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NOM 

: KONE
PRENOMS : AMINATA NAFISSATOU. N
GROUPE DE TD : 1
MATIERE : DROIT DES SURETES 
CHARGE DE TD : Dr. BOHOUSSOU STEPHANE
 
Thème 3 : Les vices du consentement de la caution
 
1) Faites les fiches de jurisprudence des arrêts suivants :

Fiche de jurisprudence : Cass. com., 23 septembre 2014, pourvoi n° 13-20766

Faits : La Banque populaire Burgogne Franche-Comté a accordé un prêt de


restructuration financière à la société Bertrand X... travaux publics, garanti par
les cautions M. et Mme Bernard X.... Suite à la mise en redressement puis en
liquidation judiciaires de la société, la banque a assigné les cautions en
paiement. Les cautions ont invoqué la nullité de leur engagement pour dol.

Procédure : La cour d'appel de Versailles a annulé les engagements des


cautions et a rejeté les demandes en paiement de la banque. La banque a
formé un pourvoi en cassation.

Question de droit : La question soulevée était de savoir si les cautions


pouvaient se prévaloir de la nullité de leur engagement en raison d'un
prétendu dol de la part de la banque.

Solution : La Cour de cassation a rejeté le pourvoi et a confirmé la décision de


la cour d'appel de Versailles. Elle a considéré que la banque avait sciemment
surpris le consentement des cautions en ne les informant pas préalablement
de sa décision de réduire le montant de l'autorisation de découvert après la
libération du prêt. La Cour a ainsi retenu l'existence d'une réticence dolosive
de la banque.
2) Faites le commentaire de l’arrêt de la cour de cassation du 23 septembre
2014  ( rédigez uniquement l’introduction et faites ressortir le plan). (A
RENDRE)

L'arrêt de la Cour de cassation du 23 septembre 2014 concerne un litige relatif


au recours des cautions en matière de cautionnement. La question centrale
était de savoir si les cautions pouvaient invoquer la nullité de leur engagement
en raison d'un dol de la part de la banque. La cour d'appel de Versailles a
annulé les engagements des
cautions et a rejeté les demandes en paiement de la banque. La banque a
alors formé un pourvoi en cassation. Présentation succincte de l'arrêt de la
Cour de cassation du 23 septembre 2014 portant sur la nullité des
engagements des cautions et la réticence dolosive de la banque. De fait La
question soulevée était de savoir si les cautions pouvaient se prévaloir de la
nullité de leur engagement en raison d'un prétendu dol de la part de la
banque?
Pour répondre à cette question nous verrons d’une part Les motifs retenus par
la cour d'appel pour annuler les engagements des cautions(|) et d’autres part
L'approbation de la décision de la cour d'appel par la Cour de cassation(||)

I. Les motifs retenus par la cour d'appel pour annuler les engagements
des cautions

A. La réduction de la facilité de caisse accordée à la société

B. La réticence dolosive de la banque dans l'information des cautions

II. L'approbation de la décision de la cour d'appel par la Cour de


cassation
A. La confirmation des constatations et appréciations de la cour d'appel

B. La validation de l'existence d'une réticence dolosive de la banque

Cas pratique 
En analysant la situation présentée, voici les moyens de défense potentiels dont M.
Boizo pourrait disposer :

1. Nullité de la clause préimprimée : M. Boizo peut contester la validité de la


clause préimprimée dans son acte de cautionnement. Si cette clause limite la
responsabilité de la caution indépendamment de la situation financière du
débiteur principal (son fils), il peut soutenir qu'elle est abusive et contraire aux
dispositions légales ou réglementaires applicables. Dans ce cas, il pourrait
demander l'annulation de cette clause et la révision de son engagement de
caution.
2. Absence de mise en garde de la banque : M. Boizo peut argumenter que la
banque ne l'a pas informé adéquatement des risques associés à son engagement
de caution. En tant que non-professionnel des affaires et retraité, il pourrait faire
valoir qu'il n'était pas pleinement conscient des conséquences financières et des
risques liés à la caution. S'il peut prouver que la banque n'a pas rempli son
devoir d'information, cela pourrait affaiblir sa responsabilité en tant que
caution.
3. Disproportion manifeste de l'engagement de caution : Si l'engagement de
caution de M. Boizo est manifestement disproportionné par rapport à ses
revenus, à son patrimoine et à sa capacité financière, il pourrait soutenir que le
cautionnement dépasse ses moyens et demander une réduction ou une
annulation partielle de celui-ci. La disproportion manifeste de l'engagement de
caution est souvent prise en compte par les tribunaux pour évaluer la validité et
l'ampleur de l'engagement.
4. Manquement de la banque à son obligation de vérification : M. Boizo pourrait
également affirmer que la banque a manqué à son devoir de diligence en
accordant les prêts à son fils sans évaluer correctement sa capacité à les
rembourser. Si la banque n'a pas effectué les vérifications appropriées sur la
solvabilité du débiteur principal, cela pourrait affaiblir la validité de
l'engagement de caution.

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