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Recueil Dalloz

Recueil Dalloz 2018 p.1628


Précisions utiles sur le droit régissant le prélèvement

Jérôme Lasserre Capdeville, Maître de conférences HDR, Université de Strasbourg

1. Depuis le début de l'année 2018, la Cour de cassation a eu l'occasion, à plusieurs reprises, de préciser utilement
le droit régissant les différents services de paiement, qu'il s'agisse des retraits (1), des paiements par carte (2)
ou encore des paiements par virement (3). Le cas particulier du paiement en ligne a également fait l'objet de
décisions remarquées (4). On ne sera donc pas étonné de constater que la haute juridiction a aussi souhaité, par
un arrêt du 24 mai 2018, clarifier l'état du droit applicable au prélèvement bancaire (5).

2. En l'espèce, M. et Mm e B., titulaires d'un compte dans les livres de la Banque postale (la banque), avaient assigné
celle-ci en indemnisation du préjudice moral subi du fait de prélèvements effectués sur leur compte au profit de la
société EDF sans leur autorisation. Le tribunal d'instance de Lyon ayant, par un jugement du 1 er décembre 2016,
rejeté leur demande, ils avaient formé un pourvoi en cassation.

3. Par son intermédiaire, les époux rappelaient que le banquier répond de l'emploi des fonds qui lui ont été confiés
par son client et qu'il engage sa responsabilité pour avoir exécuté des prélèvements sans avoir préalablement
vérifié le pouvoir du donneur d'ordre lorsqu'il n'est pas le titulaire du compte. Dès lors, en rejetant leur demande
tendant à condamner la banque au paiement de dommages-intérêts au motif que « la [banque] n'est pas
intervenue pour la mise en place des prélèvements litigieux et n'avait aucun pouvoir pour les autoriser ou les
empêcher ; qu'en conséquence, sa responsabilité ne saurait être retenue et M. et Mm e B. seront déboutés de
toutes prétentions à son encontre », le tribunal d'instance aurait statué par des motifs inopérants et aurait violé les
dispositions des articles 1937 et 1147 du code civil, dans leur rédaction antérieure à l'ordonnance n° 2016-131 du
10 février 2016 (devenu art. 1231-1 c. civ.).

4. Ce moyen ne saurait surprendre. Rappelons, en effet, que le banquier ayant reçu des fonds du public est dans
l'obligation de les restituer, puisque son client est titulaire d'un droit de créance contre sa banque (6). La
jurisprudence est alors venue préciser qu'il résultait des articles 1239 (relatif au paiement) (7) et 1937 (relatif au
dépôt) du code civil que le banquier ne peut être dégagé de son obligation de restitution qu'en procédant à des
paiements entre les mains du véritable créancier ou de celui qui a reçu pouvoir de ce dernier. En conséquence, et
même s'il n'est pas lui-même fautif, le banquier reste tenu envers celui qui lui a confié des fonds quand il s'en est
défait sur présentation d'un faux ordre de paiement, tel un chèque contrefait (8), ou encore en présence d'un
paiement par carte (9) ou d'un virement (10) contesté.
5. La haute juridiction n'est cependant pas convaincue par ce moyen et rejette le pourvoi. Elle énonce qu'il résulte
de l'article L. 133-3 du code monétaire et financier qu'un prélèvement peut être initié par le bénéficiaire, qui donne
un ordre de paiement au prestataire de services de paiement du payeur, fondé sur le consentement donné par ce
dernier au bénéficiaire. Elle estime que, « sauf anomalie apparente, non alléguée en l'espèce, le prestataire de
services de paiement n'est pas tenu de s'assurer de l'existence du mandat de prélèvement donné par le payeur au
bénéficiaire, préalablement à l'exécution de l'ordre de prélèvement donné par celui-ci ».

6. La solution attire l'attention, dans la mesure où il est particulièrement rare que la Cour de cassation se prononce
en matière de prélèvement par le biais d'un arrêt ayant les honneurs d'une publication au Bulletin civil (11). Cela
n'était d'ailleurs pas arrivé, à notre connaissance, depuis la transposition en droit interne de la directive 2007/64/CE
du 13 novembre 2007 concernant les services de paiement dans le marché intérieur (12), dite « DSP 1 », par
l'ordonnance n° 2009-866 du 15 juillet 2009 (13).
7. Le prélèvement a longtemps été vu comme « un double mandat permanent : mandat que donne le client à son
créancier afin de l'autoriser à lancer des demandes de prélèvement à son bénéfice, et mandat donné à sa banque
domiciliataire pour l'autoriser à débiter son compte sur avis du créancier » (14). Aujourd'hui, la solution a évolué.
Depuis l'ordonnance du 15 juillet 2009, le prélèvement fait l'objet, à l'instar du paiement par carte bancaire ou par
virement, d'un encadrement juridique complet. Celui-ci, qui figure aux articles L. 133-1 et suivants du code, a
d'ailleurs connu quelques modifications à la suite de l'ordonnance n° 2017-1252 du 9 août 2017 (15). De par son
régime, le prélèvement se démarque désormais de la définition précitée. L'idée est, en effet, de faciliter le recours à
ce mode de paiement.
8. Sa principale originalité est l'initiation de l'opération : elle sera ici réalisée par le bénéficiaire, qui donnera un ordre
de paiement au prestataire de services de paiement (PSP) du payeur, fondé sur le consentement donné au
préalable par ce même payeur au bénéficiaire (le cas échéant, par l'intermédiaire de son propre prestataire de
services de paiement) (16). Ainsi, dit plus simplement, le prélèvement impliquera deux phases consécutives. Dans
un premier temps, le payeur donnera au bénéficiaire son consentement au paiement par prélèvement. Puis, par la
suite, lorsqu'il se retrouvera créancier du payeur, ce bénéficiaire transmettra au PSP de ce dernier un ordre de
paiement (17).
9. Rappelons, cependant, que les opérations de prélèvement ne sont pas sans limite. Il résulte ainsi de l'article L.
133-7, alinéa 4, du code monétaire et financier que le retrait du consentement du payeur demeure possible, sous
certaines conditions (18). Dans notre hypothèse, puisque nous sommes en présence d'un consentement à
l'exécution d'une série d'opérations de paiement, son retrait aura pour effet de réputer non autorisée toute
opération postérieure (19).
10. Toutefois, dans l'affaire qui nous occupe, la difficulté ne portait pas à proprement parler sur l'application du
régime juridique précité, et notamment sur la restitution des sommes à raison d'une opération non autorisée (20),
mais sur ses impacts sur la responsabilité du banquier, et, plus particulièrement, celle du PSP du payeur.
11. La question qui se posait en l'espèce était de savoir si ce PSP doit être jugé fautif s'il ne s'est pas assuré de
l'existence effective du mandat de prélèvement donné par le payeur au bénéficiaire, c'est-à-dire son consentement
préalablement à l'exécution de l'ordre de prélèvement donné par la suite par ce même bénéficiaire ? La Cour de
cassation répond par la négative, tout en prévoyant une exception à cette situation en cas « d'anomalie apparente
».
12. La solution retenue emporte notre adhésion. On regrettera cependant l'absence de référence expresse à un
fondement particulier. Pourtant, il en existe un selon nous : le devoir de non-ingérence du banquier. Rappelons, en
effet, qu'en vertu de ce dernier, dit aussi devoir de non-immixtion, les établissements de crédit n'ont pas à intervenir
dans les affaires de leurs clients, soit en s'informant sur celles-ci, soit en réalisant de leur propre chef des opérations
pour le compte des clients. Le banquier n'a donc pas, en principe, à effectuer de recherches pour s'assurer que les
opérations qu'un client souhaite effectuer sont régulières, non dangereuses pour le client et non susceptibles de
nuire injustement à un tiers. Le devoir place ainsi l'établissement bancaire dans une position de neutralité, quelle
que soit l'opération passée : encaissement de chèque, retrait de fonds, opération de crédit, etc. (21). La
jurisprudence, qui est à l'origine de ce principe de non-ingérence (22), le rappelle à intervalles réguliers (23).
13. Ce devoir n'est cependant pas absolu, il connaît une dérogation jurisprudentielle importante, qui est justement
rappelée dans la présente décision (ce qui nous laisse penser que le devoir de non-ingérence est le fondement
implicite à cette dernière) : le cas de l'anomalie apparente. Il est établi de longue date, pour les juges, que le devoir
de non-immixtion laisse subsister la responsabilité du banquier qui accepte d'enregistrer une opération dont l'illicéité
ressort d'une « anomalie apparente » (24). Le devoir de « neutralité » tombe devant l'apparence d'une opération
illicite. Le professionnel de la banque verra alors sa responsabilité engagée, ou souvent retenue à côté de celle d'un
autre fautif, si, face à cette anomalie, il n'a procédé à aucune vérification utile.

14. Mais qu'est-ce qu'une anomalie apparente ? La doctrine (25) a pris l'habitude de distinguer, à la lumière du
contentieux, deux sortes d'anomalies : les anomalies matérielles et les anomalies intellectuelles. Les premières, qui
affectent la régularité même du contrat ou du titre (falsification, imitation grossière d'une signature, grattage, etc.),
permettraient ainsi d'engager facilement la faute du banquier dans la mesure où l'altération est révélée par un
simple examen du titre (26). Au contraire, les secondes, qui résultent des circonstances dans lesquelles l'opération
se présente (montant très élevé par rapport aux revenus habituels du titulaire du compte, nombre important de
chèques remis à l'encaissement, etc.), ne pourraient être soupçonnées qu'à partir de certains éléments objectifs du
contexte (27).

15. Or, dans notre affaire, aucune anomalie apparente, par exemple une fausse signature figurant sur le mandat de
prélèvement, n'avait été alléguée par le payeur. Il ne pouvait donc pas reprocher à son prestataire de services de
paiement son inaction à propos du mandat initial.

16. Cette solution témoigne, en fin de compte, du fait que la mise en oeuvre des dispositions « protectrices »
régissant les « autres instruments de paiement » du code monétaire et financier n'est pas toujours en faveur du
payeur. Ce constat, qui a pu être fait récemment à l'égard du virement (28), vaut également pour le prélèvement.

Mots clés :
BANQUE * Opération de banque * Compte bancaire * Opération de paiement * Prélèvement automatique *
Mandat

(1) Com. 24 janv. 2018, n° 16-26.188, D. 2018. 236 LEDB mars 2018, p. 3, obs. N. Mathey ; JCP E 2018, n° 20,
1254, p. 44, note J. Lasserre Capdeville ; Banque et droit 2018, n° 179, p. 12, obs. T. Bonneau ; Gaz. Pal. 2018, n°
21, p. 56, obs. C. Houin-Bressand.

(2) Concernant les juges du fond, Besançon, 14 févr. 2018, n° 17/00316, Gaz. Pal. 2018, n° 15, p. 19, note J.
Lasserre Capdeville ; Dijon, 15 mars 2018, n° 17/00862 ; Paris, 5 avr. 2018, n° 16/01028.

(3) Com. 24 janv. 2018, n° 16-22.336, D. 2018. 501 , note J. Lasserre Capdeville ; JCP E 2018. 1154, note K.
Rodriguez ; JCP 2018, n° 7, 178, obs. N. Kilgus ; LEDB mars 2018, p. 1, obs. S. Piedelièvre ; Banque et droit 2018, n°
179, p. 10, obs. T. Bonneau ; Gaz. Pal. 2018, n° 21, p. 57, obs. C. Houin-Bressand.

(4) Com. 25 oct. 2017, n° 16-11.644, D. 2017. 2465 , note F. Mélin ; Dalloz IP/IT 2018. 256, obs. N. Kilgus ; RTD
civ. 2018. 485, obs. N. Cayrol ; JCP E 2017. 1685, note D. Legeais ; Gaz. Pal. 2017, n° 38, p. 18, avis de M.-L.
Guinamant et note J. Lasserre Capdeville ; LEDB déc. 2017, p. 1, obs. S. Piedelièvre ; 28 mars 2018, n° 16-20.018,
D. 2018. 716 ; Dalloz IP/IT 2018. 440, obs. N. Kilgus ; RTD com. 2018. 436, obs. D. Legeais ; JCP 2018. 458,
obs. N. Kilgus ; LEDB mai 2018, p. 3, obs. N. Mathey ; Gaz. Pal. 2018, n° 17, p. 20, note J. Lasserre Capdeville, et
2018, n° 21, p. 58, obs. C. Houin-Bressand ; 6 juin 2018, n° 16-29.065, LEDB juill. 2018, obs. N. Mathey, à paraître ;
Dalloz IP/IT 2018, obs. J. Lasserre Capdeville, à paraître.

(5) Com. 24 mai 2018, n° 17-11.710, Dalloz actualité, 14 juin 2018, obs. X. Delpech ; LEDB juill. 2018, obs. N.
Mathey, à paraître.

(6) J. Lasserre Capdeville, M. Storck, R. Routier, M. Mignot, J.-P. Kovar et N. Eréséo, Droit bancaire, Dalloz, coll. Précis,
2017, n° 653.

(7) Cette règle figure aujourd'hui à l'art. 1342-2 c. civ.

(8) Com. 26 nov. 1996, n° 94-19.071, Bull. civ. IV, n° 283 ; D. 1997. 9 ; RTD com. 1997. 122, obs. M. Cabrillac ; 2
juill. 2002, n° 00-10.121, RD banc. fin. 2002, n° 224, obs. F.-J. Crédot et Y. Gérard ; 18 juin 2013, n° 12-15.612, RTD
com. 2013. 785, obs. D. Legeais ; Banque et droit sept.-oct. 2013, p. 19, obs. G. Helleringer.
(9) Com. 23 juin 2004, n° 02-15.547, Bull. civ. IV, n° 131 ; D. 2004. 1972 ; RTD com. 2004. 792, obs. D. Legeais ;
Gaz. Pal. 2005. Somm. 2046, obs. S. Piedelièvre ; CCE 2004, n° 161, obs. L. Grynbaum.

(10) Com. 3 nov. 2004, n° 01-16.238, Bull. civ. IV, n° 187 ; D. 2005. 579 , note E. Naudin , 2004. 3063, obs. V.
Avena-Robardet , et 2006. 155, obs. D. R. Martin ; RTD civ. 2005. 381, obs. J. Mestre et B. Fages ; RTD com.
2005. 150, obs. M. Cabrillac , et 588, obs. B. Bouloc ; JCP E 2001, n° 21, p. 865, obs. J. Stoufflet ; RD banc. fin.
2005, n° 4, obs. F.-J. Crédot et Y. Gérard ; 8 nov. 2005, n° 03-20.402, JCP E 2006, n° 22, p. 962, obs. J. Stoufflet ;
23 avr. 2013, n° 12-18.119, LEDB juin 2013, p. 3, obs. J. Lasserre Capdeville ; Paris, 24 mai 2012, n° 09/05609,
LEDB juill. 2012, p. 6, obs. J. Lasserre Capdeville ; 5 sept. 2013, n° 2011/22812, LEDB nov. 2013, p. 6, obs. J.
Lasserre Capdeville.

(11) Com. 27 mars 2012, n° 11-11.275, Bull. civ. IV, n° 65 ; D. 2012. 1520 , note J. Lasserre Capdeville , et 2013.
2420, obs. D. R. Martin ; JCP E 2012, n° 25, 1407, note K. Rodriguez.

(12) JOUE L 319 du 5 déc. 2007, p. 1.

(13) JO 16 juill., p. 11868.

(14) R. Bonhomme, Instruments de crédit et de paiement, LGDJ, 12 e éd., 2017, n° 423.

(15) JO 10 août, texte n° 26. La transposition en droit interne des dispositions de la DSP 2 : RD banc. fin. 2018, n° 2,
Dossiers 6 à 11.

(16) Art. L. 133-3, c), c. mon. fin.

(17) Sur la distinction entre l'ordre et le consentement, R. Bonhomme, Le déclenchement de l'opération de paiement
: le consentement et l'ordre, JCP E 2010. 1032.

(18) Art. L. 133-8 c. mon. fin. Par principe, l'utilisateur de services de paiement (c'est-à-dire le payeur ou le
bénéficiaire) ne peut révoquer un ordre de paiement une fois qu'il a été reçu par le prestataire de services de
paiement du payeur.

(19) Art. L. 133-7, al. 5, c. mon. fin.

(20) Art. L. 133-18 s. c. mon. fin.

(21) J. Lasserre Capdeville, M. Storck, R. Routier, M. Mignot, J.-P. Kovar et N. Eréséo, op. cit., n° 267 s. ; T. Bonneau,
Droit bancaire, Montchrestien, 12 e éd., 2017, n° 573 s.

(22) Serait à l'origine de ce devoir, Civ. 28 janv. 1930, Ducrocq, RTD civ. 1930. 369, obs. R. Demogue. Aujourd'hui,
seul l'art. L. 761-2 c. consom., concernant les sanctions civiles en matière de traitement des situations de
surendettement, y fait référence, dans son alinéa 2.

(23) V., par ex., Com. 30 oct. 1984, n° 83-94.685, Bull. civ. IV, n° 285 ; 15 juin 1993, n° 91-15.431, Bull. civ. IV, n°
239 ; 11 mai 1999, n° 96-16.088, Bull. civ. IV, n° 95 ; D. 1999. 155 ; RTD com. 1999. 733, obs. M. Cabrillac ; 19
nov. 2002, n° 99-20.828, Bull. civ. IV, n° 167 ; D. 2003. 420 ; RTD com. 2003. 150, obs. D. Legeais ; Banque et
droit mars-avr. 2003, p. 61, obs. T. Bonneau ; 27 mai 2008, n° 07-15.132, Bull. civ. IV, n° 109 ; D. 2008. 1687, obs.
V. Avena-Robardet ; 27 nov. 2012, n° 11-19.311, D. 2013. 2420, obs. D. R. Martin ; LEDB févr. 2013, p. 3, obs. J.
Lasserre Capdeville ; 17 sept. 2013, n° 12-20.512, LEDB nov. 2013, p. 3, obs. R. Routier ; 27 janv. 2015, n° 13-
20.088, LEDB mars 2015, p. 5, obs. J. Lasserre Capdeville ; 28 juin 2016, n° 12-21.256, LEDB sept. 2016, p. 7, obs.
J. Lasserre Capdeville.

(24) V. par ex., Com. 25 avr. 1967, JCP 1967. II. 15306, obs. C. Gavalda ; 3 janv. 1977, n° 75-11.853, Bull. civ. IV, n°
2 ; 15 nov. 2016, n° 15-14.133, LEDB 2017, n° 1, p. 2, obs. S. Piedelièvre ; Gaz. Pal. 2017, n° 4, p. 14, note J.
Lasserre Capdeville ; 12 juill. 2017, n° 15-27.891, LEDB févr. 2018, p. 2, obs. J. Lasserre Capdeville.

(25) V., par ex., T. Bonneau, Droit bancaire, Montchrestien, 12 e éd., 2017, n° 577 ; C. Gavalda et J. Stoufflet, Droit
bancaire, Litec, 9 e éd., 2015, n° 328 ; S. Piedelièvre et E. Putman, Droit bancaire, Economica, 2011, n° 189 ; J.
Lasserre Capdeville, M. Storck, R. Routier, M. Mignot, J.-P. Kovar et N. Eréséo, op. cit., n° 278.

(26) V., par ex., en matière de chèque, Com. 7 juill. 2009, n° 08-18.251, Bull. civ. IV, n° 93 ; D. 2009. 2108, obs. X.
Delpech ; RTD com. 2009. 790, obs. D. Legeais ; JCP 2009. 360, note J. Lasserre Capdeville ; 10 déc. 2003, n°
00-18.653, Bull. civ. IV, n° 200 ; D. 2004. 208 .

(27) V. par ex., concernant un nombre important de chèques, Douai, 16 mars 2011, n° 10/01481, LEDB juin 2011, p.
6, n° 086, obs. J. Lasserre Capdeville. De même, concernant le fonctionnement d'un compte bancaire, Com. 22 nov.
2011, n° 10-30.101, Bull. civ. IV, n° 190 ; D. 2011. 2924, obs. X. Delpech ; JCP 2012. 105, note J. Lasserre
Capdeville ; LEDB janv. 2012, p. 1, obs. R. Routier.

(28) Com. 24 janv. 2018, n° 16-22.336, D. 2018. 501 , note J. Lasserre Capdeville ; JCP E 2018. 1154, note K.
Rodriguez ; JCP 2018, n° 7, 178, obs. N. Kilgus ; LEDB mars 2018, p. 1, obs. S. Piedelièvre ; Banque et droit 2018, n°
179, p. 10, obs. T. Bonneau ; Gaz. Pal. 2018, n° 21, p. 57, obs. C. Houin-Bressand.

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