Djimdé Mémoire BON

UNIVERSITE AUBE NOUVELLE
RAPPORT DE STAGE DE FIN DE CYCLE PRESENTE COMME EXIGENCE

PARTIELLE POUR L’OBTENTION DE LA LICENECE PROFESSIONNELLE EN
SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
Option : Management international
THEME :
La déclaration en douane et processus du détail :
Cas de la SOGETRA
Présenté par : DJIMDE Abdourhamane
Sous la direction de :
Dr. MOHAMADOU Moustafa
Enseignant chercheur à
l’Université Aube Nouvelle
Juin 2019
SOMMAIRE
AVERTISSEMENT .......................................................................................III
Dédicace : ........................................................................................................ IV
Remerciement .................................................................................................. V
Résumé ............................................................................................................ VI
Abstract ........................................................................................................ VII
Avant-Propos ............................................................................................... VIII
Listes des Abréviations .................................................................................. IX
INTRODUCTION GENERALE ..................................................................... 1
Chapitre 1 : CADRE THEORIQUE ............................................................... 4
I.Définition des concepts ...................................................................................................4
II.L’établissement de la déclaration .................................................................................5
III.Les caractéristiques de la déclaration en douanes .....................................................8
IV.Les conditions de départ de la déclaration en détail................................................. 14
V.Revue de la littérature : .............................................................................................. 15
CHAPITRE 2 : CADRE INSTITUTIONNEL ET METHODOLOGIQUE 18
I.Présentation de la SOGETRA ...................................................................................... 18
II.Présentation de la SOGETRA Burkina Faso ............................................................. 19
III.Les principaux clients de la SOGETRA : ................................................................. 23
CHAPITRE 3 : ANALYSE DU CIRCUIT DE LA DECLARATION EN
DOUANES ...................................................................................................... 25
I.Définition ...................................................................................................................... 25
II.Lieu et moment du dépôt de la déclaration en détail ................................................. 25
III.Critiques : .................................................................................................................. 32
IV.Suggestions :............................................................................................................... 33
CONCLUSION............................................................................................... 34
Bibliographie ............................................................................................... VIII
Annexe 1 : Déclaration en détail .................................................................... IX
Annexe 2 : Bon à enlevé .................................................................................. X
Table des matières .......................................................................................... XI
Présenté par Djimdé Abdourhamane Page II

AVERTISSEMENT
L’université Aube Nouvelle n’entend donner aucune approbation ou improbation aux
opinions émises dans ce présent mémoire qui doivent être considérées comme propres à leurs
auteurs.
Présenté par Djimdé Abdourhamane Page III

Dédicace
Je dédie ce travail à ma famille.
Présenté par Djimdé Abdourhamane Page IV

Remerciement
Ce travail est le fruit de plusieurs collaborations dans sa réalisation. De ce fait nos

remerciements vont à l’endroit de :
Docteur MOHAMADOU Moustapha (directeur de ce mémoire) pour sa patience, sa
disponibilité, ses orientations et surtout ses judicieux conseils, qui ont contribués à alimenter
ma réflexion.
La famille Guissou pour son soutien indéfectible.
M. TOE Guy notre encadreur durant notre période de stage au sein de la SOGETRA pour ses
explications, ses orientations et ses judicieuses remarques afin de mener à bien la réalisation
de ce présent mémoire.
M. TOUGMA Ayoub, M. OUATTARA Ousmane, M. Maguide et tout le du personnel de la

SOGETRA pour la bonne de leur collaboration.
Tous les camarades de classe promotion 2017-2018
A tous merci !
Présenté par Djimdé Abdourhamane Page V

Résumé
La déclaration en détail est l’acte juridique par lequel le déclarant indique le régime douanier
à assigner aux marchandises et communique les éléments requis pour l’application des droits
et taxes, et pour le besoin du contrôle douanier. De ce fait, dans le processus de dédouanement
des marchandises, la présentation de la déclaration en détail est une condition sans laquelle le
dédouanement n’est possible car elle constitue la pièce d’identité de la marchandise,
l’exemption des droits et taxes à l’entrée, soit à la sortie, ne dispense pas l’obligation de la
déclaration en détail.
Pour dédouaner une marchandise c’est-à-dire la faire sortir de l’emprise douanière après avoir
accompli les formalités imposées, à l’entrée ou à la sortie du territoire douanier pour la
perception des droits de douane, la déclaration en détail doit être déposée dans un bureau de
douane ouvert à l’opération douanière envisagée. La déclaration en détail est le point de
départ du dédouanement des marchandises.
Mots clés : déclaration en détail, marchandises douane.
Présenté par Djimdé Abdourhamane Page VI

Abstract
The declaration in detail i7s the legal act by which the declarant indicates the customs
procedure to be assigned to the goods and communicates the elements required for the
application of duties and taxes, and for the need for Customs control. Thus, in the process of
customs clearance, the presentation of the declaration in detail is a condition without which
customs clearance is not possible because it constitutes the identity document of the goods,
the exemption from duties and taxes to The entry, at the exit, does not exempt the obligation
of the Declaration in detail.
In order to clear a goods i.e. to remove it from the customs right-of-way after completing the
formalities imposed, at the entry or exit of the customs territory for the collection of customs
duties, the declaration in detail must be filed In a Customs office open to the proposed
customs operation. The declaration in detail is the starting point for the clearance of goods.
Key Items : accounting in detail, customs goods.
Présenté par Djimdé Abdourhamane Page VII

Avant-Propos
C’est dans un contexte socio-économique et d’accroissement des besoins de formation en

informatique et dans les spécialités voisines (Assistance de Direction) que l’Institut supérieur
d’informatique et de gestion (ISIG) a vu le jour en octobre 1992 par arrêté N°092-
125/ESSR3/DCHEP3DEST du 21-10-1992 sous le statut d’une entreprise personnelle. Cette
entreprise personnelle va évoluer pour donner une Société à Responsabilité limité (SARL)
sous la dénomination de « ISIG INTERNATIONAL » par les modifications contenues dans
l’arrêté N°2003-089/MESSRS/DGESRS/CNESSP/SP du 16 mai 2003 et l’arrêté N°2005-
244/MESSRS/CAB du 02 décembre 2005, ISIG obtient le statut de personne morale au
capital de 50 000 000 francs CFA. Il a pour ambition de devenir une société anonyme (SA),
aujourd’hui l’Université Aube Nouvelle (U-AUBEN) est désormais la nouvelle appellation
selon l’arrêté N°2012/356/MESSR/SG/DGESR du 19 octobre 2012.
L’Université Aube Nouvelle est structurée en trois (3) départements notamment :
 De l’école doctorale (American langage center, laboratoire de langue, une académie et

un centre) ;
 Des instituts qui regroupent l’instituts de Technologie et de Recherche Industrielle en

Génie Civile, ISIG International et des métiers ;
 Et des UFR (langue, lettre, sciences humains et sociales, sciences économiques et de

gestion, sciences juridiques et politiques, sciences et techniques, professorat en
sciences de l’éducation et sciences de la santé).
Toutefois, chaque formation nécessite la rédaction d’un document de fin de cycle pour
l’obtention du diplôme. Elle emploie de nos jours quatre-vingt (80) salariés hormis les
stagiaires.
Au niveau des étudiants, l’Université Aube Nouvelle comptait plus de 4000 étudiants à
l’entrée de l’année académique 2016-2017 repartis sur le campus de Ouagadougou et de Bobo
Dioulasso, plus de 28 nationalités et plus de 25 diplômes homologués par le CAMES.
Présenté par Djimdé Abdourhamane Page VIII

Listes sigles et Abréviations
AT : Admission Temporaire
AV : Attestation de Vérification
BAE : Bon à Enlever
BC : Brigade Commerciale
CAD : Commissionnaire Agrée en Douanes
CEDEAO : Communauté Economique et Douanière des Etats de L’Afrique de L’ouest
CNC : Certificat National de Conformité
DDU : Delivered Duty Unpaid
DG : Direction des Douanes
DGD : Direction Générale des Douanes
DPI : Déclaration Préalable D’Importation
EXW : Ex Works
FOB : Free On Board
IFU : Identifiant Financier Unique
IT : Importation Temporaire
LTA : Lettre de Transport Aérienne
RCCM : Registre de Commerce et eu Crédit Mobilier
UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africain
Présenté par Djimdé Abdourhamane Page IX

INTRODUCTION GENERALE
Les flux du commerce international s’intensifient de plus en plus de nos jours, le
dédouanement s’entend de toute la procédure applicable aux marchandises importées comme
exportées d’assurer, d’une part, la correcte perception des droits et taxes que l’administration
des douanes est chargée de liquider et d’autre part, d’appliquer les diverses mesures
règlementaires.
C’est dans cette optique qu’apparait un élément clé du processus de dédouanement des
marchandises, il s’agit de la déclaration en en détail ou encore la déclaration en douane.
La déclaration en détails est un acte juridique par lequel le déclarant désigne un régime
douanier à assigner aux marchandises et communique les éléments requis pour l’application
des droits et taxes et pour les besoins de contrôle douanier.
Les formalités de dédouanement :
Le contrôle et la vérification de la déclaration en détail :
 L’enregistrement de la déclaration se fait automatiquement par le système

informatique et signifie que la douane l’a reconnu recevable, quant à sa forme.
La vérification englobe l’ensemble des mesures légales et règlementaires prises par

l’administration des douanes pour s’assurer que :
• La déclaration est correctement établie,
• Les documents justificatifs sont réguliers,
• Les marchandises sont conformes aux indications figurant sur la déclaration et les
documents.
 Une fois la déclaration admise conforme, elle est transmise au receveur qui procède à
la liquidation et l’acquittement des droits et taxes.
La liquidation et l’acquittement des droit et taxes :
L’enregistrement de la déclaration a pour effet juridique de lier le déclarant a l’administration

des douanes ;
Aussi, il doit honorer ses engagements et payer les droits et taxes calculés selon les modalités
et les règles en vigueur à la date de d’enregistrement de la déclaration en détail. Néanmoins,
Présenté par Djimdé Abdourhamane Page 1

les dispositions du code des douanes permettent au déclarant de bénéficier de toute disposition
antérieure plus favorable si l’expédition directe des marchandises vers le Burkina Faso est
dument justifiée.
En cas d’abaissement du taux des droits et taxes, le déclarant peut bénéficier du

nouveau taux, à condition que :
 La demande écrite du déclarant soit introduite avant que les droits et taxes n’aient été
perçus ;
 L’autorisation d’enlever des marchandises n’ait pas été donnée par les agents des
douanes.
La déclaration en détails est-elle nécessaire pour le dédouanement des marchandises

destinées à l’importation et/ou à l’exportation ?
Que représente la déclaration en douane pour les marchandises importées ou exportées ?
 Objectifs
Objectif général :
L’objectif principal de notre travail est d’analyser le circuit de la déclaration, les canaux
qu’elle suit jusqu’à la sortie des marchandises sous l’emprise de l’administration des douanes.
Les objectifs spécifiques de ce travail, il s’agit de :
- expliquer le mécanisme d’élaboration de la déclaration en détail,
- appréhender l’incidence de la déclaration en détail dans le processus de dédouanement

des marchandises.
Pour atteindre ces objectifs nous avons posés les hypothèses suivantes :
H 1 : la déclaration en détails est un outil efficace de dédouanement.
H 2 : la déclaration en détail favorise la traçabilité de dédouanement.
Notre travail sera structuré autour de trois (3) chapitres. Le premier chapitre porte sur le cadre
théorique, le second chapitre aborde le cadre méthodologique et institutionnel, le troisième
chapitre s’article sur l’analyse exhaustive et l’interprétation des résultats.

Chapitre 1 : CADRE THEORIQUE
Dans ce chapitre il s’agit de présenter le cadre théorique du travail en essayant de revoir
l’analyse des certains auteurs sur la thématique.
I. Définition des concepts
Importation
On entend par importation l’opération qui consiste à introduire dans le territoire national des
marchandises prises à l’étranger.
Exportation
L’exportation étant à contrario l’opération qui consiste à acheminer vers l’étranger des
marchandises nationales.
Dans l’un des cas ou l’autre des cas, il y’a franchissement de frontière. Or en la
matière chaque pays établit des règles qui lui sont propres et auxquelles doivent obéir les
importations et les exportations de marchandises. Ces règles douanières sont connues soit
dans le code des douanes soit dans d’autres textes règlementaires et constituent ce qu’on
appelle la règlementation douanière d’un état dont le champ d’application est le territoire
douanier qui correspond au territoire national.
Ainsi toute marchandises qui entre ou qui sort d’un territoire douanier doit être conduite vers
un bureau ou un poste de douane pour y subir les formalités douanières. Le but poursuivit est
d’appliquer en douane à chaque marchandise les formalités dont elle est passible selon les
textes en vigueur en vue de percevoir s’il y’a lieu les droits et taxes de douane d’entrée ou de
sortie. L’ensemble de ces règles constitue de la mise en douane et les formalités de
dédouanement prévu par la réglementation douanière.
La déclaration en détail est un acte juridique par le quel :
 Assigne un régime douanier à la marchandise
 Prend des engagements, d’accomplir des obligations découlant du régime sollicité.
 Fournir toutes les infos permettant d’accomplir l’application des mesures dont le
service des douanes assure l’exécution
Les régimes douaniers sous lesquels peuvent être placées les marchandises, sont les suivantes
:

La mise à la consommation
Le dépôt des douanes, Le transit ; Le transbordement, Les entrepôts, Les usines exercées,
L’admission temporaire, Le réapprovisionnement en franchise, Les marchandises en
retour, L’exportation définitive, L’exportation temporaire, La réexportation, Les
constructions navales, Importation temporaire.
La déclaration obéit à certaines règles fondamentales :
La déclaration en détail doit être contrôlée par les services des douanes et cela même si
l’opération en question bénéficie de l’exemption des droits et taxes comme c’est le cas pour
les opérations d’exportations.
La déclaration en détail doit être faite par écrit, elle doit être signée par le déclarant.
II. L’établissement de la déclaration
1. Les commissionnaires agréés en douanes
Cette catégorie regroupe toutes physique ou morale titulaire d’agrément et qui a pour
profession habituelle d’accomplir les formalités douanières pour le compte d’autrui.
2. L’agrément
L’agrément est indispensable dans l’exercice de la profession, il est accordé à titre personnel
par le ministre des finances après enquête de la Direction Générale des Douane (DGD) et la
décision du comité consultatif (2 représentants des transitaires, le DG des douanes ou son
représentant, le président des commerçants, un représentant du ministère de l’économie et des
finances).
L’agrément est accordé pour un certain nombre de bureau des douanes, l’expansion de
l’agrément à d’autres bureaux fait l’objet d’une procédure propre différente de celle pour
l’obtention de l’agrément. Sa durée est illimitée mais il peut faire l’objet d’un retrait pour les
motifs suivants :
 si la modification du statut du titulaire est incompatible avec le métier de déclarant ;

 si le déclarant commet délibérément et de manière récidiviste des infractions aux lois
et règlement douanière et fiscaux ;
 s’il y a insuffisance d’activité dans un bureau pendant 1 an ;
 décès du titulaire ;
 dissolution de la société ;
 renonciation du non versement de la caution trésor.
3. Les obligations de commissionnaires agréés en douanes (CAD)
 Posséder un bureau dans lequel seront conserves les répertoires ainsi que les
documents relatifs aux opérations de formalités douanières, il s’agit de : l’ordre de
transit, la copie de la déclaration, le titre de transport, la liste de colisage etc…
Toutes correspondances relatives à l’opération : ces documents doivent être conservés

pendant au moins 5ans.
 Être immatriculer au registre du commerce et du crédit mobilier ainsi qu’au rôle de

patentes pour l’exercice de la profession.
 En plus des garanties prévues en matière d’enlèvement, les commissionnaires agréés

en douanes doivent disposer auprès de receveur général d’une caution dont le montant
est à 2% du chiffre d’affaire révisionnel ; le chiffre d’affaire peut être inférieur (<) à
25 000 000 FCFA
4. Représentation (procuration)
Le commissionnaire en douane est tenu d’introduire une demande pour agrément des
personnes habilitées à le représenter. Toutes modifications des statuts des personnes habilitées
à leur représentées doit être notifier à la DGD dans un délai de 2 mois
5. Rôle et responsabilité des commissionnaires agrées en douanes
Le commissionnaire en douanes a pour mission de rédiger les déclarations en détail et les

présentées en douanes.
 Selon l’article 244 du code des douanes << les commissaires en douanes sont
responsables des opérations de douane effectuer par leur soin ; les peines

d’emprisonnement édictées par le code leur sont applicable en cas de faute
personnelle>>
 L’article 243 du code des douanes stipules clairement que < la responsabilité du
commissionnaire agrée en douane est donc entière : en aucun il ne pourra évoquer le
fait qu’il n’est qu’un simple mandataire car la déclaration est faite à son nom. Il ne
pourra non plus évoquer les conditions dans les lesquelles la déclaration a été établit
(Heureux de bonne foi) car il lui appartient de vérifier tous les éléments de la
déclaration et d’en apprécier la cohérence et la vraisemblance à travers l’application et
la sincérité du commettant>
Même après le contrôle apostériori, alors que la marchandise a été consommée et les cautions
remboursées, les infractions relevées lui incombe. Il lui reste néant moins des voix de recours
contre le commettant(importateur).
S’il s’agit d’une contravention prévue dans l’article 224 alinéa 2, le commettant sera
condamné solidairement en tant que donneur d’ordre (complice, article 246) ou en tant que
propriétaire selon l’article 247.
a) Les propriétaires des marchandises :
Selon l’article 62 du code des douanes, les propriétaires des marchandises peuvent être admis
à déposer à leur nom une déclaration en douanes que dans les conditions suivantes :
Absence de commissionnaire agrée en douane dans les lieux de dédouanement,
Opération non commerciale (activité à but non lucratif),
VALEUR inferieur a 20 000FCFA à l’importation,
Toutes dérogation de la DGD, sont considérés comme propriétaire des marchandises

les personnes suivantes :
 Le détenteur de la marchandise ;
 Celle à qui appartient la marchandise ;
 L’expéditeur et le destinateur réel ;
b) Les services publics et assimiles

Il s’agit essentiellement des entreprises de transport dans lesquels l’Etat Burkinabè possède
plus de 50% du capital. Elles peuvent déclarer pour autrui les marchandises qu’elle transport,
EX : Air Burkina, Sitarail etc….
Ces entreprises doivent adresse à la DGD une requête dans laquelle elle précise les bureaux
auprès desquels elle envisage de dédouaner, elles doivent posséder un établissement ou seront
conserves les documents obligatoires et communique les noms des personnes habilites a
représentées ces entreprises.
La décision de la DGD est prise dans un délai de 2 mois sans consultation d’un quelconque
comite.
III. Les caractéristiques de la déclaration en douanes
La déclaration en douanes permet de donner une situation juridique et la même occasion fixe
la responsabilité du déclarant. Elle permet le recouvrement des droits et taxes car elle
constitue un titre de créant au trésor public. Elle facilite l’application des mesures du
commerce extérieur et d’autres textes en vigueur et fournit des éléments pour l’élaboration
des statistiques.
Les déclarations en douanes sont classées en deux catégories :
 La déclaration en détail
 La déclaration en sommaire
La déclaration en détail donne beaucoup de détail sur :
 L’importateur (nom, prénom, adresse complet, numéro IFU)
 L’expéditeur (nom, prénom, adresse complet)
 Le moyen de transport (mode de transport, provenance, numéro ‘d’immatriculation)
 Les colis (nature, marque, nombre, poids)
 La marchandise (désignation tarifaire au position tarifaire, régime, valeur en douane)
 Le bureau des douanes de transit, le bureau de dédouanement,
 La nature de la monnaie de transaction,
 L’identité du signataire de la déclaration,

A la différence de la déclaration sommaire, elle donne toutes les indications pour permettre à
la douane d’opéré la tarification approprie à la marchandise parmi ces catégories :
• déclaration de mise à la consommation,
• déclaration d’exportation en simple sortie,
• l’entrée en entrepôt fictif ou en admission temporaire etc…
La déclaration sommaire est une autre forme de déclaration qui comporte des éléments
suscites de nature à identifier et à dénombrer la marchandise à transporter de l’expéditeur au
destinateur. La principale différence de cette forme de déclaration et la déclaration en détail
est dernier ne donne pas les éléments nécessaires à l’application des droits et taxes, douane à
savoir : le régime de la marchandise, la valeur en douane, la quotité des droits et taxes,
l’espèce tarifaire, la provenance.
1. Les caractères obligatoires de la déclaration en détail
La déclaration en détail est obligatoire, l’article 59 du code des douanes stipule que :
 Toutes les marchandises importées ou exportées doivent faire l’objet d’une déclaration
en détail leur assignant un régime douanier.
 L’exemption des droits et taxes, soit à l’entrée, soit à la sortie, ne dispense pas cette
obligation, les entreprises privées ou publics aussi bien que les particuliers doivent par
conséquence déclarés leur marchandise en détail. Tous manquement à cette obligation
constitue un cas d’importation sans déclaration, ce qui un délit sévèrement puni par
l’administration douanière.
2. Le caractère règlementaire
Au terme de l’article 63 du code des douanes < la déclaration en détail doit être saisie et signe
par le déclarant>. Un arrêté du ministère des finances détermine la forme des déclarations et
les énonciations qu’elles doivent contenir ainsi que les documents à annexer.
3. Le caractère authentique et irrévocable de la déclaration en détail
Le caractère authentique est conféré par la signature du déclarant qui indique son nom,
éventuellement la caution s’il en existe. Elle est irrévocable car après son enregistrement, la
déclaration en détail ne peut plus être modifiée. Cependant l’article 68 du CD précise que : le
jour même de l’enregistrement de la déclaration et avant le commencement de la vérification,

les déclarations peuvent être modifiées qu’au poids, la valeur, au nombre à condition de
présenter le nombre de colis revêtu de la même marque, ainsi qu’à la même espèce de
marchandise.
La déclaration en détail doit être rédigée sur une imprime officiel, elle ne peut
concerner qu’un seul destinateur réel et un seul régime douanier. Elle peut comporter
plusieurs articles et chaque article est considères comme une déclaration indépendante. La
déclaration en détail elle-même comporte 2 parties essentielles :
• le segment général et,
• le segment article
Le segment général regroupe les infos concernant la totalité de la déclaration : le déclarant,

l’importateur, le moyen de transport, le bureau de dédouanement, le type de déclaration, le
bureau des frontières, la provenance.
Le segment article reprend les infos de chaque espèce déclarée : le poids net, la valeur fob, la
valeur CAF, l’espèce tarifaire….
La déclaration en est douane est compose de 6 exemplaires que sont :
pièce comptable
douane statistique
transit (déclarant)
importateur
CEDEAO/UEMOA
bon à enlever.
4. Les documents à joindre
On distingue d’une part les documents à caractère authentique pour lesquels l’original est
exigé (certificat d’origine, certificat national de conformité, autorisation spéciale d’importe,
autorisation spéciale d’exportation etc..,) et les documents commerciaux pour lesquels une
simple copie est acceptée en douane (facture). Pour les documents établit, autre que le
français, la traduction des principaux éléments est demandée à l’importateur ou assurer par le
déclarant. Les documents servant à la détermination des droits et taxes sont :

 Les documents commerciaux,
 Les documents douaniers,
 Les documents du commerce extérieur
 Les soumissions pour production ultérieure.
a. Les documents commerciaux
L’article 22 alinéa 5 du code des douanes stipule que<< toute déclaration doit être appuyée
d’une facture>> surtout lorsque la marchandise est passible de droit ad. Valorem. La facture
doit revêtir une forme présente. Il s’agit des énonciations suivantes exiges par la législation
Burkinabè :
 Noms : raison sociale du vendeur et de l’acheteur
 Adresse : numéro matricule du vendeur au registre du commerce et du crédit mobilier

(RCCM)
 Désignation : quantité vendu, prix unitaire, prix total, dénomination de la marchandise
 Choix d’incoterms ou condition de vente : Fob, Exw, Caf, DDU, DDP etc….
 Date et signature du vendeur.
La facture est la matérialisation du contrat de vente, à ce titre les factures préformantes ne

sont pas acceptées, l’original n’est obligatoire mais la copie doit être certifiée conforme à
l’originale par l’importateur.
Les documents de transport :
L’article 22 du CD précise que les frais de transport sont inclus dans la valeur à déclarer.
Aussi les documents de transport tel que : la lettre de transport aérien (LTA), la facture fret, le
connaissement, la lettre de voiture… doivent être joint à la déclaration pour justifier les frais à
incorporer mais aussi pour vérifier la provenance et les conditions d’achat. Les documents de
transport permettent également d’accorder le bénéfice de la clause transitoire.
Les marches et les contrats :
Les clauses des marches et contrats sont très importants pour la détermination de la valeur à
déclarer.

Les certificats d’assurance :
Toutes les marchandises importées sont assurées en cas vol, perte, avaries et… la prime
d’assurance doit être incorporée dans la valeur en douane. Le certificat d’assurance doit être
joint à la déclaration pour matérialiser l’existence du contrat d’assurance.
La production de la facture n’est facultative que dans les cas suivants : don, cadeau,
échantillon, produit pétrolier, marchandises des voyageurs sans caractère commerciale. Le
délai de validité des factures en principe de 3 ans, si l’importateur est différent du destinateur,
il joint non la facture du fournisseur mais une facture de cession sous douane a’ la déclaration
avec la signature du cédant.
b. Les documents douaniers
- Les décisions de franchise
Elles sont délivrées par la DGD conformément à des textes légaux tel que le code des
douanes, accord bilatéral et international etc… la décision de franchise doit être accompagnée
d’une attestation de destination finale.
Les décisions d’Importation temporaire (IT) et d’Admission temporaire (AT) :
Elles sont délivrées également par la DGD, les décisions qui accordent ce régime précise à la
fois les droites à percevoir et les délais de validités (durée de bénéfice du régime)
Les exemplaires d’accompagnement d’IT et d’AT :
Ce sont des documents d’AT ou d’IT qui accompagne les marchandises tout le temps,
bénéficie du régime comme pièce justificative.
- Les autorisations de mise à la consommation :
Il s’agit dérogation au mode d’apurement normaux des régime d’IT ou d’AT (exportation ou
mise en entrepôt). Cette autorisation exceptionnelle de mise à la consommation est délivrée
par DG des douanes qui précise la fiscalité à retenir (droits et taxes plus intérêt). En principe
en ce qui concerne les AT, la valeur a déclaré lors de la mise à la consommation est la valeur
d’entrée en AT, dérogation accorde par la DGD (valeur résiduelle).
- Les exemplaires servant de passavant de retour et d’exportation temporaire :
Il s’agit de la copie de la déclaration exportation temporaire, elle est à joindre à la déclaration

de la réexportation afin de justifier le régime et la fiscalité qui y est attachée lors de la mise à

la consommation des marchandises de retour (taxe uniquement les frais de réparation, pièces
détachées et accessoire).
c. Les documents de commerce extérieur :
Le CD : c’est un document qui atteste qu’une marchandise est originaire d’un pays en
application d’un texte national ou d’une traite internationale (UEMOA-CEDEAO-ACP)
L’attestation de vérification (AV) : dans le code du programme de vérification des

importations intitule par décret N 97-466/PRES/PM/MICM du 30/10/1997 tout importation à
destination du Burkina Faso dont la valeur fob est supérieure à 3 000 000 FCFA est soumise à
une inspection avant l’embarquement de la marchandise par la COTECNA qui délivre une
attestation de vérification qui a cet effet reprend l’espèce tarifaire reconnue par la société, la
valeur de référence reconnu ainsi que la qualité.
• La déclaration préalable d’importation (DPI) : en vue du contrôle des importations et

de l’établissement de la balance commerciale, tout importateur de marchandise dont la valeur
fob est supérieure ou égale à 500 000 FCFA doit se faire délivrer par le service du ministère
du commerce sur la base d’une préforment d’une DPI. Ce document doit être joint à la
déclaration en douane pour qu’elle soit recevable.
• Les autorisation spéciale d’importation et d’exportation : par avis au chargeur, le

ministre du commerce a fixé la liste des produits concernés. Les autorisations délivrées
désignent la nature de la marchandise, la quantité, autorisées à importer ou à exporter,
l’origine, la provenance, le bénéficiaire, la durée de validité du titre.
• Le certificat national de conformité (CNC) : P a été instituer par le décret N 94-

014/PRES/PM/MICM/MFPC du 06/01/1994 pour les produits de grande consommation tels
que le sucre, le lait, les pneus, les insecticides… afin de contrôler la quantité importée.
d. La soumission pour production ultérieure de document
l’arrête 398 dans son article 7 stipule<< en cas d’impossibilité de présenter immédiatement
des factures ou des certificats d’origine (C.O), le service peut à la demande du déclarant
donne suite au opération de dédouanement moyennant la souscription d’une soumission
cautionne garantissant les intérêts du trésor public>> cela signifie qu’il est possible de
produire ultérieurement des documents qui ont trait à la taxation (facture, attestation de
vérification, certificat d’origine…), pour ce qui est des documents du commerce extérieur et
ceux de contrôle de la qualité, la soumission cautionnée pour production ultérieure de
documents est exclu ( CNC, certificat phytosanitaire, certificat national de salubrité) car ce
sont eux qui autorise l’importation et l’on ne peut envisager leur non production dans une
production régulière).
La soumission pour production ultérieure de document permet donc l’accomplissement des

opérations de dédouanement en entendant la fourniture du document exigé. Le déclarant pour
se faire doit remplir l’imprimé en 2 exemplaires avec l’engagement des produits de document
marquant dans un délai donné, de payer les droits et taxes liquidé par le service en cas
d’infraction ainsi que de pénalité. La soumission timbrée et cautionnée doit être approuvée
par le chef de bureau, elle est ensuite enregistrée dans un registre ouvert à cette fin. Un
exemplaire reste annexé au registre tandis que le second est joint à la déclaration. La pièce
comptable de la déclaration est conservée au niveau du vérificateur en attendant l’apurement
de la soumission.
Au moment de la régularisation, le document manquant est transmis au chef de bureau soit

dans un pli recommandé, soit par cahier de transmission. Le vérificateur ayant passé la
déclaration, procède à l’étude de dossier.
1er cas : si le document est conforme, le vérificateur peut faire annotation suivant la
déclaration<<Facture ou C.O N……produit le……...conforme, soumission annulée, date et
signature>>. La déclaration est alors classée après annotation au registre en grise
d’apurement.
2ème cas : si le document produit n’est pas conforme, vérificateur procède à la liquidation
supplémentaire et constate l’infraction qui est sanctionnée comme telle.
3ère cas : si les documents ne sont pas fournis dans les délais prévus, il y a recouvrement des
droits et taxes supplémentaires exigibles sur la base de la valeur indiquée sur la soumission ou
en considérant que l’origine n’est pas justifiée.
Pour ce qui est de la valeur, elle est fonction des éléments d’appréciation détenues par le
service. Le déclarant est passible de pénalité pour l’inexécution des engagements souscrits. En
matière de soumission pour production ultérieure de document, le chef de bureau peut refuser
une soumission s’il constate un abus ou s’il y a un soupçon de fraude.
IV. Les conditions de départ de la déclaration en détail
1. Les conditions de lieu

Le code des douanes dans son article 30 stipule que <<les formalités douanières ne peuvent
être accomplis que dans les bureaux et postes de douanes>>, les dérogations à cette règle
peuvent être accordées à l’arrêté N 2003-1981/ MFB/SD/DGD du 26/05/2003 portant
organisation de l’administration des douanes, définis les bureaux, les postes, les brigades et
annexes des douanes et leur attribution. La décision administrative N 5940/ME/DGD du
20/11/1979 vient en complément définir les différentes compétences offices pour les
déclarations de mise à la consommation etc…Ainsi on distingue les principaux bureaux de
1ères catégories, les bureaux principaux de 2 -ème catégorie, les bureaux secondaires et les
postes de douanes. En plus des disponibilités citées ci-dessus, il existe des cas particuliers
régis par d’autres arrêtés ministériels ou des textes de DGD. Exemple : les hydrocarbures ne
sont pas mis à la consommation que dans les bureaux principaux de Bingo et de Bobo. Les
opérations de mise à la consommation des produits ensuite des régimes suspensifs se fait
uniquement dans les bureaux d’entrée en régime suspensif de ces produits.
2. Les conditions de délai
Le déclarant dispose de vingt jours pour déposer la déclaration (si la déclaration sommaire a
été déposer dès l’arrivée des marchandises) passer ce délai les marchandises sont prises en
dépôts. Si une déclaration n’est pas déposée dans les 72h à la date d’arrivée des marchandises,
le déclarant en charge de la marchandise doit justifier avec le chef de bureau, passer cette date
la marchandise serait frapper d’une amande.
V. Revue de la littérature :
Dubois Christophe 2007. Explique que :
Les déclarations en détail doivent être faites par écrit, elles doivent contenir toutes les
informations nécessaires à l’applications des mesures douanières et pour l’établissement des
statistiques de douane. Le Directeur Général des douanes, avec possibilité de subdélégation
détermine la forme des déclarations, les énonciations qu’elles doivent contenir et les
documents qui doivent y être annexés. Il peut autoriser, dans certains cas le remplacement de
la déclaration écrite par la déclaration verbale.
Lorsque plusieurs articles sont repris sur la même formule de déclaration, chaque article est
considéré comme ayant fait d’une déclaration indépendante. Il est défendu de présenter
comme unité dans les déclarations plusieurs colis fermés réunis de quelque manière que ce
soit.

Les personnes habilitées à déposer les déclarations en détail, lorsqu’elles ne sont pas en
possession des éléments nécessaires pour les établir, peuvent être autoriser à examiner les
marchandises avant la déclaration et à prélever des échantillons. Elles doivent alors présenter
à la douane une déclaration provisoire qui ne peut, en aucun cas, les dispenser de l’obligation
de la déclaration en détail. Toute manipulation susceptible de modifier la présentation des
marchandises ayant fait l’objet d’une déclaration provisoire est interdite.
La forme des déclarations provisoires et les conditions dans lesquelles peuvent avoir lieu
l’examen préalable sont déterminer par décision du Directeur Général des douanes, avec
possibilité de subdélégation. Les déclarations en détail reconnues recevables par les agents de
la douane sont immédiatement enregistrées par eux.
Sont reconnues comme irrecevables les déclarations irrégulières dans la forme ne sont pas qui
ne sont pas accompagnées des documents dont la production est obligatoire. Après leur
enregistrement, les déclarations ne peuvent plus être modifiées, elles deviennent des actes
authentiques liant le déclarant à l’administration des douanes. Néanmoins, le jour même du
dépôt de la déclaration en détail, et avant le commencement de la vérification, les déclarants
peuvent rectifier les erreurs matérielles telles que la discordance entre mention manuscrite et
la partie chiffrée. Cette rectification porte uniquement sur le poids, le nombre, la mesure, la
valeur sur les déclarations en détail à la condition de représenter le nombre de colis revêtus
des mêmes des marques et numéros que ceux précédemment énoncés ainsi que les mêmes
espèces de marchandises.
Jacques Déchaume 1983, explique
Dédouaner une marchandise c’est de la faire sortie des entrepôts de la douane, en acquittant
des droits. Le dédouanement est subordonné par la conduite de la marchandise en douane
avant l’expédition dans le sens Exportation ou d’enlever dans le sens Importation.
Pour dédouaner une marchandise, cinq (5) étapes doivent être suivies :
 la déclaration en détail de la marchandise ;
 l’énonciation et l’enregistrement des déclarations en détail ;
 la vérification de la marchandise ;
 la liquidation et l’acquittement des droits et taxes ;
 l’enlèvement de la marchandise.
Les marchandises, qui entrent sur le territoire douanier, ou qui en sortent sont passibles selon
le cas, des droits d’importation ou des droits d’exportation inscrits au tarif des droits de
douane. Le tarif des droits de douane est fixé par la loi.

CHAPITRE 2 : CADRE INSTITUTIONNEL ET METHODOLOGIQUE
Ce chapitre est consacré à la présentation brève da la société dans laquelle nous avons
effectué notre stage du 23/04/2018 au 30/05/2018 qui est la SOGETRA, mais aussi les
descriptions de la méthodologie d’analyse
I. Présentation de la SOGETRA
Société générale de transit est une société à responsabilité limitée, crée depuis 1992, au capital
social de 10 000 000 FCFA, la SOGETRA est immatriculée au registre du commerce et du
crédit mobilier (RCCM) sous le numéro B2231, NIF : 08 220 1166F et est agrée par la douane
sous le numéro 49.
Le siège de la SOGETRA est au MALI (à BAMAKO), elle est implantée dans 6 pays en
Afrique à savoir :
• agence de DAKAR-SENEGAL,
• agence de Johannesburg-AFRIQUE DU SUD,
• agence de OUAGADOUGOU- BURKINA FASO
• agence de NOCHATT-MAURITANIE
• agence de ABIDJAN-RCI
Agences au MALI :
 agence de sadiola
 agence de Kayes
 agence de Sikasso
 agence de Diboly
 agence de Hérèmakono
 agence de Kourémalé
 agence de l’Aéroport Bamako-Sénou

La SOGETRA est en mesure de répondre à tous besoin de prestation douanières, telle que :
dédouanement, export, transit, admission etc…
La SOGETRA possède plus d’une soixante de remorques, fréquentes sur l’axe Dakar-
Bamako-Siguiri. Elle possède également des porte-chars, des camions pour facilite la
livraison des colis des clients en toutes sécurité sans qu’il n’y ait de perte, vol, avarie etc…
La SOGETRA est ouverte à toute personne physique ou morale ayant d’importer ou

d’exporter, elle assure également toutes les charges de transit, du lieu d’exportation jusqu’à la
destination finale des marchandises ou autre, et vous accorde jusqu’à un délai de 30 jours de
pour le règlement des factures. Elle dispose d’un grand entrepôt sis à l’aéroport de Bamako-
Sénou d’éviter à ses clients de payer des frais de magasinage.
II. Présentation de la SOGETRA Burkina Faso
La SOGETRA Burkina Faso est une succursale de la société mère qui est la SOGETRA
MALI c’est-à-dire que la première de n’a pas de personnalité juridique. Elle est composée de
quatre (4) sections que sont :
 la direction générale
 la direction de transit
 la direction administrative et financière (DAF)
 la comptabilité
1. La Direction Générale
Comme dans toutes les entreprises, c’est la direction générale qui est la fonction
prédominante au sein de la SOGETRA. Elle organise l’entreprise ; elle met en place des sous-
systèmes, méthode et procédure nécessaire pour atteindre les objectifs fixés par la société qui
est la satisfaction de la clientèle et la maximisation des profits.
La direction générale rassemble, gère, anime les forces et les ressources nécessaire à la
réalisation des projets de la société.
• La direction a une mission spécifique : la mission touche l’avenir de l’entreprise : aspects

commerciaux, comptables, gestion du personnel...

• Autres missions de la direction générale :
- décisions de financement, de stratégie commerciale, de politique sociale, de définition du

projet d’entreprise ;
- droit d’exercer au nom de l’entreprise les pouvoirs de direction, de contrôler ses activités, de
déléguer son commandement ;
- coordonne les différentes fonctions de l’entreprise ;
- règle les difficultés et crises que l’entreprise traverse ;
- désigne les principaux responsables de l’entreprise et leurs missions ;
- contrôle les investissements matériels et immatériels de l’entreprise…
A la tête un manager qualifier, la direction générale de la SOGETRA s’applique à définir les

choix stratégiques de l’entreprise.
2. La Direction de Transit :
Composer de 4 bureaux de déclarant en douane, la fonction principale de cette direction est

d’effectuer essentiellement des opérations de transit c’est-à-dire :
Dès l’introduction sur le territoire douanier, les marchandises même sous un régime de transit
sont soumis à la surveillance douanière et peuvent faire l’objet de contrôle de la part des
services douaniers, les marchandises restent sous surveillance jusqu’à ce que soit déterminer
leurs statuts douaniers. Elles doivent être conduites sans délai par le transitaire au bureau des
douanes désigne ou en tout lieu agrée par l’autorité ; c’est là qu’intervient la SOGETRA par
la demande des clients des opérations de dédouanements, d’assurance ou encore
d’entreposage…
C’est un département de deux équipes composer entièrement que des déclarants et passeurs en
douane ; la première équipe est charger de recueillir les intentions d’importation et
d’exportation des clients qui se matérialise par l’envoie d’une lettre de transport aérienne (un
numéro n LTA), un numéro TIF ou un numéro DHL, remplir des formalités douanières a
l’import ou à l’export à des fins de dédouanement. La fonction de la deuxième équipe est de
faire agrée les dernières formalités par l’administration des douanes pour que les
marchandises quittent l’emprise des douanes et/ou soit expédiées.

En résumé, ce sont des commissionnaires agrées en douane ou des auxiliaires des transport
car ils conseillent les clients qui n’ont pas grande connaissance de la logistiques
internationales du choix des incoterms. Leur rôle est d’accomplir pour le compte des
chargeurs un certain nombre d’opérations et de formalités en matière de douane et de
transport. Ils sont des experts en matière de logistique internationale.
3. La Direction Administrative et Financière (DAF)
La direction administrative et financière est un département des plus importants et influent au

sein de la SOGETRA. Elle se charge de tout ce qui se rapport à la gestion de la finance de la
société, en étroite collaboration avec la direction générale, le directeur administratif informe
ce dernier de l’état financier de la société.
La fonction du directeur administratif et financier implique généralement de faire partie, selon

la position hiérarchique d’agir au service de la politique de développement de la société, la
représenter lors des négociations avec les administrations, les banques… l’activité nécessite
de gérer le temps entre les réunions internes et externes et la réalisation du travail personnel
(rapport et projets…), tout en respectant des délais incompressibles. Par sa position
hiérarchique, son degré d’implication et sa polyvalence, la fonction du DAF impose de se
tenir informée sur l’environnement économique et de s’adapter en permanence aux évolutions
de la SOGRETA.
Etant au cœur de la gestion, la direction administrative et financière joue un rôle de

superviseur, de formateur, et de communicateur, en effet outre son rôle en matière de gestion
de la finance et la comptabilité, ce département s’occupe des taches telles que :
• gérer la trésorerie ;
• prévoir le financement des investissements ;
• superviser les relations avec les services fiscaux ;
• assurer une permanence juridique et sociale ;
• participer à l’administration du personnel ;
• participer à la gestion des systèmes d’informations de la SOGETRA.

4. La Comptabilité :
La fonction comptabilité garantit la sincérité et la légalité des opérations comptables, elle
regroupe les métiers qui assurent la production des états financiers, le contrôle des documents,
et la mise en place des procédures. Le périmètre des activités comptables s’étend à la prise en
charge de la paie du personnel, de la trésorerie, aux relances clients et à l’établissement des
contrats.
Comme dans toutes les entreprises, les cadres de la comptabilité sont rattachés au directeur au
directeur administratif et financier et plus rarement au secrétariat général. Il arrive qu’il
travaille directement sous la responsabilité du directeur générale. Le comptable de la
SOGETRA est chargée de collecter, d’analyser et de contrôler tous les flux financiers
(dépenses, recettes, investissements). Il assure l’enregistrement (en valeur) des flux
caractéristiques de l’activité de la SOGETRA qui est le transit (financement et exploitation) et
produire les documents de synthèse traduisant l’activité d’une période (compte de résultats et
la situation de l’entreprise (bilan) selon un dispositif règlementer. Au sein de la SOGETRA,
les taches du comptable sont :
 Produire les états comptables :
Tenir une comptabilité : compatibilité générale, auxiliaire et analytique
Etablir les documents annuels (bilan, compte de résultat, annexe) et liasse fiscale
Réaliser les déclarations fiscales et sociales
 Superviser la comptabilité :
Collecter et consolider les donnes,
Assurer la relation avec les auditeurs,
 Réaliser des taches annexes à la comptabilité :
Suivre la trésorerie,
Assurer la gestion administrative du personnel : contrats de travail, bulletins de paie.
C’est ce secteur (la comptabilité) qui s’occupe de la facturation des clients et il est sous la
juridiction de la direction administration et financière.
Etant donné que la SOGETRA BF est une succursale de la société mère qui est la SOGETRA
Mali, la SOGETRA BF n’a de personnalité juridique donc par conséquent l’augmentation du

personnel ou tous autre recrutement émane de la SOGETRA MALI c’est la raison pour
laquelle la fonction de gestion des ressources humaines est rattachée à la direction générale.
En cas d’augmentation ou de compression du personnel, le directeur soumis la recette à la
société mère, qui doit analyser la recette avant de donner son verdict.
Assistée de ses jeunes dynamiques, elle est à même d’assurer une couverture ouest-Africaine
pour tout trafics import/export en conteneur et/ou en lots en anciens, vers d’importe quelle
destination ou provenance.
La SOGETRA assure également les expéditions d’or, notamment les expéditions d’or de
Kalana, Morila, Sadiola, Loulo, et de Tabakoto.
III. Les principaux clients de la SOGETRA :
La SOGETRA travaille beaucoup avec les grandes sociétés minières savoir.
Tableau N°1 : les sociétés en relation avec la SOGETRA
SOCIETES MINIERES PARTICULIERS ONG

MOOLMAN BROS PPM PNUD
WADS Plan international Unicef
SOCIETES DES MINES
Fondation pour l’enfance AEN
DE KALANA
MORILA Fondation Stromme AFRF
YATELA AC FAIM
SADIOLA AVES
MAXAM-MALI CICR
AEL-MALI GTZ
AEL-GUINNEE ABILAB
FH BERTLING P/C
NESCO MALI
LIQUIDE
J.A DELMAS ATS
SAHEL AVIA-
GLOBAL RUBBER
TION
ANGLOGOLD
PW MINING
SOTELMA
JONMOORE
SPECTREM
SOMISY
EQUILIBRIUM
SANDVIK
HYSPEC
CSE
BME

G45 INTERNATIONAL
(SECURICOR)
Source : réalisé par l’auteur
Méthodologie d’étude
Pour la réalisation de ce travail nous avons dans un premier temps fait la recherche
documentaire sur les différentes thématiques, et activités traitant de ce domaine afin d’avoir
une vue d’ensemble et positionner notre analyse.
Dans un second temps nous avons fait des entretiens et entrevues auprès du personnel de la
société pour avoir le degré d’implication de chacun quant au processus de déclaration de
déclaration en douane.
Puis nous avons compléter notre recherche en exploitant le site internet .

CHAPITRE 3 : ANALYSE DU CIRCUIT DE LA DECLARATION EN DOUANES
Dans ce chapitre nous aborderons l’analyse du circuit de la déclaration en douane en nous
appuyant sur les différents régimes douaniers.
I. Définition
La mise à la consommation est un régime douanier qui implique que le paiement des taxes
nationales (notamment la TVA) a été effectué, que les documents exigibles au regard la
règlementation nationale ont été produit et donc que la marchandise est totalement dégagée de
ses obligations vis à vis de la fiscalité nationale. A partir de ce moment la marchandise peut
être commercialisée sur le territoire.
De nos jours la procédure informatisée est la plus utilisée dans les bureaux et administration
douanières. Le circuit de la déclaration est légèrement différent et celui de celui plus classique
de la procédure manuelle encore en usage dans certains bureaux de douanes. Dans les deux
cas la régularité de l’opérations est garantie ainsi que les intérêts du trésor public même si
jusque-là les fonctions du système SYDONIA et DDU ne couvrent pas la totalité des bureaux
de douane.
II. Lieu et moment du dépôt de la déclaration en détail
1. Lieu de dépôt de la déclaration en détail
L’article 30 du code des douanes dispose « les formalités douanières ne peuvent être
accomplis que dans les bureaux et les postes de douanes sauf dérogation ». La création et le
fonctionnement des bureaux et postes de douanes sont régis par des arrêtes du Ministère des
Finances. Cependant, toutes les formalités ne peuvent être accomplis dans tous les bureaux et
postes de douanes, l’article 5 précise les arrêtes du Ministère des Finance peuvent « limités la
compétence de certains bureaux et postes de douanes et désigner ceux pour lesquels devront
s’effectuer obligatoirement certaines opérations douanières ».
Le dépôt de la déclaration consiste à l’apurement du numéro gros (ou le sommier) par le

numéro d’enregistrement de la déclaration et au visa de la déclaration.
2. Moment de dépôt de la déclaration en détail :
La déclaration en détail doit être déposée dans un bureau de douanes couvert à

l’opération envisagée dans un délai de 30 jours francs après le dépôt de la déclaration
sommaire. S’il n’y a pas de déclaration sommaire, la déclaration en détail ne doit pas être
déposée dès l’arrivée des marchandises pour leur prise en charge ou en dépôt. La déclaration
en détail ne doit pas être déposée avant l’arrivée des marchandises bien que le code des
douanes autorise en cas d’urgence à déposer une déclaration en détail pour permettre aux
déclarants de pourvoir leurs marchandises dès l’arrivée.
Il est toutefois prévu que les déclarations posées par anticipation ne prennent
juridiquement effet avec toutes les conséquences attachées à l’opération et à l’enregistrement
qu’à partir de la date à laquelle est justifiée l’arrivée des marchandises. Cette disposition tend
à éviter les effets les manœuvres spéculatoires tendant à éviter les effets sur les marchandises
non encore expédiées d’un rechaussement des droits et taxes par une mesure nouvelle de
prohibition ou des avantages financiers attachés à certains produits.
3. Les éléments de déclaration en détail
1. Les éléments d’identification personnelle
Il s’agit des informations concernant certaines personnes impliquées dans l’opération.
a. Le déclarant
La déclaration en détail doit comporter le nom et l’adresse du déclarant, il s’agit d’une
personne morale, le signataire doit indiquer son nom et sa qualité. En générale le signataire
signe en vertu d’une procuration, s’il s’agit d’un commissaire, le numéro d’agrément et
répertoire doivent être précisés.
b. Les chargeurs : les importateurs et les exportateurs
Ce sont ceux qui font les transactions commerciales avec l’étranger, ils sont immatriculés par
un numéro unique les identifiant dans les services fiscaux, il s’agit du numéro IFU.
c. Le destinataire réel
C’est réceptionnaire effectif des marchandises soit pour ses propres besoins, soit pour une
vente ultérieure, soit pour stockage. C’est aussi le dernier acheteur connu au moment du dépôt
de la déclaration et avant l’enlèvement de la marchandise.
Par contre si les indications sont fausses, il s’agit d’une fausse déclaration ; en plus
l’infraction a été commise à l’aide de faux documents, il s’agit d’importation sans déclaration.
Dans le cadre du contrôle à posteriori, le service peut s’il dispose de coordonnées

procéder à des recherches dans les écritures sur la valeur, l’espèce, l’origine…. Certains

avantages fiscaux sont accordés en fonction de la qualité du destinataire. Dès lors celui-ci a
pour obligation de conduire les marchandises sur les destinations privilégiées, de les
enregistrer dans sa comptabilités matières et de produire l’appui de la déclaration une
attestation de destination finale. Le service des douanes peut être amené à contrôler
l’effectivité de la destination.
2. Les éléments d’identification matérielle
 La provenance :
C’est le dernier pays d’où la marchandise a été chargée à destination du Burina Faso, cette
notion n’est pas à confondre avec le pays Africain de transit qui est le dernier pays limitrophe
par lequel la marchandise a transité pour être introduite au Burkina Faso.
 L’indentification du mode de transport :
Les différents modes de transport sont représentés par des numéros de code, ainsi nous avons
le chiffre 4 pour toutes marchandise expédiée par voie terrestre (route), le chiffre 3 pour les
marchandises expédiées par voie aérienne (l’air), et le chiffre 2 par voie ferrée (ferroviaire).
Le Burkina Faso est un pays continental et comme tous pays déprouver de mer, les
marchandises ne peuvent être expédiées par voie maritime.
 L’identification du moyen de transport : c’est l’immatriculation du moyen de transport

qui a acheminé la marchandise.
 La déclaration de la marchandise : il s’agit du numéro gros (ou le sommier) et le

numéro de dépôt.
 Le colisage : il concerne le nombre et la nature des colis. Les colis sont également
identifiés par des numéros de code en fonction de leur emballage immédiat.
 Le poids brut et poids net :
Le poids brut est le poids cumulé de la marchandise plus l’emballage à l’exclusion des engins
de transport tels les conteneurs, les bâches etc…
Le poids net est le poids de la marchandise dépouillées de tous ses emballages exceptés ceux
indispensable à la conservation de la marchandise. Le poids s’exprime en kilogramme sans
décimal, il n’est pas fait mention des unités (kilogramme ou gramme).

3. Les éléments de taxation
 La valeur en douane :
La valeur en douane est différente de la valeur de la marchandise et du prix portés sur les
factures fournisseurs. Par valeur en douane on comprend le prix de la marchandise augmenté
de tous les frais occasionnés depuis le point de départ jusqu’à l’entrée du territoire douanier.
La valeur en douane correspond à la valeur CAF frontière. Ce qui signifie qu’en plus du prix
de la marchandise il faut ajouter :
- Le prix d’emballage éventuel ;
- Les montants du préacheminement, de l’acheminement et du poste acheminement ;
- Les frais de manutention de stockage, les frais administratifs et toutes les taxes payées
aux différents intermédiaires.
En somme il faut prendre en compte toutes le dépenses qui ont été faites pour le compte de la
marchandise jusqu’à la frontière de l’Etat de résidence de l’acheteur.
En principe cette valeur est reprise sur la déclaration en douane et sert de base de calcul aux
différents droits et taxes. Cependant il y a des exception ou l’administration des douanes
utilise d’autres base de calcul que de la valeur en douane. C’est le cas par exemple des calculs
basés sur le résultat de la visite en douane. En d’autres termes lorsque les résultats de la visite
aboutissent à des quantités inférieures à celles déclarées, la liquidation des droits et taxes
s’effectue sur la base des quantités reconnues en douane.
La valeur en douane est une notion très importante en matière de déclaration dans la mesure
où l’ensemble des droits et taxes dit ad-valorem c’est-à-dire que la valeur en douane est la
base de calcul des droits et taxes. L’application des règles doit être uniforme, impartiale
équitable et susceptible d’arbitrage.
Selon l’article 22 du code des douanes, la valeur à l’importation est le prix normal
c’est-à-dire réputer pouvoir être fait dans des conditions de pleine concurrence entre un
acheteur et un vendeur indépendant. Le moment à prendre en compte est la d’enregistrement
de la déclaration et les marchandises sont réputées être livrées au lieu d’introduction du
territoire douanier.

Cette définition est issue de la convention sur la valeur signée le 15 décembre 1950 amendée
le 7 juin 1967, applicable depuis le 18 avril 1972. Il s’agit en l’occurrence de rechercher un
prix théorique (réputé normal) qui serait dans des conditions de pleine concurrence. Ainsi par
conditions de pleine concurrence, on vise les conditions ou règne la loi de l’offre et de la
demande et où :
 Le paiement du prix de la marchandise constitue la seule prestation de l’acheteur.

Ainsi chaque fois qu’une partie de vente ultérieure d’une marchandise peut revenir au
vendeur, cette condition n’est pas remplie. Il s’agit généralement des cas où l’acheteur
accepte de prendre en charge des frais qui en situation de pleine concurrence
reviendront au vendeur,
 Le prix convenu ne doit pas être influencé par des relations commerciales financières
ou autres.
4. Les différentes étapes de la déclaration en douane
1. Le stockage
Il consiste à stocker localement la déclaration pour l’obtention de l’image et de la quotité des

droits et taxes de la déclaration pour pouvoir effectuer le prépaiement.
2. Enregistrement de la déclaration en détail
Elle consiste à :
 L’attribution d’un numéro d’enregistrement et de la date qui sert de repère pour

l’application du taux de changes et des textes en vigueurs.
 Au retrait de la déclaration en détail, signée et cachetée.
3. La recevabilité pour l’étude de la forme
Elle est faite par le chef de visite (chef de bureau adjoint), elle porte sur la technique de
montage de la déclaration en détail et le contrôle des documents joint en rapport avec la
nature et la valeur de la marchandise :
Contrôle l’identité du signataire ainsi que la date du jour,
Contrôle de la DPI, la COTECNA, du CO, de CNC…

4. La vérification
Elle consiste à :
 L’étude du fond de la déclaration pourtant sur les éléments qui interviennent dans la
détermination des droits et taxes (valeur en douane, espèce tarifaire, l’origine et la
quantité),
 La visite effective de la marchandise,
 La liquidation du dossier suite aux résultats de la vérification et l’émission du bulletin

de liquidation fixant les montants des droits et taxes payable et le dépouillement de la
déclaration
 La transmission de la pièce comptable et bon à enlever à la révision.
La révision : (chef de bureau ou son adjoint)
Le chef de bureau avec quelques fois nécessite d’une contre visite de la marchandise, il
transmet ensuite la pièce comptable à la caisse et le bon à enlever à la brigade commerciale.
3. La caisse : (agent des douane)
La caisse procède à l’encaissement du prépaiement et remet une quittance de paiement émis

par l’administration des douanes.
4. La brigade commerciale (BE)

Présenter la quittance de paiement au chef de la brigade commerciale en change des bons à
enlèves, qui désigne un agent pour s’occuper de l’enlèvement lorsqu’il s’agit d’un
déchargement en ville.
5. Les circuits de la déclaration en douane
En douane, il y a cinq (5) types de circuits :
 Le circuit vert ou BAE automatique ;
 Le circuit bleu ;
 Le circuit jaune ;
 Le circuit rouge ;

 Le circuit scanner.
1. Le circuit vert ou BAE automatique :
Après la levée de la déclaration en circuit vert (BAE), le transitaire dispose immédiatement de

ses marchandises sur présentation d’une copie de la déclaration, du Bordereau de Suivi de
cargaison et de la liste de colisage.
NB : la déclaration devra être transmise aux enquêtes douanières avant sept (7) jours
calendaires dès édition.
2. Le circuit jaune
Sont éligibles au circuit jaune, les déclarations de mise à la consommation directe dont la
recevabilité ou l’enlèvement des marchandises qu’elles couvrent, est subordonné à la
présentation, aux services des douanes, d’une autorisation préalable (autorisation
d’importation, certificat de salubrité, certificat de phytosanitaire, certificat d’analyse ou de
conformité, etc…)
3. Le circuit rouge
Le circuit rouge est composé des étapes suivantes :
• Transmission des déclarations de la recevabilité au service du chef de visite
• Remise des déclarations aux inspecteurs de visite côtés qui désignent eux-mêmes les
préposes visiteurs. En cas d’absence d’un inspecteur de visite côté, le chef visite procède à
une nouvelle cotation
• Rédaction du certificat de visite immédiatement après vérification ou visite à domicile

des marchandises déclarées et délivrance du bon à enlever.
• La procédure de vérification des déclarations en circuit rouge doit donner lieu à la

délivrance du bon à enlever dans les 48 heures après édition des déclarations.
4. Le circuit scanner
Les déclarations en circuit scanner ont la même la procédure que celle en circuit rouge. Le
contrôle de recevabilité est assuré par le bureau scanner.

Remarque : les déclarations en circuit bleu et vert en principe ne passent pas à la révision, ès
la liquidation le vérificateur se charge de transmettre directement la pièce comptable à la
caisse pour permettre au déclarant d’effectuer le paiement de la déclaration et le bon à enlever
au chef de la brigade commerciale.
En vue d’une organisation harmonieuse, l’administration des douanes impose à tout

commissionnaire agrée en douane l’utilisation des chemises cartonnés de couleur
correspondant au régime, ainsi nous avons :
 Les chemises de couleur blanche pour les importations : IM4
 Les chemises de couleur jaune pour les exportations : EX1, EX2, EX3, EX 8
 Les chemises de couleur orange (importation) : IM5, IM7
 Les chemises de couleur verte : le transit.
2. Le circuit bleu
Les déclarations en circuits bleu concernent exclusivement les marchandises à la
consommation directe, des chapitres 01 à 23, 30 à 93.
Ces déclarations sont soumises en douane à un contrôle à l’issue duquel elles sont autorisées à
la livraison chez l’importateur. Les bons à enlever après présentation des autorisations
d’importation et des divers phytosanitaires, d’analyse ou de conformité.
Les visites physiques sont faites dans les cas réquisitions autorisés pour motif santé ou de
sécurité publique.
III. Critiques :
L'Administration des douanes étant l'une des institutions du Burkina Faso qui joue un rôle
essentiel dans la bonne gestion des affaires publiques tel que la collecte des ressources
fiscales, la protection de la sécurité nationale et l'espace économique, la facilitation du
commerce, en effet principale régulateur de l'économie nationale. Considérant que ces tâches
acquittées par l'Administration des Douanes sont d'une importance vitale pour le
développement économique du pays, il s'avère important de soulever le voile sur certaines
anomalies qui peuvent se présenter comme obstacle inutile en limitant considérablement sa
capacité de remplir efficacement sa mission.

L'occasion m'a été offerte de constater des insuffisances des moyens mis à la disposition du
bureau de l’aéroport de Ouagadougou à savoir :
 Manque de magasins pour la réception des marchandises ;
 Vétusté des installations électriques ;
 Insuffisance en armement (munitions) ;
 Manque d'électricité dans le parc automobile pour la sécurité des marchan-

dises ;
 Manque d'espace pour la fouille et la visite corporelle des voyageurs ;
 Manque de moyen de communication au bureau (Radio RACCAL) et au cours

des missions tel que les téléphones satellitaires ;
 Insuffisance de l'effectif du personnel ;
IV. Suggestions :
En effet, les efforts entrepris par la Direction Générale des Douanes pour contrer le fléau
qu'est la contrebande deviennent hypothétiques, si des mesures diligentes ne sont pas prises.
Pour se faire, la satisfaction toujours restante de certains besoins du bureau devient

déterminante.
Il s'agit de :
- Construire un magasin pour réceptionner les marchandises
- Aménager le site informatique en vue de protéger les installations existantes
- Reprendre les installations électriques externes
- Fournir les moyens de communications et munitions
- Augmenter l'effectif du bureau.

CONCLUSION
Il ressort au terme notre analyse que la déclaration en détail est l’acte juridique par lequel une
personne physique ou morale (déclarant) :
 Assigne un régime douanier à la marchandise
 Prend des engagements, d’accomplir des obligations découlant du régime sollicité.
 Fournir toutes les infos permettant d’accomplir l’application des mesures dont le
service des douanes assure l’exécution
La déclaration en détail est obligatoire, toutes les marchandises importées ou exportées

doivent faire l’objet d’une déclaration en détail leur assignant un régime douanier,
l’exemption des droits et taxes à l’entrée soit à la sortie, ne dispense pas de l’obligation de
déclaration en détail.
La déclaration en détail doit être déposée dans un bureau des douanes ouvert à l’opération
douanière envisagée.
A l’importation, elle ne peut être présentée avant l’arrivée des marchandises au bureau ni
avant le dépôt d’entrée du moyen de transport utilisé (au Burkina Faso c’est l’avion, les longs
véhicules et le train qui sont utilisés pour le transport internationale des marchandises) ; elle
doit être déposée dans un délai maximum de quinze jours francs après l’arrivée des
marchandises au bureau (non compris les dimanches et les jours fériés) et pendant les heures
d’ouverture de bureau.
A l’exportation, elle doit être déposée dès l’arrivée des marchandises au bureau ou, si les
marchandises sont arrivées avant l’ouverture du bureau, dès cette ouverture.
Les marchandises importées ou exportées doivent être déclarées en détail par leurs
propriétaires, expéditeurs ou destinataires réels ou par les personnes physique ou morale ayant
obtenu l’agrément de commissionnaire en douane ou l’autorisation de dédouaner dans les
conditions prévues par l’articles 69 du code des douanes dont voici les teneurs :
Art.69. (LF 99-032 du 03-02-2000) nul ne peut accomplir pour autrui les formalités de
douane concernant la déclaration en détail des marchandises s’il n’a été agréé comme
commissionnaire en douane et sauf autorisation spéciale prévue par l’article 30 l’arrêté n°588
du 17 mars 1961, sous peine de tomber sous le coup des dispositions de l’article 278 du code
des douanes.

Bibliographie
Dubois Christophe (2007). Processus de dédouanement, édition : Paris Etai pages 83

Déchaume Jacques. (1983). Gestion des procédures douanières, édition : le génie des
glacierspages 61
Procédure de dédouanement des marchandises de la Douane de Ouagadougou
Manuel de procédure de transit de la SOGETRA
www.memoireonline.com
www.douanesdumonde.com
https://www.memoireonline.com/a/cart/show consulté le 24 juillet 2018 à 17h 14
https://www.memoireonline.com//08/09/20504/m le dédouanement, consulté le 16 novembre

2018 à 21h 55
Sékou Yattasaye ESGIC – DUT 2010 Procédure de dédouanement des marchandises à

l’import : cas de kourémalé.
Makram Zouari Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Sfax 2008 l’appréciation
des risques liées à une opération d’importation et rôle de l’expert-comptable.
Présenté par Djimdé Abdourhamane Page VIII

Annexes
Présenté par Djimdé Abdourhamane Page IX

Annexe 1 : Déclaration en détail
Présenté par Djimdé Abdourhamane Page X

Annexe 2 : Bon à enlevé
Présenté par Djimdé Abdourhamane Page XI

Table des matières
AVERTISSEMENT .......................................................................................III
Dédicace : ........................................................................................................ IV
Remerciement .................................................................................................. V
Résumé ............................................................................................................ VI
Abstract ........................................................................................................ VII
Avant-Propos ............................................................................................... VIII
Listes des Abréviations .................................................................................. IX
INTRODUCTION GENERALE ..................................................................... 1
Chapitre 1 : CADRE THEORIQUE ............................................................... 4
I.Définition des concepts ...................................................................................................4
II.L’établissement de la déclaration .................................................................................5
1.Les commissionnaires agréés en douanes ..................................................................5
2.L’agrément .................................................................................................................5
3.Les obligations de commissionnaires agréés en douanes (CAD) ...............................6
4.Représentation (procuration) .....................................................................................6
5.Rôle et responsabilité des commissionnaires agrées en douanes ..............................6
a)Les propriétaires des marchandises : ................................................................................7
b)Les services publics et assimiles .........................................................................................7
III.Les caractéristiques de la déclaration en douanes .....................................................8
1.Les caractères obligatoires de la déclaration en détail ..............................................9
2.Le caractère règlementaire.........................................................................................9
3.Le caractère authentique et irrévocable de la déclaration en détail .........................9
4.Les documents à joindre ........................................................................................... 10
a.Les documents commerciaux ........................................................................................... 11
b.Les documents douaniers ................................................................................................. 12
c.Les documents de commerce extérieur : .......................................................................... 13
d.La soumission pour production ultérieure de document ................................................ 13
IV.Les conditions de départ de la déclaration en détail................................................. 14
1.Les conditions de lieu................................................................................................ 14
2.Les conditions de délai .............................................................................................. 15
V.Revue de la littérature : .............................................................................................. 15
CHAPITRE 2 : CADRE INSTITUTIONNEL ET METHODOLOGIQUE 18
I.Présentation de la SOGETRA ...................................................................................... 18
Présenté par Djimdé Abdourhamane Page XII

II.Présentation de la SOGETRA Burkina Faso ............................................................. 19
1.La Direction Générale .............................................................................................. 19
3.La Direction de Transit : .......................................................................................... 20
4.La Direction Administrative et Financière (DAF)................................................... 21
5.La Comptabilité : ...................................................................................................... 21
III.Les principaux clients de la SOGETRA : ................................................................. 23
CHAPITRE 3 : ANALYSE DU CIRCUIT DE LA DECLARATION EN
DOUANES ...................................................................................................... 25
I.Définition ...................................................................................................................... 25
II.Lieu et moment du dépôt de la déclaration en détail ................................................. 25
1.Lieu de dépôt de la déclaration en détail ................................................................. 25
2.Moment de dépôt de la déclaration en détail : ......................................................... 25
3.Les éléments de déclaration en détail....................................................................... 26
1.Les éléments d’identification personnelle ........................................................................ 26
a.Le déclarant .................................................................................................................. 26
b.Les chargeurs : les importateurs et les exportateurs ................................................... 26
c.Le destinataire réel ....................................................................................................... 26
2.Les éléments d’identification matérielle .......................................................................... 27
3.Les éléments de taxation ................................................................................................... 27
4.Les différentes étapes de la déclaration en douane .......................................................... 29
1.Le stockage .................................................................................................................... 29
2.Enregistrement de la déclaration en détail .................................................................. 29
3.La recevabilité pour l’étude de la forme ...................................................................... 29
5.La vérification ............................................................................................................... 29
La révision : (chef de bureau ou son adjoint) ................................................................. 30
6.La caisse : (agent des douane) ...................................................................................... 30
7.La brigade commerciale (BE)....................................................................................... 30
8.Les circuits de la déclaration en douane ...................................................................... 30
1.Le circuit vert ou BAE automatique : ...................................................................... 30
3.Le circuit jaune ......................................................................................................... 31
4.Le circuit rouge ......................................................................................................... 31
5.Le circuit scanner...................................................................................................... 31
2.Le circuit bleu ........................................................................................................... 32
III.Critiques : .................................................................................................................. 32
IV.Suggestions :............................................................................................................... 33
CONCLUSION............................................................................................... 34
Bibliographie ............................................................................................... VIII
Présenté par Djimdé Abdourhamane Page XIII
Annexe 1 : Déclaration en détail .................................................................... IX
Annexe 2 : Bon à enlevé .................................................................................. X
Table des matières .......................................................................................... XI
Présenté par Djimdé Abdourhamane Page XIV

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RAPPORT DE STAGE DE FIN DE CYCLE PRESENTE COMME EXIGENCE

Présenté par : DJIMDE Abdourhamane

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Présenté par Djimdé Abdourhamane Page III

Je dédie ce travail à ma famille.

Présenté par Djimdé Abdourhamane Page IV

Ce travail est le fruit de plusieurs collaborations dans sa réalisation. De ce fait nos

La famille Guissou pour son soutien indéfectible.

M. TOUGMA Ayoub, M. OUATTARA Ousmane, M. Maguide et tout le du personnel de la

Tous les camarades de classe promotion 2017-2018

Présenté par Djimdé Abdourhamane Page V

Mots clés : déclaration en détail, marchandises douane.

Présenté par Djimdé Abdourhamane Page VI

Key Items : accounting in detail, customs goods.

Présenté par Djimdé Abdourhamane Page VII

C’est dans un contexte socio-économique et d’accroissement des besoins de formation en

L’Université Aube Nouvelle est structurée en trois (3) départements notamment :

 De l’école doctorale (American langage center, laboratoire de langue, une académie et

 Des instituts qui regroupent l’instituts de Technologie et de Recherche Industrielle en

 Et des UFR (langue, lettre, sciences humains et sociales, sciences économiques et de

Présenté par Djimdé Abdourhamane Page VIII

BAE : Bon à Enlever

CAD : Commissionnaire Agrée en Douanes

CEDEAO : Communauté Economique et Douanière des Etats de L’Afrique de L’ouest

CNC : Certificat National de Conformité

DDU : Delivered Duty Unpaid

DG : Direction des Douanes

DGD : Direction Générale des Douanes

DPI : Déclaration Préalable D’Importation

FOB : Free On Board

IFU : Identifiant Financier Unique

LTA : Lettre de Transport Aérienne

RCCM : Registre de Commerce et eu Crédit Mobilier

UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africain

Présenté par Djimdé Abdourhamane Page IX

Les formalités de dédouanement :

Le contrôle et la vérification de la déclaration en détail :

 L’enregistrement de la déclaration se fait automatiquement par le système

La vérification englobe l’ensemble des mesures légales et règlementaires prises par

• La déclaration est correctement établie,

• Les documents justificatifs sont réguliers,

La liquidation et l’acquittement des droit et taxes :

L’enregistrement de la déclaration a pour effet juridique de lier le déclarant a l’administration

Présenté par Djimdé Abdourhamane Page 1

En cas d’abaissement du taux des droits et taxes, le déclarant peut bénéficier du

La déclaration en détails est-elle nécessaire pour le dédouanement des marchandises

Que représente la déclaration en douane pour les marchandises importées ou exportées ?

Les objectifs spécifiques de ce travail, il s’agit de :

- expliquer le mécanisme d’élaboration de la déclaration en détail,

- appréhender l’incidence de la déclaration en détail dans le processus de dédouanement

H 1 : la déclaration en détails est un outil efficace de dédouanement.

H 2 : la déclaration en détail favorise la traçabilité de dédouanement.

Présenté par Djimdé Abdourhamane Page 2

La déclaration en détail est un acte juridique par le quel :

 Assigne un régime douanier à la marchandise

 Prend des engagements, d’accomplir des obligations découlant du régime sollicité.

Présenté par Djimdé Abdourhamane Page 4

La déclaration obéit à certaines règles fondamentales :

II. L’établissement de la déclaration

1. Les commissionnaires agréés en douanes

 si la modification du statut du titulaire est incompatible avec le métier de déclarant ;

Présenté par Djimdé Abdourhamane Page 5