Nom et

Prénom Règle de droit Plan proposé Issue de la décision Autres remarques

commentaire
d'arrêt N°
1 KEJJI Hasna Force majeure et cas de I- La responsabilité de la banque La CC rejette le pourvoi et confirme Arrêt de CC de rejet: le
Arrêt n° 372 fortuit art 268-269 en matière de carte bancaire: l'arrêt de cours d'appel/ les critères de pourvoi est jugé sans
DOC force majeure n'existent pas fondement.
II-Possibilités d'exonération de sa
(imprévisible, irrésistible, extérieur)
responsabilité contractuelle:

2 SALIM Imane La responsabilité I. Les obligations du banquier La CC rejette le pourvoi et confirme

Arrêt N° 1662 délictuelle de la banque II. La responsabilité de la banque l'arrêt de cours d'appel/ la responsabilité
dans le cadre d'octroi de en cas de violation des ses banque en matière de crédit ne peut être
crédit art 77 / 78 du obligations engagée que si la banque a une
Doc connaissance de la situation du client au
moment de l'octroi du crédit
3 Nada bessadat Désengagement de la 1-irresponsabilité de la banque en Le rejet du pourvoi en cassation en la cour de cassation a
Arrêt N° 135 banque en cas de cas d'anomalies non apparentes appuyant l’arrêt rendu par la cour considéré que la banque
falsification inapparente 2- possibilité de partage de d’appel de commerce / impossibilité de est tenue d’une obligation
à l’oeil nu et nécessitant responsabilité entre la banque et le détection de falsification à l’oeil nu de moyen et non de
une expertise client : une alternative résultat dans ce cas .
graphologique envisageable
4 Rhouati asmae La force probante des 1-entre acceptation non conforme La cour de cassation a rejeté la demande
Arret N 16 relevés bancaires et relevé bancaire: un défi de pourvoi car la mention d’un nouveau
juridique en débat nom sur la requête n’a aucun effet sur le
2- la responsabilité des parties au déroulement du dossier, et les relevés
litige: entre faute bancaire et bancaires montrent que les garants ont
retards de paiement de crédit effectué deux virements qui recouvrent
le crédit
5 KERYS Responsabilité I- les obligations du dépositaire La CC casse et annule l’arrêt rendu par
Arielle contractuelle de la d’un chèque la Cour d’appel pour défaut de base
Séphora banque en cas de II- Faute et responsabilité légale
Arrêt n 292 F- chèque litigieux contractuelle de la banque
 D

6 OUMAIMA Responsabilité I.Contentieux Bancaire« faute de la la cour d’appel confirme le jugement de

KARAM délictuelle - négligence banque»
arrêt n 95 du banquier
7 Zegtir Basma est ce que la banque du
Arrêt N 148/1 donneur d'ordre du
virement est elle
responsable des fautes
commises par les
banques du bénéficiaire
8 Ines MOUNI Responsabilité de la
Arrêt N°1251 banque suite à la perte
de la lettre de change
a. Le manquement au devoir de
conseil et le défaut d’information
b. Le manquement de vigilance
II. les Obligations d’intérêt général
: La lutte contre le blanchiment de
capitaux
a. L’obligation de vérification
b. Décision de la cour de Cassation
I- Le particularisme de la
responsabilité des banques
émettrices des virements.
II- L'extension de la responsabilité
des banques émettrices en la
matière .
1/ la responsabilité de la banque en
matière de perte de la lettre de
change
2/ les recours envisageables en cas
de perte de la lettre par
l'établissement bancaire
TPI , la cour de cassation a confirmé la
décision de la cour d’appel et elle rejeté
la demande de pourvoi en cassation ( la
banque).
La CC casse l'arrêt de la cour d'appel en en vertu de l'article 523
se basant sur l'article 523 du Code de du C de commerce
commerce dispose que " La banque
du donneur d'ordre
répond des fautes des
banques qu'il se
substitue pour l'exécution
du virement, qu'il les ait
choisies ou non, sauf
son recours contre celles-
ci"
La CC a cassé et renvoyé l'arrêt déféré La banque devrait payer
en considérant que les juges de fonds le LC
ont violé l'article 192 du code de
commerce et elle a précisé que la
banque lorsque ne dispose plus de son
effet de commerce et qu'il n'en existe
plus d'exemplaires, peut recourir
seulement à la procédure prévue par
l'article 192 du code de commerce.
9 Mohieddine Application rétroactive
KOUMIA des nouvelles
arrêt N° 3/173 dispositions de l'article
503 du Code de
Commerce et violation
de l'article 6 de la
constitution
10 EZZAKI Responsabilité de la
MERIEM banque dans le cadre
Arrêt n° 547 d’une interdiction
d’émission de chèques
en raison d’un chèque
émis sans provision.
11 Jamal chaimaa la prescription bancaire
Arrêt N° selon l'article 5 du code
472/3/3/2018 de commerce et l'article
106 du d.o.c
12 ABOULOUA Le cautionnement
RA Chaimaa bancaire
Arrêt n°231
I - Interdiction de l'effet rétroactif
de la loi en droit commercial
II - Analyse juridique des
arguments avancés
I-Prescription de l’action en
indemnité suite à l’interdiction
d’émission de chèques.
II-Responsabilité de la banque
pour interdiction d’émission de
chèques.
partie 1 la responsabilité bancaire. La cour de cassation a cassé l'arrêt de la
partie 2 la prescription bancaire cour d’appel
La décision: la cour de cassation
cassé l'arrêt parce que la cour
d'appel n'es pas fondé sur une base
légale
I- La distinction entre le contrat de
Cautionnement et la lettre de
garantie
II- Le rôle du juge dans
l’interprétation du contrat et les
limites de son pouvoir
La Cour de Cassation casse le pourvoi
de la cour d'appel et renvoi devant le
même tribunal pour trancher de
nouveau et ce conformément à la loi,
composé d'un autre panel
La CC rejette le pourvoi confirmant la Le demandeur n'est pas
décision de la CA (Absence de lien tenu de démontrer le
entre le client et le chèque en question + préjudice subi s'il est
l’action en indemnité n’est pas prescrite manifeste et évident en
en se basant sur les art 160 et 380 du raison de ses effets
DOC) directs sur lui-même.
Une responsabilité
délictuelle de la banque
qui est soumise à la
prescription selon l'article
106 du d.o.c au lieu de
l'article 5 du code de
commerce
La CC a rejeté le pourvoi en motivant La CA à qualifié le
que la qualification de la CA était contrat d’engagement
conforme à la loi et au articles 230 et comme Cautionnement
231 du DOC et l’interprétation du juge alors que le TPI l’a
d’appel rentre dans son pouvoir qualifié comme lettre de
garantie et la CC a
confirmé la qualification
de la CA
13 Amine les règles de la Partie1.le défaut de fondement des Rejet de la demande en pourvoi la demande originaire
moujahid responsabilité bancaire motifs de contestation de créance effectuée par la banque
sont-elles applicables A.le refus de retrait de la caution ne permet pas une telle
Arrêt N° en matière des B.l'inapplicabilité de la qualification relative à la
3/565 opérations d’escompte prescription de courte durée contestation au niveau du
LC? Partie2.l'irresponsabilité bancaire solde du compte courant,
A.la banque est porteur légitime mais concerne le
des LC paiement du montant des
B.Absence de preuve de paiement lettres de change
de la dette obtenues par la banque
dans le cadre de
l’opération d’escompte
étant donné que cette
dernière est porteur
légitime de ces titres
14 LAOUTE Mediation bancaire Art I : Interpretation de l’article 111 de La Cour de cassation a confirmé la La CC a conclu que le
Yasser 111 de la loi 31-08 sur la loi sur la protection du décision de la Cour tribunal a correctement
Arrêt N° 544 la protection du consommateur. d'appel commerciale de rejeter la appliqué L'art 111 de la
consommateur II : Application des dispositions de demande de la partie loi 31-08 exigeant que la
et Art 4 et 5 de la loi sur la loi sur la médiation bancaire. demanderesse,La Cour a également médiation soit menée
la mediation bancaire rejeté l'argument du demandeur avant d'introduire
selon lequel les dispositions de la loi sur une action en paiement,
la médiation compte tenu du
bancaire étaient pertinentes dans ce cas, licenciement du
estimant qu'elles débiteur.
n'étaient pas applicables aux faits de
l'espèce.
15 PIERRE Alixe responsabilité du
Arrêt n° 346 titulaire d’un
FS-P+B service de paiement en
cas d’utilisation
frauduleuse par un tiers.
I/ ANALYSE DE L’ARRÊT
II/ APPRÉCIATION DE L’ARRÊT
La cour de cassation statue en cassant et
annulant,l’arrêt rendu par la cour
d’appel d’Amiens.(elle a privé de base
légale sa décision)
Elle retient la négligence grave aux
regards des articles 113-15,133-16 et
133-19 du code monétaire et financier
Autres remarques :
sur la base des arts 133-16 et 133-17 du
code monétaire et financier, qu’il
revient à
l’utilisateur de veiller à protection des
dispositifs de sécurités et autres données
sensibles. (La responsabilité du titulaire
des instruments de paiement)
Elle va également mentionner en accord
avec l’art 133-23 du code monétaire et
financier, que
le prestataire ici l’établissement
bancaire est tenu d’apporter la preuve
même de cette faute
grave. Et que l’utilisation des services
de paiements ne suffit pas à prouver que
l’opération a
été autorisée par le payeur.(la charge de
la preuve)
16 RIFAI Fatima L'autonomie de la lettre I.Autonomie de la lettre de garantie
Ezzahra de garantie par rapport 1. Le caractère indépendant de la
Arrêt N°402 à l'obligation principale lettre de garantie par rapport à
l'obligation principale
2.effets sur l'exécution de la lettre
de garantie
II. Impact sur la relation de
confiance entre la banque et son
client
1.avantages pour ke bénéficiaire et
confiance renforcée
2. Risques de méfiance pour le
garant
Le rejet du pourvoi en cassation vu :
* le caractère indépendant de la lettre de
garantie par rapport à l'obligation
principale
*la non opposition au paiement
*Paiement à la première demande
=> L'abstention de la
banque de payer à
première demande( en se
basant sur un accord
entre le bénéficiaire et le
donneur d'ordre) lui rend
en demeure ce qui justifie
le calcul des intérêts de
retard selon les
dispositions de la lettre
de garantie.