 17 DK Dettes fiscales et sociales 18
BI Clients 7 DM Autres dettes 19
Provisions pour risques à
BJ Autres créances 8 DN 19
court terme
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT DP TOTAL PASSIF CIRCULANT
BQ Titres de placement 9
BR Valeurs à encaisser 10 DQ Banques, crédits d'escompte 20
Banques, établissements
Banques, chèques postaux, caisse et
BS 11 DR financiers 20
assimilés
et crédits de trésorerie
BT TOTAL TRESORERIE-ACTIF DT TOTAL TRESORERIE-PASSIF
BU Ecart de conversion-Actif 12 DV Ecart de conversion-Passif 12
BZ TOTAL GENERAL DZ TOTAL GENERAL

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3-1-2-1- Le tracé de l’« Actif » du Bilan

EXERCICE au
EXERCICE au 31/12/N
31/12/N-1
Réf. ACTIF Note
AMORT/
BRUT NET NET
DEPREC.

AD IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 3
AE Frais de développement et de prospection
AF Brevets, licences, logiciels et droits assimilés
AG Fonds commercial et droit au bail
AH Autres immobilisations incorporelles
AI IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3
Terrains (1)
dont Placement en net
AJ
Bâtiments(1)
dont Placement en net
AK
AL Aménagements, agencements et installations
AM Matériel, mobilier et actifs biologiques
AN Matériel de transport
AP Avances et acomptes versés sur immobilisations 3
AQ IMMOBILISATIONS FINANCIERES 4
AR Titres de participation
AS Autres immobilisations financières
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE
BA ACTIF CIRCULANT HAO 5
BB STOCKS ET ENCOURS 6
BG CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES
BH Fournisseurs avances versées 17
BI Clients 7
BJ Autres créances 8
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT
BQ Titres de placement 9
BR Valeurs à encaisser 10
BS Banques, chèques postaux, caisse et assimilés 11
BT TOTAL TRESORERIE ACTIF
BU Ecart de conversion -Actif 12
BZ TOTAL GENERAL

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3-1-2-2- Le tracé du « Passif » du Bilan

EXERCICE
EXERCICE
au
au
Réf. PASSIF Notes 31/12/N-
31/12/N
1
NET NET
CA Capital 13
CB Apporteurs capital non appelé (-) 13
CD Primes liées au capital social 14
CE Ecarts de réévaluation 3C
CF Réserves indisponibles 14
CG Réserves libres 14
CH Report à nouveau (- ou +) 14
CJ Résultat net de l'exercice (bénéfice + ou perte -)
CL Subventions d'investissement (1) 15
CM Provisions réglementées 15
TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES
CP ASSIMILEES
DA Emprunts et dettes financières diverses 16
DB Dettes de location acquisition 16
DC Provisions pour risques et charges 16
TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES
DD ASSIMILEES
DF TOTAL RESSOURCES STABLES
DH Dettes circulantes HAO 5
DI Clients, avances reçues 7
DJ Fournisseurs d'exploitation 17
DK Dettes fiscales et sociales 18
DM Autres dettes 19
DN Provisions pour risques à court terme 19
DP TOTAL PASSIF CIRCULANT
DQ Banques, crédits d'escompte 20
Banques, établissements financiers et crédits de
DR trésorerie 20
DT TOTAL TRESORERIE PASSIF
DV Ecart de conversion-Passif 12
DZ TOTAL GENERAL

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3-1-5- La périodicité du Bilan

Le bilan peut être établi au début, en cours ou à la fin de l’exercice.


 L’exercice : est une période comptable de 12 mois, allant du 1er Janvier de l’année N au
31 Décembre de la même année N.
 Le bilan de constitution : c’est un bilan établi à la création de l’entité.
 Le bilan d’ouverture : Il est établi au début de l’exercice.
 Le bilan partiel : est celui établi pendant l’exercice.
 Le bilan de clôture : c’est celui établi à la fin de l’exercice.
REMARQUE : LA NOTION DE RESULTAT OU DE SITUATION NETTE (SN). Dans le bilan le total
Actif doit être égal au total Passif.
o si le TOTAL ACTIF = TOTAL PASSIF  RESULTAT = 0
o si le TOTAL ACTIF ˃ TOTAL PASSIF  RESULTAT > 0 Bénéfice
o si le TOTAL ACTIF ˂ TOTAL PASSIF  RESULTAT < 0 Perte
o Le RESULTAT est toujours placé dans les capitaux propres pour équilibrer le bilan :
 Précédé d’un signe plus (+) : en cas de bénéfice
 Précédé d’un signe moins (-) : en cas de perte
La situation nette peut être calculée de différentes manières.

SITUATION NETTE = CAPITAL + RESULTAT (Bénéfice)


SITUATION NETTE = TOTAL ACTIF - DETTES
SITUATION NETTE = CAPITAL - RESULTAT (Perte)
SITUATION NETTE = CAPITAL si TOTAL ACTIF = TOTAL PASSIF

3-2- Le compte de résultat

Selon l’article 29 de l’Acte uniforme, le compte de résultat récapitule en liste les


produits et les charges qui font apparaître, par cascade les résultats
intermédiaires et, in fine, le bénéfice net par différence le bénéfice net ou la perte
nette de l’exercice. Sur cette base, le SYSCOHOADA préconise un tableau, dont la
composition obéit aux considérations suivantes.

3-2-1-Logique comptable

Le SYSCOHADA a retenu une présentation du résultat « en liste ». cette présentation a


l’avantage de mettre en évidence en cascade les soldes intermédiaires retenu par le plan
comptable général.
Pour améliorer l’information et faciliter sa lecture aux non-comptables, le Compte de résultat
présente les soldes qui peuvent être regroupés en cinq points :
 La marge commerciale
 Le chiffre d’affaires
 Les résultats intermédiaires des activités subdivisées en activité d’exploitation et
activité financières
 Le résultat des activités extraordinaires dénommées hors (H.A.O) ;
 Le résultat net de l’exercice.

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3-2-2- Le tracé du Compte de résultat


EXERCICE au EXERCICE au
Réf. LIBELLES Note
31/12/N 31/12/N-1
NET NET
TA Ventes de marchandises A + 21
RA Achats de marchandises - 22
RB Variation de stocks de marchandises -/+ 6
XA MARGE COMMERCIALE (Somme TA à RB)
TB Ventes de produits fabriqués B + 21
TC Travaux, services vendus C + 21
TD Produits accessoires D + 21
XB CHIFFRE D'AFFAIRES (A + B + C + D)
TE Production stockée (ou déstockage) -/+ 6
TF Production immobilisée 21
TG Subventions d'exploitation 21
TH Autres produits + 21
TI Transferts de charges d'exploitation + 12
RC Achats de matières premières et fournitures liées - 22
RD Variation de stocks de matières premières et fournitures liées -/+ 6
RE Autres achats - 22
RF Variation de stocks d'autres approvisionnements -/+ 6
RG Transports - 23
RH Services extérieurs - 24
RI Impôts et taxes - 25
RJ Autres charges - 26
XC VALEUR AJOUTEE (XB + RA + RB)+(somme TE à RJ)
RK Charges de personnel - 27
XD EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (XC + RK) 28
TJ Reprises d'amortissements, provisions et dépréciations + 28
3C &
RL Dotations aux amortissements, aux provisions et dépréciations - 28
XE RESULTAT D'EXPLOITATION (XD + TJ + RL)
TK Revenus financiers et assimilés + 29
TL Reprises de provisions et dépréciations financières + 28
TM Transferts de charges financières + 12
RM Frais financiers et charges assimilées - 29
3C &
RN Dotations aux provisions et aux dépréciations financières - 28
XF RESULTAT FINANCIER (somme TK à RN)
XG RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES (XE + XF)
TN Produits des cessions d'immobilisations + 3D
TO Autres produits HAO + 30
RO Valeurs comptables des cessions d'immobilisations - 3D
RP Autres charges HAO - 30
XH RESULTAT HORS ACTIVITES ORDINAIRES (somme TN à RP)
RQ Participation des travailleurs - 30
RS Impôts sur le résultat - 37
XI RESULTAT NET (XG+XH+RQ+RS)
(1) (+/-) : Solde débiteur "(-)", solde créditeur "(+)"

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 La place des variations des stocks


La variation des stocks est donnée par la formule générale suivante :
Variation des stocks = stock final - stock initial
Les variations des stocks de marchandises, de matières premières et fournitures liées sont
toujours notées au débit du compte de résultat avec les charges. Elles viennent en addition
si leurs soldes sont débiteurs (il s’agit d’un déstockage) et en soustraction si leurs soldes
sont créditeurs (il s’agit d’un stockage).
Quant à la variation des stocks de produits fabriqués (produits finis, produits encours,
produits résiduels et sous-produits), elle est toujours notée au crédit du compte de
résultat avec les produits. Elle vient en addition si le solde est créditeur et en soustraction si
le solde est débiteur. La variation des stocks de produits fabriqués est appelée production
stockée.3

3-2-3- Analyse des soldes intermédiaires de gestion (SIG)

3-2-3-1- La marge commerciale

Elle permet de distinguer les opérations commerciales des opérations artisanales de l’entité
ou industrielles et de prestations de services.
Elle est déterminée par la différence entre les postes TA (compte 701) et le poste RA
(comptes 601) complété par le poste RH (compte 6031) en addition si le solde est débiteur
(déstockage) ou en en soustraction si le solde est créditeur (stockage).

3-2-3-2- Le chiffre d’affaires

Il est défini par le total des ventes de la période ou de l’exercice, correspond normalement à
la sommation des postes TA à TD (comptes 70 ventes).

3-2-3-3- Les résultats intermédiaires des activités ordinaires

 La valeur ajoutée est obtenue par la différence entre :


 Le chiffre d’affaires (compte 70), les autres produits regroupés dans les postes TE à
TI (comptes 73, 72, 71, 75 et 781) et
 Les postes d’achats RA, RC, RE (compte 601 à 608) complétés par les postes de
variation de stocks RB, RD, RF (comptes 603) en addition si le solde est débiteur
(déstockage) ou en soustraction si le solde est créditeur (stockage) et les autres
consommations intermédiaires des postes RG à RJ (comptes 61 à 65) ;
 L’excédent brut d’exploitation, obtenu après déduction du poste RK (compte 66)
charges de personnel), représente le résultat obtenu par l’unité de production, avant
prise en considération des politiques d’amortissement et financière de l’entité. Il
constitue également le point de départ du calcul de la capacité d’autofinancement par
la méthode soustractive ;

 Le résultat d’exploitation, obtenu après prise en compte des reprises d’exploitation,


poste TJ (compte 791, 798, 799) et des dotations d’exploitation, poste RL (comptes
681, 691), c’est-à-dire de la totalité des éléments d’exploitation ;

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 Le résultat financier, qui mesure l’incidence de la politique financière de l’entité est


obtenu par la différence entre les revenus financiers, postes TK à TM (comptes 77,
797, 787) et les charges financières, postes RM à RN (compte67 à 697) ;
 Le résultat des activités ordinaires résulte de la somme du résultat d’exploitation et du
résultat financier.

3-2-3-4- Le résultat hors activités ordinaires

Il représente les opérations extraordinaires et est obtenu par différence entre


 Les produits HAO, postes TN et TO (comptes 82, 84, 86, 88) et
 Les charges HAO, postes RM et RN (comptes 81, 83, 85)

3-2-3-5- Le résultat net de l’exercice

Il représente la rémunération des propriétaires de l’entité et est obtenue par la somme


algébrique du résultat des activités ordinaires et du résultat HAO amputée de la participation
éventuelle des travailleurs, poste RQ (compte 87) et des impôts sur le résultat, poste RS
(compte 89).

Ces soldes intermédiaires peuvent être déterminés :


 De manière comptable, par virement successif des comptes des classes 6, 7 et 8 dans
les comptes 132 à 138,
 Par le calcul, lors de l’établissement du compte de résultat, tous les comptes de
gestion étant alors directement virés au Compte de résultat 131 ou 139.

S’il est souhaitable que les soldes intermédiaires de gestion soient créditeurs, il faut
évidemment envisager le cas contraire d’un solde débiteur, constatant une perte. Pour
améliorer la lisibilité du compte de résultat, le SYSCOHADA préconise dans les deux
l’inscription du solde, en l’affectant du signe + en cas ‘excédent (solde créditeur), et du signe
– en cas de déficit (solde débiteur).

3-3- Le Tableau des flux de trésorerie (TFT)

Selon l’article 29 de l’AUDCIF, le Tableau des flux de trésorerie retrace les mouvements
« entrée » ou « sortie » de liquidité de l’exercice.
Une synthèse des mouvements patrimoniaux fournira une information sur le variation de la
trésorerie de l’entité au cours de l’exercice du 1er janvier au 31 décembre.
Le SYSCOHADA distingue trois catégorie de flux de trésorerie :
 Flux de trésorerie des activités opérationnelles ;
 Flux de trésorerie des activités d’investissement ;
 Flux de trésorerie des activités de financement.

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3-3-1- Principe de base

Le mode opératoire relatif à la détermination des flux de trésorerie peut être résumé de la
façon suivante :

3-3-2- Principales composantes du tableau de flux de trésorerie

Selon l’article 32, le Tableau de flux de trésorerie fait apparaître :


- La trésorerie en début d’exercice (poste ZA)
- Les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles (postes FA à FE) ;
- Les flux de trésorerie provenant des investissements ;
- Les flux de trésorerie provenant des capitaux propres ;
- Les flux de trésorerie provenant des capitaux étrangers (postes FO à FQ)
- La trésorerie nette en fin d’exercice (poste ZH).

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3-3-2- Tracé du Tableau des Flux de Trésorerie

Réf. LIBELLES Notes EXERCICE N EXERCICE N-1

ZA Trésorerie au 1er Janvier A


Trésorerie actif (N-1) -Trésorerie passif (N-1)
Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles
FA Capacité d'Autofinancement Global (CAFG)
FB - Actif circulant HAO (1)
FC - Variation des stocks
FD - Variation des créances
FE + Variation du passif circulant (1)
Variation du BF lié aux activités opérationnelle

(FB + FC + FD + FE) :

Flux de trésorerie provenant des activités


ZB B
opérationnelles
Flux de trésorerie provenant des activités d'investissements
FF - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles
FG - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles
FH - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations financières
FI + Encaissements liés aux cessions d'immobilisations incorporelles et corporelles
FJ + Encaissements liés aux cessions d'immobilisations financières
Flux de trésorerie provenant des activités
ZC d'investissements C
(somme FF à FJ)
Flux de trésorerie provenant du financement
par les capitaux propres
FK + Augmentations de capital par apports nouveaux
FL + Subventions d'investissement reçues
FM - Prélèvements sur le capital
FN - Dividendes versés
Flux de trésorerie provenant du financement par les capitaux propres
ZD D
(somme FK à FN)

Flux de trésorerie provenant du financement par les capitaux étrangers

FO + Emprunts
FP + Autres dettes financières

FQ - Remboursements des emprunts et autres dettes financières

Flux de trésorerie provenant du financement par les capitaux étrangers


ZE E
(somme FO à FQ)

Flux de trésorerie provenant des activités de financement


ZF F
(D + E)
VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE DE LA
ZG G
PERIODE (B + C + F)
ZH Trésorerie nette au 31 décembre (G + A) H
Contrôle Trésorerie actif N - Trésorerie passif N - 1
(1) à l'exclusion des variations des créances et dettes liées aux activités d'investissement (variation de créances sur cession d'immobilisation et
des dettes sur acquisition ou production d'immobilisation) et de financement (par exemple variation des créances sur subventions

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3-3-2- Liste des notes annexes

N OT E S IN T IT U L E S A N/A

NOTE 1 DETTES GARANTIES PAR DES SURETES REELLES ET LES ENGAGEMENTS FINANCIERS A

NOTE 2 INFORMATIONS OBLIGATOIRES A

NOTE 3A IMMOBILISATIONS BRUTES A

NOTE 3B BIENS PRIS EN LOCATION ACQUISITION A

NOTE 3C IMMOBILISATIONS : AMORTISSEMENTS A

NOTE 3C BIS IMMOBILISATIONS : DEPRECIATIONS A

NOTE 3D IMMOBILISATIONS : PLUS-VALUES ET MOINS VALUE DE CESSION A

NOTE 3E INFORMATIONS SUR LES REEVALUTATIONS EFFECTUEES PAR L'ENTITE A

NOTE 4 IMMOBILISATIONS FINANCIERES A

NOTE 5 ACTIF CIRCULANT ET DETTES CIRCULANTES HAO A

NOTE 6 STOCKS ET ENCOURS A

NOTE 7 CLIENTS PRODUITS A RECEVOIR A

NOTE 8 AUTRES CREANCES A

NOTE 8A TABLEAU D'ETALEMENT DES CHARGES IMMOBILISEES A

NOTE 8B TABLEAU D’ETALEMENT DE PROVISIONS POUR CHARGES A REPARTIR A

NOTE 8C TABLEAU D’ETALEMENT DE PROVISIONS POUR ENGAGEMENTS DE RETAITE A

NOTE 9 TITRES DE PLACEMENT A

NOTE 10 VALEURS A ENCAISSER A

NOTE 11 DISPONIBILITES A

NOTE 12 ECARTS DE CONVERSION ET TRANSFERT DE CHARGES A

NOTE 13 CAPITAL : VALEUR NOMINALE DES ACTIONS OU PARTS A

NOTE 14 PRIMES ET RESERVES A

NOTE 15A SUBVENTIONS ET PROVISIONS REGLEMENTEES A

NOTE 15B AUTES FONDS PROPRES A

NOTE 16A DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILES A

NOTE 16B ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET AVANTAGES ASSIMILES : (METHODE ACTUARIELLE) A

NOTE 16B bis ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET AVANTAGES ASSIMILES : (METHODE ACTURIALE SUITE) A

NOTE 16C ACTIFS ET PASSIFS EVENTUELS A

NOTE 17 FOURNISSEURS D'EXPLOITATION A

NOTE 18 DETTES FISCALES ET SOCIALES A

NOTE 19 AUTES DETTES ET PROVISIONS POUR RISQUES A COURT TERME A

NOTE 20 BANQUES, CREDIT D'ESCOMPTE ET DE TRESORERIE A

NOTE 21 CHIFFRE D'AFFAIRES ET AUTRES PRODUITS A

NOTE 22 ACHATS A

NOTE 23 TRANSPORTS A

NOTE 24 SERVICES EXTERIEURS A

NOTE 25 IMPOTS ET TAXES A

NOTE 26 AUTRES CHARGES A

NOTE 27A CHARGES DE PERSONNEL A

NOTE 27B EFFECTIFS, MASSE SALARIALE ET PERSONNEL EXTERIEUR A

NOTE 28 DOTATIONS ET CHARGES POUR PROVISIONS ET DEPRECIATIONS A

NOTE 29 CHARGES ET REVENUS FINANCIERS A

NOTE 30 AUTRES CHARGES ET PRODUITS HAO A

NOTE 31 REPARTITION DU RESULTAT ET AUTRES ELEMENTS CARACTERISTIQUES DES CINQ DEERNIERS EXERCICES A

NOTE 32 PRODUCTION DE L'EXERCICE A

NOTE 33 ACHATS DESTINES A LA PRODUCTION A

NOTE 34 FICHE DE SYNTHESE DES PRINCIPAUX INDICATEURS FINANCIERS A

NOTE 35 LISTE DES INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIETALES A FOURNIR A

NOTE 36 TABLES DES CODES A

NOTE 37 DETERMINATION IMPOT SUR RESULTAT A

NOTE 38 EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE DE L'EXERCICE A

NOTE 39 CHANGEMENTS DE METHODES COMPTABLES, D'ESTIMATIMATIONS ET DE CORRECTIONS D'ERREURS A

NOTE DGI & INS ETATS SUPPLEMENTAIRES DGI A

(1) les Notes non documentées ne doivent pas être jointes aux états financiers. Leur contenu peut être amélioré par les entités Par ailleurs, dans une note, les lignes non chiffrées
doivent être supprimées. Par exemple, dans la note 24 Services Extérieurs, lorsque la ligne sous-traitance générale n'est pas chiffrée, elle ne doit pas figurer dans les notes.
(2) A : Applicable A/N : Non applicable.
Par exemple pour une entité qui n'a pas de stocks et en-cours, elle doit cocher à l'intersection ('ligne NOTE 6' & 'colonne N/A')

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Table des matières

CHAPITRE 1 : LA PRESENTATION GENERALE DU SYSCOHADA ............................................................................................ 1

1- DEFINITION DE LA COMPTABILITE...................................................................................................... 2

2- HISTORIQUES......................................................................................................................................... 2

3- LES OBJECTIFS DU SYSCOHADA......................................................................................................... 4

4- LES PRINCIPES ...................................................................................................................................... 4

5- RELATIONS ENTRE PRINCIPES ET OBJECTIFS. ................................................................................... 8

CHAPITRE 2 : LA PRESENTATION DU PLAN COMPTABLE GENERAL OHADA (PCGO) ..................................................... 9

1- DEFINITION ............................................................................................................................................ 9

2- STRUCTURE DU PLAN COMPTABLE GENERAL OHADA .................................................................... 9

3- LE FONCTIONNEMENT DES COMPTES ............................................................................................. 11

CHAPITRE 3 LES OPERATIONS COURANTES ET LES REGULARISATIONS ......................................................................... 16

1- L’ECRITURE COMPTABLE ................................................................................................................... 16

2- ANALYSE DES OPERATIONS .............................................................................................................. 16

3- LES OPERATIONS D’ACHATS-VENTES DE BIENS ET SERVICES ...................................................... 16

4- LES REGLEMENTS ............................................................................................................................... 20

5- LES OPERATIONS DE REGULARISATIONS ........................................................................................ 21

CHAPITRE 4 LA PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS.................................................................................................... 26

1- GENERALITE ........................................................................................................................................ 26

2- LES DIFFERENTS TYPES DE SYSTEME .............................................................................................. 26

Tableaux Récapitulatifs ........................................................................................ Erreur ! Signet non défini.

Systèmes Applicables ...................................................................................... Erreur ! Signet non défini.

Documents par système .................................................................................. Erreur ! Signet non défini.

3- LES DIFFERENTS COMPOSANTS DES ETATS FINANCIERS ............................................................. 28

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