Cours sur la gestion du dédouanement à l’exportation proposé par

Jules Bineli

GESTION DU DEDOUANEMENT A L’EXPORTATION

INTRODUCTION GENERALE
Les exportations sont perçues à deux niveaux, par rapport à la gestion douanière des
exportations. Ces exportations font l’objet d’une gestion douanière distincte : Les
exportations hors de la zone CEMAC et les exportations vers les pays membres de la
CEMAC, dans le cas le cas des exportations hors CEMAC on parle d’exportation ou de
réexportation, alors que dans le cas des exportations vers un pays membres de la
CEMAC on parle dans ce cas d’expédition ou réexpédition pour faire une distinction
avec les exportations hors CEMAC.
Les procédures mise en place visent à assurer une traçabilité et un suivi efficient des
cargaisons, sources de déperditions budgétaires et de concurrence déloyale sur les
marchés.
L’exportateur ou l’expéditeur doit remplir préalablement à ses opérations
d’exportation ou d’expédition, certaines conditions et ont l’obligation de confier
toutes les opérations en douane à un commissionnaire agréé en douane sur la base
d’un ordre de transit.

1. Formalités préalables à l’exportation

Pour effectuer ou réaliser les opérations d’exportation il faut au préalable remplir certaines
conditions, accomplir certaines formalités et obtenir quelques documents dont la production au
moment du dédouanement est exigée.
1.1. CONDITIONS D’ELIGIBILITES A LA FONCTION D’IMPORTATEUR ET D’EXPORTATEUR
Pour être importateur ou exportateur il faut d’abord être, immatriculé au RCCM, avoir la qualité de
commerçant, puis s’inscrire au fichier des importateurs/exportateurs, inscription qui a valeur
d’agrément.

1.1.1. IMMATRICULATION AU REGIME DE COMMERCE ET DE CREDIT MOBILIER (RCCM)

L’importateur doit être immatriculé au Registre de Commerce et de Crédit Mobilier. Cette
immatriculation se fait au Greffe du tribunal de première instance de sa localité.

Tout commerçant, comme les personnes physiques, les sociétés commerciales doivent requérir leur
immatriculation, dans le mois de leur constitution, auprès du Registre du Commerce et du Crédit
Mobilier de la Juridiction dans le ressort de laquelle est situé leur siège social (Greffe du tribunal de
première instance de sa localité).
La demande d'immatriculation est accompagnée de :
- deux copies certifiées conformes des statuts ;
- deux exemplaires de la liste certifiée conforme des gérants, administrateurs ou associés tenus
définitivement et personnellement responsables, ou ayant le pouvoir d'engager la société ;
- deux extraits du casier judiciaire des personnes visées ci-dessus ; si le requérant n'est pas
originaire de l'Etat dans lequel il demande son inscription, il devra également fournir un
extrait de son casier judiciaire émanant des autorités de son pays de naissance, et à défaut tout
autre document en tenant lieu ;
- le cas échéant, une autorisation préalable d'exercer le commerce.

1.1.2. QUALITE DE COMMERCANT

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On distingue le commerçant personne physique et le commerçant personne morale. C’est le

ministère du commerce (Direction du Commerce Extérieur) qui délivre la carte de commerçant.

L’accès à la profession implique des obligations. Par exemple, l’obligation de s’inscrire au registre du
commerce ou de tenir une comptabilité. De plus tout commerçant est tenu d’ouvrir un compte dans
un établissement de crédit ou dans un bureau de chèque postaux.

Sont commerçants, ceux qui accomplissent des actes de commerce, et en font leur profession
habituelle (Art 2 de l'Acte Uniforme OHADA sur le Droit Commercial Général).

1.1.3. INSCRIPTION AU FICHIER DES EXPORTATEURS

Les opérateurs économiques souhaitant exercer dans l’import-export, doivent s’inscrire sur le fichier
ouvert à cet effet au Ministère en charge du commerce (Direction du Commerce Extérieur).

La validité de cette inscription ou de son renouvellement est fixée à un exercice budgétaire, pour
répondre au souci de mise à jour permanent de la base de données.

a) Composition du dossier par les nouveaux importateurs ou exportateurs

- Une fiche de renseignements à retirer au Ministère en charge du commerce timbré
au tarif en vigueur ;
- Une copie certifiée conforme de la patente ;
- Une copie certifiée conforme de la déclaration d’immatriculation au registre du
commerce et du crédit mobilier ;
- Une copie légalisée de la carte de contribuable ;
- Un reçu de versement de la cotisation annuelle de 10.000 F. CFA délivré par le CNCC 1
ou un mandat du même montant adressé à cet organisme ;
- Un reçu de versement de 15.000 F. CFA délivré par le régisseur de recettes de la
DPCS2.

b) Composition du dossier de renouvellement

- Une demande timbrée au tarif en vigueur ;
- Une copie de l’ancienne inscription ;
- Une copie légalisée du certificat d’imposition de l’exercice antérieur délivré par le
service des impôts et visé par le trésor ;
- Un reçu de versement de la cotisation annuelle de 10.000 F. CFA du CNCC ;
- Une copie certifiée conforme de la patente en cours de validité.

1.2. Formalités particulières pour l’exportation du cacao et du café

La loi n°95/11 du 27 juillet 1995 portant organisation du commerce du cacao et du café dispose que la
commercialisation du cacao et du café est ouverte aux commerçants ayant régulièrement souscrit la
déclaration d'existence prévue par la loi.

1.2.1.Personnes habilitées à exporter le cacao et le café

1
Conseil National des Chargeurs du Cameroun
2
Direction de la Promotion Commerciale et des Services.
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Les personnes ci-après ayant souscrit la déclaration d’existence sont habilitées à exporter le cacao et le
café :
- Les producteurs ou les organisations créées par les producteurs conformément aux
lois et règlements en vigueur ;
- Les unités locales de transformation.

1.2.1.1. Composition du dossier de demande de déclaration d’existence

La demande de déclaration d'existence (décret n°95/674/PM du 15 décembre 1995) comprend:
- une demande timbrée au tarif en vigueur adressée au Ministre chargé du Commerce
- une copie certifiée conforme de la carte de contribuable
- une copie certifiée conforme de la patente ;
- une déclaration sur l'honneur de se conformer à la réglementation en vigueur pour les
exportateurs de cacao, café, bois et plantes médicinales ;
- une quittance de 15 000 F CFA (22,87 euros) délivrée par le régisseur des recettes de
la Direction du Commerce Extérieur (10 000 FCFA (15,25 euros) en cas de
renouvellement) ;
- une fiche de renseignement dûment remplie à retirer auprès des services du
MINCOMMERCE.
Les opérations de commercialisation de cacao et de café se font librement sur le territoire national.
L'acheteur est tenu de communiquer au CICC et au chef de circonscription administrative du ressort,
la liste de ses mandataires. Seul le mandataire titulaire d'une carte délivrée par le CICC peut procéder
aux opérations d'achat de cacao et de café.
L'acheteur est tenu de déclarer le premier lundi de chaque mois à la préfecture du ressort, les achats de
fèves de cacao, de cafés en cerise ou de cafés décortiqués effectués au cours du mois écoulé. Cette
déclaration récapitule également les quantités achetées depuis le début de la campagne. Une copie de
cette déclaration est adressée à l'ONCC et au CICC 3.

1.3. Formalités particulières pour exporter le bois

1.3.1. Personnes habilitées à être exploitant forestier

La loi n° 94/01 du 20 janvier 1994 portant régime des forêts, de la faune et de la pêche dispose en
son article 41 que :
- Toute personne physique ou morale désirant exercer une activité forestière doit être
agréée suivant des modalités fixées par décret.
- les titres d'exploitation forestière ne peuvent être accordés, qu'aux personnes
physiques résidant au Cameroun ou aux sociétés y ayant leur siège et dont la
composition du capital social est connue de l'administration chargée des forêts.

1.3.2. formalités administratives à remplir suivant le Décret n° 95/531 du 23 août 1995

Qu'il s'agisse d'une personne physique ou morale, elle doit être basée au Cameroun.

1.3.2.1. Le dossier d'agrément à l'exploitation forestière déposé auprès du

Ministère en charge des forêts comprend

3
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a. Pour les personnes physiques :

- une demande timbrée indiquant les noms, prénoms, nationalité, profession et
domicile du postulant ;
- un curriculum vitae indiquant l'expérience professionnelle ;
- les pièces justificatives des connaissances techniques du postulant ;
- un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois ;
- les numéros de registre de commerce et de carte de contribuable ;
- un certificat d'imposition ;
- un bordereau de situation fiscale ;
- une quittance de versement de frais de dossier ;
- justifier d'une capacité économique et financière.

b. Pour les personnes morales :

- une demande timbrée précisant la raison sociale et l'adresse de la société ;
- une expédition des statuts de la société ;
- les numéros statistiques et de registre de commerce ;
- un extrait du casier judiciaire du gérant datant de moins de trois (3) mois ;
- un curriculum vitae du gérant ou du responsable des opérations forestières précisant
notamment ses connaissances techniques ;
- une attestation de versement régulier des cotisations à la CNPS ;
- un certificat d'imposition ;
- un bordereau de situation fiscale ;
- une quittance de versement des frais de dossier ;
- la capacité économique et financière.

Qu'il s'agisse d'une personne physique ou morale, elle doit être basée au Cameroun. La demande
d'agrément à la profession d'exploitant forestier est déposée au Ministère des forêts et de la
faune.

1.4. Formalités particulière pour exporter les animaux (produits de la chasse)

Les pièces requises sont :

- Un agrément ;
- Un permis de capture ;
- Un certificat d'origine délivré par le Ministère en charge des forêts et de la faune.

1.4.1. Obtention de l’agrément

Le dossier d'agrément comprend :

1.4.1.1. Pour les personnes physiques

- une demande timbrée indiquant le nom, prénoms, nationalité, profession et domicile
du postulant ;
- Un curriculum vitae ;
- un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois ;
- une fiche de renseignements,
- deux photos 4x4

1.4.1.2. Pour les personnes morales

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- une demande timbrée précisant la raison sociale et l'adresse de la société ;

- une expédition des statuts de la société;
- un extrait du casier judiciaire du gérant datant de moins de trois (3) mois;
- les activités actuelles et antérieures du Directeur ;
- deux photos 4x4
- une copie de la patente ;
- les justificatifs de l'expérience professionnelle et des connaissances techniques ;
- une autorisation d'achat et de port d'arme à feu et éventuellement d'armes
anesthésiques ;
- une liste des moyens à mettre en œuvre ;
- un reçu du paiement de la taxe sur arme ;
- une quittance de versement des frais de dossier ;

1.4.2. Permis de capture

Le dossier de permis de capture comprend :
- une demande timbrée au tarif en vigueur ;
- une copie de l'acte d'agrément à la profession de captureur ;
- une copie certifiée du permis de chasse correspondant à la catégorie des espèces à
capturer ;
- une quittance de paiement des droits de permis ;
- une patente ;
- la liste des équipements appropriés qui sont vérifiés par le responsable provincial ;
- le titre de propriété ou de bail du terrain approprié destiné à la future station
zoologique.

1.5. Formalités particulières pour l’exportation des vivres frais, fruits et légumes
L'exportateur doit:
- Disposer de structures appropriées pour la collecte et la conservation des stocks ;
- Obtenir un certificat phytosanitaire délivré par le Ministre de l'Agriculture et du
Développement rural.

1.6. Formalités particulières pour l’exportation des produits de l’artisanat

L'exportateur doit avoir une autorisation du Ministre de la culture et un certificat d'origine délivré
par la CCIMA.
Le dossier à déposer au MINCULT comprend :
- une demande timbrée au tarif en vigueur ;
- une photocopie de la carte nationale d'identité ou de toute autre pièce ;
- la liste des objets dont l'autorisation d'exportation est sollicitée ;
- une fiche d'identification par objet délivrée par l'expert peut être faite par le service central
des musées ;
- une attestation de vente ou de donation datée et signée du vendeur ou de l'auteur de la
donation.
N.B. : L'exportation des objets d'art authentiques est interdite.
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1.7. Formalités particulières pour l’exportation des produits manufacturés

L'exportation des produits manufacturés n'est soumise qu'à l'obtention d'un certificat d'origine
délivré par la CCIMA.
NB :
La délivrance d'un certificat d'origine est subordonnée au paiement des frais dont le montant varie
selon le type de produit à exporter :
- produits de l'artisanat : 2.000 FCFA
- produits manufacturés, produits agricoles (sauf banane), produits avicoles et piscicoles :
1.300 FCFA
- produits forestiers et bois par tranche et volume exporté :
o De 0 à 1.000 m3 : 5.000 FCFA
o Au-delà de 1.000 m3 : 1.000 FCFA par tranche de 1.000 m3 supplémentaire arrondie à
l'unité supérieure.
- Le certificat d'origine, en ce qui concerne la banane, est délivré par l'ASSOBACAM
(Association Bananière du Cameroun) qui est née après la dissolution de l’ex Office
Camerounais de la Banane (OCB).

1.8. Formalités particulières pour l’exportation des substances précieuses

On entend par substances précieuses, les minéraux et les pierres précieuses. Sont considérés comme
minéraux : or, platine et argent. Et comme pierres précieuses, les diamants, les rubis, les saphirs et
les émeraudes.
L'exploitation minière est régie par le Code minier, loi n°1 du 16 avril 2001 et ses textes
d'applications. Ce texte dispose en son article 8 (2) que : " toute personne physique ou morale
désirant exercer une activité minière doit, au préalable, obtenir un permis de reconnaissance ou un
titre minier, délivré dans les conditions prévues par la présente loi.
L'activité minière artisanale, elle est réservée exclusivement aux personnes de nationalité
camerounaise, sous réserve de l'obtention d'une carte de prospecteur et/ou de l'autorisation
d'exploitation artisanale délivrées dans les conditions définies par la loi sus-évoquée.
L'Etat garantit aux personnes morales et physiques exerçant dans le domaine, et sans préjudice des
accords internationaux et des lois et règlements en vigueur :
- le droit de disposer librement de leurs biens et d'organiser à leur gré leur entreprise ;
- la liberté d'embauche et de licenciement ;
- le libre choix des fournisseurs et des prestataires de services ;
- le libre accès aux matières premières et aux intrants ;
- la libre circulation à l'intérieur du Cameroun de leurs produits semi-finis et finis.

2. Dédouanement à l’exportation
Pour les opérations d’exportation, le bureau de douane de Douala Port 7 et parc automobile
est seul compétent. Les formalités préalables au dédouanement se font au GUCE (Guichet
Unique du commerce extérieur). A cet effet, l’e-GUCE a mis en exploitation un formulaire
unique des opérations du commerce extérieur à l’export dénommé e-Force export. C’est un
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environnement virtuel dans lequel sont logées toutes les formalités, préalables au
dédouanement, du commerce extérieur, dématérialisées. De ce fait, point n’est plus besoin
de courir çà et là, comme par le passé. Il suffit d’obtenir un compte d’accès à la plateforme
e-GUCE et de se faire former. Toutes les formalités se déroulent désormais en ligne.

2.1. Présentation du PSRD (Programme de sécurisation des recettes douanières)

Le PSRD (Programme de Sécurisation des Recettes Douanières) est une variation du PVI à
caractère douanier. En vigueur au Cameroun depuis 1996, les objectifs poursuivis par le
Gouvernement à travers ce programme sont les suivants :
- Optimiser la perception des recettes douanières ;
- Faciliter le processus de dédouanement des marchandises.
Le PSRD est applicable aussi bien à l'import qu'à l'export.

2.2. Présentation du PSSE

Le PSSE (Programme Sectoriel de Suivi des Exportations) a pour but d'assister le

gouvernement camerounais, dans ses efforts de redressement économique. Y sont
soumises, les exportations de grumes et de bois débités. Le PSSE a les mêmes objectifs que
le PVI, avec en plus, le contrôle du rapatriement des devises générées par les exportations.

2.3. Formalités préalables au dédouanement effectuées au GUCE

2.3.1. Emission de la déclaration d’exportation
La Déclaration d’Exportation est un document douanier émis par la SGS et utilisé pour la
facilitation des procédures de dédouanement des produits soumis à l’interdiction de sortie,
mais placés sous une procédure de surveillance.
Toutes les demandes de Déclaration d’Exportation (DE) sont initiées sur la plateforme e-Force du
Guichet Unique par les opérateurs disposant d’un code d’accès.
2.3.1.1. Produits non soumis au PSSE
L’exportation des marchandises non soumises au PSSE est subordonnée à l’initiation d’une
demande de déclaration d’exportation sur la plateforme E-Force sans acquittement de la
taxe d’inspection. Les produits concernés sont :
- Le cacao ;
- Le café ;
- Les plantes médicinales.

a. Document à joindre à la demande de DE

L’exportateur ou son mandataire initie une demande de déclaration d’exportation via e-
Force en joignant les documents suivants :
- Récépissé d’enregistrement délivré par l’ONCC ;
- Demande d’exportation café/cacao (formulaire renseigné) ;
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- Spécifications et facture pro forma pour les plantes médicinales

2.3.1.2. Produits soumis au PSSE

Sont concernés par le PSSE les produits ci-après :
- Le bois en grume ;
- Le bois scié.
L’exportation du bois en grumes et bois scié au Cameroun est conditionnée à la présentation
du Bordereau de Taxation (BDT) délivré par la SGS lors de l’émission des autorisations
d’embarquement. Pour obtenir un BDT, il faut avoir préalablement levé une DE.
L’exportateur en grumes et bois sciés est soumis à la formalité d’enregistrement de la
commande, au moins 5 jours ouvrés avant la date de la déclaration en Douane prévue et, à
la levée d’une déclaration d’exportation.
L’exportateur ou son mandataire doit s’acquitter d’une taxe d’inspection et de contrôle
équivalent à 0.95% de la valeur Fob reprise sur la facture pro forma, sans minimum de
perception. (Chèque certifié à l’ordre de BICEC/MINFI/PSSE compte N° 34591365001-26) à
déposer à la cellule SGS du Guichet Unique.
a. Documents à joindre à la demande de DE (déclaration d’exportation)
L’exportateur ou son mandataire initie une demande de déclaration d’exportation via E-
Force en joignant les documents ci-dessous :
- Les Bulletins de spécifications détaillées du bois à l’exportation ;
- La copie de la facture pro forma ;
- La Domiciliation d’exportation des biens ;
- L’engagement de change ;
- Le formulaire de demande de DE qu’il renseigne sur la plateforme E-Force.
Sur la base des éléments fournis par l’exportateur, la SGS effectue un contrôle
documentaire. Cette analyse porte sur la cohérence entre la déclaration et les spécifications
d’une part, la régularité de la classification des essences et du cubage d’autres parts.
Après la vérification des documents joints à la demande, et en l’absence de facteur de risque
particulier identifié lors dudit contrôle, la SGS émet la Déclaration d’Exportation.
2.3.1.3. Domiciliation et visa du Service de Change sur la déclaration
d’exportation ou de la formule1
Après émission de la DE par la SGS, la banque de l’importateur et le service de change
prennent le relais pour la suite des formalités dans e-GUCE.

2.3.1.3.1. A la Banque
Les documents à joindre pour la domiciliation sont fonction du type de marchandise.
a. Produits manufacturés soumis à la TVA
Les documents à joindre sont les suivant :
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- La Facture pro-forma ;
- Le Bon de commande ou liste de colisage

b. Bois
Les documents à joindre pour la domiciliation bancaire sont :
- Le Contrat de vente ;
- Le Bulletin de spécification ;
- La facture pro-forma ;

c. Cacao et café
Les documents à joindre pour la domiciliation sont les suivant :
- La Facture pro-forma ;
- Le Récépissé

2.3.1.3.2. Le service de change

Le service de change va enregistrer cette formule1 et y apposer son visa.

2.3.2. Paiement des redevances

La délivrance du bon à embarquer est conditionnée par la présentation de la preuve de
paiement de la redevance portuaire en ce qui concerne toutes les marchandises et paiement
de la redevance ONCC/CICC en ce qui concerne particulièrement le cacao et le café.
2.3.2.1. Redevance portuaire
La redevance portuaire est du lors du passage d’une cargaison par les installations du port.
Le montant de cette redevance varie selon le type, le volume et le poids de la marchandise,
avec un minimum de perception de 10.000 FCFA ;
2.3.2.2. Redevance ONCC/CICC
Dans le cadre de l’exportation du cacao et du café, des redevances sont payées au profit de :
- L’ONCC lui-même ;
- Le Conseil Interprofessionnel du Cacao et du Café (CICC).
Les documents nécessaires au calcul de cette redevance sont les suivants :
- La liste de colisage ;
- Le décompte manuel ;
- Les chèques au nom de : ONCC et CICC.
Le paiement de ces redevances donne droit à un décompte des redevances et cotisations et
à la délivrance d’un certificat d’origine.

2.4. Procédures de dédouanement à l’export

A l’exportation la procédure de dédouanement comprend à deux (2) phases :
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- Obtention du Bordereau de Taxation (BDT) et paiement des droits et taxes pour

les bois en grumes et débités ;
- l’établissement de la déclaration en douane ;
- analyse de la recevabilité et délivrance du bon à embarquer.

2.4.1. Obtention du Bordereau de Taxation (BDT) et paiement des droits pour les
bois grumes et débités

Les bois grumes et débités sont soumis à un droit à l’exportation. Ainsi, dans le cadre de
l’opération de dédouanement, il importe d’obtenir le Bordereau de Taxation (BDT) et de
procéder au paiement des droits. Le Bordereau de Taxation (BDT) est émis par la SGS
(organisme mandataire). Les exemplaires originaux du BDT sont directement adressés à la
Banque de domiciliation. Une copie du BDT est – dans le cas de crédit d’enlèvement et après
vérification du règlement des BDT antérieurement émis – fournie à l’opérateur.
L’acquittement des droits (Droits de sortie) se fait auprès de la cellule de la Banque ouverte
au Guichet Unique.

2.4.2. Etablissement de la déclaration en douane

La déclaration en douane est effectuée à l’aide du terminal d’ordinateur (connecté au

système CAMCIS).
Les documents nécessaires pour cette déclaration sont les suivants :
- la Liste de colisage ;
- les Bulletins de Qualité, délivrés par l’une des sociétés habilitées ;
- l’Ordre de transit (forwarding instructions).

2.4.2.1. Recevabilité de la déclaration en douane et délivrance du Bon à

Embarquer
Les services des douanes reçoivent la déclaration en détail, à travers CAMCIS, accompagnée
de différents documents qui sont fonction de la marchandise à exporter.
a. Produits manufacturés soumis à la TVA
- Le Bon de commande ;
- La Facture définitive domiciliée ;
- Le Reçu attestant du règlement de la commande (en cas de paiement cash) ou la
déclaration d’exportation (DE-SGS) ou la F1 avec domiciliation bancaire ;
- La Caution confraternelle (pour les expéditions en direction des pays de la CEMAC) ;
- Le certificat EUR 1 (pour export à destination l’U E) ;
- Le Certificat de circulation (pour l’export à destination CEMAC) ;
- Le Certificat d’empotage (pour export en containers) ;
- La Demande ou mandat pour TEL ;
- Le Reçu de paiement de la redevance PAD.
Après tous les contrôles, l’inspecteur côté accorde le Bon à Embarquer (BAE).
b. Café et cacao
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- Le Bulletin de vérification;

- Le Certificat d’empotage (pour export en containers) ;

- Le Quitus fiscal
- La Déclaration d’exportation DE-SGS

- Une Demande ou un mandat pour TEL

- Le Reçu de paiement redevances ONCC/CIC C

- Le Reçu de paiement de la redevance PAD
c. Bois en grume ou débités
- Le Certificat de circulation ;
- Le Certificat phytosanitaire ;
- Le Quitus fiscal ;
- La F1, domiciliation d’exportation ;
- Le BDT acquitté + Reçu de banque ;
- Le Bon de commande ou contrat de vente ;
- La Facture définitive ;
- Le Bulletin de spécification ;
- La Convention CITES (pour essences protégées) ;
- Le Certificat d’origine MINEF (pour essences protégées) ;
- La Demande ou mandat pour TEL ;
- Le Reçu de paiement de la redevance PAD
d. Pour les exportations de bois ouvrés
- Le Bulletin de spécification ;
- Le modèle de déclaration TRD (pour PFI hors de Douala) ;
- Le Certificat d’origine ou EUR 1 (pour export à destination l’U E) ;
- Le Certificat Phytosanitaire ;
- Le Certificat d’empotage (pour export en containers) ;
- Une demande ou mandat pour TEL.
e. Pour les exportations des autres produits
- Le Certificat d’origine ou EUR1 (pour export à destination de l’UE) ;
- Le Certificat phytosanitaire ;
- Le Bon de commande ;
- La Facture définitive ;
- Le Certificat de déménagement (pour effets personnels usagés) ;
- La F1, domiciliation bancaire de l’exportation ou DE-SGS ;
- Le Certificat d’empotage (pour export en container) ;
- L’Autorisation du MINCULT (pour export des objets d’art) ;
- La Convention CITES (pour espèces protégées) ;
- Une Demande ou un mandat pour TEL.
f. Pour les embarquements sur déclaration provisoire
- La Demande timbrée ;
- Le certificat Phytosanitaire ;
- Le Certificat d’empotage (pour export en containers) ;
- Le modèle de déclaration provisoire EXD ;
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- Une Demande ou un mandat pour TEL.

3. Codification des exportations hors-CEMAC et intra-CEMAC, dans CAMCIS

3.1. Codes CAMCIS des modèles de déclaration et des régimes douaniers

La gestion des opérations de dédouanement dans CAMCIS distingue, les modèles de
déclarations, les régimes douaniers et les régimes douaniers étendus.
Le modèle de déclaration qui est déjà sous la forme d’un DAU (Document Administratif
Unique), donne le sens de traitement de la déclaration en douane. Le régime douanier quant
à lui, place la marchandise dans une position conséquente des besoins de l’importateur ou
de l’exportateur. Alors que le régime douanier étendu lui donne en plus d’une position à la
marchandise en cause, mais aussi ressort la position précédente au régime douanier sollicité.

3.1.1. Codes CAMCIS des exportations et expéditions

Modèle de déclaration : EXD (Expédition définitive) et régimes douaniers conséquents

CODE CODE CODE

MODELE DE REGIME REGIME LIBELLE
DECLARATION DOUANIER DOUANIER
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ETENDU
REGIME DOUANIER : ENTREE PARC CONTENEUR A LA REXPORTATION DES AT ET ENTREPOTS
(EPA)
EXD EPA EPAXXX Entrée Parc à conteneurs à la
réexportation des adm. Tempo. Et entrepôts
REGIME DOUANIER : ENTREE PARC A CONTENEUR (EPC)
EXD EPC EPCXXX Entrée Parc Conteneurs
REGIME DOUANIER : EXPEDITIONS PRODUITS MANUFACTURES (EPM)
EXD EPM EPMEPC Expédition des Produits Manufacturés
suite Entrée Parc Conteneurs
EXD EPM EPMXXX Expédition des Produits Manufacturés
(dans la sous région)
REGIME DOUANIER : EXPEDITION DANS LA SOUS REGION (ESR)
EXD ESR ESREPC Expédition dans la sous région suite
entrée parc à conteneur
EXD ESR ESRXXX Expédition dans la sous région
REGIME DOUANIER : EXPORTATION DEFINITIVE (EDV)
EXD EDV ESSETP Exportation Définitive en régularisation
d’une export. Tempo. Ou d’un perfect. Passif.
EXD EDV ESSETR Exportation définitive en régularisation
d’une exporta. Temporaire s/réserve retour
en l’état.
EXD EDV ESSTRC Exportation Définitive suite Transit
Communautaire

EXD EDV EDVXXX Exportation Définitive pour Voyageur

EXD EDV EEEEPC Exportation Définitive suite Entrée Parc

Conteneurs
REGIME DOUANIER : EXPORTATION EN SIMPLE SORTIE (ESS)
EXD ESS ESSXXX Exportation en Simple Sortie

NB : Les expéditions vers les pays de la CEMAC des produits sous le régime de la TVA
(produits manufacturés) régime douanier « EPM » sont couvert par une caution.

3.1.2. Codes CAMCIS des réexportations et réexpéditions

Modèle de déclaration : REX (Réexportation) et régimes douaniers

CODE CODE CODE LIBELLE

MODELE REGIME REGIME
DOUANIER
DE DOUANIER
 Cours sur la gestion du dédouanement à l’exportation proposé par
Jules Bineli

DECLARATION
ETENDU

REGIME DOUANIER : REEXPORTATION (REX)

Réexportation suite Admission
REX REX REXATN Temporaire Normale
Réexportation suite AT pour
REX REX REXATP perfectionnement actif
Réexportation suite Admission
REX REX REXATS Temporaire Spéciale
Réexportation suite Enlèvement
REX REX REXEND Direct
Réexportation suite Entrepôt de
REX REX REXENS Stockage
Réexportation suite Entrepôt de
REX REX REXEST Stockage des Produits Transformés
Réexportation suite Transit
REX REX REXTRC Communautaire
Réexportation suite Entrée Zone
REX REX REXZFE Franche Export
Réexportation suite entrée Zone
REX REX REXZFI Franche Import
REGIME DOUANIER : REEXPEDITION SUITE … (RSR)
REX RSR RSRATN Réexpédition suite ATN
Réexpédition suite admission
temporaire pour perfectionnement
REX RSR RSRATP actif
Réexpédition suite Enlèvement
REX RSR RSREND Direct
Réexpédition suite Entrepôt de
REX RSR RSRENS Stockage
Réexpédition suite Entrepôt de
REX RSR RSREST Stockage des Produits Transformés
Réexpédition suite Transit
REX RSR RSRTRC Communautaire

4. Fiscalité douanière des exportations et des expéditions

4.1. Fiscalité douanière des exportations

4.1.1. Base de taxation des exportations

La base de taxation des exportations est soit la valeur des marchandises au point de sortie
du territoire soit une valeur mercuriale fixée par arrêté ministériel.
 Cours sur la gestion du dédouanement à l’exportation proposé par
Jules Bineli

4.1.1.1. Valeur des marchandises

A l’exportation, la valeur à déclarer est celle de la marchandise au point de sortie de chaque
Etat membre de la communauté, à la date d’enregistrement de la déclaration au bureau de
douane, majorée le cas échéant des frais de transport jusqu’à la frontière mais non compris :
- Les droits de sortie ;
- Les taxes intérieures et charges similaires dont il a été donné décharge à
l’exportateur.

4.1.1.2. Valeur mercuriale

La valeur de nombreux produits est déterminée par des valeurs mercuriales.
Les valeurs mercuriales à l’exportation sont fixées par les autorités nationales.
La présentation d’une facture à l’exportation reste exigible.

4.1.1.3. Valeur à l’exportation bois débités : indice de conversion

La valeur en douane à l’exportation du bois débité est calculée sur le volume équivalent en grume.
Pour cela, la loi de finance ressort les indices de conversion pour ramener le volume du bois débité
en volume équivalent en grume.

La valeur du mètre cube du bois en grume est une valeur mercuriale fixée par arrêté ministériel en
fonction des essences.

Positions tarifaires Désignation du Produit Indice de Conversion Indice de

conversion,

44.04 Toutes sous positions.

44.06 Toutes sous positions. 44.07.10.00 à Sciages 2,50

44.07.99.36

44.07.99.37
Déroulés 2,00
44.08.10.00 à 44.08.90.00

44.07.99.37
Tranches 1,66
44.08.10.00 à 44.08.90.00

4.1.1.4. Valeur statistique à l’exportation

 Cours sur la gestion du dédouanement à l’exportation proposé par
Jules Bineli

A l’exportation, la valeur statistique est celle de la marchandise au point de sortie de la

CEMAC à la date d’enregistrement de la déclaration au bureau de douane et doit
comprendre :
- La valeur de la marchandise au lieu de production ;
- Les frais de transport, d’assurance, de manutention et de transit jusqu’à la
frontière de la CEMAC ;
- Les droits et taxes de sortie éventuellement exigibles.

4.1.2. Droits et taxes applicables à l’exportation et leurs taux

Les droits et taxes de douane applicable à l’exportation sont :
- Les perceptions budgétaires : droits de sortie et prélèvements ;
- Les taxes de services : Redevances informatiques, ONCC/CICC, taxes
phytosanitaires, taxes inspections sanitaire et vétérinaire etc.

4.1.2.1. Perceptions budgétaires

- La banane, les produits industriels manufacturés au Cameroun, les produits du

cru d’origine animale, végétale et minière ayant subi une ouvraison ou
transformés au Cameroun sont exonérés du droit de sortie à l’exportation.
- Les produits semi-finis sont soumis à droit de sortie au taux de 1% de la valeur
imposable ;
- Les produits bruts d’origine animale, végétale ou minière sont soumis au
paiement des droits de sortie au taux de 2% de la valeur imposable à
l’exportation
- Les produits de rente suivant : coton, caoutchouc (produits de l’hévéa), huile de
palme, banane, haricot et ananas sont soumis au droit de sortie au taux de 2% ;
- Les produits d’origine camerounaises suivant sont soumis à un droit de sortie au
taux de 10% de la valeur imposable : le diamant ; l’or, le riz, huile de palme brut,
la noix de cola, mil, sorgho, le légume appelé « Gnetum Africanum » (Eru/Okok
de la sous-position 0709.99.100).
- Les bois exportés en grume sont soumis à un droit de sortie au taux de 35% de la
valeur imposable de chaque essence. Ce taux s’applique également aux bois en
grume déclarés à destination des zones franches industrielles et régimes
assimilés.
NB : Par contre les bois ouvrés et semi-ouvrés exportés à partir des points francs
industriels ne sont pas soumis au prélèvement
- Le bois ouvrés et semi-ouvrés des positions 44.06, 44.07 et 44.09 sont soumis à
un droit de sortie au taux de 10% de la valeur imposable.
- Le café et le cacao sont soumis au taux du droit de sortie de 10% du taux des
redevances fixées par voies réglementaires ;
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Jules Bineli

4.1.2.2. Principe de la récupération préalable des droits et taxes lors de la

réexportation
Les importateurs qui souhaitent réexporter ou réexpédier une marchandise précédemment
importée en exonération partielle ou totale des droits et taxes ou en suspension totale des
droits et taxes de douane, doivent procéder au préalable au paiement de la fraction ou de la
totalité des droits et taxes non liquidés lors de son importation. Cette disposition concerne
aussi bien les marchandises réexportées ou réexpédiées en l’état que celle qui ont fait l’objet
d’une ouvraison ou d’une transformation réduite.
NB : A titre d’illustration, le riz supporte un TEC dont le taux légal est 20% à l’importation. La
loi de finance 2016 à périodiquement déclassé et ramené ce produit au taux réduit du droit
de douane à 5%. Ainsi, si un importateur souhaite réexpédier vers le Gabon une cargaison de
riz sur laquelle le taux réduit du TEC à été appliqué lors de son importation, il doit
préalablement saisir le Service des Douanes compétent que soit récupéré le complément de
15% non liquidé lors de l’importation.
Il en est de même pour le sucre ou du savon de ménage fabriqué au Cameroun sur la base
de l’huile palme importée le plus souvent en exonération totale ou partielle, en application
des mesures incitatives à l’investissement. En tout état de cause, la réexportation
(acheminement hors de la CEMAC) ou de la réexpédition (envoi dans un de la CEMAC) des
produits importés en exonération totale ou partielle qui ont subi une transformation ou une
ouvraison locale, les redevables concernés sont tenus de communiquer les fiches techniques
de production au Service des Douanes en vue de la détermination des taux de rendement et
ratios nécessaires pour le calcul de la fraction des droits et taxes à récupérer.
La récupération préalable des droits et taxes de douane susvisés ne concerne pas les régimes
douaniers suspensifs et économiques.
4.1.2.3. Redevance informatique
La redevance informatique, destinée au développement des technologies de l’information et
de la communication, aux projets de la modernisation de la douane et au suivi de l’activité
douanière est perçu à l’exportation au taux de 0,45% calculée sur la valeur imposable à
l’exportation assorti d’un maximum de perception de 15.000 XAF par déclaration

4.2. Fiscalité douanière applicables aux expéditions dans la sous-région

4.2.1. Base de taxation des expéditions

La valeur imposable des échanges intracommunautaire est la valeur départ usine. (EXW).
4.2.2. Taxation des produits sous le régime de la TVA et autres
Les expéditions vers les pays de la CEMAC sont exonérés du droit de sortie. Ne sont
applicables que les taxes de service : la redevance informatique au taux de 0,45% etc.