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Par TOH Zohoré Rodrigue
Initiation A La Comptabilité Privée Syscohada
1- DEFINITION DE LA COMPTABILITE
2- HISTORIQUES
La comptabilité est, depuis longtemps, considérée comme une connaissance utile. Elle est
nécessaire à qui veut diriger une entreprise, exploiter un commerce, administrer une
collectivité.
La comptabilité est une connaissance ancienne.
Elle existe depuis longtemps. Donc, depuis que les hommes ont la connaissance des
nombres. Elle a pour objet la tenue des comptes, dans lesquels on inscrit des nombres. Une
comptabilité rudimentaire, appelée comptabilité simple, a été utilisée dans l’Antiquité et au
Moyen Age : elle consisterait à l’enregistrement des opérations des recettes et des dépenses,
dans un compte unique de caisse, auquel on ajoutait des comptes de classement.
L’Antiquité
La comptabilité est une technique qui remonte à la plus haute antiquité. Le code
Hammourabi en Mésopotamie (2285 avant Jésus-Christ), contenait déjà deux articles relatifs à
la comptabilité des marchands. Elle s’est développée à la renaissance. Dès lors, la comptabilité
apparaît comme « l’Algèbre du droit et méthodes d’observation des Sciences Economiques »
(Pierre Garnier, Dunod 1947).
On trouve des traces de comptabilité primitive dans les anciennes civilisations
Péruviennes, Sumériennes, Grecques et Romaines.
Le Moyen Age
Les progrès de la comptabilité sont dus à l’évolution du contexte économique : croisade,
développement du commerce, formation d’associations de marchands, de grandes foires
annuelles de Beaucaire, de Champagne, de Genève. Il s’agit cependant toujours de
comptabilité simple, comme dans l’Antiquité.
2-1-1-L’évolution de la comptabilité.
On est passé d’une comptabilité simple de recettes et de dépenses, avec un compte unique
de caisse et des comptes facultatifs de classement, à une comptabilité à partie double, dans
laquelle on tient des comptes obligatoires en grand nombre, donnant une image de la
totalité du patrimoine de l’entreprise (biens, créances et dettes), ainsi que les profits et
pertes réalisés.
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La comptabilité simple a évolué en raison de la multiplication des opérations avec des tiers. A
cet effet des comptes de tiers fuirent introduits donnant naissance aux termes de « Débit »
et « Crédit » utilisés par les comptables découlant des verbes latin (indicatif présent) Debere
= Devoir et Credere = Avoir confiance.
Luca Pacioli (1445 - 1510), Italien : le père de la comptabilité moderne ; Auteur du « Premier
traité de comptabilité en partie double » et des registres comptables suivants : le Mémorial, le
Journal, le Grand livre et le plan comptable
Jan Ympyn (1485 - 1540), Hollandais : l’initiateur de la comptabilité à partie double ;
Pierre de Savonne (Né en 1567 à Avignon - France) : Auteur du premier livre de comptabilité
« Instruction et manière de tenir des livres de raison ou de compte par parties doubles » ;
Bertrand -François Barrême (1640 - 1703) : Auteur de deux livres : « Livre des comptes faits
en 1682 et le Traité des parties doubles en 1721 ».
Mathieu de la Porte : il donne la forme classique à la comptabilité. Il est l’auteur de deux
livres : « Guide des négociants et teneurs de livres en 1685 et La science des négociants et
teneurs de livres en 1712 ».
Du SYSCOA au SYSCOHADA
Pendant ce temps, les différents actes uniformes de l'OHADA étaient appliqués au fur et à
mesure de leur adoption. L'Acte uniforme de l'OHADA portant organisation et harmonisation
des comptabilités des entreprises en date du 24 mars 2000 poursuit le même objectif que le
SYSCOA mais dans un espace plus étendu.
A ce jour, seize (16) pays ont signé et ratifié le traité : Bénin- Burkina Faso- Centrafrique-
Cameroun- Comores- Congo- Cote d'Ivoire- Gabon- Guinée- Guinée Bissau- Guinée
Equatoriale- Mali- Niger- Sénégal- Tchad- Togo.
Après son instauration, le SYSCOA est devenu le SYSCOHADA (Système Comptable de l'
OHADA) qui se propose d'harmoniser les règles comptables applicables dans les pays
membres de l'OHADA. C'est ainsi que la notion de «système« a été adoptée au détriment de
celle de «plan comptable« parce qu'elle couvre mieux l'ensemble de la norme comptable
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formalisée par l'acte uniforme relatif à la comptabilité qui s'intéresse à la fois au traitement
des données comptables, à l'ensemble cohérent des comptes coordonnés, au modèle
d'analyse des activités et de la structure de l'entreprise et de son environnement, à
l'ensemble des principes ressortant des normes comptables internationales, aux états
financiers différenciés en fonction de la taille de l'entreprise.
L’adoption d’un système unique et commun aux Etats-parties de l’espace OHADA est motivée
par les objectifs poursuivis ci-après :
- Obtention de données homogènes sur les entités par l’instauration de pratiques comptables
uniformes dans le continent Africain
- Fiabilité de l’information comptable et financière
- Image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entité
- Adaptation du modèle comptable des entités aux normes internationales
- Mise à la disposition des entités d’un outil moderne de gestion
- Pertinence partagée de l’information multiple pour satisfaire une finalité interne
(gestionnaire) et externe destinés aux tiers (investisseurs, associés, banquiers Etat,
etc.«).
Le système comptable OHADA se propose, par ailleurs, de contribuer à :
- Assurer une plus grande efficacité du contrôle des comptes et à donner toutes garanties de
régularité, de sincérité et de transparence des états financiers.
- Inciter les opérateurs économiques du secteur informel à tenir une comptabilité
régulière en mettant à leur disposition des outils à leur portée.
4- LES PRINCIPES
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Les postulats comptables sont des principes comptables généralement reconnus (PCGR)
dont le caractère est transcendant et fondamental. Ils constituent les hypothèses de base
sur lesquelles reposent les autres principes comptables. Ce sont :
- Le postulat de l’entité
- Le postulat de la comptabilité d’engagement ou d’exercice
- Le postulat de la spécialisation des exercices
- Le postulat de la permanence des méthodes
- Le postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique
Il s’agit d’une hypothèse fondamentale portant sur la relation entre, d’une part, la personne
morale ou le groupe et d’autre part son ou ses propriétaires (exploitant, associés,
actionnaires, membres). En effet, l’entité est considérée comme étant une personne morale
ou un groupe autonome et distinct de ses propriétaires et ses partenaires économiques. La
comptabilité financière est fondée sur une séparation entre le patrimoine de l’entité et celui
de ses propriétaires. Ce sont les transactions de l’entité et non celles des propriétaires qui
sont prises en comptes dans les états financiers de l’entité.
Une entité s’entend à toute organisation exerçant une activité économique et qui contrôle
et utilise des ressources économiques. Lorsqu’une entité (personne morale) contrôle une ou
plusieurs entités, l’ensemble forme un groupe qui doit présenter des états financiers
consolidés.
Les effets des transactions et d’autres évènements sont pris en compte dès que ces
transactions ou évènements se produisent et non pas au moment des encaissements ou
paiements. Ils sont enregistrés dans les livres comptables et présentés dans les états
financiers des exercices auxquels ils se rattachent. L’information financière ainsi établie, à
l’exception de celle contenue dans le tableau de flux de trésorerie et sous réserves des
dispositions spécifiques concernant le Système Minimale de Trésorerie, renseigne les
utilisateurs, mais également sur les obligations et autres évènements entrainant des
encaissements et des paiements futurs.
Ce postulat, prévu à l’article 59 l’AUDCIF, signifie que la vie de l’entité étant découpée en
périodes appelées « exercices » à l’issue desquels sont publiés les états financiers annuels,
il faut rattacher à chaque exercice tous les produits et les charges qui le concernent (nés de
l’activité de cet exercice), et ceux-là seulement.
D’une manière générale, lorsque les revenus sont comptabilisés au cours d’un exercice,
toutes les charges ayant concouru à la réalisation de ces revenus doivent être déterminées
et rattachées à ce même exercice.
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Ce raisonnement ne peut s’étendre à toutes les charges car certaines ne peuvent être
rattachées à aucun produit déterminé et constitue des charges « de période » engendrant
réduction d’actif ou augmentation de passif. L’exemple type es constitué par les frais
d’administration générale de l’entité.
Ce postulat rappelé dans l’article 40 de l’AUDCIF exige que les mêmes méthodes de prise
en compte, de mesure et de présentation soient utilisées par l’entité d’une période à une
autre. En effet, la comparabilité et la cohérence des informations comptables au cours de
périodes successives implique la permanence des méthodes d’évaluation et de
présentation.
On peut cependant déroger à la fixité des méthodes si un changement exceptionnel est
survenu dans la situation d’une entité ou dans le contexte économique, industriel ou
financier et que le changement de méthodes fournit une meilleure information financière
compte tenu des évolutions intervenues.
Selon ce postulat, pour l’information représente d’une manière pertinente les transactions
et autres évènements qu’elle vise à représenter, il est nécessaire qu’ils soient enregistrés et
présentés en accord avec leur substance et la réalité économique et non pas seulement
selon leur réalité juridique.
Le SYSCOHADA opte pour une application limitée de ce postulat comptable et a retenu
quatre applications.
Les conventions comptables sont destinées à guider le préparateur des comptes dans
l’évaluation et la présentation des éléments devant figurer dans les états financiers. Elles
ont un caractère de généralité moins grand que les postulats comptables et peuvent varier
d’un pays à un autre ou d’un espace géographique à un autre.
Les conventions comptables servant de guide pour l’élaboration des états financiers
annuels du SYSCOHADA sont :
- La convention du coût historique
- La convention de prudence
- La convention de régularité et de transparence
- La convention de la correspondance bilan de clôture-bilan d’ouverture
- La convention de l’importance significative.
Cette convention est énoncée dans les articles 35 et 36 de l’AUDCIF. Elle consiste à
comptabiliser les opérations sur la base de la valeur nominale de la monnaie sans tenir
compte des éventuelles variations de son pouvoir d’achat.
Selon la convention du coût historique, les actifs sont comptabilisés pour le montant payé
ou pour la valeur de la contrepartie qui a été donnée pour les acquérir. Les passifs sont
comptabilisés pour le montant des produits reçus en échange de l’obligation ou, dans
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certaines circonstances (par exemple, les impôts sur les bénéfices), le montant que l’on
s’attend à verser pour éteindre le passif (passif externe) dans le cours normal de l’activité.
Cette convention est affirmée dans les articles 6, 8, 9, 10 et 11de l’AUDCIF. En fait, cette
convention imprègne tous les textes relatifs à l’information externe.
Il faut inclure dans ce concept :
- La conformité aux règles et procédures du SYSCOHADA, au plan comptable et à sa
terminologie, à ses présentations d’états financiers (notion de régularité)… ;
- La présentation et la communication claire et loyale de l’information, sans intention de
dissimuler la réalité derrière l’apparence (article 6 de l’AUDCIF) ;
- Le respect de la règle de non-compensation, dont l’inobservation entraînerait des
confusions juridiques et économiques et fausserait l’image que doivent donner les
états financiers annuels. Sont uniquement autorisés les compensations juridiquement
fondées (article 34 de l’AUDCIF) en vertu de la loi ou du contrat…
Cette convention est rappelée dans l’article 34 de l’AUDCIF. Cette convention, classique
mais d’application délicate, a pour principale conséquence que l’on peut imputer
directement sur les capitaux propres (à l’ouverture de l’exercice, donc à la clôture de
l’exercice précédent) :
- Ni les incidences (gains ou pertes) des changements de méthode comptable ;
- Ni les produits et les charges relatifs à des exercices précédents qui auraient été omis.
Ces corrections doivent transitées par le compte de résultat du nouvel exercice.
l’actif en tant qu’écarts de conversion, sont en outre inscrites dans les charges sous forme de
dotation ou charge provisionnée.
Cette convention, qu’énoncée dans l’article 33 de l’AUDCIF, à propos des notes aux états
financiers, concerne également tous les autres états financiers.
Sont significatifs « tous les éléments susceptibles d’influencer le jugement que les
destinataires des états financiers peuvent porter sur le patrimoine, la situation financière et
le résultat de l’entité » (article 33 de l’AUDCIF).
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Le postulat de l’entité
Obtention de données
homogènes sur les
Le postulat de la comptabilité
entités
d’engagement ou d’exercice
LES POSTULATS
LES OBJECTIFS
la réalité économique sur internationales
l’apparence juridique
Image fidèle du
patrimoine, de la situation
financière et du résultat de
La convention du coût historique l’entité
La convention de prudence
LES CONVENTIONS
La convention de l’importance
significative.
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1- DEFINITION
Le plan comptable général OHADA est l'ensemble des comptes définis et identifiés par un
numéro et un intitulé.
Toute entité non financière exerçant des activités au sein de l'espace économique formé par
les Etats-Parties, dit espace OHADA, doit recourir au plan de comptes normalisés dont la liste
figure dans le Système comptable OHADA.
2-1- Classement
Le Système comptable OHADA retient une codification décimale des comptes avec neuf
classes ayant les codes 1 à 9. Les huit premières classes sont réservées à la comptabilité
générale tandis que la comptabilité des engagements et la comptabilité analytique de gestion
(CAGE) se partagent la dernière classe.
Les comptes sont identifiés par un numéro auquel est rattaché un intitulé. Ces deux
identifiants sont nécessaires pour enregistrer et suivre les opérations en comptabilité.
Cette codification des comptes est comprise dans le champ de la normalisation comptable
impérative, à l’exception de la classe 9 qui est d’application facultative.
Ainsi le plan comptable
La lecture des comptes se fait de la gauche vers la droite .Les comptes se présentent ainsi :
le 1er chiffre représente la classe (il existe 9 classes)
les deux 1ers chiffres représentent le compte principal
les trois 1ers chiffres indiquent le compte divisionnaire
les quatre 1ers chiffres indiquent le sous compte
Exemple de lecture
2 : la classe des immobilisations
24 : le compte principal des matériels
241 : le compte divisionnaire des matériels et outillage
2411 : le sous compte des matériels industriels
REMARQUE
Toute entité non financière exerçant des activités au sein de l'espace économique formé par
les Etats-Parties, dit espace OHADA, doit recourir au plan de comptes normalisés dont la liste
figure dans le Système comptable OHADA
Au demeurant, la codification de base du Système comptable OHADA est limitée, dans la
mesure où les comptes divisionnaires atteignent au plus quatre chiffres.
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En vertu des dispositions du présent Acte Uniforme, le plan de comptes de chaque entité doit
être suffisamment détaillé pour permettre l'enregistrement des opérations. Lorsque les
comptes prévus par le Système comptable OHADA ne suffisent pas à l’entité pour enregistrer
distinctement toutes ses opérations, elle peut ouvrir toutes subdivisions nécessaires.
Inversement, si les comptes prévus par le Système comptable OHADA s'avéraient trop
détaillés par rapport aux besoins de l’entité, elle peut les regrouper dans un compte global
de même niveau, plus contracté, à condition que le regroupement ainsi opéré puise au moins
permettre l’établissement des états financiers annuels dans les conditions prescrites. Les
comptes étant en conséquence ouverts au regard de ses besoins spécifiques, toute entité
peut :
Ajouter à la codification du Système comptable OHADA sa propre codification, plus
analytique :
Ou y insérer la codification nécessaire résultant des nomenclatures exigées par la
Statistique nationale.
La classe 1
Cette classe regroupe les comptes des ressources durables.
Exemple : capital, emprunt
La classe 2
Cette classe regroupe les comptes d’actifs immobilises.
Exemple : frais d’établissement, brevet, matériel de transport
La classe 3
Cette classe regroupe les comptes de stocks
Exemple : stock de marchandises, stock de matière première, stock de produit finis
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La classe 4
Elle regroupe les comptes de tiers (personne).
Exemple : client (411), fournisseur (401)
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La classe 5
Elle regroupe les comptes de trésorerie. Exemple : banque, caisse
La classe 6
Elle regroupe les comptes de charges d’exploitation ou des activités ordinaires.
Exemple : achat de marchandise (601), honoraire (6324)
La classe 7
Elle regroupe les comptes de produits d’exploitation ou hors activités ordinaires
Exemple : vente de marchandises (701), intérêt(771), escomptes obtenus(773)
La classe 8
Elle regroupe les charges et les produits hors activités ordinaires.
Exemple : produits de cessions des immobilisations corporelles (822)
La classe 9
Elle regroupe les comptes de la comptabilité analytique de gestion.
Les comptes du bilan permettent d’expliquer la situation patrimoniale de l’entité. Ils sont
divisés en deux grandes catégories :
- Les comptes de l’actif
- Les comptes du passif
Les comptes de l’actif augmentent du débit et diminuent du coté crédit. Ils ont généralement
un solde débiteur.
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Ils augmentent du coté crédit et diminuent du coté débit. Ils ont généralement un solde
créditeur.
REMARQUE
Un compte a toujours un nom, par exemple le compte caisse ou le compte fournisseur
Chaque compte enregistre les opérations qui le concernent
Le compte caisse peut avoir un solde débiteur ou nul. Il ne peut jamais avoir de solde
créditeur.
Ce sont les comptes qui permettent d’enregistrer l’activité d’exploitation de l’entité. Ils
expliquent le résultat et permettent de présenter le compte de résultat.
Ils sont divisés en deux groupes :
les comptes de charges
les comptes de produits
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Les charges sont les appauvrissements de l’entité .c’est à dire les emplois définitifs.
Exemple
Paiement de la facture d’électricité, des timbres- postes Il existe deux types de charges :
les charges hors activités ordinaire
les charges des activités ordinaires
Ce sont les charges courants répétitives, normales pour le fonctionnement d’une entité. Ces
charges sont dans la classe 6 du plan comptable.
Exemple : le paiement des factures d’électricité
Ce sont des charges occasionnelles non répétitives, rare .elles sont représentées par les
comptes impairs de la classe 8.
Les comptes de charges sont généralement débités donc ils ont un solde débiteur .Ils
augmentent du coté débit et diminuent du coté crédit.
Sd
Ce sont les produits courants, répétitifs normaux pour l’activité d’exploitation .Ils sont
représentés dans les comptes de la classe 7.
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Exemple :
701 : ventes de marchandises
773 : escomptes obtenus
781 : transferts de charges d’exploitation
Ce sont les produits rares, occasionnels. Ils sont représentés par les comptes
pairs de la classe 8 (82, 84, 86, et 88).
COMPTE DE RESULTAT
CHARGES PRODUITS
ACHATS VENTES
AUTRES CHARGES ACTIVITE ORDINAIRE AUTRES PRODUITS ACTIVITE ORDINAIRES
CHARGES HORS ACTIVITE ORDINAIRES PRODUITS HORS ACTIVITE ORDINAIRE
Exercice d’application
Pour chaque opération indiquer la nature (actif, passif, charge ou produit) et son fonctionnement :
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Augmente au
Augmente au
Nature de Crédit et
Opération Débit et Diminue
l’opération Diminue au
au Crédit
Débit
01 Achat de marchandises
02 Primes versés à la compagnie
d’assurance
03 Immobilisations animales et
agricoles
04 Marchandises en cours de
route
05 Documentation générale
06 Pénalités et amendes fiscales
07 Intérêts de emprunts
08 Congés payés
09 Consommation d’eau
10 Missions
11 Escomptes obtenus
12 Escomptes accordés
13 Ventes de marchandises
14 Pertes sur créances clients et
autres débiteurs
15 Loyers payés
16 Loyers encaissés
17 Encaissements des coupon
18 Droits de mutations
19 Frais d’actes
20 Dépôt pour loyer d’avance
versé
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1- L’ECRITURE COMPTABLE
L’écriture comptable consiste à traduire les flux économiques et financiers de l’entité qu’il
convient d’enregistrer. Elle se caractérise par :
- L’information sur l’origine du flux à comptabiliser, soit la ressource ;
- L’information sur la destination du flux à comptabiliser, soit l’emploi ;
- Le montant du flux à comptabiliser ;
- La pièce justificative du flux à comptabiliser.
Le principe de la partie double impose de comptabiliser pour chaque opération l’emploi et la
ressource correspondante. L’enregistrement comptable se réalise grâce à l’utilisation de
comptes. Le compte est un tableau synthétique décrivant de façon formalisée l’emploi ou la
ressource d’un flux. Il se définit par un numéro et un nom, et précise le montant et la nature
du mouvement induit par le flux : débit ou crédit. La différence entre les mouvements
débiteurs ou créditeurs du compte représente son solde.
La comptabilisation des flux de l’entité est retranscrite de manière chronologique dans le
journal ou à travers la présentation des différents comptes dans le grand livre.
2-1-Notion de flux
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Les immobilisations sont des éléments destinés à servir de façon durable dans l’entreprise. Ils
ne se consomment pas par le premier usage.
Le caractère d’immobilisation d’un bien résulte :
- De la propriété du bien par l’entité ;
- De son affectation dans l’entité ;
- De sa durée d’utilisation dans l’entité.
Elles sont des dépenses qui ont pour contrepartie l’entrée d’un élément d’actif ou qui ont
pour effet de prolonger de manière durable la durée de vie d’un bien ou sa valeur.
Les acquisitions des immobilisations sont comptabilisées dans les comptes d’immobilisations
(classe 2) en contrepartie des comptes de tiers (classe 4).
Les charges de l’entité sont des dépenses effectives qui n’ont pas pour objectif
l’accroissement du patrimoine de l’entité. Elles sont constituées par toutes les dépenses
nécessitées pour la marche générale de l’entité. Elles ne sont acceptées comme élément de la
détermination du résultat brut que lorsqu’elles :
- Se rattachent à la gestion normale de l’entité et sont engagées dans l’intérêt de
l’exploitation ;
- Correspondent à une charge réelle et sont supportées par des pièces justificatives ;
- Ont été engagées au cours de l’exercice ;
- Sont effectivement enregistrées en comptabilité ;
- Se traduisent par une diminution d’actif.
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Exercice d’application
Au cours du trimestre, l’entreprise CRESPEL a effectué des opérations de gestion et
d’investissements.
Travail à faire : Indiquer pour chaque opération s’il s’agit d’une immobilisation ou d’une
charge, puis le n° et le nom du compte à utiliser.
La vente est une convention par laquelle l’un (fournisseur ou prestataire) s’oblige à livrer une
chose ou à effectuer un service et l’autre (client) à le payer.
La vente peut être :
- Pure et simple (cas général) ;
- Sous condition (cas particulier)
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La TVA est un impôt indirect sur la consommation. C’est donc le consommateur qui en
supporte la charge définitive. Elle est cependant versée au Trésor public par les entreprises
assujetties, à chacune des étapes du circuit économique.
L’assujetti :
– collecte la TVA facturée sur ses ventes (TVA collectée) ;
– déduit la TVA facturée sur ses achats, ses consommations intermédiaires et ses acquisitions
d’immobilisations par ses fournisseurs (TVA déductible) ;
– reverse à l’État la différence.
Toutes les opérations de ventes effectuées sur le territoire national Ivoirien sont soumises à la
TVA (toutes les exceptions sont définies dans le Code Général des Impôts).
Toutes les opérations assimilées à des exportations sont exonérées de la TVA.
Exercice d’application 3
Du 1er janvier au 31 mars, les opérations effectuées par l’entité LP1 sont regroupées ci-
dessous :
Achats de fruits et légumes à crédit à divers fournisseurs : 107 500 FCFA.
Achats de fruits et légumes au comptant payés contre espèces : 2 000 FCFA.
Impôts indirects dus à l’Etat : 1 700 FCFA.
Frais de publicité payés par chèque : 2 500 FCFA.
Prime d’assurance du trimestre payée par chèque : 3 500 FCFA.
Frais de téléphone payés par Mobile money : 600 FCFA.
Charges sociales dues à la Sécurité Sociale : 2 600 FCFA.
Frais de port sur achats de fruits et légumes, payés par chèques : 1 800 FCFA.
Ventes de fruits et légumes à crédit à divers restaurants : 111 000 FCFA.
Ventes de fruits et légumes au comptant par chèques bancaires : 49 000 FCFA.
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4- LES REGLEMENTS
Le règlement en espèces s’effectue en pièces et en billets de banque, sur la base des pièces
de caisse et des tickets de retraits ou de versements bancaires.
Si l’entité tient plusieurs caisses, le compte principal est subdivisé par succursale.
Si elle est autorisée à détenir des devises, celles-ci font l’objet de comptes séparés, tenus en
devises et en unité monétaire légale (F CFA par exemple) à cours fixe, sous réserve de
régularisation en fin de période ou d’exercice.
Les espèces peuvent être gérées en « caisse constante » ou variable.
Le chèque est l’écrit par lequel le « tireur » donne l’ordre au banquier (« le tiré ») de payer à
vue une somme à un bénéficiaire. Les chèques ne peuvent être présentés pour encaissement
que par l’intermédiaire de la banque du bénéficiaire qui transmet les chèques à la banque au
moyen d’un bordereau de remise de chèques. Après paiement du chèque, le tireur reçoit un
avis de débit.
Le paiement par carte bancaire ou de crédit obéit aux mêmes règles que le paiement par
chèque.
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Lorsque deux entreprises sont en relation d’affaires, l’une peut demander à son banquier
de transférer à l’autre une somme d’argent : il s’agit d’un virement. L’ordre de virement
peut-être écrit ou réalisé de façon électronique par Internet. La banque du bénéficiaire
reçoit un avis de crédit.
L’instrument de monnaie électronique est constitué d’une valeur monétaire stockée sous
forme électronique, y compris magnétique, représentant une créance sur l’émetteur, qui est
remise contre remise de fonds aux fins d’opération de paiement ou de transfert d’argent.
Pour tout changement et paiement par instruments de monnaie électronique, l’entité doit
réclamer un justificatif pour l’enregistrement comptable.
Toute opération comporte normalement une échéance ou une date de règlement, constatée
sur la facture, le bulletin de paie, la déclaration, l’avertissement fiscal ou le bordereau. Il
convient évidemment de prévoir le cas où cette date est modifiée :
- Un règlement anticipé
- Un règlement retardé.
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Pour déterminer son stock, l’entité a recours soit à l’inventaire permanent, soit à l’inventaire
intermittent.
L’inventaire permanent consiste, pour l’entité, à calculer ses stocks à chaque
mouvement (entrée et sortie) ;
L’inventaire intermittent, au contraire, consiste à ne déterminer le stock qu’en fin de
période ou d’exercice.
.
5-3- Les dépréciations
A l’opposé des dépréciations, attachées à la perte de valeur d’un élément d’actif, les
provisions sont un passif externe (dette) dont l’échéance ou le montant est incertain. Le terme
« provision » désigne les provisions pour risques et charges. Un passif externe est une
obligation actuelle de l’entité de transférer une ressource économique à la suite
d’évènements passés.
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Il convient de distinguer les charges constatées d’avance (CCA) des charges à payer (CAP).
Le principe de spécialisation des exercices exige que la partie non consommée en fin
d’exercice soit extraite des charges, et portée à un compte d’actif 476 Charges constatées
d’avance, qui représente une créance sur l’exercice suivant. Les comptes de charges à
corriger concernent les comptes de la classe 6 et les comptes principaux impairs de la classe
8.
Ainsi, lorsque des charges enregistrées en cours d’exercice « N » concernent partiellement
l’exercice suivant « N+1 », la partie concernant ce dernier doit être créditée par le débit d’un
compte 476 Charges constatées d’avance. Au Bilan, ce compte d’actif représentera en
quelque sorte la créance sur l’exercice suivant. Tel est le cas :
Des « autres achats » enregistrés en 605 en vue d’être immédiatement consommés,
mais dont une partie ;
Des charges périodiques enregistrées durant l’exercice, mais dont la fin de période est
postérieure à la date de clôture : primes d’assurances, abonnements souscrits, intérêts
d’emprunts payés d’avance.
En revanche, les achats déjà enregistrés sur facture, mais non encore livrés, n’ont pas à être
régularisés au niveau des charges, car le bien acheté appartient déjà à l’entité. Leur montant
figurera après inventaire dans le compte 38 Stocks en cours de route, en consignation ou en
dépôt.
NB : les charges constatées d’avance n’apparaissent pas directement à l’actif du Bilan ; elles
sont inclues dans les « Autres créances ».
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Il faut distinguer les produits constatés d’avance (PCA) des produits à recevoir (PAR)
Le principe de spécialisation des exercices exige que la partie non vendue en fin d’exercice
soit extraite des produits, et portée à un compte du passif 477 Produits constatées d’avance,
qui représente une dette sur l’exercice suivant. Les comptes de produits à corriger
concernent les comptes de la classe 7 et les comptes principaux pairs de la classe 8.
Ainsi, lorsque des produits enregistrés en cours d’exercice « N » se rapportent partiellement à
l’exercice suivant « N+1 », la partie concernant ce dernier doit être débitée par le crédit d’un
compte 477 Produits constatés d’avance. Au Bilan, ce compte du passif représentera en
quelque sorte la dette sur l’exercice suivant. Tel est le cas :
Des factures déjà émises et enregistrées, alors que la livraison du bien ou du service a
été retardée ;
Des produits périodiques enregistrés durant l’exercice mais dont la fin de période est
postérieure à la date de clôture : abonnements demandés aux clients, intérêts de prêts
payés d’avance.
En revanche, les ventes déjà constatées par factures, mis non encore livrées n’ont pas à être
régularisées au niveau des produits, car le bien vendu appartient déjà au client. Leur coût est
à défalquer du stock.
Lorsqu’apparaissent, en fin d’exercice « N » des produits certains le concernant mais qui n’ont
pas encore été enregistrés faute de paiement ou de pièce comptable, ils doivent être évalués
et comptabilisés :
Au crédit des comptes de produits intéressés ;
Au débit des comptes de la catégorie de Tiers qui les doivent, dans un compte
divisionnaire à terminaison 8 (sauf 449).
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NB : Toutes ces régulations sont faites hors TVA facturée et TVA récupérable, sauf pour les
produits à recevoir où il faut tenir compte de la TVA récupérable sur facture non parvenues
Les provisions ainsi que les charges et produits constatés d’avance seront contre-passés au
cours de l’exercice suivant, dans le cadre :
Soit des écritures d’ouverture (contre-passation immédiate) ;
Soit des nouvelles écritures de régularisation de fin d’exercice ;
Soit au fur et à mesure de l’arrivée des pièces comptables correspondantes (cas des
charges à payer : contre-passation progressive.
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1- GENERALITE
Les états financiers sont des documents de fin d’année (31 décembre de chaque année). Ils
permettent de présenter et de justifier le résultat et son obtention.
La révision de cet Acte uniforme a supprimé le terme de système allégé. Il en résulte deux (2)
variantes de présentation des états financiers, selon des critères relatifs au chiffre d’affaires
hors taxes de l’entité au cours d’un exercice conformément à l’article 11 de l’AUDCIF, le
système normal et le système minimal de trésorerie.
On distingue quatre documents indissociables :
- Le bilan
- Le compte de résultat
- Le tableau des flux de trésorerie (TFT)
- Les notes annexes
Toute entité est, sauf exception liée à sa taille, soumise au système normal de présentation
des états financiers et de tenue des comptes. Dans ce système, les entités doivent
obligatoirement présenter :
- Le bilan
- Le compte de résultat
- Le tableau des flux de trésorerie (TFT)
- Les notes annexes
C’est le système admis pour les petites entités dont le chiffre d’affaire hors taxes annuel est
inférieur à un seuil, variable suivant l’activité de l’entité (à savoir : négoce, artisanat, services).
Il repose sur l’établissement d’un bilan, d’un compte de résultat, et des notes annexes
dressés à partir de la comptabilité de trésorerie, selon l’article 28 de l’Acte uniforme précité.
On relève donc qu’à l’exception du tableau des flux de trésorerie, les documents exigés sont
les mêmes que ceux du système normal.
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Il en résulte que les documents comptables de ce système ne sont en fait plus “simplifiés” et
les établissements relevant de ce système nécessiteront l’intervention d’un comptable qualifié
pour monter un compte de résultat et un bilan, ce qui n’était pas une nécessité dans l’ancien
système “minimal” qui admettait un simple relevé de trésorerie sans plus, à la portée de
n’importe qui sans formation comptable spécifique.
La suppression du système anciennement dit “allégé” induit que les seuils ont été remonté
suivant le tableau ci-dessous. (D’une certaine manière c’est plutôt le système anciennement
dit “minimal” qui est supprimé !).
Tableau récapitulatif
Système applicable
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Le bilan décrit séparément les éléments d’actifs et les éléments du passif constituant le
patrimoine de l’entité. Il fait apparaître, de façon distincte, les capitaux propres. Il est
composé de deux parties équilibrées:
- l’actif, à gauche, qui représente l’ensemble des biens de l’entité,
- le passif, à droite, qui représente l’ensemble des ressources de l’entité.
Le bilan du SYSCOHADA ne renie pas, pour l’essentiel, ses origines de comptes collectifs : il
recense bien les soldes de comptes de patrimoine contenus dans les classes 1 à 5.
En lecture verticale, les postes, les postes sont classés dans u ordre « fonctionnel » tant
à l’actif qu’au passif. Mais le SYSCOHADA introduit un décalage : mes écarts de
conversion (comptes 478 et 479) sont placés au pied du Bilan, et non dans la masse
des éléments circulants, en raison de leur caractère probable seulement.
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EXERCICE au
EXERCICE au 31/12/N
31/12/N-1
Réf. ACTIF Note
AMORT/
BRUT NET NET
DEPREC.
AD IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 3
AE Frais de développement et de prospection
AF Brevets, licences, logiciels et droits assimilés
AG Fonds commercial et droit au bail
AH Autres immobilisations incorporelles
AI IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3
Terrains (1)
dont Placement en net
AJ
Bâtiments(1)
dont Placement en net
AK
AL Aménagements, agencements et installations
AM Matériel, mobilier et actifs biologiques
AN Matériel de transport
AP Avances et acomptes versés sur immobilisations 3
AQ IMMOBILISATIONS FINANCIERES 4
AR Titres de participation
AS Autres immobilisations financières
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE
BA ACTIF CIRCULANT HAO 5
BB STOCKS ET ENCOURS 6
BG CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES
BH Fournisseurs avances versées 17
BI Clients 7
BJ Autres créances 8
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT
BQ Titres de placement 9
BR Valeurs à encaisser 10
BS Banques, chèques postaux, caisse et assimilés 11
BT TOTAL TRESORERIE ACTIF
BU Ecart de conversion -Actif 12
BZ TOTAL GENERAL
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EXERCICE
EXERCICE
au
au
Réf. PASSIF Notes 31/12/N-
31/12/N
1
NET NET
CA Capital 13
CB Apporteurs capital non appelé (-) 13
CD Primes liées au capital social 14
CE Ecarts de réévaluation 3C
CF Réserves indisponibles 14
CG Réserves libres 14
CH Report à nouveau (- ou +) 14
CJ Résultat net de l'exercice (bénéfice + ou perte -)
CL Subventions d'investissement (1) 15
CM Provisions réglementées 15
TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES
CP ASSIMILEES
DA Emprunts et dettes financières diverses 16
DB Dettes de location acquisition 16
DC Provisions pour risques et charges 16
TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES
DD ASSIMILEES
DF TOTAL RESSOURCES STABLES
DH Dettes circulantes HAO 5
DI Clients, avances reçues 7
DJ Fournisseurs d'exploitation 17
DK Dettes fiscales et sociales 18
DM Autres dettes 19
DN Provisions pour risques à court terme 19
DP TOTAL PASSIF CIRCULANT
DQ Banques, crédits d'escompte 20
Banques, établissements financiers et crédits de
DR trésorerie 20
DT TOTAL TRESORERIE PASSIF
DV Ecart de conversion-Passif 12
DZ TOTAL GENERAL
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3-2-1-Logique comptable
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Elle permet de distinguer les opérations commerciales des opérations artisanales de l’entité
ou industrielles et de prestations de services.
Elle est déterminée par la différence entre les postes TA (compte 701) et le poste RA
(comptes 601) complété par le poste RH (compte 6031) en addition si le solde est débiteur
(déstockage) ou en en soustraction si le solde est créditeur (stockage).
Il est défini par le total des ventes de la période ou de l’exercice, correspond normalement à
la sommation des postes TA à TD (comptes 70 ventes).
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S’il est souhaitable que les soldes intermédiaires de gestion soient créditeurs, il faut
évidemment envisager le cas contraire d’un solde débiteur, constatant une perte. Pour
améliorer la lisibilité du compte de résultat, le SYSCOHADA préconise dans les deux
l’inscription du solde, en l’affectant du signe + en cas ‘excédent (solde créditeur), et du signe
– en cas de déficit (solde débiteur).
Selon l’article 29 de l’AUDCIF, le Tableau des flux de trésorerie retrace les mouvements
« entrée » ou « sortie » de liquidité de l’exercice.
Une synthèse des mouvements patrimoniaux fournira une information sur le variation de la
trésorerie de l’entité au cours de l’exercice du 1er janvier au 31 décembre.
Le SYSCOHADA distingue trois catégorie de flux de trésorerie :
Flux de trésorerie des activités opérationnelles ;
Flux de trésorerie des activités d’investissement ;
Flux de trésorerie des activités de financement.
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Le mode opératoire relatif à la détermination des flux de trésorerie peut être résumé de la
façon suivante :
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(FB + FC + FD + FE) :
FO + Emprunts
FP + Autres dettes financières
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N OT E S IN T IT U L E S A N/A
NOTE 1 DETTES GARANTIES PAR DES SURETES REELLES ET LES ENGAGEMENTS FINANCIERS A
NOTE 11 DISPONIBILITES A
NOTE 16B bis ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET AVANTAGES ASSIMILES : (METHODE ACTURIALE SUITE) A
NOTE 22 ACHATS A
NOTE 23 TRANSPORTS A
NOTE 31 REPARTITION DU RESULTAT ET AUTRES ELEMENTS CARACTERISTIQUES DES CINQ DEERNIERS EXERCICES A
(1) les Notes non documentées ne doivent pas être jointes aux états financiers. Leur contenu peut être amélioré par les entités Par ailleurs, dans une note, les lignes non chiffrées
doivent être supprimées. Par exemple, dans la note 24 Services Extérieurs, lorsque la ligne sous-traitance générale n'est pas chiffrée, elle ne doit pas figurer dans les notes.
(2) A : Applicable A/N : Non applicable.
Par exemple pour une entité qui n'a pas de stocks et en-cours, elle doit cocher à l'intersection ('ligne NOTE 6' & 'colonne N/A')
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1- DEFINITION DE LA COMPTABILITE...................................................................................................... 2
2- HISTORIQUES......................................................................................................................................... 2
1- DEFINITION ............................................................................................................................................ 9
1- GENERALITE ........................................................................................................................................ 26
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