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1 Droit pénal
1.1 Une première approche
Le droit pénal n’a pas de définition stricte. Cependant, nous pouvons étudier
ses objectifs ainsi que ses composantes essentielles. Le droit pénal est caractérisé
par la peine, celle-ci peut seulement être prononcé par un juge.
Une définition descriptive peut être donnée par : Le droit pénal correspond
à un ensemble de règles juridiques définissant les infractions et les peines qui
y sont applicables. Celles-ci déterminant aussi les conditions d’application et
d’exécution.
Nous pouvons mieux cerner le droit pénal via divers exemples :
Par exemple, un accident de travail à cause d’un manque de vigilance/prévoyance
de l’ingénieur assigné à cette tâche. Celui-ci aura commis une faute pénale et
c’est sa responsabilité pénale qui sera donc engagée.
Le droit pénal est dur. Certaines fautes pénales sont à l’origine dénuées de toute
intention, cependant le degré d’intention ne dénature en aucun cas la respons-
abilité pénale du coupable, seulement l’application de la peine !
En réalité, il y a de nombreuses commissions d’infractions dans la vie de tous
les jours. Par exemple, accéder à un réseau internet externe sans l’accord du
propriétaire constitue un piratage informatique externe.
Une commission d’infraction n’aboutit pas toujours à une poursuite judiciaire.
En Belgique, nous appliquons le principe d’opportunités de poursuite ( une in-
fraction peut être classée sans suite par le parquet). Le parquet effectue des
choix quant aux infractions qui seront l’objet de poursuite judiciaires (notam-
ment sur la ”gravité” des conséquences de l’infraction).
Une infraction ne veut pas dire mauvaise intention et un seul acte peut entraı̂ner
plusieurs infractions !
1
Exemple 4, il s’agit dans ce cas, de coups et blessures involontaires. Si un décès
avait lieu, il s’agirait même d’un homicide involontaire.
Les exemples suivants concernaient les objets connectés ainsi que les voitures
autonomes. Dans le cas d’un accident avec une voiture autonome, sur qui peut
on rejeter la faute ?
Il y a beaucoup de questions sur ces sujets, en tout cas, il semblerait que dans
le cas des accidents avec les voitures autonomes, cela serait une infraction pour
coups et blessures involontaires avec comme responsable, le présumé conducteur
du véhicule.
• Prévenir :
C’est l’objectif principal du droit pénal, on veut envoyer un message/
prévenir l’infraction ! Attention au risque d’inflation pénale : En théorie,
le droit pénal est marqué par le principe de non-interprétation de la loi par
les juges, tant les révolutionnaires avaient gardé de mauvais souvenirs de
l’arbitraire des magistrats de l’Ancien Régime. Cette logique d’une justice
appliquant mécaniquement les décisions du législateur n’est pourtant pas
toujours appliquée ainsi.
• Punitif :
C’est ce qui le distingue des autres droits.
• Réparer :
il s’agit d’un objectif clé du droit pénal, la réparation des dommages à
l’encontre de la société. ( cette composante est aussi présente en droit
privé, par exemple pour des habitations. )
Le droit pénal est définit par un ensemble de règles juridiques qui définissent
les infractions et peines applicables ainsi que leur conditions d’application et
d’exécution.
Le droit pénal est un droit public (défend l’intérêt général). Il protège la société
contre les malfaiteurs. Il y a donc une relation verticale entre les deux acteurs
du droit public : le rapport entre la société et l’individu.
Ainsi, le droit pénal est contraignant dans le sens où il est d’application peut
importe les souhaits de la victime car on protège la société pas les individus. On
peut donc pas se soustraire à sa responsabilité pénale par la biais d’un contrat
(non-négociable, le juge peut par contre appliquer un contrat de travail à la
place d’une peine).
Notons que les transactions pénales portent sur les conséquences de l’infraction
par sur l’application.
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1.4 Sources du droit pénal
1. Sources nationales
• Code pénal
basé sur le codé pénal français(1867, Napoléon ) composé de deux
livres : partie générale (Live I) , partie spéciale (Livre II). Depuis, il
a été modifié à de nombreuses reprises. Il y a d’ailleurs une réforme
essayant de le nettoyer.
1. Autonomie fonctionnelle
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• Normes propres (Ex: refus de porter secours).
• Poids stigmatisant.
La violation d’une loi pénale est perçue d’une certaine manière par
la société.
2. Autonomie Conceptuelle
Un terme utilisé en droit pénal a sa propre définition, son propre contexte
qui diffèrent des autres droit. En général, les termes du droit pénal sont
plus abstraits et flous.
Un exemple donné est le mot ”arme” : Dans le droit pénal, il s’agit de tout
objet tranchant, instrument pouvant être utilisé pour blesser quelqu’un.
C’est un principe fondamental du droit pénal qui est lié à l’état de droit
et à la démocratie. C’est une base légale dans beaucoup de textes.
3. Lois belges
4. Arrêtés Royaux
5. Arrêtés ministériels
Pas d’infraction sans disposition légale. Pas de peine sans disposition légale traduisant
le rôle préventif du droit pénal.
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Les exigences : Lex
• Scripta
Loi écrite et matérielle(règle de portée générale et formelle(adpotée par le
législateur)).
• Certa
claire,précise et prévisible (au plus tard, le jour de l’infraction).
• Praevia
Loi qui existe avant l’infraction.
• Stricta
ce qui est litmité/prévue par la loi.
Influence d’autres facteurs ?
• Jurisprudence
La jurisprudence désigne l’ensemble des décisions de justice relatives à
une question juridique donnée1. Il s’agit donc de décisions précédemment
rendues, qui illustrent la manière dont un problème juridique a été résolue.
Dans le droit pénal, il n’y a pas la règle du précédent mais en pratique la
jurisprudence a une très grande influence.
• Doctrine
Publications juridique par des juristes. Cela constitue parfois une référence
sans aller plus loin.
Lex certa Lex certa : Une loi claire ne doit pas être interprétée.
Problème : Loi claire ?
Si mais application à géométrie variable et peut être complétée par la jurispru-
dence (loi évolutive)(pas une extension du champ d’application de la loi).
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• Délit
Infraction punie par une peine correctionnelle, selon la loi.
• Contravention
Infraction punie par une peine de police, selon la loi.
• Peine criminelle
détention ou réclusion (crime politique).
• Peine correctionnelle
• Peine de police
On peut donc remarquer que les peines de privation sont la réclusion criminelle
( en matière criminelle ) et l’emprisonnement ( en matière correctionnelle ) ;
Avant, les prisons étaient distinctes.
En Belgique, mécanisme de décimes additionnels pour tenir compte de l’inflation
dans l’application de la peine.
La nature d’une peine peut changer en cours de route grâce à une requalifica-
tion(toute autre ou circonstance aggravante) ou grâce à une dénaturation(Correctionalismation,
Contraventionnalisation, circonstance atténuantes). La nature définitive est ren-
due lors du jugement définitif.
4 éléments constitutifs
1. Comportement infractionnel
Élément matériel (ce qu’on connstate) et moral (état d’esprit) (Intention
frauduleuse ?).
C’est le comportement punissable tel que décrit par la loi pénale.
Ce premier point entraı̂ne les 3 autres.
2. Caractère illicite
Contre-indication : Cause de justification (légitime défense, état de
nécessité)
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3. Imputabilité psychique
Contre-indication : Cause de non-culpabilité / imputabilité ( mineur,
troubles du discernement)
4. caractère punissable ou besoin d’imposer une sanction
Contre-indication : Cause d’excuse absolutoire( dénonciation de sa pro-
pre infraction)
Contre-indication : moyens de défense, comment échapper ) sa respons-
abilité penale ?
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2 Module contrat
2.1 Chapitre 1 : la conclusion du contrat
1. A : Comment le contrat se forme-t-il ?
2. B : Les négociations précontractuelles
3. C : La rencontre de l’offre et de l’acceptation
D’après l’article 5.4, celui-ci stipule qu’un contrat, ou convention s’agit d’un
accord entre deux ou plusieurs partis ayant comme intention de faire naı̂tre des
effets de droit.
Arrive l’article 5.20 expliquant qu’une acceptation ne peut pas être déduite du silence sauf si il en résulte au
Nous faisons donc face à deux notions importantes :
Le simple silence et le silence circonstancié
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1. La conduite des pourparlers : tous les coups sont-ils permis ?
2. Où s’arrête la liberté de rompre les négociations ?
D’après l’article 5.15, liberté de négocier ,les parties sont libres d’entamer,
mener et rompre des négociations précontractuelles. Elles agissent à cet égard
conformément aux exigences de la bonne foi.
De plus, d’après l’article 5.16, Devoirs d’informations, les parties se four-
nissent pendant les négociations précontractuelles les informations que la loi,
la bonne foi et les usages leur imposent de donner, eu égard à la qualité des
parties, à leurs attentes raisonnables et à l’objet du contrat.
Notons que les deux parties engagent leur responsabilité précontractuelle
lors de la phase de négociation.
L’exemple donné est l’exemple d’une personne tenant une épicerie fonction-
nant très bien car elle était située à proximité d’un hôpital. Cependant, vu que
l’hôpital allait déménager, le propriétaire décida de revendre son épicerie, à un
prix très élevé, et sans mentionner que l’hôpital allait déménager.
On remarque donc qu’il y a un manque d’information venant de la part du
vendeur.
De plus, d’après l’article 1382, disant que toute personne causant des dommages
à autrui doit les réparer, s’appliquerait dans l’exemple ; en effet, l’acheteur de
l’épicerie pourrait être remboursé car le vendeur n’a pas fait preuve de bonne
foi !
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Cependant, cette information n’a pas été renseignée à l’entreprise et la multi-
nationale a donc fait preuve de mauvaise foi.
L’entreprise se réserve donc le droit de demander à la multinationale de rem-
bourser les frais de développement du produit.
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2.4 C : La rencontre de l’offre et de l’acceptation :
D’après l’article 5.18 ; Le contrat est formé par l’acceptation d’une offre.
Une offre est une proposition de conclure un contrat contenant les éléments es-
sentiel et substantifs du contrat visé, suffisamment précise et ferme (impliquant
le volonté de l’offrant d’être lié si consentement).
Notons la différence entre une offre et une simple proposition. Celle-ci n’a pas la
volonté d’être liée si consentement. En pratique, on retrouve des simples propo-
sitions sous réserve d’acceptation/confirmation de l’offrant (pas encore engagé
par la volonté de contracter).
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D’après l’article 5.144 ; Lorsqu’une partie empêche par sa faute la réalisation
de la condition, l’autre partie peut la tenir pour réalisée.
Dès lors, prenons par exemple le cas d’un contrat pour acheter un bien immo-
bilier, si celui-ci dépend de si l’acheteur va avoir un prêt immobilier ou non,
l’acheteur est obligé de faire ”tout ce qui est e son pouvoir” pour l’obtenir.
Pas de mauvaise foi, donc par exemple, si il changeait d’avis, il ne peut pas
mentir dans le but de but de ne pas obtenir de prêt.
Exceptions
• On ne peut déroger à l’ordre public ni aux règles impératives.
• Est d’ordre public la règle de droit qui touche aux intérêts essentiels de
l’Etat ou de la collectivité, ou qui fixe, dans le droit privé, les bases ju-
ridiques sur lesquelles repose la société, telles que l’ordre économique,
moral, social ou environnemental.
• Est impérative la règle de droit édictée pour la protection d’une partie
réputée plus faible par la loi.
3. C : Pluralité de débiteurs
4. D : Caution
5. E : Sûretés réelles
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2.8 A : Les droits du créancier victime d’une inexécution
Notion principale : Creancier −→ Debiteur
D’après l’article 5.1 ; la notion d’obligation dit que le créancier est en droit
d’exiger, si nécessaire en justice, d’un débiteur l’exécution d’une prestation.
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2.9.1 Que se passe-t-il si le patrimoine du débiteur est insuffisant et
qu’il y a plusieurs créanciers ?
Repartition au marc franc (en proportion de leurs créances)
Un exemple explique parfaitement la situation : l’actif a distribuer entre les
créanciers est de 350, on imagine que le premier créancier est créancier pour
400, le deuxième pour 200, le 3e pour 100.
L’ensemble des dettes vaut 700.
A/P = 350/700 = 1/2
donc 1er : 200
2e : 100
3e : 50
2.11 D : Caution
2.11.1 L’engagement de caution est-il anodin ?
Celui qui se rend caution d’une obligation se soumet envers le créancier à satis-
faire à cette obligation, si le débiteur ”principal” n’y satisfait pas.
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2.12 E : Sûretés réelles
Les sûretés réelles, au sens du présent Livre, sont les privilèges spéciaux, le gage,
l‘hypothèque et le droit de rétention.
De plus, d’après l’article 41 LH ; L’hypothèque est un droit réel sur les immeubles
affectés à l’acquittement d’une obligation. . Elle est, de sa nature, indivisible
et subsiste en entier sur tous les immeubles affectés, sur chacun et sur chaque
portion de ces immeubles.
Cette dernière notion est importante, dans le cas d’un débiteur et plusieurs
créanciers, il y a une notion de priorité envers le créancier ayant exigé d’avoir
une hypothèque.
En effet, il se verra prioritaire (payé par préférence par rapport aux autres
créanciers). Une fois le montant dû, le reste de l’hypothèque se verra redistribuée
entre les autres créanciers.
2.12.2 Une sûreté réelle, une hypothèque par exemple, peut-elle être
consentie par une autre personne que le débiteur de la dette
garantie?
oui
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Droit de créance : dit aussi droit personnel, se définit comme la faculté
pour le créancier d’exiger de son débiter l’exécution d’une obligation. Nombre
illimité de droits de créance.
Remarquons que les droit de créance ne sont pas forcément en relation avec
l’argent.
L’avantage des droits réels est le droit de préférence, antériorité et droit de suite.
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Pourquoi va-t-on chez le notaire ?
parce qu’il faut enregistrer dans le registre foncier, son patrimoine afin d’informer
les tiers. Ainsi, l’administration générale de la documentation patrimoniale per-
met d’informer les tiers sur le patrimoine mobilier et immobilier des personnes
physiques et morales.
De plus, il n’est possible de publier dans le registre que par l’intermédiaire d’un
acte notarié (car elle constitue une preuve fiable).
3.3.2 La copropriété
La copropriété est un droit de propriété sur une même chose, mais divisé entre
plusieurs personnes, qui sont donc titulaires d’un droit de même nature sur un
même bien. Les droits de propriétés sont réparties en quote-parts mathématique
abstraites.
En copropriété, nous n’avons donc pas une fraction définie (ex: certaines pièces
d’un immeuble).
• copropriété volontaire
Achat en commun, recevoir une donation à deux.
• copropriété forcée
Le partage ne peut être imposé unilatéralement car les biens communs (les
parties communes) sont mis au service de plusieurs propriétés appartenant
à différentes personnes.
Exemple : Dans une copropriété forcée d’immeubles. Chaque lot est con-
stitué d’une propriété personnelle et d’une quote-part (intervenant lors de
l’association des copropriétaires) sur les parties communes. Celle-ci est
indissoluble (d’où la notion de forcée) à la partie privé.
Dans ce cas, une personne morale est représentée par l’association des co-
propriétaires (personne juridique).
Association des copropriétaires :
– Syndic. (Organe souverain)
– Assemblée générale
– conseil de copropriété (au moins 2O lots).
– commissaire aux comptes.
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3.3.3 Les servitudes
Les servitudes sont des charges grevant un fonds au profit d’un autre fonds,
profit indirect pour les personnes mais en rapport direct avec l’usage et l’exploitation
d’un fonds.
La servitude naı̂t d’un accord de volonté (principe de consensualisme), mais un
acté notarié est nécessaire pour la répertorier/enregistrer dans l’AGDP.
Naissance de servitude :
1. Servitude du fait de l’homme.
(Principe de consensualisme)
2. Servitude légale
Qui en cas de revente du fonds ?
S’il n’existe pas de publicité immobilière d’un fond servant qui va être vendu
et que le nouveau propriétaire de ce terrain et de bonne foie. Alors celui-ci est
inopposable.
D’où l’importance de la publicité immobilière (acte notarié, Administration
générale de la documentation patrimoniale) .
3.3.4 L’usufruit
L’usufruitier a l’usus et fructus, seul l’abusus (avec des restriciton) demeurant
au nu-propriétaire.
C’est une forme démembrée de la propriété , fréquente en raison des droits de
succession reconnus au conjoint survivant.
L’usufruiter peut faire louer le bien, il n’est pas obligé d’occuper personnelle-
ment le bien.
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3.3.5 Droit d’emphytéose
L’emphytéose a le plein usage et la pleine jouissance d’un immeuble appar-
tenant à autrui (bailleur emphytéotique), sans rien faire qui diminue la valeur
mais possibilité sauf clause contraire de modifier la destination.
Durée comprise entre 15 et 99 ans., droit nécessairement de longue durée.
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4 Module de droit social
4.1 Introduction
Le droit social est subdivisé en deux parties : le droit du travail et le droit de
la sécurité sociale.
Le droit du travail constitue l’ensemble des règles applicables aux relations de
Le droit de la sécurité sociale peut être défini comme l’ensemble des règles
destinées à garantir aux travailleurs et à leur famille, par un système de redis-
tribution financière, le bénéfice de prestations consistant dans :
un revenu de replacement, p.ex, lorsqu’un travailleur est privé d’une partie
de son revenue ;
un revenue de complément lorsqu’un travailleur fait face à des dépenses
particulières
Nous allons principalement étudier le droit du travail durant le suite de ce
cours.
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1. l’assurance maladie-invalidité, soins de santé, indemnités d’incapacité de
travail et de maternité
2. les allocations familiales les pensions de retraite et de survie
3. l’assurance faillite.
Cette couverture sociale est cependant très limitée et peut donc être complétée
par des contrats de travail privé.
On peut donc conclure que la couverture sociale des travailleurs salariés est
plus étendue que celle des travailleurs indépendants car ils bénéficient de plus
d’avantages ( chômage, vacances annuelles, accidents de travail,... )
En cas de litige, il sera demandé aux juges de tout d’abord vérifier si les
parties sont liés par un contrat de travail, et si c’est le cas, de re-qualifier ou
non ce contrat.
C’est sur base de certains critères que le juge est appelé à dégager les indices
d’indépendances ou de subordination :
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1. la volonté des parties telle qu’exprimée dans leur convention (ce qui cor-
respond à la volonté réelle des parties et non à la volonté apparente);
2. la liberté d’organisation du temps de travail (le travailleur doit-il respecter
un horaire ou se soumettre à des périodes de vacances ? Doit-il prévenir
de ses absences et les justifier ?,. . . );
3. la liberté d’organisation du travail (les tâches qui doivent être accomplies
par le travailleur sont-elles déterminées à l’avance de manière précise ?
Le travailleur dispose-t-il de la possibilité de fixer librement son lieu de
travail ? Peut-il se faire remplacer par un tiers ? . . . );
4. la possibilité d’exercer un contrôle hiérarchique.
Notons que ces critères peuvent être complétés par des critères spécifique au
secteur de travail.
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Attention, les CCT d’entreprise ne sont d’applications qu’au sein de cette
entreprise !
Il y a 3 types de CCT, les CCT (d’entreprises, sectorielles, interprofes-
sionnelle )
quelque exemples, CCT d’entreprise, on y retrouve les syndicats comme
la FGTB, ...
CCT sectorielle, dans ce cas, il s’agit de commissions paritaires
CCT de l’entreprise, conclue directement chez l’employeur
Cependant, n’oublions pas que le contrat de travail est obligatoire dans
toutes les entreprises, c’est donc une norme élaborée par l’entreprise elle
même. Un contrat de travail se doit de respecter un certain nombre de
mentions, comme, l’horaire de travail, les droits et obligations des tra-
vailleurs, etc
Une fois établi, celui ci est obligatoire tant pour le travailleur que pour
l’employeur !
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4.6 Le contrat de travail : C4
4.6.1 Définition :
Le contrat de travail est une convention par laquelle une partie s’engage vis-à-vis
d’un autre partie pour effectuer un travail contre rénumération dans un lien de
subordination.
Limites :
• Journalière
9 heures
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• Hebdomadaire
38 heures
Si régime de travail variable, il faut vérifier sur une période donnée (en général
1 mois)que la limite hebdomadaire est respectée.
Les cadres Dispositions sur la durée du travail ne sont pas applicables aux
travailleurs investis d’un poste de direction ou de confiance comme les cadres,
directeurs, ingénieurs, concierges ,.... La responsabilité du salarié Le droit du
travail tempère la responsabilité civile du travailleur.
La Responsabilité civile du travailleur stipule que le travailleur est immunisé de
sa faute légère occasionnelle vis-à-vis de son employé et des ses tiers.
La limitation de responsabilité du travailleur est effective lorsque celui-ci est au
service de son employeur.
Par contre, le travailleur est responsable :
• son dol (intentionnel)
• sa faute lourde (non-intentionnel) mais grave
• faute légère présentant un caractère habituel
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mois).
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que l’employeur le signe pour réception.
Mentionne le début et la durée du délai de préavis sinon préavis nulle
mais rupture effective et on doit indemniser pendant le délai de préavis,
une indemnité équivalente qui aurait dû être respecté.
3. Prise de cours
Le délai de préavis prend cours le lundi qui suit la semaine au cours de
laquelle le préavis a été notifié.
4. Durée
En cas de licenciement, des délais de préavis minimums sont fixés par la
loi en fonction de l’ancienneté du travailleur.
D’autres délais sont fixés en cas de démission.
impossible de modifier ces délais par une CTT mais d’autres sources peu-
vent le faire en faveur du travailleur(plus long préavis de licenciement et
plus court délai de préavis de démission).
5. Contre-préavis
L’employé peut abréger son délai de préavis de licenciement par un contre-
préavis dont les délais sont aussi fixés par la loi.
6. Reclassement professionnel
pour les travailleurs avec ancienneté.
1. Notification de la rupture
Délai de 3 jours ouvrables à partie de la connaissance par l’employeur de
la faute grave pour notifier la rupture.
En théorie, peut être verbale.
2. Notification des motifs du licenciement.
+ 3 jours ouvrables pour notifier les motifs de licenciement.
Écrit : huissier, lettre recommandée, écrit signé pour réception par le tra-
vailleur.
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(art. 4 de la CCT n° 109). L’employeur a dans ce cas l’obligation de répondre
au travailleur en lui communiquant les motifs concrets de la rupture du contrat,
sous peine de devoir lui payer une amende civile forfaitaire , équivalente à deux
semaines de rémunération.
Protection contre le licenciement Travailleuse enceinte sauf si autre motif (sinon
indemnité de 6 mois de rémunération).
Délégué syndical.
5 Droit économique
5.1 Du droit commercial au droit économique : petit his-
torique des évènements
Initialement, le droit économique s’appelait le droit commercial. En effet, il
était appliqué seulement par les commerçants et était un droit sur mesure.
Les marchands créèrent donc une ”sorte de droit” issus de leur coutumes. En-
suite, ils commencèrent à mettre en place un vrai système car cela commençait à
prendre de l’ampleur, ce système sera codifié sous forme de codifications royales.
Ce code sera cependant assez vite dépassé, de plus, on verra apparaı̂tre des ac-
tions protectionnistes, actions contre le capitalisme libéral.
Ces actions ayant comme but de ne plus favoriser autant le libéralisme et donner
un peu de droits aux travailleurs.
Finalement, après la fin de la seconde guerre mondiale, il y aura un retour aux
actions capitalistes dans le but de reconstruire l’économie et c’est à partir de ce
moment, que l’état n’encadrera plus tout, mais il y aura plutôt une vision d’un
état garant de l’intérêt général.
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Le droit commercial comprenait une série de législations, en voici
quelques unes
1. La compétence des tribunaux de commerce
1. les sociétés simples. ” Une société simple est une forme de société qui est
soumise à peu de règles contraignantes. Pour constituer une société simple,
vous devez être au minimum deux associés (ou ” partenaires ”). Vous
nouez une collaboration entre partenaires et fixez des accords spécifiques
à cet effet dans un contrat de société simple. ”
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Tout d’abord, il va y avoir une législation protectrice des consommateurs
dans leurs rapports avec les entreprises, non seulement avec les commerçants
mais maintenant aussi avec les professions libérales.
On retrouvera donc par exemple, l’obligation d’avoir des conditions générales ;
Cela va même jusqu’au devoir des entreprises d’informer les consommateurs en
cas de la présences de clauses inhabituelles ( devoir d’information )
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5.4 Partie 2 : Définition de l’entreprise par le code de
droit économique
Définition à l’article I.1., 1° du Code de droit économique
A) Toute personne physique qui exerce une activité professionnelles à titre
indépendant.
Avec une extension à toutes activités civiles ( non commerciales ), en ce compris
les professions libérales, mais attention, toujours pas le sociétés simples.
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Pour éviter ce risque, on peut, par exemple, déclarer son domicile comme insai-
sissable ( avec un acte notarié )
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6 Droit intellectuel
6.1 Différentes formes de droit intellectuel
Il faut distinguer la nature du droit intellectuel selon la production.
1. L’invention (médicaments, ingénierie...) : Protection par un brevet
2. Les oeuvres littéraires et artistiques (romans, logos, codes...) : Protection
par le droit d’auteur.
3. Noms protégés (marques) : Protection des noms commerciaux
4. Collaboration artistique, littéraire : Droits voisins
5. Base de donnée : Droit sui generis
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3. Oeuvres littéraires et artistiques
4. Data Base...
Et on introduit ici la notion de signes distinctifs:
1. Marques
2. Noms commerciaux
3. Appellation d’origine
4. Nom de domaine
6.4.2 Régime
Pour la production, les DPI ont une durée limitée. En effet, que ce soit une
technique, une oeuvre littéraire ou encore un produit issu de l’ingénierie, ils
tomberont tous dans le domaine public. Ainsi, un brevet a une durée maximale
de 20 ans à partir du jour du dépôt. Alors que pour les régimes, les DPI ont
une durée illimitée (une entreprise ne passera jamais dans le domaine public).
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6.6 Les brevets d’invention
6.6.1 Sources des brevets d’invention
Sources belges
1. Livre XI CDE ( cfr art XI.1 à XI.191)
2. Arrêtés royaux d’exécution
Pour trouver ces textes, veuillez suivre le lien suivant :
Brevet d’invention belge
Conditions :
1. Arrêté ministeriel
2. Pour les formalités: Dépôt auprès de l’OPRI
Ce dépôt donne normalement lieu à un brevet belge qui donne l’exclusivité sur
le territoire belge.
Brevets internationaux
1. Convention de Munich (CBE): Délivre brevets européens.Il convient d’y
déposer une demande de brevet à un guichet unique(OEB). Celui-ci se
charge de procéder à l’examen des conditions de brevetabilité et de gérer
les procédures d’opposition engagées à l’encontre de la remise de ce brevet.
L’avantage est que tout est centralisé dans un office ce qui facilite la co-
ordination entre plusieurs pays européens. En effet, une fois le brevet
attribué, il fait effet dans tous les pays qui font partie de cette convention
de Munich.
2. Le traité de Washington(PCT): Traité de coopération en matière de brevet,
contrairement au point précédent, il n’existe pas de bureau unique. Le but
de ce traité est de créer un centre de relais auquel on dépose un brevet
qui sera transmis automatiquement à chacun des offices de chaque pays.
Dès lors, chaque pays juge lui même de l’attribution ou non du brevet et
il n’existe pas de procédure d’opposition généralisée. Il conviendra donc
d’en déposer une dans chaque pays concerné. Le rôle de ce traité est donc
plus limité.
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de jeu ou dans le domaine des activités économiques ainsi que des programmes
d’ordinateur.
Une invention peut-être un produit ou un procédé. Pour être brevetable,
l’invention peut-être:
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4. les dessins auxquels se réfèrent la description ou les revendications (pour
une meilleure compréhension de l’invention)
5. un abrégé (abstract)
La description se doit de décrire au mieux l’invention pour être la plus efficace.
Elle doit être exposée de manière suffisamment claire et complète pour qu’un
homme de métier puisse l’exécuter.
Les revendications sont destinées aux juristes et concurrents. Elles visent
à clarifier l’étendue de la protection demandée par une formulation claire et
concise. On distingue les revendications indépendantes (caractéristiques essen-
tielles) des dépendantes(modes particuliers de réalisation).
Une caractéristique est une description détaillées des éléments constitutifs.
Langues
L’opri (Belgique): La demande de brevet doit être rédigée en une des 3
langues nationales. Cependant, on peut le rendre en anglais pour obtenir la
date de dépôt en avance sur un concurrent puis remettre ultérieurement une
version en néerlandais, français ou allemand.
L’OEP (Europe) : 3 langues officielles à savoir anglais, allemand et français.
Procédures d’obtention
Il est impératif de payer des taxes pour demander mais aussi pour maintenir
un brevet (max 20 ans). Ce manque à gagner est généralement compensé par
l’exclusivité sur le marché que confère le brevet.
Brevet belge
1. Dépot à l’OPRI
2. Contrôle de régularité formelle: revendication, noms, taxes payées...
3. Rapport de recherche: Fait par la division de recherche de l’OEB car
l’OPRI n’a pas de service pour vérifier état de la technique
4. Délivrance après procédure de +- un mois.
La délivrance des brevets se fait sans examen préalable de la brevetabilité
des inventions, sans garantie du mérite des inventions ou de l’exactitude de la
description de celles-ci et aux risques et périls des demandeurs. Dès lors, ce
brevet peut-être qualifié de ”fragile”. En effet, un concurrent peut l’attaquer
si doute de ses conditions de brevetabilité. Un brevet plus solide est obtenu en
passant par OEB.
Brevet Européen
Première Phase
1. Dépôt à l’OEB
2. Contrôle de régularité formelle
3. Rapport de recherche
4. Requête en examen -¿ Possibilité de retrait ou modification si pas accepté
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5. Publication de la demande( Après max 18 mois à partir dépôt ou plus tôt
si demandé)
Seconde phase
1. Examen des conditions de brevetabilité (nouveauté, activité inventive, ap-
plication industrielle) – dialogue (débat oral).
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6.6.5 Etendue de la protection
Le brevet est un droit exclusif temporaire (max 20 ans après date de dépôt) sur
un territoire donné. Si ce droit n’est pas respecté, il s’agit de contre-façon. On
rappelle que le brevet est différent d’une autorisation d’exploiter (beaucoup de
tests à faire pour médicaments...), mais plutôt une assurance de pouvoir rem-
bourser les investissements faits en ayant l’exclusivité sur le marché. Ainsi pour
le brevet belge, celui-ci offre le monopole uniquement sur le territoire belge. Les
poursuites sont possibles uniquement si exploitation (fabrication/importation/
commercialisation) en Belgique même si les produits sont destinés à l’export.
Pour le brevet européen, même si il a les avantages d’avoir besoin d’un seul
dépôt, examen et une procédure centrale d’opposition, il faut tout de même
payer les taxes dans tous les pays où on souhaite l’appliquer, traduire les brevets
(coûts supplémentaires). Cela revient donc à +- 28000 pour 28 pays+ coûts
maintien du brevet. De plus la procédure pour les poursuites est compliquée
par la multiplication des procès et risques de décisions divergentes.
Le brevet européen à effet européen : une utopie qui devient de plus en plus
proche de la réalité. Il nécessiterait une taxe unique, 1 procédure de valida-
tion, les compétences exclusives (UPC). Il va bientot rentrer en vigieur. Cela
va faciliter surtout la vie de sgrandes entreprises, surtout non-européennes au
détriment des plus modestes qui n’auront plus le monopole dans leur pays.
Les contre-façons directes : Peuvent être des produits. Or le brevet inter-
dit la fabrication , mise sur le marché, l’offre, l’utilisation, l’importation ou la
détention de l’objet du brevet. Cela peut aussi être un procédé. Sans le con-
sentement du titulire du brevet, il est interdit d’utiliser ce procédé, l’offre de
son utilisation sur le territoire concerné, mais aussi l’offre, la mise dans le com-
merce ou l’utilisation ou bien l’importation ou la détention aux fins précitées du
produit obtenu directement par le procédé objet du brevet sont interdits.
Les contre-façons indirectes :Le brevet interdit aussi des moyens de mise en
oeuvre de cette invention se rapportant à un élément essentiel de celle-ci sur
le territoire concerné lorsque le tiers sait ou lorsque les circonstances rendent
évident que ces moyens sont aptes et destinés à cette mise en œuvre.
Lors d’une action en contre façon, le juge examine les revendications de la
demande de brevet pour juger si il y a exploitation de choses revendiquées (la
description et les dessins servent à interpréter les revendications).
La théorie des équivalents ; Même si les moyens employés sont différents, un
produit qui a les mêmes fonctions et le même résultat et dont la substituabilité
évidente pour l’homme du métier constitue une infraction au brevet.
Exceptions
Le brevet ne s’applique pas aux :
1. actes accomplis dans un cadre privé et à des fins non commerciales
2. actes expérimentaux / accomplis à des fins scientifiques
3. épuisement : Les droits conférés par le brevet ne s’étendent pas aux actes
concernant le produit couvert par ce brevet, accomplis sur le territoire
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belge, après que ce produit a été mis dans le commerce en Belgique par le
titulaire du brevet ou avec son consentement exprès
4. Exception de possession personnelle antérieure: Toute personne qui avant
la date de dépôt ou de priorité d’un brevet, utilisait ou possédait de bonne
foisur le territoire belge l’invention, objet du brevet, a le droit, à titre per-
sonnel, d’exploiter l’invention malgré l’existence du brevet. Concerne une
entreprise qui utilisait un procédé qu’elle n’avait pas breveté, repris par
un concurrent qui le brevette et alors les droits du brevet sur ce procédé.
6.7 Le secret
Parfois il peut être plus intéressant pour une entreprise de ne pas breveter
son invention (plus souvent des procédés) afin de ne pas le rendre public
et d’avoir l’exclusivité intemporelle mais non protégée par la loi sur son
invention (coca cola). Cette méthode n’a en plus pas de coût ou de taxe
à payer pour le dépôt/ maintien du brevet.
• Population
En démocratie, le peuple détient le pouvoir souverain et peut modifier
l’organisation / structure de l’état.
Organisé via le biais des élections. Le peuple choisit ses représentants.
• Territoire
• Pouvoir souverain
qui est absolu, non-limité et qui peut agir comme il veut.
La constitution belge régit le droits et libertés de chaque individu ainsi que
l’organisation de l’état et protège l’état belge.
C’est la substance même de l’état (règle les plus importantes).
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La constitution belge est un acte rigide mais révisable (encadré procéduralement).
Il y a 2 notions essentielles dans la révision de la constitution :
• Quorum
Présence d’un nombre déterminé de parlementaires.
• Majorité
Décision prise à la majorité (moitié + 1).
Étapes de révision :
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Type de fédéralisme :
• Fédéralisme Centrifuge
État unitaire qui se divise en gardant certaines compétences en commun.
Éclatement
• Fédéralisme Centripète
Plusieurs états qui décident de se mettre en commun.
Rassemblement
La Belgique est un état fédéral centripète. Les entités fédérés sont doubles :
régions et communautés.
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7.2.5 Compétence des communautés
Art. 127 et suivantes :
• Matière d’enseignement
à l’exception de la fixation du début et fin de l’obligation scolaire et les
conditions minimales pour la délivrance des diplomes.
• Matière culturelle braux-arts, loisirs, Tourisme, ...
• En matière personnalisable
tel que le groupe de la santé, sous-groupe de l’aide aux personnes (excep-
tion : sécurité sociale).
• Matière personnalisable
On regarde l’organisation de l’institut (organisation flamande ou française
? ).
Exclusivement à l’une ou l’autre langue.
• Matière biculturelle
Compétence de l’état fédéral.
• Matière bipersonnalisable. COCOM( commission communautaire com-
mune).
C’est une entité fédéré véritable (on fait appel aux 89 députés bruxellois).
Le collège : cortège réuni (ministre du gouvernement régional).
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• Pouvoir exécutif
Appartient au roi (mais ne peut pas agir seul). Le roi nomme ses ministres
qui sont responsables.
7.2.9 Particularités
au Nord, Fusion des institutions ( communauté flamande et région
flamande).
Il y a une seul conseil et gouvernement pour le deux mais composés
de manière différente en fonction de la nature.
(ex : bruxellois en plus pour a communauté flamande.)
• Normes Équipollentes.
Pluralité de législateurs avec des normes équipollentes.
• Loi spéciales
– Procédure d’adoption
– Protège les minorités.
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– Quorum dans chaque groupe linguistique et majorité 2/3 au niveau
de chaque chambre.
– protection automatique
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Droit International Les états qui doivent traiter ensemble certaines questions
agissent via les traités.
Cependant, il faut noter la force relative des traités car un état est souverain
(sans limite).
Aucune force contraignante hormis son image sur la scène internationale.
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