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B ATS G2
Dirigé par:
ARCEL MBAYO
STEPHANE MUYA
RÉPERTOIRE JURIDIQUE
19. Peut-on assimiler l'action révocatoire à l'action paulienne uniquement. Base légale l'appui.
20. Posez-vous une question intéressante dans le cours et répondez-y en 5 lignes ?
21. Comment et selon quels principes fixe-t-on les dommages –intérêts en droit congolais ? bases
légales à l’appui.
22. Les obligations solidaires devraient normalement être appelées «in solidium» et même les
obligations conjonctives seraient synonymes d’obligations « disjointes». Quid de cette
affirmation ?
23. Etablissez le rapport entre la faute pénale et la faute civile.
24. Comparez l’action en répétition à l’action « de in rem verso » du point de vue de l’étendue de
leurs effets juridiques.
25. Décrivez le comportement du géré informé de la gestion par autrui de ses affaires. Soyez
explicites et complets.
26. Quelle différence faites-vous entre la nullité absolue et la nullité relative du point de vue de
leurs effets juridiques ? Soyez explicites et complets.
27. Donnez des exemples concrets des effets juridiques du terme incertain et de la condition non
réalisée.
28. Que savez de la théorie de l’imprévision en matière contractuelle ? peut-on l’admettre et la
justifier en droit congolais ? base légale à l’appui
29. Quels sont, en les explicitant, les mécanismes juridiques par lesquels l’on peut briser la
résistance du débiteur en défaut d’exécution d’une part, et celle du créancier en défaut de
recevoir paiement valable d’autre part ? base légale
30. Quels sont, selon vous, les effets de la promesse pour autrui en droit congolais. Soyez
explicites et complets. Base légale
31. Exposez le régime juridique de la responsabilité civile des choses inanimées en droit
congolais en donnant un exemple concret et la base légale. Quid des principes de fixation des
Dommages-Intérêts en la matière ?
32. Y a-t-il, selon vous, intérêt à distinguer :a) Le terme et la condition b) L’obligation des bons
offices et du porte-fort c) La nullité des contrats et la réfection d) L’acte authentique et l’acte
sous –seing privé e) Le dommage éventuel et la perte d’une chance
33. Intérêt de la distinction entre responsabilité contractuelle et délictuelle ?
34. Sommé de s’exécuter, un débiteur peut-il juridiquement refuser de le faire ? justifier
soigneusement votre réponse, base légale à l’appui.
35. Que savez-vous des clauses conventionnelles en matière de résolution des contrats ?
36. Le quasi-contrat est une source d’obligation assortie d’une sanction unique. Que pensez-vous
de cette affirmation.
37. Donnez les petites hypothèses des obligations complexes par la multiplicité des débiteurs en
montrant leurs avantages et leurs inconvénients respectifs.
38. Démontrez, à l’aide d’un exemple concret et chiffrez, le caractère patrimonial de l’obligation.
39. Que savez du principe de la force obligatoire d’un contrat ?
40. Comparez les effets juridiques de la délégation et de la prescription extinctive.
41. Est-il vrai que toute obligation juridique revêt le caractère patrimonial ? démontrez-le à l’aide
d’un exemple concret et chiffré et en vous, appuyant sur des dispositions légales.
42. a) A bien observer leurs effets respectifs, l’obligation morale peut être assimilée à l’obligation
naturelle. Que pensez-vous de cette affirmation ? exemples et base légale à l’appui.
b) est-il vrai que la nullité d’un contrat peut produire des effets ex nunc ?
43. Il semble que les adages « Nemo auditur…» et « In pari causa… » tempèrent la rigueur de
l’article 30 CCL III. Que pensez-vous de cette affirmation en appuyant votre réponse par des
exemples concrets.
44. Selon vous, quelle est la sanction des vices de consentement en droit congolais ? bases
légales.
45. Commentez soigneusement : a) l’article 6 du CCL III b) l’article 38 in fine du CCL III
CASUS
Numéro 1
Commentez au regard du cours des obligations le contenu du passage Biblique dans (Mt 18,25).
Numéro 2:
Sieur Luyeye possède un grand dépôt de ciment à Kikwit par la lettre du 10 mars 2001, il fait une
offre d'achat de 1000 sacs de ciment, la cilu lui répond aussitôt ce qui suit: "Nous avons lu votre
offre dans le quotidien du matin Palmarès du 13 mars 2001 et sommes prêt à vous envoyer 1000
sacs de ciment qualité meilleure à un prix sans concurrence de 4000fc tout frais y compris mais ce
payement doit être effectué en une fois.
Après le paiement notre société expédiera la marchandise par bateau et le retrait se fera sur
présentation du reçu que nous vous aurons livré. Luyeye accepte ces conditions de la cilu et tire le
15 mars 2001 un chèque de 400 000 fc au profit de son vendeur à Kinshasa.
Le 20 mars 2001, la cilu expédie comme convenu les 1000 sacs à destination de Kikwit. Plusieurs
marchandises dont 400 sacs de ciment destinés à Luyeye sont noyés sur le parcours suite aux
nombreuses tempêtes, après le retrait, Luyeye informe immédiatement la cilu de la perte qu'il vient
de subir, il lui signifie en outre son refus de supporter seul la perte prétextant qu'il ne pourra pas
payer le prix d'une marchandise non réceptionnée.
La cilu rejette ces prétentions. Tranchez le litige.
Numéro 3
Sieur Ndungi, marchand d'objet d'art traditionnel congolais a vendu à dame Mufula, comptable à
chaîne Congo qui était à la recherche d’oeuvre d'art de l'époque coloniale. 10 objets d'art
traditionnel Lunda au prix de 10 000fc la pièce alors qu'il s'agit d'oeuvre récentes, Ndungi réussit à
convaincre que ces tableaux sont de l'époque coloniale, par conséquent très authentiques et uniques,
d'ailleurs déclare-t-il: "j'ai reçu ces oeuvres d'art du grand père de mon arrière grand père mort, il y
a 10 ans, je ne les ai pas acheté chez un artiste contemporain c'est pourquoi je vous les vend très
cher. Comme son inexpérience en la matière l'empêche de contrôler la véracité à ce propos, Dame
Mufula qui aime beaucoup les oeuvres d'art traditionnelles africains, contracte à ces conditions et
paie le tiers du prix.
Pour le reste Sieur Ndungi exige un intérêt de 15 % . A la suite d'une suggestion de son garçon on
de maison , dame Mufula fait expertiser les tableaux. Elle découvrit qu'il s'agit des tableaux très
récents et qui ne peuvent coûter plus de 100 fc par pièce.
Dame Mufula vient vous consulter sur cette question:
1. De lui indiquer les différentes solutions juridiques dans son cas;
2. De lui proposer des solutions qui sauvegardent le mieux ses intérêts.
Numéro 4
L'élève BASILA, élève en 6ème année primaire au C.S Ngolu dont l'instituteur avait placé comme
chef de la classe en son absence. il décide en sa qualité de chef de classe de gifler sa condisciple
NTUMBA qui, en tombant heurte l'élève KATIVA qui a la jambe fracturée, elle même NTUMBA
perd 2 dents. Conscient de la gravité de la situation et pourchassé par ses autres condisciples,
BASILA prend la fuite et dans sa fuite il trouve le véhicule de Vodacom-congo qu'utilisait son oncle
MBAYO venu payer son minerval. Malheureusement l'oncle qui élevait BASILA avait laissé la clé
sur place.
BASILA démarre la voiture, dans sa folie Il cogne la barrière de l'école Ngolu dont les murs de
soutenance s'effondrent.
Roulant à vive allure, il fait un faux mouvement au croisement de Sayo-victoire, pris de panique, les
personnes qui attendaient à l'arrêt le taxi de Bandal tshibangu, l'une de ces personnes appelée
KAHASHA tombe dans la rigole à côté, elle a le bras fracturé.
BASILA continue sa folie avec sa voiture qui termine sa course dans un nganda à coté de
l’Université ISPEL où le toit du restaurant s’écroule, blessant 2 amoureux qui mangeaient
paisiblement dans le nganda.
Basila anandonne la voiture, dans sa fuite, il est mordu par le chien Milou appartenant à papa
Kidjana, volé il y a 2 jours par des célèbres voleurs du quartier appelés Libende.
Déterminez les droits des victimes.
Numéro 5
Papa Ngolia, chef de direction financière à la société Futa Nyongo, propriétaire de la voiture
Mercedes 0780 couleur bleue, décide d’engager un chauffeur pour ses courses, il a alors appelé
Mutu Makasi.
Mutu Makasi, chauffeur de papa Ngolia a l’habitude, après avoir déposé papa Ngolia au travail, de
faire le chauffeur-taxi pour gagner un peu de sou, sachant que son chef ne termine le boulot qu’à
16h30.
Mutu Makasi décide d’aller vers athénée de la Gombe pour prendre quelques élèves à coup sûr ses
abonnés et les déposer à Bandal.
Les élèves decident de les prendre en expresse (élève Mpemba, Dubele, Kasongo et Mputubwele).
Roulant à vive allure, arrivé au niveau de Batetela, voulant éviter le Bus Transco, Mutu Makasi fait
un tonneau, tous les passagers du véhicule s’en sortent avec soit la jambe fracturée, lui-meme Mutu
Makasi avec le bras fracturé.
Déterminez le droit des victimes.
Numéro 6
Mademoiselle Mudiandambu, fille de Mr Mudiandambu et de Dame Tshima, divorcés il y a 3 ans.
Elle-même cohabite avec sa tante Mbombo dans la commune de Kasa-Vubu. Mudiandambu en
séjour des vacances à Lubumbashi chez sa grand-mère Ma Muloko.
Mudiandambu dans la commune de Kamalondo décide de venger sa grand mère qui a été
copieusement insultée il y’a 10 jours avant qu’elle n’arrive à Lubumbashi par sa voisine du nom de
Afinga Atala té et elle y va de la belle des manières en giflant la voisine qui a des dents cassées, elle
donne un coup et elle a Le Bras cassé. Elle casse tous ce qu’il y a : verre, armoire, TV, elle arrache
même le Kabelo.
Établissez les responsabilités.
Numéro 7
Sieur FUNGA, responsable du garage espoir sur l’avenue Sport en face de l’église Kimbanguiste/El
Dialungana, il engage 3 jeunes-gens: Mboto, Ngolo et Nani.
L’un d’eux, en l’occurrence Nani, décide de rôder la voiture d’un client du nom de Mulumba.
Il prend la direction de Kimpwanza ( la voiture avait une panne de frein) malheureusement pour lui,
il termine sa course à sans frontière, blessant deux avocats et leurs copines qui ont des jambes
fracturées, tuant les 2 chèvres du propriétaire Nkubu qui était venu vendre au tenancier du nganda-
ntaba qui valaient chacune 80$.
Déterminez le droit des victimes et les responsabilités.
Numéro 8
Pour réaliser le projet de constituer et d’équiper un orchestre, un groupe d’amis demande et obtient
le 15 février 2000 de Mr MUYA Stephan, père de KUBIHA Gauthier un prêt de 14.400fc
remboursable le 15 juillet 2000. Pour s’assurer de ce remboursement Mr MUYA Stephan obtient de
tous les membres du groupe un engagement solidaire dont voici les détails :
NSINGI 1.400 FC
LUNANGU 1.000 FC
MUANDA 3.000 FC
KOYANGE une petite de 12 ans 1.500 FC
KUBIHA , fils du prêteur 3.000 FC
KATSHINGU 1.000 FC
ESONGOLA 500 FC
Et MVUMA 3.000 FC
A la suit d’un vol dont il a été victime le 15 Mars 2000, NSINGI obtient à titre purement personnel
la remise des dettes de Mr MUYA, la Compassion pousse encore ce dernier à accorder à titre
purement personnel, la remise de solidarité à KATSHINGU 1er avril 2000. MVUMA meurt
Curieusement le 10 Mai 2000 et laisse 3 héritiers : UYULU, PAUTI et MAFUENE qui se partagent
sa succession à part égale. Chose surprenante le 1 juin 2000 Mr MUYA succombe lui – même à une
crise cardiaque et sa succession est recueillie par son fils KUBIHA. A l’échéance ce dernier se
présente chez KOYANGE pour être payé.
KOYANGE le repousse en faisant valoir l’annulation de son engagement obtenu normalement par
un jugement pour cause d’incapacité. KUBIHA se retourne contre UYULU qui ne voudrait lui payé
que 1000 FC, chose qu’il refuse prétendant avoir le droit de toucher le montant total de
l’engagement conclu avec son père.
Question : trancher le conflit en indiquant de manière chiffrée de droit
créancier contre chacun des Co – débiteurs.
Numéro 9
Pour réagir contre l’élève KUBIHA de la 5e année primaire du groupe scolaire aurore , qui, pendant
la recréation l’a piétiné, l’élève KASUAMA chargé par son instituteur de veille sur ses condisciples,
donne un coup de poing à KUBIHA et lui arrache une dent pris de panique, KASUAMA cherche à
fuir et réussit à s’introduire dans la voiture de service de sa tante NSINGI Qui l’hébergeait pour les
études. Cette dernière était comptable à la banque centrale du Congo et avait stationné devant
l’enceinte de l’école pendant qu’elle payait les frais scolaires pour son neveu KASUAMA Ayant
malheureusement oublié la clé de contact sur don siège, KASUAMA démarre et blesse son
instituteur qui tentait de
rattraper.
Question : Quel conseil donneriez – vous aux victimes ? Bases légales à l’appui.
Numéro 10
Pour amener ESAKI, son plus grand concurrent de la place, à contacter à des conditions
désavantageuses avec le fournisseur MUANDA qui vend toujours ses produits au double ou au
triple du prix du marché, Mr KATSHINGU, Grand commerçant de Mbuji-Mayi, lui inspire la
crainte de divulguer à la presse des documents compromettants à son sujet. Pris de panique, ESAKI,
qui venait la veille fêter avec faste ses 17 ans d’âge, en arrive à acheter auprès de MUANDA 1000
cartons de sardines { l’huile qu’il croyait pat ailleurs provenir du canada et non de l’Angola comme
il s’en est par la suite rendu compte. D’autre part les propos erronés du même KATSHINGU,
qui attribue des fausses qualités au lait de beauté « super clair » exposé au magasin du libanais El
ACHOUR, Persuadent ESAKI à acheter auprès de dernier, 200 cartons du lait vanté.
a) Consulté par ESAKI qui projette d’agir en nullité des contrats passés,
quels conseils pourriez – vous lui donner ?
b) Pourriez – vous aussi lui indiquer les solutions juridiques possibles au cas où ses fournisseurs ne
lui livraient pas les marchandises comme convenu au regard de la loi ?
c) Quid si, en revanche, c’est KATSHINGU qui envisage d’intenter l’action en nullité ? soyez
explicite et complet, en appuyant votre réponse sur des dispositions légales
Numéro 11
Chiffrez le montant des dommages intérêt qui reviendraient au créancier KAWAYA qui projette en
ce jour de les demander judiciairement, pour le retard de 240 jours de paiement par son débiteur
MAKANZU d’une créance commerciale de l’ordre de 2.400USD. bases légales ?
28. Pourquoi dans la copropriété forcée doit-on faire une distinction entre charges générales et
charges spéciales ?
29. Votre voisin vous reproche de ne pas avoir installé de gouttières sur votre toit, ce qui fait que
l’eau de pluie tombe chez lui ; pourtant, voila plus de 60 ans que cette maison est construite
de cette façon. Pouvez-vous refuser les travaux qu’il vous demande ?
30. Pourquoi avons-nous affirmé que malgré ce qui est dit dans l’exposé des motifs de la loi
foncière, le droit congolais reconnait bel et bien le démembrement du droit de propriété ?
31. Quelle est la différence entre le certificat d’enregistrement et le livret de logeur et quel est le
sort de ce dernier dans la législation actuelle ?
32. Est-il vrai d’affirmer que toutes les servitudes légales ne peuvent pas être inscrites au
certificat d’enregistrement ?
33. Vous possédez un droit de passage sur une partie de terrain de votre voisin pour accéder à
votre champ. Ce voisin a fait construire récemment une clôture autour de chez lui. Il vous
avertit qu’il allait placer un portail sur le passage et vous donnez la clé. En a-t-il le droit ?
34. Quelle Est La Différence Entre La Location De L’article 144 De La Loi Foncière Et La
Location Des articles 221 Et 225 De La Foncière ?
35. Combien De Fois Le Contrat De Location Préparatoire D’une Concession Foncière Peut-Il Se
renouveler Et Pour Quel Terme ?
36. A Quel Moment Un Concessionnaire Doit Renouveler Son Contrat De Concession ?
37. Le Conjoint Survivant, Bénéficiaire D’un Usufruit Immobilier, A-T-Il La Possibilité D’aliéner
l’immeuble ? Justifier Votre Réponse.
38. Le Conjoint Survivant, Bénéficiaire D’un Usufruit Immobilier, Peut-Il Donner En Location
La Maison, objet De L’usufruit ? Que Dit Le Droit Dans Ce Cas.
39. Quelle Est La Disposition Où Le Conservateur Des Titres Immobiliers Peut Etre Poursuivi
pénalement ?
40. Lorsque Le Conjoint Survivant Donne En Location La Maison Objet De L’usufruit, En Cas
De Grosses réparations, Qui Doit Apporter Les Dépenses ?
41. Pourquoi En Cas Mutation Par Décès, Le Conservateur Des Titres Immobiliers N’exige Pas
La Remise du Certificat D’enregistrement ?
42. Quelles sont les servitudes foncières susceptibles d’inscription au certificat d’enregistrement ?
43. Quels sont les éléments du patrimoine qui ne sont pas saisissables ?
44. En cas de perte de certificat d’enregistrement, peut-on en établir un duplicata, justifiez votre
réponse ?
45. Quels sont les éléments du patrimoine qui ne sont pas transmissibles pour cause de mort ?
46. Quels sont les éléments du patrimoine qui ne sont pas cessibles entre vifs ?
47. Quelle est la différence entre l’usufruit-concession et l’usufruit démembrement à la fin de ces
deux droits ?
48. Il vous est demandé de faire l’inventaire des biens immobiliers situés au Congo-Kinshasa
d’une personne. Comment allez-vous procéder ?
Casus
Numéro 1
Le 1er janvier 2004, la dame BOLINGO vend au sieur NTUMBA un immeuble sis rue
MASIMANIMBA n°15 dans la commune de kalamu. La maison est vendue dans l’état où elle se
trouve. La dame BOLINGO s’en réserve toutefois la jouissance jusqu’au 1er novembre 2004. A
cette date, la venderesse quitte les lieux et NTUMBA entre en possession de l’immeuble. Il
s’aperçoit qu’avant de quitter la maison, madame BOLINGO :
1 A fait desceller et retirer une partie des canalisations d’eau chaude et qu’elle a de même
emporté trois conditionnements d’air ainsi que la chaudière qui se trouvait dans la cave ;
2 A enlevé les carpettes qui étaient précédemment clouées au plancher des
divers chambres à coucher de la maison, de même qu’un tapis plein qui recouvrait la surface du
living ;
3 A emporté le filtre à eau de 25litres ainsi qu’une cuisinière à quatre plaques qui se trouvaient
dans la cuisine ;
4 Refuse obstinément de livrer à son acheteur les clés de l’immeuble. NTUMBA dépose
immédiatement plainte au parquet sur base de la destruction méchante et déclare se constituer
partie civile.
Madame BOLINGO soutient, au contraire, que les choses enlevées faisaient partie du mobilier qui
garnissait l’immeuble et qu’elles n’ont donc pu être comprises dans la vente du 1er janvier. Que
pensez-vous des prétentions respectives ?
Numéro 2
Numéro 3
Numéro 4
La veuve Sita est concessionnaire perpétuelle d’un fonds agricole de 1,850m sis à TSHELA. Elle
décède laissant cinq enfants. La concession était en location au profit du sieur MAVUNGU pour
une durée de douze ans.
Au cours du bail, le sieur MAVUNGU érige sur la concession une sorte de véranda et un hangar et
fait placer l’éclairage électrique dans la maison. En
outre, il fait reconstruire des murs de la maison parce qu’ils menaçaient
sérieusement de s’écrouler.
C. Procédure Pénale
2. Rapprochement entre:
- L’arrestation provisoire et l’arrestation anticipée.
- La détention préventive et la détention administrative.
- La liberté provisoire et la liberté judiciaire.
- La garde à vue mesure d’instruction et la garde à vue pour raison d’enquête.
- La présomption juris tantum et la présomption juris et de jure.
- Identité judiciaire et identité civile
- La comparution volontaire et la comparution personnelle
- La réquisition d’information et le mandat
- Le classement sans suite et le non-lieu
5. Tableau synoptique:
- Droit de la défense et droit de l’accusé.
- Question préjudicielle et question préalable.
- Mandat de perquisition et mandat d’exploitation corporelle.
- Pouvoir du parquet et pouvoir de l’OPJ.
- L’interruption et la suspension de la prescription de l’action publique
- La plénitude de l’exercice de l’action publique et la police d’Audience
6. L'incidence de la qualité officielle sur la flagrance et Les violences et Les violences sexuelles.
7. Ennemi juré de l'arbitraire, la Procédure Pénale est la soeur jumelle de la liberté.
8. La liberté de la preuve Pénale n'est pas absolue.
9. Pas de nullité sans texte, pas de nullité sans grief.
10.Pourquoi affirme-t-on que l'évocation entrave le tantum devolut quantum appelatum et le double
degré de juridiction.
11.Le civil tient le Pénal en état.
12.Citez l’organe chargé de la répression criminelle.
13.Les pouvoirs du ministère public se trouvent limités lorsqu’il doit faire son réquisitoire ?
14.Les frais de justice et le principe de la gratuité de justice ?
15.les limites des exceptions aux obstacles légaux d’exécution des jugements répressifs ?
16.les immunités et les inviolabilités en procédure pénale congolaise ?
17.la terminologie technique réservée { l’affiliation de la personne accusée (en liberté et en
détention) dans toutes les phases de la procédure pénale ?
18.la constitution de la partie civile devant le ministère public ?
19.la répression des infractions intentionnelles flagrantes ?
20.donnez la sanction de la procédure pénale ?
21.quelle est l’importance de la procédure pénale ?
22.donnez la distinction entre la procédure pénale et le droit pénal ?
23.donnez la différence qui existe entre la procédure pénale et le droit disciplinaire ?
24.quel est le champ d’application de la procédure pénale ?
25.parlez brièvement de l’action publique
26.donnez la différence entre un auteur présume de l’infraction, inculpe, prévenu, condamne.
27.Parlez brièvement de la présomption d’innocence.
28. Quelle est la mission du ministère public dans la recherche de l’infraction ?
29.Quel sont le droit que détient ministre de la justice sur les magistrats du parquet ?
30.Parlez brièvement des causes d’extinction de l’action publique.
31.La plume est serve mais la parole est libre.
32.Développer les limitations du principe de l’intime conviction du juge.
33.Différence entre l’immunité parlementaire et l’inviolabilité parlementaire ?
34.L’évocation en quoi consiste-elle ?
35.Le retrait de la plainte et l’extinction de l’action publique ?
27. Les lois de procédures pénales sont-elles soumises aux principes de la légalité.
Expliquer les causes et les limites
28. L’interprétation de la loi est rigoureuse ? si oui, pourquoi ? si non, dans quel
cas ?
29. Dites un mot sur la détermination de la date de l’infraction et ce par une de ces
applications sur le plan juridique ?
30. Qu’entendez – vous par une loi favorable ?
31. Expliquer la fonction intimidante de la peine ?
32. Quels sont les arguments des rétentionistes et des abolitionnistes ?
33. Donnez la différence entre:
a. Incrimination et infraction
b. Infraction et délit civil
c. Infraction et faute disciplinaire
E. Finances Publiques
2. Vrai ou faux que les Finances publiques visent le nivellement des classes sociales ? Expliquez-
vous.
8. Commentez cette affirmation : Les Finances publiques sont aux antipodes des finances privées.
9. Dites pourquoi le Budget des dépenses est généralement élaboré avant le budget des recettes ?
15. Parlez de l’emprunt comme destructeur des richesses et comme créateur des richesses.
25. Comment pouvez-vous concilier le principe de la justice devant l’impôt d’avec celui de la
justice par l’impôt ?
26. Appréciez soigneusement cette affirmation : La liberté du peuple se trouve dans l’impôt.
27. Quelles sont les conditions requises pour rendre l’emprunt possible ?
28. Expliquez le fait pour l’Etat de contracter un emprunt dans les conditions concessionnelles et
contracter un emprunt dans des conditions usuraires ?
36. D’après vous, pourquoi les principes pour exécuter le budget connaissent des difficultés pour
leur mise en oeuvre ?
39. Quelles sont les régies financières qui existent en doit congolais et donnez-en les missions.
50. Est-il de principe que l’Etat peut se soustraire des charges en capital mais pas des charges
courantes ? Expliquez-vous.
54. Parlez des convergences entre les quatre types des comptabilités.
56. Parlez des moyens de trésorerie, et dites pourquoi les utilisent-on en R.D.C ?
57. Parlez de la « Rigueur » en matière d’exécution du Budget et donnez-en les avantages et les
désavantages.
62. Quelle est la portée de l’autorisation budgétaire accordée au gouvernement par le parlement.
63. Est-il vrai que les parlementaires peuvent amender le Projet de loi de finances venu du
Gouvernement ? Soyez complet.
69. Est-il vrai que l’Etat peut recourir au financement monétaire comme ressource ?
71. Parlez du rôle joué par le Ministre des finances sous le régime de la LOFIP 2011.
73. Rôle joué par le Ministre du budget en matière de contrôle administratifs de l’exécution du
budget.
79. Que savez-vous de différentes phases en matière d’exécution du budget des dépenses ? Soyez
complet.
80. Que savez-vous de différentes phases en matière d’exécution du budget des recettes ? Soyez
complet.
81. En quoi se distinguent les différentes phases d’exécution des dépenses d’avec celles des recettes
?
82. Quelles sont les différents types des contrôles qui peuvent être exercés par la Cour des comptes
en matière d’exécution de loi de finances ?
87. Parlez du principe de l’annualité ou de l’annalité du budget et donnez-en les exceptions. Soyez
complet.
88. Parlez du principe de l’universalité du budget et donnez-en les exceptions. Soyez complet.
89. Parlez du principe de la spécialité du budget et donnez-en les exceptions. Soyez complet.
95. Donnez les points de convergence entre crédits évaluatifs et crédits limitatifs.
96. Quelle est l’importance de l’application de la gestion accès sur le résultat en matière de finances
publiques ?
97. Peut-on utiliser la sanction dans le domaine des finances publiques pour parvenir à une bonne
gestion de celle-ci ? Expliquez-vous.
100. Parlez de la définition contemporaine des dépenses publiques et quelles en sont les idées fortes
?
101. Imposition à raison des facultés contributives du contribuable et justice par l’impôt.
Juxtaposition ou opposition ?
102. Parlez des autorisations d’engagement et des crédits de paiement au regard de la pluri annualité
du budget.
104. Doit-on selon vous distinguer les crédits provisionnels d’avec les crédits provisoires ?
106. Critiquez cette définition de l’impôt donnée par Gaston Jèze : L’impôt est une prestation
pécuniaire requise des particuliers, par voie d’autorité, à titre définitif, sans contrepartie, en vue de
la couverture des charges publiques.
108. Qui sont les intervenants dans la chaîne de la dépense sous le régime de la LOFIP 2011 ?
109. Parlez de l’impact de la nomenclature des dépenses sur les finances publiques.
112. Pourquoi parle-ton des «contrôles administratifs » en lieu et place de « contrôle administratif »
au singulier ?
115. Parlez des Finances publiques comme un droit sanctionné par le juge.
116. Parlez de la mission assignée à l’Inspection Générale des finances en matière d’exécution du
budget.
125. Est-il vrai que certaine dépenses ne revêtent pas un caractère facultatif ?
127. Parlez de l’autorité budgétaire en droit congolais, et dites s’il en existe qu’une.
129. Quel est votre avis sur le financement monétaire de l'État en tant que mode de
couverture des charges de l’État ?
130. Quels sont les risques de fraude aux opérations de recouvrement de l'État
132. Quelle différence y a-t-il entre le contrôle général de l'inspection des finances et
celui de la cour de compte
133. Quels sont les aspects positifs des dépenses publiques et comment l'État peut-il
faire des bonnes dépenses?
135. Quelles sont les formes d'emprunt qui s'offrent à l'Etat et pourquoi certains pays
parviennent à emprunter davantage et d'autres pas?
136. Quels sont les avantages de la loi des finances portant ouverture des crédits
provisoires
137. En quoi consiste l'indépendance d'un comptable public par rapport à l'ordonnateur
139. Quelle est l'importance respective des dépenses ordinaires et des dépenses en
capital
141. Pourquoi faut-il une loi des finances portant reddition des comptes
143. Quelle est la portée de l'autonomie administrative accorder aux provinces et entités
territoriales décentralisées
3. Répondez Par Vrai Ou Faux : Le Tradicentrisme De La Pratique Constitutionnelle Veut Dire Que :
a. Le jeu politique africain subit le magnétisme du modèle précolonial
b. La coutume africaine est un folklore
4. L’irrespect D’une Règle De Droit N’est Pas Une Condition Déterminantes Du Rejet Total Du Droit
Constitutionnel :
a. Vrai
b. Faux
5. Quelle Est L’assertion Exacte : Sous La Loi Fondamentale Du 19 Mai 1960, Le Parlement Fut :
a. Monocaméral égalitaire
b. Bicaméral inégalitaire
c. Monocaméral inégalitaire
d. Aucune bonne réponse
6. La Constitution Du 1er Aout 1964 Avait Institué Les Eléments D’un Régime :
a. Parlementaire
b. Présidentiel
c. Présidentialiste
d. Mixte
e. Toutes les réponses sont bonnes
c. Le gouvernement
d. Les cours et tribunaux
8. Trouvez Le Lien En Précisant Par Une Flèche L’assertion Correcte Entre Ces Constitutions De La
République Sont :
a. La constitution de transition du 4 avril 2003 1. Octroi
b. Constitution du 1er Août 1964 2. Referendum constitutionnel
c. La loi fondamentale du mai 1960 3. Procédé conventionnel
d. La constitution du 18 février 2006 4. Le procédé plébiscitaire
18. Quel Est Le Mode D’expression Juridique Du Présidente De La République Dans La Constitution
Du 18 Février 2006 :
a. Le décret
b. L’ordonnance
c. La décision
d. L’arrêté
e. L’ordonnance-loi
19. Le Contrôle A Priori De La Constitutionalité Est Ouverte En RDC Aux Personnes Suivante Sauf :
a. Tout citoyen
b. Au premier ministre
c. Un dixième des députés
d. Le président du sénat
e. Le président de l’assemble nationale
21. Cherchez l’intrus : la difficulté de mise en oeuvre des textes constitutionnels Congolais par ce qui
suit :
a. L’irrespect constitutionnel
b. La méprise culturelle
c. Le mimétisme constitutionnel
d. La non intériorisation des valeurs
e. L’absence de volonté politique.
22. La loi fondamentale du 19 mai 1960 n’avait pas la taille normale d’une constitution parce que :
23. Pourquoi la loi fondamentale du 19 mai 1960 n’avait elle pas prévu les modalités d’alternance au
pouvoir :
a. Parce qu’elle fut une constitution octroyée
b. Parce qu’elle fut une constitution provisoire
c. Parce qu’elle fut une constitution autoritaire
d. Parce qu’elle fut une constitution semi – démocratique
e. Parce qu’elle fut une constitution taillée sur mesure
24. La loi fondamentale n’avait pas fait usage dans le cadre de son architecture constitutionnelle de la
terminologie « président de la république » pour désigne le chef l’Etat.
a. Parce qu’il s’agissait d’une loi issue d’un compromis politique
b. Parce que la terminologie politique de l’époque était rigoureusement sélective
c. Parce que le schéma monarchique figurait dans l’agenda institutionnel belge
d. Parce que la loi était élaborée avec une force dose de célérité
e. C’est pour évoque le caractère provisoire de la première législation.
c. Le décret loi constitutionnel n°003 du 27 mai 1997 avait instauré un parlement monocaméral
d. Le parlement congolais sous la constitution du 04 avril 2003 était dépourvu des moyens de contrôle
coercitif.
e. L’acte constitutionnel de la transition du 09 avril 1994 avait institué un régime présidentiel
26. Le mode d’expression juridique des vice-présidents de la république sous la constitution du 04 avril
2003 fut plutôt :
a. Le décret
b. Une ordonnance
c. Une décision
d. Un arrêté
e. Un édit
e. Un exécutif atypique
29. La loi constitutionnelle n°90-002 du 05 juillet 1990 consacre ce qui suit, excepté :
a. Le multipartisme limité à trois parties
b. Le pluralisme syndical
c. La réhabilitation de trois pouvoirs traditionnels de l’Etat, excepté le pouvoir législatif
d. La séparation nette entre le parti et l’Etat
e. La suppression en monopartisme
30. Le mode d’expression législative des assemblées provinciales sous la constitution du 18 février 2006
est :
a. Les résolutions provinciales
b. Les recommandations législatives
c. L’arrêté inter ministériel
d. L’ordonnance législative
e. Aucune bonne réponse
1. Quels sont les deux composantes de l'intégration qui feraient penser à l'existence d'un droit
africain? expliquez chacune en mettant en exergue l'élément intégré.
2. - Autour de quoi porte le différent commercial entre les États-Unis et la Chine? ; - Quelle voix
sont prévus pour une quelconque plainte ? ; - l’on se plaindrait de l'irrespect de quelle norme est
devant quel organe ?
4. Quelle est la nature du droit applicable aux entreprises transformé en société commercial?
5. La société unipersonnelle est-elle une des formes de sociétés organisé par le droit OHADA?
7. Ces deux-là se livrent une guerre commerciale par le truchement d'un principe clés en matière de
barrières tarifaires de qui s'agit-il et quel est ce principe?
H. Comptabilité Générale